Blason perdu [rp à petits galopinséquence]

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Llanistar van Rusadir


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[hrp: Je me permet de définir l'endroit du premier blason. Si ganondorf est en désaccord, qu'il me prévienne par mp et je changerais. Je joue Veren dans ce rp.[/hrp]

Le dernier oiseau s'envola. Tout le bois était maintenant silencieux. Un calme plat, angoissant et typique des forêts inconnues planait comme une nappe de brouillard par un matin d'hiver. Les feuilles, d'ordinaire jouant à tournoiller avec le vent reposaient sur le sol, comme mortes. Les animaux s'étaient tous tapis dans leurs terriers ou s'étaient envolés.
La mort planait sur les bois perdus et aucune mélodie ne résonnait aux oreilles de Veren. Bien qu'il se savait à l'origine de cette tranquilité malsaine, il ne pouvait s'empécher de ressentir de la décéption. Nombre des hommes nordiques implantés à hyrule lui avaient vanté les bienfaits rejouissants de cette forêt. Le guerrier avançait à longs pas rythmés en véritable soldats habitué aux marches interminables. Il observait les détails de ce lieu insolite d'isolement et qui dégageait une atmosphère incroyablement hostile envers les étrangers. Il sentait chaque arbre prêt à l'engloutir sous ses racines à la moindre occasion. Veren comprit que nombre de ses pairs avaient du disparaître en s'étant allongé contre le tronc d'un arbre un peu impulsif. Il pensa que Amaranth aurait surement trouvé un moyen de les appaiser mais pas lui. Le nécromancien destruisait et rien n'inspirait confiance en lui. Même les lueurs vertes de ces yeux n'avaient rien de naturels et de tellurique. Elles étaient un signe de son pouvoir, la raison pour laquelle personne ne le regardait jamais dans les yeux. Ainsi, sur son chemin, la terre se flétrissait, l'herbe pourissaient et le chant des plantes cessait pour toujours.

Veren décida une fois pour toute qu'il ne reviendrait jamais ici. Il était venu pour une tache, la remplirait et s'en irait. Il accéléra le pas puis soudain remarqua une souche d'arbre. Il était absolument certain de s'y être déjà assis une heure auparavant. Il fronça les sourcils et regarda en arrière. Il était à l'orée de la forêt. Alors il entendit le rire profond des arbres et le murmure moqueur des oiseaux. Tentant de garder son calme, il se referma sur lui même et essaya de résoudre son problème de la meilleure façon qu'il pouvait trouver. Mais déjà les moqueries l'atteignaient à nouveau. Ne voyant pas d'intéret supplémentaire à se cacher, il ouvrit ses yeux d'un coup et lacha un cri terrifiant qui glaça l'humeur espiègle des esprits des lieux. Mais il ne s'arréta pas. Soudain, en dessous de lui, la terre pourrissait toujours plus et son aura de corruption s'étendit. Une fumée verte sortit de sa bouche et de ses yeux. De petites sphères couleur pomme apparurent dans ses mains. Et enfin il lacha ses maladies sur la forêt. La fumée envahit tout le bois, les sphères s'écrasèrent contre de grands arbres et y mirent le feu.

Aussitôt les esprits s'activèrent à réparer ces dégats au plus vite. Alors il injecta un virus mortel dans le sol pour gagner du temps et courut. Pendant que la forêt ne s'occupait plus de lui, il arriva au bosquet sacré. Malgré l'aura sylvestre qui se dégageait du lieu sacré, il le traversa sans incident et arriva dans le temple de la fôret. Escaladant un mur en l'absence d'escalier, il pénétra dans le lieu et s'attendit à une quelconque résistance...à tord. Les gardiens étaient déjà morts du fleau qu'il avait laché aussi il n'eut pas à sortir son arme. Déjà la corruption s'entendait au temple et le lierre courant sur les murs du couloir le séparant de sa destination mourut avant qu'il eut franchit la porte.

