De mémoire et de pensées.

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Link

Héros du Temps

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(vide)

Il posa la main gauche sur une branche basse, encore trempée. Il avait marché des heures durant, avait eu le temps de voir Lune et Soleil danser à deux reprises, et la pluie n'avait cessé que quelques moment plus tôt. L'Hylien avait progressé tant que faire se pouvait, en dépit du déluge qui tombait sur les terres du Vénérable. Ces trombes et ces trombes d'eaux n'étaient pas naturelles, c'était une évidence. Jamais les nuages n'avaient tant pleuré sur Hyrule, pas même quand il entonnait le Chant des Tempêtes, hymne à l'Ouragan et hommage à l'Orage. Il n'avait pas eu besoin de mobiliser beaucoup de temps ni d'énergie pour déterminer l'origine – indéniablement magique – des intempéries qui, somme toute, venaient au secours de la Forêt.

Chacun de ses pas raisonnait dans ce qui avait été un havre de paix. Chaque fois, il devait arracher son pied à ce marécage qui prenait doucement la place des Bois qu'il avait connu. Et, immanquablement, il brisait le calme des lieux, quand ses bottes de cuir plongeaient à nouveau dans les eaux survenues après le diluvien mais salvateur crachin céleste. Deux jours qu'il progressait ainsi, à suivre une piste qu'il manquait de perdre à chaque instant. Si les pluies avaient sauvé le Domaine Kokiri, elles rendaient aussi pratiquement impossible la traque qu'il menait déjà avec peine.

L'écorce lui restait sur les doigts. L'espèce de boule noire, amas de bois détrempé, était maintenu entre son pouce et son index. Il frotta jusqu'à ce que zeste de bois devienne poussière obscur. Les flammes avaient ravagé l'écosystème sylvestre, qui avait ensuite été pratiquement noyé. Le Fils-de-Personne ne reconnaissait plus rien. D'un geste, il poussa l'obstacle qui lui barrait le passage, et continua à avancer, toujours aux aguets. L'eau avait peut être effacé l'essentiel des traces, la voie qu'il entreprenait de suivre se faisait peut être de plus en plus froide (quoiqu'au vu des récents événements, de moins en moins chaude eut été plus adapté), il avait cette espèce de sentiment qu'il était sur la bonne direction.

L'Adulte-chez-les-Enfants n'avait strictement aucun moyen d'en attester ; il ne pouvait en aucun cas le prouver ou le certifier, mais de même qu'il avait par le passé entendu cette voix – de femme. Une voix de jeune femme mais qui avait quelque chose de non-humain sans qu'il eut su mettre le doigt dessus – par le passé, il avait décidé de suivre son instinct. Son instinct et son coeur. Les deux choses qui l'avaient toujours fait avancer. Il n'avait pas la Sagesse de Zelda, certes, mais il avait sans doute une spontanéité moins calculatrice (peut être plus naïve ? Quoiqu'il perdait cette innocence depuis quelques temps, déjà) dont elle ne disposait pas ; ou avec si peu.

La corde lui lançait un peu plus l'épaule à chaque mètre gagné. Plutôt que continuer à porter des vêtements plus humides que les écailles d'un pêcheur Zora, et pour éviter à son épée de tremper dans les nouvelles rivières dessinées deux jours plus tôt, il avait consacré quelques heures à la confection d'un radeau de fortune. Rien de bien complexe, en réalité, mais ce genre de précaution l'avait parfois sauvé d'une santé défectueuse — comme elle l'avait préservée d'une lame oxydée. Et bien qu'il n'avait rien pour lier tous les rondins qu'il avait pu récupérer, il n'avait pas eu trop de mal à confectionner un peu de ficelle digne de ce nom avec tous les tissus végétaux que comptait la Forêt. Si on lui avait un jour laissé entendre que les savoirs engrangés lors de la confection de masques pour les Nuits d'Or Kokiris, ou même pour l'aménagement du village lui resserviraient d'une telle façon, il ne l'aurait pas cru. C'était là une nouvelle leçon d'humilité. Bien gentille, néanmoins. Non pas qu'il eut été un jours particulièrement arrogant (ce qui ne signifiait pas pour autant qu'il doutait semper de ses capacités), mais il avait en tout temps eu affaire à plus fort que lui. La victoire permanente n'était selon lui pas un réel moyen de former un homme ; de le préparer à ce que seraient les véritables affrontements.

S'il avançait bruyamment, le radeau glissait lui en silence, et pratiquement sans effort. Il épongea néanmoins son front, brillant de sueur. A l'évidence les larmes des cieux avaient ruisselé depuis les cimes des vallons jusqu'aux clairières comme celle qu'il traversait. Avancer dans les bois était quelque chose de relativement aisé. Parcourir un marécage l'était autrement moins, ne serait-ce que parce qu'on ne voyait pas où l'on posait les pieds. Combien de fois avait-il manqué de se tordre une cheville ? Mais quoiqu'on puisse en dire, Link progressait. Doucement, mais sûrement, il se hissait vers là où il retrouverait cette étrange lueur bleue qui lui évoquait tant les Feu-follets. Il la sentait si proche de lui, mais pourtant si lointaine. Il ressentait sa peur, il la vivait, même. Mais l'être — il avait la certitude que c'était vivant, que ça pensait, le fuyait. Ou plutôt... Fuyait, simplement.

Son torse nu luisait lui aussi d'une fatigue qui le travaillait. Il n'avait pas mangé, pas dormi, et s'était à peine désaltéré depuis qu'il avait tenu ses derniers propos à Saria. Une chance que le Bosquet Sacré approchait. Le Héros du Temps espérait simplement que celui-ci ne fut pas inondé comme l'avait été la quasi-totalité de la Forêt. Il parvint enfin à un « îlot ». Soulagement et harassement s'exprimèrent aussi vite que faire se pouvait. Le bivouac fut rapidement monté, la pause bien vite déclarée, et la Fée quitta son autre épaule. Courte fut la nuit, remplie de rêves qu'il aurait préféré ne pas entr'apercevoir. Passées les quelques heures de sommeil. Passées à revoir des scènes qu'il ne connaissait que trop bien, à force.

Au début du troisième jours de chasse, l'eau avait déjà été drainée jusqu'à ne lui arriver plus qu'aux mollets. Il passa de nouveau son haut, avant de ceinturer le fourreau de l'Acier Sacré dans son dos. Le Dieu-Soleil ne devait pas s'être levé depuis bien longtemps, quand il était parti – après avoir pioché dans ses maigres réserves de viande séchée – et quand il parvint enfin au Sanctuaire de Saria, aussi silencieusement et paisiblement qu'il lui était possible de le faire.

