Les Flammes Dansantes

Salle de Bal (Deuxième étage)

[ Hors timeline ]


"Ganondorf, seigneur gérudo! Moi, Daphné Nohansem Hyrule ait donc l'infini plaisir de vous accueillir, vous et votre tribu sur cette terre sacrée d'Hyrule. Je vous octroi les pleins pouvoirs sur la vallée Gérudo et sur la partie de désert se situant dans les limites de mon royaume. Vous et votre tribu pourrez y vivre aussi longtemps que la paix sera respectée. Je fais ce serment sur ma couronne et devant la toute puissante autorité des Déesses.

Plus de dix années s'étaient écoulées depuis que le Roi d'Hyrule avait prononcé ces mots. Sept avaient marqué Hyrule d'un sceau de sang et de feu. En ce temps là, Ganondorf dirigeait Hyrule. Il avait renversé la royauté, instauré un règne de terreur tout à sa gloire. Il ne lui restait plus qu'à trouver les deux possesseurs des Triforces qui lui manquaient. Une fois devant le pouvoir divin assemblé, il n'aurait plus eu qu'à souhaiter que le monde lui appartienne pour que son vœu soit exaucé. Deux morts et toutes ses épreuves auraient trouvés leur fin.

Alors qu'il se trouvait là, dans la salle de bal du château de Zelda, il ne pouvait s'empêcher de ressasser le passé. Après tout, il était passé si prés. Zelda emprisonnée dans le cristal, sa Triforce à portée de main, le gamin venu se jeter dans la gueule du lion...que tous les pièges du château ne l'aient pas arrêté, cela n'avait pas surprit le Gérudo.
Cet enfant pouvait n'avoir vécu que 9 ans de sa vie, il n'en était pas moins l'élu de Farore, le Héros du Temps. Mais jamais le Seigneur du Malin n'aurait cru que Link parviendrait à le terrasser, par deux fois. Ganondorf avait oublié le pouvoir du Courage, la puissance de la lame purificatrice et la valeur de son adversaire. En un instant, tout ce qu'il avait bâti s'était effondré, comme si les déesses elles mêmes l'avaient décidé. Son armée, son château, son pouvoir...Tout était partit avec lui dans le vide infernal...Et tout revint avec lui lorsque le sceau céda.


"Et pourtant nul ne voulut y croire..."

La réaction de ses ennemis avait été longue et faiblarde. Il avait faillit s'emparer de Zelda lors de son premier retour en ce château. Sa première armée avait lancé une attaque contre la citadelle Hylienne alors que la princesse n'était pas encore préparée à cela. Cette bataille avait tourné à la déroute à cause d'un seul homme. Pas Altaranth, ni Océane, ni Gsix...Mais Dun. Dun Loireag, à présent Prince d'Hyrule.
Ce fourbe avait poussé le culot jusqu'à provoquer l'effondrement d'une tour entière du château, séparant Ganondorf de sa proie et provoquant la débâcle de l'armée du malin. Un échec total que le Gérudo ne se pardonnait pas. Qu'il ne se pardonnerait jamais.


Ganondorf parcourut du regard la salle de bal au centre de laquelle il se tenait. La lumière de la lune éclairait légèrement la salle par des vitraux des deux côtés de la pièce. Sur deux d'entre eux étaient représentés ses deux ennemis. Zelda, princesse d'Hyrule et Link, Héros du Temps.
Quelle ironie! Toute la gloire était pour eux, au final. Lui qui avait soumit Hyrule tout entier et qui avait été sur le point de dominer le monde entier...un retour dans le passé et toute son oeuvre s'était évanouit dans les couloirs du temps. Tant de peines pour rien d'autre que des souvenirs brumeux.

Le seigneur du malin s'approcha de celui de Link. Le vitrail magnifique réalisé montrait le Héros du temps brandissant son épée de lumière contre l'ombre...La sienne. Un visage fier et marqué par le courage, une posture de héros...De quoi nourrir les rêves des enfants pour des siècles. Tous n'auraient qu'une envie : être le légendaire défenseur d'Hyrule.


"Plus jamais je ne te laisserais me voler ma gloire, Link! Et plus jamais je ne serais vu comme une ombre!

Il décrocha sa cape qu'il fit voler au centre de la pièce d'un tour sur lui même. Pendant qu'il tournoyait ainsi, les torches s'allumèrent l'une après l'autre et envahirent la salle de bal d'une lueur rouge éclatante. Les flammes sanglantes du Gérudo. Ce dernier avait abandonné les ténèbres depuis sa première nuit de gloire au Ranch, alors que Link fuyait, vaincu et que Croisade Sanglante était crée. "Nous ne vaincrons que si notre éclat surpasse celui de nos ennemis" avait il dit. Il en était toujours convaincu. L'armée du Malin serait animé par la flamme et non par la peur de celle ci.
Ganondorf donna alors un violent coup au vitrail qui se brisa en mille morceaux et porta sa main à hauteur de son regard pour l'observer. Des fragments de verre étaient plantés dedans, ayant traversé le cuir et la peau.


"Le verre casse aisément mais blesse surement. N'es-ce pas?

Il se tourna lentement vers l'entrée de la salle, un sourire aux lèvres.

[Ce rp n'est pas privé mais laissez le prochain post à celui à qui il revient!
Par la suite, la règle du château s'applique à ce rp.]

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Dun Loireag Dragmire


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(vide)

« ... un jeune homme tout de vert vêtu apparaîtra alors de nulle part, brandissant l'épée de lumière et scellant le démon, il ramènera la paix à ces terres.
Pourtant un jour, un vent impie soufflera à nouveau sur le royaume, et alors que le peuple attendra son Héros de toutes ses forces; ce dernier n'apparaitra point. »


Immobile, l'expression neutre, la silhouette se dressait là où le regard du Seigneur du Malin s'était posé. Dévoilé en quelques secondes alors que les innombrables torches de la Salle de Balle s'étaient embrasées en présence de Ganondorf, le jeune Prince était étrangement calme. L’on entendait même le vent fouetter les grandes fenêtres dorées du château endormi. Oh, il craignait cet homme, et d’ailleurs qui ne le faisait pas ? Mais face à ce danger personnifié, Dun ne pouvait que le regarder dans les yeux. Car bien qu’il ait eu apparemment conscience de la présence de l’ex-Chancelier depuis le début, le Seigneur du Malin s’était livré à un monologue concernant Link.

Cette déclaration concernant la gloire et l’ombre avait rappelé au Prince les quelques lignes griffonnées à la va-vite dans un vieil ouvrage. Rédigées à la va-vite par un quelconque oracle alors que la famille Hyrule ne régnait sans doute même pas encore, cette prophétie annonçait la chute du Royaume et le déluge des larmes des Dieux –passage que Dun ne comprenait pas tout à fait-. Peut-être n’était-ce pas lui, peut-être était-ce une autre personnification du Malin des anciens Temps, mais Ganondorf ne pouvait se faire d’illusion : Quoiqu’il arrive, son destin –sa vie !- était intimement lié à celui du Héros du Temps. Il resterait quoiqu’il arrive son ombre, annoncé comme tel même dans les plus anciens écrits de la bibliothèque royale… Mais une ombre pouvait très bien dévorer la lumière, aussi brillante soit-elle. L’éclat du vitrail avait en tout cas disparu, dispersé en milliers de morceaux.


« En effet, c’est pourquoi j’évite en général de briser mes vitres à main nue, j’emploie de préférence une masse lorsque vous venez hanter mes pensées. »

Toutefois, aujourd’hui, le Héros du Temps était revenu parmi les siens, guidé par le courage et la détermination. Cela signifiait-il qu’ils avaient une chance ? L’avenir du royaume était bien sombre : Le Temps du Temps avait été profané, le ranch Lonlon commençait à peine à se reconstruire, et c’était un miracle en soit qu’il n’y ait pas eu plus de victimes.

« Seigneur Ganondorf, c’est un plaisir ! Vous m’excuserez, mais il m’est impossible d’appeler à un valet pour vous soulager de cette blessure, vous devrez donc souffrir de ma compagnie. Mais si mes souvenirs ne me trahissent pas, il me semble que votre dernière visite s’était déroulée bien plus rudement… »

Les deux hommes se livraient à un jeu dangereux : Ganondorf n’était pas dupe. Tout aussi puissant qu’il soit, les ténèbres ne recouvraient actuellement pas le pays et il lui était impossible de prendre le château seul. C’est sans doute la raison pour laquelle il se trouvait là : S’introduire seul dans l’une des salles les moins gardées du château était aisé, y rester ou y introduire une troupe, c’était autre chose.
Néanmoins, Dun ne se trouvait pas non plus en situation avantageuse. Ayant été guidé par le chuchotement des morts du Temple, le jeune homme était finalement arrivé dans l’immense Salle de Bal où l’imposant Seigneur attendait patiemment. Actuellement, la majorité des Gardes se trouvaient aux quatre coins d’Hyrule -la Famille Royale ayant préféré privilégier le peuple-; et il lui était impossible de savoir si des sbires du Seigneur se trouvait à l’extérieur du château. Répéter la même bataille d'il y a quelques mois était impensable ! Mieux valait ne pas déclencher d’étincelle.


« Je gage que vous me pardonnerez cette indélicatesse, mais si je puis me permettre… Que faites-vous en ces lieux ? Le Heros n’est point au château, et la Princesse est sans aucun doute la personne la mieux gardée de ces tours… Vous avez autant de chances de l’atteindre qu’un Octorok de vivre au Cratère du Péril. »

Souriant d’un air facétieux sur ces derniers mots, le jeune homme avait laissé transparaître les quelques bribes de vagabond qui lui venait de son passé.


