« Entends nous rugir : Palier 2 »

début de l'automne - 1 an 6 mois avant (voir la timeline)

Arise


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Il se déplaçait avec une telle agilité qu’on aurait dit que ces pieds ne frôlaient même pas le sol, même les esprits auraient pu se tromper en le voyant. Angeel, vêtu d’une caracalla poussiéreuse, un long manteau pourpre couvrant tout son corps et qui venait jusqu’au sol. Il portait également la capuche de son habit et seules ses mèches blanches les plus longues tombaient en dehors.
Les rayons de la lune semblaient peiner toujours un peu plus à passer au travers des nuages amenés par le vent qui s’était levé un peu plus tôt, et Angeel dans le noir total se fondait, invisible, il atteignit la forteresse de pierre sans soucis et y pénétra comme dans un moulin.

Il posait adroitement chacun de ses pieds sur chaques pierres du pavé qui constituait le sol de la forteresse, en commençant par poser délicatement ses cinq doigts de pieds puis le reste au fur et à mesure jusqu'à ce que ce soit la plante de ses pieds qui touche entièrement, continuant son avancée tel un fantôme -ne s'étant toujours pas dévêtit et ayant toujours le visage couvert-, seul l'extrémité d'une petite lame argentée, celle d'un poignard, ressortait de ses manches trop longues.
Et c'est silencieusement qu'il passa plusieurs couloirs sombres et des salles vides sans qu'il rencontre âme qui vive. Tantôt il montait, puis il descendait et s'il ne se trompait pas il devait être au second étage. Il parcourait ce labyrinthe de pierre depuis deux minutes et c'est au tournant d'un énième couloir qu'il fit sa première rencontre, alerté par une faible lumière, il se mit dos au mur et sauta sur ce qui passa. Lame à la main, il égorgea la malheureuse avant de lui assener un second coup dans la poitrine pour être certain. Il avait également rattrapé sa lanterne -ayant pensé que sa chute ferait un grand boucan- et souffla dessus pour l'éteindre.

Il récita d'une voix basse, les yeux fermés et les mains liées, une incantation pour se faire lever le corps de la Gerudo décédée qui laissait s'échapper une flaque carmine, se faufilant dans les creux du pavé,
« -Ô Hades, ô grandes déesses et grands dieux des enfers,
réalisez ma volonté. Que son corps devienne ma marionnette en échange de son âme.
Relevez-me. Ô grandes déesses et grands dieux des enfers, ô Hades, accordez-moi cette volonté. »

Après qu'une fumée noire soit entrée par ses yeux, son nez et sa bouche, la défunte se leva. Les deux perles jaunes qu'étaient autrefois ses yeux n'étaient plus habités d'aucunes émotions, le cadavre peinait à garder la bouche fermée -lorsqu'il l'ouvrait, du sang noir s'en écoulait-, et mis à part le détail de la poitrine perforée, du cou tranchée et des membres pendant, elle possédait encore tout de ce qu'elle avait lorsqu'elle était vivante.

Il continua son chemin au travers de la forteresse, ayant rencontré deux Gerudos dans une salle qui contenait grand nombre d'armes. La première s'était faite poignardée dans le dos puis égorgée, la seconde, qui l'avait vu sans avoir eu le temps d'émettre le moindre cri, avait eu la figure fracassée contre un rebord de pierre, si violemment qu'une partie du crâne était visible.
Et le nécromancien les avait ramenés à la vie sous la forme de deux spectres serviles qui obéirait au moindre de ses ordres. Et comme il n'avait pas eu besoin de créer les cadavres car il les avait eus sous la main, il n'avait pas eu besoin de trop d'énergie et il lui en restait bien assez pour se battre.

Il continua ensuite son exploration de la forteresse suivi par ses trois servantes. Il finit par tomber sur une cuisine, dans laquelle il y avait un énorme chaudron en fonte remplit d'une mixture verte que l'on faisait chauffer avec du bois, ainsi que deux autres Gerudos qui moururent, elles aussi poignardées. Ne voulant plus de serviteurs spectraux, il décida de jeter les corps dans cette « soupe » pour les cacher. Et comme s'était devenu une habitude, il souffla sur la lanterne qui éclairait la salle.

Et c'est accompagné de sa funèbre clique qu'il poursuivit son macabre forfait. Toujours au second étage, il tomba sur la cuisine en même temps que deux Gerudos dont il trancha la gorge. Dans cette cuisine, il y avait un chaudron en fonte que l'on faisait chauffer dans lequel chauffer une soupe de couleur verte.
N'ayant nulle part ou cacher les cadavres -celles-ci, il n'en avait pas besoin en esclaves-, il les jeta dans la soupe. Cela le faisait sourire, pour lui, c'était plus un acte de provocation que pour cacher son acte, il ne pouvait s'empêcher de sourire à l'idée de savoir qu'une Gerudo retrouverait peut-être l'une de ses soeurs dans son assiette.
« Hin, hin, hin, hin... », il plongea la salle dans l'obscurité en éteignant la lanterne, puis il continua sa route, toujours caché par son manteau pourpre, laissant derrière lui des traces de pas rougeâtre...


