Dette et Rédemption [RP privé]

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Sepoh


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La traversée avait été pénible. Par chance ils n'avaient croisé aucun monstre, mais le déplacement à lui seul avait été une épreuve. En effet, le poids de la jeune femme n'avait pas tardé à se faire ressentir. D'abord là comme simple gène, c'est à mi-chemin que la véritable torture commença. L'épéiste le sentait, ses forces l'abandonnaient peu à peu. Et pour cause, de nombreuses blessures s'étaient ouvertes, laissant s'écouler le sang. Il avait tenté tant bien que mal de stopper l'hémorragie, cependant, au vu des efforts qu'il fournissait, l'hémoglobine n'avait pas cessé de fuir par ses (trop?) nombreuses plaies.

C'est donc couvert de sueur et de sang qu'il entra dans le village kokiri. Maintenant à bout de souffle, il finit quand même par arriver aux bois perdus. Là, il fit quelques pas, avant de s'étaler de tout son long. Forcément, la blonde elle aussi chuta, et les deux restèrent au sol un long moment.

Qu'il était pitoyable ... Une rage l'envahissait peu à peu, une colère contre lui même. Le constat était là, il était faible ... Son rétablissement n'avait pas été complet et il en pâtissait. Silencieusement il jura.

« Je ... je suis le meilleur ... 

Il frappa violemment du poing contre le sol, et hurla comme pour s'adresser au monde entier.

LE MEILLEUR ÉPÉISTE DE CE MONDE ! ! ! »

Soudain, une énergie incroyable lui parcouru le corps, jusqu'au plus profond de ses tripes. Il se releva d'un bond, sourire aux lèvres, puis s'adressa à lui-même.

« De quoi aurai-je l'air si je finissais comme ça ! Tsss »

Sans plus attendre, il agrippa la blessée et se remit en route. Il était encore relativement fatigué et faible, mais tout de même assez en forme pour atteindre le bosquet sacré. Il suivit à la lettre les indications laissées sur le bout de papier par Saria. Finalement, après quelques embuches, ils arrivèrent au bosquet.

Saria se trouvait là, assise sur une souche d'arbre, regardant simplement les étoiles. Le chevelu vert, exténué, s'approcha. Elle ne remarqua pas tout de suite sa présence, ce n'est que lorsqu'il ouvrit la bouche qu'elle se retourna, horrifiée par le spectacle que lui offraient les deux blessés.

« Je ... elle ... elle a besoin d'aide ... »

Certes, la blessure de la blonde était beaucoup plus sérieuse, mais l'allure du garde faisait peur. Ses bandages ainsi que son manteau autrefois vert étaient aussi rouges que le cratère du Mont du Péril. Il déposa délicatement la jeune femme au pied de la kokiri, puis s'assit tout près, à bout de force.


Ce soir comme tous les soirs elle observait le ciel étoilée, nostalgique d'un temps révolu et désormais inexistant pour la majorité des gens. Sept années effacées. Le silence envahissait les lieux et son âme et elle soupira. Cependant une voix vint briser la magie de l'instant. Qui diable à une telle heure en ces lieux ? Une tignasse plaine portant un paquet fit son apparition à Saria. Elle reconnaissait Galastop, l’épéiste, proche de son frère, qu'elle avait vu au château. Cependant son état... Le pauvre homme était à bout de force ensanglanté. Mais ce n'était pas pour lui-même qu'il réclamait son aide, mais pour une jeune fille. Chevelure d'ivoire et d'or cernait son visage torturé par quelques cauchemars.

De suite elle descendit de son trône de bois pour arriver à genoux face à ses invités. La sage compris bien vite de quoi il retournait en voyant la masse grisâtre qu'était le bras de la jeune combattante. Quel était ce fléau ? Elle sentait la force de la malédiction d'où elle se trouvait. Cette jeune fille était à la limite entre Mort et Vie. Le parasite qui l'habitait aurait tôt fait de gagner ses organes et de ne laisser qu'un pantin vide. Il fallait agir.