C'est alors qu'il arrivait dans la grande salle qu'il dégaina son épée. Longue d'un mètre et demi, l'arme était entourée d'un pouvoir si concentré qu'il faisait vibrer les murs et le sol sous elle. Soudain, alors qu'il inspectait le lieu, espérant trouver ce qu'il était venu chercher, la lame noire résonna et deux runes s'illuminèrent sur le paumeau. Veren leva les yeux vers le plafond et vit l'ombre tomber au centre de la salle. Il sourit alors de toutes ces dents


Enfin un peu d'action!


Le lézard, après avoir avalé le blason qu'il s'était vu confier par le grand Ganondorf, avait décidé de rejoindre un environnement plus familier où il serait à l'aise pour se battre en cas d'agression.
Le temple de la foret, qui regorger d'énergie semblait l'endroit parfait pour cela. Il rejoignis une grande salle plaine de végétation et fis disparaitre le tout: rien était mieux qu'un environnement invisible pour garder l'avantage. Après quoi il grimpa au plafond pour prendre un peu de repos bien mérité.
A son réveille, il sentis que tout était mort dans le temple: quelque chose de maléfique semblait y avoir pénétré et ce n'était pas son maitre. Quelque soit cette menace, le lézard savait que sa puissance lui permettrait d'en venir à bout.
Soudain, l'intrus apparut dans la salle: cheveux d'argent, yeux vert brillant d'un éclat maléfique, il était des plus sinistre. Le lézard se laissa tombé, bien à l'abri derrière un gros rocher maintenu invisible. Il se postât sur ses pattes antérieur tel un ours net sortit ses griffe, prêt à combattre cet étranger qui avait osé profaner son domaine.
Il poussa un rugissement et frappa un pilier de sa puissante queue qui était à la fois son arme la plus redoutable et son unique point faible. Le plafond trembla sous le choc, décrochant divers débris qui y était accroché: branche, cailloux, pointes de bois, dards vénéneux... Un piège que le lézards avait soigneusement concocté pour cette occasion qui ne pouvait manquer d'arriver.
Certes, le lézards c'était plutôt attendu au héros du temps, à un chevalier du phénix ou à un soldat du château, mais son esprit était trop étroit pour s'inquiéter de la présence d'une autre créature maléfique en ces lieux: pour lui: défenseur de la liberté ou des ténèbres revenaient au même. Il avait une mission à remplir et il la remplirais pour l'honneur de son maitre et créateur.

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[hrp: juste, Veren n'est pas représenté par mon avatar. Il a des cheveux argents et des yeux verts. Sinon, il est semblable à Altaranth ;) [/hrp]

Veren fut abasourdit par son adversaire. Non seulement l'animal était surdimensionné et tenait plus du dragon que du lézard mais en plus ses capacités de métamorphose tenaient d'une magie de type Passe muraille de très haut niveau. Il serra les dents, prenant brutalement conscience qu'il devait surement à cette créature l'absence de défenses qui protégaient d'ordinaire un temple sacré. Il fut brutalement sortit de ses pensées par un piège déclenché par la créature. Un nombre impressionnant de débris dangereux tomba du plafond et il dut faire appel à toute sa souplesse pour éviter d'être toucher. Enchainant sauts et acrobaties, il se retrouva acculé au mur. Alors il fit le vide en lui et se calma. Il cracha à terre au centre de la salle afin d'inciter la créature à l'attaque et prépara sa garde.

Le nécromanth n'eut pas le temps de réagir que déjà le démon était sur lui et lui assénait une violent coup de griffe sur le torse. Hurlant de douleur, il effectua un large moulinet de sa lame afin de l'éoigner et de l'empécher d'enchainer les coups. Mais alors le gout du sang du léviathan atteignit les narines de Veren. Son essence le percuta tant le chaos était percéptible. Maintenant il comprenait pourquoi Altaranth avait deviné le lieu où était gardé un des blasons.

Soudain il entendit un bruit sourd derrière lui et asséna une violente estoc dans le vide qui eut le mérite de faire reculer l'odeur persistante. Veren comprenant que ses yeux ne lui serviraient à rien arracha un bout de sa manche et se fit un bandeau afin de masquer sa vision. Alors sa voix résonna dans la salle.


Morrigan, bénis ton serviteur et bénis son bras. Car tu es la puissante. Celle qui donne la mort. Que ton char écrase mon ennemi et que ta lance le transperce. Que ton chant guerrier...me guide!

