De Princes et d'enlèvements : Le désert [1]

Zone 1 du RP

Milieu de l'été - 2 ans 8 mois avant (voir la timeline)

Raven


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(vide)

Le jeune homme vêtu de vert semblait rencontrer quelques difficultés face à ses adversaires.

Pourtant, dans un fracas tonitruant, le premier de ses adversaires était tombé. Sa carcasse fumante encombrait le sol après l'explosion. Le jeune homme, pour combler la perte de sa lame, s'était saisi de la hache immense que portait feu son adversaire, et tenaient les trois adversaires restants en respect.

Celui qui semblait être à la tête du groupe d'armures prit la parole.

"Entourez cette épée sans la toucher, bande d'incapables. Et si quiconque s'en approche... Tuez-le."

Il se saisit ensuite de son épée et se jeta à corps perdu sur le jeune blond. L'homme, comme habité par la rage, lançait un assaut d'une férocité peu commune. une pluie de coups s'abattait sur le jeune garçon aux frusques d'émeraudes qui esquivait tant bien que mal. Mais déjà, son corps se couvrait de blessures...

Faisant fi de la douleur, le jeune homme riposta et s'élança avec force pour faire chuter son adversaire. Il se débarrassa de l'arme imposante dérobé un peu plus tôt et, dans un flash, se saisit de la lame qui était auparavant la sienne.

L'une des deux armures démesurées, dans un mouvement ample, lança sa hache dans l'air, et trancha le bras de son semblable, qui chancela... Le jeune homme saisit cette opportunité et trancha d'un mouvement précis l'armure qui lui faisait face. Celle-ci s’effondra, brisée.

Il ne lui restait alors que deux adversaires...

Kojiro était déconcerté de voir avec quel facilité le jeune homme s'était débarrassé du colosse. Cet homme n'avait eu aucun mal à défaire une armure aussi imposante... Ses aptitudes expliquaient en partie comment quelqu'un de son âge pouvait être à la tête d'une armée.

Mais bien qu'ayant défait la moitié de ses adversaires, le héros était en fâcheuse posture...


Don Esar Dragmire


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(vide)

Tu fuis, balourd ! Faux héros !

S'écria Esar, d'une voix aux intonations très provocatrices. Il eu un sourire fort provocateur et fort ironique, comme à son habitude. Esar se releva et regarda Link qui fuyait. Triste ironie du sort pour un héros dont le courage n'est plus à prouver n'est-ce pas ? Le croisé allait montrer a tous et a toutes qui était vraiment cet homme qu'on encensait comme le héros. Esar éprouvait beaucoup de dégout tout d'un coup... Hyrule allait mal, très mal... Le prince kidnapper comme un chien en cage, la princesse soutenue par des lâches comme ce chien qui fuyait le combat... Ganondorf allait donc prendre le pouvoir et rien ne pourrait l'empêcher.
Esar ramena son épée vers son visage et regarda le sang qui coulait dessus. Le sang du héros...

" Tu n'es pas bon, mon vieux ! Tu gouttes la défaite ! " Hurla Esar avant d'eclater d'un rire gras. Le cid gris allait gagner et prouver la fausseté du faux kokiri... Il n'avait rien de vrai en fait...

Quand le Croisé remarqua que Link avait la main dans sa poche, l'explosion lui revint en tête. Le croisé ferma les yeux et sourit. Il ne fut donc pas aveugler par la noix mojo de Link et pu le voir tuer un deuxième hache-viande.


Abruti !! dit-il Toi ! Derrière toi frappe !

Le dernier hache viande en vie lui obéit et frappa derrière lui avec sa main d'armure. Esar dit alors d'un ton sec et accablant :[/i]

Crains mon épée faux héros, elle t'a deja empoisonné !! A cause de toi tous ces hyliens que tu as envoyé a l'intérieur vont mourir !! "

Le cid fonça tête baissé au corps a corps. Il n'aimait utiliser des procédés enfantin lui. Plus que déterminé que jamais Esar savait que son adversaire était redoutable et coriace.