L'esprit, qui trônait sur la même souche ou Saria s'asseyait souvent pour jouer, était de toute petite taille. A vue de nez, il faisait moins d'un pied, et partageait à sa petitesse une légèreté qui semblait sans pareille. Il s'agissait d'une flammèche, d'une trentaine de centimètres, à peine. Entièrement colorée des divers bleus (qui variaient en intensité et en saturation selon l'angle et la lumière), il semblait toutefois plus perdu que n'avait pu l'être aucun Skull Kid avant lui. L'Hylien comprit alors les raisons de cette terreur qui saisissait cet être de feu et de crainte. Il était aussi égaré que lui ne l'était ; car ils ne faisaient qu'un. Un seul et unique.


"Là... Là, petit-être. Tout doux." Fit-il, en se dévoilant à la vue du Feu-Bleu. Leurs regards se croisèrent, le Fils-de-Personne y vit la même peur qui avait saisi son coeur, jadis. « Approches. » Poursuivit l'Hylien, doucement et sans gestes brusques. Le Sceau de Mémoire et de Pensées s'éxecuta, comme rassuré (quoiqu'encore méfiant) par sa présence. Le Porteur de l'Epée de Légende tendit la main gauche vers le petit-être, qui vint s'y loger.

Des bruits se firent dans le dos du Faux-Kokiri, et son « ami » disparût aussi promptement qu'il n'était revenu. Le regard du blond tout de vert vêtu se porta derrière lui, alors que son corps ne réagissait immédiatement, le poussant à se tourner de trois quart profil quand à l'unique entrée vers le Bosquet. Ses doigts grimpèrent jusqu'à la fusée d'Excalibur. Quiconque s'avancerait jusqu'ici devrait emprunter le couloir qui lui faisait face, aucun ne pourrait se soustraire à sa vue.


[HRP : Ce RP accueille le troisième et dernier Sceau, qui est comme le titre l'indique, le Sceau de Mémoire et de Pensée. Il se déroule sur les cendres de la Forêt, trois jours après que Saria ait entonné le Chant des Tempêtes, et éteint l'incendie provoqué par Koume et Kotake lors des Catastrophes Naturelles. A noter que le Sceau se dirige naturellement vers Link puisqu'ils sont intimement liés (il est une part de l'Hylien) et que c'est pour cette raison qu'il est revenu vers lui. Bon jeu à tous !]


La petite à la chevelure forêt déprimais, broyait du noir depuis quelques jours. Bien sûr, bientôt son innocence reprendrais le dessus à un moment, c'était une kokiri, malgré son statut de sage qui lui offrait une maturité plus avancer que ses congénères. Cependant, en ce moment, elle avait l'impression que cette innocence était perdue. C'était en partie vrai, quelque chose s'était brisé en même temps que les pommettes de la pauvre Lenneth. La mort est un spectacle qu'on n’oublie pas. Surtout la première rencontre.
La pluie avait durer longtemps, les flammes s'en étaient aller, et une boue noire avait recouvert le village. Les petits être avaient déblayer une partie, mais la forêt elle, restait embourbée. Roshu était resté lui aussi pour aider. La présence de son ami l'avait aider à ne pas trop sombrer dans la tristesse. Elle se remettait peu à peu.

En cette matinée il vint l'envie à Saria de retrouver son havre de paix. Cela lui ferait du bien s'était-elle dit, et le magicien lui, n'avait jamais vu l'endroit. A lui aussi, un peu de tranquillité lui ferai du bien. Elle lui avait donc demander de l'accompagnée, ne divulguant rien de la destination cela se voulait être une surprise.
Pour traverser les bois inondés une petite mélopée avait demander l'aide d'un immense nénuphar, ce dernier ayant accepter. La robuste plante put porter la légère Saria, mais tangua un peu lorsque Roshu monta à bord. Il ne faudrait pas abuser... Le voyage fut assez tranquilles, les matelots parlèrent un peu, quelques banalités, mais ces banalités, c'est cela qui nous remonte le moral, qui chasse le mal lorsque tout va de travers. Finalement, ils purent traverser une partie de la forêt assez conséquentes avant que la plante ne leur fasse faux bond. Il fallu alors continuer à pied.
La sage avait des difficultés, l'eau lui arrivant a mi cuisse, la marche s'en trouvait plus difficile. Elle se surprit à plaisanter sur le fait qu'en ce moment, être sage de l'eau lui aurait été plus utile.

Enfin le bosquet sacré pointait le bout de ses branchages. L'endroit semblait avoir été assez épargné par les flammes. Enfin une bonne nouvelle. D'un sourire amical la petite fille des bois invita son compagnon à la suivre dans le paisible dédale verdoyant. Une fois au bout, les escaliers qu'il fallait grimper... Une petite douleur se fit naissante à mi chemin de l'escalade, marcher dans l'eau l'avait fatiguée. Mais voilà que le sommet des marches était atteint. Visiblement, ils n'étaient pas les seuls à avoir eu l'idée de venir ici. Voilà que face à eux, épée au poing se trouvait


" Link ?! "

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Roshu Aaron


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(vide)

Il était là, il se tenait là, et il a défendu là. Ces évènements se passe 3 jours après le feu ravageur. Une grande partie de la forêt avait subi les horribles dégâts de l'océan de flamme, engloutissant les arbres, les plantes, les vies. On ne déplorait aucune victime chez les kokiris, mis à part une personne mais ce n'était pas les flammes qui l'avait calcinée, mais on y trouvais des cadavres d'animaux. Un triste spectacle flottant à la surface. La déesse de la pluie ayant fait grâce de sa bonté en ayant inondé la forêt entière, noyant dans ses flots les flammes mortelles. Une tempête fortuite? L'oeuvre du hasard n'était pas l'origine. La magie de Saria, en particulier son ocarina. Propriété mystérieuse pour le sorcier, un simple air avait causé la pluie, cette musique entendue il y a 3 jours, alors que les espoirs se perdaient au fil des secondes qui s'écoulent, le son de la délivrance, nous étions les proies de ces monstres vivants, le traqueur est maintenant traqué. La magie à Hyrule ne cesseront de l'étonner.

Roshu marchait dans l'eau, le flot atteignait sa jambe. Pour marcher, il fait de grandes enjambés, l'eau et la boue ne lui plaisait guère, mais il était là pour réparer les dégâts causés. Maison brûlé ou détruite par un tronc d'arbre.


" Ah mais regardez ça! On dirait que quelqu'un à été se fracasser sur ce mur à cause du vent !"

Une certaine maison à été détruite différemment. Roshu passait par là quand le pauvre kokiri s'écriait. Le sorcier reconnu l'habitation, celui où il avait détruit le mur à cause de son Aero Cinos. Le kokiri continuant à se lamenter, le jeune garçon fait volte-face et part comme si rien ne s'était passé ... Tant bien que mal à essayer de marcher normalement, les kokiris se moquaient de lui en le regardant, perchés sur un arbre, il ne craignait pas la flotte, eux ! La petite kokiri aux chevelure verte clair s'approcha de Roshu, lui disant qu'elle avait quelque chose à lui montré, " Un endroit sympathique" disait-elle.

