Victoire en demi-teinte

RP ouvert à tous ! Ouvert à ceux ayant participé au RP event de la citadelle mais aussi aux autres ;)

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Sepoh


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(vide)

Le vent souffle à en déraciner les arbres. De violentes bourrasques balayent les herbes hautes de cette plaine immensément vide. Au loin, un homme marche. Il marche face au vent, le bras droit en avant pour le protéger des rafales qui lui fouettent le visage et lui glacent les os. La barrière est loin d'être très efficace, mais cela lui permet d'avancer sans trop de difficultés dans les tumultes de la tempête. D'ailleurs, à en juger par la longue trainée rouge qui le suit, il a déjà parcouru une bonne trentaine de mètres ... car oui, l'homme est gravement blessé. Entailles, coupures, égratignures, écorchures, éraflures, et autres ecchymoses en tous genre meurtrissent son corps. Néanmoins, il parvient à se mouvoir ... Seulement, pour combien de temps encore ? ... Finalement l'inévitable se produit. Il pose un genoux au sol, ses forces l'abandonnent. Il tombe à la renverse, et sa chevelure verte vient se mélanger aux herbes. Le vent cesse subitement de souffler. Fixant le ciel bleu, il n'entend plus aucun bruit, plus aucun son. Le vent a terminé son chant. L'homme se sent partir. La délivrance n'est plus loin dorénavant, les battements de son coeur sont de plus en plus espacés et sa respiration se fait de plus en plus discrète. Là, sous ce ciel sans nuage, il meurt ... Soudain, une présence. N'était-il pas seul il y a encore peu de temps ? Un étranger encapuchonné, impossible de distinguer son visage. D'ailleurs, en a-t-il vraiment un de visage ? ... L'étrange individu reste muet, et se contente de rire doucement. Il observe l'homme blessé quelques secondes puis s'accroupit près de lui. Le blessé est en très mauvais état, parmi ses blessures de guerre un énorme trou lui couvre l'abdomen. Après un nouveau rire des plus inhumains, la créature approche la main de la blessure béante et y plonge les doigts. L'homme blessé se crispe sous la douleur, alors que l'hominidé rit toujours. Tout en s'esclaffant, il dématérialise son bras en une épaisse fumée noire qui s'engouffre littéralement dans la plaie. Le flux de fumée semble inépuisable et pénètre à une allure affolante dans le corps de l'homme qui se tort de douleur. Finalement, comme agacé par les cris, l'entité, à l'aide de son autre bras bien en chair, agrippe les cheveux de l'éclopé et l'assomme en envoyant valser son crâne contre le sol herbeux.

***

Galastop se redresse d'un bond. L'encapuchonné a disparu. Un simple rêve ? Tout cela semblait tellement réel. L'épéiste est soulagé, il laisse échapper un long soupir puis observe les alentours. La plaine a laissé place à une pièce aménagée de nombreux lits de fortune. Il reconnait l'endroit : Le château d'Hyrule, l'infirmerie plus précisément. Tous les lits sont occupés, certains des blessés dorment profondément, d'autres se font soigner à même leur paillasse, d'autres encore se sont éteints ... Triste spectacle que de voir autant d'hommes mutilés par la bataille. Mutilés physiquement mais aussi mentalement. Ils étaient partis comme des hommes, les voilà à présent comme des nouveaux-nées. Marqués à jamais par les horreurs du combat ... marqués à jamais par l'acier ... c'est une seconde naissance, c'est une seconde vie qui commence pour eux. Jamais ils n'oublieront cette opération de sauvetage gravée dans leur chair et dans leur esprit. Le constat est amer, même si le Prince est sauvé, une étrange ambiance règne dans tout le château. Tous se sentent lamentables.

Et l'épéiste ne déroge pas à l'état d'esprit général puisque lui aussi se sent plus que pitoyable. La façon dont il s'est fait battre par les sorcières lui reste encore au travers de la gorge. Comment a-t-il pu être aussi faible ? Il préfère ne plus y penser, l'entrainement reprendra de plus belle dés qu'il pourra se tenir correctement sur ses deux jambes et les jumelles mordront alors la poussière. Mais dans combien de temps sera-t-il capable de se lever ? Son corps entier est couvert de bandages ce qui laisse présager un état plus que critique. Pas un centimètre carré de sa peau n'a été épargné. Seul son visage n'a pas été recouvert de tissus. Curieux d'en savoir plus sur son cas, il interpelle bruyamment l'un des nombreux infirmiers qui circulent dans l'immense pièce. L'un d'eux, aux traits juvéniles, s'approche du lit de l'épéiste.