« ... un jeune homme tout de vert vêtu apparaîtra alors de nulle part, brandissant l'épée de lumière et scellant le démon, il ramènera la paix à ces terres.
Pourtant un jour, un vent impie soufflera à nouveau sur le royaume, et alors que le peuple attendra son Héros de toutes ses forces; ce dernier n'apparaitra point. »


Ganondorf ne put s'empêcher de sourire de plaisir alors que le Prince prononçait ces mots. Ils sonnaient comme une prophétie et le gérudo était bien placé pour savoir à quel point les prédictions mystiques pouvaient se révéler justes. C'est sur l'une d'entre elles, prononcée par les deux sorcières jumelles, qu'il s'était aventuré en Hyrule et avait amorcé ses projets de conquête. Cette prophétie n'avait été que le message du Destin, ce Destin l'avait guidé jusque là, dans cette pièce, en cette compagnie. Si il était arrivé si loin et si puissant, c'était par sa destinée unique.

« En effet, c’est pourquoi j’évite en général de briser mes vitres à main nue, j’emploie de préférence une masse lorsque vous venez hanter mes pensées. »

Le Seigneur du Malin se redressa de toute sa hauteur. Dun le fixait dans les yeux et si il ressentait de la peur, il la masquait parfaitement. Rares étaient les esprits assez forts pour pouvoir se fermer à Ganondorf et le Prince en était un.
C'était également l'un des rares hommes du Royaume assez puissant pour pouvoir se permettre ce ton ironique et insolent face au Cavalier du Désert. Cela n'était pas sans l'agacer mais il gardait son calme. Un homme en danger cherche toujours à provoquer l'adversaire pour se rassurer. Un moyen comme un autre de se sentir plus en confiance.


« Seigneur Ganondorf, c’est un plaisir ! Vous m’excuserez, mais il m’est impossible d’appeler à un valet pour vous soulager de cette blessure, vous devrez donc souffrir de ma compagnie. Mais si mes souvenirs ne me trahissent pas, il me semble que votre dernière visite s’était déroulée bien plus rudement… »

Le gant droit du Gérudo vola jusqu'à la figure du prince. Une colère froide se lisait sur sa figure et bien qu'il n'eut pas d'arme apparente, ses poings étaient serrés, crispés. L'ironie était une chose, la moquerie une autre. Et un individu de sa trempe n'était pas disposé à accepter une raillerie, surtout d'un ennemi comme lui.
Bien que Ganondorf fut pas en position de s'emparer de la citadelle à lui tout seul, une insulte pareille, il pouvait difficilement passer l'éponge dessus...D'autant plus que cela rejoignait le but de sa présence ici. Sa dernière visite avait été frontale et brutale. Malgré un bel effet de surprise, un mur de défenseurs de la princesse et de son armée s'était dressé devant lui et rien n'avait pu l'entamer. Cette nuit, il avait usé de discrétion et de rapidité pour tromper les gardes...Et éliminer les plus observateurs. La plupart d'entre eux n'avaient rien vu, le reste avait connu une fin tragique.
Peut être pourrait il même se rendre auprès de Zelda si il le voulait...Et si Dun n'était là pour l'en empêcher.


"Ce plaisir est ardemment partagé, Sire Dun Loireag. Je sais bien que je serais sensé m'agenouiller mais...voyez vous, l'acier sacré du Héros du Temps m'a frappé en plein genou et je me dois de le ménager. Je suis certain que vous saurez le comprendre. Quand à votre compagnie, elle est celle à laquelle j'aspirais. Je ne me suis jamais remit d'avoir dû m'en aller sans vous adresser des salutations dignes de vous, la dernière fois."

Un long silence suivit cette phrase, à peine rompu par le crépitement des torches. Ganondorf s'écarta du vitrail et regagna le centre de la pièce, tout en gardant son regard fixé sur Dun. Les deux hommes se savaient à deux doigts de s'affronter. Depuis des mois qu'ils agissaient l'un contre l'autre, un ressentiment s'était ancré profondément dans leurs coeurs. De plus, Ganondorf avait choisit cette nuit pour une raison très simple: aucun garde royal ne se trouvait au château. La garnison s'était réduite en même temps que l'armée du seigneur du malin s'était répandu en Hyrule et tous deux savaient que la possibilité qu'ils soient dérangés était faible...Ils ne devaient compter que sur eux mêmes...Surtout Ganondorf! Terrasser le Prince en un lieu emplit de ténèbres serait simple mais en ce territoire de la lumière, rien n'était plus sur pour l'élu de Din.

« Je gage que vous me pardonnerez cette indélicatesse, mais si je puis me permettre… Que faites-vous en ces lieux ? Le Heros n’est point au château, et la Princesse est sans aucun doute la personne la mieux gardée de ces tours… Vous avez autant de chances de l’atteindre qu’un Octorok de vivre au Cratère du Péril. »

La comparaison fit pouffer le seigneur du malin. Un octorok n'était qu'une créature faible et stupide, pas un élu des déesses. A cette pensée, la Triforce du Pouvoir s'illumina légèrement. La fierté qui prenait Ganondorf à l'évocation de Din produisait toujours cet effet à la marque divine.

"Si le but de ma visite était de trouver Zelda, nul doute que rien ne m'en empêcherait...Mais c'est pour Toi que je suis venu ce soir, Dun Loireag. J'ai déjà abattu Link et ne manquerait pas de le tuer lors de notre prochaine rencontre. J'ai détruit un lieu entier de paix et d'harmonie. J'ai instillé la peur dans le coeur des Hyliens. A présent, leur courage ne tient plus qu'à toi, leur Prince et protecteur. Et tu vas venir avec moi."

Il releva son poing entaillé et la lueur de la Triforce redoubla d'intensité. Un sourire macabre se dessina sur son visage tandis qu'il s'approchait à pas à pas de sa proie.

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Withered


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(vide)

La lune ne se dressait pas encore dans le ciel quand elle fut mise au courant du projet. Mais une fois que cela avait été le cas, et ceux jusqu'à la tombée de la nuit, elle s'était préparée. Si son Seigneur faisait à elle en sa qualité de Main Gauche, elle ne pouvait se permettre la moindre erreur.
Sa nouvelle position ne lui faisait ni chaud ni froid : seul importait de servir le gérudo et de l'aider du mieux qu'elle le pouvait. Son rôle ce soir serait des plus basiques, mais il avait son importance, comme il avait eu son importance au Ranch.

Ils s'infiltrèrent une fois la nuit tombée, et elle n'eut qu'à suivre la piste qu'ouvrait le gérudo devant elle. La fierté gonflait toutefois son cœur de se trouver là. Le château semblait des plus calmes, aussi ils n'eurent pas réellement de problème à atteindre la cible de Ganondorf : la salle de bal.

Durant le trajet, elle observa les hauts murs qu'elle n'avait jamais réellement observé, ou alors de loin. On se sentait rapidement écrasé par leur allure, mais ce le plus important restait à l'intérieur. Elle avait encore du mal à croire à la cible de la nuit, malgré ce qui s'était déjà passé au ranch. Le gérudo ne reculait devant rien, et elle sourit à cette pensée.

Lorsqu'ils arrivèrent à la salle, elle resta un moment à l'extérieur, afin que Ganondorf soit seul. Il restait son Roi, et elle n'avait aucun droit de s'imposer plus que de mesure. Ce n'était de toute façon pas son genre. Elle s'attarda un moment dans ses pensées, préoccupée à l'idée du personnage qui rencontrerait son Seigneur ce soir. L'inconnu de son équation à elle de ce soir.

Lorsque les torches s'allumèrent et qu'elle entendit une voix différente, elle rentra dans la salle, mais en restant dans l'ombre. Elle n'effectuait que de la surveillance préventive, ce qui se passait dans cette pièce ne regardait que les deux protagonistes.
Elle jeta tout de même un coup d’œil au Prince. Elle ne l'avait jamais vu, et ne le connaissait que du peu de ragots qu'elle écoutait.
Son allure la surprit assez. Il semblait assez fin, et sa silhouette était en parfait contraste avec l'image carrée du mari de la Princesse qu'elle s'était faite. Mais un autre garde blond lui avait appris l'importance de ne pas se fier aux apparences, aussi elle garda une oreille en arrière, tandis que ses yeux se portaient tour à tour sur les accès possibles à la salle. Des tours de gardes s'imposeraient pour ne pas se laisser surprendre.

Withered empêcherait quiconque tenterait d'intervenir d'interrompre le gérudo. Elle s'arma de ses dagues, les sens à l'affut, mais prête à donner encore plus que la nuit de la naissance de la croisade.