Tali N. Thorlak


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(vide)

    Elle était toute minuscule. Petit être de chair et de sang, sur son petit voilier au centre des flots. Pas de terre à l’horizon, ni même de ces oiseaux qui tournaient autour du grand mât. Le voile blanc était bien dressé, mais immobile : le vent était absent. Petite rouquine aux cheveux tressés dans une robe blanche trop grande pour elle, il y avait cette figure paternelle qui lui faisait face et qui, de sa simple présence, faisait fuir les mauvais esprits et les peurs. Assis sur une caisse de bois, l’homme d’ombre avait ce beau bouquin à la couverture de cuivre sur les genoux. Oh. Tali le connaissait ce livre.

    « Raconte-moi l’histoire du soleil qui aimait tellement la lune, qu’il mourrait tous les jours pour la laisser respirer la nuit. » lui demandât la petite fille. Mais l’ombre resta de marbre. Ce n’était certainement pas la première fois que la Gérudo faisait ce drôle de songe, mais c’était la première fois que la figure paternelle ne débutait pas sa lecture d’un ton rauque et fort réconfortant. Même qu’au contraire, le ciel se voila de rouge alors que l’ombre prenait de l’ampleur, tout en s’approchant de la petite, toujours en position indienne au fond de la barque, immobile.

    « Ik't rak klo'u tkau'ot. Waexo iv! » Sonna durement la voix dans sa langue natale, expulsant la rêveuse des bras de Morphée. La peau mouillée de sueur, Tali, couchée sur le dos, ouvrit de grands yeux terrifiés. Le cœur lui pompait non seulement dans la poitrine à en rompre sa cage thoracique, mais lui montait aussi à la tête. L’air dans la chambre lui paraissait litigieux, comme si le temps n’existait plus. Elle entendait des cris au loin, comme si son ouïe avait été altérée par le rêve. Une forte détonation la fit sursauter et c’est à ce moment qu’elle vit le reflet de lumière sur une lame. La rouquine roula sur le côté pour tomber de son lit et entrevoir rapidement son oreiller tranché par une hache. Les flammes sortaient de la porte et les cris de ses sœurs retentirent de plus bel. Les plumes du coussin se mirent à virevolter, doucement dans l’air, mais la contemplation n’était point à l’heure : l’arme blanche se soulevait à nouveau.

    Le cri de guerre que poussa la Gérudo armée la réveilla brutalement : elle n’était plus dans un rêve, loin de là. Malgré la noirceur (la lune était bien cachée par les nuages pour illuminer quoique ce soit), Tali attrapa l’objet le plus prêt d’elle : la plaque d’argent sur laquelle étaient posés les fruits frais de la veille. Écoutant son instinct, elle fit un bond rapide sur le côté, sentant le froid de l’arme mordre ses vêtements de soie. Les fruits roulèrent sur le sol alors que Tali abattait l’assiette sur le visage de son agresseur, toujours dans son élan. Le choc résonna jusque dans l’épaule de la rouquine, lui occasionnant une vive douleur, mais minime, comparée à celle qu’éprouvait son ennemie qui gisait maintenant inerte sur le sol. Les yeux ambrés de la rouquine, maintenant animée par le feu de la guerre, se penchèrent sur la hache, mais n’eut-elle le temps que de s’abaisser pour éviter une flèche que tout un groupe de jeunes femmes. Alertées par les cris poussés par leur congénère affalée au sol. Elles étaient beaucoup trop nombreuses pour elle, si bien que la seule manière de se sortir de ce cul de sac, était la fenêtre. Petit problème, la chambre de la demoiselle se trouvait au troisième pallié de la demeure de la Reine Voleuse. Si elle sautait, elle se cassait très certainement un pied ou une jambe, si elle avait beaucoup de chance. Mais …

    Sans attendre une seconde de plus, Tali grimpa sur le rebord de la fenêtre et s’élança, tout en s’accrochant après l’un des rideaux de sa chambre. Le long bout de tissu lui permit de faire un arc circulaire et d’accéder au toit du second pallié adjacent sa fenêtre. Comble de la chance, au moment où elle posait pied sur le toit, le bout de tissu déchira : la demoiselle ne put retenir son équilibre. Elle chuta, inévitablement, en poussant un cri qui se perdit dans la mêlée des combats.

    Le choc fut dur, même si Tali n’avait chuté que d’un autre étage. Elle se recroquevilla un instant sur elle-même : ce que ses côtes lui faisaient mal, nom d’un chien ! Elle ragea, poussant un cri de colère. Qu’est-ce qui se passait ? Est-ce que les Gérudos voulaient maintenant la chassée de leur domaine ? Ne s’était-elle pas assez conformée à leur stupide règle ? Elle voyait mal Nabooru demander son exécution. Et ces flammes … elles sortaient droit des enfers.