« Ah ! Vous êtes réveillé, bonne nouvelle, nous nous faisions du soucis. Voilà plusieurs jours que vous étiez inconscient, depuis que nous vous avions retrouvé allongé dans la citadelle, embroché par cet énorme pic de glace ... Vous ... vous avez eu beaucoup de chance de vous en sortir à vrai dire, m'sieur Galastop »

« ... De la chance dis-tu ? Je ne crois pas en la chance petit ! ... Bref, je ne t'ai pas appelé pour savoir comment je me suis retrouvé ici ! Je m'en contrefiche. Je veux seulement savoir combien de temps prendra mon rétablissement »

L'infirmier se penche doucement vers le chevelu vert.

« Je dirai 3 mois ... minimum ... Vos blessures sont sérieuses et ... ARGH ! »

Le garde vient de l'attraper fermement par le col de sa chemise.

« Tu te moques de moi ?! »

« Non ... bien sûr que non ... jamais je ne me le permettrai »

« ... C'est beaucoup trop ! Enfin nous verrons ça plus tard ... là j'ai encore d'autres questions»[/b]

Galastop relâche le pauvre infirmier, tout tremblant.

« Le Prince est libre je suppose ? Où est-il en ce moment ? Et le Héros du Temps ? J'aimerai le voir ainsi que tous mes compagnons Ambrés »

L'infirmier réajuste sa chemise. Il semble mal à l'aise.

« M'sieur Galastop ... à propos du Prince Dun et de Link ... euh ... des rumeurs ... d'horribles rumeurs courent à leur sujet ... Je préfère ne pas vous les divulguer, vous avez besoin de repos ... et puis je suis sûr quelles sont fausses ... oui ... certainement ... c'est impossible ... notre bon Prince n'est pas de ce genre là ... Quant à vos compagnons, hélas beaucoup n'ont pas pu être sauvés, les survivants quant à eux sont pour la plupart retournés voir leur proche, mais je sais que certains sont encore au château »

« Très bien ... je vois ... je finirai par en apprendre d'avantage de toute façon. Autre chose, où sont mes sabres ? »

« Juste là, à coté de votre paillasse, vous voulez autre chose ? »

« Oui, apporte-moi du rhum »

Le jeune infirmier hoche la tête et s'en va au pas de course. L'épéiste au bout d'un effort surhumain parvient à s'asseoir sur le rebord de son lit. La tête plongé dans ses deux mains, un mauvais pressentiment l'habite. Des rumeurs sur le Prince ... mais de quelle nature ? Que s'était-il passé pendant qu'il était inconscient ?

Alors qu'il est perdu dans ses pensées, une main vient se poser sur son épaule.


Une fois la seigneur du malin partit Zelda les avaient congédier elle et Darunia. La jeune sage était rentrer au village réfléchir à propos des récents évènements. La pauvre princesse, ainsi trahie par son mari... Et Link ? toujours aucune nouvelle à son propos...

Un matin un kokiri était venu en hâte voir Saria. Elle avait demander au village de la prévenir de quoi que ce soit de nouveau par rapport aux évènements de la citadelle, et on était venu lui annoncer le retour des preux défenseurs de la couronne. Ni une ni deux elle avait pris ses affaires, chapeau cape et ocarina et s'était diriger en hâte vers le palais. On lui avait ouvert les grilles lorsqu'elle s'y était présenter et à sa demande on l'avait guider jusqu'à l'infirmerie.

A son arrivé le spectacle était bien pitoyable... Les hommes étaient en mauvais points, ou morts... Les pauvres étaient alités comme le permettait la situation. En plus des blessés légers, graves, il y avait multitudes de mutilés. Lorsque Saria repensa aux paroles de Ganondorf, la trahison du prince... Elle eut un pincement au cœur terrible pour tous ceux qui s'étaient battu, et pour la princesse...

