De Princes et d'enlèvements : Le désert [1]

Zone 1 du RP

Milieu de l'été - 2 ans 8 mois avant (voir la timeline)

Link

Héros du Temps

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(vide)

Il posa ses mains en visière, au dessus de ses yeux bleus, pour bloquer les rayons du soleil, qui malgré l'heure plus que matinale cognait déjà fort. Tentant de s'assurer une meilleure vision de l'horizon, il ne parvenait néanmoins pas à distinguer grand chose que du sable... À perte de vue. Une véritable mer de sable doré, dont les vagues seraient devenues des dunes cachant des danger tout aussi mortels que pourrait receler les profondeurs abyssales. Le désert était loin d'être clément.
L'Hylien poussa un petit soupir, avant de se retirer du poste de guet. La Gérudo, usuellement chargée de veiller sur l'Ouest lui adressa un bref signe de tête, avant de reprendre la place qu'il lui avait emprunté.

Le Champion de Farore se saisit alors de la cape qui l'accompagnait chaque fois qu'il partait pour le désert, et la jeta sur son épaule, avant de descendre de la petite tour, agrippant l'échelle de bois qu'il connaissait bien désormais. Le mouvement presque mécanique de son corps alors qu'il avalait les quelques mètres le séparant encore du sol laissa à son esprit le loisir de vagabonder, d'échafauder divers plans d'assaut, structure d'attaques, et différents moyens d'arracher Dun des mains de Ganondorf. Il savait très bien que rien de tout cela ne serait tache aisée, comme il savait que le Gérudo serait autrement mieux préparé qu'eux durant cette bataille.
Son pied toucha terre, et il se dirigea vers la Forteresse Gérudo, où avait pour l'instant été établi le bastion des Gens Libres. Malgré la réticence des Gérudos à recevoir des hommes sur leurs terres, il avait réussi à accorder le droit de résidence pour tout ceux qui prendrait les armes avec lui, et ceux pour le temps que durerait l'expédition.
Il pesta contre lui même, pour n'avoir été là à temps. Il pesta contre le Seigneur du Malin, et toutes ses abjections faites envers Hyrule. Il pesta contre le Prince, pour sa témérité qui les avait menés là.

La stratégie de Ganondorf allait marcher comme il l'avait prévu. Il leur tendait un véritable piège, et eux se jetaient la tête la première dans la gueule du loup. Mais avaient-ils seulement le choix ? Le fait était que non. Avec Dun partirait l'intégrité de Zelda, et avec Zelda celle du Royaume tout entier. Même sans être affreusement proche du monarque, il ne pouvait tout simplement pas le laisser mourir, ne serait-ce que pour cette raison.
Il ne pourrait jamais, de toute façon, se résigner à laisser quelqu'un périr, sans rien faire. C'était à l'encontre même de l'essence de son être. Toutefois, au cours de cette action pour sauver une vie, bien des guerriers allaient tomber, sans qu'il puisse y faire quoique ce soit. Et pour ça, il maudissait l'ex-Chancelier.
Le Héros aurait préféré agir seul, comme il l'avait toujours fait, et ce depuis des années. Mais la Princesse, dans son désespoir en avait appelé à toutes les lames du Royaume, si bien que la troupe logée dans la Forteresse grossissait à vue d'oeil. Loin de lui l'idée de refuser de l'aide, mais d'une part il avait toujours été plus à l'aise seul, et d'autre part il n'aurait eu à se soucier que de sa propre vie, ni ne s'inquiéter pour qui que ce soit d'autre que Dun ou lui même. L'appel de son amie avait très largement changé la donne, si bien que l'équation comptait un bon nombre d'inconnus. Inconnus pour qui les conséquences d'un seul acte allait s'avérer potentiellement très lourdes.

Cependant, il commençait à se faire tard pour ralentir encore et encore l'intervention. Trois jours avaient passé depuis la triste nuit qui avait été le théâtre d'un sordide spectacle, et près d'un mois après le drame du Ranch. Cinq jours auparavant, il était encore au cimetière de Cocorico, en train de s'entretenir avec Impa, Light et Nabooru. Par les Déesses, tout allait trop vite. Ganondorf frappait fort, vite, et précisément, laissant de longues traînées vermeilles derrière lui. Hyrule n'avait pas le temps de mortifier ses plaies que de nouveau elle se retrouvait mortifiée.

Longue agonie.

Il lui fallait parler avec Nabooru. Ils partiraient à l'aube.

***

Link rabattît la lourde étoffe sur son visage. Tissu tressé par les femmes du Désert, il avait le mérite si non pas d'être esthétique, que d'être on ne peut plus adapté à l'environnement ensablé. Ainsi protégé du sable, il se retourna et scruta les têtes. Nombres d'entre elles demeuraient étrangères à l'Hylien, si bien qu'il lui fallut chercher pour distinguer quelques visages connus. Au milieu de toutes ces armures brillants sous le soleil, il parvint à voir émerger des amis. Ici, Light ; là-bas, Galastop ; plus loin, Conan. D'autres visages et d'autres noms lui revenaient, mais perdu dans la masse de gens et la mer de scintillements, le « Garçon de la Forêt » détourna les yeux vers le Désert, derrière lui. Nabooru était à ses côtés, et la petite armée réuni là, sous un soleil de plomb en attente de la suite.
L'Élu se mordit la lèvre inférieur, cherchant ses mots. Un leader, lui ? Haha ! Mais il fallait bien quelqu'un pour guider tout ce beau monde, et même s'il ne doutait pas que Ganondorf ai laissé des indices sur la route à suivre...


"Hyruliens, Chevaliers, fils de la lumière," Commença-t-il, laissant suffisamment d'espace entre chaque mots pour avoir le temps de chercher ceux qui suivraient. Comme toujours, ce genre de moment restait une épreuve pour lui. « vous voici aujourd'hui mes compagnons dans le combat ; mes frères dans la bataille. Il prit une inspiration, sans pour autant laisser le loisir au silence de s'installer. « Il n'est de triomphe sans pertes, comme il n'est de victoire sans souffrances. La liberté ne s'acquiert sans sacrifices. Et bien que ceux qui tomberont à vos côtés ne seront parfois que de sombres inconnus, gardez bien en tête que tous ici êtes réunis par un même but, un seul objectif commun, un idéal unique. Certains d'entre nous tomberons aujourd'hui. D'autres trépasseront demain, d'autres encore tiendront, et à la force du poignet pourront défendre justice et vertu, comme deux tranchants d'une même lame. »

Son regard vogua sur le flot humain en face de lui, s'arrêtant parfois sur ceux qu'ils connaissait. Bien que mal assuré, et mal à l'aise dans ses mots, hésitants parfois, l'Hylien parlait avec son coeur.

"Rien ni personne ne vous à forcé à prendre l'épée en ce jour. Rien ni personne ne saurait vous y forcer. Vous êtes venus tous, unis par un même désir, une même solidarité, au secours d'un homme que beaucoup d'entre vous n'ont probablement jamais vu. C'est cette union, cette solidarité qui fait notre force. Amis ! Souvenez-vous. Souvenez-vous toujours qu'unis nous tenons. Unis, seulement, nous tiendrons. Divisez-vous, et tous nous sombrerons. La cohésion d'une cotte est assurée par toutes les mailles, sans exception."

Link marqua un temps d'arrêt. Rares étaient les moments où il parlait autant. Plus rares encore, ceux-où il se comportait ainsi, en chef. Costume enfilé, qui le laissait presque incommodé. Il ne se sentait pas à sa place, et devait faire appel à tout son courage pour se lancer dans pareille aventure.

"Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah !" Joignant le geste à la parole, il extirpa Excalibur de sa gaine, et la leva aussi haut que ne le permettait son bras. Ses yeux suivirent le mouvement de sa lame, alors que ses pensées glissèrent vers Zelda. Car au fond, s'il faisait ça c'était plus pour elle que pour son époux.
***

Le Monocle de Vérité plaqué sur l'oeil gauche, et la main droite tenant fermement les deux pans de son étoffe, pour éviter que le vent et le sable ne l'emporte, le blond traçait volontairement un sillon dans le sable, de façon à ce que celui juste derrière lui puisse marcher dans ses pas. Traître comme il savait le Désert, et fourbe comme était Ganondorf, il préférait éviter de prendre un risque stupide. Le Ganon Spectral faisait bien plus le fier qu'il n'avait su le faire, dans ses souvenirs de son combat au temple de la Forêt, sans qu'il puisse rien y faire. L'être spirituel s'était de suite présenté comme l'émissaire et le guide du Cavalier Noir, de tel sorte qu'il n'y avait que lui à pouvoir indiquer le chemin.
Link avait été pris d'un frisson –qui, si discret qu'il avait pu être, avait arraché un sourire moqueur au fantôme– à l'entente de pareil message. Il en avait la certitude, le piège se refermait sur eux.

Le début de tempête n'aidait en rien l'avancée dans un environnement aussi hostile, et le vent lui vrillait les tympans si fort qu'il n'aurait pu entendre Navi lui murmurer quelque chose à l'oreille. Somme toute, la communication dans le petit groupe semblait irrémédiablement coupée, et ce jusqu'à la tombée du Ghibli, ce vent chaud violent, et propre au désert.
La sueur perlait sous son capuchon, trempant son front et collant ses cheveux à ses tempes. Le Sable opposait déjà une résistance insoupçonné, prémices d'un combat autrement plus rude qui s'annonçait presque désespéré.

Le faux-Kokiri en était arrivé à perdre toute notion de temps, quand, enfin, le vent tomba, dévoilant une Citadelle massive et baignée d'une lueur d'un rouge de feu, lui même ceint d'un anneau de ténèbres. Sur une révérence cocasse, l'esprit s'en alla rejoindre son Seigneur et Maître, laissant Link et les forces royalistes seuls face à l'imposante forteresse.

Droit devant se dessinait l'ombre d'un petit groupe, silhouettes flouées par la chaleur. Il plissa les yeux, et y distingua quelques formes lui rappelant les Haches-Viandes, qu'il avait si souvent combattu. Au centre, un homme qu'il avait déjà affronté, par le passé, avec pour témoins les Alizés de la Plaine.


"Galastop ! Nabooru ! Light !" Il haussait la voix, afin d'être sûr d'être entendu parmi le bruit ambiant. Ganondorf n'aurait jamais pris le risque de laisser un adversaire si démuni face à toute une armée. Quelque chose devait se tramer. « Menez-les dans l'enceinte même, et organisez vous pour les recherches. Restez méfiant, nuls ne sait ce qui se joue plus en avant à l'intérieur. Je vous rejoins dès que j'en ai fini ici. » Ce faisant, il désigna le Croisé, et son escouade, qui n'avait pas bougé malgré l'arrivée d'une force nettement supérieure en nombre.
Il confia sa cape d'un brun sablé au Chevalier, avant de lever le bras vers son arme, les yeux plantés sur le comité d'accueil.


[La zone 1 est désormais ouverte !]


Llanistar van Rusadir


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(vide)

Lorsqu'il aperçu la long trainée grise de la fumée d'un feu de camp au loin sur la plaine, Llanistar sut que sa chance avait enfin tourné. Après plusieurs heures à errer sur cette vaste étendue sans pouvoir se reposer sur la douce lumière de la lune, il pensait être complétement perdu et la perspective de devoir dormir à même le sol sans source de chaleur ne l'enchantait pas. Mais à présent...Qui disait fumée disait feu et disait également voyageurs.
Il lança son cheval au trot en direction de la faible lueur au lion. Au fur et à mesure qu'il approchait, la vision qu'il pouvait avoir du feu se précisait. Un campement de soldats : quelques tentes, des chevaux, des hommes autour du feu et des sentinelles. L'armée répondrait donc présente.
Llanistar avait été atterré par l'inactivité de l'armée dés ses premiers instants en Hyrule. Posts de frontière peu ou pas gardés, absence de discipline et d'effectifs conséquents...Et ce pays se plaignait d'être envahit! L'ancien Duc de Waundel feu son propre père lui avait au moins enseigné ça : un pouvoir ne tient que par la force, non par les sentiments. Et si un ramassis de fainéants était l'incarnation de la Force des rois d'Hyrule, cette contrée avait encore du soucis à se faire. Néanmoins, il ne voulut pas risquer de recevoir une flèche tirée par un veilleur trop brusque et il mit donc pied à terre largement avant d'arriver à portée d'arc du campement. Levant la main d'épée en signe d'innocence, il vit plusieurs hommes s'avancer à son encontre. Ils étaient sur leur garde, deux d'entre eux ayant même leur arc tendu. Par chance, il connaissait l'un d'eux. Un accro aux dés que le Nordique avait dépouillé de sa solde plus d'une fois mais qui l'appréciait. En le reconnaissant, ce dernier fit signe à ses compagnons qu'il n'y avait aucun danger et l'invita à les rejoindre après l'avoir salué à la manière des guerriers, un poing sur le coeur.
Alors qu'il rejoignait le feu, Llanistar observa les hommes. Tous tendus, dans l'attente de la bataille. Certains étaient trop jeunes pour avoir déjà entendu le fracas des armes et les lamentations des blessés. Des guerriers d'été qui allaient connaître l'Hiver. Combien en sortiraient vivant?