Angelus


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La lune était pleine et éclairait la terre, seul source de lumière dans les ténèbres de la nuit. A travers les ombres, marchant d'un pas délicat et silencieux, toujours vêtu de son long manteau blanc orné de symboles royaux couleurs ors, Angelus ressemblait à un ange tombé du ciel, illuminant de son aura et de sa grandeur toute chose autour de lui. L'attaque du Ranch avait donné lieu à un carnage, limité certes par quelques héros, mais cette attaque avait fait son lot de victime. Le garçon venu d'un futur alternatif grâce à quelques magies anciennes, n'avait pu guère intervenir, pourtant il avait été au courant de cet assaut, et du rassemblement des serviteurs du seigneur du malin, puisque dans son présent à lui, les évènements avaient tourné de la même façon, et dans son époque, le monde était gouverné par Ganondorf, qui avait voué le peuple à l'esclavage. Il avait été envoyé ici, non pas pour sauver son présent à lui, mais plutôt pour sauver celui ci, pour que au moins, un avenir puisse être rayonnant.
Il était prêt depuis longtemps déjà, maitrisant la magie du temps et de la lumière, passé maître dans l'art des magies antiques et runiques, il en avait d'ailleur fait une petite démonstration à quelques Stalfoss lors du Raid contre la ferme de la jeune Malon. Pourtant malgré le fait qu'il était au courant des éléments qui allaient arriver, puisque qu'il les avait déjà connu dans son époque à lui, il semblait que dans ce présent, quelques différences étaient de mises, en effet, certains protagonistes étaient toujours en vie, alors que dans son époque, ils étaient décédés. Peut être que son arrivé ici avait altéré certains évènement, après tout, il ne fallait pas jouer avec le temps, et tenter de le changer pouvait avoir de grosses répercutions, mais Angelus espérait savoir se qu'il faisait.
Or donc, il arriva au château de Hyrule, endroit où allait se jouer un combat important et symbolique entre le prince du royaume et l'immonde Ganondorf, il l'avait déjà vécu dans son époque, il le vivrait à nouveau dans ce présent. Or donc, le temps était compté, il connaissait à l'avance l'issu de ce combat, mais tout pouvait arriver, et désormais Angelus était ici, et il ferait tout pour changer les évènements si cela était nécessaire. Or donc, il entra avec facilité dans l'enceinte du château, après tout, dans le "monde parallèle" d'où il venait, il était l'un des plus grand mage du royaume, au service de la princesse, et donc il avait vécu pendant des années dans ces murs, tout du moins avant que ceux ci ne tombent entre les main du seigneur des ténèbres.
Passant à travers quelques passages secrets, il ne croisa personne, esquivant les gardes pour ne pas s'attirer des questions inutiles, la garde était moins présente que d'habitude, et cela était compréhensible, tous s'était attelé à la tache de porter secoure aux blessés du Ranch.

Traversant un long couloir formé par des murs de marbre blanc, il se dirigea tranquillement vers la salle de bal, lieu d'ordinaire de fête, il allait devenir désormais un lieu de bataille, arrivant à bon port, une grand porte se tenait face à lui, posant sa main dessus et poussant d'un coup sec, celle ci s'ouvrit dans un grincement. Il entra, et le son de ces pas résonnèrent dans l'immense salle qui était sûrement l'une des plus belle du château, l'aura de lumière que le jeune homme dégageait ne pouvait passer inaperçu, mais après tout, il n'était pas ici pour rester tapis dans l'ombre. Il vit plus loin le Prince Dun, grand monarque que le jeune homme avait cotoyé dans son présent, l'homme qui était en face de lui ne savait bien évidement rien de Angelus, et cela était normal, dans ce présent, le jeune garçon aux cheveux d'or, n'existait pas, il n'était pas encore nécessaire d'expliquer le pourquoi de la chose, cela viendrait en temps voulu. Son visage caché par une capuche de sa longue veste blanche, voyant le prince, il s'inclina pour le saluer, celui ci ferait il attention à cela ? Peut être ou pas... Puis son regard ce porta vers Ganondorf.


"Enfin je te retrouve... Ici ou chez moi, tu n'as pas du tout changé..."

Ces paroles était remplit de mystère, que pouvait nommé Angelus par "chez moi" ? D'ailleur le seigneur du malin allait sûrement remarquer qu'il ne connaissait guère le garçon et cela était normal et avait été expliqué un peu plus haut. Angelus sentit aussi une autre aura, comment ne pas la remarquer, tant de ténèbres et de noirceur dans un même coeur, tapis dans l'ombre, une fidèle de Ganondorf le traitre, restait à surveiller les alentours, protégeant son maitre, Angelus aurait pu connaitre cette personne entre mille, dans son époque, le jeune homme s'était souvent vu confronté à l'une des fidèles les plus apprécié du seigneur des ténèbres, celle qui était un peu comme une seconde de Ganondorf. Angelus adressa quelques mots à la jeune femme.

"Comme je pouvais mis attendre, le maitre ne sors jamais sans ces chiens... J'aurais préféré ne pas te revoir, tu m'en excusera Withered."

Angelus connaissait aussi la jeune fille, mais elle, ne savait rien de lui, beaucoup de question allait surement être posé, mais l'heure n'allait sûrement plus être bientôt à la discussion. D'autres fidèles du groupe de Ganondorf pouvaient être présent où pouvaient se présenter, Angelus resta donc vigilant et sur ces gardes, mais après tout, si il pouvait se débarrasser du plus de fidèle sombre en même temps, il ne s'en gênerait pas. Qui pouvait donc être ce garçon aux cheveux d'or et aux allures de prince de l'ancien temps, débordant de lumière et connaissant chaque protagonistes sans que eux même ne sache rien de lui ? Que venait il faire ici ? Et pourquoi une telle confiance lorsqu'il s'adressait à Ganondorf où même à ces fidèles ? Beaucoup de question qui allait rapidement trouver leur réponse.


Dun Loireag Dragmire


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(vide)

Se massant la joue endolorie et rougie par le gant du Seigneur du Malin, le jeune homme sourit, satisfait de l’avoir irrité à défaut de l’effrayer en retour. Toutefois, ce dernier ne se privait pas non plus du plaisir de faire de l’esprit, répondant aux piques du Prince avec la même pointe d’acidité dans ses paroles. Pourtant les propos qu’il tint ensuite en apprirent beaucoup plus à l’ex-Chancelier, qui savait combien les informations que l’on glanait à l’ennemi se révélaient fort précieuses par la suite. Mais alors qu’un long silence s’installait entre les deux dirigeants, Dun remarqua qu’une séduisante jeune femme entrait à son tour dans la Salle de Bal… Une servante du château ? Si c’était le cas, elle n’en avait ni l’habit ni la démarche ! Non, il était bien plus probable qu’il s’agissait d’une des servantes du Malin… A cet instant précis, le jeune homme comprit qu’il était seul.
Posant la main sur la dague qui l’accompagnait toujours depuis sa tentative d’assassinat, le jeune Sorcier en caressa la fiole incrustée dans la lame. Fruit de la Chancellerie des Sciences et Magies, elle contenait un liquide paralysant qui, si le réceptacle en verre était brisé, se répandait sur la surface de l’acier grâce à de nombreux canaux dont le diamètre ne faisait pas plus qu’une tête d’épingle. Sans doute en allait-il avoir besoin, mais cela ne lui servirait sûrement pas face à son adversaire !


"Si le but de ma visite était de trouver Zelda, nul doute que rien ne m'en empêcherait...Mais c'est pour Toi que je suis venu ce soir, Dun Loireag. J'ai déjà abattu Link et ne manquerait pas de le tuer lors de notre prochaine rencontre. J'ai détruit un lieu entier de paix et d'harmonie. J'ai instillé la peur dans le coeur des Hyliens. A présent, leur courage ne tient plus qu'à toi, leur Prince et protecteur. Et tu vas venir avec moi."

Pour Lui ? Bien peu de choses pouvaient surprendre Dun après toutes ces années… Passant des rues les plus immondes du Bourg au voyage de découverte qu’il avait fait, revenant enfin en tant que Chancelier puis Marchand Officiel, pour finalement accéder au rang de Prince. Mais que Ganondorf lui-même s’intéresse à son existence, voilà quelque chose qui désarçonna momentanément le jeune homme ! A tel point qu’il ne remarqua même pas qu’un autre spectateur venait de faire son entrée. Ce dernier resta toutefois immobile, préférant apparemment s’entretenir avec la suivante du Malin.

Mais déjà, la Triforce brilla à la main de Ganondorf tandis que ce dernier avançait pas à pas vers sa proie… D’un pas boitant à vrai dire. Le combat dont les échos faisaient désormais le tour d’Hyrule était même parvenu aux oreilles du Prince : Le Héros du Temps et le Seigneur du Malin s’étaient affrontés, aboutissant sur une victoire du Gérudo, bien qu’il n’en soit pas sorti indemne !


« Retenez votre geste ! »

Levant la main fermement pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas s’approcher plus, Dun analysa la situation.

« Messire… Vous boitez, et comme vous l’avez dit, le Héros du Temps vous a frappé de sa lame sacrée, et je gage que la blessure doit encore vous faire souffrir. Ne nous voilons donc pas la vérité qui s’offre à nous : Nous sommes tous deux dans une situation plus qu’inconfortable. En territoire ennemi et alors que vous êtes blessé, vous prenez de bien grands risques pour vous en prendre à ma personne. Quant à moi, il me semble que transformer notre forteresse en champ de bataille serait la dernière chose à faire... Alors, pourquoi ne pas faire ceci ? »

Dégainant sa dague d’un geste rapide et sans en briser la fiole, il fit une légère entaille dans la pomme de sa main brandie afin de laisser s’en écouler le sang. Une goutte heurta le sol, puis une autre, et encore une autre, jusqu’à ce que les dalles absorbent son fluide vital avant de réagir. Et tandis que quelques-uns de ses cheveux perdirent de leurs couleurs pour devenir d’un blanc immaculé, les pierres s’étaient rassemblées et amoncelées différemment. Sous leurs yeux se présentait maintenant deux fauteuils –étaient-ce des Trônes de Pierre ? (XD)- faisant tout deux face à un échiquier, le tout était surmonté d’une sorte de coupole imparfaite permettant aux personnes d’y entrer mais plus difficilement d’en sortir.
La réalité avait été temporairement écrasée, et déjà le Monde s’en prenait à la création du jeune homme : Cet objet issue de sa Sorcellerie présentait ici et là quelques fines fissures sans conséquence pour le moment, mais l’ouvrage finirait fatalement par cesser d’exister, la réalité du Monde écrasant celle qu’il avait créé.


« Si vous le voulez bien… Pourquoi ne pas s’installer ? Pourquoi ne pas être différents de ceux qui s’affrontent perpétuellement ? J’aimerais faire une chose que personne dans ce royaume n’a sans doute jamais faite : Vous comprendre. »

Joignant le geste à la parole, le Prince prit alors place dans l’un des sièges, et présenta l’autre de la main à Ganondorf.

