Quand givre cherche fourrure.

[ Privé avec Tsubaki Dragmire ]

[ Hors timeline ]

John Doe


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(vide)

C’est ici que la vie est la plus belle, en automne, au milieu des arbres. Il était inutile d’être un animal lié à la forêt pour sentir cela car tout être vivant est capable d’en être ému. L’automne, cette rude période qui fait le tri entre vieillards étiques et jeunes faiblards. La vie fuit les extrémités, agressée par la froideur, au fond d’elle-même, dans ses racines profondes. Elle y est concentrée, montrant toute sa superbe résistante aux agressions. Rien n’est plus pur que lorsque le monde se bat pour sa survie, jetant le superficiel et brandissant l’essentiel. Fleurs, feuilles, couleurs, autant de plumes de paon vaniteuses. Bois, terre, seuls cela suffisent.

La neige épure, détruit et nettoie. La première tombée, qui embrasse une terre qui ne s’y attend pas, surprend la vie lorsqu’elle est la plus exposée, toutes plumes dehors. Meurtrie, la vie se reploie, se cicatrise et abandonne ses beaux atours et ses senteurs mielleuses. Elle lutte, se nourrit du minimum. Elle se sublime de simplicité. Il voyait tout cela, lui, cet homme aux milles traitrises, aux cents passions, dans cette neige nouvelle qu’il tenait au creux de sa main. Son souffle se givrait dans l’atmosphère, si pur qu’il vous brûlait les bronches. Il sourit et écrasa son trésor, son or blanc et glacé. Il porta son regard sur son ennemi le Soleil, encore trop incandescent pour permettre la purification de la terre, timide certes, mais qui empêchait l’hiver de venir.

La forêt dormait, tapie dans ses entrailles en quête de chaleur. Arkhams aussi cherchait la chaleur. Sa chaleur. Il détestait le printemps mais aimé que sa moitié vienne fleurir son cœur. Son unique faiblesse, mais Déesses, que ferait-il sans elle ? Sans sa bête sauvage ?



« Je t’attends, louve. »


Le Lord aux milles casaques resserra sa cape modeste. Il ferma les yeux, fixant son attention sur les bois sommeillant. Ce seigneur n’avait aucun lopin en Hyrule, il possédait simplement la terre la plus riche et importante de toute la Création : le cœur d’une femme.


Aurore


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(vide)

Plusieurs fois elle était revenue. Plusieurs fois elle l’avait attendu.
Elle ne l’avait plus vu depuis s’était fait engloutir par la bouche de ce maudit arbre. Mais elle savait que ses jours n’étaient pas en danger. Elle sentait la faible conscience de sa moitié tressaillir par moment, comme pour ne pas s’endormir définitivement.
Alors elle attendait des heures durant, tapis sous les branches, non loin de l’arbre Mojo, que quelque chose se passe. Elle vint chaque jour pendant trente jours. Et puis un matin, toute proche de l’arbre, elle ne le sentit plus.
Son cœur se mit à battre la chamade, son souffle se fit plus court. Alors elle ouvrit pleinement sa conscience. Il était là. Plus présent que jamais. Il l’attendait.

Elle se mit alors à trotter silencieusement, aplatissant les feuilles mortes recouvertes d’une fine couche de neige. Rien ne servait de se presser. Elle le retrouverait, elle le savait.
Des gouttes tombaient des arbres, faisant briller son pelage immaculé.

S’arrêtant, elle prit une profonde inspiration lui glaçant les naseaux mais lui apportant l’odeur doucereuse de l’être aimé. Il n’était plus très loin. Tsubaki leva ses prunelles noires vers le soleil devenu pale avec l’arrivé de l’automne, puis elle se remit en route.

Après quelques instants de marche, elle le trouva. Il était de dos. Elle s’approcha sans bruit et s’assit à côté de lui.

