Posté le 27/03/2012 20:08
La forêt Kokiri était ce qui ressemblait le plus au lieu ou le jeune Sheikah avait grandi. C'est peut être pour cela que sans vraiment y faire attention, il y choisissait de passer ses nuits. Il trouvait toujours une branche à l’abri des regards qui lui offrait le gîte et le couvert, lorsque l’arbre était fruitier.
Le chant d'un merle qui s'était posé non loin, tira Kuro de son sommeil. Le soleil exposait déjà ses attraits à travers les ramures. Il se redressa tant bien que mal : il y avait plus confortable qu'une branche pour dormir mais pour le moment, il se contenterait de cela. Ses yeux s'étant habitué à la lumière, il put voir les différents représentants sylvestres qui tamisaient les rayons du soleil, et donnaient au lieu un air enchanté.
"Avec un tel spectacle, il ne serait pas étonnant que Dame nature dans sa grâce, nous présente une quelconque apparition féérique..."
A peine avait-il fini sa phrase que semblant vouloir lui répondre, le merle chanta de nouveau. Le jeune Sheikah sourit :
"Eh bien ! Nous nous contenterons de cela ! Merci mon jeune ami volatile!"
Il se leva, prit appui sur ses jambes et s'immobilisa. Il entendait des pas, probablement ceux d'un animal qui approchait à grande vitesse. S'étant tourné dans la direction d'où venait les bruits, il vit jaillir un lapin des fougères. Mais n'avait-il pas fini son bond que des crocs d'une blancheur éclatantes vinrent se planter dans la chaire de l'animal. Un loup blanc avait fait son apparition à la suite de ce qui n'était à présent qu'un cadavre. La blancheur du pelage du carnivore semblait irréelle. Que ne fut-il pas surpris lorsqu’il vit autour de l'animal une aura de la forme d'une femme. Était-ce la réponse de Dame nature ? Un loup possédant une aura de cette forme était certes assez inhabituel. L'animal ayant fini son repas s'en retourna d'où il venait. L’intérêt de Kuro pour la créature providentielle était certain. Il la suivit en sautant de branches en branches.
"A cette hauteur, ma présence ne devrait pas être perçut par cet être..." pensa-t-il.
Erreur ! L’animal faisant bientôt volte face, se mit à gronder :
« Qui va là… ? »
Kuro sourit machinalement : ses doutes semblaient fondés. Il descendit de la branches sur laquelle il s'était arrêté et tout en se réceptionnant :
"De biens effrayants sens que vous avez là !" et après un moment de silence " Je suis un simple voyageur guidé par la providence ! " tout en s'inclinant.