« Voyez-vous, une fois que le premier pion sera déplacé, notre destin sera scellé : Celui qui perdra verra son trône l’absorber, faisant de ce dernier son sépulcre momentanément. Il sera alors à la disposition de l’autre. » [/b]Et, prenant un pion blanc qu’il avança de deux cases, continua « Si vous le voulez bien… Pourquoi ne pas me raconter les motivations qui vous poussent à envahir ce royaume ? »

Regardant le Seigneur du Malin en l’invitant à s’assoir, un sourire narquois aux lèvres, Dun avait ainsi relégué la suite des évènements à un jeu stratégique. Mais même si ce n’était pas physique, lui non plus ne pouvait pas combattre : Debout depuis des jours alors qu’il disséquait les morts du Temple dans le château, et même après les avoir renvoyé, leur influence morbide continuait à le tourmenter inlassablement, l’affaiblissant bien plus qu’il ne l’aurait avoué. Cette coupole imparfaite qui les séparait du reste du monde restait pour lui sa meilleure chance de s’en sortir.


« Retenez votre geste ! »

La demande de Dun était tellement incongrue qu'elle prit complétement Ganondorf au dépourvu. Le jeune prince paraissait apeuré mais pas seulement. Dans son expression se lisait de la ruse...Et de la sincérité. Peut être un masque. Après tout, les quelques rumeurs qu'il avait entendu sur lui faisaient peser le doute sur son intégrité.
Néanmoins, le Gérudo s'immobilisa, intrigué et méfiant, toujours prêt à frapper.


« Messire… Vous boitez, et comme vous l’avez dit, le Héros du Temps vous a frappé de sa lame sacrée, et je gage que la blessure doit encore vous faire souffrir. Ne nous voilons donc pas la vérité qui s’offre à nous : Nous sommes tous deux dans une situation plus qu’inconfortable. En territoire ennemi et alors que vous êtes blessé, vous prenez de bien grands risques pour vous en prendre à ma personne. Quant à moi, il me semble que transformer notre forteresse en champ de bataille serait la dernière chose à faire... Alors, pourquoi ne pas faire ceci ? »

Ganondorf ouvrit la bouche pour signifier à l'impertinent que rien ne l'effrayait. Il pouvait bien rester des séquelles de son duel, il n'en était pas moins le Seigneur du Malin et la peur lui était étrangère! Si il fallait se battre, il le ferait et vaincrait! Dés lors que Link lui même avait échoué dans leur épreuve de force, qui pouvait donc prétendre pouvoir le terrasser? Personne et surtout pas ce couard qui cherchait à éviter le châtiment du gérudo par une ruse médiocre.
Mais alors que sa voix allait gronder dans la salle de bal, tout disparut. En un tour d'un type de sorcellerie complétement inconnue de Ganondorf, Dun écrasé et remplacé la réalité par ce qui semblait être une illusion. Du sang et des cheveux blancs contre un tour de passe-passe, l'échange n'était pas très favorable pour le Prince.


"Ridicule."

Mais alors qu'il tentait de briser l'illusion d'un coup par une pression mentale, le sorcier maléfique dut se rendre à l'évidence : la création de Dun était réelle. Parfaitement réelle. La pierre qu'il foulait du pied était vraie, la lumière qui tombait sur le sol, également. Et même si des fissures apparaissaient déjà ici et là, lui montrant que cet ouvrage ne se maintiendrait pas longtemps, la prouesse était immense. Créer une autre réalité. Un pouvoir hors du commun qui intéressait soudain énormément le seigneur du malin. Si il pouvait user d'une telle arme, de nombreuses difficultées seraient écartées d'un coup.
Ganondorf s'approcha d'un des trônes de pierre. Un siège de roi pour un homme promit à la couronne...Avec ironie, le gérudo pensa que Dun pensait peut être la même chose à propos de son trône. Que l'hylien en eut crée deux était signe du respect qu'il avait pour lui. Charmant mais surement une astuce de plus pour le tromper.


« Si vous le voulez bien… Pourquoi ne pas s’installer ? Pourquoi ne pas être différents de ceux qui s’affrontent perpétuellement ? J’aimerais faire une chose que personne dans ce royaume n’a sans doute jamais faite : Vous comprendre. »

Ganondorf eut une moue méfiante. En effet, cela n'a jamais été fait par ses ennemis et sans doute jamais envisagé d'ailleurs. L'idée était tout sauf sensée. Où était l'intérêt de révéler ses intentions? Et qui serait assez fou pour oser cela? Mais voilà que le prince du royaume qu'il convoitait et meurtrissait lui proposer une séance de parlotte? Pour qui le prennait il? Tout ceci sentait le piège à plein nez et le seigneur du malin ne se laisserait pas avoir comme un enfant.
Mais alors Dun prit un siège, l'invita à s'asseoir et désigna les échecs devant eux. Ainsi donc, la conversation passerait par un jeu, un affrontement. Cette idée plut à Ganondorf. La perspective de massacrer son adversaire par la supériorité intellectuelle lui plaisait énormément.


« Voyez-vous, une fois que le premier pion sera déplacé, notre destin sera scellé : Celui qui perdra verra son trône l’absorber, faisant de ce dernier son sépulcre momentanément. Il sera alors à la disposition de l’autre. »
"Très bien.

Il s'assit avec précaution, lentement comme si le siège recelait un piège, et s'installa confortablement quand il fut certain qu'il n'en était pas. Dun commença la partie en bougeant un pion. Mouvement de base qui ne menaçait aucune des pièces du gérudo et ne signifiait pas encore grand chose sur la suite du jeu.

« Si vous le voulez bien… Pourquoi ne pas me raconter les motivations qui vous poussent à envahir ce royaume ? »

Ganondorf se massa les joues, songeur quand à la suite. Il n'avait pas joué aux échecs depuis des années et devait s'être rouillé. Mais la promesse d'avoir le Prince en son pouvoir était si délicieuse qu'il était motivé à remporter la victoire. Il bougea son premier pion.

"Ce n'est pas que Hyrule que je convoite. C'est le monde entier qui me revient de droit! Je suis de ce type d'homme qui façonnent l'Histoire, qui abattent des empires et qui les batissent, qui ne meurent jamais. Vous tous, qui avez toujours vécu dans cette contrée verte et paisible ne peuvent comprendre l'importance que les gérudos attachent à la gloire, à la valeur des guerriers, à la bravoure. Vous êtes un peuple d'insectes. Et les insectes n'ont pas à contester la puissance des grands hommes.
Et toi, Dun, pourquoi donc t'emprisonner dans cette vie bien rangée? Je t'ai connu plus libre, plus intéressant. Qu'es-ce qui a bien pu te convaincre?

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Withered


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D'abord l'arrivée de l'inconnu blond au ton hautain puis l'apparition du dôme. Cette soirée promettait bien des surprises.

Le jeune homme l'avait exaspéré par son attitude et ses mots, mais elle fut surprise de voir qu'il semblait connaître les personnes présentes dans la salle. Elle y compris. Elle resta silencieuse, et alors qu'elle s'apprêtait à se rapprocher du jeune homme (juste par simple "précaution"), sans écouter les deux autres hommes, le dôme se dressa quand elle se lançait tout juste.
Ses pupilles s'agrandirent, et elle se propulsa en arrière, trop peu confiante en ces arts magiques plus fourbes les uns que les autres. Une fois sur pieds, elle ignora le jeune homme et fronça les sourcils. Saleté de mage. Le Prince cachait bien son jeu, surtout pour qui ne le connaissait pas. Elle s'écarta du dôme, sans le toucher. Elle n'était pas sure de réellement voir ce qu'elle voyait sur sa surface : les images dansaient, floues, en parfait accord avec le lieu de la salle du bal. Les couleurs et les formes se mélangeaient comme lorsque certaines substances entraient en contact avec l'eau. Foutue magie.
Dans tous les cas, le gérudo serait surement de taille face à Dun. Elle l'espérait, et de toute façon, ils n'auraient surement pas rejoint le château si cela n'avait pas était le cas.

Elle se retourna vers l'inconnu, fermée. Peu lui importait de se battre, et son combat avec Conan lui avait appris qu'elle avait ses propres limites et qu'il lui fallait se contrôler. Elle avait une mission toute simple ce soir après tout.


"Je n'ai pas l'intention de me battre avec toi pour l'instant."

Nuance subtile qu'aurait surement saisi le plus imbécile des gueux. S'il faisait mine de s'approcher sur dôme, elle agirait. Elle croisa les bras comme pour bien souligner le détail clé du "pour l'instant", se campant fermement devant la bulle qu'occupait les deux autres hommes.

"Je ne sais même pas à qui j'ai l'honneur."

Peu lui importait, il s'agissait juste de faire diversion. Le jeune homme ne l'impressionnait pas, et au fond, elle n'avait pas de raison de se battre avec lui s'il ne faisait pas l'idiot. Mais cela, ça ne l'intéressait pas plus que sa question précédente. Elle verrouilla totalement ses traits, prête à entendre toutes les possibilités loufoques du jeune homme. N'avait-il pas prétendu qu'il l'avait déjà croisée ? Surement un fou avide de gloire, comme en comptait inlassablement la plaine.