Mais ce n'était pas le moment de se laisser ainsi abattre. Intérieurement elle tenta de se ressaisir et afficha son plus beau sourire aux valeureux héros en entrant dans la pièce.
Elle fit de son mieux, usant de ses dons de sage pour soigner les blesser. Restants des heures au chevet de certains, recueillant les récits des hommes. Elle tentait au mieux de panser les plaies des corps et des esprits.
« C'est nécessaire, un sourire, lorsqu'on se croit tout seul. »
Elle voulait montrer à tous ces pauvres hommes qu'ils n'étaient pas seuls, qu'elle les soutenait.

Pas très loin du grabuge la fit sursauter et sortir de ses rêveries. Un des blessé s'était éveillé. Elle n'avait pas encore eut le temps d'aller visiter cet homme ci. Elle s'était laissée entendre que son estomac avait été perforé par un pic de glace... Ses forces l'abandonnaient à mesure qu'elle usait de ses dons, mais il devait bien rester de quoi apaiser celui ci.

Elle s'approcha de lui doucement, hésitant un instant, elle tendit sa main vers lui, puis, souriant de nouveau elle déposa sa main sur l'épaule de l'homme à la chevelure verte. Elle rit intérieurement, elle qui croyais être la seule...


"Tout va bien, je peux vous aider ?"

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Darunia n'avait pas pu rester loin du chateau après la scène que Ganondorf avait joué devant eux. Comme beaucoup, il était choqué de ce qui s'était passé dans le désert, et furieux.; L'absence de nouvelle de Link le rendait anxieux, lui qui d'habitude arrivait à tout mettre de côté sauf sa colère. Il resta au bourg quelques temps, attendant le retour des guerriers. Et quand ils furent tous plus ou moins rapatriés, il sentit gronder la colère en lui. Tous ces hommes étaient allé au casse pipe sans raison valable, et le goron n'avait même pas pu leur porter main forte.

Il aida les infirmiers à déplacer malades et blessés, et il creusa de nombreuses tombes avec d'autres gardes. Il s'était enfermé dans un silence que peu connaissait venant de lui. Sa barbe masquait en partie son visage, mais tout le monde pouvait ressentir la gravité de ses traits, et il ne chercha pas la compagnie.

Mais il sentit bientôt son amie enfantine arriver, et même s'il resta au chevet d'un autre blessé que l'homme à qui elle s'adressa, un fin sourire (bel euphémisme pour un goron de cette taille !) éclaira sa barbe hirsute.

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Lloyfell


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Dans une infirmerie étaient rassemblés une multitude de soldats. Blessés de guerre, certains dans un sommeil réparateur et d’autres dans un sommeil éternel… Ils avaient tous été rapatriés de la Citadelle Noire, la demeure du Malin.

Il entrouvrit ses yeux et prit sa tête entre ses mains. L’Immaculé se réveilla dans sa chambre habituelle d’une auberge de la cité d’Hyrule. Il entendait par-delà la porte de la pièce les beuglements d’un homme, probablement fou. Certainement un ivrogne en train d’accomplir son rituel quotidien.

Pourquoi diable fallait-il que ce soiffard vagisse de la sorte ? À cause de lui, la migraine s’était emparée de Light qui en plus de cela, souffrait déjà de quelques douleurs dans la totalité de son corps, à présent diminuées. Son étonnement vis-à-vis de celles-ci ne fut, en revanche, pas des moindres.
Il ouvrit lentement les yeux. Les meubles s’étaient volatilisés, de même pour la porte d’entrée. La charpente du toit de l’auberge était devenue pierres blanches travaillées, représentant diverses légendes.
L’épéiste inclina lentement sa tête vers la droite et la gauche, observant le lieu où il se trouvait actuellement. Plusieurs dizaines de lits se trouvaient ici, alignés et rangés. Mais où pouvait-il être ?
Il se leva lentement. Un bâillement s’échappa. Il se surprit à être apte à ouvrir la bouche et tenir correctement sur ses jambes. C’est en se rappelant inopinément qu’il avait été blessé à la mâchoire qu’il se souvint de ce qui s’était passé. Après son combat contre le Hache-Viande, il se drogua grâce à sa potion et s’en alla se battre contre Koume et Kotake, les deux sorcières jumelles. Une fois les deux pies enfuies, il rejoignit Link et tomba à la renverse, la potion ne faisant plus effet.

