Sous le soleil ardant, l'Oiseau Noir cède à la Folie..

[Rp privé avec Dun // Intégration au Clan]

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Le désert..un océan d'or qui défiait toutes les beautés de ce monde. La comparer à la huitième merveille ne serait en aucun cas une disgrâce toutefois, ce serait comme ce mentir à soi même, et mentir à la beauté elle même. En effet, le désert ne connaissait guère d'égal en terme de magnificence et cette mer de sable en était la preuve vivante. A travers le temps et les siècles, elle était là, à la fois calme et modérée. Souvent seule et incomprise, elle exprimait sans retenue sa colère, sa haine, qui parfois s'élevait même par delà les cieux austères. Une humeur massacrante qui réveillait rapidement la voix cassante du vent, ultime désarroi de sa tristesse naissante. Ensemble, ils jumelaient leurs tourments et libéraient leurs ressentiments. Une tempête, caprice de leurs maux de cœur, animait désormais pendant sept nuits leurs terres, nouvelles victimes de ce sentiment amer. La robe autrefois chaude du désert ne parvenait plus à contenter ses courbes, souples. Elle était devenues aussi froide que sa maitresse et aussi glaciale que Dame la Mort elle même. Cependant, le chagrin qui demeurait jusqu'ici omniprésent commençait à disparaître, lentement mais surement. La tempête si indomptable s’évanouissait alors dans la nature sur le joug autrefois sauvage d'un vent, un brin lunatique. Le calme olympien qui caractérisait tant ses terres les dominait de nouveau, comme ci tout ces actes n'avaient guère exister. Pourtant, tout ceci s'était bien produit, et c'était surtout à cause de cela qu'a travers le temps, les voyageurs contemplaient cette huitième merveille. Ce fut d'ailleurs à cause de tout cela que, dans leurs cœurs furibonds, elle resterait à jamais la première.

C'est ce que comprit Corbeau lorsque son regard froid se déposa sur les vestiges d'un monument désormais antique aux yeux de tous. Pensif, il dardait d'un œil intrigué les rouages d'une guerre passée qui toutefois semblait encore présente dans la mémoire des grains de sables, uniques témoins de cette scène. Les traces retraçant son histoire demeurèrent explicite malgré le temps qui s'efforçait à tout effacer seulement, le désert ne l'entendait aucunement de cette oreille, lui qui n'était réputé que pour son humeur, massacrante à souhait. Il tenait tant à préserver ses « trophées » que le temps lui même dû se raisonner en enterrant lui même la hache de guerre, qui semblait à moitié avalée par les crocs acérés du désert. Proche de cette dernière gisait un crâne -fissuré par endroits- encore vêtu de son heaume et rongé par la rouille, puis par le sang. Le corps du malheureux, quand à lui, n'était point trouvable cependant, Corbeau pouvait estimer sans mal à quel camp cette personne appartenait. Au camp qui avait remporté cette bataille, c'était un fait indéniable. Toutefois, le prix de cette victoire était beaucoup trop élevé. Le sacrifice de cette victime n'était en rien la seule. En effet, en regardant l'horizon qui se dessinait facilement devant lui, le jeune sorcier put entrevoir des silhouettes : celles des tombés au combat. Leurs ossatures peinaient à entrevoir la lumière du jour et certaines perçaient difficilement l'intérieur des armures, trop épaisses pour ces dernières. Cette vision amusait beaucoup Corbeau. Sa joie animait son visage, quémandant encore de ce savoureux nectar. Ce fut donc plongé dans cette euphorie soudaine que l'hylien pensa tout haut, comme pour extérioriser cette émotion bienfaitrice, proie à le rendre si..sympathique..


« Tous ses cris, ses hurlements, ce sang..et dire que j'ai manqué cet heureux événement.. »[/b] débuta-t-il d'un air faussement triste avant de continuer plus loin ses dires. « Je perçois encore l'aura malfaisante du Dieu Noir planer sur ce champ de bataille malgré le temps passé. Hum, sa force enivrante n'a d'égal et cela me dépasse.. »[/b] conclu l'ébène, impressionné par cet être qui semblait si irréel.