Angelus


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Les évènements se déroulaient comme convenue, tout était à ça place et rien ne manquait à l'appel, seul un protagoniste était de trop ici : Angelus. Dun et Ganondorf continuèrent leur discussions et l'arrivé du garçon aux cheveux d'or ne les avaient en aucun cas troublé, chose normal, il fallait être idiot pour détourner les yeux lorsque l'on était face à Ganondorf ou au prince Dun. Or donc, au lieu de se jeter dans une joute ou s'affronterait sabres et magie, le Prince, aussi rusé qu'un renard, affronta le seigneur du malin sur un autre terrain, celui de la ruse, il lança un défi à celui qui avait vaincu Link il y avait encore peu de temps, et Ganondorf l'accepta.
Le Prince utilisa une magie inconnu de Angelus et créa une sorte de dôme, qui semblait ne plus être règlementé par les lois de notre monde, une sorte d'autre dimension où était enfermé le Prince et le seigneur du malin. Il semblait que les deux protagonistes allaient se livrer à une rude bataille, plus psychologique que physique, la suite des évènements allaient être crucial.
Quoiqu'il en soit, Angelus ne fit guère attention à tout cela, il n'était pas ici pour intervenir entre Ganondorf ou le Prince Dun, pas tout de suite tout du moins. Le Prince avait ces propres combats à régler, Angelus aussi. C'est pour cela que le garçon reporta son attention sur la femme gérudo, fidèle du seigneur du mal. Alors que le jeune homme vêtu de son long manteau blanc orné de symboles royaux couleurs ors, continuait de fixer avec intensité celle dont il connaissait déjà le nom, celle ci qui se prénommait plus exactement Withered, lui adressa quelques mots, avec une certaine pertinence. Angelus souriant, lâcha un petit rire, non pas de moquerie, mais d'amusement, comme ci la situation était devenu comique pour lui. Se calmant, il reprit son sérieux, fit quelques pas vers la jeune femme, gardant tout de même une distance de "sécurité", et accompagna son geste par la parole.


"De tout ceux qui suivent Ganondorf, j'ai toujours trouvé que tu étais la moins folle, d'ordinaire les autres ne perdent pas leur temps dans de simples discussions, et se jettent rapidement au coeur de la bataille, mais pas toi... Mon nom n'a que peu d'importance, de toute façon, personne au sein du royaume ne serait capable de t'éclairer sur mon identité."

Il fit quelques pas sur le coté, tournant même le dos à la jeune Gérudo, puis s'approchant d'un des grands murs de la salle de balle, il posa sa main sur celui ci et resta ainsi quelques secondes, il se souvint de nombreux souvenirs passés dans cette salle majestueuse, là où il avait vu tant de grandes personnalités, bien sûre il faisait référence à son monde à lui, de l'époque où il venait, cette époque autrefois rayonnante de lumière mais rapidement tombé dans la folie et l'oublie à cause de l'homme que servait Withered. Fouillant dans sa veste, Angelus en extra quelque chose, un petit objet rond fait d'or et gravé de quelques ornements, relié à une longue chaine, ce petit médaillon était en réalité une montre, que le garçon si mystérieux prit la peine d'ouvrir, sous cette action, une petit mélodie retentit quelques secondes dans la salle, celle ci provenait de cette montre qui semblait aussi disposer d'un dispositif capable de lui faire émettre quelques sons. Angelus scruta les deux aiguilles du petit objet, et un sourire apparu sur le coin de ces lèvres, rangeant le petit accessoire dans la poche de sa veste, il se retourna pour de nouveau prêter attention à la femme Gérudo, et il continua le discours qu'il avait commencé une bonne minute avant.

"Or donc, tu comptes vouloir m'empêcher de faire ce que j'ai à faire ici... Tu n'es hélas pas de taille, je te l'assure, surtout que tu ressors de quelques combats suite à l'attaque du Ranch de la jeune Malon, tu n'as sûrement pas totalement récupéré. Autres problèmes pour toi, je semble être bien informé sur se qui se trame ici, Ganondorf devait sûrement s'attendre à se retrouver seul avec le Prince, mais il ta fait venir ici pour couvrir ces arrières, hélas pour vous un protagoniste n'était pas invité à ce charmant rassemblement : Moi. L'information est un des nerfs de la guerre. Tandis que je marche dans la lumière, face à moi tu reste dans le flou, et dans l'ombre, mais pour une fidèle de Ganondorf, tu restes dans ton milieu de prédilection..."

Séparé par quelques mètres de la jeune fille, Angelus tandis sa main vers elle, restant dans cette position comme ci d'ici quelques secondes, quelques choses allaient se produire.

"Il nous reste encore du temps, ceci est un luxe que nous n'avons pas d'ordinaire... Tu n'es pas la Withered que j'ai connu et affronté de nombreuses fois, mais je resterai sans pitié avec toi malgré ce détail. Je ne compte pas déranger le Prince et ton maitre tout de suite, ces deux là on des choses à se dire au sein des quel je n'ai guère ma place et toi non plus d'ailleur. Mais si je peux me débarrasser par la même occasion d'une des plus proche collaboratrice de Seigneur du malin, je ne laisserai pas tomber cette chance, surtout que il semble que les "autres" ne sont pas venu pour te soutenir. Bien que cela me chagrine, je pensais pouvoir me débarrasser rapidement de vous."

La tension allait elle montrer d'un cran ? Et que voulait signifier les paroles du jeune homme souvent remplit de sous entendu ou de déjà vu. Les choses allaient sûrement se compliquer d'ici peu.


Dun Loireag Dragmire


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Dans cette Citadelle des Ombres endormie, un singulier combat avait pris place : Loin des rixes habituelles que l’on faisait lors d’aventures chevaleresques au travers du pays, celui-ci se voulait bien plus calme… mais aussi bien plus pervers. Savoir qu’une simple partie d’échec pouvait décider de la suite des évènements ne participait sans doute pas à la sérénité des adversaires. Pourtant elle continuait, inlassablement… Un silence s’était installé depuis que Ganondorf l’avait interrogé, le temps de jouer quelques pions, de se délecter de la réaction de l’adversaire et tandis qu’une singulière mélodie raisonnait dans la salle. Les deux autres personnes avaient apparemment entrepris une conversation que Dun ne se permettait pas de suivre : Une grande concentration était de mise pour remporter la victoire.

"Ce n'est pas que Hyrule que je convoite. C'est le monde entier qui me revient de droit! Je suis de ce type d'homme qui façonnent l'Histoire, qui abattent des empires et qui les batissent, qui ne meurent jamais. Vous tous, qui avez toujours vécu dans cette contrée verte et paisible ne peuvent comprendre l'importance que les gérudos attachent à la gloire, à la valeur des guerriers, à la bravoure. Vous êtes un peuple d'insectes. Et les insectes n'ont pas à contester la puissance des grands hommes."

Contrée verte et paisible… Métissé Hylien, peu savaient que le jeune homme n’avait pas vraiment vécu aux alentours de la Plaine, et se remémorant ses souvenirs d’enfance, Dun se demandait quelle serait la réaction du Seigneur s’il apprenait qu’il avait grandi dans le Désert Hanté. Oui… A l’extrême frontière du royaume où, accompagnant son père dans ses fouilles archéologiques de la civilisation pré-Hyrulienne, le soleil et le sable faisaient figure de plus fidèles compagnons. Et avant cette époque ! … Dans le pays de sa mère, cette contrée à l’hiver si rigoureux mais ô combien féérique pour un enfant qui découvrait le monde. Sa mère, elle qui ne savait même pas qu’il était monté sur le trône Hyrulien !
Toutefois, même s’il ne s’agissait pas véritablement de contrées verdoyantes, Ganondorf avait raison sur bon nombre de points : Il était effectivement homme à diriger et celui qui avait mis Hyrule à genoux sept ans plus tôt avait les moyens de recommencer ; mais plus encore, ce pays était effectivement faible. Ou plutôt, les Hyruliens étaient faibles. Mais c’était justement pour cela que le Héros du Temps les avait protégés et que la Famille Royale devait s’atteler aussi ardemment à la tâche.


« Et toi, Dun, pourquoi donc t'emprisonner dans cette vie bien rangée? Je t'ai connu plus libre, plus intéressant. Qu'es-ce qui a bien pu te convaincre? »

Question intéressante que voilà, à la réponse pourtant si simple. Exhibant sa main, Dun pris la parole :

« Ma femme, tout simplement. Vous qui venez de prendre pour épouse la Prêtresse Impie de Din devez être en mesure de comprendre pareille décision. »

Le crâne de la Bague Eternité –gage bien macabre pour un mariage mais fort révélateur- fixait le Seigneur droit dans les yeux, d’un air de défi, tout comme elle regardait bien souvent le Prince. L’air de ricaner. L’air de se moquer. L’air de le maudire.
A vrai dire, la Princesse et le Prince ne partageaient plus beaucoup de temps ensemble ces derniers temps. Certes les charges de sa femme étaient plus que lourdes, mais il aurait apprécié ne serait-ce qu’un après-midi privilégié en sa compagnie… Bah, peut-être n’était-ce pas elle le problème ? Peut-être était-ce à lui de faire le premier pas ? En son for intérieur, Dun se promit que s’il sortait vivant de cette nuit si mal commencée, la première chose qu’il ferait le lendemain serait d’inviter cette dernière à une escapade comme ils n’en avaient plus fait depuis fort longtemps.
Mais était-ce tout ? Cette niaiserie amoureuse expliquait entièrement son comportement ? Sûrement pas.


« Néanmoins… Je pense aussi être de ceux qui aiment façonner cette Histoire dont vous parlez tant : Modeler, influencer, guider ces évènements d’apparence aléatoire afin d’en faire la toile de votre accomplissement, n’est-ce pas magnifique ? Régner ou détruire ne m’intéressent point par contre, je laisse cela aux conquérants tels que vous, fi donc de ses conséquences matérialistes qui vous préoccupent tant !

Disons que mon intérêt est plus d’ordre bien plus… personnel, égoïste même. Je ne cherche qu’à protéger les miens, famille ou peuple, que les moyens soient douteux ou non. Peu m’importe de devenir un rat de bibliothèque ou le Mage Combattant que vous avez connu, du moment que je parviens à vous détruire. Ne le prenez pas personnellement bien sûr, vous n’êtes qu’une étape. »


Jouant avec sa Bague, le jeune homme réfléchit à son prochain mouvement tout en asticotant Ganondorf, qu’allait-il jouer ?