    Elle roula un peu jusqu’à se retrouver sur le ventre. Se remettre sur ses pieds fut une tâche plus facile qu’elle ne le pensait : tous ses os et muscles devaient avoir résisté à la chute. De toute manière, manchot ou non, elle était née pour vivre et combattre. Elle ne pouvait cacher ce qui se trouvait à l’intérieur d’elle : c’était la seule chose qu’elle avait connu. Aslzey était marqué par la guerre et Abelia Thorlak n’avait pas hésité à briser les quelques traités de paix que la cité avait signée. Et jamais elle n’avait eu l’idée de faire dos à la violence : au contraire, elle l’embrassait. Elle aimait la guerre et le goût du sang, mais avait été formé stratégiste et diplomate. Réfléchir avant d’agir, quoique l’instinct lui avait plus souvent sauvé la peau que ne l’avait fait sa raison.

    De nouveau sur ses deux pieds, c’est le sifflement des flèches qui lui fit lever les yeux au ciel. Une armée de Gérudos attaquait la citadelle de roc. Donc elle n’était pas la raison de cet agitement. Mais ce fait n’enlevait en rien la colère qui la soulevait. L’armée qui lui faisait face (elle ne savait point qu’il s’agissait de celle de Ganondorf) était beaucoup trop nombreuse, et encore, devant ne devait pas s’étaler toute la puissance de ces autres femmes. Un clan ennemi ? Elle ne savait point.

    Avant de se lancer au combat à l’aveugle, comme le faisait ses sœurs, elle devait avant tout trouver un moyen de communiquer avec les alliés. Même s’ils prenaient des jours et des semaines à venir et qu’elle ne donnait même pas vingt-quatre heures à la forteresse pour tenir contre les attaquants, au moins les renforts pourraient arriver pour libérer la place. Il n’y avait pas de temps à perdre.

    Ne prenant pas le risque de subir une autre chute, Tali préféra escalader les toits jusqu’à trouver une fenêtre où elle pouvait entrer aisément. Elle était au second étage pour sûr : l’odeur des soupes lui montait aux narines. Elle était à la citadelle depuis bientôt neuf semaines pour fuir les temps froids de la plaine et les couloirs commençaient à faire doucement sens dans sa tête. La volière devait malheureusement être au troisième étage. C’est à ce moment qu’elle repensait aux paroles du guerrier prisonnier lors de la précédente attaque : les ombres. La rouquine devrait se fondre avec elles.

    Et puis, Tali avait bien fait d’entrer par cet étage : l’armurerie n’était pas loin et elle pourrait récupérer quelques armes. Se faufiler d’ailleurs jusqu’à la dite salle ne fut point un problème : seul les lacs carmin au sol sans corps lui mis la puce à l’oreille. Les morts ne disparaissaient pas tout bonnement. Enfilant l’une des armures Gérudos (les vêtements légers de soie ne procuraient point de protection), Tali s’arma de deux sabres et d’un léger couteau qu’elle entreprit de glisser dans un étui de cuir, situé au niveau de ses reins. Silence était de mise. Maintenant, si elle pouvait se trouver des compatriotes pour combattre, ce ne serait que des plus appréciées, mais le deuxième étage semblait vide.

    Collée contre les murs, se glissant telle une acrobate meurtrière, Tali parvint jusqu’à la cuisine. Encore une fois, des flaques de sang gisaient sur les dalles de la forteresse. Ainsi que des pas. De grands pas. Ceux d’un homme, pas de doute. Tali s’était accroupie, analysant les empreintes laissées par les individus (il semblait y avoir deux paires de pas distinctif). Elle se releva, se motivant à avancer : plus vite elle rejoignait la volière, plus vite elle pourrait passer au combat. Quel dommage eut-elle de constater que les pas des agresseurs empruntaient la direction qu’elle désirait prendre. Pas question de se casser la gueule à essayer d’escalader les murs de la forteresse de pierre.

    Tali vira un coin : ils étaient là. Quatre, en tout. Dont Alana. Une jeune recrue qu’elle avait formée un mois plus tôt. Elle faillit laisser sa voix l’interpellé, mais elle ne devait se laisser avoir par les sentiments. La silhouette qui les dirigeait était bel et bien celle d’un homme, même si au premier abord elle lui avait semblé être celle d’une créature immonde et démesurée.