Tout en enjôlant ses nouvelles pensées, le bellâtre continua son inspection des faits. Les traces de la bataille semblaient le diriger vers une ombre plus grande, plus lointaine encore que ses deux prunelles ne pouvait lui permettre de suivre. Sa marche le conduisit rapidement devant l'imposante ombre qui, désormais, prenait la forme d'une cité. Il n'y avait plus aucun doute : des structures noires comme le jais, des murs à la noirceur véritable..Il s’agissait bien là de la Sinistre Citadelle Noire, précédent repère du Seigneur du Mal et de ses troupes. Malgré le fait qu'aujourd'hui cette dernière soit qualifier de Tristement Célèbre, cela ne gâchait en rien le charisme naturel de cette bâtis, digne d'un maître chaotique. Cette splendeur ne laissait en rien insensible Corbeau, facilement impressionnable par les trésors que pouvait garder sournoisement le désert.

« Certains trouvent en la pureté d'un nourrisson une beauté inqualifiable, mais pas Moi. Cette citadelle, sombre à souhait, demeure pour mon être d'une splendeur sans pareil sauf... »[/b] s'arrêta-t-il de dire avant de pointer rapidement son doigt en direction -de ce qui restait la porte d'entrée - du lieu sacré. « ce petit grain de poussière qui enlaidit cette sculpture magnifique ! »[/b] rajouta-t-il, tentant vainement d'intimider son nouvel invité qui l'épiait déjà depuis quelques minutes.


Dun Loireag Dragmire


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(vide)

[Holy fuck, je rattrape aujourd'hui mon retard è__é Family for the win !]

Du sable à perte de vue. En un sens, il s'agissait peut-être là d'un des plus merveilleux paysages connus sur cette terre, vierge de toute souillure créée par l'homme ou ses constructions. Hélas Dun avait cessé depuis bien longtemps d'y être sensible, ayant vécu une grande partie de son enfance aux frontières occidentales du désert, et c’est ainsi qu’il traversa la tempête qui frappait ces terres dans la plus grande indifférence. Pourtant, au travers de ce rideau de sable, la Citadelle Sombre ressemblait à s'y méprendre aux ruines que Natheim et son fils exploraient jadis. Peut-être le Seigneur du Malin s'était-il inspiré de cette civilisation disparue afin de la bâtir, ou de façon plus certaine, peut-être avait-il investi l'une de leurs cités avant de la corrompre.
Bien qu'emmitouflé dans une cape à capuchon épaisse, lui donnant certes chaud mais le protégeant des aléas de la météo, toujours était-il que les vents fouettant le corps de la Folie étaient loin d'être agréables, et c'est pourquoi il pressa le pas afin d'atteindre la sortie empruntée afin de fuir la Citadelle. Le calme retrouvé, Dun pu alors apprécier le silence de ces couloirs, uniquement dérangés par la symphonie que jouait le vent en s'engouffrant dans les entrées.


"Bien, commençons..."

Un reflet d'argent apparu dans l'une de ses mains qui dépassaient maintenant de sa cape. Une dague? Pas exactement... Sortant une sacoche de cuir scellée d'une boucle d'argent, le jeune homme la déplia et en sortit divers outils tranchants : Scalpels, bistouris, ciseaux fins et forts, etc.

Car si Dun avait abandonné la royauté lorsque la Folie l'eut embrassé, le jeune homme n'en restait pas moins un chercheur souhaitant continuer ses recherches. C'est pourquoi le Sorcier pénétra la forteresse, hôte de l'un des plus grands affrontements récents d'Hyrule. Quelle meilleure réserve de corps et de cadavres que le site d'une ancienne bataille ? De plus, lui qui n'avait jamais pu avoir à disposition autant de Lezalfos ou de Stalfos, l'occasion était trop belle ! Certes, les conditions extrêmes et la faune locale avaient quasiment réduits à néant les restes des combattants tombés à l'extérieur, mais protégés par la fraicheur et l'obscurité de la forteresse, les guerriers ayant péris dans cette dernière restaient en très bon état.