"...Va quand même falloir que tu m'expliques ce que tu fous ici, mon gars! On est pas loin de la vallée gérudo et à ce que tu m'as expliqué la dernière fois, t'es pas bien intéressé par les gérudos!"

Ils s'étaient assis auprès du feu et on lui avait donné un morceau de fromage et un gourde de bière. De quoi remonter un homme fatigué par une journée de cheval puis une nuit d'errance. Après les avoir engloutit, le nordique se sentait déjà mieux.

"Je suis ici pour la même chose que toi. Je répond à l'appel de la Princesse."

"Quoi? Un type comme toi? Excuse moi, je voulais pas t'offenser! Mais bon...T'es pas le genre de type qui j'imaginais fonçant au secours de l'opprimé, l'épée tirée pour défaire le mal! Qu'es-ce qui t'as convaincu?

"La récompense! Allez ressert moi donc de ta bière!

La vérité aurait sonné moins bien. Elle aurait surement brisé l'ambiance joyeuse qui s'était établit autour de ce feu et aurait plongé Llanistar dans les brumes de son passé. Il était tellement plus simple de prétexter la cupidité quand les véritables motifs étaient tellement douloureux qu'on en dormait plus. Ganondorf avait prit le Prince à Zelda comme le Kairn Jehovaren lui avait prit sa reine, la reine de son coeur. La détresse de la princesse avait alors rallumé en lui une flamme qu'il avait longtemps tenté d'éteindre, au fond de lui. Et si il n'avait pas pu sauver l'amour de sa vie, il ferait tout pour sauver celui de cette monarque qu'il admirait malgré tout.



***


Du sable, rien que du sable.
Cette simple pensée fit frissonner Llanistar. Le Nordique regardait effrayé et incrédule cet immense "désert" s'étaler devant lui, sans fin et sans aucune autre teinte que celle, mordorée, des dunes qui se succédaient en un océan infini.
Il n'éprouvait que rarement de la véritable peur. En cet instant, elle le prenait au plus profond de ses tripes. Il venait des montagnes de Waundel : des monuments de pierre, de roc, de terre, d'eau et de bois. La vie s'y étendait sans difficulté depuis des millénaires et à chaque pas que l'on faisait en cette région, on avait le sentiment de marcher sur les os du monde : solides et inébranlables.
Ce désert en était l'opposé. Mortel, emplit de haine, le vent qui y soufflait semblait apporter avec lui la mort. Brulant sous le soleil, glacial sous la lune, les pieds s'y enfonçaient et les yeux y étaient aveuglés. Jamais il n'aurait à se battre en un lieu plus dangereux que celui là, il le savait. Lui qui dominait toutes les formes d'eau et surtout de glace serait totalement démuni une fois les portes des gérudos franchies. Le Nordique s'agrippa à la poignée de son épée. Elle serait sa seule arme, sa seule défense...Sauf si il réveillait le Vir. Pour l'instant, c'était hors de question. Mais dans la mêlée, il serait surement moins scrupuleux. Le danger pouvait éveiller le pire chez un homme et chez Llanistar, le pire était le Vir.
Il se retourna, se coupant de la vision du désert.

La troupe était sur le point de partir. L'hospitalité des gérudos avait des limites et Llanistar lui même avait perçu l'hostilité qui émanait d'elles à son égard. Parce qu'il était un homme? Parce qu'il était un étranger? Il l'ignorait mais il était évident qu'ils ne pouvaient plus attendre et que le chef de l'armée allait devoir ordonner le départ.
Durant tout le trajet, il s'était demandé qui dirigerait l'expédition. Un général? Un haut noble? Il avait été surprit. Le chef n'était qu'un tout jeune homme, à peine plus âgé que lui lors de sa première bataille. Un blondinet habillé en vert mais tenu en très grand respect par presque tous les Hyliens présents. Ils le présentaient comme un Héros, un défenseur du royaume, le pire ennemi de Ganondorf. Sans doute la place de chef lui revenait donc de droit, Llanistar espérait juste que ce jeunot serait assez malin pour ne pas les faire tous tuer.
Mais alors que la foule se massait au dehors pour boucler les derniers préparatifs, ce dénommé Link prit la parole.


"Hyruliens, Chevaliers, fils de la lumière, vous voici aujourd'hui mes compagnons dans le combat ; mes frères dans la bataille. Il n'est de triomphe sans pertes, comme il n'est de victoire sans souffrances. La liberté ne s'acquiert sans sacrifices. Et bien que ceux qui tomberont à vos côtés ne seront parfois que de sombres inconnus, gardez bien en tête que tous ici êtes réunis par un même but, un seul objectif commun, un idéal unique. Certains d'entre nous tomberons aujourd'hui. D'autres trépasseront demain, d'autres encore tiendront, et à la force du poignet pourront défendre justice et vertu, comme deux tranchants d'une même lame. »

L'indispensable discours d'avant la bataille. Du temps où il dirigeait encore l'Armée du Nord, Llanistar en avait écrit des centaines et déclamé spontanément beaucoup plus. Il connaissait la difficulté de cet exercice de lettre et admira le talent du jeune Hylien. Ces mots frappaient au coeur les hommes massés devant lui, c'était évident.

"Rien ni personne ne vous à forcé à prendre l'épée en ce jour. Rien ni personne ne saurait vous y forcer. Vous êtes venus tous, unis par un même désir, une même solidarité, au secours d'un homme que beaucoup d'entre vous n'ont probablement jamais vu. C'est cette union, cette solidarité qui fait notre force. Amis ! Souvenez-vous. Souvenez-vous toujours qu'unis nous tenons. Unis, seulement, nous tiendrons. Divisez-vous, et tous nous sombrerons. La cohésion d'une cotte est assurée par toutes les mailles, sans exception.
Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah !"


A sa dernière phrase répondit un tonnerre de cris guerriers. Tous étaient à présent exaltés, persuadés de se battre pour une cause noble et supérieure. Ils ne voyaient pas qu'il ne s'agissait que de querelles humaines, ils voyaient leurs noms inscrits en lettre d'or et d'argent dans la Légende. Et peut être valait il mieux rester ainsi aveugle car Llanistar ne parvenait pas, lui, à trouver le courage en son coeur.



***


L'Enfer, enfin il y était.
Car si il devait y avoir un lieu de tourment et de souffrances éternelles, le désert en était surement ce qui s'en rapprochait le plus. Le sol se dérobait sans cesse sous lui, le faisant chuter le long d'une dune, le Soleil martelait son crane d'une chaleur étouffante, le sable semblait prendre un malin plaisir à l'aveugler et dés qu'il ne le faisait pas, la vision de cette étendue dorée brulante et sans fin l'accablait de désespoir. Quand cela finirait il?
Il se sentait complétement perdu. Le mal du pays s'emparait toujours plus de lui à chaque pas qu'il faisait dans cet enfer. Ses montagnes blanches, ses lacs paisibles, ses forêts grouillantes de vie lui manquaient. Hyrule pouvait bien être une verte contrée, elle n'avait pas la moitié du charme de sa région natale. Et sans doute ne l'aurait elle jamais aux yeux du Nordique. A chaque lieu parcourue, il hésitait à faire demi tour, à renoncer. Qu'es-ce qui le retenait après tout? Aucun serment, aucune promesse, aucune amitié. Juste le sentiment que renoncer serait un échec de plus dans une vie déjà trop souvent ratée. Et ainsi, il avançait...

Lorsqu'enfin, devant eux, s'ouvrit le rideau de sable.
Llanistar sut aussitôt que la tempête elle même était un sortilège de Ganondorf. Après les avoir accablé durant des heures, elle s'était apaisée en un instant pour dévoiler la Forteresse de l'Ombre et de la Flamme. Et ce nom était mérité, d'après ce qu'il en voyait. Un immense bâtiment de roc d'un noir profond, aux courbes acérées, dont les hautes tours étaient bardées de piques, dont les remparts grouillaient de gargouilles toutes plus immondes et malsaines les unes que les autres mais qui était parcouru par une énergie brulante, flamboyante, aveuglante...Violente. Les flammes vermeilles virevoltaient en une danse macabre autour de l'édifice le plus effrayant que Llanistar ait jamais vu.
La Forteresse du Seigneur du Malin, Ganondorf.

Devant elle se trouvaient un homme, étrange et à l'aura dangereuse. Lui même entouré de plusieurs hommes en armure, armés de haches impressionnantes par leurs tailles démesurées. Jamais le Nordique n'avait vu arme aussi ridicules...Dangereusement ridicules. Elles rendaient tout bouclier, toute armure inefficace. Contre une telle puissance, seule comptait l'esquive. Il souhaitait d'avance bonne chance à ceux qui auraient à les affronter.
Mais à peine avait il pensé cela que des hommes de Link firent signe à la troupe de les suivre, en évitant l'étrange groupe des défenseurs. Et ainsi, ils pénétrèrent par l'immense porte de plusieurs mètres dans l'antre du malin.


[hrp]Je guiderais les groupes dans la phase 2 en tant que même joueur que Ganondorf ;)[/hrp]


Thor Odinson


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(vide)

Levant le bras, pour ce protéger du vent chaud, Daych tourna la tête, vers la gauche, puis, vers la droite... Il distingua ses frères d'armes, les chevaliers du phénix, puis, Galastop, le sage Nabooru, Llanistar et enfin Link.
En voyant la tête du héros du temps, Daych se souvins de ses péripéties a la place du marché. Mal grès que ce cela soit déjà passé, et au point où ils en étaient, autant les informer, après tout, mieux vaut tard que jamais. Et puis, cela lui permettra de faire plus connaissance avec Link.


Il quitta donc un court instant sa discutions avec Conan et Light pour s’approcher de Link. Il s'avança, la tête plus ou moins haute, cherchant ses mots, mais, le héros se tourna vers la troupe il annonça:

"Hyruliens, Chevaliers, fils de la lumière, vous voici aujourd'hui mes compagnons dans le combat ; mes frères dans la bataille. Il n'est de triomphe sans pertes, comme il n'est de victoire sans souffrances. La liberté ne s'acquiert sans sacrifices. Et bien que ceux qui tomberont à vos côtés ne seront parfois que de sombres inconnus, gardez bien en tête que tous ici êtes réunis par un même but, un seul objectif commun, un idéal unique. Certains d'entre nous tomberons aujourd'hui. D'autres trépasseront demain, d'autres encore tiendront, et à la force du poignet pourront défendre justice et vertu, comme deux tranchants d'une même lame.

"Rien ni personne ne vous à forcé à prendre l'épée en ce jour. Rien ni personne ne saurait vous y forcer. Vous êtes venus tous, unis par un même désir, une même solidarité, au secours d'un homme que beaucoup d'entre vous n'ont probablement jamais vu. C'est cette union, cette solidarité qui fait notre force. Amis ! Souvenez-vous. Souvenez-vous toujours qu'unis nous tenons. Unis, seulement, nous tiendrons. Divisez-vous, et tous nous sombrerons. La cohésion d'une cotte est assurée par toutes les mailles, sans exception.
Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah !"


Fasciné par le discoure, Daych lâcha un léger sourire, puis continua son pas. Mais encore une fois, il fut arrêté par l'ordre de Link:

Galastop ! Nabooru ! Light !Menez-les dans l'enceinte même, et organisez vous pour les recherches. Restez méfiant, nuls ne sait ce qui se joue plus en avant à l'intérieur. Je vous rejoins dès que j'en ai fini ici.

Allez, Light, je crois qu'on t’appelles!


Bon! Cette fois j'y vais.


Link était visiblement concentré sur les silhouettes qu'il avait repéré. Néanmoins, le jeune chevalier continua son pas. Enfin il était assez proche pour commencer à parler. ll posa sa main sur l'épaule de Link avant de lui dire:


*Hum*, il attendit que Link se retourne puis planta Kabu Tsuchi dans le sol du désert et se présenta: Je m'appelle Daych, appeler le "phénix immortel", et membre de la guilde des chevaliers du phénix. Je viens à toi aujourd'hui en ce jour de guerre pour me présenter et t'apporter mon entière obéissance. Tu peux compter sur moi.