" Pourquoi pas, ça me changera de ce paysage désolé "


Saria emmena Roshu aux embarcations, les bois perdus étant devenus une mer pendant une durée indéterminée, quand les rayons du soleil auront évaporé l'eau. D'une voix clair, chantant une petite air, un nénuphar énorme pour pouvoir être utilisé comme un radeau de fortune. De son poids plume, le sage de la forêt n'avait aucune difficulté à monter, par contre en ce qui concerne l'adolescent, quelques centimètres de plus et il nageait. En montant, il fit des grands mouvements avec son bras pour éviter de tomber. La croisière s'amuse ... Non, elle a été plutôt calme. Roshu et Saria ont eu quelques discussions à propos du futur de la forêt ou encore de ce qui se passe à Hyrule ces derniers temps. Le poids moyen de Roshu sera une fatalité au voyage, le nénuphar coule sec après quelques mètres de navigation. Le sorcier mit quelques secondes pour comprendre qu'il coulait avec la plante, en voyant Saria debout... Il se releva aussitôt, regardant le triste résultat qu'a fait le sinistre. Ils continuèrent à pied vers l'endroit surprise, tous en plaisantant de ne pas être sage de l'eau.

Donc voilà cet endroit mystère. "Le bosquet sacré" présentait-elle. Roshu était surpris des dégats causé par les flammes, car il y en avait pas, tous simplement. Après de divers détours dans le dédale, il vit les marches et poussa un long soupir, l'eau et la boue lui avait affaibli l'endurance. C'est alors que son ascension commença, lentement ... Arrivé en haut, il se courba et mit ses mains sur ces jambes et haletait, essoufflé. Au loin, prés d'un tronc, le Solarien vit une silhouette, non inconnu. Il mis sa main sur son front perpendiculairement pour essayer de le distinguer mais il vit une arme. Dangereux personnage? Roshu, finissant de reprendre son souffle, mit sa main sur son étui et l'ouvrit, sans sortir sa baguette. Le doute se leva lorsque la kokiri distingua la personne.


Eckard Falskord


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(vide)

Le blondinet avait beau être exténué et sans même parler des blessures qui jonchaient son frêle corps de parts en parts, ses sens aiguisés demeuraient aux aguêts. Il avait eu vent de ce tragique évènement, cet incident provoqué par les soeurs Twinrova à la forêt. Mais son instinct l'avait perçu avant même qu'on ne lui en parle, pour ne rien cacher. La suractivité magique qui s'était déployée en divers lieux du pays ne manqua pas de le faire réagir, tressaillir, n'omettant point de lui donner la chair de poule.

Aujourd'hui, il s'était immédiatement rendu aux abords de la forêt afin d'en constater les dégâts. Mais aussi et surtout, voir son amie Saria, rencontrée quelques semaines auparavant, peut-être même plusieurs mois...
Le blond traversa d'un pas lent le petit pont ouvrant le chemin sur le Village Kokiri. La pluie tombait depuis bientôt trois jours. Il était trempé.
Plus le garçon s'avançait, plus la concentration magique -certes extrêmement faible- se faisait croissante. Il s'en rapprochait, c'était indéniable. Endë s'avança sans problèmes dans le village, contrairement à la dernière fois où un gamin lui avait bloqué la route brusquement. S'avançant plus rapidement, il s'était dangereusement approché des Bois Perdus, il en avait même franchi l'entrée. C'est là qu'une fée de couleur violacée s'opposa devant lui.


"Hey ! Arrêtes-toi. Tu comptes réellement t'engager seul dans les bois perdus, voyageur ? Ne t'a-t-on rien dit à leur sujet ?
- Un hylien dans les bois est un hylien mort.
- ...que fais-tu ici ?
- Quelque chose se passe là-bas, peux-tu m'accompagner ?"

La fée ne manqua pas d'être étonnée. Le garçon semblait taciturne à première vue, mais pas mauvais. Loin de là. Une aura bienveillante se dégageait de lui. Les fées étaient bien placées pour analyser ce qui s'échappait des gens, et elle n'eut aucun doute à son sujet, ses intentions n'étaient pas maléfiques.

"Je m'appelle Tiel. Surveilles bien tes arrières, tête-blonde."

Chemin faisant, les deux personnages discutèrent. Endë pataugeait en même temps dans une mélasse bien désagréable : mélange de terre, d'herbe, d'eau, de feuilles et de branchages. Une boue plutôt compacte qui n'était pas prête de sécher au vu de la pluie qui continuait de chuter sur le bois tout entier. L'immense marais avait considérablement sali les jambes du Londëyantien, qui n'en avait cure. Seule lui importait la destination.
La fée semblait quelque peu désorientée, car c'est bien le garçon qui lui indiqua les directions à prendre, suivant les émanations magiques qu'il ressentait. Tiel faisait de son mieux pour ne pas le faire arriver sur un point de non-retour, si nombreux fussent-ils dans les tristement célèbres Bois Perdus... De nombreux détours furent effectués afin de retrouver la direction que le blond souhaitait emprunter. Il marcha moultes heures durant, semblant chacune plus interminable que la précédente. Plus le temps passait, plus il avait du mal à sortir ses pieds des marécages pour effectuer le pas suivant. Si bien que ses jambes commenceraient bientôt à ne plus vouloir le porter. Les bois disparurent progressivement derrière. Tiel venait de guider cet étrange homme dans le Bosquet Sacré. Ou plutôt, Endë avait guidé la fée, le concept n'était pas aisément saisissable, à dire vrai. Le garçon de blanc et d'or -souillé par l'eau et la boue- entama alors une dernière marche à travers le dédale de hauts buissons dont était composé le bosquet.


"Cet endroit est sacré, tu ne... Hey ! Attends-donc ! Endë !"

Il avait continué sa route sans dire mot. Le bois était derrière, et le chemin devant. Le blondinet savait bien que la fée n'allait pas le laisser continuer seul. Il sentait... il ressentait une présence connue. L'aura d'une amie, à travers ce flot de magie qui semblait étrangement s'estomper, plus il s'en approchait.
Les efforts furent bien plus excessifs qu'auparavant, pour s'avancer dans ce bourbier infernal. Tiel criait sans se faire entendre, suivant le garçon désespéremment.
Son instinct le guidait, lui-même ne savait comment. Et même, c'était comme si on l'avait appelé jusqu'ici.
Enfin, il arriva. Trois personnes figuraient ici. Trois personnes qu'il avait déjà vues. Essouflé, il s'arrêta et les détailla, essayant de comprendre ce qui l'avait attiré jusqu'ici. Endë haletait et Tiel s'indigna.


"Saria ?!"


