Un jour important...

[Semi-privé avec Lenneth, envoyez moi un MP si vous voulez participer ^^]

[ Hors timeline ]

Nerezzo


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(vide)

Les premiers rayons de l'aube traversaient les nuages. Nerezzo était devant le lac depuis déjà une heure, attendant le réveil de sa bien aimée. Il était parti tôt se matin, lui laissant juste un message: "Rejoins moi au plus vite au Lac Hylia..."

Son coeur battait de plus en plus vite au fil du temps. Il faisait les cents pas, aussi impatient qu'effrayé. Cela l'avait travaillé toute la nuit. Depuis son retour de la Vallée Gerudo, il ne pensait plus qu'à ça. Qu'allait-il faire? Il était trop tard pour faire machine arrière. Et même si ce n'était pas le cas, il n'en avait pas envie. Elle n'allait surement pas tarder à arriver. Il retournait les mots dans sa tête, dans tous les sens. Il se perdait à l'intérieur de lui même. Décidément, cette jeune femme lui faisait perdre tous ses moyens... Il décide alors de s'asseoir et d'attendre, en respirant calmement...


Eorah Vif-Argent


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(vide)

J'arrive essoufflée aux abords du lac.
J'ai le cœur qui bat la chamade et des papillons dans l'estomac.


"Rejoins moi au plus vite au Lac Hylia..."

J'ai trouvé le message près de moi ce matin, et depuis l’angoisse m’étreins.

Que voulait Ner'? Est ce qu'il y a un problème? Ais je fait une bêtise?
J'ai fais au plus vite pour venir.

Je prends une grande inspiration, et lisse ma jupe.
Je remet mes mèches en place.

Doucement je m'avance au bord du lac. Je repère Nerezzo et me dirige vers lui.


"Tu voulais me voir?"


Nerezzo


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(vide)

Nerezzo était perdu dans ses pensées. Il n'a donc pas entendu Lenneth arriver.

"Tu voulais me voir?"

Il sursaute. Puis il reconnait rapidement cette voix, maintenant bien familière. Il se relève, se tourne vers Lenneth, et lui sourit, un peu gêné.

"Bonjour Lenneth. Oui je voulais te voir... Pardon si je t'ai affolée ou quoi... Mais, je préferais te le dire ici qu'à la maison... Et tu sais que les mots et moi, ça fait deux."

Il rougit un peu, puis regarde Lenneth droit dans les yeux.

"Tu sais, depuis le jour ou nous nous sommes rencontrés, je n'arrive plus à penser à autre chose qu'à toi... Tu occupe mes pensées, jour et nuit. Tu as remis de l'ordre dans ma vie, et rien que pour ça, je te remercierai toujours. Tu m'as accordé de l'attention, de l'amour... Tu m'as aidé à me rendre compte que si un seul sentiment devait exister en ce monde, ce serait celui-là. Tu m'as cherché quand je n'étais pas là... Tu as toujours cherché à me comprendre. Tu es ma lumière, mon souffle de vie. Jamais plus je ne voudrais être séparé de toi. Et c'est pourquoi nous sommes là aujourd'hui..."

Il se baisse, met un genou à terre, sort une petite boite de sa poche. A l'intérieur, une bague sertie d'un grenat. Son coeur bat de plus en plus vite. Il a le souffle court. Il ouvre la boîte.

"Et toi, veux-tu rester liée à moi à jamais? Me feras-tu l'honneur de devenir... ma femme?"


Eorah Vif-Argent


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(vide)

"Et toi, veux-tu rester liée à moi à jamais? Me feras-tu l'honneur de devenir... ma femme?"

Je regarde Nerezzo.
Il me faut une seconde pour me rendre compte que j’ai arrêté de respirer. Il m’en faut une autre pour me contraindre à reprendre mon souffle.

« S’il y a bien une chose à laquelle je m’attendais pas c’est celle là. »

Je tourne la tête et regarde le lac. Mais en fait je ne le vois pas vraiment.
Devant mes yeux dansent des images.

Je revis l’union de ma sœur. Je me souviens d’y avoir assisté cachée dans un arbre. Je me souviens des rires et des chants. Des messages de bénédiction.
Mais surtout je me souviens de l’air heureux de ma sœur.
Doucement, je souris et regarde à nouveau le jeune homme, mon futur époux me corrige une petite voix dans ma tête.

Je m’accroupis en face de lui et tends la main. Du bout des doigts j’effleure son visage.
Je pense : D’une certaine façon, ne suis-je pas déjà sa femme ?

Je bats des cils pour chasser les larmes de joies qui s’y accumulent et veulent en déborder.
Je réponds dans un souffle, le cœur qui bat à tout rompre, les mains moites.


« Oui. »


Nerezzo


Inventaire

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(vide)

"S’il y a bien une chose à laquelle je m’attendais pas c’est celle là."

Le coeur de Nerezzo eut un raté. Que voulait dire cette phrase? Etait-ce la surprise?
Il eut un doute. Il eut peur. Peur qu'elle refuse, qu'elle ne soit pas encore prête. Peur d'avoir accéléré les choses. Peur d'être allé trop vite.
Il regarde la jeune femme tourner la tête. Chaque seconde lui parait une éternité.
Elle s'accroupit alors face à lui, et lui caresse le visage. Son coeur bat vite, tellement vite qu'il aurait presque pu sortir de lui. C'est alors qu'elle lui répond.

"Oui."

Il met une bonne seconde à réaliser ce que cela signifiait. Oui? Elle souhaitait vraiment s'unir à lui? C'était merveilleux! Son coeur commence doucement à ralentir. Il pousse un soupir de soulagement, avant de sourire à Lenneth.

"J'avais vraiment peur que tu refuses."

Il l'embrasse langoureusement, puis la serre contre lui.

"Je t'aime vraiment, tu sais?"


Eorah Vif-Argent


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"J'avais vraiment peur que tu refuses."

Je souris doucement.

Il n'y a pas de raison. Je me suis perdue dans mes souvenirs épars.

Je me laisse embrasser et y réponds même avec plaisir. L’étreinte qui suit me coupe le souffle.

"Je t'aime vraiment, tu sais?"

Je ne tiens plus et laisse mes larmes couler doucement.
J'enfouis le visage dans la chemise de Nerezzo pour les cacher.


Moi aussi je t'aime vraiment. Et je ne veux plus être séparée de toi, moi aussi.

Je passe mes bras autour de sa taille et le serre le plus fort que je peux contre moi.
Je rit doucement. La journée s'annonce bien.

Dire que tu m'as fichu la frousse.

J'attire le visage du jeune homme vers le mien pour lui donner un long et tendre baiser.


Nerezzo


Inventaire

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(vide)

Moi aussi je t'aime vraiment. Et je ne veux plus être séparée de toi, moi aussi.

Rien ne lui faisait plus plaisir que cet instant. Il aurait pu rester ainsi pendant des heures. Elle se serra contre lui.

Dire que tu m'as fichu la frousse.

Nerezzo sourit à cette remarque. Il s’apprêtait à lui répondre, mais elle l'embrassa avant qu'il puisse dire quoi que ce soit. Au fond, peu importe. L'heure n'était plus à la justification. Il savoura cet instant. Puis il regarde la jeune femme, cette jeune femme aux cheveux d'argents, sa future épouse.

"Je t'appartiendrai jusqu'à la fin de mes jours..."