Il s’arrêta pour s’observer : il était bandé au niveau des hanches, il avait du mal à bouger le bras gauche et son dos était un peu bloqué. Sa mâchoire le torturait, mais malgré cela il était capable de parler. Intrigué, Light se dirigea vers le tumultueux personnage. Ces cheveux verts lui disaient vaguement quelque chose…


« Pourrais-tu stopper ce brouhaha ? Tu m’insupportes. »


Sepoh


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Les pensées du chevelu vert s'envolent, comme si la voix fluette de la jeune fille et la main fragile sur son épaule avaient suffi à rompre les liens imaginaires qui empêchaient ses idées de se disperser.

"Tout va bien, je peux vous aider ?"

Du moins il suppose qu'il a affaire à une jeune fille. Toujours la tête entre ses deux grandes paluches, son regard ne se sépare pas du sol. Que fait-elle ici ? Un endroit bondé d'estropiés n'est pas un endroit fréquentable pour une enfant. Peu importe finalement ... Galastop se décide enfin à lever la tête, il s'agit bien d'une jeune fille, une kokiri. Ces traits lui paraissent familiers, cependant il n'arrive pas à mettre un nom sur ce visage. Après quelques instants de réflexions, la mémoire lui revient : Saria, l'une des sage.

Galastop répond alors à la question précédemment posée, sourire aux lèvres, sur un ton extrêmement naturel.


« M'aider ? Non, ça ira merci ! On est déjà parti me chercher du rhum ! Tiens d'ailleurs voilà ma bouteille !»

L'infirmier chargé de la livraison, s'approche toujours d'un pas rapide, et lui tend le précieux liquide. Avec une souplesse et une rapidité étonnante pour son état, le garde attrape l'un de ses sabres posé sur une table de chevet improvisée et expulse le bouchon d'un coup de lame bien placé. Ensuite, sans perdre une seconde, et directement au goulot, l'homme s'offre une bonne rasade avant de reprendre.

« Ce n'est pas anodin de croiser une sage ... Saria c'est ça ? Tes intentions sont louables mais ne te tue pas trop à la tâche, garde tes forces, d'autres auront sans doute besoin de tes soins plus que moi ... »

Galastop s'enfile encore quelques gorgées. Il tente de reprendre la conversation mais un individu l'en empêche soudainement.

« Pourrais-tu stopper ce brouhaha ? Tu m’insupportes. »

L'épéiste se lève d'un bond, titube légèrement, puis se stabilise. Son visage en dit long sur son état d'esprit, la colère déforme ses traits ; il fait peur. Le chevelu vert fixe quelques instants le téméraire. D'un coup ses traits se relâchent, et il éclate de rire.

« Incroyable ... alors comme ça on ne m'avait pas menti ! Le phénix renait vraiment de ses cendres ! Content de voir que tu t'en es sorti, Light »


[HRP: Finalement je n'ai pas posté en soirée mais en matinée XD Ben oui, t'en qu'à faire autant vous troller jusqu'au bout ;p]


L'homme qu'elle avait aborder mis un instant à se retourner. A ce moment elle retira sa main de son épaule, écoutant la réponse de l’épéiste, du moins elle le supposa quand elle le vit utiliser l'un de ses sabres pour déboucher une bouteille de rhum qu'on venait juste de lui apporter en hâte.

Il reconnu Saria, ce qui l'étonna, la Sage ne pensait pas avoir autant de réputation que cela, surtout après sa longue absence... Enfin, l'homme à la chevelure verte conseilla à la kokiri d'aller apporter son aide à d'autre. Elle lui sourit.


"Ne vous en faite pas, je me suis déjà occuper comme j'ai put des blessés grave. Et vous en faite partit, si vous avez besoin, rien ne me ferait plus plaisir que de vous aider vous savez ?"

Vint interrompre leur conversation un autre homme, que la sage ne connaissait pas non plus. Grand, brun. Il demanda peu aimablement que le le silence se fisse car l'homme à la chevelure céladon parlait trop fort. La vue de ce dernier se levant, titubant, et l'air menaçant fit naître l'inquiétude chez la sage, s'interposant entre les deux, elle ouvrit la bouche pour parler, lorsque l'homme se mit à rire, l'air tout d'un coup moins dangereux.