Link

Héros du Temps

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Il cligna des yeux, chassant la grosse goutte de sueur qui tombait sur ses sourcils. Son front moite lui collait les cheveux aux tempes et sur le faciès. D'un mouvement bref – il n'avait que peu de temps pour ce genre de chose, et pour autant ce détail était vital – il écarta la tignasse blonde de ses yeux. L'Hylien échauffa à nouveau son poignet d'un petit moulinet. La hache dans l'épaule de l'armure à treize heure devant lui, elle ne devrait plus représenter de soucis et l'enfant de la Forêt ne la soupçonnait plus comme une menace dans l'immédiat.

Ses yeux bleus restaient fixés sur le Croisé qu'il avait à affronter. Les jambes légèrement écartés et fléchies dans une position propice à l'assaut il tira son écu de bois (le dernier écu que la Princesse lui avait prêté avait fini brisé en deux et abandonné au Ranch, et ce coup-ci l'Élu de Farore avait préféré ne pas rajouter ça à son amie.) Au fond de son regard brillait la fatigue comme la détermination. Les piques envoyées un instant plus tôt étaient loin d'avoir l'effet escompté, et si Link ne voyait pas rouge il n'avait aucune intention de faire durer plus longtemps ce duel (dans la mesure où un combat opposant quatre belligérants à un seul peut être qualifié de duel..!). On l'attendait à l'intérieur.

Néanmoins, le Héros savait qu'il y avait un pas entre ce qu'il intentait de faire et ce qui se passerait par la suite. Si son sombre ennemi était un stratège – il n'en savait rien – lui avait toujours marché à l'instinct.
Un instant passa (quelques centièmes de secondes en réalité) qui lui parut être un jour entier. Sa cuisse le lançait toujours d'une façon qu'il savait plus inquiétante que la normale : la coupure était bien trop peu profonde pour qu'il réagisse pareillement. Mais il avait l'impression qu'un feu noir le dévorait juste là, sous la peau.
De même, il lui semblait que le soleil tapait plus fort qu'auparavant. Il était gagné d'une chaleur froide qui ne présageait rien de bon, alors que la tête lui tournait. Intimement il eu cru que la température augmentait, mais il semblait en être le seul affecté. Ramenant une nouvelle fois la main à la tête, il s'épongea le front.

Lentement gagné par une fièvre du au poison qui lui était encore inconnu, le détenteur du Courage réagit un poil trop tard à l'ordre proféré par l'homme torse-nu et à l'épée étrange. Il mangea la gifle de fer de plein fouet, et manqua de rouler à terre, sonné. La tête lui bourdonnait, la migraine martelait son crâne d'une douleur interne, tandis que pour la deuxième fois dans la journée sa joue lui cuisait. Par les Déesses ! Fou celui qui ignorait la menace d'un Hache-Viande, aussi mal en point puisse-t-il être. Si les mouvements du colosse d'acier paraissaient rendus plus difficiles par la francisque qui traversait son épaule, l'être de fer et de haine n'en semblait pas dérangé plus que ne le serait un Stalfos par la perte de son bras. Maudites ces créatures de magie noire capable de continuer le combat sans tête.

Dans un claquement sec de l'acier contre les pierres de sables, l'armure animée se retourna sur le blond avant d'armer son autre bras – celui à la hache. Bien qu'encore choqué Link échappa à un coup qui lui aurait sans doute arraché une jambe. L'arme d'un fer d'onyx s'enfonça dans la pierre comme un fil dans du beurre, mais le Champion de la Déesse n'eut pas le temps de s'alarmer d'une force qu'il connaissait déjà qu'un deuxième coup (de pied cette fois-ci) fonça sur lui. Il leva son bouclier dans l'urgence alors que tous les bruits semblaient se dédoubler et rebondir dans les parois de son crâne. Sous ses yeux l'action se fragmentait en multiples facettes (toutes les mêmes).

