Posté le 16/12/2007 01:38
[A la fin de ce post, je vous laisse seul, vous ne pouvez pas entrer dans le bâtiment, c’est ainsi et peu importe votre puissance, ce sort se base sur le sang ^^ Faites ce que vous voulez pendant que je revienne de moi-même, je posterai à ce moment-là, mais en attendant je ne peux pas rester avec vous]
Apparemment, Lliude semblait pouvoir combattre malgré le voyage intensif qu’ils venaient de subir, et le montra à merveille: Bien vite, des flammes jaillirent de son arme pour détruire un robot, qui fondait maintenant à l‘agonie. Pourtant, Dun ne pouvait pas perdre du temps à admirer les performances du guerrier. Car d’autres machines étaient apparues, mais elles, commençaient à encercler Zelda.
Par ailleurs, cette dernière semblait avoir perdu toute force, car le simple fait de parler lui semblait impossible. A vrai dire, Dun avait l’impression qu’elle n’avait pas fait un seul geste ou prononcé un seul mot depuis une éternité.
Toutefois, c’était peut-être mieux comme ça… Ayant conscience que son arme de sable ne suffirait pas à défaire tous ces ennemis, le jeune homme prononça une incantation semblable à la première, mais qui mit le feu à sa lame.
*Krr.. Ca fait mal..*
C’était une pensée simpliste, mais tellement vraie! Même si le jeune homme était heureux d’avoir fait sa propre variante de l’homme qu’il voyait toujours de dos, le sable commençait à fondre, et devenait même transparent… Oui, il se transformait en verre. Un verre fait du sable gérudo était des plus solides disait-on, et Dun allait le vérifier. Le cristal toujours en fusion, le Chancelier s’approcha d’une machine et transperça le dispositif qui lui servait d’œil, car c’était le seul point faible dont il se souvenait. La lame de verre dont il disposait maintenant était bien plus efficace que celle en sable.
Le combat ne dura pas longtemps, mais paru durer une éternité au jeune homme, qui souffrait toujours de plus en plus de son mal de tête. A vrai dire, ce dernier lui faisait plus mal que la malédiction du temple, les blessures infligées par ses ennemis, et son bras brûlé, toutes douleurs confondues. Et c’est pourquoi, quand enfin la dernière machine tomba au champ de bataille, Dun se laissa tomber à genoux, en respirant difficilement.
« Ce n’était qu’un accueil… »
En prononçant ces mots, le Chancelier vit qu’un homme était à terre, alors qu’il était intervenu au combat. En effet, alex semblait être blessé au bras gauche et à la jambe droite. Et, malgré le fait qu’il ne sentait plus son membre supérieur droit, et qu’il le traînait comme un poids sur le sol, Dun essaya de relever le nouveau venu, et le plaça sur son dos.
« Je ne sais pas ce qu’il fait ici mais… Nous sommes dans cette situation à cause de moi, donc allons nous reposer dans le bâtiment principal, et nous pourrons lui poser des questio-… »
S’arrêtant de parler soudainement, le jeune homme regarda le bâtiment d’un air choqué, quelque chose venait d’émaner de ce dernier, qui résonnait dans sa tête. Fort, de plus en plus fort, comme une cloche qu’on sonnerait.
« Arrêtez… cette cloche… funèbre… »
Se relevant difficilement, Dun commença à marcher vers les portes immenses du Temple, et s’arrêta juste devant. En bois massif, elles ne semblaient pas pouvoir s’ouvrir sans l’aide d’une dizaine de personnes, pourtant, à peine eut-il posé le pied sur le seuil que les gonds grincèrent. Devant lui se trouvait un halo d’énergie qui enveloppait l’entrée, et qui semblait constituée d’esprits magiques. Approchant la main en tremblant, le jeune Chancelier essaya de la toucher, mais n’y parvint pas, car avant même de s’en rendre compte il était passé de l’autre côté.
Ce phénomène était vraiment surprenant, et en ramassant une pierre, le jeune homme la lança sur la barrière en espérant qu’elle passe au travers. Toutefois, cette dernière se vit violemment repoussée et retomba quelques mètres derrières Dun.
« Apparemment, seul les personnes qui viennent de ma famille peuvent traverser ce mur, c’est donc ici que nous nous séparons. »
Puis, il se tourna alors vers Zelda et continua à parler, en se grattant la joue l’air légèrement gêné.
« Il y a quelque un dans ce bâtiment qui m’attend… Je suis désolé, mais même après te l’avoir promis, je ne peux plus t’emmener avec moi… Normalement, je devrais être revenu avant le coucher du soleil, mais si d’ici là ce n‘est pas le cas… »
*BAM*
Les portes ne lui laissèrent même pas le temps de finir sa phrase, que déjà elles s’étaient refermées violemment. Arborant tout d’abord une mine surprise le jeune homme sourit par dépit et resta ainsi dans le noir. Derrière lui, une paire d’yeux le fixait à travers l‘obscurité, et il le savait. C’est pourquoi, dans les ténèbres et le silence, une seule phrase, un seul souffle se fit entendre.
« Ca faisait longtemps… papa. »