Apparemment l'homme qui l'avait apostrophé s'appelait Light, et semblait une connaissance du blessé. Un autre rescapé, dans un piètre état lui aussi. Elle se souvint qu'on le lui avait présenter, enfin... présenter ses symptômes, sans lui dire son nom. Elle avait fait de son mieux pour soigner ses blessures externes, et les infirmiers avait remit en place sa mâchoire.

Attrapant la main de l'un et de l'autre elle tenta de les faire s'asseoir, il était mauvais pour eux de rester debout dans leur état, ils étaient encore trop faible.


"Asseyez vous s'il vous plais, vous n'êtes pas encore remis de vos blessures !"

Enfin, croisant ses mains devant son buste et se penchant légèrement elle se présenta aux deux hommes, de manière officielle tout du moins pour l'un d'eux, tout en leur souriant.

"Je suis Saria, ravie de faire votre connaissance."

Elle se redresse et soudain... Comme une mélodie envahit sa tête d'un seul coup. Rapide, rythmé, des tambours... Vint accompagner la mélopée une douce chaleur... Elle sourit doucement en se retournant, voyant au loin son ami des montagnes, lui aussi au rendez-vous. Elle le salue d'un signe de tête, voyant son regard posé sur elle. Elle l'avait revu il y à peu, mais dans de bien mauvaises circonstances... Et les deux n'avaient pas encore put réellement se parler.

Par ailleurs, l'inquiétude avait énormément rongée la Sage à ce moment, pour les hommes, la princesse, pour Link... Tous les hommes avec qui elle avait discuter lui avait raconter la même chose : "brave, courageux, se battant jusqu'au bout." Mais le pire : "Disparu".

Saria aurait aimer questionner ces deux hommes sur la disparition de son frère, mais le moment était mal choisis. Aussi se contenta t-elle de sourire à ces deux là de tout son cœur, espérant que son sourire chasse les maux et les tourments qui pourraient prendre leur esprit.

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Lloyfell


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Le rire de Galastop provoqua en Light un élan soudain de bonne humeur. Voyant son récent compagnon en vie, il esquissa un sourire qu'il relâcha très vite, en raison de ses douleurs à la mâchoire.

« Le Phénix renaît de ses cendres... Je n'y crois plus depuis bien longtemps. »

Son regard devint soudainement plus sérieux, voire inquiétant. Il observa furtivement les lits occupés. Fort heureusement, il n'y avait personne qu'il était susceptible de connaître : cela signifiait que ses proches s'en étaient sortis, certainement, ou qu'ils étaient restés là-bas, au fin fond du désert...
Beaucoup de soldats étaient partis pour la bataille de la citadelle, mais une poignée seulement demeurait ici. Il s'assit à la droite du bretteur à la chevelure verte avec peine et envoya un sourire furtif à Saria pour lui répondre.


« As-tu des nouvelles de Link ? Au vu de l'état dans lequel il se trouvait dans la citadelle, il devrait être ici. Enfant de la forêt, les branches des arbres t'ont-elles sifflé des informations ? »

Il espérait avoir une bonne nouvelle concernant le faux Kokiri de la part de ses deux voisins verts. Après tout, l'armée de Ganondorf avait été plus ou moins décimée, il ne pouvait donc plus rien arriver au porteur de l'Épée de Légende.

[HRP : Darunia a dit qu'il n'avait rien à rajouter pour le moment, j'ai donc passé son tour.]


Sepoh


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S'asseoir ? Il n'en a pas envie. D'ailleurs de quoi a-t-il envie ? Il n'en a pas la moindre idée ... Il baisse les yeux, la bouteille de rhum qu'il tient à la main entre dans son champ de vision. Il ouvre la bouche, lève le poignet et le précieux liquide vient alors se déverser dans son estomac. Finalement il s'assoit sur le rebord du lit comme ses deux compères puisque la kokiri insiste en lui prenant la main.

« Le Phénix renaît de ses cendres... Je n'y crois plus depuis bien longtemps. »

L'épéiste sourit à ces mots et s'offre une nouvelle rasade. Puis, un silence.
.



.



.