Withered


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(vide)

[ Tout ceci se passe plusieurs jours après l'épisode de la place et l'emprisonnement des gens ! (6jours) ]

Après les tragiques évènements qu'avait subi le petit village des enfants éternels, Katrina était restée pour apporter son aide. Elle était restée discrète, à l'écart, invisible pour ne pas se faire sentir comme trop présente et profitant de la situation pour son travail. Elle souhaitait juste aider, sans s'imposer. Elle dormait dehors, même si pendant plusieurs nuits la pluie lui tenait compagnie. Elle n'était pas très douée pour restaurer les architectures kokiris, mais elle fit de son mieux, muette durant trois jours. La mort violente de Lenneth avait marqué tous ceux présents à cette macabre scène, et les kokiris étaient bouleversés.

Pourtant, un matin, un jeune kokiri vint lui tirer la manche alors qu'elle rapportait le peu de bois encore intact pour les réparations. Il paraissait inquiet, et lui adressa la parole -ce qui la surprit un peu, car elle n'était qu'une sheikah perdue dans un peuple étranger-.


"Dame à l'arc, Saria s'est éloignée avec le magicien, mais je ne suis pas confiant. Même si je crois qu'elle désire retrouver le calme, après ce qu'il s'est passé, j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose. Les hommes sombres de l'autre fois ont bien réussi à venir jusqu'au village, alors s'ils atteignaient le bosquet et que... Tu pourrais la suivre, et la protéger ? Je te montrerais le chemin, mais ne le dit à personne, je ne veux pas m'attirer la foudre des autres kokiris..."

Katrina opina du chef, bien qu'elle fut convaincue que les pouvoirs de la jeune kokiri la protègerait de tous les potentiels dangers. Mais elle comprenait l'inquiétude de son interlocuteur, et elle trouvait ça touchant même. Elle ne savait pas trop comment fonctionnait la vie chez les kokiris, mais il lui sembla que Saria était comme une chef pour les enfants. Et voir un des kokiris s'inquiétait pour elle ne fit que renforcer sa curiosité vis à vis de la Sage.
Elle prit son arc, et suivit le jeune inquiet. Elle ne savait pas si c'était la peur ou bien la confiance qu'il lui délia la langue, mais il se mit à parler avec passion de la jeune femme verte. Mais un autre nom attira aussi son attention.


"Nous avons cru voir passer Link avec plusieurs amis, mais je ne sais pas où il est passé. Avec un peu de chance, c'est lui que Saria est partie retrouver et je t'aurais déranger pour rien. Je l'espère vraiment..."

Link ? Le héros du temps ? C'était une opportunité en or de voir cet homme, et encore plus de confirmer son éventuel retour. Un imposteur s'était présenté comme Link il y a quelques temps, et le peuple aurait surement besoin d'une bouffée d'espoir. Le kokiri interrompit ses pensées.

"Les voila ! Je m'en vais, je ne veux pas m'attirer les foudres de Saria pour l'avoir suivi. Prends soin d'elle s'il y a un danger, et si on te demande, tu as trouvé le chemin toute seule comme une grande !"

Et il détala aussi vite qu'il le put avec ses petites jambes. La sheikah remarqua que la kokiri n'était pas seule, et elle crut comprendre qu'il s'agissait de retrouvailles. Elle ne voulait pas interrompre cette réunion, aussi elle resta en arrière. Elle laissa son arc dans son dos, pour que lorsqu'on la remarquerait, on ne se trompe pas sur ses intentions. Elle n'était pas là en tant qu'ennemie.


Link

Héros du Temps

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(vide)

Le labyrinthe qui protégeait le Bosquet s'était purement et simplement noyé sous les pluies diluviennes qui avaient investi les cieux puis envahi les nuages avant de laisser éclater les fureurs qu'étaient les leurs. Les flammes avaient reculé, les eaux étaient montées. Et si celles-ci savaient être incroyablement silencieuses, elles ne n'avaient pas su, cependant, abuser l'Hylien. Il n'avait croisé aucun de ces mastodontes qui gardaient autrefois les lieux, à chacun de ses passages. Il n'avait pas rencontré non plus une seule forme de vie agressive, qu'il s'agisse de Mojos — carnivores ou cracheurs de noix, ou d'éventuels Loups Gris, et il s'était demandé si l'incendie puis le déluge n'avait pas « purifié » les domaines sylvestres d'une faune et d'une flore qui pouvait parfois sembler violente.

Ceci l'avait néanmoins renseigné sur bien des choses, à commencer par le fait que ça ne serait ni un Gardien-au-mufle-de-Chien ni un canidé solitaire qui s'avancerait au delà du dédale dominé par les marais. Ils ne mentaient pas sur la présence d'intrus en son sein. Le nénuphar glisse sur l'eau, mais elle crie sa douleur quand des jambes l'écartèlent. Ses doigts restaient fermement verrouillés sur la hampe du fer sacré, toujours au repos dans sa gaine. Ses yeux guettaient le couloir, unique accès au Sanctuaire ; à moins de ne venir du Temple de la Forêt. Un instant, l'idée lui vint de se cacher contre l'une des hauteurs qui coupaient perpendiculairement le chemin, et délimitait les contours de la clairière de Saria. Se faisant, il n'aurait plus qu'à tirer l'acier, et attendre que les inconnus s'avancent pour faucher sans prendre de risque. Il s'y refusa.

Des voix raisonnaient, plus bas, entre les murs de terre. Elles ricochaient sur la vase des marécages nauséabonds, et s'effondraient trop tôt pour que l'Adulte-au-Pays-des-Enfants n'en saisisse les mots, les intonations, les sonorités. Il ne pouvait qu'en déduire que ce qui approchait ne tarderait plus tant. Et ce raisonnement appuyé sur des constats portés par ses sens s'avéra rapidement être juste. Ce que ses oreilles pointues d'Hylien lui annonçait, ses yeux au reflets polaires le lui confirmait. Au bout du chemin, l'onde semblait s'enfler sous des silhouettes qu'il ne discernait pas encore.

Le Fils-de-Personne ne conserva guère plus longtemps cette posture propice à l'affrontement, quand il comprit qu'il s'agissait d'une de celles avec qui il avait vécu les dix premières années de sa vie. Sa main gauche quitta la fusée d'Excalibur, et son bras retomba doucement contre son flanc. Il cessa aussi de jouer des doigts comme il le faisait avec la main droite depuis quelques minutes — depuis le premier bruit qui lui avait paru suspect, depuis que le « Petit-Être » avait décidé de se terrer. Il le sentait contre lui, effrayé et tremblant, et le savait invisible. Si le Héros n'était pas d'un naturel angoissé, il avait très vite appris que la vie ne tenait parfois qu'à un fil si mince qu'une simple mili seconde d'égarement pouvait l'effiler si pas le rompre tout à fait. C'était ce genre de reflexes qu'un gamin un peu débrouillard d'une dizaine de printemps était capable d'acquérir soudainement pour ne pas se retrouver enterré à peine jeté hors du berceau.