La targe de bois vola en éclat alors qu'il effectuait un vol plané d'un mètre et demi environ. Retombant lourdement sur le dos, le Héros Hylien resta un instant au sol, les yeux fermés et la respiration coupé. Le choc avait été violent. Il tourna sur sa gauche (la main droite restant bien endolorie après pareil assaut. Loués soient les soins apportés à son poignet par Zelda.) et tenta de se relever, sans un franc succès. Parvenant néanmoins à se hisser sur ses coudes et ses genoux, le « Faux-Kokiri » fut pris d'une petite quinte toux. Il cracha carmin.

Le soldat d'acier se rapprochait d'un pas dont la lenteur contrastait avec la vitesse surprenante du chien de Ganondorf. Peut-être était-il trop dans les vapes pour réaliser ça. Peut-être bien que le décalage entre ses yeux et ses pensées était la cause de ce qu'il trouvait aussi surprenant dans la vitesse du croisé.

Link se tint prêt. Tout aussi mal en point qu'il était, il lui fallait se relever.
Mais il ne se releva pas.
Et le Cid Gris arriva, à vive allure. Le Hache-Viande n'avait pas encore rejoint cette ligne de fuite que représentait désormais le blond. Encore et toujours à l'instinct, celui-ci réagit du mieux qu'il pouvait, profitant de la précipitation, de la force et de la vitesse que son ennemi mettait en oeuvre. A l'aide de sa jambe qu'il savait maintenant saine (s'il n'avait pas répondu à Esar, il avait néanmoins bien intégré l'information) il faucha le guerrier. Balayant ses jambes en pleine course, l'Hylien stoppa net le Sheikah, envoyant le menton de ce dernier s'écorcher sur le sol. L'ombre qui s'étendait sur le sol lui apporta une nouvelle information : encore une fois, la hache de son deuxième adversaire brillait dans le ciel.

C'est le moment le Porteur du Courage sélectionna pour s'éloigner et esquiver un coup de plus qui lui aurait été fatal. Faisant fi de la douleur, il parvenait à tirer la substantifique moelle de l'adrénaline pour se booster. Instinct de survie. La francisque frappa de haut en bas, là où il avait laissé le Haut-Croisé, mais il était déjà dans le dos de l'armure. Une fois de plus, et immédiatement après que la hache se soit violemment effondrée sur l'endroit où se trouvait les deux hommes quelques secondes plus tôt, ce fut le tour de l'armure de tomber. De la même façon qu'il avait défait l'autre il venait d'abattre la dernière. Reculant de quelques pas, Link cracha une bile écarlate. Sa mâchoire le lançait, ses jambes flanchaient légèrement, tandis que l'une d'elle devenait vraiment raide. Dans un nuage de poussière et un bruit de fer tombèrent les débris du dernier des Haches-Viandes.


Raven


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(vide)

Le jeune blond avait défait le dernier de ses adversaires, non sans mal. Insensible aux railleries de l'autre homme, visiblement bien sûr de lui. Ce maraud avait la langue bien pendue et il s'avérait bien vaniteux. Il fanfaronnait bien caché derrière son peloton. Mais celui-ci avait bien vite été réduits à l'état de cendres...

Mais bien qu'ayant battu trois de ses adversaires, le jeune homme vêtu de vert était en bien mauvaise posture... Ce combat l'avait vraisemblablement éprouvé...

Kojiro se saisit d'un arc qui dépassait de son bagage. Être marchand s'avérait parfois utile... Il l'avait acheté pour un bon prix dans un bazar quelques jours avant sa traversée du désert. Il attrapa une flèche et visa le jeune belliqueux.

Le dard alla se planter à quelques centimètres du crane de cet homme.

Kojiro se laissa pour la première fois apparaître aux yeux des deux hommes.