    « Hey, connard. » s’écria la rouquine, immobile, une main sur chacun des sabres cintrés à sa taille. « Ce n’est pas très malin de laisser des traces de pas un peu partout. » Elle prit une courte pause, sans laisser le temps à son interlocuteur et à ses Gérudos mortes-vivantes (le crâne de l’une lui glaçait le sang) de répliquer : « C’est même la pire erreur qu’un débutant puisse faire. »

    Calme, elle l’était. Un peu plus et elle aurait profité du moment pour se faire une manucure. Mais se jeter en combat, comme Nabooru l’avait fait, probablement, aux bruits de l’extérieur, était une grave erreur. Il s’agissait d’un territoire inconnu, et la noirceur ne l’indignait sans plus. Son périple dans le désert hanté sans lumière pendant les longues nuits froides en étaient probablement pour quelque chose.


Arise


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(vide)

C'est ses deux lames en mains et le visage effacé dans l'ombre de son habit sombre et de ses nombreuses mèches argentées qu'il continuait d'arpenter les nombreux et longs couloirs du second palier de la forteresse dont le silence dans lequel elle se trouvait quelques minutes auparavant se dissiper en même temps que les combats de dehors s'intensifiaient. Les lames qui s'entrechoquaient avaient déchiré le silence éternel condamnant le désert, les guerriers avaient fini de voiler le ciel par le nuage poussiéreux qu'ils avaient occasionné, masquant les astres pour ne plus que laisser une lune triste pour une nuit sanglante.

Puis désormais que la discrétion n’avait plus lieu d’être, l’effet de surprise étant terminé, il pourrait enfin massacrer toutes celles qu’il rencontrerait. Ce n’était d’ailleurs plus un poignard à moitié dissimulé dans une de ses manches qu’il avait mais deux longues lames noires aux nombreuses tâches carmines.
Elles venaient d’une Gerudo qui avait croisé son chemin un peu plus tôt dans ce couloir. La ville armée d’une lance avait voulu enfourcher le noble qui l’esquive avec toute son agilité. Puis enfin, parce qu’il n’avait plus besoin de se retenir, il massacra la pauvre pour définitivement se mêler au bruit de la vallée.

Ce qu'il tenait au bout de son bras par la figure n'avait plus rien d'une femme. Un corps déchiré duquel ruisselait le peu d'hémoglobine qu'il contenait encore, la moitié de ce dernier se retrouvant dans d'immenses flaques rougeâtres aux murs, au plafond et au sol accompagné par quelques viscères et dent cassées. Le noble effrayé à l'idée d'être pris dans la bataille il y a quelques temps s'était libéré, le mot qu'il se répétait à lui-même depuis le début l'avait délesté du doute et de la peur pour ne plus que le laisser guider par un malin plaisir et par la simple envie de tuer. Puis lorsqu'il était encore noble, pour des raisons éthique on l'avait privé du plaisir de tuer, parce qu'il ne faut pas « qu'un noble se salisse de sang de gueux » mais à cet instant, il pouvait s'y adonner à coeur joie...
Et plus son regard venait se plonger dans les deux perles dorées vides de la femme, plus un sourire grand et effrayant se dessinait sur la figure couverte de sang. Et c'est occupé à contempler un corps vide qu'il prêta à peine attention à celle qui venait de crier.


« -Eh bien, je dois m'avouer surpris ces mots viennent d'une demoiselle... -N'ayant plus rien à faire du corps, il l'envoya en direction de la Gerudo tout juste arrivée- ...Mais je suis surtout surpris qu'ils viennent d'une femme aussi ravissante... -D'un sourire de fou, il en était passé à un malicieux- Mais je trouve fort dommage de devoir ôter la vie d'une créature aussi sublime, je risque d'en pleurer jusqu'au prochain cycle au moins, ha ha ha ha !... Et quant aux traces de pas, ça n'importe que peu. Avec tout le raffut qu'il y a dehors, il n'avait rien d'étonnant que je rencontre une ennemie à un moment ou un autre. » -Il avait envie de s'amuser avec elle...-

D’un pas lent, lames toujours en main, il se dirigea vers sa future proie à laquelle il réservait une fin un brin différente que celui auquel ses sœurs rencontrées auparavant avaient eu le droit, même si ça ne restait qu’au final un simple « détour ». Ses lames qu’il laissait buter contre les pierres du pavé produisaient un son métallique désagréable à entendre, un brin douloureux peut-être ? Bien décidé à juste embêter son adversaire avant. Il ne s’arrêta que lorsque ses deux armes disparurent dans un nuage de fumée noir et âcre, magie noire parfaite. Et puis comme le sang que ses lames avaient amassé n’avait plus rien sur quoi s’accrocher, il vint s’écraser en de multiples gouttelettes au sol et sur le long manteau du noble.