Link s'accorda le droit de souffler alors que s'évacuait lentement la tension pour faire place au soulagement. Plus s'avançait cette tignasse vert pin, plus il était rassuré. Et inconsciemment, il savait que son propre ressenti influait sur celui de l'espèce de Feu-Follet qu'il avait retrouvé. L'être agissait comme une éponge et avalait ses propres craintes pour s'en nourrir et ressentir l'effroi plus encore qu'aucun des deux ne le faisait auparavant (le blond n'était pas effrayé, néanmoins, juste conscient du danger permanent que représentait le fait d'être en vie). L'Esprit incandescent s'était décidé à reparaître sur son épaule droite, plus léger et presque plus joyeux. Il esquissa un bond, et se retrouva sur le pommeau de l'Épée de Maître, avant de disparaitre à nouveau, pour mieux revenir sur son épaule droite. Petit ballet serein qui témoignait du calme qui les gagnait tout deux.

Sur ses lèvres se dessinaient les prémices d'un sourire. Il n'avait rien oublié de ce qui avait pu le travailler trois jours auparavant, mais la joie de retrouver son amie n'en était pas – ou si peu – ternie. Tout au long de sa traque pour cette chose qu'il ne parvenait à identifier mais qui se tenait sur cette plateforme de chair, d'os et de tissus, il n'avait pas été à même de penser à autre chose qu'à son objectif. Cette magie l'obsédait de la même manière que ne l'avaient fait les rêves au Loup, quand il avait – agréablement – faussé compagnie à Nabooru. Pour autant, la simple vue de Saria lui rappelait combien il avait été inquiet pour elle, en la laissant en proie aux flammes. Il était heureux de constater de ses yeux qu'elle n'avait rien (en apparence tout du moins) et alors qu'il s'apprêtait à l'accueillir, le visage rieur, c'est sa voix à elle qui s'éleva, presque tranchante. Et sans que ça ne soit volontaire, son propre faciès se referma.


"Saria." Lâcha-t-il, comme un écho à l'apostrophe de la Kokiri. Le rire avait quitté sa voix, celle-là qu'on avait souvent tendance à trouver bien trop peu enjouée, et qui ne s'exprimait qu'en de rares occasions sur des sujets légers.

D'autres arrivaient avec elle. L'un avait les cheveux d'un azur profond et semblait presque aussi jeune d'aspect que les Enfant-des-Bois. Sur son torse, quoiqu'un peu rougi, l'emblème des Chevaliers. Un ami de Conan, donc, et très certainement de la Sage pour qu'elle l'amène jusqu'ici. Sot qu'il avait été, vraiment, de croire que c'était un de leurs derniers lieux à tous les deux. Derrière ce couple s'en approchait doucement un autre, et il réalisa qu'il connaissait, de visu au moins. Un blond, qui lui évoquait quelque chose sans qu'il ne parvienne à mettre un nom dessus. Les voyages avaient toujours été monnaie courante dans sa vie de nomade, et il l'avait sûrement croisé à une quelconque occasion par le passé. Quant à la dernière arrivante, une jolie brune, plus fine et petite que lui mais qui portait un arc, il lui semblait l'avoir déjà aperçue trois jours plutôt, alors que ne craquaient les pins, mugissaient les vents et dévoraient les flammes. Son regard polaire s'était arrêté un instant sur chacun d'entre eux, un bref instant.


"Comment vont les autres ? Et l'Arbre ?" S'enquit-il, simplement, en ramenant ses yeux de givres sur Saria. Il était conscient de la tension qui véhiculait dans l'air, sans nécessairement en saisir la teneur, mais une nouvelle fois sa langue trahissait cette propre froideur qui s'exaltait de lui, unique armure contre le climat qui s'installait doucement mais sûrement.


Avant même que son frère ne lui répondre une petite voix familière l'interpella, elle jeta seulement un petit coup d'oeil à la fée qui accompagnait le jeune Endë. Il semblerait que Tiel guidait encore certains perdus à travers les bois, elle était rassurée que ce soit celle ci qui ai guidée Endë, sinon qui sait ce qui aurait put lui arriver...
Plus loin encore une fine silhouette qu'elle avait aperçu les jours derniers dans le village, mais elle ne connaissait pas son nom, par ailleurs, de quelle façon était-elle arriver ici ?
Les paroles de Link remirent les pensées de la kokiri là où elles étaient avant qu'elle ne s'attarde sur les nouveaux arrivants.

Ses mots étaient froids, le temps avait il effacé toute trace d'amitié et d'affection entre eux deux ? La sage ne put s'empêcher de ressentir un pincement au coeur et de baisser son regard, effaçant son sourire enjoué pour laisser place à un rictus de peine. Après tout, depuis combien de temps ne l'avait-elle pas vu, n'avait-elle eut ne serait-ce que la moindre nouvelles ?
Lorsque de 7 ans le temps avait remonter, de nouveau elle s'était occupé de lui, comme elle avait toujours fais. Le temps aurait put remonter encore et encore que jamais elle n'aurait fait autrement.Et puis, encore une fois, elle avait dut le laisser partir.
Bien vrai qu'elle même s'était énormément renfermée suite à ce départ, mais de son côté son frère n'avait pas donner signe de vie. Et depuis les mois où elle avait enfin émergée de son isolement, rien non plus.

Disparu, mort, voilà les nouvelles qu'on lui avait donner. Elle n'y avait pas cru, mais l'inquiétude avait fait sa place dans ses pensées. Elle ne dut son soulagement qu'a l'épéiste plaine comme elle s'était plu à l'appeler.
A mesure que cette pensée tournait dans sa tête, la blessure encore fraîche d'une mort laissait la colère de nouveau naître en elle. A ses yeux, il était toujours un enfant, un enfant a besoin de temps à autre d'être remis sur le droit chemin. Elle s'était toujours occupé de son frère, et elle continuerai encore et encore, autant qu'il aurait besoin d'elle, elle serait là.


"Espèce de grand dadet idiot ! " lâcha la sage, ne prenant nullement la peine de répondre aux questions de Link.
"Tu ne devrais même pas poser la question ! Tu sais très bien comment me joindre, tu aurais pus le savoir depuis longtemps ! J'étais inquiète pour toi, on l'était tous !
A mesure qu'elle parlait, les larmes perlaient au coin de ses yeux.
"Ca fait des années qu'on t'attend, ou au moins quelques nouvelles de toi. Des années que je me demande où tu es, comment tu vas, si tu es en vie. Je ne suis sûrement pas la seule. J'ai rencontrer des gens qui tiennent à toi tu sais ? Eux aussi sont inquiet. Est-ce que tu te rend compte, il y a quelque mois, on nous as dit que tu avait trépassé ? On t'as cru MORT !"