"Tu ferais mieux de réfléchir à deux fois avant de tenter quoi que ce soit... Au prochain coup, je ne te raterais pas."

Il n'avait à priori aucune raison d'apporter son aide au jeune blond, mais son instinct lui avait dit d'agir... Il se saisit d'une gourde qui trainait dans sa poche et la lança au héros.

"Bois-la, elle soignera tes blessures."


Les derniers éléments étaient en place. La grande salle était silencieuse, envahie par les ombres. Le seigneur du malin attendait, entouré de ses fidèles. Cependant... certains manquaient à l'appel. Ganondorf pouvait sentir la proximité de sa femme et de Withered ainsi que les efforts faits par Guilia dans son combat contre Conan. Au final, il était satisfait d'eux. De nombreux larbins de la princesse ne possédaient plus assez de forces pour l'affronter. Et après son échec au ranch, peu lui importait que la victoire soit peu glorieuse, répandre la mort dans les rangs ennemis suffirait à le combler.
Il projeta alors son esprit dans le corps de son serviteur, à l'entrée de la citadelle. Un sourire lui vint aussitôt en apercevant Link en difficulté. Ce pouvait il que ce jour soit le dernier du héros du temps ? Il n'espérait rien plus que sa mort mais il tenait à le donner à la faucheuse lui même.


"Ton rôle est terminé. Reviens."

Les ombres prirent Esar et le ramenèrent dans la grande salle, auprès de son Seigneur, impérialement assis sur son trône.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Link

Héros du Temps

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(vide)

Le suaire qui recouvra ses yeux l'apaisa. Pour un instant il s'autorisa à clore ses paupières sur les deux billes bleues qui lui permettait de voir. Un instant, il s'autorisa à souffler. Prendre une seconde de répit, avant de repartir dans la bataille.
Il inspira profondément – et avec quelques difficultés, soyons francs – avant de faire de nouveau un moulinet de la main gauche, et de déchirer ce voile d'ignorance qui le coupait du monde extérieur. Une brève retraite en son sein. Un bref instant passé avec une rousse qu'il ne pourrait jamais oublier. La seconde qu'il avait passé les yeux fermés, il ne l'avait pas vu se dérouler seul. Et même si jamais elle ne le quittait réellement, Malon s'était clairement dessinée sur le fond noir.

Quittant cette image chère à son coeur, et laissant de côté ses inquiétudes (il ne savait toujours pas ce qu'il était advenu de la rouquine, suite à l'assaut sur le Ranch..!) pour le temps que durerait l'affrontement, encore, l'Hylien s'arma de patience, et de courage. Il ne pouvait de toute façon faire autrement.
Il sentait le poison se mouvoir dans sa jambe, et gagner son corps entier. Infiltré dans la plaie, transporté par le sang, escorté par cette brûlure intense, le venin faisait effet, et violemment. Loin d'être uniquement paralysant, il arrachait au jeune homme des douleurs aiguës. Si celles-ci ne transparaissaient pas sur son visage, ou son corps, c'était en parti du aux effets de la substance, qui l'empêchait de bouger, plus que par volonté pure.

Le Croisé ne s'était pas encore relevé, ni n'avait donné signe de vie, mais le blond était loin d'être dupe : il en faudrait plus que l'effondrement de plaques d'armures pour le jeter à terre. Peut être la hache avait elle fait mouche..? Peu probable. Aucune trace de sang, pas la moindre traînée carmin ne maculait les pierres de sables, à l'endroit de la chute. Et les Déesses savent qu'un coup pareil aurait fait suffisamment de dégâts – une morsure mortelle, pour qu'un épanchement sanguin soit inévitable.
La logique voulait donc que son ennemi en eût réchappé. Le Champion de Farore pesta devant tant de théâtralité, tant de mise en scène. Pourquoi vouloir faire durer un suspens stupide à ce point..? Ce duel apparaissait-il comme un jeu, aux yeux de ce sinistre combattant ? Bien que toujours calme en apparence, c'était le genre de pensée qui provoquait chez lui une colère forte. Quelque rage dangereuse, feu noir insatiable (à ceci près que jamais il ne s'était retrouvé dans pareille situation.). Il en venait à faire au Cid Gris le même reproche silencieux qu'au Prince : la vie ne devait pas être un jeu. Quelques soient les circonstances.