Elle le leva les yeux vers lui et dit en un souffle :


« Il était temps. Un peu plus et tu aurais manqué le spectacle dont tu te délectes chaque année : la première neige enlaçant les feuilles mortes. »


John Doe


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(vide)

De petits animaux effarouchés par les basses températures s'agitèrent au détour des petits buissons habillés de poudre argentée. Ils ne voyaient sans doute en lui qu'un Kokiri, l'ami des bois et non le diablotin, auquel cas ils auraient évité de sortir de leur cachette. C'est lorsque qu'un lièvre au pelage roux fit pivoter son oreille gauche qu'il comprit que son appel n'avait pas été vain. La bondissante bête détala car le roi des prédateurs arrivait.

De courtes respirations étouffées par la tendre couverture neigeuse se firent entendre. La noble bête se plaça sur son séant, la queue autours de ses puissantes et mortelles pattes avant. Le loup immaculé parla, le Diablotin ne parut pas surpris. Il laissa le silence planer un long, long moment. Le canidé semblait bailler de temps à autre, tourner également la truffe pour contempler la vie animale des bois. Les oiseaux préservaient leur gorge fragile pour chanter un jour plus propice, les massifs de fleures sauvages devenaient bruns, inexorablement brûlés par le gèle. Une feuille molle, humide et rousse se décrocha d'un arbre en hibernation et vint se planter dans les cheveux gris d'Arkhams. Il ne l'enleva pas. Il laissait la nature l'écraser, le dominer car seule elle avait ce droit sur lui. Une étoile brillante mourrait au bout d'une branche et se laissa choir sur le sol. La neige perdait déjà. Il soupira, attristé mais aussi déçu. Elle était l'onguent de cette terre, celle qui soignait les plaies ouvertes et saignantes de ce monde agonisant. Qu'importe les moyens, le Lord déchu avait pour tâche d'apporter le Grand Hiver, celui qui se termine lorsque la vie est purgée de ses mauvais éléments. Alors que ses frères Kokiris font fleurir d'immondes petites plantes exotiques, inutiles morceaux de verdure arrogante, Arkhams, lui, faisait crever les pousses, ne laissait que racines aux légumes et tronc aux arbres, aussi puissants soient ces derniers.

Il retira la feuille gluante de ses cheveux informes et improbables.



« J'ai rêvé d'une autre vie. Cela était bon. L'Arbre, prétentieux garde d'un peuple sans utilité, m'a montré.
Les loups sont des bêtes de neige, je vais créer un monde qui te sierra mieux.»



Lord "mille-casaques" Arkhams se tourna vers Tsubaki, sa Dame-Louve, sa Reine, et posa un genou au sol. Un homme fait inclinait devant un animal, curieuse scène en vérité.


« Aide moi à faire d'Hyrule notre paradis à nous. Nous qui sommes l'Hiver incarné, mettons fin à ce printemps de guerres et de déliquescence pour créer la Pureté Froide.

L'amant avait soudain le visage tendu, une ombre glaçant ses jeunes traits.


« Je te trahirais pour créer ton bonheur, s'il le faut. Je n'hésiterais pas. Ganondorf te nourrit, mais Arkhams te rendra heureuse. Il ne m'aide pas à parfaire notre univers à nous, mon Aimée. Ainsi je ne suis plus ton frère, Tsubaki Dragmire, la Dignité du Trône. Je ne vois pas plus. »


Aurore


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(vide)

Il avait laissé sa phrase en suspend, comme s’il ne voulait pas troubler le silence léger, comme s’il voulait s’imprégner de sa voix, après avoir passé plus d’un mois sans l’ouïr.
Leur retrouvailles n’avaient jamais été de celles que l’on conterait dans les livres pour enfants, mais l’impulsion de la passion les avaient toujours conduites.
Leur couple entier était fait de passion. Bien qu’ils appartiennent au monde de l’hiver, leur amour, lui était comme un feu dévorant. Brulant tout sur son passage.
Mais le froid n’est-il pas encore plus brulant que le feu lui-même ?

