Invité
Posté le 31/05/2009 22:32
Alors là, franchement, c'était le comble : Eylun était là, dans une cellule, en train d'attaquer le mur de pierre avec ses menottes, les frottant violemment contre le mur afin de finir par briser l'acier qui retenait ses mouvements.
Elle ne savait pas qu'est-ce qui leur avait pris, à ces satanées Gérudos, de l'avoir emprisonnée. Quoi que, si, en fait.
Après une belle journée au village Cocorico, où elle avait grandi dans ses premières années de réincarnée, où elle avait fait la rencontre d'un certain Estelio, Eylun avait ressenti une présence magique au effets qui pouvaient être...maléfiques.
Le lendemain, elle avait donc quitté le village, et s'était dirigée vers le désert Gérudo, suivant à la trace l'énergie maléfique. Oui, bon, le désert et Cocorico, c'était loin l'un de l'autre, mais Eylun descendait d'une étrange famille aux mystérieux pouvoirs, une famille provenant d'un autre pays, bien loin d'Hyrule. Et la jeune elfe pouvait donc parfois ressentir les énergies magiques, de près comme de loin.
En arrivant, étant une femme, elle navait donc eu d'abord aucun problème pour passer, les Gérudos étant réputées pour ne laisser aucune chance aux hommes, sauf à leur roi, unique homme de leur race.
Le seul truc où elle avait peut-être eu tord, c'était de ne pas en avoir d'abord parlé à Cabron. Bon, en même temps, elle ne voulait pas l'inquiéter, mais fallait dire aussi que la vie à deux, Eylun n'avait pas vraiment l'habitude, ça, même dans son ancienne vie, elle ne connaissait vraiment pas. Mais elle finirait un jour par s'y faire...
Eylun avait donc pénétré dans la forteresse, suivant l'énergie magique qu'elle ressentait. Elle avait fini par aboutir dans une vaste salle, avec un autel dans le fond, sur lequel reposait un étrange poignard.
La jeune elfe s'en était approchée, et avait tout d'abord contemplé cette arme magique, au magnifique manche doré serti de quelques rubis et d'émeraudes, et sa lame particulièrement tranchante.
Eylun avait ensuite regardé autour d'elle, vérifiant que personne ne la voyait, avait extirpé la pierre qu'elle avait ramassé en chemin, et, avec la rapidité légendaire de la vieille race de laquelle elle descendait, elle remplaça l'arme maudite par sa pierre, avant de dissimuler l'arme dans un pan de ses vêtements, et de sortir de la pièce, un peu rapidement.
Elle avait essayé de rester calme, et elle retrouva la sortie sans difficulté. Elle était en train de se diriger vers la vallée Gérudo lorsque 5 Gérudos apparurent devant elle en la menaçant avec leurs lances, en lui ordonnant de mettre les mains en l'air.
Eylun les avait d'abord regardé d'un air étonné, feintant, et en jouant la touriste outrée visiblement déçue de cet accueil aussi...charmant.
Le seul problème, c'est qu'elle voulait régler ça simplement, mais finalement, elle devait régler ça par la force. Mais pas de chance, elle s'était déjà faite immobiliser, et fouiller, mais bizarrement, les gérudos ne trouvèrent pas l'arme maudite. Ainsi, Eylun fut jetée dans leur prison pourrie et humide et menacée d'être torturée si jamais elle ne révélait pas l'endroit où elle avait caché l'arme maudite.
Ainsi, elle était là, en train d'essayer de se libérer. Bien entendu, Eylun savait comment est-ce qu'elle avait fait pour dissimuler l'arme maudite du regard des gérudos. Elle avait tout simplement employé discrètement un sortilège qu'elle possédait depuis sa réincarnation sur Hyrule. Elle possédait d'ailleurs pas mal de petits pouvoirs comme ça, parfois très utiles, et qu'elle héritait de ses ancêtres qui venaient de très loin.
***Bon sang ! Il faut absolument que je sorte de là !***
pensa-t-elle, en continuant à massacrer ses chaînes contre le mur, ne déisrant pour rien au monde rendre l'arme maléfique aux gérudos et qui ne voulait encore moins se faire torturer pour finir par révéler ce que ces folles désiraient.