« Et vous-même Seigneur, n’avez-vous jamais envisagé une autre voie que la guerre ? Bien d’autres contrées existent en dehors d’Hyrule : Le Héros du Temps aurait parcouru les terres du Pays Miroir où un puissant Sorcier usitait de la lune elle-même afin d’accomplir ses sombres desseins. Vous, en revanche, n’avez jamais accompli pareil exploit… Les ennemis sont légions, et peut-être y en a-t-il un bien plus puissant que vous ?
Vous clamez vouloir gouverner mais comme l'illustre mon art, un tel pouvoir ne s'obtient pas sans contrepartie,... Quelle est la vôtre ? Tout aussi puissant que vous soyez, vous êtes un homme, et certains murmurent que vous auriez passé un pacte avec le Diable... Pures balivernes bien sûr; mais si tel est le cas, vous êtes vous aussi un esclave. »


Les prophéties de la Bibliothèque Royale étaient plus que floues et souvent incompréhensibles, mais il était aisé de comprendre que les menaces qui planeront sur le pays seront nombreuses, Ganondorf étant tout simplement l’une des plus dangereuses.
Ainsi, c’est en pensant à ces menaces que le Prince fit son déplacement.

Ah.
Première erreur.


« Ma femme, tout simplement. Vous qui venez de prendre pour épouse la Prêtresse Impie de Din devez être en mesure de comprendre pareille décision. »

Les pensées de Ganondorf furent ramenées vers sa femme. Celle que tout Hyrule connaissait par sa fonction, la prêtresse de la Déesse de la Force, Din. Elle n'avait rien de commun avec la plupart des femelles qu'il avait connu. Forte, fière, ambitieuse, belle et...Fougueuse, il l'avait apprécié dés les premiers instants, dés qu'elle s'était donnée pleinement à lui, sans concessions ni volonté de récompense. Le Seigneur du Malin ne l'avait pas épousé pour un simple surplus de pouvoir. Il s'était uni à elle car il désirait qu'elle lui appartienne. Et que tous le sachent.
Tous comme il s'était emparé de la Triforce, des années auparavant, le Gérudo voulait que les Hyliens voient que une de leurs prêtresses s'était détourné d'eux, et qu'elle ne reviendrait pas. Peut être avait il besoin de se rassurer. Jamais il n'avait pu faire confiance à ceux qui se disaient ses fidèles. Dés qu'ils en avaient le pouvoir, ils finissaient par le quitter. Ce mariage empêcherait sa femme de lui porter un tel coup.

Lorsque son regard se posa sur le crane de la bague du Prince.
Un enchantement. Puissant. Etait ce une plaisanterie entre eux? Un jeu ayant mal tourné? Ganondorf n'en croyait pas ses yeux. L'idée que Zelda ait pu imposer cela à son mari était déconcertante tant cet acte était contraire à ce qu'il croyait connaître de la jeune fille. Comment la princesse de la destinée aurait elle pu se servir de cette bague? Comment avait elle pu user d'un pouvoir si...égoïste? La situation aurait dû faire éclater de rire Ganondorf mais il se contentait de fixer la bague avec une expression écœurée. Il n'aimait pas son regard, son air moqueur. Comment Dun pouvait la supporter?


« Néanmoins… Je pense aussi être de ceux qui aiment façonner cette Histoire dont vous parlez tant : Modeler, influencer, guider ces évènements d’apparence aléatoire afin d’en faire la toile de votre accomplissement, n’est-ce pas magnifique ? Régner ou détruire ne m’intéressent point par contre, je laisse cela aux conquérants tels que vous, fi donc de ses conséquences matérialistes qui vous préoccupent tant !

Disons que mon intérêt est plus d’ordre bien plus… personnel, égoïste même. Je ne cherche qu’à protéger les miens, famille ou peuple, que les moyens soient douteux ou non. Peu m’importe de devenir un rat de bibliothèque ou le Mage Combattant que vous avez connu, du moment que je parviens à vous détruire. Ne le prenez pas personnellement bien sûr, vous n’êtes qu’une étape. »


Cette fois, Ganondorf ne put s'empêcher d'éclater de rire. Il riait tant de l'aspect dérisoire des menaces du Prince que de son discours. Le gérudo se rendait compte à quel point ses ennemis le réduisait à un monstre sanguinaire dont le seul but serait la destruction et le sang versé. Il en était un peu déçu, ayant cru que eux au moins seraient plus vifs d'esprit que leur peuple. Le ton du seigneur du malin était encore empreint d'amusement lorsqu'il prit la parole.

"Contrairement à ce que vous croyez, ce qui n'est que matière n'a pas d'intérêt à mes yeux. La matière nait, vit et meurt pour renaitre sous une autre forme, elle ne fait que s'effacer devant le temps. C'est ce temps qui est le moteur de ce monde. C'est lui qui lui donne un sens, un but. Le temps est un morceau de métal dont les hommes sont les forgerons. Ceux qui se contentent du minimum ne laisseront qu'un acier qui se brisera aisément et qui sera oublié. Les grands hommes sont ceux qui forgent un acier si parfait que jamais il n'est oublié. Ce sont les conquérants et les grands rois que vous semblez tant mépriser. Ils s'élèvent ainsi à hauteur des Dieux...Et leur devoir est de guider les petits sur la bonne route..."

S'apprêtant à déstabiliser le Prince, Ganondorf fit bouger son fou jusque dans le camp de Dun. Il souriait en pensant à l'ironie de la situation tandis que s'effritait la défense de son adversaire.

"Vous dites que vous voulez protéger ce qui vous est cher? Moi aussi. J'aime ce monde. J'aime mon désert autant que cette verte plaine tout comme j'aime le ciel, qu'importe où je sois. Je n'ai pas pour ambition de détruire. Je veux régner. Je dois régner. Et je ne dois pas me contenter du pays qui m'a été légué. Mon devoir vis à vis de toute vie est de régner sur le monde...Et d'y apporter un âge d'or. Je ne veux pas détruire la forge du temps, Dun Loireag, je veux forger le plus bel acier que le monde ait jamais vu et qu'il ne verra jamais! Je veux guider les insectes qui grouillent en ce monde sur la voie d'une ère de puissance et de gloire qui portera mon nom. Lorsque ce temps sera venu, alors les hommes n'auront plus à baisser les yeux devant les dieux eux mêmes!"

Dun n'afficha pas son trouble. Il se contenta de faire jouer sa bague entre ses doigts, négligemment, comme si tout ce qui se déroulait là n'avait pas d'importance pour lui. Un bon acteur mais dont le jeu n'était pas crédible. Même Ganondorf s'était enflammé pendant qu'il parlait. Dans une partie avec de tels enjeux, le sang froid n'était qu'une arme de plus contre l'adversaire.

« Et vous-même Seigneur, n’avez-vous jamais envisagé une autre voie que la guerre ? Bien d’autres contrées existent en dehors d’Hyrule : Le Héros du Temps aurait parcouru les terres du Pays Miroir où un puissant Sorcier usitait de la lune elle-même afin d’accomplir ses sombres desseins. Vous, en revanche, n’avez jamais accompli pareil exploit… Les ennemis sont légions, et peut-être y en a-t-il un bien plus puissant que vous ?
Vous clamez vouloir gouverner mais comme l'illustre mon art, un tel pouvoir ne s'obtient pas sans contrepartie,... Quelle est la vôtre ? Tout aussi puissant que vous soyez, vous êtes un homme, et certains murmurent que vous auriez passé un pacte avec le Diable... Pures balivernes bien sûr; mais si tel est le cas, vous êtes vous aussi un esclave. »


L'évocation d'un Pays Miroir rendit Ganondorf perplexe. Si tel pays existait bel et bien, jamais il n'en avait entendu parler. L'histoire d'une lune manipulée lui rappelait juste une vieille histoire qu'il avait entendu jadis, lorsqu'un voyageur s'était arrêté dans sa tribu pour 3 jours. Un marchant de masques qui l'avait régalé de vieilles histoires...
Mais ces vieux souvenirs n'avaient rien d'important. Ce qui comptait pour Ganondorf, c'était que le ton du prince ne lui plaisait pas. Comment pouvait il l'accuser de n'avoir accomplit aucun exploit quand il ne savait rien de son passé? Comment pouvait il affirmer que d'autres aurait pu surpasser sa puissance quand le gérudo était le seul à avoir réussit une invasion d'Hyrule depuis des siècles? Comment pouvait il l'appeler "Esclave", lui qui était enfermé dans toutes ses propres règles? Ganondorf tenta tant bien que mal d'empêcher sa colère de monter en lui tandis que Dun effectuait son mouvement sur le grand échiquier. Première erreur.
La tour du Prince tomba en morceau quand le cavalier du désert la percuta.


"Vous voilà bien téméraire, ser Loireag. Un peu trop.
Les exploits que j'ai accomplit...Si vous demandiez à votre Epouse et au Héros du Temps, eux les connaissent. Ils les ont vécu et si ils ne s'acharnaient pas à les garder secrets, Hyrule tout entier en tremblerait encore. Mais ce n'est pas à moi de briser le silence et le mensonge. Sachez néanmoins qu'un gérudo ne nait pas Roi. Il doit mériter son trône, quand bien même il n'a pas de concourent. Les épreuves que j'ai enduré pour cela, aucun Hylien ne les aurait supporté!
Vous affirmez que d'illustres inconnus me surpassent surement sur cette terre? Vous me demandez qu'ais je à donner pour preuve que je suis digne de régner? Cela répondra à vos deux moqueries!


Le Seigneur du Malin brandit fièrement sa main droite, sur laquelle était inscrite dans la chair même le symbole de la Triforce. Ce pour quoi il s'était battu durant des années, une partie ce dont il avait besoin pour devenir le plus grand roi du monde entier, la marque de sa puissance hors norme, le signe de sa Destinée.