Il rengaina son épée, se releva et continua:

Je viens aussi à toi pour te conter une choses que j'ai entendu à la place du marché. Je m'exprime tard et je le sais. Aurais-tu l'amabilité de m'écouter.

Daych se tut attendant une réponse.


[Désolé des fautes, je suis en train des les corriger ;) ]

[Voilà pour moi, j'espère que cela vous convient]


Afin de faciliter les choses au mieux, Nabooru avait ordonné aux femmes sous es ordres de laisser la "Nouvelle Aube" passer, tout en faisant en sorte à ce que chacun puisse être réfugié...ailleurs que dans les cachots.

Ce fut assez bordélique, difficile à gérer, mais elle y parvint, ayant réussi à convaincre le reste de ses "soeurs", jouant sur ce qui leur tenait à coeur. De toute façon, tout ceci ne serait que temporaire, elle avait ensuite haussé seulement la voix aux plus récalcitrantes.
Nabooru élevait très rarement la voix. Et en général, les gens qui la connaissaient savaient qu'il ne valait mieux ne pas l'énerver. Mais plutôt s'éloigner quand elle était dans ce genre d'état. Du coup, plus personne n'avait bronché, et elle avait pu accueillir toute cette "armée" dans la forteresse.
Bien que trouver de la place fut un peu difficile, elle y parvint.

Link avait ensuite entamé son discours, ce qui l'avait doucement faite sourire, amusée. Elle ne l'avait jamais connu ainsi, ce petit !

Enfin, en route pour le désert.

Elle partit devant, sabre bien accroché à sa hanche, ayant emmené les meilleures guerrières gérudo dans toute cette assemblée, tout en laissant quelques unes pour protéger la forteresse, au cas où. Nabooru se plaça même plutôt en tête de file, avec Link, car connaissant mieux le désert des illusions, des pièges que cet endroit pouvait receler. Les autres gérudos aideraient ceux qui avaient du mal derrière.

Habituée, elle ne fut donc pas vraiment gênée par la tempête de sable, gardant un oeil attentif sur le Héros, qui suivait un émissaire invisible. Prudemment, veillant aux alentours, elle le suivit, tout comme le reste de la troupe.

Le bâtiment imposant de leur ennemi finit par se dresser devant eux. Ganondorf en faisait décidément toujours beaucoup, pensa-t-elle en cet instant.
Mais pas plus longtemps car un groupe se dressait devant eux. Bien. L'heure du combat avait sonné. Sa main glissa sur son sabre, jusqu'au manche, qu'elle dégainna d'un geste fluide et vif.

Elle acquiesça seulement à l'ordre de Link, ordonnant alors aussitôt :


- Ce côté, avec moi !

[HRP : désolée, mais un peu dur à suivre x_x je ferais mieux la prochaine fois]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Sepoh


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(vide)

Installé à une simple table de bois, dans une tente aux abords de la forteresse gérudo aménagée en véritable bar clandestin, Galastop se désaltérait tranquillement. L'épéiste en était déjà à sa troisième bouteille de rhum et pourtant les effets de l'alcool ne semblait pas l'affecter. Aussi, il commanda une nouvelle bouteille pour étancher sa soif.

« Désolé c'était la dernière pour vous ... si vous continuez à boire de la sorte vous ne parviendrez même plus à tenir debout ... et vous avez intérêt à être capable de marcher si vous tenez à libérer le prince. C'est ce que vous avez l'intention de faire en vous rendant à la forteresse hein ? »

Le garde qui était légèrement penché en avant, comme perdu dans ses pensées se redressa brusquement.

« Ecoutes-moi bien, barman de pacotille ! Premièrement ce que j'ai l'intention de faire ne te regarde pas ! Deuxièmement je suis un client ! C'est moi qui commande ici, alors tu la fermes et tu me donnes cette foutue bouteille de rhum ! Et plus vite que ça ! »

Le barman s'exécuta et se résigna à lui apporter sa boisson. L'homme avait entendu des tas de rumeurs au sujet de l'épéiste, et il ne tenait pas à les vérifier par lui-même ... La bouteille toute fraiche de rhum à la main, Galastop sortit de la tente et se dirigea vers le point de rendez-vous. Il se joignit à l'attroupement de guerriers venus des quatre coins du Royaume. Quelques minutes plus tard, Link prit la parole. Assez sûr de lui, il avait employé des mots qui avaient remonter le moral des troupes. Le chevelu vert sourit, ce gamin ne portait pas le fragment du courage par hasard, l'espoir d'Hyrule c'était lui, aucun doute possible. Encore sous l'effet du discours, la petite armée s'enfonça dans le désert brûlant.

Le voyage parût interminable. Le soleil de plomb, le vent chaud ou le sable bouillant ? Impossible de dire lequel de ces châtiments est le plus difficile à supporter. Sans doute la réunion des trois ... et c'est ce que l'on appelle communément : Le désert. Galastop s'épongea le front à l'aide de son bras. Il suait à grosses gouttes. Habillé comme à son habitude d'un long manteau vert foncé, il avait ouvert celui-ci sur sa poitrine dans l'espoir de se rafraichir ... en vain. On pouvait apercevoir son torse luisant de sueur. A quelques mètres derrière le Héros du Temps, le garde peinait à suivre. Soudain la silhouette de la demeure du Seigneur du Malin apparut. L'épéiste poussa un soupir de soulagement, ils étaient enfin arrivés, sains et saufs.

En s'approchant d'un peu plus près, on put distinguer au loin un attroupement suspect. Sans doute des types chargés de garder l'entrée ... Galastop dégaina rapidement un sabre, il était prêt à se battre. Mais l'épéiste n'eut pas le temps de s'avancer, Link se manifesta.



« Galastop ! Nabooru ! Light ! dans l'enceinte même, et organisez vous pour les recherches. Restez méfiant, nuls ne sait ce qui se joue plus en avant à l'intérieur. Je vous rejoins dès que j'en ai fini ici »

Le garde hocha la tête en signe d'approbation. Dans un mouvement rapide il plaça le manche de son sabre sur son épaule.


« Très bien camarades ! Que ceux qui ne craignent pas la mort et la nargue avec fierté me suivent ! Je ne veux pas de poltrons dans mon sillage ! Battons-nous pour le Prince, pour la famille Royale, pour Hyrule ! En avant ! Restons groupé ! »

Avec autant de vigueur qu'il avait prononcé ces quelques mots, l'épéiste marcha en direction de l'entrée de la citadelle.


Lloyfell


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(vide)

C'est autour d'un feu de camp qu'étaient rassemblés les fils de la lumière.
Dans le désert était établi ce petit bivouac. Une petite tente aménagée faisait office de bar, tandis que d'autres étaient installées pour loger les chevaliers. Passer une nuit dans un désert relevait de la folie ! Quiconque tenterait une fantaisie telle que celle-ci se retrouverait gelé et malade pendant un bon bout de temps. Il valait mieux ne pas faire d'absurdités pareilles, surtout la veille d'une possible bataille.
Mais l'heure n'était pas à dormir. Il fallait se préparer pour le lendemain, qui sera éprouvant pour chacun. La plupart des guerriers ici présents méditaient, stressaient et s'inquiétaient pour la traversée. Celle du désert, qui relevait plus de l'utopie qu'une simple randonnée.

Rassemblés aux alentours de la forteresse Gerudo, ceux qui n'angoissaient pas restaient vigilants, observant les alentours guettant l'approche d'un éventuel ennemi qui aurait décidé de semer la pagaille dans les forces royales. D'autres préparaient leur arsenal pour l'épopée du lendemain, avec comme convictions le sauvetage du prince et une éventuelle victoire contre le Seigneur du Malin, car c'est là-bas que se rendait la troupe.
Pour des raisons inconnues, Dun Loireag avait été capturé par Ganondorf, maintenant enfermé autour des murs de la demeure de ce dernier. Bien évidemment, la princesse Zelda a lancé un appel afin de réunir tous les valeureux combattants d'Hyrule pour aller sauver son mari, en échange d'une récompense de grande valeur.
Light n'avait que faire de la récompense ! Il fallait sauver le prince et faire payer Ganondorf une nouvelle fois. Le vil engendrait beaucoup trop de malheurs sur le pays depuis son récent retour.

L'Immaculé vérifiait si la Broyeuse était en bon état. Depuis son retour à Hyrule, il ne l'avait utilisé que très peu de fois et elle était même très abîmée après les trois ans qu'il a passé dans l'enfer polaire auquel il avait été confronté auparavant.
En trois jours d'attente dans ce camp il put voir des hommes de tous les genres, allant du simple individu n'ayant jamais blessé quelqu'un jusqu'au vieux guerrier abattu par les années de conflits. Mais pour la plupart, les présents n'étaient pas inconnus de ses yeux. Daych, récente recrue chez le Phénix n'était encore qu'un jeune guerrier n'ayant pas connu les batailles d'Hyrule. Galastop était là aussi, assit devant un comptoir une bouteille de rhum à la main, comme à son habitude. C'était là son seul défaut, si on ne compte pas sa permanente agressivité. Nabooru supervisait le campement, autour de sa forteresse. La voir hausser la voix provoquait en Light quelques sentiments inhabituels. Rares étaient les femmes qu'il avait croisé, avec un tempérament aussi bouillant que celui de la Gerudo. Bien sûr, Conan était ici, prêt à tout pour protéger la famille royale. La protection de la royauté étant l'objectif principal des Chevaliers du Phoenix, Light n'était pas étonné de le voir ici, et le salua comme à son habitude d'une embrassade à son arrivée au camp, le premier des trois jours. Les autres n'étaient pour l'Immaculé que des inconnus ou des personnes sans grande importance.
Mais qui dirigeait la fameuse troupe de vaillants combattants ? Car il fallait un meneur, sinon qui aurait pu guider les pas de l'armée jusqu'à la résidence de l'adversaire ?
Bien évidemment, ça ne pouvait être que lui. L'espoir de tout le pays, celui que tout le monde acclamait comme le grand héros. Le seul individu capable de ceci était l'Hylien aux cheveux blonds et au bonnet vert, Link, le Héros du Temps. Après tout, qui arrivait à la cheville de Ganondorf, sinon lui ?
Light était heureux de retrouver son ami d'antan, son frère d'arme, compagnon de bataille, bras jumelés. Le voir ainsi le rendait heureux. Et dire qu'il y a quelques semaines, il n'était encore rien qu'un infirme, méconnaissable à cause de ses blessures, provoquées par Ganondorf pendant l'annihilation du ranch Lon Lon. Voir Link en bonne santé et voir ses amis suffisait à rendre Light heureux, malgré la disparition de ses anciens compagnons. Chaque gorgée de vin qu'il buvait étaient destinées aux morts. "Boire à la santé des disparus", disait-il.


***


À l'aube, il était l'heure de partir. La traversée du désert hantait les soldats, une chaude et dure journée s'annonçait.

"Hyruliens, Chevaliers, fils de la lumière, vous voici aujourd'hui mes compagnons dans le combat ; mes frères dans la bataille. Il n'est de triomphe sans pertes, comme il n'est de victoire sans souffrances. La liberté ne s'acquiert sans sacrifices. Et bien que ceux qui tomberont à vos côtés ne seront parfois que de sombres inconnus, gardez bien en tête que tous ici êtes réunis par un même but, un seul objectif commun, un idéal unique. Certains d'entre nous tomberons aujourd'hui. D'autres trépasseront demain, d'autres encore tiendront, et à la force du poignet pourront défendre justice et vertu, comme deux tranchants d'une même lame.

Rien ni personne ne vous à forcé à prendre l'épée en ce jour. Rien ni personne ne saurait vous y forcer. Vous êtes venus tous, unis par un même désir, une même solidarité, au secours d'un homme que beaucoup d'entre vous n'ont probablement jamais vu. C'est cette union, cette solidarité qui fait notre force. Amis ! Souvenez-vous. Souvenez-vous toujours qu'unis nous tenons. Unis, seulement, nous tiendrons. Divisez-vous, et tous nous sombrerons. La cohésion d'une cotte est assurée par toutes les mailles, sans exception.
Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah !"


L'Immaculé connaissait la timidité dont le Héros du Temps faisait preuve, et sa difficulté à parler et s'exclamer ainsi devant la foule. Au lieu de lever son épée au ciel et aboyer sa rage de vaincre comme la plupart des guerriers ici, Light se contenta d'esquisser un sourire tout en fixant Link. Ce moment lui rappelait son discours à son entrée chez les Chevaliers du Phoenix il y a trois ans. Depuis son passage chez Rédemption d'Ambre, les gens libres, l'Hylien tout de vert vêtu avait bien changé.