« As-tu des nouvelles de Link ? Au vu de l'état dans lequel il se trouvait dans la citadelle, il devrait être ici. Enfant de la forêt, les branches des arbres t'ont-elles sifflé des informations ? »

Un instant le chevelu vert avait oublié la bataille pour le Prince ... un instant il avait oublié Link ... ses camarades ambrés ... et tout ce qui s'y rapprochait de près ou de loin. Pendant ce cours laps de temps, sa seule personne avait existé, comme à l'écart de tout. Un moment d'absence en somme ... Moment qui pris fin lorsque Light eu fini de parler. Le sort de Link l'intéressait aussi évidemment, c'est donc avec grande attention qu'il attendis la réponse de la sage, regardant la bouteille presque vide entre ses mains.


Soulagée que les deux hommes se soient enfin assit, Saria tira vers elle un tabouret qui se trouvait non loin pour s'asseoir en face d'eux. Elle leur sourit, les laissant papoter entre eux, se soulager en lui parlant, mais ils n'en firent rien. Le silence s'installa pour un bon petit moment où elle ne fit que leur sourire aimablement. Les deux semblaient plongées dans leur pensées et Saria fut tenter d'en faire de même lorsque le brun la questionna. Sur Link. Et c'est à travers cette question qu'elle eut une partie de ses réponses. Au sortir de la citadelle il était donc en piètre état...

Son cœur se noua et elle déglutit péniblement avant de répondre à l'homme, et à l'homme à la chevelure verdâtre qui avait porter son attention sur elle. C'était à elle d'apporter la mauvaise nouvelle, enfin, mieux valait qu'ils sachent après tout.
Son sourire se fit moins éclatant, plus discret, comme annonciateur de ce la Sage allait leur apprendre. Elle lâcha un petit soupir.


"Pour être honnête avec vous, la seule chose dont je suis sûre c'est de la trahison du prince Dun, que j'ai apprise de la bouche de Ganondorf lui même. Ensuite pour ce qui est de Link..." Elle hésita l'espace d'un instant avant de reprendre.

"Une rumeur cours que la trahison du Prince consisterai en l'enlèvement de Link pour le remettre au mains du seigneur du malin, mais je n'ai aucune certitude concernant cela, rien n'a été affirmer."

Saria laissa les deux hommes accusé la nouvelle comme il le pouvait. Ce devait être un coup dur, très dur, d'être partit se battre, perdre des amis, se retrouver dans un tel état pour une demi victoire. La Sage refusait de se dire qu'ils s'étaient battu pour rien ! Les forces de l'ennemi étaient désormais grandement diminuée, et seule faisait tâche dans cette victoire la trahison du prince et la disparition de Link. Une bien grande tâche. C'était une victoire en demi teinte comme disait certains.

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Darunia avait tout ecoute en silence. La rage etait montee doucement, lentement mais surement. Elle ne serait pas dirigee vers les guerriers qui avaient plus ou moins echoues a sauver Link. Non, ils avaient triomphe si on en croyait les rumeurs, et pourtant ils avaient abandonne son frere de sang. Link s'etait fait avoir comme le jeune garcon qu'il etait toujours pour le goron barbu, et la rage incendia ses yeux. La derniere phrase de la sage de la foret le fit eclater, et il rejoignit le lieu de la reunion prestemment et lourdement.

"POURRI D'HYLIEN !"

Oh bien sur ca ne s'adressait qu'au seul hylien Dun, mais la salle etant rempli d'hyliens justementm et qui plus en pas forcement en tres bon etat. Les gorons n'etaient pas reputes pour leur delicatesse ! Il tourna ses yeux brulants vers le seul visage qu'il connaissait ou du moins se souvenait.

"La rumeur ne me semble on ne peut plus vrai Saria. Je ne sais pas pour toi, mais je n'ai plus senti Link depuis un long moment, et de ne pas voir cette crapule qu'on ose nommer Prince pavaner au chateau est un message tres clair a mes yeux !"

Il se retint de frapper qui ou quoi que ce soit, mais ses poings se serrents jusqu'a ce que sa peau de roche devienne presque blanche.

"Desole de ne pas avoir pu vous preter main forte la bas. Je suis Darunia, chef goron. Je ne pourrais pas vous etre aussi utile que mon amie Kokiri mais si vous avez besoin d'une tombe sur mesure je suis votre homme."

