Hyrule's Journey

La Rentrée

Ah ! La Rentrée…personne n’y échappe. Pas même toute la population de la contrée d’Hyrule.

Comme chaque année, quelques semaines avant, voire la dernière pour ceux qui ne savent jamais arriver à l’heure habituellement, c’est la foire au bourg d’Hyrule, ville la plus peuplée de la contrée. Les sacs et les fournitures s’arrachent comme des petits pains, des plus économiques en promo à dix rubis jusqu’aux fournitures pour pouvoir se vanter devant tous les autres à 200 rubis. Et oui, la « je veux sortir du lot »-attitude, ça se paye. Toutefois, si les petits hyliens, sheikahs, zoras, gorons, fées, bref, tout ceux qui habitent au bourg arrivent à convaincre leurs parents, comme de bons petits puits sans fond.
Seule la princesse Zelda n’eut jamais ce soucis, avec ses 300 rubis d’argent de poche par mois…

Pour les gens vivant avec les fiers gorons au Mont du Péril, acquérir ces fournitures à la mode est bien plus difficile. Eux comme pour les gens habitant aux autres lieux d’Hyrule, d’ailleurs. Pourquoi ? N’est-ce pas évident ? Ils sont tous loin du Bourg, traverser les raccourcis d’Hyrule risque d’abîmer les colis, alors pour la peine, le trajet est plus long, et donc, les frais de port…sont hauts. Reste plus qu’à se les fabriquer soi-même.

Pour les gorons, il est recommandé de choisir un matériel particulièrement solide. On remarquera d’ailleurs la vente de stylos en pierre avec une mine d’onyx et de la peinture à la main afin de décorer les murs du village. Comment croyez-vous que les peintures que vous voyez là-bas sont faits ? Faut pas croire, les gorons sont plus axés vers l’art qu’on ne le pense !

Passons aux zoras. Tous les enfants d’Hyrule envient les écoles zoras, exceptés les gorons qui ne savent pas nager. En effet, là-bas, avec la cascade géante en guise de jeu de récré, l’ambiance avec les flots tout autour est très apaisant pour travailler. Attention toutefois à ne pas trop se laisser emporter par le courant menant au Lac Hylia, où on a surpris pas mal de petits zoras qui faisaient l’école buissonière…si bien que le Roi a été obligé de mettre un garde à l’entrée, vous savez, celui que vous croisez pas loin de l’entrée située au Lac Hylia ?

Bien entendu, il existe aussi beaucoup d’enfants qui n’aiment pas l’école. Croyez-moi, ceux-là rêvent d’être de petits kokiris qui ne grandissent jamais. Mais ne vous fiez pas…parce que si vous ne grandissez jamais, cela signifie que vous êtes condamnés à aller à l’école. Bien que l’ambiance chez eux soit aussi sympathique que celui des Zoras pour travailler, faut juste aimer la nature, et les histoires à rallonge du Vénérable Arbre Mojo, qui recommande aux enfants de la forêt de fabriquer leurs fournitures tous seuls, en leur donnant quelques indices bien entendu. Eh oui, là-bas, tout est un jeu, pratiquement. Une bonne méthode, finalement ?

Les Sheikahs, eux, tel leur symbole, ils travaille dans l’ombre. Chaque élève devient apprenti, et doit savoir manier l’art Sheikah avec dextérité. Un entraînement plutôt sévère, mais qui porte ses fruits. Ils ne sont pas les serviteurs de la famille royale pour rien ! Bien que, du coup, on a surprit des élèves essayer des techniques pour tricher sans se faire voir lors des contrôles…beaucoup de masques de vérité se sont vendus sur les étalages de la foire aux masques, on se demande pourquoi…

Une bonne fée apprendra en premier lieu à aider son prochain (en particulier des kokiris) et à soigner. Alors si un enfant fée est égoïste et n’a pas de vertu curative magique, ça pose problème. Mais les grandes fées sont là pour rectifier le tir, bien que la tâche soit parfois bien difficile parce que…qui voudrait passer le restant de sa vie dans une caverne en attendant de se faire capturer dans une bouteille ?

Qu’en est-il, enfin, de toutes ces redoutables femmes du désert ? D’où leur vienne cette dextérité au combat ? C’est tout bête. Dès leur plus jeune âge, les filles gérudos apprennent à manier le sabre, parfois plusieurs. Ceci, et l’archerie montée. Ça bouge, les filles aiment le sport, ça aide à garder de jolies formes, et les plus distraites sont celles qui rêvent au futur petit copain enlevé sur la place du Marché, où on dit que les plus beaux garçons s’y trouvent…

Conclusion, dans tous les cas, la Rentrée pourrait être synonyme de tracas pour les parents, et une joie pour les enfants, qui profiteront une fois de plus d’arnaquer leurs parents pour être au top de la mode, de sécher les cours au Lac Hylia, de se prétendre au rang de Goro de Vinci, ou de s’amuser en forêt.