Link plaça le Monocle de Vérité sur son oeil et mena la promenade à travers l'étendue de sable. Il semblait guidé par quelque chose visible seulement grâce à cet objet.
La plupart des hommes vigilants s'étaient équipés d'une cape. Assez légère pour ne pas réchauffer l'humain couvert par cette dernière plus qu'il ne l'est déjà, mais tout de même assez épaisse pour ne pas prendre les tempêtes de sable de plein fouet.
Light n'était pas un habitué des grosses chaleurs. Il s'était habitué à l'enfer hivernal dans lequel il s'était exilé pendant trois ans. Le soleil du désert semblait pour lui encore pire qu'une fournaise.

C'est après une longue et chaude journée de marche qu'ils arrivèrent à destination : la citadelle du Seigneur du Malin.
Devant les forces royales se dressaient de grandes armures armées d'une hache aussi démesurée que l'arme de l'Immaculé, avec au centre un seul homme, un inconnu.


"Galastop ! Nabooru ! Light ! Menez-les dans l'enceinte même, et organisez vous pour les recherches. Restez méfiants, nuls ne sait ce qui se joue plus en avant à l'intérieur. Je vous rejoins dès que j'en ai fini ici." dit-il en empoignant l'Epée de Légende.

Daych prit soudainement la parole, un élan de trop, certainement.

"Allez, Light, je crois qu'on t’appelle !"

Light empoigna lui aussi son épée, tout en répondant à Daych.

"Tu as la langue bien pendue, Daych. Veilles bien à ce qu'elle ne se retrouve pas ensevelie par les sables éternels de ce désert, tes adversaires n'hésiteront pas à arracher ce muscle pour faire taire des impertinents comme toi."

L'Immaculé dégaina la Broyeuse et l'abattit de toutes ses forces sur une marche de l'escalier qui surélevait la citadelle, provoquant une fissure qui zébra la dalle sur toute sa longueur.

"Combattants ! Valeureux guerriers ! Vous qui souhaitez ramener la paix sur nos terres, que vos lames sonnent et s'abattent sur l'ennemi !"



[HRP : Vous m'excuserez pour la qualité "decrescendo" de ce post. Ne m'en voulez pas, il est assez tard, je crois que je vais penser à dormir. 8D]


Conan


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Conan était resté avec ses amis depuis leur rencontre au cimetière du village.
Ils avaient beaucoup parlé, beaucoup échangé, beaucoup préparé aussi.

Leurs rangs n'avaient cessé de grossir. Déjà nombre d'entre eux s'étaient retrouvés au cimetière comme poussées par la conscience de quelque chose d'iminent et de grave...

Conan était désormais complètement remis de ses blessures et cela valait mieux il le pensait pour affronter les heures à venir.

Tout le monde était remonté à bloque, mais la motivation suffirait-elle ?
L'avantage était clairement à l'ennemi.
Dans leur place, ils devaient les attendre bien préparés avec un tas de pièges plus machiavéliques les uns que les autres.

Conan s'était préparé lui aussi. Très peu amateur de magie, il reconnaissait toute fois que cela lui serait nécessaire ici pour contrer celle de l'ennemi :
Son épée déjà, capable d'absorber et de renvoyer certains rayons lorsqu'elle était maniée correctement.
Puis quelques potions de guerrison au cas où, pour aller et aider ses amis le plus loin possible avant d'être mis sur la touche...
Enfin quelques fioles encore, capables de difuser les nuages de fumée pour certaines, une barrière électrique pour d'autres ou encore une explosion...
Encore une fois, tout cela suffirait-il ?

Il écouta les harengues de ses amis.

Link d'abord bien sûr :

"Rien ni personne ne vous à forcé à prendre l'épée en ce jour. Rien ni personne ne saurait vous y forcer. Vous êtes venus tous, unis par un même désir, une même solidarité, au secours d'un homme que beaucoup d'entre vous n'ont probablement jamais vu. C'est cette union, cette solidarité qui fait notre force. Amis ! Souvenez-vous. Souvenez-vous toujours qu'unis nous tenons. Unis, seulement, nous tiendrons. Divisez-vous, et tous nous sombrerons. La cohésion d'une cotte est assurée par toutes les mailles, sans exception."

Puis Galastop :

« Très bien camarades ! Que ceux qui ne craignent pas la mort et la nargue avec fierté me suivent ! Je ne veux pas de poltrons dans mon sillage ! Battons-nous pour le Prince, pour la famille Royale, pour Hyrule ! En avant ! Restons groupé !

Son alter Ego enfin, Light :

"Combattants ! Valeureux guerriers ! Vous qui souhaitez ramener la paix sur nos terres, que vos lames sonnent et s'abattent sur l'ennemi !"

Qu'ajouter de plus ? Conan préféra se taire, les discours n'était pas son fort. Il dit simplement.

- Que les déesses veillent sur vous mes amis ! Qu'elles exhaussent nos prières... je vous suis, allons !


Invité

Invité
Debout aux cotés du Barbare, bras croisés, le bas du visage caché sous son haut col, Agorazium faisait mine d’écouter. Car il n’y parvenait pas. La chaleur l’oppressait au plus haut point. Venant du grand Nord, il n’était absolument pas habitué aux paysages tels que ce désert. Toutefois, il ne laissa rien paraitre, son visage neutre l’emportant sur son malaise. On avait enlevé le Prince. Quelle drôle d’idée. Cet homme ne faisait partie de la royauté que par alliance avec la Princesse Zelda. A la place de Ganondorf, le blond aurait enlevé cette dernière. Cela aurait eu plus d’impact. Mais il n’était pas là pour réfléchir à la place du Coté Sombre. Conan avait appelé à la mobilisation de tout les Chevaliers du Phénix afin d’aller porter secours à leur dirigeant. Il avait aussitôt répondu présent. Sa première mission en tant que Chevalier. Il ferait de son mieux. Il entendit Link leur adresser la parole, puis un espèce de géant aux cheveux verts et borgne, mais il n’écoutait toujours pas. La chaleur lui donnait l’impression que sa tête se trouvait dans un étau. Toutefois, il sourit aux propos de Light et de Conan, qui n’étaient pas suffisamment compliqués pour l’empêcher de comprendre dans son état.

« - Combattants ! Valeureux guerriers ! Vous qui souhaitez ramener la paix sur nos terres, que vos lames sonnent et s’abattent sur l’ennemi !

- Que les Déesses veillent sur vous mes amis ! Quelles exaucent nos prières… Je vous suis, allons ! »

Agorazium acquiesça d’un signe de tête, n’ayant pas la force de parler. Peu importe où les mènerait les Chefs des Chevaliers, il les suivrait sans broncher. Tout ce qu’il espérait, c’était de récupérer son état normal avant le grand combat.


Pyrope


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Il se frotta les yeux. Le sable ne cessait de l'agresser depuis qu'il était arrivé, aux cotés des autres Chevaliers, mais peut-être était-ce lui qui était si fagile, que même un simple grain blanc suffisait à le faire souffrir comme la plus aiguisée des lames. Une fois sa main libre retirée de son visage, il soupira. Ne pouvait-il pas s'empêcher de trembler ? Il passait pour un faible, à être ainsi, si apeuré. Sa tête baissée suffisait à trahir son anxiété, de même que sa harpe, qu'il tenait fermement entre ses bras. L'instrument, contre toute attente, s'avérait être son arme, et les Déesses seules savaient qu'il détestait se battre. Mais pour sauver le Prince, qu'il n'avait jamais rencontré mais qu'il pensait être d'une grande bonté, Astral s'était fait une raison.

Il allait devoir affronter, et peut-être même tuer, les êtres vivants, qui étaient malgré tout ses adversaires. Il hésitait beaucoup, mais à présent, c'était trop tard. Il ne pouvait pas lever la main, et dire qu'il abandonnait, pour retourner au Village, en donnant une excuse et jurant qu'il prierait pour leur réussite. Simplement car il n'avait certes pas envie de tuer, mais aussi car il ne voulait pas que les personnes porteuses de Lumière comme le Héro du Temps, Conan, le Prince, ou même Agorazium ne meurt. De plus, il s'était lui-même engagé aux cotés du Bien - en partie grâce à l'Epéiste aux yeux de glace -, et il ne pouvait par conséquent pas se permettre de rendre les armes sans même avoir essayé de combattre.

Il haussa les épaules et baissa un peu plus son visage en direction du sol, tout en écoutant attentivement ses compagnons de bataille.

"- Combattants ! Valeureux guerriers !"

L'intervention de Light lui fit lever brusquement la tête.

"- Vous qui souhaitez ramener la paix sur nos terres, que vos lames sonnent et s’abattent sur l’ennemi !
- Que les Déesses veillent sur vous mes amis ! Quelles exaucent nos prières… Je vous suis, allons !"


Le Barde vit Agorazium acquiescer aux paroles des deux Chevaliers, et il fit de même, détournant le regard, n'osant même pas prononcer le moindre mot, ni même soupirer. Il avait abandonné l'idée de dire ou faire quoi que ce soit qui pourrait produire un son. Tout ce qu'il ferait, c'était suivre ses confrères, jusqu'au bout, peu importe le prix à payer.

[HRP : J'ai fais ce que j'ai pu, c'est dur de se repérer...]


Eisuke


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Quelle barbe. Mais le voleur n'avait pas le choix.
Il n'avait pas le choix, en ces heures sombres, de suivre la masse de guerriers commandée par le Héros du Temps lui-même. Celle-la même qui marchait droit sur la Citadelle de Ganondorf, en plein de la vallée Gérudo. Celle-la qui avait pour objectif de libérer le Prince Dun des griffes du plus connu des ennemis d'Hyrule. Ces hommes arriverait-ils vraiment à vaincre ce talentueux épéiste et ses fidèles ? Tous ceux ici pensaient que oui, ils en avaient les capacités. Pourtant, Rédemption d'Ambre et les Chevalier du Phoenix fonçaient en plein territoire ennemi, dans la gueule du loup. C'était un territoire inconnu pour nombre d'homme qui marchaient aux côtés des quelques leaders qui menaient tout ce beau monde vers une victoire impossible - du moins, c'est ce qu'Eisuke pensait.

Lui, il n'avait plus rien à perdre. Sa présence, une fois n'est pas coutume, était de nouveau motivée par l'argent, ou plutôt ce qu'ils appelaient la "récompense". Il avait besoin de celle-ci, pour pouvoir vivre encore un peu. La crise le touchait, lui aussi, même si ce n'était qu'un voleur. Les temps étaient rudes pour tous, fallait croire. Mais quoiqu'il en soit, il n'avait plus aucune raison de se cacher aujourd'hui. Et s'il pouvait, en ce jour, faire quelques actions lui permettant de s'en sortir financièrement, alors il le ferait. Même s'il se rendait en un lieux terrifiant où la mort pouvait surgir à chaque instant. Car, au final, qu'est-ce qui était le pire : Mourir de faim, de soif et de fatigue, ou mourir d'une épée en plein coeur ? C'était le genre de question improbable qui l'aidait à suivre, incognito, cette foule qui avançait vers son sombre destin.

Les discours prononcés par les leaders avaient eu l'effet escomptés sur tout le peuple, plus unis que jamais au moment où l'on pouvait apercevoir la Citadelle, plus très lointaine dès à présent. Devant sa porte principale se tenait fièrement quelques serviteurs du Seigneur du Malin ; la grande troupe était visiblement attendus en ces lieux. En haut des nombreuses marches, le combat n'allait pas tarder à se lancer. Ainsi, le voleur se sépara de sa cape qui l'avait aidé à traverser la tempête durant la longue marche de l'armée dans le désert, puis écouta les leaders sonner la charge sur la citadelle.

Ici, le Héros du temps combattrait seul, à priori, contre un des fidèles du Seigneur du Malin. Soit. Alors Eisuke suivit les nombreux combattants qui montaient les nombreuses marches menant au Grand Hall de la Citadelle. Là, plusieurs choix de passage s'offrirait au voleur. Et il savait déjà quelle serait sa destination, à priori...


*Donne-moi la force de ne pas mourir aujourd'hui, je t'en prie* Pensa alors le guerrier en embrassant un pendentif en argent, qu'il rangea ensuite soigneusement, tout en passant les portes de la Citadelle.