Plaisantait-il ou non ? La est tout le mystere !

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Lloyfell


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Selon les dires de Saria, la bataille n'était que manipulations, machinations et manigances. Le Prince Dun Loireag Hyrule aurait trahi sa patrie ? Impensable !
Light posa sa main sur l'épaule du Sage du Feu. Un simple contact avec ce corps de pierre aussi brûlant que le souffle d'un Dodongo réchauffa le guerrier en une fraction de seconde. Il retira sa main après s'être relevé en s'appuyant sur cette même épaule, qui l'avait un peu brûlée.
Qu'est-ce que tout cela voulait dire ? Était-ce le prince qui avait été manipulé, ou était-ce lui qui avait manigancé avec Ganondorf pour manipuler les Hyliens ? Aucun moyen de le savoir, si ce n'est lui demander -ce qui était actuellement impossible-.

Le regard vide, il réfléchissait. D'autres questions se posaient à lui. Personne à Hyrule n'avait de nouvelles de Link. Était-il mort ou avait-il été capturé par le Roi du Désert ? Comment la Princesse prenait-elle la trahison de son époux et la disparition de son ami de toujours ? Toutes ces questions étaient sans réponses.
Sans plus attendre, il envoya un regard au bretteur tout en fronçant les sourcils.


« Nous sommes tous deux d'excellents amis de Link, si j'ai bien compris. Nous devons parler à Zelda de la situation actuelle. »

Ainsi, une recherche du héros pourrait être menée. S'il avait bel et bien été capturé, il devait se trouver dans la citadelle noire ou ses environs, s'il avait réussi à s'échapper par il ne savait quel miracle.
Il leva les yeux vers le majestueux plafond du château et prononça quelques mots que personne ne put entendre.


« Toujours sur le fil du rasoir. Ou plutôt de l'épée. Voilà la vie que je mène. »


Sepoh


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Les mots de la kokiri le poignardent. Jamais il n'aurait cru que des mots sortant d'une bouche si innocente aurait pu l'affecté autant. Il est pétrifié, telle une statue, le vide s'est emparé de lui. Il ne peut se résoudre à y croire, il ne peut juste pas y croire. Sa vie, il l'avait entièrement dévoué au sauvetage du Prince le temps de cette mission. Durant cette tâche il n'avait plus été Galastop, l'auto-proclamé meilleur épéiste de ce monde, mais Galastop, simple outil de la couronne, quitte à mourir sur le champs de bataille ... Un traitre ... Voilà ce pourquoi il avait risqué sa propre vie, pour un vulgaire traitre ! Et cerise sur le gâteau, l'ex Prince ne s'était pas contenté de gentiment retourner sa veste, il avait en plus, parait-il, livré le Héros du Temps à Ganondorf. C'en était trop ...

Le Chef des Gorons, Darunia, aussi l'un des sages, confirma les propos de la kokiri à sa façon. L'épéiste ne l'avait pas remarqué auparavant, encore légèrement somnolant, mais le goron était là depuis un moment déjà. Tel le Mont du Péril, il s'était tenu tranquille au loin, puis était rentré en éruption en s'approchant du groupe, insultant au passage sous le coup de la colère les hyliens. Qu'importe, le Sage ne le pensait certainement pas. Suite à cette intervention, Light se leva, puis prit la parole, s'adressant au chevelu vert.


« Nous sommes tous deux d'excellents amis de Link, si j'ai bien compris. Nous devons parler à Zelda de la situation actuelle. »

Le garde hocha la tête. Le phoenixien avait entièrement raison, Link était l'une des priorités. De plus la Princesse en savait certainement un peu plus que tous les autres sur la situation. Il fallait la voir au plus vite. Galastop se leva lui aussi, puis un instant le silence s'installa. Durant ce cours laps de temps, il se remémora la bataille au désert. Un véritable massacre plus qu'un sauvetage, certainement l'une des batailles les plus sanglante auxquelles l'épéiste avait participé. Toutes ces vies gaspillées ...

De rage l'épéiste envoie valser sa bouteille contre l'un des murs de la pièce. Elle vole en éclat dans un bruit cristallin et une forte odeur de rhum ne tarde pas à s'installer. Les têtes se tournent. Parfait, l'attention est maintenant porté sur lui, il va en profiter.