C'est ainsi qu'il se mit à la tâche, des heures durant, alors que la tempête faisait rage au dehors. Un cadavre après l'autre, bocal après bocal, note après note, le jeune homme se donnait corps et âme à une tache jugée macabre par beaucoup, mais nécessaire par d'autres. La sueur perlait sur son front tandis que les heures s'écoulaient dans cet espace fermé et abandonné, et c'est au hasard d'une brèche que le Dragmire constata avec surprise que la tempête s'était tue depuis bien longtemps.

Bien qu'aimant son 'travail', l'ex-Prince ne goûtait guère aux relents mortuaires des lieux, et il décida de respirer un peu d'air frais lorsqu'il s'aperçu qu'il sentait lui-même presque aussi mauvais que ses compagnons de salle.


« Tous ses... sang.. et dire... heureux événement.. »

Le Dragmire avait marché plusieurs dizaines de minutes sans s'en rendre compte, et s'était fortement éloigné de la Citadelle de par la configuration du terrain et des dunes accidentées. La Forteresse paraissant être une ombre lointaine se détachant du ciel, et ces quelques bribes de phrase attirèrent facilement l'attention de Dun, véritable vacarme dans un silence presque total.

« Je perçois... aura malfaisante du Dieu Noir... force enivrante... me dépasse.. »

Nonchalamment, Dun marcha vers la voix encore quelques minutes, la percevant de mieux en mieux, jusqu'à ce qu'enfin :

« Certains trouvent en la pureté d'un nourrisson une beauté inqualifiable, mais pas Moi. Cette citadelle, sombre à souhait, demeure pour mon être d'une splendeur sans pareil sauf... ce petit grain de poussière qui enlaidit cette sculpture magnifique ! »

L'inconnu -silhouette ténébreuse se détachant parfaitement du sable clair qui l'entourait- pointait du doigt l'entrée de la forteresse. La Folie tourna la tête vers cette dernière et laissa une minute entière s'écouler avant de réagir. Sans aucun doute l'homme se voulait impressionnant -il l'était-, mais dans un lieu tel que celui-ci, le décor lui-même était bien plus prodigieux que les deux compères réunis.

« A vrai dire, je ne me souviens pas avoir jamais passé cette porte. Et j'ai depuis longtemps cessé d'être sensible aux bastions, sans doute par lassitude, qu'ils soient étincelants ou ténébreux. »

Encore un silence pesant. Délibérément ou non, la Folie qui embrassait et tourmentait Dun en permanence avait pour effet... d'anesthésier ses craintes. Ou peut-être était-ce le Désert et ses esprits? Il s'en fichait.

« Vous l'admirez et je suis maintenant curieux, pourquoi ne pas pénétrer par cette porte dans cette acropole? Bien que cela se rapproche maintenant plus d'une nécropole... Le choix est vôtre. A moins que vous ne désiriez occire la seule compagnie que ce Désert ait à vous offrir? Les Croisés décimés, les royalistes partis, peu de monde nous dérangerait. »

La seule chose certaine était que cet homme n'était pas un survivant de l'armée royale, ou encore moins l'un de ses gardes. Le reste... Un Fou ne s'en souciait guère.


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[Précision => Lorsque j'écris ça " le bellâtre aimait bien ce genre de « délicatesse » envers sa propre existence." dans ma réponse actuelle, ça n'a rien de sexuel bien sur, donc faut débrancher le Mode Buisson, vil coquin ! *PAN*]

