Assez de titres et rangs pompeux ! Famille, venez à nous !

[ Hors timeline ]

Dun Loireag Dragmire


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[Je suis contre les RPs privés et celui-ci ne fait pas exception. Néanmoins, il s’agit du RP de création/intégration du Trône, donc ne venez que si vous voulez en faire parti, qui que vous soyez. Nous aurons 1000 fois l’occasion de jouer ensemble à l’avenir, un peu de patience ! ]

Quelques jours déjà s’étaient écoulés depuis que Dun avait laissé Link au destin du Désert Hanté, et c’est par le plus grand des hasards qu’il avait été décidé de se réunir ici. L’on pouvait voir le Prince de dos, la tête baissée, alors que son regard se posait fixement sur un objet devant lui. De cet angle, on aurait même pu croire que le Traître se recueillait. Mais s’il était possible de s’approcher un peu plus de lui, tout spectateur aurait pu voir que c’était effectivement le cas. Ca par exemple ! Dun l'Usurpateur, triste ? Son visage était en effet marqué par une mélancolie profonde, de celles qui vous font perdre toute notion du temps. L’esprit apparemment perdu dans des souvenirs qui lui échappaient maintenant des mains, le jeune homme restait là silencieux.
Son Seigneur et Père avait appelé ses enfants. Le Clan ne devrait plus tarder.

Poussant un soupir, l’ex-Prince s’en retourna et se dirigea vers le lieu d’appel qu’avait décidé Ganondorf. Et c’est en s’éloignant que l’on pouvait maintenant apercevoir l’objet qu’il fixait avec tant de mélancolie : Une tombe.

« Ci-gît Nasimka, Second du Groupe. »

Il était un phénomène intéressant sur les époques qui se succédaient, sur les ères qui s’achevaient pour en donner naissance à de nouvelles … C’était qu’il était impossible de prévoir ce que le futur réservait à Hyrule. Voici encore quelques mois, qui aurait pu assurer sans qu’on ne le traite de fou que Ganondorf entrerait en possession de deux fragments de la Triforce ? Personne. Le monde était façonnable, et le Seigneur du Malin l’un de ses meilleurs artisans. Et voici qu'aujourd'hui renaissait des ruines de la Croisade un homme plus sage, plus stratégique, et surtout... Plus dangereux.

« Me voici, patriarche, j’ai répondu à l’appel du Trône. La Folie est prêtre à accueillir ses frères et sœurs. »

Ah, et il était un autre phénomène intéressant en Hyrule.

Même enterré, un Stalfos ne meurt jamais.


Allongé dans sa grande tente, Ganondorf fixait du regard le soleil par un trou dans le tissu. Loin au dessus de lui, l'astre du jour semblait le narguer. Le gérudo n'avait jamais craint de le regarder en face. Jamais ses yeux n'avaient souffert de son feu ardent. Jamais il ne s'était sentit intimidé. Depuis son plus jeune âge, il ne rêvait que d'une chose : l'atteindre. Dans le désert circulaient parfois des caravanes de marchants. Les lois les plus anciennes et les plus sacrées ordonnaient aux tribus de ne pas les attaquer et de les protéger lorsqu'ils le pouvaient. Lorsqu'il avait à peine douze ans, un de ses voyageurs s'était arrêté au campement de sa tribu. Amené devant lui, il avait dit pouvoir payer l'aide des gérudos par des chansons et des contes. Le jeune Ganondorf lui avait alors demandé si il savait pourquoi le soleil brillait avec tant d'éclat.
Le voyageur avait prit sa lyre et lui avait raconté que l'astre était en réalité le premier être à avoir vécu. Il était là bien avant les déesses, bien avant la création du monde et bien avant l'humanité. Or lorsque les trois déesses Din, Nayru et Farore façonnèrent le monde selon leur volonté, ce premier être assista à leur oeuvre. Et lorsqu'elles repartirent vers les cieux , trois triangles d'or apparurent comme marque de leur puissance, de leur sagesse et de leur courage. L'être qui n'était qu'une vie sans consistance absorba alors la lumière divine et ne put la contenir. Il grandit...grandit...Jusqu'à s'élever haut dans le ciel et inonder le monde de sa lueur. On raconterait que le soleil se trouve bloqué dans son élévation par le monde des déesses et que quiconque l'atteindrait serait touché par la lumière des déesses...
Ganondorf avait longtemps prit cette histoire à la lettre, jusqu'à ce qu'il comprenne son destin et les moyens de l'accomplir. Atteindre physiquement le soleil ne permettrait rien. Si il suffisait de voler pour devenir un demi-dieu, les aigles gouverneraient le monde depuis longtemps. Et pourtant l'astre du jour conservait avec le seigneur gérudo un lien fort et inexplicable à un Hylien. Seules les gérudos le comprenaient, comme toujours. Il tendit la main et fit mine d'attraper l'étoile dans son poing.


"C'est toi qui a fait de moi ce que je suis. Je me suis nourri de toi...La flamme engendre les ombres.