Angelus


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Remontons légèrement en arrière. En effet les évènements s'enchainaient vite, bien trop vite pour le commun des mortels d'ailleur. Déjà la rumeur de l'enlèvement du Prince venait de faire le tour des terres du Royaume, Ganondorf avait réussit à tisser son piège. Mais qu'était devenu Angelus ? Celui ci avait été le témoin direct de cet enlèvement, mais alors que celui ci était au prise avec une de plus vil serviteur du seigneur noir, les choses furent stoppé suite à la défaite du Prince. L'attaque porté par Angelus sur la croisé Withered échoua et celle ci et son maitre disparurent dans un torrent de flamme, laissant un silence de mort s'installer dans la salle de bal du château. Angelus se releva, la mine toujours souriante malgré les événements tragiques auxquels il avait assisté.
Soupirant, ce soupir montrant une certaine satisfaction et du réconfort, une petite voie s'échappa de l'une des poches de sa veste illuminé d'un blanc aussi pure que la neige.


*Angelus... Tu laisse les évènements s'enchainer de façon un peu trop rapide à mon goût. Tu étais déjà au courant de la défaite du Prince, pourquoi ne pas être intervenu plus tôt ? Tu en a les moyens pourtant ! De plus je trouve étrange cette perte de temps que tu as subis suite à ta discussion avec Withered...*

La petite voix était une allié fidèle, que le jeune homme avait rencontré durant ces voyages, elle aussi tout comme Angelus un vestige du sombre futur d'où venait le garçon de lumière. Elle était une conseillère de choix dans les décisions du jeune homme. S'étirant comme prit de fatigue, le jeune garçon commença à quitter les lieux d'un pas tranquille, connaissant ce château comme ça poche, il emprunta quelques sentiers secrets pour éviter les questions des gardes faisant leurs rondes, bien que ceux ci soient devenu peu nombreux suite à l'assaut du Ranch de la jeune Malon un peu plus tôt.

"Tu es toujours aussi perspicace dis moi... Tu sais très bien que je n'étais guère ici pour sauver le Prince, ces évènements je les ai déjà connu, et ce n'était pas le bon moment pour agir. Ma discussion avec la serviteur du seigneur noir n'était ici que pour gagner du temps. En réalité je voulais juste observer Ganondorf, et je ne suis pas déçu ! Il est loin d'être aussi fort que le Ganondorf de notre époque. Celui qui vient d'enlever le Prince Dun ne possède toujours qu'un seul fragment de la Tri-force et donc l'espoir demeure toujours, il est encore possible d'atteindre le seigneur noir. Et je compte bien mettre le plan de mon maitre à l'oeuvre, pour sauver ce présent..."

Ce fut donc ainsi que les évènements se produisirent, et qu'une silhouette blanche disparu dans l'obscurité de la nuit, et cette silhouette se dirigeait désormais vers la suite des évènements, tel un chasseur, il traquait sa proie, mais celle ci n'était autre que le "temps". Telle un voyageur perdu, il rassemblait des fragments de l'histoire de tel sorte à influer sur celle ci, pour créer un monde dominé par la lumière et non par les ténèbres.
***

Le désert Gerudo, endroit maudit où tout avait commencé, c'était dans ces terres que le seigneur noir des ténèbres avait vu le jour, si seulement à l'époque, les mages de lumière avait pu discerner la menace que représentait celui que l'on nommait aujourd'hui Ganondorf. Mais même la sagesse et le pouvoir des sages de lumières n'avait pu percer le voile d'obscurité qui s'était abattu sur les terres du terrible peuple des Gerudos !
Quelques bourrasques de vent soulevaient des nuages de sable rendant la vision de n'importe quel homme limité. Dans ce paysage sinistre, un homme se déplaçait, tel un voyageur en quête de quelque chose d'impossible à trouver. Sa vision observait les environs, tel un aventurier en quête de trésors oubliés.
Son nom était Angelus, mais le mage de lumière, ancien disciple de Rauru n'était pas habillé de son habituel vêtement blanc orné des symboles d'ors de la cours royale. En ce lieu, il était plus sage de passer pour un voyageur isolé, ce fut donc pour cela que par dessus sa robe de mage, il s'était vêtu d'un bout de tissu marron et crasseux, le visage caché par quelques rubans de tissus ne dévoilant que ces yeux d'un bleu des mers. Même sa chevelures d'or était masqué, portant une sorte de cache tête de cuir sur le haut du crâne. Se déplaçant d'un pas tranquille, il n'avait désormais plus l'allure royal des anciens princes de ce royaumes, mais plutôt l'allure d'un simple homme du peuple affecté par les troubles récents du Royaume. Il était nécessaire pour lui de cacher son identité encore un petit moment, sa rencontre avec le héros du temps ou encore la princesse Zelda n'était pas encore venu.
Après de bonnes minutes de marche dans ce paysage aride, il vit un attroupement d'hommes et de femmes du royaume, tous venu répondre à l'appel du porteur de la Tri-force du courage, connu sous le nom de Link. Arrivant de façon discret et non suspect, Angelus se mélangea à la foule constitué de garde, de héros, de mercenaires... etc Tous ayant des professions différentes, mais se battant pour un seul but : La liberté et la lumière !

Angelus resta debout, sans mot, puis le héros du temps se mit à prendre la parole, commençant un discours digne des plus grand roi, mais le jeune homme blond ne prêtait que peu d'attention à ce discours, il observait surtout de ces yeux perçants celui qui le prononçait... En effet, cela faisait des années que le jeune homme n'avait plus vu le champion du bien. En effet, dans son époque, Link était tombé face à Ganondorf, évènement tragique qui avait été le tournant de la guerre, amenant dans nos terres les ténèbres et le désespoir. Angelus était aussi venu dans cette époque, pour veiller dans l'ombre sur le jeune garçon, et pour éviter le drame que tous pouvait redouter, car bien que héros, le jeune Link restait mortel, et sa vie était le plus grand trésor que possédait le pouvoir de la lumière.
Sortant de ces pensées, Angelus put entendre la fin du discours du général de la bataille qui se préparait, et un cri d'allégresse retentit dans la zone, signe que les combattants du bien était prêt à en découdre. Parmi les têtes que Angelus pouvait voir, il en reconnu certaines, tel que Conan, Light, Galastop...etc tous ces visages lui étaient ci familiers, frères d'arme ou amis dans son époque, ici dans ce présent, Angelus était et serait toujours inconnu à leur yeux, cela faisait partie des sacrifices à faire, jouer avec le pouvoir du temps demandait de lourds tribus...

La citadelle noir était en vue, sinistre cité de Ganondorf, ou était retenu le Prince. Tel des enfants, les troupes du bien allait se jeter dans la gueule du loup, mais ils n'avaient guère le choix. Observant les autres visages de l'assemblé, Angelus savait déjà que beaucoup ne reviendrai pas de cette bataille. Il voyait déjà les cris de détresses des familles de ceux tombés au combat. Il aurait aimé pouvoir affirmer que tous rentrerai sain et sauf chez eux, mais tout puissant qu'il soit, Angelus ne pouvait faire ce genre de promesse, et le succès de la mission qui lui avait été confié dépendait des sacrifices de cette guerre... Triste ironie pour le dernier sage et mage de lumière de son monde...
Déjà les troupes du mal apparurent au yeux de tous, l'heure n'était plus au beau discours mais à la guerre. Et ce fut dans ce tumulte que Angelus se mit en marche tranquillement, ayant déjà choisit qui il allait suivre pour atteindre la citadelle.


Orpheos


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S’il avait su qu’Orpheos reverrait si vite l’étendue aride du désert, après son retour dans les vertes contrées d’Hyrule, il se serait préparé physiquement et mentalement à affronter les périls qui l’attendaient là-bas…
Mais les choses en avaient été autrement. Elles s’étaient accélérées.

La veille, Orpheos avait retrouvé la princesse plus fragilisée que jamais dans son bureau. S’étant absenté durant quelques jours de la vie du château, fatigué par sa confrontation avec Fol le bouffon, il n’était encore au courant de rien lorsque la princesse lui expliqua la présente situation. C’était le crépuscule, et le chancelier avait été frappé de voir à quel point le teint de sa souveraine était pâle à la lueur du soir venant.
Néanmoins, s’il avait contenu toute son émotion face à elle, le choc d’apprendre l’enlèvement de Dun par Ganondorf fut bien réel. Venant de son ancien disciple, il ne s’était pas attendu à cela. Avait-il encore joué les téméraires devant quelqu’un qu’il savait plus fort que lui ? Sans l’ombre d’un doute, oui.

Zelda avait alors formulé sa requête -un appel désespéré- à Orpheos.


-Tout ce que je souhaiterais en l'instant, c'est pouvoir partir en personne dans le désert, agir au lieu de rester seule à attendre en sachant que d'autres prendront les risques à ma place, avait-elle néanmoins dit avec une forte détermination dans la voix, digne d’une dirigeante. Mais c'est impossible, par ma seule mise en danger, c'est le royaume entier que je risque de condamner, au détriment de tout ce que j'ai toujours voulu protéger. Alors je demeure ici, à peine capable de formuler des prières pour tous ceux qui auront répondu à mon appel. Je sais qu'une seule présence peut être déterminante, aussi bien pour la vie de mon mari, que pour celles de ceux qui sont partis à son secours et que j'espère voir revenir en vie. Je t'en prie, pour l'amitié que vous avez partagée toi et Dun, et ... Pour la nôtre, ne pourrais-tu accomplir ce qui m'est interdit ?

Une fois encore, Zelda était prisonnière de ses responsabilités. Et lui, en tant qu’ami, avait posé sa main sur son épaule en la regardant dans les yeux, puis avait juré :

-Je tenterai tout pour le ramener…[/b] avant d’ajouter, je comprends ta position et si je dois me fondre dans les troupes du Héros du temps, qu’il en soit ainsi.



L’ancien chancelier et le Héros du temps en question ne s’étaient jamais rencontrés. L’exil d’Orpheos en était une cause principale, et depuis son retour, il ne l’avait aperçu que durant quelques brefs instants. Toutefois, si Zelda lui donnait carte blanche, Orpheos jugeait qu’il pouvait s’engouffrer dans la bataille. Son but était purement personnel ; tout ce qu’il souhaitait, c’était mettre fin au supplice de Zelda qui durait depuis l’enlèvement. Le Sheikah se l’avouait : il s’était vraiment plus attaché à elle qu’il ne l’aurait voulu, sans doute parce qu’elle avait toujours cru en lui, ce que tout le monde n’avait pas fait. Et la confiance de Zelda était finalement devenue, aux yeux d’Orpheos, l’un des trésors qu’il souhaitait conserver à tout prix.
Mais il ne désirait pas se battre que pour elle. Son cœur lui disait ne pas non plus vouloir laisser Dun en danger, car il s’agissait après tout de son ancien disciple, de son ancien frère d’armes et collègue à la cour, qui avait de surcroît accepté sans réfléchir les excuses d’Orpheos, lorsqu’il était revenu en guenilles au château.

Le chancelier avait une dette envers le couple royal qu’il comptait payer.

Mais cela ne l’empêcha pas d’être en retard vis-à-vis de tous les autres, qui s’étaient réunis depuis longtemps à la forteresse Gerudo ! Il avait passé ces dernières heures à échauffer son corps et son esprit, isolé dans sa chambre au château.
Après qu’une Gérudo à l’entrée de la vallée ait reconnu son visage, puis l’ait laissé passer, l’entrée du chancelier dans la forteresse fut néanmoins discrète, puisque tout le monde avait déjà abandonné les tentes pour se réunir en masse aux pieds d’un jeune homme de vert vêtu, dont Orpheos connaissait évidemment le nom. Link discourait en étant regardé et écouté de tous. Mais puisqu’il arriva en retard, la seule chose qu’il entendit de son monologue en fut sa conclusion.


-Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah ! lança-t-il en tirant son épée du fourreau barrant son dos.

En brandissant les armes pour imiter Link, presque tous les guerriers présents poussèrent un cri d’euphorie rageuse, déterminée par la soif de gloire et de combat. Le musicien, relégué aux derniers rangs, ne participa même pas à cette vague hurlante. Ce n’était pas son genre, et puis il avait encore un orgueil bien présent qu’il voulait entretenir.

L’habit d’Orpheos intrigua pourtant quelques-uns d’entre ces messieurs. Tenue à son cou par un cordon, la cape sans manches qu’il portait recouvrait tout son corps, des mollets jusqu’à la tête, cachée par un capuchon. Le dos était imprimé de l’œil Sheikah en gris mat, mais le tissu immaculé de la cape était trop élégant pour un guerrier habituel. Orpheos était venu en tant que soldat d’élite du château et portait une tenue qu'il jugeait adéquate à son rang.


Sans parler à qui que ce soit, il quitta l’enceinte de la forteresse Gérudo lorsque Link commença sa traversée dans le désert. Il fut l’un des derniers de la file, et ferma la marche avec quelques autres dont il ne vit pas le visage à travers les vents terribles du désert. Son capuchon le protégeait mal de tous les minuscules grains de sables qui venaient battre son visage pâle. Il s’en accommodait bien moins que la chaleur, qu’il supportait grâce à son expérience de voyageur.