Tsubaki regardait les feuilles danser lentement avec leur cavalier le vent. L’une d’entre elle vint se poser délicatement sur la chevelure de son aimé. Elle l’observa du coin de l’œil. Il était si paisible. Cela semblait étonnant pour quelqu’un qui n’avait pas mangé depuis des jours. Mais la Dame louve comprenait. L’arbre mojo avait nourrit l’âme d’Arkhams de rêves et c’était surement bien plus que ce que n’importe qu’elle nourriture pourrait jamais lui apporter.

Enfin il prit la parole, posant un genou en terre, il lui dévoilât ses projets, ses rêves, ses ambitions. Plus encore, il la plaçait au centre de ce nouvel empire qu’il souhaitait construire, et elle en était honorée. Elle posa une patte sur son genou. Elle aurait aimé caresser son visage en cette instant, mais elle craignait de ne pas supporter le froid sous son enveloppe humaine.

Finalement elle lui répondit d’une voix douce :

« Suit ta voie. Ne te perds pas en route, Chevalier Noir. Je ne peux t’obliger à continuer de commettre le péché mortel qui nous à unis quelques temps. Tant que tu restes mon époux, tant que tu ne m’abandonne pas, tant que tu ne me déshonore pas, fais tout ce que tu désires.
Je serais là, à tes côtés pour contempler ton monde parfait ; Notre monde parfait.
Jamais je ne te laisserais, jamais je n’entraverais tes plans.
»

Elle fit une courte pause le temps de reprendre son souffle puis lui demanda:


«Mais dis-m’en plus. As-tu un associé ? »


John Doe


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(vide)

Par amusement, l'amant se dirigea prêt d'un arbre à l'écorce épaisse et rugueuse. D'une main douce il tâtonnant ce vétéran de la forêt et il n'y sentit aucune chaleur et cela lui plut. La brindille était déjà entrain de combattre et l'homme se prit à rêver d'une Hyrule blanche, froide et silencieuse. Le peuple geignard se serait mué par la force des choses en guerriers rudes et dignes, muni de chefs courageux et autoritaires. Tout comme dans son songe ...

Mais le récent retour d'Arkhams chamboulait son esprit et aucune image de sa nébuleuse existence ne lui revint. Il releva la tête vers la cime au chaume orange, magnifique. Quelques particules d'or argenté durent mourir et devenir eau, car une goutte vint frapper son oeil droit, qui se clôt. Deux larmes glissèrent sur sa joue, une aqueuse, l'autre de sel.
Il essuya gauchement sa détresse et sa honte avec un avant-bras tremblant. Son coeur était toujours à vif en présence de celle qu'il semblait aimer. Parfois, il doutait en effet de la réalité de sa chance.



« Je déteste ce monde. »


Finit il par dire. Sa mélancolie devint finalement chaude et redevint fureur. Voilà qui était plus avenant, plus agréable pour lui. Lord "mille-casaques" Arkhams se retourna lentement, ses pas fouettant la poudre neigeuse, et avança en glissant dans la couverture gelée et craquante. Il se mit sur ses genoux, en face de la noble bête, le nez au niveau de sa truffe humide et tiède. De ses deux bras il enlaça le roi des prédateurs, la reine de son âme. Elle était comme la neige, pure et douce. Son pelage soyeux était plus du duvet que des poils et fourrer ses doigts dans ce drap immaculé était un plaisir presque charnel. La louve semblait percevoir cette jouissance car elle tressaillit quelque peu. En la serrant avec plus d'ardeur, l'animal dut se résoudre à poser sa tête sur l'épaule du Traitre, soufflant un air chaud et reposant. Il sentit le coeur du canidé battre rapidement, comme il sied toujours aux chasseurs fougueux. D'ordinaire, leur organe était plus rapide que celui de l'Homme, mais pas ici. Celui d'Arkhams était un tambour incessant et puissant, plus vif que le coeur de la louve.


« J'ai rêvé d'une vie simple et parfaite. Ce dégoutant univers qui salit tes nobles pattes a assez duré. Mais tout ceci ne concerne pas une louve. Tout ceci ne concerne que les Hommes. »


Pour clarifier le message, Arkhams augmenta la pression de son étreinte, tenta d'enlacer complétement l'animal craintif.