Et c’est sans peur de se prendre le moindre coup car étant désarmé qu’il s’arrêta non loin de la Gerudo -à quelques mètres-. Elle devait le prendre pour un fou, à venir comme cela mais pourtant, elle ne pouvait juste se douter de rien, il se recoiffa juste, replaçant correctement ses deux mèches sur le devant.
« -Hé hé hé hé ! » Il lui fit un dernier sourire, avant qu’elle soit figée. Un cri effroyable retentit, il avait dû résonner dans tout le second palier et plus personne ne devrait pouvoir bouger, sauf Angeel...
Il avait pu prévoir le cri de ses trois effrois, craignant le noble, ils lui obéissaient au moindre de ses mouvements sans pour autant qu’il soit immunisé par leur cri. Il s’était donc bouché les oreilles en même temps qu’il s’était recoiffé, bouchons qu’il remit dans ses poches.

Il continua d'avancer une fois la Gerudo paralysé et certainement effrayé. Mais ce n'était que pour quelques secondes et il savait qu'il lui fallait se dépêcher. Il se stoppa à moins d'un mètre d'elle, toujours le même sourire malicieux aux lèvres : elle devait avoir peur de ce qu'il pensait faire. Pourtant, l'idée de la tuer ne lui effleura pas l'esprit, du moins pour l'instant, mais celle de la désarmer si, il libéra ses deux mains en faisant tomber ses lames à quelques mètres d'eux.
Il ôta également sa capuche dévoilant ainsi de longues et merveilleuses traînées argentées qui lui descendaient jusqu'aux épaules ainsi que deux lanternes sanguinolentes se dévoilant partiellement derrière quelques mèches.

Il commença par venir placer son index sur les lèvres de la femme, toujours le visage orné d'un sourire malicieux pour finir par lui voler un baiser.
« -Me hais-tu ? Mais je suis désolé, jamais je n'ai su résister au charme des belles femmes. » Même si elle ne pouvait plus bouger, elle pouvait toujours ressentir, entendre et voir. Et sa main, désireux d'aller plus bas, la descendait lentement en partant de ses lèvres, caressant les formes de sa peau basanée, passant une fois par deux bosses et fini par s'arrêter à son ventre.

Et continuant sur sa lancée inconsciente d'être sans armes, il n'avait même pas pensé que la jeune femme pourrait se réveiller entre temps. Certainement qu'il était trop occupé à faire ce qu'il faisait...


Tali N. Thorlak


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(vide)

    C’est les mains couvertes de sang d’une nouvelle victime qu’il s’était retourné vers elle. Le sourire qu’il lui lança, surmonté de ses deux billes dorés ne la firent point tressaillir. Le courage des Gérudos n’était certainement pas légendaire pour rien. Elles avaient été façonnées par le feu et les sables. Une Gérudo qui fuyait un combat était une honte pour son peuple. Elles ne pouvaient vivre dans le feu et sans la chaleur : c’est ce qui leur donnait leur puissance. Elles étaient nées pour vivre et pour se battre, c’était la seule chose qu’elles savaient faire. Et jamais n’essayeraient-elles de s’en éloigner, au contraire, elles l’embrassaient.

    C’est en ouvrant la bouche pour la première fois qu’il balança la morte à ses pieds. Tali baissa les yeux sur la dépouille (ce qui en restait), l’instant de réciter d’un murmure une oraison funèbre pour la défunte avant de relever les yeux vers l’assassin. Ce n’est pas une dépouille qui lui ferait tourner les talons. De toute manière, elle devait se rendre à la volière, coûte que coûte, pour sauver la Forteresse. Créature sublime ? Quel charmeur ! Tali lui renvoya un sourire amusé, sans pouvoir s’empêcher de laisser sa tête pencher vers le côté. La rouquine jugea le silence d’or et ne répliqua point aux dires du fou.

    Oui, fou : il s’était mis à avancer nonchalamment dans la mauvaise direction. C’est-à-dire, la sienne. Tali fronça les sourcils, sans toutefois prendre ce rapprochement comme une menace de premier niveau. Il jouait avec le feu, n’est-ce pas ? Le cri de la lame sur les pierres lui donna inévitablement la chair de poule, mais pas de peur, non, c’était le bruit crissant et agressant qui parsemait sa peau de petites bosses. Une musique qui lui cillait les oreilles. Il était seul à avancer, les trois dames sans âmes ne bougeaient point : seul le sang épais et quasiment noir dégoulinait de leur gueule grande ouverte.

    L’atmosphère s’était soudainement glacée. Elle avait d’ailleurs, sous cette froideur inhabituelle, sorti ses deux sabres avant de faire un moulinet rapide, s’échauffant les poignets. Les nuits du désert était froide, oui, surtout en hiver, mais Tali connaissait bien trop son environnement, le désert, pour savoir que c’était anormal. La lame de l’agresseur avaient disparu, ne l’ayant quitté des yeux qu’un bref instant. Il s’immobilisa, prenant le temps de se recoiffer. C’est qu’il était un petit rigolo ! Est-ce que l’ennemi aimait garnir ses rangs de bouffons ? Elle rigola, doucement, abandonnant légèrement sa garde.