Une fois l'inconnu à terre Saria s’affaira aux soins de ce bras. Bien que réticente, elle posa ses deux mains frêles sur cette partie morte. Elle ressentit tout d'abord le froid. Puis fermant les yeux, elle ressentit autre chose. Puis elle vit. Une ombre, des crocs, une masse nuageuse embrumant tout autour d'elle. Une voix, une douce mélodie qui évoquait le trépas. Puis une étincelle vint briser tout ça. La faisant sursauter. A cette jeune femme avait été transmis la Mort. Mais aussi la Vie. C'est de cela qu'elle se servit pour la guérir. Cette étincelle, elle usa de la magie qu'elle possédait pour en faire une bulle. Une simple bulle qu'elle nourrit de cette noirceur cadavérique. Au dehors le bras de la combattante reprenait une teinte plus pêchue, de chaire. Saria commençait à perdre souffle à mesure qu'elle emprisonnait la Mort dans la Vie. Malgré les apparences, faire une telle chose consommait beaucoup de puissance, d'énergie. Enfin, quand tout fut fini, elle scella la bulle de Vie en un sceau. Une cicatrice en forme de croissant de lune sur l'épaule de la blonde. C'était le mieux qu'elle put faire. Elle ouvrit enfin les yeux et constata son travail, ravie. La jeune femme n'était plus en danger, mais il lui faudrait du repos, et du temps avant de récupérer l'usage complet de son bras.

Le soin avait duré énormément de temps. Plusieurs heures que la Saga était restée, droite, immobile. Galastop s'était endormi, ou évanouit, au vu de ses blessures. Il fallait le soigner, lui aussi. Elle n'avait plus beaucoup de force, mais en aurait assez pour l'aider lui. Aussi elle se traina, n'ayant plus la force de marcher, jusqu’à lui. Cette fois encore elle posa ses mains sur l'épéiste, et une douce chaleur verte vinrent effacer plaies et blessures, tout du moins, les refermées. Puis elle s'écroula sur lui, de fatigue, d'épuisement.


" Oh, pardonnez-moi... "


Jetant un regard à la blonde, puis à l'homme elle reprit.

" J'ai fait ce que j'ai pu, elle est hors de danger, mais aura des séquelles. Quant à vous, je vous avais demandé de faire attention... Enfin, pour le moment vous n'aurez pas à vous inquiéter de vos blessures "

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Petit à petit , la fatigue l'enveloppe. Il tente néanmoins de résister. Qui sait, peut-être ne se réveillera-t-il pas si il se laisse aller ? Avant de finalement sombrer, il chuchote.

" Je ne mourrai pas maintenant ... j'ai trop peur que ma tombe ne soit jamais fleurie ... "

Un léger sourire apparait alors sur son visage, tandis qu'il bascule. Dans un bruit sourd, son corps entier vient percuter le sol.

°
°
°

Des mains d'enfant viennent se poser sur lui. Dans un premier temps, cela le réconforte ... dans un premier temps seulement ... Il est soudain pris d'une peur panique, son corps semble paralysé et une douleur atroce lui transperce la chair. Jusqu'au plus profond de son être, il a l'impression de bruler. Le mal parait vouloir percer à travers tous les pores de sa peau, mais il reste piégé, pour le plus grand malheur de son hôte. Aussi soudainement qu'elle était apparue, la douleur finit par s'estomper.

" Oh, pardonnez-moi... "

L'épéiste ouvre enfin l'oeil. Saria est effondrée sur lui. Serait-elle à l'origine de tout cela ? Sans aucun doute, ses blessures sont à présent partiellement guéries mais quel en avait été le prix ? La Sage était à bout de force, et le chevelu vert avait passé un sale quart d'heure. Apparemment son corps n'était toujours pas prêt à recevoir de soins sacrés ... la faute à son âme toujours souillée ...

" J'ai fait ce que j'ai pu, elle est hors de danger, mais aura des séquelles. Quant à vous, je vous avais demandé de faire attention... Enfin, pour le moment vous n'aurez pas à vous inquiéter de vos blessures " 

Doucement, il se dégage de la kokiri et se lève. La pauvre ne peut même plus se tenir debout. Il s'accroupit alors pour se mettre à sa hauteur, lui agrippe les épaules, et plonge son regard dans le sien.