"C'est pour cela que j'ai choisit Hyrule. Pour cela que j'ai choisit la force. Et si je ne suis pas encore roi, c'est parce que les deux autres parties sont toujours en d'autres mains que les miennes! Je ne suis pas un homme. Je suis bien plus que cela. Je n'ai pas besoin de pacte avec le diable, je suis capable de le devenir si je le désire. Je l'ai déjà fait. Et croyez moi, vous ne voulez pas voir le visage du Mal.

Ganondorf ne lui dit pas que ce qu'il avait vu lorsqu'il avait vu le Mal s'immiscer en lui, c'était son propre visage. C'est là qu'il avait comprit, le bien et le mal n'était qu'une question d'intention, ils étaient changeant et incertains. Le mal n'était que l'égoïsme seul tandis que le bien était le résultat de l'abnégation. Sans doute quelqu'un ayant vu le visage du bien aurait il vu les visages de ceux qu'il aime. Le diable est en nous, en chacun d'entre nous.

Il regarda les débris de la tour. Cette erreur serait la dernière avant longtemps, le Prince n'étant pas le genre d'homme à se faire avoir deux fois de suite. Ainsi, prudemment, le gérudo se contenta d'avancer un pion.


"Vous m'avez fait évoquer mon passé. Qu'en est il du votre? Vous venez de mon désert vous ais je entendu me dire tout à l'heure? Dites m'en plus, Ser Loireag!

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Withered


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"J'espère que tu mords au moins autant que tu jappes, sinon tout ceci risque d'être d'un ennui mortel."

Les paroles de son interlocuteur ne l'intéressaient guère, et même, pour marquer son ennui tout le long de son interminable discours, elle avait remué la main d'un air ironique, la faisant tourner sur elle-même en levant les yeux au ciel. Il ne l'inquiétait pas outre mesure, car elle restait confiante -elle avait tout même tenu tête à Conan-, et il semblait s'illustrer plus dans la palabre inutile que dans les gestes. Peut-être que cela lui plaisait de faire planer le mystère autour de lui, mais elle, elle s'en fichait. Ce soir, elle redevenait la machine qu'elle pouvait être quand les missions étaient difficiles, et où les sentiments de curiosité ou autre n'avaient pas leur place.

"Tu veux m'éliminer ? Tu sembles très bien informé, ça je l'ai bien compris même si j'ai bien failli tomber de fatigue au milieu de tous ces mots futiles qui ruissèlent de ta bouche, mais tu sauras donc aussi qu'il ne faut pas me sous-estimer, avorton."

Elle se mit à sourire, un grand sourire en total contraste avec les rares petites mimiques qui venaient agiter son visage d'habitude. Qu'on en finisse. Hylien du futur ou non, l'ayant connu dans une autre période, cela ne lui faisait rien.
Car, même si cela était le cas -elle restait persuadée que ce gamin était un peu fou-, elle n'était surement pas la même. Autant par l'âge que par l'expérience, ou que par sa manière de combattre. Si un tel phénomène était possible, son interlocuteur penserait surement prévoir ses coups, et elle comptait bien le surprendre.


"Allez viens, je t'attends. Montre moi que tu sais faire autre chose que baver."

Néanmoins, elle resta immobile, bras croisés, le fixant toujours. Le dôme semblait s'agiter doucement derrière elle, comme un reflet de ce qui pouvait s'y passait. Elle n'y prêtait toutefois plus attention, concentrée sur l'homme blond.. Elle n'excluait pas la possibilité qu'il s'en aille, une fois tous ses mots épuisés.
Elle ne s'en rendait pas compte, mais elle prenait en assurance dans les mots. Un ami blond, autre que celui qu'elle avait en face d'elle, lui avait appris que la bataille ne se fait pas forcément qu'à coup de lames et de poings. Il fallait maintenant qu'elle prouve qu'elle avait la carrure d'une alliée du Seigneur Gérudo. Elle n'en ressortirait surement pas plus bavarde, mais ces changements avaient leur importance.


Angelus


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Voila, comme il s'y attendais, la jeune femme allait vouloir se battre, malgré ces paroles censés et sages, il semblait que la bataille serait inévitable, et bien, voila que les choses allaient se compliquer, mais après tout, Angelus était dans ce présent pour cette raison : Echapper au ténèbres de son époque. Il se refusait à voir dans ce présent, un Ganondorf au pouvoir, avec à ces cotés des serviteurs maltraitant les faibles et les innocents. Pour empêcher cela d'arriver, il fallait qu'il fasse disparaitre les serviteurs des ténèbres de ces terres.
Son regard jusque là calme et gentil devint plus froid, et ce regard fut destiné à Withered, celle ci à son habitude, se moquait des paroles de son interlocuteur, bien sûre ces petites mimiques et ces moqueries ne posèrent guère problème au jeune homme qu'était Angelus, mais dès lors que la jeune femme était prête à se battre, c'était qu'elle m'était sa vie en jeu. Avec son jeune âge, il était vrai que Angelus restait trop gentil et innocent, et pour cela, même si il savait que la femme devant ces yeux était une ennemi dangereuse, il avait du mal à accepter l'idée qu'il faudrait la tuer, le meurtre conduisait à la haine, et la haine faisait sombrer le coeur des hommes.


"Etre de ténèbres, je vais te faire voir le chemin de la lumière, j'espère que tu me pardonneras..."

En aucun cas, le jeune homme ne doutait de sa victoire, il ne remettait guère en cause les capacités de la jeune femme, qui avait une position importante au sein du groupe de Ganondorf, et qui était une adversaire à ne pas sous estimer, mais la victoire ne pourrai lui échapper dans ce genre de condition, et son ennemi s'en rendrait compte rapidement. Pendant ce temps, Ganondorf, et le Prince D'hyrule continuait à se lancer dans une lutte psychologique, leur combat serait encore long, et le vainqueur ferait avancer de façon importante le destin d'Hyrule.
Mais il n'était guère temps de penser à cela, l'heure de la bataille avait sonné, Angelus mit un genou à terre, de la main gauche il toucha le sol par terre, et de la main droite, il tandis celle ci vers le plafond juste au dessus de la tête de Withered. Murmurant quelques mots dans une langue étrange mais dont les mots raisonnaient comme ci ils contenaient en leur âme une puissance infini, là dessus, le sol sous les pieds de Withered s'effrita, craquant et créant quelques crevasse comme ci une sorte de mini tremblement de terre frappait la zone, ce geste était là pour faire perdre l'équilibre à la jeune femme, dans le même temps, un symbole se forma sur le plafond dans la direction indiqué par le bras droit de Angelus, ce symbole prit la forme d'un cadran d'horloge formé de numéro en chiffre romain et dont les aiguilles tournaient dans le sens inverse des aiguilles d'une montre à grande vitesse. La dessus, la même phénomène que tout à l'heure se produisit, la roche du plafond s'effrita, craqua, et s'écroula en direction de Withered. Par en bas une attaque pour la déstabilisé et l'obliger à se concentrer sur le sol, et par en haut, un éboulement de roche pour en finir rapidement avec la jeune fille. Comment allait elle s'en sortir ?
Quoiqu'il en soit, cela brisait le coeur à Angelus d'être devoir obligé d'abimer la belle salle de bal. La magie dont il avait fait preuve était la magie du temps, les deux zones qu'il avait visé de sa magie venait de subir des siècles de vieillesse, et même la roche ne pouvait échapper au loi du temps, cette pierre qui venait de faire la fierté de la salle de bal du château n'était désormais plus assez solide pour jouer leur rôle respectif, désormais cette roche était plus fragile mais restait mortel, et ce fut pour cela que sur le plafond, la roche se détacha des murs de la salle de bal.


"L'équilibre doit être maintenu, lumière et ténèbres, bien et mal, mais aujourd'hui je demande votre l'aide, pour montrer le chemin de la rédemption à cette créature des ténèbres qui s'est perdu dans l'obscurité..."

Le jeune homme venait de parler dans le vide, on aurait pu le croire fou, mais ces paroles n'était pas dénuer de sens, sur ces mots, son bras gauche s'illumina comme si celui ci commençait à être dévoré par la lumière, une lumière si blanche et si pure qu'elle aurait été capable de surpasser les ténèbres de la nuit. Que pouvait bien préparer le jeune mage ?


Dun Loireag Dragmire


Inventaire

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(vide)

[Comme déjà abordé avec Ganondorf, Dun n'avait pas dit qu'il venait du désert, c'était une narration, j'ai donc légèrement changé son interrogation]

Ainsi donc, le terrible Seigneur du Malin ne se considérait même plus comme étant humain. Selon lui, il pouvait à tout moment devenir le Diable personnifié et personne sur cette Terre ne pouvait le surpasser ! Cela fit sourire Dun car c'était ce même ego surdimensionné qui l'avait perdu de par le passé : Cet homme avait sous-estimé un simple enfant de la forêt, qui, au fil des années, avait fini par le défaire. Les porteurs de la Grâce Divine n'apprenaient-ils donc rien ? Qu'il s'agisse de la Princesse de la Destinée, du Héros du Temps, ou même du Seigneur du Malin, tous faisaient des erreurs de jugement à un moment ou à un autre; cela faisait donc d'eux des humains.
Pourtant, il fallait bien avouer que Dun en était un aussi. Etait-ce parce qu'il se tenait face au Seigneur du Mal ou qu'il jouait simplement sa vie ? Il n'en savait rien. Toujours est-il qu'il avait fait une erreur et que cela n'avait pas échappé à Ganondorf. Cette sensation glacée qui lui perforait le ventre et le faisait trembler du bout des doigts ne le quittait pas. Néanmoins, tentant de maîtriser au mieux sa respiration, le jeune homme arriva peu à peu à se calmer. Au fond de lui-même, il savait que sa nervosité n'était en rien due à son sort, mais bien plus aux souvenirs qu'il évoquait.
Et c'est d'ailleurs précisément sur ce sujet que son adversaire le questionna.