    « Tu … »

    Tali n’eut point le temps de finir sa phrase qu’un cri digne d’une banshee fut poussé. Elle ne savait d’où il provenait, mais ses mains, par un procédé de l’extraordinaire, ne s’élevèrent jamais pour boucher ses deux oreilles. En effet, elle ne pouvait pas plus se recroqueviller sur elle-même, couvrir sa tête le plus possible afin de préserver son ouïe de l’atrocité du hurlement. Seuls ses yeux pouvaient encore se mouvoir. Elle pouvait cependant toujours sentir le froid du lieu, ainsi que la douce brise du vent sur sa peau. Paralysée comme de la pierre. Le temps qu’elle comprenne ce qui lui arrivait, l’homme s’était avancé, encore une fois, encore plus proche. Effrayé, non. Elle avait été éduquée dans la folie. Elle était seule, ce qui la rendait intrépide. Le feu brûlait en elle. Tali n’avait plus rien à craindre.

    Tout d’abord, il commença par lui enlever ses sabres. Ce qui était tout à fait normal, après tout. Elle ne sentait point dans ce regard nouvellement découvert par cette capuche tombée cette envie de tuer qu’il avait eu tout à l’heure. Puis un chaud touché sur ses lèvres. Comment osait-il toucher à l’écrin de la sorte ? Puis ce fut au tour de son visage de se rapprocher du sien, de sentir son souffle chaud sur ses lèvres. Bien rapidement l’homme aux cheveux d’argent avait pris son aise de parcourir les courbes de la dame de feu. Si au début le contact était fortement désagréable, il lui sembla chaleureux par la suite. Après tout, voilà longtemps qu’elle n’avait vu d’homme, autre que ceux dans la prison, auquel elle n’avait point droit de toucher.

    D’un coup, Tali avait repris le contrôle de son corps. Ses doigts vinrent glisser sur les pommettes de l’homme et ses lèvres vinrent se sceller au sienne. Un baiser langoureux, dans lequel elle colla son corps au sien. C’est ce qu’il avait souhaité, après tout, n’est-ce pas ? D’une lenteur monstre, l‘une de ses mains glissa le long de son torse, déviant pour se poser sur l’une de ses hanches. Cependant, elle n’y resta bien longtemps : d’une rapidité surprenante, sa main s’empara du petit couteau qu’elle avait placé à la hauteur de ses reins. Précipitamment, la rouquine quitta les lèvres du tueur pour frapper cinq coups avant de se dégager en tourbillonnant sur elle-même. Tali fit un bond vers l’avant agrippant ses deux lames agilement alors qu’elle exécutait une roulade pour amortir le choc du saut. Elle finit par se relever à une vitesse époustouflante pour balancer son sabre directement sur le gosier de l’une des Gérudos : sa tête roula sur le sol, marquant son chemin de longues et épaisses traînées carmin.

    Sa volonté de vouloir lui casser la gueule qui lui avait permis de s’échapper de sa fâcheuse situation. L’idée de lui arracher la langue de ses dents l’avait fortement tentée, goûter le sang de son ennemi, le voir se vider de son sang, ne plus pouvoir crier, seulement geindre comme un animal … La jeune femme avait ouvert les bras, braquant un sabre sur l’homme aux cheveux d’argent et l’autre sur les monstrueuses vipères.

    « C’est moi qui risque de pleurer jusqu’au prochain cycle … de rire. » déclara-t-elle, amusée.


Arise


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Les hurlements des effrois, qui disparaissaient dans de derniers échos, libérèrent la Gerudo de leur emprise. Tout lui était paru aller trop vite, n'ayant pas prêté attention que la magie pouvait s'estomper, il fut d'abord surpris et déstabilisé par les premiers actes de la femme qui ne s'était pas révolté, au contraire, en oubliant que c'en était même une ennemie. Le retour à la réalité se fit avec une sensation de froid, puis de chaud et de douleur. Une lame glacée s'était enfoncé par cinq fois dans sa chair puis son sang qui s'échappait lui procurait une chaleur et une douleur dans la poitrine et l'estomac.
Saisi de peur, son corps raidi alla s'écrase contre le dos sur le pavé rouge. Il était paralysé par la vision horrifique du sang se faufilant entre ses doigts quand il passait la main dessus. Son manteau pourpre aux couleurs semblables à celle de l'hémoglobine était déchiré à cinq endroits, trois fois dans la poitrine et deux fois dans l'estomac. Il n'avait jamais été aussi blessé, ses jambes tremblante -dû à la peur qui l'envahissait- l'empêchaient de se maintenir debout. Ses ailes se consumaient, il perdait lentement la vision de la personne puissante qu'il avait de lui...