" Merci infiniment ! ... J'ai une énorme dette envers vous ... Je ne l'oublierai pas ! Jamais ! "

Lentement il se relève, puis s'approche de la blonde toujours inconsciente. Son bras a meilleure mine. Saria avait fait du bon boulot. Seule une étrange cicatrice avait fait son apparition : un croissant de lune.

" Et dire que j'aurai pu y rester, et je ne connais même pas ton nom ... Je n'aurai jamais pensé devenir altruiste un jour ... "

Il resta là, sans plus rien dire, au côté de la blonde sans nom.


Saria avait manqué tomber à la renverse quand l’épéiste s'était dégagé, mais elle fut retenue par lui-même lorsqu'il la remercia. Ses mots et la sincérité qu'elle put lire dans les yeux lui réchauffa le cœur et elle ne put que lui répondre par un sourire chaleureux.

" Je vous en prie, ce n’est rien. "

Enfin, elle put s'asseoir et se maintint debout en s'appuyant sur ses bras pour se stabiliser. Le sage était épuisé et ses yeux papillonnaient à une heure si tardive. Quoi que, l'astre diurne ne tarderais pas à darder de ses rayons à travers l'épais feuillage de la forêt dans quelques instants. Elle regardait attendri la scène qu'offrait Galastop, quand la question légitime fit enfin son apparition à son esprit. Il est vrai que dans la précipitation, elle n'avait pas demandé, comment cette pauvre fille s'était retrouvée dans un tel état ? Une telle puissance magique ne se trouve pas n'importe où, même à Hyrule...

" Excusez-moi mais... Comment vous êtes-vous tous deux retrouver dans un tel état ? "

Une seconde l'idée que cette œuvre soit celle du Gerudo lui traversa l'esprit, lui imposant l'image d'un Link blessé, voir trépassé, allongé et ensanglanter dans les draps sableux du désert, seul. D'un vif mouvement de tête, elle l'envoya au loin. Elle n'allait pas commencer à désespéré ! Il est vrai qu'elle ne l'avais vu depuis un temps long. Trop long. Mais ce n'était pas une raison pour croire que jamais elle ne le reverrai. Saria se concentra alors sur la réponse de l'homme chevelure plaine pour éviter de laisser une place se faire à ces horribles pensées.

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Noir. Tout était noir autour d'elle, noir et silencieux. Puis soudain cette trame ambiante s'agitai de gris, de blanc, et de rouge. Beaucoup de rouge. Au loin un hurlement à faire glacer le sang résonna en écho. Mais un écho étrange, accompagnée d'une cacophonie instrumental, des tambours et un chant funèbre résonnant au loin. Judith avait l'impression que les sons sonnaient dans son cerveau et non au creux de son oreille. Elle tenta d'ouvrir les yeux sans succès. Elle tentait de se calmer mais la panique l'envahissait par vague et aurait tôt fait de la submergée. Un moment elle crue finir noyée mais une chose étrange survint. Une douce lumière brisa cette scène de folie macabre et fut remplacer par un son tenu que de prime abord elle n’étendait pas très bien. Mais à mesure le son, qui se trouvait être une mélodie, s'amplifiait, prenait de l'importance et faisait disparaître les ténèbres environnante. Cette musique lui évoquait les bois, la forêt, la joie de vivre et une douce chaleur réconfortante. Sans se rendre compte elle se mit à sourire.

La douleur, le chaos n'existait plus. Tout n'était que tranquillité et plénitude. Judith voulait rester ici, mais elle fut arrachée à ce songe tranquille par une voix. Doucement, lentement elle ouvrit les yeux et repris conscience. La première chose qui lui parvint fut la senteur forte de la forêt qui l'entourait, une senteur de pin, d'écorce vieillies et de rosée. Puis les couleurs lui parvinrent. Des nuances de verts en grand quantités. Sa tête était martelée par une puissante douleur, et elle avait du mal à réaliser pleinement ce qui avait bien put se passer, comment elle était arrivée ici, et pourquoi ?
Sa vision se précisa dans les secondes qui suivirent et la blonde put enfin distinguer pleinement l'endroit et les personnes présentes. Elle se sentait toute engourdie, comme un lendemain après avoir trop bu. Beaucoup trop bu. Elle tourna doucement la tête vers une enfant toute de vert vêtue, souriant doucement, comme une mère sourit à son enfant. Sans vraiment savoir pourquoi, elle eut envie de répondre à ce sourire. Levant les yeux elle découvrit un homme, lui aussi ayant les cheveux verts., qu'elle, il lui semblait, n'avait jamais vu. Ou si elle l'avait rencontré n'en avait plus souvenirs dans l'immédiat.
Elle ouvrir difficilement la bouche, il lui semblait qu'il fallait qu'elle parle, mais ne savais que dire.