Saria insista bien sur le dernier mot, fronçant ses sourcils de plus belle, avant de les laisser revenir à leur position naturelle. Elle ferma les yeux et respira profondément.
Elle avait été dure à ses yeux, mais elle pensait qu'il avait besoin de ça, de se rendre compte des choses. Il n'avait pas de parents, il était souvent seul et renfermé, elle le savait. Elle l'avait connu depuis tellement longtemps. Les épreuves l'avait changer sûrement. mais au fond il restait l'enfant qu'elle avait connu, tout du moins à ses yeux. Saria espérait encore que le Link qu'elle avait connu était encore là. C'est lui qu'elle espérait faire comprendre par ses mots.
Seulement parfois les mots ne suffisent pas. Abandonnant toute fierté face aux spectateurs de la scène elle courut pour sauter dans les bras de son frère.


"Tu te souviens quand tu étais encore un enfant ? Cet endroit, c'était à nous, comme la chanson qu'on avait composer tout les deux, celle que je t'ai apprise pour qu'on puisse toujours être en contact. Toutes ces choses sont encore à nous, comme les souvenirs qui vont avec, après tout, tu es mon frère non ? Et tu le restera toujours... Idiot"

Le qualificatif avait été prononcé avec beaucoup d'affection. Là nul insulte. Elle dessera un peu son emprise sur le pauvre blond et lui décocha un de ses sourires dont elle avait le secret, un de ses sourire qu'elle gardait spécialement pour lui.

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Roshu Aaron


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Le jeune sorcier, après la promenade dans la gadoue et l'ascension vertigineuse, a reprit un bol d'air frais. Ses poumons se sont revigorés, ses forces reviennent. Il le montrait en s'étirant, essayant de lever le plus haut possible ses bras. Celui qui vit, premier arrivé à ces lieux, le héros du temps. Roshu avait dû mal à le reconnaître, car en effet, leurs dernières rencontres dataient de plusieurs mois, 1 an peut être ? Depuis l'assaut de la citadelle noir, l'affrontement contre Ganondorf ... Comment oublier ces évènements? Sa première grande mission qu'il avait fait dans la contrée d'Hyrule marque son esprit car c'est après que les échos ont parlés de cette soi-disant trépas. Le garçon restait mitigé à propos de ces rumeurs, lui qui s'était battu vaillamment, lui qui était encore en repos lorsqu'il était partis de la base ennemi, il ne pouvait pas croire qu'il serait mort suite de ses blessures. Il laissa afficher un sourire, content de revoir le chevalier à la tunique verte. Roshu s'adossa contre le mur, les bras croisés, regardant vers l'entrée pour observer la venue de 2 nouveaux personnes

Le chevalier à l'armure dorée et à la chevelure d'or refît surface, lui aussi était fatigué par l'escalade. Il était accompagné d'une fée. Sa première rencontre remontait à plusieurs mois, à l'entrée de la forêt, quand Roshu devait retrouver un enfant égarer, triste résultat qui s'en suivit. Par contre la dernière personne lui était totalement inconnu, une jeune femme à l'allure d'une archère. Par contre, elle ne semblait pas fatiguée ... Roshu vit la scène entre Saria et Link, la jeune sage semblait cachée son air d'inquiétude à travers les mots prononcés avec colère, comme une maman qui aurait grondé son enfant non pas à cause de la colère. Le solarien reste que simple spectateur, ne pouvant et voulant pas les interposer, ça serait trop déplacé de sa part, les 2 autres personnes aussi étaient des spectateurs. Il voulait engager la discussion d’abord à Ende :


" Alors comment ça va depuis la dernière fois ? "

Il ne voulais pas entrer dans les détails, avec les évènements de la place. Puis se tournant vers Katrina, il lui tendit la main

" Bonjour ! Je me presente : Roshu Aaron ! Je crois que nous nous sommes déjà croisé non? "


Eckard Falskord


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Une personne encore s'ajouta à la petite troupe qui venait de se former par le plus étrange des hasards. La rédactrice-en-chef bien connue du royaume désormais, Katrina Skara. Le garçon encore essoufflé lui témoigna un petit signe de tête en guise de salutation, réprimant par la même occasion une expiration, salvatrice pour ses bronches. La petite fée -Tiel de son nom- se mit à battre des ailes pour se retrouver au plus proche de Saria, conservant malgré tout un semblant de distance car celle-ci semblait désappointée vis-à-vis de l'hylien vêtu de vert.
Le blond s'étonna de lui-même en prenant conscience des faits : plusieurs personnes venaient de se réunir au plus profond des bois, ce qui n'était décidemment pas un fait anodin. Avaient-ils tous perçu ces relents magiques déversés au gré du vent et menant jusqu'à ici-même ? Il ne daigna guère poser la question, peu lui importait en réalité. Seulement... le garçon avait le pressentiment que sa présence ici allait probablement "lui être utile pour plus tard". Un sentiment inexplicable et inexorablement ancré en lui comme une idée qu'on aurait délibéremment insérée dans son esprit. C'est ce qu'Endë se disait, il était impatient d'en savoir plus.
Le garçon à la chevelure bleutée s'était approché du Londëyantien pour lui adresser la parole. Roshu Aaron était une personne que le blondinet avait pu voir un très petit nombre de fois, mais il le considérait déjà comme un compagnon.


"Bonjour Roshu. Sans compter les quelques blessures éparses sur mon corps, tout va pour le mieux. témoigna-t-il avec une voix plutôt faible, peu convainquant. Je pense qu'un peu de repos me ferait le plus grand bien après ces heures de marche."

L'homme de blanc et d'or baissa les yeux un instant. Toutes les personnes ici présentes -tout du moins- l'avaient déjà rencontré en possession de son épée. Il allait être aisé de remarquer l'absence de celle-ci, au vu de la particularité de sa forme, bien peu conventionnelle pour ce que nous avons l'habitude d'appeler "épée".
Sverdsol n'avait donc toujours pas décidé de refaire son apparition. Endë devait faire quelque chose pour retrouver son arme... mais quoi ?
Il ferma les yeux un court instant pour y distinguer l'objet de ses pensées. Le cadran faisant office de garde s'était illuminé subitement, puis l'aiguille y figurant se déplaça sur le cinquième chiffre. Presque à la moitié de son chemin pour le tour complet. Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier ? Le garçon rouvrit les yeux. Seulement deux secondes s'étaient écoulées. Il fit comme si de rien n'était, mais tout ceci le troubla bien plus que ce qu'il ne voulut en montrer. Endë porta de nouveau ses yeux ambrés en direction de Roshu, les faisant légèrement osciller vers la Sage de la Forêt et l'homme auquel elle s'adressait, puis vers la dernière protagoniste. Le Londëyantien avait de faibles vertiges, aussi semblait-il perdre quelque peu son équilibre. Le pauvre bougre avait déjà dépassé ses limites. Blessé comme un martyr et ayant marché des lieues sans pouvoir les dénombrer... cela n'était pas étonnant du tout. D'autant plus que sa vision ne l'aida absolument pas à garder son esprit serein. Le garçon massa ses paupières à l'aide du pouce et de l'index de sa main gauche, cachant des cernes bien trop apparentes sur son visage. Le sommeil souhaitait également rattraper le temps perdu. Douce ironie...
Malgré son corps exténué et ses jambes flageollantes, Endë tint bon.