Il était perdu, il ne savait plus quoi faire ni quoi penser. Foule de sentiments l’envahissaient, passant de la colère, s’en voulant d’être aussi pitoyable, puis à nouveau la peur, l’inquiétude, la rage... Jamais il n’était descendu aussi bas, il se mordait férocement la lèvre inférieure, laissant s’échapper quelques filets de bave sanglants. C’était la faute à cette Gerudo s’il se retrouvait comme cela et pour effacer tout cela, il ne lui restait plus qu’à la tuer.


« -Ne te méprend pas, tout ce que t... tu as pu gagner, ce ne sont que quelques minutes de plus ! -Il avait du mal à respirer et s’essouffler en parlant- Tu seras quand même emportée... Hahahahaha !... » -Il manqua de s’étouffer-

Se soustrayant l’ouïe avec ses deux index, il ordonna à ses trois serviteurs d’hurler pour la paralyser une nouvelle fois. Pourtant, même s’il n’aurait pas entendu si elles avaient crié, il n’avait pas l’impression qu’elle soit paralysée... Il retrouva l’ouïe mais il ne demeurait que les bruits de métal de dehors.
Il se retourna vers ses créatures, elles étaient toujours debout même si l’une n’avait plus de tête mais leurs corps vacillant laissaient s’échapper une fumée noire, la magie les quittaient. Le rapprochement se fit rapidement, son état de santé à lui affectait les leurs, sa magie ne se contentait pas de les ressusciter mais les lié également. La dernière petite partie de sa force le quitta en même temps que le corps sans visage de l’effroi s’écroula.

Et tout ce qui comptait pour lui maintenant, c’était de garder la vie sauve. Il se fichait de son honneur, peu importe ce qu’il devrait faire, il vivrait. Les deux Gerudos qui lui restaient, il les envoya sur la guerrière, il ne doutait pas que ce ne serait l’affaire que de quelques secondes pour la rousse mais il espérait pouvoir s’enfuir durant ce temps-là. Appuyé contre le mur, il marcha d’un pas lent sans savoir où il allait.
Il tomba finalement sur une petite salle au bout du couloir, dans laquelle il n’y avait qu’une table, une cage, des pots, de la poussière et du sable. À bout de forces, il s’écroula dès qu’il fut entré. Il se défit de son manteau ensanglanté et sale qui lui pesait sur les épaules comme une grosse pierre et lui lui sembler donner extrêmement chaud. Il en déchira quelques bandelettes et rapidement, il serra ses plaies imaginant que cela éviterait que le sang ne s’échappe trop.
Il glissa à nouveau son poignard dans le fond de sa manche, juste au cas où... Il n’espérait plus seulement qu’elle ne le retrouverait pas, il n’avait plus envie de sa battre. Car même si la peur s’était envolée, il avait peine à se tenir debout encore et chacun de ses mouvements lui faisaient un mal fou. Il l’attendrait contre ce mur si jamais elle venait.


[ Encore désolé pour le retard mais j'ai eu quelques soucis >.< ]


Tali N. Thorlak


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    Elle n’avait pas vu son corps s’écraser au sol comme une larve bien grasse, ni même son sang tâcher sa légère armure. Tout ce qu’elle voyait, c’était les deux masses opposantes qui se mouvaient, alors que son sang et l’adrénaline lui martelaient fortement les tempes. La survie lui murmurant dans le creux de l’oreille : c’était tout ce qu’elle entendait. Voilà longtemps qu’elle n’avait pas eu à faire face à des ennemis, à craindre pour sa vie. Ça lui avait grandement manqué.

    En pas chassé, Tali décrivait un arc de cercle, balayant de son pied droit la tête qu’elle avait coupée il y avait de cela quelques secondes. L’homme était pratiquement hors d’état de nuir, mais elle le savait doué de magie et il serait imprudent et indigne de l’ignorer.

    Emportée ? Elle ? Tant qu’elle ne finissait pas prisonnière, le tout lui allait : être libre ou mourir, tel était ses choix. Elle s’était moquée doucement en se redressant légèrement, mais toujours prête à abattre ses sabres sur les proies devant elle, comme deux crocs géants.

    « Et si tu fermais ta gueule, avant que je n’enfonce tes dents dans ta gorge pour que tu la ferme. » s’était-elle écriée, ses tympans toujours marteler par les battements de son cœur. C’est lorsque son poignet effectua un moulinet, prête à se lancer sur l’une des cibles que Tali recula d’un pas, surprise par la magie : leurs corps produisirent une fumée noire. Elle détestait la magie. La magie, c’était pour les faibles, ceux qui avaient peur de se lancer dans la bataille. Couarde magie, même si elle avait déjà vu de puissant sort brûler des champs et des forêts lorsqu’elle était gamine.

    « Enfoiré. » fit Tali entre ses dents, voyant l’homme fuir alors qu’elle évitait les lames des agresseurs en dansant littéralement sur elle-même. Réalisant un salto avant, Tali se propulsa hors de porter des femmes. Cependant, lorsqu’elle se retourna pour contre-attaquer, Tali évita une lame de justesse : cette-dernière lacéra la joue de la rouquine.