"Je..."

Ce son se perdit dans le silence présent, et puis plus rien. Elle fixait simplement les deux protagonistes de ses yeux émeraude qui montraient combien elle était perdue en cet instant.


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Le silence règne encore et toujours. La blessée demeure inanimée.

" Excusez-moi mais... Comment vous êtes-vous tous deux retrouver dans un tel état ? "

Il se détourne de la blonde pour la kokiri. Il ne répond pas de suite, et de fait il ne sait pas quoi répondre exactement.

" Une drôle d'histoire ... je ne sais pas comment qualifier la chose qui a attaqué cette fille ... une sorte de loup ... ni même ce qui m'a attaqué ... des démons sans doute ... "

Il s'arrête un instant, puis reprend, sourire aux lèvres.

" Mais peu importe, au final ... Link est de retour "

Il sait que ce qu'il vient de dire est loin d'être une nouvelle anodine, mais le ton avait été léger et les paroles spontanées. Le Héros du Temps comptait beaucoup pour la sage. Le silence reprend bien vite ses droits, et s'installe à nouveau. Le chevelu vert, plongé dans un étrange mutisme, n'en dis pas plus pour la simple et bonne raison qu'il n'en sait pas d'avantage ... Tout cela était encore flou pour lui ... Pourquoi Link ne l'avait-il pas reconnu ? ... Le mystère restait entier.

Rompant le calme ambiant, un bruit léger, non, plutôt un mot surgit de nulle part.


" Je ... "

La blonde a parlé. Etonné, le garde l'observe. Elle ne dit plus rien et semble déboussolée. C'est normal après tout, qui ne le serait pas dans une telle situation ?

" Comment allez-vous ? "

Rien d'autre que ces stupides paroles ne lui étaient venues en tête. Evidemment qu'elle ne devait pas être en forme. Mais la blonde l'avait pris au dépourvu, et comme souvent, il avait ouvert la bouche d'instinct. N'attendant même pas sa réponse, il repris, et cette fois-ci avec des propos plus sensés.

" Je me présente, Galastop ... Nous étions au lac Hylia lorsque ces horribles démons nous ont assailli ... Vous avez été gravement blessé ... je me suis donc tout naturellement chargé de vous, en vous amenant ici, voir la sage de la forêt ... Tout doit être extrêmement confus pour vous j'imagine ..."

Il se tait un instant, juste quelques secondes durant lesquelles il ne fait que la regarder. Son visage arbore un large sourire, il reprend.

" Quel est votre nom ? "


Des loups et des démons ? Voilà chose peu rassurante, les temps étaient ils si troublés pour que de tels choses fassent leur apparition ? Mais quelque chose lui disait de ne pas s’inquiéter, que cela était une chose singulière qui ne se reproduirait pas. Une sorte d'intervention divine momentanée... Tout du moins Saria l’espérait elle.
Après un certain silence elle devina un sourire sur le visage de l’épéiste lui annonçant ce qu'elle espérait entendre depuis des mois. Link est vivant, et de retour. Euphorie et allégresse s'empara d'elle, elle avait envie de rire au éclat tant elle était heureuse. Envie de sauter au cou de ce géant aux cheveux vert pour le remercier, mais n'en avait pas la force et ce n'était pas le moment, la blonde se réveillait.

Immédiatement Galastop se chargea d'elle, il l'informa de la situation. La pauvre paraissait déboussolée et perdu. Mais quoi de plus normal ? Il présenta à Saria à l'inconnue après s'être lui même présenté. La sage lui fit un timide geste de la main, ne sachant comment trop réagir, aussi elle préféra rester naturelle à sourire. Elle ne pipa mot, laissant le temps à la jeune femme de reprendre conscience et esprit.