« Ais confiance. Tu n'auras pas froid. »


Aurore


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(vide)

Elle le connaissait. Parfaitement. Tous les recoins de son âme décharnée, elle les avait sillonnés, tous sans exception. Ses joies. Ses peines. Ses interminables morts. Ses descentes aux enfers. Rien ne lui avait échappé. Et pourtant… elle l’aimait.
Aussi fou que cela puisse paraître, aussi pitoyable que cela soit, elle brûlait de désir pour lui. Elle avait toujours vu en lui l’homme qu’un jour elle avait trouvé gisant parmi les feuilles d’automnes, l’âme en peine. Et ce qu’elle aimait par-dessus tout chez lui, c’était son humanité.
Cet être fait de sentiments. Se laissant submerger par eux. Agissant toujours en fonction d’eux. Voilà ce qui l’avait séduite.
Il n’en avait que faire du raisonnable, du beau, du bien et de tous ses adjectifs superflus. Lui, il vivait de sentiments. Lui, il mourrait sans sentiments.

Il alla caresser l’écorce d’un arbre de ses doigts effilés, montrant ainsi sa sensibilité envers la nature. Il tourna les yeux vers les branches agitant paisiblement leurs feuilles. Et lorsque qu’il baissa la tête, deux larmes coulèrent lentement sur son visage qu’il s’empressa d’effacer.
Ne savait-il pas, après tant d’années, qu’il n’y avait point de honte à pleurer devant elle ? Ne comprenait-il pas qu’elle, la femme de glace, fondait pour lui lorsqu’il lui dévoilait ses sentiments ?

« Je déteste ce monde. » dit-il mélancoliquement, et sa douleur transperça le cœur de Tsubaki autant que lorsqu’Astre avait planté son poignard dans son dos.
Alors, la moitié de son âme se retourna lentement vers elle, frôlant la poudreuse, s’agenouillant avec délicatesse, comme un enfant voulant bien faire, pour finalement l’étreindre et ne faire plus qu’un avec elle.
C’était une curieuse sensation, et cela faisait bien trop longtemps que Tsubaki ne l’avait pas ressentie. Si bien qu’elle resta inerte et se laissa faire. Il fouilla dans ses poils, ce que lui donnât un frisson, puis resserra son étreinte. Elle posa alors délicatement sa tête sur son épaule et expira lentement la vie qu’elle avait retenue dans ses poumons. Leurs cœurs se mirent presque à battre à l’unisson, jusqu’à ce que celui de sa moitié ne se mette à devancer le sien.


« J'ai rêvé d'une vie simple et parfaite. Ce dégoutant univers qui salit tes nobles pattes a assez duré. Mais tout ceci ne concerne pas une louve. Tout ceci ne concerne que les Hommes. »

Il la serra encore plus fort, bloquant presque sa respiration.

« Ais confiance. Tu n'auras pas froid. »

« J’ai confiance… » lui soufflât-elle à mesure qu’elle se transformait et lui dévoilait sa nudité.

Lorsque ses pattes devinrent des bras, elle le sera de toute la force qu’elle le pouvait. Elle relâcha l’étreinte, ne désirant pas d’un cadavre suffoquant. Et lorsqu’il eu repris son souffle, elle déposa un baiser sur ses lèvres.

Enfin, elle chuchota à son oreille :


« Tu es le prince de ce monde… tu es le prince de notre monde. Personne ne peut nous enlever cela. Toi et moi nous le savons et pas même la mort ne pourrait nous enlever cette conviction.
Un jour viendra où tous sauront qui tu es, et ce jour-là, saches que je ne te laisserais pas sans héritier… Tu auras la gloire et l’honneur… Je ne vis que pour cela… T’apporter ce qui te revient de droit…
»

S’en était finit de la louve passive, incapable de changer quoi que ce soit à ce monde. A présent elle était femme épaulant l’amour de sa vie.