    Hargneuse, l’Aslzéïenne balança la pointe de son sabre dans la gorge de l’attaquante : l’arme blanche traversa la trachée de la pauvre chose. Elle retira son sabre, rapidement, donnant un coup du poignet pour nettoyer le sabre du liquide carmin. Lorsque Tali releva les yeux, l’homme au long manteau noir avait disparu : seul les cadavres et la dernière gérudo encore debout remplissaient de vie le long couloir. La coupure sur sa joue s’était mise à chauffer et Tali essuya le sang dégoulinant de la blessure d’un revers de main, avant de doucement fuir dans la direction opposée à celle dont l’homme s’était vraisemblablement allé : de toute façon, elle ne cherchait pas à l’éliminer, seulement à contacter Llanistar afin d’aider la citadelle de Nabooru. La volière n’était pas bien loin, d’ailleurs : si elle pouvait seulement semer la harpie restante.

    D’ailleurs, cette dernière chargea, prête à décocher son sabre sur la jeune femme qui ne bougeait pas d’un poil. Lorsque les deux se croisèrent, Tali s’abaissa au sol à une vitesse surprenante et effectua un croche pied à son adversaire qui trébucha, gueule la première et ce, accompagner du bruit de la chair martelée sur le sol en pierre. La figure ranimée des morts ne bougea point et la jeune femme ne s’attarda pas plus longtemps : la volière était située sur le deuxième étage : que l’homme aille pisser son sang ailleurs, cela n’était point important.

    Gardant ses sabres en main, ne sachant sur quels autres monstres elle pouvait encore tomber, Tali parcouru les quelques derniers couloirs au pas de course, atteignant finalement la pièce qui menait à la volière. Cette pièce n’avait point de toit : seule une toile aux couleurs rougeâtre représentait une quelque protection contre les intempéries de Dame Nature. Les murs avaient été abattus : la pièce était maintenant clôturée par des armatures de bois qui permettait aux archères de s’y positionner. Mais malheureusement, il n’y en avait aucune.

    Les oiseaux dans leur cage, énervés, piaillaient : les cris et la mélodie des lames qui s’entrechoquaient plus bas devaient leur faire peur. Tali rangea ses sabres et se dirigea vers l’armoire à papier. Elle en sortie une grande feuille qu’elle déchira en plusieurs petits autres morceaux tout en tentant de sortie l’encre et une plume afin d’écrire plusieurs messages. Le plus d’oiseaux elle envoyait vers le château d’Hyrule, plus elle était certaine que son message s’y rendait. La jeune femme ne prit pas la peine de sortir sa belle écriture : elle écrivait le plus vite possible, en étant sûre que son écriture était au moins bien lisible que son nom l’était davantage. Par trois fois elle écrivit le même message, pour les trois oiseaux les plus calmes. Les trois messages terminés, elle les accrocha aux pattes des volatiles avant de les laisser prendre leur envol, les trois en même temps.

    À peine abaissait-elle les bras après l’envol des oiseaux qu’elle sentie une présence dans son dos. La rouquine se retourna et sans avoir eu le temps d’aperçevoir la silhouette, se retrouva le dos accoté contre les faibles barricades de bois qui la retenait maintenant de tomber dans le vide.

    «Sl'k ! » prononça-t-elle entre ses dents, alors qu’elle sentait son dos craquer contre la pierre et sa peau frotter contre la pierre. La gueule aux dents de requins et sentant la chair se rapprochant de sa figure, Tali avait peine à retenir les mains monstrueusement noircies qui voulaient lui déchirer le faciès. La dernière créature qui s’était casser la figure sur le plancher de pierre plutôt n’avait pas dit son dernier mot il fallait croire. Rongée de remord, Tali luttait, sentant le vent lui caresser la nuque alors que son corps avait de moins en moins d’appui contre la palissade de bois.

    « I kvov I khairk huxo lak avail dudo aid ad avail kakav ! » déclara-t-elle dans sa langue natale.

    Tali poussa un cri de guerre et envoya sa tête frapper celle de l’adversaire. Son pied droit vint glisser contre celui de la morte vivante, afin de lui faire perdre l’équilibre et de pouvoir se retourner : Tali était maintenant en position de force, alors que son agresseur se retrouvait en position de faiblesse sous-elle.

    La rouquine s’apprêtait à sortir son sabre, prête à trancher la gorge de la chose lorsque la barrière de bois lâcha précipitamment sous le poids des deux femmes. Si la créature ramenée des morts s’écrasa au sol, Tali avait réussi, du bout des doigts, à se raccrocher sur le bord, mais le bois coupé inégalement pénétrait doucement sa chaire. Il ne fallut pas bien longtemps avant que la rouquine ne lâche prise et que sa vue ne se teinte de noir.
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