La tempête de sable s’était intensifiée, au cours du chemin. A tel point que le champ de vision d’Orpheos fut réduit à une distance de trois ou quatre mètres seulement. Devant lui, la file se perdait dans un brouillard jaunâtre, et s’il avait osé ne s’arrêter que pour quelques secondes, il l’aurait alors perdue. Car derrière lui, il n’y avait plus rien, plus personne… à part du sable qui opacifiait l’air, et à part le formidable souffle brûlant qui balayait les dunes.

Puis, tout à coup, la tempête se dissipa pour laisser place à quelque chose de plus impressionnant encore… La citadelle noire.

Orpheos n’avait jamais vu pareil édifice. Aussi sombre, aussi pointu, aussi lugubre… et aussi gigantesque. Alors la folie mégalomane de Ganondorf s’élevait à ce point dans les cieux ? Etait-elle si obscure ? Visiblement, oui.
Il ne sut pas pourquoi la troupe de Link s’était arrêtée devant le bâtiment. Hormis sa taille démentielle, il ne voyait qu’une seule cause à cet arrêt : un obstacle.

Lorsque le chancelier se permit de s’écarter légèrement de la foule guerrière, il comprit effectivement pourquoi Link avait stoppé sa progression. Il était trop loin de la citadelle pour voir véritablement de quoi il s’agissait, mais on aurait bien dit des Hache-viandes accompagnant un cavalier à leur tête. De vulgaires créatures qu’Orpheos n’aimait pas beaucoup combattre. Mais pourquoi une aussi petite garde se trouvait-elle au pied du bastion de Ganondorf ?

Le chancelier décida de longer la foule et de s’avancer. Il était temps, pour lui, de cesser de jouer les invités discrets de dernière minute, afin de se faire connaître des généraux de cette armée. Ils sauraient organiser leurs soldats, ainsi que l’action du chancelier dissimulé sous sa cape.


Raven


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Hyrule, la contrée des déesses... Un nom attirant. On dit qu'elle recèle de plus d'un trésor. Mais tout cela n'est sans doute que des racontars d'ivrognes... Kojiro avait souvent entendu parler de cette contrée verdoyante. Et, peut-être était-ce par caprice, il avait voulu la voir, pouvoir admirer de ses yeux l'étendue du pays aux milles légendes...

"Si tu veux aller là-bas, il te faudra traverser le désert" lui avait-on adressé. Et c'est ainsi qu'il s'était trouvé là, luttant contre les flots déchainés d'une tempête de sable, sous une chaleur étouffante, perdu dans un océan de sable. Et, bien que perdu dans la tourmente, il continuait d'avançer, comme toujours, avec le sourire aux lèvres...

Il n'avançait pas depuis deux heures que quelque chose se fit entrevoir au loin... Une horde de guerrier, à quelques centaines de mètres de lui, se déplaçaient vaillamment dans la tempête. La troupe était pour le moins hétéroclite... Tandis que les uns étaient bardées d'armures imposantes, les autres n'étaient vêtu que de simple frusques de tissu. Certains d'entre eux étaient vêtus de capes et longs manteau. Et tous, sans exception, suivaient un même homme...

Intrigué, Kojiro décida de les suivre de loin... Après tout, ces gens venaient sans aucun doute d'Hyrule, il était donc suffisamment proche du but pour se permettre un léger détour sur son chemin...

Sans qu'il sache exactement comment, la troupe se dirigeait vers un point précis du désert, il en était certain. Et ses doutes furent bientôt confirmés. Une immense masse noire commençait à se dessiner au loin, telle une ombre dans la tempête...

À mesure qu'il s'en approchait, la forme se dessinait plus concrètement. Une citadelle à la taille démesurée, tout de pierre, et dont émanait une aura à la fois tristement sombre et effrayante se dressait devant lui... Elle était gardée par un groupe relativement peu nombreux. C'était probablement un piège...

Tout en restant à distance, Kojiro s'était approché suffisamment pour entendre distinctement les paroles du meneur. Celui-ci invitait les autres à entrer dans la citadelle sans lui. Comptait-il affronter le groupe de garde seul ? L'homme retira sa cape. Il était jeune... Trop jeune pour diriger une telle troupe. Qui était-il ? Cet homme intriguait Kojiro. Et tandis que la troupe entrait dans la forteresse noire, lui préféra ne pas bouger... L’œil rivé sur le jeune homme, Kojiro restait campé sur la dune, impatient de voir le combat qui allait suivre...


-Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah !

Bien dissimulée derrière la tempête, la Sage de l'Ombre gardait discrètement une certaine distance du rassemblement de guerriers d'Hyrule, suivie de près par quatre guerriers de son peuple. La moitié du visage couverte par un tissu de couleur foncée pour se protéger des grains de sable volants, elle observait en silence l'armée qui marchait derrière le jeune blond. Nombre de chevaliers avaient répondu à l'appel de la Princesse Zelda, bien qu'animés par différentes motivations. La Sheikah, bien qu'officiellement sous l'étendard des Chevaliers du Phénix, était également au service de la famille royale et de la Princesse depuis bien longtemps à présent. Aussi surprenant que cela puisse paraître, elle ne connaissait que peu de choses du Prince dont il était question, et n'avait a priori aucune opinion personnelle de lui. Ainsi, c'était pour la souveraine qu'elle s'engageait dans la bataille, alliée avec ses fidèles protecteurs.

Par ailleurs, bien que sa tenue fût bien adaptée à ses besoins de mouvement, le sol entièrement constitué de sable la gênait particulièrement. Certes, le voile de sable rendait plus discrète son avancée, quoiqu'il constituât en lui-même un point relativement incommodant. En réalité, elle était fortement contrariée par l'attaque frontale, du fait qu'ils s'exposaient à des ennemis dans leur propre territoire. Seulement, bien peu d'options s'offraient à eux en ce moment, aussi fallait-il se résigner à accepter ce plan imprudent.
Loin, à l'horizon, qu'importe le côté qu'on regardait, tout ce qui était visible était une étendue infinie de sable, faisant croire aux yeux des mortels qu'il leur était impossible d'avancer.

Toutefois, aux yeux de la Sage, un spectre, pâle copie du Seigneur Noir, s'avançait jusqu'au fond du Désert Hanté, guidant les pas de l'armée Hylienne et du Héros du Temps.
Suivant ce commun mouvement, le petit groupe s'était également avancé jusqu'à atteindre le repaire maudit du vil Roi Gérudo, finalement dévoilé derrière le rideau doré que constituait la tempête. Impa fronça légèrement les sourcils à la vue de l'impressionnante construction. Pour peu qu'elle connaissait Ganondorf, elle trouvait les lieux bien à son image, même si elle ne put empêcher une lueur éphémère de surprise de traverser ses yeux rouges. Les royalistes s'avancèrent bien vite jusqu'à y faire face.

À perte de vue, loin devant là où ils étaient se tenaient des Haches-Viandes ; une partie importante et bien célèbre de l'artillerie de Ganondorf. Ou du moins était-ce ce que les yeux perçants de la Nourrice crurent distinguer. Le passage d'en-face s'annonçant désespérément infranchissable, trouver d'autres options allait s'annoncer nécessaire pour progresser d'une façon ou d'une autre. Ce fut ce moment là que choisit le jeune Héros pour annoncer ses généraux, laissant à chacun de se joindre à l'un d'entre eux.


- Ce côté, avec moi !

[HRP : Désolée pour la qualité déplorable de ce post, j'oserais me justifier par l'heure tardive, mais bon, c'est difficile à suivre ><]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Link

Héros du Temps

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Alors qu'il venait d'entourer la garde de l'Épée de Légende de ses doigts, et après avoir donné quelques indications qui relevaient plus du conseil que du véritable ordre, il fut interrompu dans son observation par un homme qu'il ne connaissait pas le moins du monde. Cessant de plisser les yeux et de froncer les sourcils pour détailler l'obstacle plus en avant, l'Hylien se retourna sur la source de la voix. Cherchant un homme à auteur d'yeux, il ne trouva rien de plus que les reflets brillants des armures lustrées – par la sueur..! – de l'armée encore sous le soleil.
Son premier réflexe fut de baisser le regard.

Plus bas, il vit un homme, épée dans le sable, genoux à terre. Il ne distinguait pas encore son visage, le regard posé au sol de son interlocuteur le lui empêchait. Les yeux du Héros s'enfoncèrent alors dans la masse rousse que formaient la crinière du Chevalier. Car, apparemment, c'était un Chevalier Phénix. La sombre cape jetée assez adroitement sur ses épaules drapait tout son corps, si bien que Link n'avait pas eu l'occasion de voir l'emblème briller sur le combattant. Et ainsi à genoux, la cape – qui avait vraisemblablement servi à se protéger du sable plus que du soleil. – nappait aussi un pan du Désert, englobant les formes du jeune homme. Difficile de cerner un physique dans ces conditions, mais l'Élu de Farore restait certains de n'avoir jamais connu cet homme.
Ce même homme qui lui prêta serment, avant de se relever. Quelque peu abasourdi par pareille déclaration, l'homme de vert ne sut que répondre. C'était bien la première fois que lui était énoncé un voeu d'allégeance, et force était de dire qu'il ne connaissait ni le protocole usuelle de ce genre de cérémonies (malgré le côté improvisée de celle-ci), ni la réaction adopté. Luttant pour trouver quelque chose à répondre, et ne pas froisser le guerrier pas une attitude inappropriée (quoiqu'il y ai eu peu de risques, mais ça, il n'en savait rien !), il fut interrompu par ce même Daych qui repris la parole aussi vite qu'il s'était levé.

L'Hylien – car indéniablement, Daych était Hylien : les oreilles pointue trahissait son appartenance à la race, et il portait teints et traits classiques de la race – souhaitait l'entretenir de quelques informations dont il disposait.
Avant de répondre à sa demande, le faux-Kokiri se retourna, jetant un oeil par dessus son épaule. Malgré les hommes qui avançaient, ni les Haches-Viandes, ni le Croisé ne bougeaient. Aucune manifestation de leur part, qui ne faisait que renforcer l'impression de piège dans lequel ils se jetaient.


"Mieux vaut tard que jamais. Parles donc, Daych." Lâcha alors le blond, déportant son regard une seconde fois sur le Phénixien. Roux, la barbe taillée en un petit bouc, aux yeux d'or et au visage scarifié. Plutôt musclé, d'après la chemise blanche largement ouverte sur un torse travaillé par quelques années de labeur. Définitivement, ils se rencontraient pour la première fois.

Son regard porta un peu plus loin. Les royaux se massaient en colonnes, suivant Light, Nabooru ou Galastop, pour les conduire à l'intérieur du Domaine Infernal. Nombre d'entre eux gagnaient déjà la porte de la Forteresse, non sans appréhension. Qui d'assez fou pour se jeter à corps perdu dans le palais du Malin sans crainte ? Link lui même, dans ce passé alternatif ne l'avait pas fait sans crainte.
Bien que toujours concentré sur Daych, et attendant sa réponse, il regardait ces Hyruliens qui marchaient peut être vers la mort. Certains n'étaient même pas encore des hommes, d'autres avaient troqué la fourche pour l'épée. Beaucoup tomberait sans revoir le soleil, dans des ténèbres profondes et insondables propres à Ganondorf. Pour la folle témérité d'un seul et unique homme, qu'ils n'étaient même pas assuré de ramener.
Sombre jour, sous ce soleil de plomb. Damné sombre jour.


Thor Odinson


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(vide)

Pensant que l'hylien aurait répondu autrement, il n'eut d'autre réaction que le soulagement. Enfin, le cheavlier prit une grande inspiration (pas très grande non plus, n’exagérons rien) et commença à conter (à voix basse tout de même, car il ne fallait pas éveiller les soupçons des camarades :

Je suppose que tu te souviens des mesures prises par les croisés un mois plus-tôt. Et bien,un soir ils étaient tous à la place du marché, organisant une rencontre. Par curiosité, je me suis infiltrer seule sans aucun problème. Tous se passait bien jusqu'à ce que la femme-louve ne me débusque grace à son sens olfactif développer. Alors, à la fois par un sentiment de frayeur que je n'avais connu auparavant mais sans me précipiter, je me suis dirigé vers la sortie, en évitant Esar, Withered et Valheim.

J'ai tout de même réussi à les écouter et je peux donc affirmer maintenant que la prochaine cible des croisés sont les enfants de la forêt!