John Doe


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La fourrure se mua en épiderme, d'une douceur étonnamment comparable. Victime d'une étreinte ferme et étouffante, le Lord-traitre était démuni, le regard perdu dans les cimes d'arbres millénaires. Son souffle était court et rapide, comme une bête sauvage. Son esprit était perdu, fantasmant sur les parfums d'été de sa femme et les effluves pures de l'hiver. Quelle saison étions nous ? L'absence de réponse le perturba. Il grogna devant l’indécence de la situation. Arkhams était une crapule et un lâche. Il éprouva une certaine honte à repousser sa tendre dame, douce humaine couverte de frissons des pieds jusqu'à la pointe de ses seins menus. L'amusement effaça sa gène lorsqu'il jeta la femme nue dans la neige. Il se releva rapidement et frappa du pied la neige pour envoyer des flocons sur le corps parfait de Tsubaki. Il crut l'entendre geindre de surprise. Il ne savait pas si elle allait redevenir louve et lui arracher la gorge ou simplement rire. Cette interrogation était ce qu'il adorait le plus chez cette glorieuse fille-animal, imprévisible et dangereuse. Il ricana ensuite, toisant la cible qu'il torturait amoureusement.


«Ne fais jamais confiance à un poltron de mon espèce. Je n'aurais de cesse de te trahir, encore et encore !


Taquin, il plongea sa main dans la neige, en sortit une quantité respectable et la modela en sphère imparfaite. D'une infantile menace, il la faisait rebondir dans sa paume. Un mouvement brusque de la part de Tsubaki et elle se faisait fusiller derechef. Sa main libre se dirigea en sa direction, son coeur manqua un battement et le sang de sa dextre se givra dans ses veines, la faisant fumer de l’extérieur. Il projeta sa magie glacée vers la louve tremblante. Il sentit son blizzard embrasser la chair de sa femme, sans amour. Le froid n'aime pas, ne déteste pas, il purifie et ne laisse vivre que les forts. Arkhams fit avec sérieux :


« Je n'ai que ça à te donner, petite femme. »


Aurore


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Il l’avait repoussée non pas pour la répudier mais simplement que le sérieux l’avait toujours mis mal à l’aise. Depuis la renaissance de sa juvénilité, il préférait l’amusement.
Il la jeta dans la neige. Elle grommela, agacée par ce soudain contact froid avec sa peau. Et comme si cela n’était pas assez suffisant, avec son pied, il lui envoya de la poudreuse.
Elle se changea en louve, unique moyen de se protéger contre le froid.

«Ne fais jamais confiance à un poltron de mon espèce. Je n'aurais de cesse de te trahir, encore et encore ! »

Quelque part, au fond de son être, cette phrase lui creva le cœur. Une part de vérité y sommeillait toutefois la Dame Louve restée persuadée qu’Arkhams ne l’avait jamais trahit intentionnellement mais toujours par la force des choses.
Elle s’assit, le regard fier.

L’enfant n’avait pourtant pas finit de jouer et il lui lança une boule de neige. La louve prit patience, comme un chef de meute le ferait envers les plus jeunes s’amusant à lui mordiller les oreilles.


« Je n'ai que ça à te donner, petite femme. »

Elle attendit quelques secondes avant de répondre :

« C’est plus que ce qu’on ne m’a jamais donné. »

Elle s’élança vers lui, posa ses pattes sur son torse pour le faire tomber, et une fois cela fait elle lui donna un grand coup de langue sur le visage.
Ce n’était que pure vengeance. Il avait été l’investigateur de ce jeu et il devait en subir les conséquences.
Elle s’assit à côté de lui et posa une pate sur son torse pour l’empêcher de se relever.


« Je ne suis la jeune fille naïve de notre première rencontre. Je suis une femme maintenant. Et je sais ce que je veux. C’est toi que je veux et tu ne pourras plus jamais te retirer à moi. Tu es à moi. Pour l’éternité. »

Elle ouvrit sa gueule et approcha ses crocs de cou immaculé de l’être aimé.


« Et cette éternité peut durer quelques secondes comme des décennies. »

Elle referma les crocs dans le vide.