« Darunia, la prochaine tombe que tu creuseras sera peut-être celle du Prince Dun ! Ecoutez-moi tous ! La vérité doit être connue de tous et de toutes. J'ai l'intention de m'entretenir avec la Princesse Zelda, que tous ceux qui se soucient du futur du Royaume me suivent. »

Suite à ces mots, il attacha à sa hanche ses trois sabres, ordonna à un quelconque infirmier de nettoyer les débris de verre, et s'approcha tranquillement de l'encadrement de la porte donnant sur un des nombreux couloirs du château. Avant de sortir de la salle, il se tourna une dernière fois vers ses occupants et leur hurla.

« Alors ! Qu'attendez-vous, nous n'avons pas de temps à perdre ! »


Saria était consciente du mal provoquée par ses paroles. Son cœur se serra à cette idée et son sourire disparu. Soudain, explosant tel le volcan qu'il habitait Darunia se joint à la conversation. Ses mots étaient encore emplis de la haine qui l'habitait. Il fallait avouer que les nouvelles n’étaient pas plaisantes. Tentant de l’apaiser la kokiri posa sa frêle main sur le bras titanesque du goron. Saria sentit sous ses doigts la peau caillouteuse de son ami et cette sensation lui fit reprendre sourire et courage en ces heures sombres. Lançant son sourire aux présents elle s’apprêtait à répondre quand Light la devança. Apparemment les deux hommes étaient assez proches de son frère et paraissaient préoccupé tout autant qu’elle par son sort. Cette sollicitude lui fit chaud au cœur.

L’homme à la chevelure couleur plaine quant à lui semblait moins calme que son comparse épéiste. Sa bouteille se fracassa contre le mur faisant sursauter l'enfant de surprise. Ayant attiré l'attention de tous il énonça son envie de s'entretenir avec la princesse de la destinée et s'en fut sans que Saria ne le retienne. Il avait raison sur ce point, il ne fallait pas pour autant baisser les bras et abandonner Hyrule ainsi. Elle était rassuré de voir que le royaume était peupler de ce genre de personne.


"Pour ma part je vais rester ici, certains ont encore besoin de moi, je me dois de faire ce que je peux pour les aider, n'ayant pu les soutenir pendant la bataille, je peux néanmoins le faire après."

Cependant avant de les laisser s’en aller a sage fouilla dans sa poche et leur donna à chacun un morceau de papier usé sur lequel figurait une sorte de plan qu'elle plaça entre leur mains. Elle murmura assez bas ses paroles pour que seuls eux puissent l'entendre.

"Si jamais vous avez besoin de moi, je répondrai présente. Faites bien attention à ce papier, dessus est inscrit le chemin qui mène au bosquet sacré à travers les bois perdus. Si je ne suis pas au village, c'est ici que vous aurez le plus de chance de me trouver. Prenez soin de vous, que les trois vous gardent."

Saria se recula par la suite pour les laisser partir avec ceux qui les suivaient en direction de la salle de réunion.

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Darunia reçut un soutien surprenant. En plus de son amie et sage, un des guerriers vint à lui, lui posant la main sur l'épaule. L'esprit du goron "tait à la fois chamboulé et épaté. Les défaites, les pertes et les retournements de situation ne semblaient pas atteindre l'union des hommes de bien. Au contraire, la solidarité se renforçait, et le goron se leva à la suite de Galastop. Car son court discours avait remotivé le sage, et la colère se transformait en nouvelle détermination.

"Je suis de la partie ! Je n'ai pas revu notre Princesse depuis la visite de Ganon, et je compte bien lui dire que ma loyauté reste intacte !"

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Lloyfell


Inventaire

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(vide)

Le bretteur prit son épée, encore au chevet de son lit jusque là. Il s'approcha de Galastop par la suite, et retira ses bandages. À présent torse nu et couvert de cicatrices, il s'adossa au mur interne de la porte et croisa ses bras. C'était avec peine qu'il tenait sur ses jambes, et avec douleur qu'il ouvrait la bouche.

[Ce fut très court, désolé. C'était la petite conclusion qui nous permet de commencer un autre RP.]