Hélas, force avait été de constater que cette mentalité se développait de plus en plus souvent. Un mépris de la vie qu'il répugnait. Mais chaque fois, il en était frappé, surpris, tant cela lui était incompréhensible. En dépit du poison qui infectait ses veines, ses doigts se resserrèrent sur la garde d'Excalibur. Il fixait les décombres, tandis que grondait en lui l'ire qui animait ses membres, qui faisait battre son coeur. Le même sentiment que celui éprouvé contre Ganondorf (en moindres proportions).

Dès lors que le prophète du Gérudo pointa le bout de son nez, il fut accueilli. Le Héros lui même ne s'attendait pas à cela, et le trait qui se ficha à deux pas à peine de la tête de son adversaire. Pas plus que celui-ci, néanmoins, c'était certain.
L'archer ne tarda pas non plus à se présenter. A croire qu'il était devenu coutume d'attendre avant de se montrer. Mais l'aide qu'apportait cet inconnu était la bienvenue, et loin de lui l'idée de la dénigrer.

Link attrapa l'outre tant bien que mal, malgré son état de paralysie – non pas total, mais bientôt généralisé aux deux jambes – mais ne commença pas à boire.
Tout allait vite. Trop vite. Sans avoir ajouté quoique ce soit, le Croisé s'engouffra (fut engouffré ?) dans des ténèbres plus sombre que l'ébène. Bientôt l'homme fut entièrement happé, et dans un bruit de succion atroce, il disparut définitivement. Sans être un pleutre, l' « garçon de la Forêt » ne pourrait prétendre avoir été indifférent à cette matière opaque et – il lui semblait – vivante. Il n'aurait su dire pourquoi, mais il était persuadé que cette chose qui venait d'emmener l'inféodé du porteur de la Force était douée d'une volonté propre, d'un esprit, de vie, à proprement parler. Et cela lui faisait froid dans le dos.

Le silence retomba sur le parvis de la Citadelle. Il fixa un instant la gourde, et la décapuchonna. Son intuition et son nez le portaient à croire qu'il s'agissait de potion rouge, mais il n'aurait pu y mettre sa main à couper. La seule façon de le savoir était de suivre le conseil de celui qui venait de l'aider (le sauver..?). Il n'avait pas vraiment le choix de toute façon : ou il attendait ici que le poison termine son oeuvre, ou il tentait le tout pour le tout. Et loin d'avoir le temps de tergiverser, il releva la tête, prêt à boire.
La longue rasade qu'il avala lui semblait en effet être de la potion rouge. Quelque peu différente de celle de la vieille de Cocorico, mais bel et bien quelque dérivé de la même mixture. Faisant attention à ne pas terminer le récipient, l'homme en vert reboucha l'outre et la renvoya à son propriétaire, avant d'exprimer sa gratitude.


"Merci. Je ne sais qui tu es, mais je te dois beaucoup. Les Déesses te gardent !"

La boisson avait un effet anesthésiant tout à fait appréciable. À mesure qu'il sentait son énergie se recomposer, et le produit se diffuser dans son organisme, il sentait la douleur refluer. Ses défenses renforcées, elles luttaient plus activement contre la substance qui enduisait la lame du Cid. Il sentait le poison reculer, la fièvre s'éloigner. Pour un temps. Il lui fallait faire au plus vite.
Adressant un dernier regard à son protecteur dont il ignorait tout, il hocha la tête, en signe de remerciement, puis s'enfonça dans la forteresse en elle même.


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