Un silence d'or régnait en maitre suite aux paroles lancées par Corbeau. Non pas que ses dires avait la prétention de taire toutes choses cependant, ils parvenaient aisément à dissoudre les faibles sons des grains de sable planant de temps à autre dans la légèreté d'un vent, désormais absent. En effet, sa voix avait brisée l'air lui même, ne rendant que davantage l'atmosphère plus suffocante, plus étouffante. Plonger dans ce mutisme nouveau, le jeune sorcier s'en allait mentalement dans de nouvelles pensées. Sa petite escapade de jadis dans cette plaine sablée était devenu pour lui une résidence secondaire (voir principale) dans laquelle il avait apprit à vivre ou plutôt à survivre, jusqu'à aujourd'hui. Une demeure, chaude, avec des lois primaires et des occupations à la fois stricte et rigide, ce qui, cependant, ne le dérangeait pas plus que cela. Le bellâtre s'était adapté aux coutumes du désert. Ce fut donc ainsi qu'il parvenait sans le moindre mal à s'échapper en pensée, à n'importe quel moment et dans n'importe quelle circonstance. Toutefois, les images qu'il se repassait dans son esprit n'étaient en rien rassurante. Cette fois-ci, ce n'était pas la simple vision d'une nuit noire dévorant les dernières lueurs d'une lune opalescente. Ce n'était pas non plus la vision enjôlée d'un massacre d'hyliens et d'hyliennes prit dans un panache sanglant, redécorant ainsi par la même occasion de ses belles couleurs chair et vermeil le sol si terne. Non, il s'agissait bien de pensées intrigantes et envoutantes, qui touchaient principalement l'inconnu présent dans les catacombes, avec lui. Mystérieux au premier abord, le jeune mage eut du mal à avoir un avis constructif sur son être. Un malaise commençait donc à doucement l'envahir avant de se répandre définitivement aux dires de l'inconnu, nouvelles maitresses du silence.

Corbeau l'observait tout en l'écoutant que d'une oreille. Ses deux prunelles se baladèrent longuement sur la silhouette de l'inconnu, ne faisant plus que des vas et vient ridicule. En effet, le décortiquer ne servait guère à grand chose mais cela n'inquiétait aucunement le jeune sorcier. En revanche, le fait de ne pouvoir lire en lui fut pour le bellâtre une grande surprise. Son « don » transmis par sa mère consistait à pouvoir lire dans le cœur des hommes et, aux dernières nouvelles visuelle, la mystérieuse personne qui se tenait devant lui était bien de sexe masculin. Comment cela se pouvait-t-il? Comment parvenait-t-il à ce tumultueux exploit ? Antharès avait beau le darder du regard, cherchant inlassablement un détail sur sa personne qui le trahissait : mais en vain. En effet, sa cape à capuchon épaisse ne semblait aucunement enchantée ni reliée de près ni de loin à une instance magique. Sa sacoche de cuir munit d'une boucle d'argent -qui dépassait légèrement de ses frusques- ne relevait en rien du domaine magique elle aussi, même si le sorcier ne pouvait point le garantir totalement, sa vue ne pouvant voir en intégralité son bien. En somme, son malaise avait raison de lui et cela l'agaçait au plus haut point ! Le simple fait de n'avoir mit le doigt sur cette prouesse réveillait en lui un désir meurtrier, proie à massacrer cet individu encapuchonné. Cependant, cette idée le quittait rapidement. Montrer son manque de sang froid ne ferait que l'humilier davantage devant l'hylien mais aussi devant son propre égo de mâle dominant. Sa personne était plus digne que cela. C'est donc avec une assurance guère masqué que Corbeau lui prêtait davantage d'attention, sans toutefois oublier de garder en mémoire ses futurs intentions. De plus, l'inconnu l'invitait courtoisement à le rejoindre et c'était connu, le bellâtre aimait bien ce genre de « délicatesse » envers sa propre existence.


« C'est si gentiment proposé, je ne serais qu'un vulgaire rustre de refuser votre invitation..monsieur.. ? »[/b] lâcha-t-il d'un ton interrogateur, avant de continuer plus loin ses dires. « Et puis, tuer une personne sans, au préalable, prendre le temps de la connaître je trouve ça si..triste. Je veux dire, où est donc le plaisir.. ? »[/b] rajouta-t-il, tout en ne masquant aucunement son humour noir et malsain.

Corbeau avait du mal à dissimuler son sourire sadique. Son impatience à connaître les prochains mots de son interlocuteur empiétaient aisément sur feu son malaise, anciennement sentiment amer.