Withered


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On la remarqua tout de même, mais elle resta toujours en retrait, surtout quand les deux principaux concernés s'expliquèrent. Elle se sentait un peu mal à l'aise, comme une voyeuse. Elle préféra détourner son attention vers les deux autres personnes, qu'elle avait pu croiser par le passé comme Endë, ou bien nouvellement rencontré comme Roshu. D'ailleurs, ce dernier vint à elle, lui tendant une main qu'elle prit et serra amicalement.

" Bonjour ! Je me presente : Roshu Aaron ! Je crois que nous nous sommes déjà croisé non ? "

"Katrina Skara, enchantée. Effectivement, je vous ai vu quand... Lenneth est..."

Elle ne finit pas sa phrase, le jeune homme aurait bien compris. Elle resta ensuite silencieuse, remarquant que le jeune blond n'avait pas l'air au sommet de sa forme, et qui plus est moins armé que les fois passées où elle l'avait croisé.

"Tout va bien Endë ?", puis s'adressant aux deux, "Qu'est-ce qui vous emmène ici ? C'est la première fois que j'arrive à rejoindre le Bosquet sacré, et je ne me sens pas à mon aise."

Sa timidité passée s'effaçait peu à peu, et elle rejetta un oeil vers ledit Link. Cet homme semblait tellement loin de l'image qu'elle avait des héros habituels...



[ Pas très inspirée sorry ! ]


Link

Héros du Temps

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Pas bien difficile de discerner son expression. La tristesse déformait ses traits avec autant d'aisance que la douleur ne l'avait si souvent fait chez lui. Sa nuque s'était brisée, son visage s'était incliné de telle sorte à ce que ses yeux bleus fixassent les botines vertes qu'elle avait l'habitude de porter. Son propre regard eut tôt fait de descendre et suivre celui de Saria, constatant aussi sobrement qu'efficacement la peine qui s'emparait d'elle.

Ses lèvres se pincèrent et blêmirent autant que faire se peut (sans que ce soit nécessairement remarquable, celles-ci n'ayant été d'une couleur particulièrement prononcée) quand ses pupilles remontèrent jusqu'à cette touffe émeraude qui trônait fièrement sur la tête de la Kokiri depuis des années. Il ne desserra pas les dents, que trop conscient qu'il l'avait blessée. Vraisemblablement avait-il été trop — ou pas assez « quelque chose ». Et s'il avait une certaine hypothèse, l'étrange jalousie dont il avait fait preuve, plus tôt lui posait sur le regard ce genre de voile qui empêche à la raison de percer les mystères sans mal.

Sans doute, la demoiselle sylvestre n'avait-elle pas apprécié ce bouclier de givre dont l'Adulte-au-pays-des-Enfants s'était entouré pour mieux se prémunir de la tension qu'il avait senti – et qu'il sentait – avant même que cette ambassadrice miniature ne témoigne de tout ce qu'elle avait pu ressentir depuis si longtemps. Vieille habitude de vieux loup, sûrement. Il avait appris assez rapidement à développer ce genre de sensibilité, ce type d'aptitudes. Savoir déchiffrer à peu près correctement les émotions affichées dans les gestes et les attitudes pouvait parfois s'avérer indispensable pour garder les tripes dans le ventre. L'animosité savait se faire aussi discrète qu'il lui était possible, ne pas la déceler c'était prendre le risque de se retrouver la tête dévissée des épaules.

Certes, Saria ne le menaçait pas de pareils événements. Mais l'expérience acquise au contact d'un tout autre genre d'individus prêts à ouvrir de bas en haut des camarades subitement devenus des adversaires lui avait aussi appris à comprendre les autres émotions. Dont celle qui suintait l'air.

Les premiers mots fusèrent, coupant dans l'attente d'une réponse. Il baissa ces billes gelées qui perçaient bien souvent les yeux des autres. Bien souvent, certes, mais pas aujourd'hui. La petite voix fluette de Saria s'alourdissait de reproches aussi vite que ne tombaient les Clapoirs du Temple-au-fond-des-Bois, ou de celui-par-delà-le-cimetière. Ce fut une belle claque qui gifla sans même la toucher la joue de l'Hylien. Ce genre de coups qui laissent une marque rouge, trace brûlante. Chaque mot l'accablait un peu plus sans qu'il ne trouve rien de concret à répliquer. Force était de constater que la jeune fille parlait vrai et juste. Chaque sermon est lourd de sens. Comment faire autre chose que de courber les épaules ? Que de briser la nuque ?


"Je... Je l'étais." Il est des fois où le vent seul connait les murmures et les colporte jusqu'aux feuillages émeraudes des multi-séculaires que sont les doyens de la Forêt. L'Hylien n'avait bien évidemment parlé que pour lui — nul besoin d'ajouter quoique ce soit à Saria ; elle avait déjà suffisamment rendue claire sa propre (et manifestement, commune à plus d'un) opinion pour qu'il ne trouve quoique ce soit à répondre. Et de quelque façon que ce fut. « Somme toute, oui. Mort, je l'étais. » Continua-t-il, dans ce soupçon de barbe ocre qui s'amusait doucement à manger ses joues et le bout de son menton. Il n'avait encore jamais rencontré la mort de façon physique (personnellement ; autrement, il la connaissait plutôt intimement, quoique son acier fut parfois bien proche de le faucher), mais il l'avait clairement croisée d'une façon peu commune. Sans qu'il en sache la raison, même à présent, sa mémoire s'était envolée le laissant aussi démuni qu'un nouveau-né. Ainsi, il voyait ce noir dans sa pensée comme une mort dont il avait fini par revenir. Dont Belle lui avait permis de s'affranchir.

Sans doute aurait-il justifié les craintes de son amie en quelques mots, si elle avait pu l'entendre (ce qui n'était pas impossible, l'ouïe développée par Saria était reconnue dans toute la Forêt). Il ne parlait de toute façon pas avec elle — ni même pour elle. C'était un constat sur lequel il mettait enfin des mots, ce qu'il n'aurait pu faire seul. Et si la nouvelle qui parvenait à ses oreilles n'étaient pas encore intégrée, il réaliserait vraisemblablement plus tard qu'Hyrule tout entier avait pu le croire défait puis tombé.
Pour l'heure, c'était son regard qui gisait à terre. Il n'avait su le relever, même quand l'enfant avait cessé ses griefs. Et il l'entendit courir bien avant que les petites bottines ne furent entrées dans son champ de vision. Pour autant, il ne se serait pas douté qu'elle se jetterait ainsi sur lui.