Soulager d'avoir enfin pu révéler à quelqu'un (et pas n'importe qui) cette histoire et submerger par l'émotion il continua, mais cette fois en levant un peu le ton:

J'ai beaucoup de proche Kokiri...et je ne veux pas qu'il leur arrive la même chose... Voilà un des raison pour lesquelles je t'en est parlé Link.

Sans prendre le temps d'attendre sa réponse (car il voyait Light, Conan et Galastop s'éloigner) il décida de prendre congé:


Bien, je te remercie de m'avoir écouter, à présent, concentrons nous sur le combat

Ce sont les dernières paroles qu'il dit à Link avant de le quitter et de rejoindre ses amis

[Excuse moi d'etre aussi bref Link, c'est que j'aimerais suivre les autres dans la zone 2]


Don Esar Dragmire


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La bataille avait sonnée, il était temps, ce qui devait arriver, arriva. Notre cher Esar était fin prêt.
Vérifiant tout de même son arsenal avant de partir; scrutant soigneusement d'un œil malicieux Ridill, son épée fétiche aux pouvoirs démentielles, il s'avança. Le passe muraille s'appuya au coin de la fenêtre, regardant ce spectacle magnifique s'illuminer. «Les fils de la lumière» c'est comme cela qu'ils se nomme...Un rictus se dessina sur le visage d'Esar, comme excité et impatient de livrer cette bataille. Un sourire de plus en plus mesquin lorsqu'il apercevait les tête effarés des plus jeunes guerriers, terrorisés et paralysés par cette situation lourde et omniprésente. Certains préféraient boire afin de faire le vide, d'autres, de se recueillir au près d'un feu de camp et partager leurs différentes expériences. Le Maître lui avait donné pour ordre de laisser passer tout le Monde sauf le Héros du temps, tel était sa mission et son devoir, sa tâche était d'une importance capitale pour la suite des opérations. Il n'avait droit à l'erreur et à l'échec. Le combat sera rude, intense et haut en couleur, il le savait mieux que quiconque. Ce n'était pas un guerrier ordinaire, il était l'élu et c'était une chance de combattre quelqu'un de cette trempe et de son rang. Auparavant seul Ganondorf avait eu se privilège.
«Link» un nom faisant trembler et renverser les plus grands. Mais cette fois-ci c'était notre chance, nous détenions actuellement le pouvoir et «Les fils de la lumière» se jetaient en pleine gueule du loup. Le terrain était en notre faveur et propice pour le combat.
Le désert Gérudo, autrefois utiliser pour condamner les criminels de la pire sorte en les laissant seul dans le désert mourant d'une abominable mort lente, et douloureuse;était idéal pour ce type de bataille. La loi du plus fort frapperait de nouveau, il n'y avait point de place pour les faibles en ce bas monde qu'est Hyrule. Esar descendu les marches de la citadelle noire, vaste étendu du pouvoir du Maître, le bruit de ses pas résonnait comme une cloche sonnant le début de la bataille. Une citadelle bien maléfique pour de simple mage de lumière. Tous ces guerriers aussi nombreux soit-ils se jetaient dans un piège à double tranchants.
Le passe muraille se tenait debout, il avait fier allure, munis d'une étoffe en maille, le protégeant ainsi du sable et masquant toutes parties de son corps susceptible d'être en contact avec le sable. Il était fier. Vaillant Croisé qu'il était, il s'avança, ouvrant la porte de cette citadelle tant crainte par les Aubes. Il se posa sur un de ces rochers couleur jaunâtre caractéristique du déset Gérudo, attendant le moment fatidique. Le jour venait de se lever et les «Fils de la lumière» se préparaient, attendant tous les ordres du Héros. La plupart des personnes présente maudissaient ce jour funeste par peur de ne pas revoir les leurs. D'autres étaient pris de tremblement. De peur ou d'excitation. Tous ces Hyliens avaient répondu présent et ceux à cause d'une seule et unique personne «Dun» un prince ou son arrogance l'avait amené ici dans notre citadelle imbibé de ténèbres. L'heure avait sonnée, les discutions n'étaient plus au rendez vous, la masse Hylienne se rassembla en une seule autour de l'élu. Un long moment de silence s'imposa. Quand un discours se fit entendre.


***

"Hyruliens, Chevaliers, fils de la lumière, vous voici aujourd'hui mes compagnons dans le combat ; mes frères dans la bataille. Il n'est de triomphe sans pertes, comme il n'est de victoire sans souffrances. La liberté ne s'acquiert sans sacrifices. Et bien que ceux qui tomberont à vos côtés ne seront parfois que de sombres inconnus, gardez bien en tête que tous ici êtes réunis par un même but, un seul objectif commun, un idéal unique. Certains d'entre nous tomberons aujourd'hui. D'autres trépasseront demain, d'autres encore tiendront, et à la force du poignet pourront défendre justice et vertu, comme deux tranchants d'une même lame. »

"Rien ni personne ne vous à forcé à prendre l'épée en ce jour. Rien ni personne ne saurait vous y forcer. Vous êtes venus tous, unis par un même désir, une même solidarité, au secours d'un homme que beaucoup d'entre vous n'ont probablement jamais vu. C'est cette union, cette solidarité qui fait notre force. Amis ! Souvenez-vous. Souvenez-vous toujours qu'unis nous tenons. Unis, seulement, nous tiendrons. Divisez-vous, et tous nous sombrerons. La cohésion d'une cotte est assurée par toutes les mailles, sans exception. Pour le Prince, la Princesse, pour la paix et pour le Royaume ! Voici venue l'heure de tirer l'épée ensemble ! Yah !"



Après ce discours, nombreux des guerriers avaient changer d'expressions, leurs peurs et doutes s'étaient transformer en rage et haine envers le Seigneur du malin «Ganondorf», envers Croisade Sanglante. Le haut discours du Héros avait fait son effet. Tous couraient vers la Citadelle Noire quelque peu ralentit par le désert empêchant une course parfaite et régulière. Le sable, un des premiers obstacle de cette bataille, il ne fallait le sous estimer, élément protégeant les Gérudos depuis le commencement même du Monde d'Hyrule. Le plan était en marche et marchait à merveille, tous entraient dans la citadelle sombre, le piège se refermait derrière eux petit à petit.
Un sourire vint accompagné le visage d'Esar, un sourire moqueur prouvant sa supériorité face à ses nombrables imbécile entrant dans la gueule du loup à pleine jambes. Le compte était bon, le passe muraille avait fait entrer tout le monde sauf l'élu. Il était debout, on ne peut plus fier attendant que chacun de ses guerrier entre dans la citadelle.

***


Link était paisiblement calme, comme à son habitude d'ailleurs, il portait une étoffe le protégeant du sable ; il avait décidé. Notre combat se ferait donc dans ce désert. Chacun d'entre nous le savait. Ce combat serait rude et compliqué, l'issu de ce combat entraînerait des implications futures dans la suite des événements. La déesse de Farore le protégeait mais cette fois c'était différent, nous nous trouvions aux abords de la citadelle noire et son pouvoir était inefficace dans cet endroit. Seul la chance et le mental l'emporteraient. Le visage d'Esar s'illumina, comme excité et envoûté par le combat qui s'annonçait. Il ne put s’empêcher de lâcher un rire faux et gras.

« Ainsi donc tu es l'élu... Je te pensais beaucoup plus grand et ayant une carrure plus imposante. »
dit-il d'un ton ironique accompagné d'un de ses sourires fort provocateur.

Mais après tout il ne fallait le juger sur son aspect, nombreux sont ceux qui on en fait l'erreur et qui ne se sont relever. Le combat avait déjà commencer, nos regards profonds se croisait s'observant chacun tour à tour. Le moindre tique était à prendre en compte, le moindre geste, le moindre souffle expirer...

« Viens je t'attend ! »


Link

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L'Hylien conserva le silence tout le long du discours tenu par le Chevalier. Définitivement, tout cela allait bien trop vite. Ou peut être avait-il perdu trop de temps..? Vraisemblablement. La faute était sienne, et Ganondorf avait toujours su s'infiltrer dans les brèches, les agrandir, y faire marcher une armée. Et il savait qu'il aurait du colmater celle-ci au plus vite, au lieu de se reposer loin du monde, dans cette forêt qui l'avait accueilli enfant.
Et pour lui aussi, elle comptait beaucoup. Il ne lui fallut qu'un bref instant pour imaginer les ravages qui pourraient être fait sur le village. Qui de Mido, Fado, Raigo, ou de Saria pourraient protéger le village ? Le Grand Arbre Mojo pouvait étendre sa barrière aussi loin que les Bois Perdus dévoraient la plaine d'Hyrule ; Ganondorf l'avait déjà brisée. Deux fois. La première avec Gohma, la deuxième pendant les sept années qu'il avait passé prisonnier du Sanctuaire des Sages.

Rester les bras croisés était inconcevable, comme l'était le fait d'abandonner Dun et les autres ici. Les yeux de la petite fée croisèrent ceux du Héros, et elle fila aussi vite que faire ce peut quand on ne dispose que de deux petites ailes, et que l'on vole à vent contraire.

Le blond ne bougea pas pour autant. Une enfilade de trois Haches-Viandes représentait un défi que nombre de féru de combats apprécieraient. Pour peu d'en sortir vivant, ce qui était déjà –intrinsèquement– un exploit.
Il se souvenait avoir déjà bataillé avec l'autre homme, et bien que celui-ci semblait retenir ses coups (dévoiler ses atouts pouvaient être une assez mauvaise idée, il est vrai.) le Champion de Farore savait déjà qu'il misait plus sur la vitesse et l'agilité que la force pure.

Logique, somme toute. Ganondorf n'aurait pas commis l'erreur d'envoyer une montagne de muscle, lente malgré sa force colossale, pour équilibrer le penchant des armures à lourdes haches. Quoique l'Élu ne pouvait s'empêcher de penser qu'il n'y avait que ça. Ne laisser qu'un simple contingent pour accueillir une armée ? Par les Déesses ! Folie que cela, et ses yeux bleus scrutaient à la recherche d'un piège qu'il ne trouvait nul part.
Peut être le Cavalier Noir le connaissait juste assez bien pour savoir qu'il ne ferait pas courir ce risque à ses compagnons. Qu'il n'y avait pas d'autre piège que celui qu'il se tendait lui même, en l'instant.
Première erreur que de n'y avoir jamais pensé.

De là où il était, le Croisé se répandait déjà en remarques, en tons et en mimiques séditieuse, presque comme s'il souhaitait déclencher une révolte de la part du Héros Hylien. Quelque peu vain, hélas, Link se savait en assez mauvaise posture, et n'avait jamais eu pour habitude de jouer sans préparation. Ou du moins, sans analyser un minimum son ennemi. Serein de nature, il conserva un calme à toute épreuve.
Il glissa deux doigts dans une des pochettes accrochées à sa ceinture, et y rencontra avec un sourire –assez discret pour ne pas être vu– le matériel qu'il avait choisi d'emporter.

Sa main droite monta vers son épaule, alors que la gauche tirait l'Épée de Légende. Le soleil frappa la lame de toute sa vigueur, et le fer sembla luire d'une énergie – si non pas nouvelle – recouvrée.
Ainsi équipé de l'écu emprunté – Encore..! – à Zelda, et d'une Excalibur, brillante sous l'aride astre du Désert, il s'avança en silence, remerciant son amie de l'avoir retenu, alors qu'il partait sans soins. Sa magie lui sauvait vraisemblablement la vie.


"Alors, commençons." Lâcha-t-il simplement, dans un souffle, alors que ses yeux terminaient une étude panoramique des lieux. Enfin, il les plongea dans ceux du Croisé.
Son regard n'avait plus grand chose de celui que Nabooru trouvait éteint, à Cocorico, une semaine plus tôt. Ce n'était pas non plus celui que redoutait Ganondorf – quoique le Seigneur du Malin n'appréciât sûrement pas beaucoup plus celui-là... –. Dans le bleu de ses yeux brûlaient tant bien détermination que colère, et son avant-bras gauche se jeta en avant, dans un estoc d'une précision redoutable.

La sainte lame s'apprêtait à mordre la chair du gardien gris, et le blesser grièvement, si non pas le saigner à blanc, quand une lourde francisque s'abattît sur elle, l'envoyant cogner le sol, et non pas l'estomac adverse.
Les doigts de Link se délièrent, et il lâcha son arme, dont le tintement clair ne raisonna qu'un instant sur le sol : le pied de l'armure magique venait écraser l'épée.