Dun Loireag Dragmire


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(vide)

[Il n'y a pas de buissons dans le désert, donc ne t'en fais pas ! <3]

Telle une statue antique ancrée dans le sable et oubliée même par le Temps, l'homme resta quelques secondes là à parcourir Dun de haut en bas, alors que ce dernier parlait. Bien évidemment, toute personne observerait attentivement un inconnu émergeant des sables et vous proposant d'explorer une Nécropole ! Mais dans le cas de cet homme ténébreux... Ce fut comme si ses yeux étaient de secondes mains, parcourant frénétiquement la silhouette de l'ex-Prince comme à la recherche de quelque chose. Bah, quoiqu'il s'agisse, il ne s'en souciait guère.
Ce fut par ailleurs les paroles de l'individu qui intéressèrent la Folie, bien plus que son comportement. Et c'est ainsi que Dun se mit en route vers l'entrée de la Citadelle Sombre, passage qu'il n'avait jamais emprunté. Il en profita alors pour répondre aux interrogations de Corbeau.


"Je me nomme Dun, et je vous suis gré de m'accompagner, il me faut de toute façon récupérer quelques affaires que j'ai laissé dans cette sombre forteresse."

« Et puis, tuer une personne sans, au préalable, prendre le temps de la connaître je trouve ça si..triste. Je veux dire, où est donc le plaisir.. ? »

Quelques minutes s'écoulèrent alors, pendant lesquelles le seul bruit audible fut le crissement du sable sous leurs pieds. L'ex-Prince ne laissait pas un blanc pesant s’installer intentionnellement bien sûr, mais ces paroles ne pouvaient marquer au fer rouge un esprit réduit déjà en cendres.
Protégés par l'Arche d'entrée, la porte brisée par les royalistes sembla les accueillir avec un soulagement, premiers visiteurs depuis le départ de ses occupants. Le sable s'engouffrait lentement mais sûrement dans la Forteresse, envahissant le moindre recoin jusqu’à ce qu’un jour il n’en reste rien, si personne ne venait à nouveau habiter ces lieux.


"Je ne prends aucun plaisir à tuer, je ne pourrais donc vous comprendre. Néanmoins..."

Non loin de l'entrée, les deux hommes atteignirent une gigantesque salle où étaient alignés des dizaines de cadavres, que Dun avaient rassemblés là pour ses... études. Le sol était souillé de leurs liquides, et c'est en se retournant vers Corbeau qu'il le fixa avec un grand sourire, grand illuminé n'ayant pas sa place aux côtés d'âmes sereines et innocentes.

"... pour ma part, j'affectionne l'art d'apprendre et de comprendre. Même s'il faut pour cela disséquer d'innombrables corps, qu'il s'agisse d'Hyliens ou de ce que vous autres appelez 'Monstres'. En cela, je pense que nous pourrions fort bien nous entendre."

L'un créait les corps et l'autre les étudiait, cela donnait en effet matière à réfléchir. Néanmoins, le Sorcier délaissa bien vite ce sujet pour un autre, bien plus intéressant à ses yeux.

"... Je ne connais hélas pas encore votre nom? Je vous le demande car, veuillez m'excuser, je vous ai entendu parler tout à l'heure de ce 'Dieu Noir' et de sa puissance. En pareil lieu, je gage que vous vouliez parler du Seigneur Ganondorf?"

S'accroupissant et rassemblant les différents pots qu'il avait rempli ainsi que les notes qu'il avait rédigé, Dun entreprit de les accrocher un à un à l'intérieur de sa cape : Fruit de son imagination, cette dernière comportait nombre de crochets et la rendait ainsi très pratique au transport d'objets fragiles et nombreux. La surface extérieure du tissu était très résistante, ce qui protégeait ce qu’elle contenait, tandis qu'une fine toile de soie Skulltula lui garantissait un certain confort pour ses côtes.

"Qu'avez-vous à faire exactement avec lui? Le connaissez-vous?"

Continuant sa tâche, Dun parlait du Seigneur du Malin comme si de rien n'était. Car là où un Hylien normal l'aurait déjà supplié de se taire -cela pouvait peut-être attirer le mauvais sort !-, cet inconnu ne lui donnait pas l'impression d'être… dans la norme.