La dernière phrase acheva sa prière et soudain Veren fut emplit d'une énergie nouvelle et frénétique. Il ne voyait toujours pas le gardien mais il arrivait à le sentir légèrement assez pour avoir sa chance. Il absorba la douleur de sa blessure et offrit ses offrances en hommage à sa déesse. Alors une mélodie dure, martiale et sauvage lui parvint et il se sentit prés. Il cracha à nouveau son fiel en direction présumée de la créature.

Viens donc ici abomination!

Alors qu'elle fondait sur lui, Veren leva son arme qui scintillait de mille feux, se tendit puis fondit sur son ennemi.


Le lézard sentis la caresse de l'arme de son adversaire sur sa carapace: il frappa alors son adversaire de sa queue pour pour lui exploser la cage thoracique mais ce dernier esquiva au dernier moment. Le lézard enchaina ensuite avec un coup de griffe que l'homme para de son épée.
Le lézard commencer à perdre patience: ce combat ne l'intéressait plus le moins du monde, il voulait en finir rapidement.
Il lui envoya alors un rocher invisible et sauta pour atterrir derrière l'intrus qui venait d'esquiver le projectile. Il l'envoya alors s'écraser contre un mur d'un simple coup de queue. Il était à présent temps d'en finir, il fis un nouveau bon pour rejoindre son ennemi qui était à terre afin de l'écraser d'un coup de queue bien placé.
Cependant, dans une dernière tentative pour se protéger, l'hylien frappa la queue de son épée, la tranchant net.
Le lézard poussa un rugissement de douleur avant de rejoindre le plafond: il fallait qu'il se régénère. La végétation réapparut et la queue du lézard repoussa, cependant cela signifiait qu'il ne pourrait plus compter sur son pouvoir d'invisibilité ou sur l'invulnérabilité de sa carapace pendant une dizaine de minute.
Il allait donc falloir qu'il reste hors de porter de son adversaire durant ce laps de temps.

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Veren se releva avec précaution, tachant de se ressaisir au plus vite. La fulgurance des attaques de la bète l'avait surprit et il savait ne devoir sa vie qu'à ses réflexes acquis au fil de ses combats. Le nécromanth se gifla un bon coup afin de retrouver tout ses esprits. il secoua la tête et l'odeur du sang le réveilla enfin. Il se sentait revivre sous les pulsions violemment sadiques que lui envoyaient son cerveau à cette senteur si spécial. Serrant violemment la poignée de son arme, il parcourut le plafond du regard et vit que la queue du lézard répoussait déjà. Son rire résonna sur les murs anciens.

Attend un peu pour voir!!!

Veren le sentait, l'influence de la créature faiblissait et déjà les esprits reprennaient leurs droits. Il devait faire vite avant que ceux ci ne soient en mesure de se venger pour ses actes précédents. Alors que la végétation revenait dans le temple, le nécromancien se vida une nouvelle fois de son fléau et le fletrissure assaillit la nature environnante. Il espérant également que le lézard serait contaminé bien que n'ayant pas d'espoir là dessus. Conscient que son attaque devrait être très rapide, il concentra les runes de ses bottes et s'élanca.
Sa vitesse et sa magie le rendirent difficile à suivre des yeux et bien que sa blessure le fit souffrir il courut sur le sol, le mur puis à l'envers sur la plafond. Profitant de son élan pour atteindre son ennemi, il prépara un violent coup en direction de la queue de l'animal.


Le lézards, voyant son adversaire foncer droit sur lui tenta de lui asséner un coup de griffe, mais l'homme esquiva et le frappa mortellement. Cependant, la créature n'avait pas l'intention de rendre son dernier souffle seul: dans un dernier soubresaut d'énergie, elle réussie à surprendre son ennemi et à lui asséner un puissant coup de griffe. Après quoi, la vie s'échappant de son corps, ses griffes lâchèrent le plafond et il s'écrasa au sol, recrachant le blason sous le choc.
Sa dernière pensée fut ironiquement pour son assaillant auquel il avait inoculé son venin de ses griffes empoisonné.
Le lézard poussa un rugissement de triomphe puis s'immobilisa définitivement.