Un deuxième coup l'envoya à son tour mordre la poussière, et son menton fit connaissance avec l'âpreté des pierres de sable. Sa joue le cuisait, et la gifle –du plat de la hache– qu'il venait de prendre la laissait presque carmin.
Face contre terre, il poussa sur les bras, dans l'espoir de se relever. C'était sans compter sur les trois statues de fer, et l'ombre qui lui cachait le soleil indiquait clairement à l'Hylien qu'il ne faisait pas bon rester ici.
Roulant de deux centimètres sur la gauche, il évita le coup qui l'aurait coupé net, en deux morceaux. La hache s'enfonça de tout son poids dans la pierre, témoignant de la force de colosse dont disposait les armures. L'épaisse cuirasse tenta dès lors de libérer son arme, et ses deux soeurs s'avancèrent pour terminer le travail. Le « Garçon de la Forêt » saisit sa chance : en un bond il fut debout. Un coup de bouclier envoya valser le heaume de son agresseur, et la main, qui, libérée d'Excalibur, plongea dans la petite sacoche se saisit des trois petites bombes qu'elle contenait.

L'explosion laissa pour toute trace de l'armure qu'un tas de métal rougie, fumant, et brisé. Les jambes, seules vestiges encore debout ne tardèrent pas à s'effondrer dans un fracas des plus désagréable, et le temps que la fumée soit enfin retombée, le blond avait pu ranger son bouclier dans son dos, pour terminer la tâche entreprise par le Hache-Viande : libérer cette hache de la pierre.

L'arme brandit, à deux mains, vers les trois partisans de l'Obscur, il tenait en respect une hypothétique avancée, comme il conservait un semblant de distance. Dans sa sacoche ne se trouvaient plus qu'une simple noix mojo, et dans l'étoffe qu'il avait confié à Light restait le Monocle que lui avait "offert" Impa. Quand à l'Épée de Maître, il n'y avait guère soucis à avoir : quiconque s'en saisirait contre lui serait châtié par la lame elle même.


Don Esar Dragmire


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Le combat commençait enfin, le "garçon de la forêt", tel était le nom qu'on lui donnait en ce bas monde, se tenait prêt à en découdre. Son regard brûlait de détermination et de colère. Un mélange sciant bien aux personnes de son genre et de sa trempe. Il était là dans le seul but de délivrer un Prince cupide et kidnapper comme un chien. Par sa faute nombreux Hyliens mourraient pour sauver le Prince. Sage décision pour Link, envoyer toutes ces personnes à la mort. Triste ironie du sort pour un Héros censé protégé Hyrule. Son regard bleu scrutait les moindres recoins encore et encore jusqu'à trouver la moindre faille. L'expérience des combats avec Ganondorf se faisait sentir. Les moindres mimiques, les moindres gestes tout étaient analysé finement.
D'un ton des plus banale il lâcha avec un léger soupir.

"Alors commençons"

Un brin de suffisance se fit sentir dans la voix de l'élu. Avait-il changé ? Son orgueil était-il devenu plus fort ?
Le comportement d'Esar changea, comme énervé après avoir entendu ces paroles présomptueuses.
Le Héros du temps se lança à tête perdu et corps et âme dans ce combat qui s'annonçait des plus intéressant.
Sa lame s'approchait en vue de ce corps paraissant si mort et vivant à la fois. Ce corps rongé par les forces ténébreuses de "Croisade sanglante" n'attendait que la gloire et la réussite. Quand une lourde frappe s'abattît sur sa chère et tendre épée de légende, envoyant par la même occasion Link goûter ce sable dorée de la Vallée Gérudo.
Sonné, Link face contre terre, poussa ses bras tentant d'esquiver les attaques des Haches viandes se tenant devant lui. Ce fut pour peu qu'il en échappa. Malgré la lenteur de ces colosses leurs attaques n'en restaient pas moins efficace. L'Hylien après avoir esquivé les attaques répétitives de ces Haches viandes lança quelques bombes sortis de sa sacoche finement préparé.
Malheureusement pour " Le Cid Noire " son effectif venait de diminuer. A présent il ne pouvait compter que sur deux colosses.
Néanmoins cela restait un avantage et était suffisant. "Excalibur" était planté dans la terre rougeâtre de la Vallée Gérudo. Loin du Héros. Esar donna l'ordre à ces stupides créatures d'entourer l'arme afin de priver son utilisation sans pour autant la toucher. Car quiconque s'en saisirait contre le " garçon de la forêt " serait châtié par la lame elle même.

" Entourer cette épée sans la toucher bande d'incapable. Quiconque s'en approche tuez le. "
dit-il d'un ton sec et accablant.

L'hylien se trouvait paré de son bouclier et sans doute de quelques surprises tels que des bombes. Il fallait faire attention. Il n'avait plus en possession la lame aux pouvoirs divin et un avantage certain s'ouvrait. Un brèche s'ouvrait et il fallait l'exploiter.

Armé de "Ridill" une autre lame aux pouvoirs démentielles il lança l'assaut. Ses jambes fléchis, son regard porté vers l'horizon, ses mains tenant fermement l'épée, une posture plus adapté tel un lion prêt à bondir et à rugir. Il ne put s'empêcher de lâcher un sourire fort provocateur comme excité et obnubilé par ce combat.
Esar déchaîné se rua sur le Héros du temps, une série de coups violents s'abattît sur lui. Un mélange de coups d'épée et de coups de poings se mêla au combat. Chaque coup porté par le " Cid noire " se faisait sentir. De la haine en ressortait. Une bataille entre le Bien et le Mal se jouait et son principale but était néanmoins ce combat de titan. Ganondorf comptait sur lui et il ne pouvait le décevoir. S'il échouait d'autres en profiteraient et cette alternative ne pouvait être la bonne.




Link

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(vide)

Déjà, la sueur perlait sur son front. Il avait enduré la chaleur bien d'autres fois, mais comme toujours, se battre sous un soleil aussi lourd restait une épreuve des plus harassante. Et les Déesses savaient à quel point il avait chaud. Il n'imaginait même pas à quel point devait brûler le métal des deux armures restantes. Les deux mastodontes de fer vinrent se positionner à l'avant et à l'arrière de l'Épée de Maître. De quoi empêcher n'importe qui de passer, presque, et l'éloigner de l'arme qu'il maîtrisait le mieux. Toutefois, l'Hylien restait perplexe face à une telle stratégie : en agissant ainsi, le Croisé se privait de deux atouts, pour se lancer seul dans la bataille.
Sans doute l'homme qu'était ce combattant était bien sur de lui pour se débarrasser ainsi de son soutient aussi aisément. Un de ses hommes qui jouaient toujours en solitaire, bien assez confiant en ses forces pour s'estimer capable de vaincre sans aide.

Peut être était-ce vrai, peut être pas. Quand bien même, ce l'aurait été, le blond restait assez interdit : pourquoi prendre des risques inconsidérés ? Pour la gloire ? Pour l'honneur ? Lui qui ne s'était jamais battu que ce soit pour l'un ou pour l'autre avait du mal à saisir ces deux dimensions. Risquer sa vie pour un idéal, quel qu'il soit lui semblait autrement plus logique, mais ce n'était clairement pas pour ça que le Croisé engageait de cette façon.

Il arqua les sourcils, et plissa les yeux, signe de son questionnement. Questionnement bref, ceci dit, et rapidement interrompu : les Haches-Viandes étaient placés, et l'homme se positionnait pour le combat.
A son tour, il fléchît les jambes et raffermit sa prise sur la hampe de la hache. L'arme était énorme, et il avait bien du mal à refermer entièrement ses mains dessus. Qu'importe, pour le moment il n'avait que ça, accompagné d'une vulgaire noix Mojo.
Une vulgaire petite noix Mojo.

Le sourire qui étira les lèvres de l'ennemi se fit signal d'assaut dans sa tête. Il avait connu tant de combats répartis sur les deux passés qu'il avait vécu, pour savoir déceler un appel si implicite pusse-t-il être.

Le Croisé eut tôt fait de se jeter sur lui, et le Champion de Farore se déporta d'un pas sur la gauche laissant le soldat de Ganondorf continuer sur sa lancée. L'acier pourfendait l'air, laissant une infime trace noire, sur laquelle le « Garçon » de la Forêt s'arrêta, surpris et méfiant. Cet acier n'était pas naturel.
L'instant qu'il avait passé, fixé sur cette trace qui n'était déjà plus là, le Chien du Malin l'avait mis à profit pour se réorienter et frapper de nouveau. L'épée fonça vers lui mais rencontra le fer de la hache.

Si Link n'avait eu le temps de dévier le coup, il avait pu le parer tant bien que mal. Sa main gauche (la plus proche du tranchant de l'arme) avait abandonné la hampe prestement, pour venir agripper le fil. Ce n'était sûrement pas la meilleure façon de garder sa main dans le meilleur des états, et heureusement pour lui que la hache en question eût été plus employée pour broyer que trancher véritablement.
Cela n'empêcha nullement le fer de tracer un sillon rouge dans le cuir qui protégeait sa paume. Et la lame de la francisque se teinta de trois fines traînées carmin.

Les chocs répétés ne l'aidèrent pas beaucoup plus. Lentement mais sûrement, sa propre arme en venait à le blesser. Il lui fallait réagir : son arme n'était pas faite pour défendre, mais bien pour attaquer, et dans ce genre de situation l'avantage allait à son adversaire.
Alors qu'il voulait se reculer, pour pouvoir frapper à son tour, il se bloqua. Une violente brûlure lui lançait la cuisse. Celle-ci semblait se consumer de l'intérieur, alors que le tissu qu'il portait s'imbibait de sang, à une vitesse impressionnante.
Ses yeux glissèrent vers sa jambe gauche, et il étouffa un juron. Voilà qui n'allait pas lui simplifier les choses.

Un nouveau coup fila, mais l'Élu ne laissa pas le temps au Croisé de se lancer dans une nouvelle série d'assauts rapide. Prenant appui sur sa jambe valide, il pivota, alors que l'estoc du guerrier frappait là où il était encore une seconde plus tôt.
Sans perdre une seconde en de plus amples réflexion, il se laissa guider par l'instinct. Percutant violemment son adversaire du plat de son arme, de toute sa force et de tout son poids, il le repoussa suffisamment pour s'assurer une marge de manoeuvre correcte. Voir le faire chuter, le coup restant bien peu probable, avec une forte probabilité de surprendre l'ennemi, et donc de briser sa défense.

Faisant fi du feu intérieur qui lui arrachait une grimace de douleur, il ignora l'appel de sa cuisse, et passa à l'action. Reculant de quelques pas, il jeta sa lourde Hache sur le promontoire de pierre que formait le dallage, et recula vers les deux armures qui conservaient son épée.
Les cuirasses meurtrières levèrent la hache vers le ciel, tandis que l'acier brillait au soleil, exécutant l'ordre qui leur avait été donné : tuer quiconque s'approcherait de l'Épée.

Le blond passa le poignet sur son front, pour en éponger rapidement la sueur, puis, d'un pas chassé, s'évita un triste destin.
Une vulgaire petite noix Mojo.

Un flash.

La lumière envahit l'espace, rebondissant sur le métal, frappant le dallage, caressant le sable. Épousant le Désert, et brûlant toutes les rétines qu'elle pouvait rencontrer. Le Champion de Farore, sachant pertinemment quels seraient les effets d'un assaut pareil avait protégé les siennes de ses paupières. Elles s'étaient refermées sur les prunelles bleues comme un suaire vient envelopper un mort, repoussant les rayons et laissant ses yeux indemnes.

Il lui fallait néanmoins faire vite, l'effet des noix Mojo était loin d'être éternel. D'ici une à deux minutes, tout au plus, la vue serait revenue à ses ennemis. Link se jeta donc entre les Haches-Viandes, et referma son poing sur le manche de la Sainte-Lame. Le raclement de l'acier contre la pierre ne passa pas inaperçu pour autant. Toute privée de vue qu'elles étaient, les deux statues métalliques disposaient encore de l'ouïe. Et celle placée dans le dos de l'autre frappa, croyant pourfendre le détenteur du Courage.

La hache rencontra donc l'acier, et se ficha profondément dans l'épaule : le boucher infernal venait d'interdire tout mouvement du bras à son acolyte, lequel jeta un genoux à terre.
Le Héros du Temps passa dans le dos de l'armure encore en état de se battre, avant d'enchaîner un estoc. Excalibur trancha les lanières de cuir, s'attaquant à la structure même de la cuirasse. Sans lien, rien ne pouvait plus maintenir les pièces d'acier jouxtant les autres.
Il coupa en quelques mouvements précis les dernières lanières, et dans un fracas caractéristiques, le Hache-Viande tomba en morceaux, sur le sol. Vide de tout corps, et sans cohésion, il ne pourrait se relever.

Une simple maille suffisait à briser la cohésion de toute une cotte. Un simple détail. Et sa cuisse le brûlait.


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