L'Hylien chancela, eut un mouvement de recul sous le poids de la Kokiri, tituba un instant, cherchant tant l'air que l'équilibre. En se jetant ainsi à son cou, elle avait su comprimer son diaphragme pour quelques secondes. Ses doigts agrippèrent un instant une tige, mais Link aurait tôt fait d'en retirer une main rougie par les griffures, si la chute ne le poussait pas soudainement à resserrer son emprise.
« Unghf... ! » Parvint-il seulement à cracher quand son dos percuta la terre.

Ses doigts se délièrent et sa main quitta le roncier, pratiquement intacte. Une fois de plus, il remercia le cuir qui le protégeait d'accidents du genre. Ses yeux se posèrent, presque sévères, sur la Kokiri, qui n'avait pas hésité à parler à nouveau – sans qu'il n'écoute réellement –.


"Saria !" Lui envoya-t-il après un moment de silence, sur un ton presque indigné mais où perçait doucement le rire. Des lunes et des lunes qu'il n'avait joué avec une amie de la sorte. Ses lèvres s'étiraient de toute façon trop pour le cacher et la malice qui dansait au fond de son regard ne pouvait se dissimuler. Si la petite n'avait pesé sur son torse, peut être se serait-il pris à esclaffer joyeusement.

"Qui sont ces gens ? Et que font-ils ici ?" Glissa l'Hylien à l'oreille – pointue – de l'Émissaire Sylvestre. Il lui semblait être redevenu un enfant.


Les deux amis étaient tombés au sol, et l'intonation de la voix de son frère laissa sous entendre à Saria qu'elle avait réussi à un peu le secouer. Elle lui sourit, et se releva. Tendant une main à Link elle l'aida comme elle put, étant fortement petite face à lui.
Une fois les deux debout elle pris la peine de répondre à sa précédente question. Lui faisant signe de la suivre ils s'approchèrent du petit groupe qui s'était former.


" Laisse moi faire les présentations... Voici tout d'abord Roshu Aaron, un ami à moi. Il est magicien et viens souvent de le village. Il nous à aider lors de... de la catastrophe... Ah ! et Cet homme ci, en armure, c'est Endë... Menlemare je crois... Pardon j'ai dut mal avec les noms de famille... Et cette jeune femme... "et cette à cette dernière que la fin de ses mots s'adressaient.
" Excusez moi mais... Je ne crois pas avoir eu l'honneur de faire votre connaissance... Comment vous appelez vous ? "

Laissant la jeune femme se présenter en bonne forme, son regard vagabonda sur ses amis. Elle trouva au jeune Endë un air bien fatigué... Par ailleurs, enfin elle fit attention à sa compagne du moment.

" Tiel, dis moi... qu'est-ce que tu fais ici ? "Elle lui lança un regard malicieux. Ses paroles n'étaient pas un reproche, elle la remercierai même sûrement plus tard pour avoir guider son ami, le prévenant de tout danger.

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Roshu Aaron


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Dans ces moments de silence, Roshu essayait d'entretenir la conversation avec Endë et Katrina, avec les évènements qui se sont produit quelques jours plus tôt. Certes les propos de Katrina ce n'étais pas méchant mais peut être maladroite mais Roshu avait du mal à avaler la pilule. Quand elle mentionnait le nom de Lenneth, d'un coup des flashs illuminaient l'esprit du jeune sorcier, de mauvais souvenirs qu'il voulait les faire disparaître immédiatement. Il baissa la tête, regardant le sol, toujours dans ses pensées. Il secoua sa tête aussitôt, la relevant et fait un sourire à Katrina en disant:

"Bah, nous avions perdu une vie mais des centaines ont été sauvés cette nuit."

Il essaie de se rassurer mais il sait que ce n'étais pas suffisant, puis il répondit à la question de Katrina. Il était venu pour réparer les dégâts causé par le désastre puis la jeune fille le proposa de faire visiter le bosquet sacré. Le jeune garçon ne pouvait pas refuser cette invitation et puis il voulait s'enfuir pour éviter de croiser le propriétaire de la maison qui a était détruite par le vent ... Suite à la remarque de la femme, Roshu ajouta:

"Ne vous inquiéter pas, moi non plus je ne me sens pas à l'aise dans cette partie de la forêt. Peut être à cause de l'exercice de marche"

Sans pour autant viser le jeune blond qui était lui aussi atteint de fatigue. Alors tout d'un coup il avait envie de faire partager un jeu qu'il jouait quand il était encore à Solar. Un jeu qui s'appelle Shifumi. Mais Saria l'interrompit pour pouvoir faire les présentations au Chevalier. Bizarre, même s'ils se sont rencontré il y a un an, il n'a pas le souvenir du jeune sorcier. Ce dernier tendit sa main vers Link.

"Enchanté !"


Eckard Falskord


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"Tout va bien." avait-il répondu à Katrina. Qui allait croire ce mensonge ? La volonté du Londëyantien de ne vouloir inquiéter quiconque allait presque trop loin pour qu'on le prenne au sérieux. La sage sylvestre commença à présenter la petite troupe au garçon habillé aux couleurs de la forêt.

Le jeune homme n'eut guère la volonté de corriger la faute de prononciation de la fille des bois. N'écoutant que d'une oreille, peut-être ne s'était-il même pas rendu compte de cette erreur de dyslexie. Les vertiges de la fatigue se faisaient bien ressentir dans sa tête, oscillante, voltigeante tel un ballon gonflé à l'hélium. Il posa séant sur une vieille souche à deux pas de lui, les coudes appuyés sur ses jambes bientôt raidies par de futures crampes malvenues.
Les maux de tête n'avaient pas encore cessés. Difficile alors qu'ils avaient débuté il y a peu.

La petite Saria adressa ensuite la parole à la fée rose. Cette dernière était presque outrée de voir autant de monde ici. Que faisaient tous ces gens dans ce lieu sacré ? S'était-il produit quelque chose de spécial ? La petite fée était encore très jeune et ne connaissait même pas ce "Link", paraissant pourtant très ami avec Saria.


"Euh... ce garçon aux cheveux d'or souhaitait se rendre ici... ses intentions n'étaient pas mauvaises, je l'ai ressenti... enfin je n'aurais pas pensé que nous serions amenés à entrer dans le bosquet... Pardon !"

Toute gênée qu'elle était, Tiel tremblotait. Après tout c'était vrai, de quel droit avait-elle guidé un parfait inconnu jusqu'ici ? Les autres fées n'auraient certainement pas apprécié cette initiative de sa part. Et Saria allait très probablement la réprimander. Encore heureux que celle-ci connaissait ce blondinet.


Withered


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[ Katrina quitte le RP ici >< pas la foi d'écrire même un mini post, excusez-moi du désagrément =( considérez qu'elle est partie sans un bruit et sans s'expliquer, bref, désolée !]