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La chute parut interminable à Veren. La douleur du coup lui interdisait tout mouvement et la mort commençait à poindre dans son esprit. Il n'eut d'autre choix que de la laisser venir alors qu'il tombait et que la nuit se refermait sur lui. Déjà la chaleur le quittait et ses membres s'engourdissait. Ce qu'il epprouva au choc du sol dessous lui fut en dehors de tout ce qu'il avait déjà connu. Il eut l'impression que son coeur éclatait, ce qui était surement le cas vu le jet de sang qu'il cracha. Il s'efforça de garder les yeux ouverts malgré son âme lui disant de tout laisser et de gouter au repos éternel. Cette pensée le fit sourire car il doutait de pouvoir se reposer. Veren ne croyait pas à d'autres dieux que Morrigan et celle ci ne récompensait pas ses serviteurs par du repos mais les utilisait pour exécuter son jugement sur terre. Il espérait ne pas être plonger dans les puits de douleur par sa faiblesse en eet instant. Son seul regret fut de ne pas avoir revu son empereur. En un souffle il lacha ces quelques mots.

-Maître...j'ai été faible.

Alors il ferma les yeux.

L'ombre l'envahit alors. Il se sentit léger, ses blessures cessèrent de le faire souffrir et une sereineté l'envahit alors. Il eut la sensation de plonger dans un vide infini de douceur nocturnes...Soudain, il décelléra et de tête la première se renversa pour attérir doucement sur un sol immattériel. Un flash de lumière aveuglante l'empécha de voir pendant quelques secondes puis il les sentit. Deux présences devant lui...non derrière. Non, tout autour et même à l'intérieur de lui...Il tomba à genoux, reconnaissant les deux auquels il avait juré allégeance. Tremblant autant de peur que d'émotion, il ne parvint pas à prendre la parole. Il n'était de toute façon pas certain d'être écouté. Car deux voix résonnaient dans son crane comme deux marteaux après une soirée arrosée.


-Il ne mérite pas la faveur que tu veux lui faire. Il a tué de nombreux hommes, des femmes et des enfants. Il restera sous mon joug et deviendra un de mes exécuteurs!

-Morrigan ne soit pas obstinée. Cet homme a beau t'avoir juré allégeance, il n'en reste pas moins sous mon autorité en tant que guerrier nécromancien et serviteur d'Altaranth.

Le silence revint. Morrigan semblait complétement inférieure à cet autre dieu inconnu. Si celui ci parvenait à lui imposer le silence ca ne pouvait être que...Delithrandir. Le sang de Veren se glaça à cette idée. Si le maître du Trône d'Isondil, le monde des esprits s'intéressait à lui ca ne pouvait être que mauvais pour sa personne. Soudain, la voix puissante de la divinité faillit le déchirer et le mortel comprit que Delithrandir s'adressait à lui personnélement.

Ton heure n'est pas venu. Retournes toi en! Ne penses même pas à discuter mes paroles. Relève toi, toi qui m'a toujours servit. A partir de maintenant toutes les maladies, tout les poisons seront ton pouvoir. Le Fléau est mon présent pour récompenser ton courage. Va.

Veren fut littéralement éjecté de ce monde si étrange et reintégra son corps avec une telle force qu'il resta sous le choc pendant quelques secondes. Puis il se rendit compte que le poison ne le dévorait plus. Celui ci était dompté et réparait déjà au mieux les dégats qu'il avait causé. Néanmoins, Veren le savait, il avait perdu beaucoup. On ne sort jamais pleinement gagnant d'un passage Isondil. Son corps ne serait plus jamais aussi fort et si vivant. Mais le pouvoir qu'il avait gagné valait bien un tel sacrifice. Il se mit d'abord à genoux puis se releva douloureusement. Tout son corps tremblait et le faisait attrocement souffrir. Le douleur fut si intense qu'il retomba à terre. Puis après plusieurs minutes, il put enfin se mouvoir à nouveau. Veren espéra que ces crises ne se produiraient pas à nouveau. Enfin en possession de ses moyens, il remarqua que le blason était resté là, banal, sur le sol. Il le ramassa, le rangea sous son manteau puis quitta le temple, bien décidé à ne jamais y revenir.