Enfin, les chaînes se brisèrent. Seulement, Eylun savait que, chez les Gérudos, il était difficile de s'échapper. Il fallait donc passer inaperçu.
Elle attendit alors une minute, en soupirant. De ses oreilles d'elfe, elle entendit les pas d'une garde arriver. Un sourire moqueur apparut alors sur les fines lèvres de la jeune elfe, qui envoya, une fois la gérudo dans son couloir :
- C'est bon, vous avez gagné. Je vais tout vous dire.
Bien entendu, elle avait fait ça d'une voix parfaitement désespérée, c'est-à-dire celle d'une personne qui est dans une situation "je n'en peux plus, par pitié, libérez-moi, je ne veux pas mourir !", histoire qu'on ne se méfie pas d'elle.
Et elle est t ellement bonne actrice que la garde gérudo s'approche des barreaux de la cellule en lui pointant sa lance et en lui ordonnant sèchement de tout lui révéler. Parfait.
Eylun saisit vivement la lance et la tira, cognant ainsi brutalement la gérudo contre les barreaux.
L'elfe la saisit, fouilla sur elle, et trouva des clefs, et parvint à se libérer. Elle emmena ensuite la gérudo dans la prison, lui prit ses vêtements, rangeant ses propres affaires par magie (qu'elle ferait réapparaître plus tard XD), puis Eylun réfléchit. Sa cheveulure ne courait pas les rues.
Elle coupa alors une mèche de la garde gérudo, incanta, et se retrouva avec une parfaite chevelure rousse exactement comme la plupart des gérudos. Ainsi, Eylun passerait plus inaperçue, ainsi vêtue comme une gérudo, et le tout sans éveiller les soupçons.
Mais, prudente, elle prit tout de même bien soin de dissimuler ses oreilles d'elfe dans ses cheveux, et sous le bandeau que portait la garde gérudo, qu'elle noua sur sa nouvelle tête à la longue cheveulure rousse. Sans mèche naturelle qui tranche le tout.
Elle s'attacha même les cheveux en une longue queue de cheval histoire d'imiter le plus fidèlement possible les gérudos en général.
Enfin, elle enferma la garde, dont elle avait emprunté la lance, puis s'éloigna, vers la sortie.
Evidemment qu'elle rencontra d'autres gardes !
- Tiens, tu es nouvelle ? J'ignorai qu'on engageait de nouveaux gardes...comment te nommes-tu ?
Eylun hocha la tête, avant de répondre, imitant très bien la façon narquoise :
- Anya. Je viens juste d'être engagée, oui.
- Ma foi, ça fera une tortionnaire de plus ! Il faut absolument faire parler cette petite garce qui croupie dans notre cachot ! Ou alors, nous aurons de gros ennuis...enfin, personne ne résiste aux gérudos, elle finira bien par parler !
- Je suis bien d'accord. Surtout lorsqu'on a un Seigneur aussi puissant que le nôtre...Laissez-moi m'en occuper. J'ai de nouvelles techniques de tortures on ne peut plus...intéressantes.
La gérudo hocha la tête, et continua son chemin. Eylun continua, et sortit enfin de la forteresse.
Elle croisa plusieurs gardes, qui ne firent pas attention à elle. Le déguisement d'Eylun était donc parfait. Elle s'était même choisi un nom que pour le moment personne n'avait. C'était pratique, l'ouïe elfique...car ainsi, elle avait pu entendre des tas de conversations possibles entre des gérudos, en se concentrant bien, et ainsi, elle avait repéré les noms qu'elle avait pu entendre.
Eylun arriva enfin devant le pont qui reliait la vallée au reste, elle le traversa, mais une fois de l'autre côté, elle s'immobilisa, devenant méfiante.
Elle promena sa main à la garde de son épée, et ordonna sans se retourner pour le moment :
- Si tu ne te dévoiles pas immédiatement, c'est moi qui vais te chercher. Montre-toi !
fit-elle ensuite en se retournant vivement et l'épée pointé vers la personne qui se tenait à présent devant elle. Eylun avait la lance dans une main, l'épée dans l'autre. Elle était dangereuse.
Et la personne qui se tenait devant elle n'était autre que...
HRP => la mystérieuse personne, c'est qui vous voulez, le RP est libre XD