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Petit à petit la scène lui revenait à mesure que les morceaux du puzzle se remettait en place. Elle se souvint, l’innommable loup, ces satanées araignée bleues, le froid de l'eau du lac, la bataille. Tout.
Elle avait à demi écouter ce que lui racontait cet homme, mais avait saisi le sens de ses paroles. Alors cette enfant était une sage hein ? Elle s'était figurer que de tels êtres seraient plus... Divin ? Possédant une aura puissante, rayonnante, et avec un physique plus religieux en un sens... Elle était surprise de ce petit être souriant paré de vert. Mais après tout, elle lui avait sauver la vie, et on ne juge jamais à l'apparence.


Enfin, il était temps de s'exprimer, se présentée, et remercier ces personnes a qui elle devait la vie. Judith n'aimait pas devoir quelque chose, encore moins qu'on la sauve. Mais elle ravala sa fierté pour le moment, comme elle avait dut le faire face à un certain blond. En cette situation, il n'y avait que ça à faire.


"Judith... Mon nom c'est Judith. Merci beaucoup de m'avoir sauvée... Je vous suis infiniment reconnaissante de ce que vous avez fait pour moi, tous les deux." Son regard passa du géant à l'enfant, puis inversement.""J'ai une dette envers vous, jamais je n'oublierai ça, vous pouvez comptez sur moi, en n'importe quelle circonstance, je vous le jure sur ma vie."


Et elle tiendrai parole. C'était tout ce qu'elle pouvait offrir pour ce qu'ils avaient fait, et de toute les façons, aucun or, aucun objet magique, ou précieux ne pouvait suffire à payer ce qu'elle leur devait, rien n'est plus précieux qu'une vie.
Elle voulu se relever, mais quelque chose n'allait pas. Son bras gauche refusait toute réponse et restait inerte laissant une blonde déconcertée devant cette désobéissance. Aussi dut elle compter uniquement sur l'autre pour se mettre en position assise avec une certaine difficulté. Elle dénota une chose curieuse, un croissant de lune inscrit dans sa peau au niveau de son épaule. La sage aurait quelques explications à lui donner...


[Je pense qu'à la fin du prochain tour on pourra clôturer ce RP ^^ ]


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" Judith... Mon nom c'est Judith. Merci beaucoup de m'avoir sauvée... Je vous suis infiniment reconnaissante de ce que vous avez fait pour moi, tous les deux. "

" J'ai une dette envers vous, jamais je n'oublierai ça, vous pouvez comptez sur moi, en n'importe quelle circonstance, je vous le jure sur ma vie. "


Il s'était tu, écoutant attentivement la jeune femme. Elle disait avoir une dette envers eux. Peut-être oui, mais qu'importe, il avait agi de façon désintéressé et n'attendait rien d'elle en particulier, même pas une infime reconnaissance. D'ailleurs que pouvait-elle bien faire pour éponger cette dette ? ... Rien ... A moins que ...

D'un pas il s'approche et la regarde fixement dans les yeux. Il se retourne, laisse échapper un mot, à peine perceptible.


" Parfait ! "

A son allure, il était facile de deviner que cette femme était loin d'aimer la couture. La lueur du combat brillait dans ses iris, et Hyrule avait justement besoin de guerriers et guerrières de cette trempe. Il fléchit alors les jambes pour se mettre à son niveau, déposa sa main sur la nuque de la blonde et lui souffla à l'oreille ces quelques mots.

" Judith ... Rejoignez-moi à l'auberge de Cocorico ... Dans un jour, deux, voire trois ... qui sait ? ... Et votre dette disparaitra ... "

Il se releva doucement, aidant la blonde à se lever elle aussi. Sans en dire plus, il lui fit comprendre d'avancer, la soutenant pour ne pas qu'elle tombe. Les deux progressèrent jusqu'à la kokiri. L'épéiste salua l'enfant poliment d'un geste de la tête, puis continua son chemin. Avant de quitter définitivement le bosquet, il se tourna une dernière fois vers Saria et lui adressa un léger sourire. Enfin, il partit.

" Laissez-moi vous guider hors d'ici ... Judith "