"Vous m'avez fait évoquer mon passé. Qu'en est-il du votre? Vous n'avez pas toujours vécu en ces plaines à ce que l'on dit. Dites m'en plus, Ser Loireag!"

Une minute entière s'écoula à la suite de cette interrogation, lente et glaciale, le jeune homme triant dans son esprit ce qu'il pouvait dire et ce qui ne pouvait l'être. Quelle ironie ! Il avait certes parlé de tout cela avec sa femme de par le passé, mais après une patience douce et attentionnée. Feignant une quelconque gène, il n'en était rien en réalité. Le Prince n'avait nulle honte de son histoire, mais il n'avait juste jamais pris le temps de la consigner, tout simplement.
Et voici qu'aujourd'hui son supposé grand ennemi voulait en savoir plus sur lui et son passé.

Après tout, pourquoi pas ? Il allait peut-être mourir ce soir, quel mal y avait-il à cela?

S'adossant confortablement au Trône de Pierre sur laquelle il siégeait depuis que l'Ange de la Nuit s'était abattu sur son destin, le jeune homme entama son récit tout en réfléchissant au prochain mouvement qu'il allait faire. Sa vie dépendait de petites figures de pierre. Ridicule.


"Cher Seigneur, vous avez tout à fait raison, je n'ai moi non plus pas toujours vécu dans cette Plaine paradisiaque d'Hyrule. A vrai dire... Je suis métissé Hylien de par mon père. Ma mère était une ravissante jeune femme qu'il rencontra lors d'un de ses nombreux voyages, et de leur union naquit deux enfants dont l'un se dresse devant vous.
Mais je vous arrête tout de suite ! Je n'ai pas eu la chance d'avoir une enfance malheureuse. A vrai dire, c'est tout le contraire ! J'ai en effet passé les premières années de ma vie aux côtés de mes parents, tout en accompagnant souvent mon père lors de ses voyages dans le Désert Hanté. Vous êtes surpris? Moi aussi. Nous avons tout deux grandit au même endroit sans même le savoir. En réalité, cet homme..."


Il s'arrêta un instant. Une seconde. Une éternité. Enfant, son père était "cet homme dont je ne vois que le dos". Perpétuellement en mouvement, le Dun enfant se traînait toujours sur ses pas, portant divers instruments liés à la passion de son géniteur. Ce dernier le traitait avec amour bien sûr ! Mais à ses yeux d'enfant, il y avait toujours une distance qu'il n'arrivait pas à combler. "Cet homme". Voilà comment il avait nommé son propre père pendant toutes ces années, s'enfonçant dans la lumière aveuglante du soleil du Désert, tandis qu'il...

Encore une autre erreur.

Sans s'en apercevoir, le Prince tombait peu à peu dans les multiples pièges du Seigneur des Ténèbres, et évoquer les méandres de son passé ne l'aidait manifestement pas. Pourtant, afin de masquer au mieux le désarroi qui l'assaillait de toute part, le jeune homme continua de parler comme si de rien n'était.


"... cet homme tint le rôle de père aussi bien que celui de mentor. Passionné pour l'archéologie, il étudia les civilisations passées du Désert et m'initia à leurs Arts au même rythme qu'il les découvrait -une attitude bien trop dangereuse, comme le montreront les choses par la suite-... jusqu'à cet évènement. Inutile de s'y attarder car chacun en Hyrule en a vécu un semblable, à tel point que je gage que les Déesses se jouent continuellement de nous. Malheureux ou non, toujours est-il que je me suis retrouvé chassé de mes terres en trouvant asile ici."

Echec au roi.

La suite était de notoriété connue, Dun avait alors parcouru les terres d'Hyrule aux côtés de son maître Orpheos avant de devenir le marchand le plus influent de la communauté Hyrulienne , lui permettant d'avoir accès à la Cour. Par la suite, l'ascension à la Chancellerie lui donna l’occasion de s'adonner à sa passion au titre de la couronne, et enfin, de prétendre à la main de la Princesse.

Echec et mat.


"Seigneur Ganondorf... Je tiens à vous féliciter. Vous avez non seulement su triompher de moi, mais aussi réussi à ajouter un chapitre entier à ma future bibliographie. Pour tout vous dire, je ne vous hais point mais j'exècre tout ce que vous représentez : Désolation, ténèbres, souffrance, et tous ces fléaux que vous répandez sur votre passage.
Mais pour être tout à fait honnête, je ne regrette amèrement qu’une chose : de n'avoir pu adresser un dernier mot à ma femme... Et pour cela, JE VOUS TUERAI !"


Sachant pertinemment que son acte était aussi vain que désespéré, le jeune homme se leva alors que sa pièce du Roi se brisait en mille morceaux. Créant une épée de sang de sa blessure à la main, Dun chercha à transpercer le cœur de son ennemi... ! ... Mais déjà le Trône dans lequel il avait pris place le tenait sous son contrôle : Semblant abandonner la dureté et la texture de la pierre pour devenir une sorte de liquide infâme, des serres de pierre-vive l'étreignirent afin de le ramener brutalement sur son siège. Là, son corps s'y enfonça lentement tel des sables-mouvants.
La fureur et la tristesse lisait sur son visage. Mais pourtant il ne dit mot, cela n'eut servit à rien. Dun se contenta alors de fixer les yeux de son adversaire victorieux afin d'y déchiffrer un quelconque indice : Qu'allait-il devenir?


Ganondorf sentait le vent tourner. Ce cher prince vacillait déjà sur son trône de pierre, harcelé par les assauts du Seigneur du Malin. Sans ses tours, ses fondations, il ne pouvait plus se reposer sur ses certitudes. Sans un de ses fous, tous ses mensonges sonnaient faux. La vérité se laissait deviner...Et elle était à l'avantage du Gérudo.
Ce dernier devinait une enfance troublée, en manque de reconnaissance. Privé d'une mère, encombrant un père trop peu intéressé par sa progéniture. Du moins, beaucoup plus intéressé par son travail que par un enfant à nourrir et à s'occuper.
Se remémorer cela troubla tant le Prince qu'il en commit une erreur fatale et son premier cavalier tomba. Aussitôt, il sembla moins habile de sa langue. Il essayait de masquer son trouble mais sans succès. Ganondorf voyait déjà clair dans son jeu, déjouant ses stratégies, montant à l'assaut. L'Hylien se faisait prendre à son propre jeu.


"... jusqu'à cet évènement. Inutile de s'y attarder car chacun en Hyrule en a vécu un semblable, à tel point que je gage que les Déesses se jouent continuellement de nous. Malheureux ou non, toujours est-il que je me suis retrouvé chassé de mes terres en trouvant asile ici."

*Tu as perdu.*

L'erreur fatale fut commise. La Reine tomba et le masque du Prince avec elle. Une histoire marquée par du sang, Ganondorf le sentait. Marquée aussi par l'ambition qui l'avait dévoré dés qu'il était arrivé à Hyrule. Des années durant, Dun Loireag avait été de ceux que le Seigneur du Malin observait avec attention et intérêt. En cette nuit, il était de ceux que le Cavalier du Désert terrassait.

Echec et Mat.
Il sentit aussitôt les pièges du siège le relâcher. Il avait gagné à la loyale, selon les règles du maître du jeu. Par cela, ce dernier ne pourrait plus rien pour inverser le cour de la partie. Ganondorf s'approcha du vaincu, traversant l’échiquier en observant avec fierté les pièces qui lui avaient donné la victoire. En plus d'être un guerrier, il avait prouvé qu'il était un tacticien, un général. Bientôt, il prouverait qu'il était un roi!
Mais alors qu'il rejoignait l'autre côté, Dun Loireag tentait désespérément de se lever, l'épée à la main tandis que son propre sortilège le piégeait, l'emprisonnait dans son trône.


""Seigneur Ganondorf... Je tiens à vous féliciter. Vous avez non seulement su triompher de moi, mais aussi réussi à ajouter un chapitre entier à ma future bibliographie. Pour tout vous dire, je ne vous hais point mais j'exècre tout ce que vous représentez : Désolation, ténèbres, souffrance, et tous ces fléaux que vous répandez sur votre passage.
Mais pour être tout à fait honnête, je ne regrette amèrement qu’une chose : de n'avoir pu adresser un dernier mot à ma femme... Et pour cela, JE VOUS TUERAI !"


Mais déjà, il était presque engloutit dans la masse informe qu'était devenu sa propre création.
Cette situation fit éclater le seigneur du malin de rire. Et alors que ses moqueries résonnaient dans la cathédrale des ombres, celle ci se fissurait, s'écrasant sous le poids de la réalité, revenue prendre sa place dominante.


"Mais enfin, ser! Vous n'escomptez tout de même pas aller contre les règles de votre propre jeu? Vous avez perdu à la partie que vous aviez débuté, payez en les conséquences! Il est temps pour vous de gouter à mes ombres et à mes flammes! Vous allez me suivre dans Mon royaume!

Ils étaient revenus dans la salle de bal du château. La dimension parallèle s'était complétement effondrée. Alors, Ganondorf s'empara du corps paralysé du Prince. Il fit signe à Withered de le suivre et avant de les faire disparaitre dans un tourbillon de flammes, inscrivit en lettres de feu sur le sol.

VOTRE PRINCE EST A MOI A PRESENT! SI VOUS TENEZ A SA VIE, VENEZ DONC LE CHERCHER AU COEUR DU DESERT! EN CE LIEU MES FLAMMES VOUS CONSUMERONT!

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