Récrudescence... [Rp Privé]

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Invité

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Une nuit étoilé, une pleine lune à son apogée au dessus d’un lac plongé dans la pénombre de la nuit. Un lac entouré de faune et de flore, quelques buissons par ici, des nénuphars par là, le bruits des criquets et autres insectes fourré dans les hautes herbes en avale proche de l’eau, froid et douce. Leurs champs apportaient l’harmonie en ce lieu si calme et reposant. Soudain, plus un bruit aux alentours, même le vent qui soufflait sa bise sur les grands arbres semblait éteint. Le changement d’ambiance fut radicale. Les nuages ténébreux avaient déjà recouvert la lune blanche. Cette sensation ressemblait à la description du néant, du moins, d’après les formulations des races pensante.

En ce lieu, le temps c’était arrêté. Quelques secondes plus tard, l’air si calme revenait, suivit rapidement des insectes chantant. Les nuages faisaient de nouveau place à la grande lune, maîtresse de la nuit. L’ambiance d’entant était revenu à son paroxysme de paix….Du moins presque. Une étrange lueur scintillait faiblement aux alentours ouest du Lac Hylia. En se rapprochant de la lueur, Ciel aperçut une sorte d’oubliette dissimulé à travers les buissons.

D’ailleurs, que faisait le jeune garçon dans ce lac mystérieux ? Il y faisait une enquête sur quelques phénomènes étranges rapporté de ce lieux. La Princesse Zelda le mit sur l’affaire immédiatement. Ciel était ravie de cette décision, peut être un indice qui lui permettrait de retrouver un suppôt satanique du démon de son passé chaotique. L’étrangeté de cette enquête était assez flou. Un groupe de villageois aurait aperçut une meute de loup s’abreuvant au abord du lieu en question pendant une après-midi. Cependant, Ciel était dans la meute en question et en aucun cas ces derniers ne pouvait être présent. Les loups sont une meute crépusculaire se déplaçant la nuit et au aurore, en aucun cas, l’après midi. Les villageois mentaient donc…mais à quoi bon mentir ….
Quelques jours plus tard, un petit hylien qui se baladait avec son amie à aperçu une forme narvère se tenir dans l’oubliette dissimulé…

Le jeune Ciel était venu seul au Lac, son serviteur de toujours ne l’accompagnait pas cette fois-ci. L’enfançon en savait plus qu’il ne le laissait paraître… Il fit les premiers pas dans le noir abyssal de l’oubliette. Au fur et a mesure de sa progression dans le lieu ténébreux, un léger craquement était présent. Levant son pied, il apercevait des insectes morts sur le sol, agglutinés les unes sur les autres, formant presque une marche tant leurs nombres était impressionnant en un même endroit. Quelques mètres plus loin, un brouillard dense entourait désormais Ciel. Un brouillard étrange….vert…illuminé qui tenait du surnaturelle dans un lieu si sombre, ce n’était pas courrant. Le voilà désormais dans ce qui semblait être la dernière pièce. Ce trouvant à l’entrée, il se tenait face à une chose a laquelle il ne s’attendait guère…


Kairos


Inventaire

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(vide)

Une semaine, une heure. Un mois, une poignée de secondes. Lorsque le cerveau est déconnecté, tel sommeil cryogénique, ce ne sont que des synonymes.
Cela faisait pourtant plusieurs mois qu'il était resté inconscient, dans un état de flottement. Une brume s'était formée autour de lui, le protégeant, caressant son coeur d'une allègre plénitude. Ainsi entravé dans un sommeil sans fond, il ressentait un étrange sentiment de joie, en-dehors de toute restriction du temps. Néanmoins il n'était pas coupé de toute réalité, et il percevait chaque seconde tout être s'approchant des lieux. Ainsi il pouvait voir mourir tous les insectes parvenant à proximité de la caverne, étouffés par l'aura bénigne. Tout comme il apercevait l'homme qui entrait candidement en ces lieux. Il hésitait à le tuer. Le voile opaque lui permettrait d'en finir rapidement. Pendant ce temps, l'enfant avançait, sans une once d'hésitation. Bientôt, il serait là...


Au milieu d'une étendue d'eau, son corps reposait, sans bouger, sans provoquer la moindre vague. D'un calme morbide, il résidait désormais là sans esquisser le moindre mouvement. Mais il n'était pas mort. Ses cheveux, d'un noir intense, étaient plutôt long et s'enfonçaient dans l'onde purificatrice. Ses yeux, fermés, lui donnaient une image apaisante, et ses lèvres rougies, ainsi que les traits harmonieux de son visage, faisaient de lui un adonis endormi. Le reste de son corps était inondé de lumière, c'est pourquoi on ne pouvait le voir. Puis il commença à bouger. Son corps pris dans un nuage vert semblait brouillé par la lumière-même, et l'eau tremblante commençait à s'agiter étrangement. Bientôt, une sorte de geyser entoura l'être, qui lentement se mit à ouvrir les yeux. Un flash aveuglant submergea la grotte. Il était debout. Son armure cryobrillante était parsemée d'éclats violets, et devant lui, une épée était enfoncée jusqu'à la garde dans le sol de glace. Il n'essaya même pas de la soulever, sachant que personne ne le pourrait.

"Qui es-tu ?"

Nyctalope, il avait aperçu l'homme qui était entré dans la grotte, sans la moindre difficulté malgré cette quasi-obscurité. Il se sentait faible, et ne souhaitait pour se retrouver que voir ce qu'était devenu Hyrule depuis qu'il s'était endormi. Il en avait déjà une idée après tout... Amassée près de lui, la fumée prenait dans son dos l'apparence de deux ailes iridescente, tandis qu'autour de lui, elle formait un écran protecteur invisible. Pourtant il ressentait la faiblesse de son corps engourdi, et si sa force avait baissée, il n'en était pas moins redoutable. Toujours était-il que son regard de glace toisant l'étranger n'avait que gagné de sa superbe dans ce doux sommeil : Ses yeux étaient devenus aussi insoutenable que le soleil, une intense lumière y résidant désormais. Et ceux-ci étaient directement plongés dans les prunelles de son interlocuteur, de qui il attendait toujours une réponse.