Un vent violent fit voler les "murs" de la tente, y faisant entrer une vague de sable. Ganondorf ne cilla pas. Tout en ce désert lui restait familier. S'enfermer entre de hauts murs...pourquoi ? Pour qui s'était il prit ? Pour un de ces nobliaux incapables, gras et chétifs qui regardaient les étrangers avec mépris ? Les Gérudos n'étaient pas les Hyliens, ils n'avaient pas cette chance. Sans doute son peuple aurait il aimé vivre en paix dans une contrée fertile sans avoir à se soucier de trouver un point d'eau ou de conserver les animaux en vie au moins une saison. Sans doute sa tribu se serait elle plu à Hyrule et sans doute aurait elle fait à présent un peuple débile et faible. Mais le monde était ainsi fait que les Gérudos étaient des Lions quand les Hyliens broutaient un bonheur paisible comme des moutons.
Un remous dans les coussins. Une femme se rapprocha de lui pour se blottir contre son corps. Aveil, une des têtes pensantes de sa tribu, sa serviteur la plus loyale et accessoirement son amante. Là encore, il avait fait une erreur en ne lui laissant pas suffisamment sa place. La Croisade n'était pas faite pour les Gérudos, elles ne s'y étaient jamais reconnues. Quelle idée de faire d'un clan une armée !
Il s'était trahit lui même. La Croisade Sanglante aurait pu être l'arme ultime pour renverser Hyrule mais...Ca n'aurait plus été lui, le conquérant. Au sein de sa croisade, Ganondorf lui même s'était perdu. A présent, il était temps de revenir à la source de son être. A ce qui était Gérudo en lui...Et qui ferait de lui le plus grand roi que le monde ait connu.
Il se redressa, passa sa main dans les longs cheveux carmins d'Aveil pour l'éveiller.


"Il est l'heure.

Il se leva sans attendre et enfila une longue cape écarlate. Dés qu'il franchit la porte de sa tente et qu'il huma le vent, il se sentit en paix avec lui même. Le campement des Gérudos s'étalaient entre trois immenses dunes mais il avait choisit personnellement de s'installer au sommet d'une de celles ci. Peut être était ce pour se rapprocher toujours plus du soleil...Il n'en savait trop rien. Ganondorf ne se posait que les questions importantes et celle ci n'en était pas.

Le roi des gérudos porta alors la main à sa ceinture. Ses doigts se posèrent sur son cor d'ivoire, cerclé d'or. Un héritage de ses ancêtres, une marque d'un passé glorieux et guerrier, la preuve de la bravoure de son peuple. Sans hésiter, il y souffla un grand coup. Le son résonna dans l'océan de sable. Son message était clair : le Père appelait ses enfants. Il se dirigea vers l'enclos des chevaux. Avec un sourire il vit son destrier accourir en sautant la barrière. Un pur sang au pelage noire et à la crinière aussi rousse que son maître et, comme lui, fougueux et indomptable. Ganondorf flatta l'encolure de sa monture avant de le monter. Et alors il se lança vers le lieu qui devait voir naître la nouvelle et dernière menace qu'il ferait peser sur la couronne d'Hyrule.


« Me voici, patriarche, j’ai répondu à l’appel du Trône. La Folie est prêtre à accueillir ses frères et sœurs. »

Dun Loireag, premier à être venu. Ganondorf faillit pouffer en réalisant l'ironie de la situation. Son plus grand adversaire quelques semaines plus tôt faisait depuis sa trahison preuve de la plus grande fidélité qu'on lui ait jamais témoigné. Le regard du Roi passa sur sa main. La preuve de cet amour était là : le second fragment. La seconde étape dans la course du Gérudo au Soleil. Plus les années passaient et plus le chemin à parcourir rétrécissait. Le temps était venu de porter un coup de grâce à Hyrule et à ses dirigeants.

"Nous attendrons ensemble leur venue, mon fils."

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Aurore


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Le patriarche les avait conviés afin de procéder au « baptême » des futurs nouveaux membres de leur famille glorieuse.
Tsubaki s’attendait à y retrouver deux de ses connaissances, d’une part son disciple Kuro qu’elle avait réussi à convaincre de les rejoindre et d’autre part son époux qui lui avait confié sa volonté de rentrer à la maison. Elle avait ouï dire qu’une troisième recru devait se présenter et après ce qu’il s’était passé à la citadelle elle ne doutait pas qu’il s’agisse du Prince déchu Dun Loireag.
Il avait été décidé que le rassemblement aurait lieu au désert. Voyageant plus vite à quatre pattes c’est donc sous forme de louve que Tsubaki entra dans la fournaise. A peine ses membres effleurèrent-t-elles le sable que son sang se mit à bouillir.

Au loin retentit le son d’un cor ; appel du père envers ses enfants. La louve sut de suite où le Roi les attendait. Elle adopta le rythme parfait qui ne la laisserait ni essoufflée et ne permettrait pas que le Père attende trop longtemps.
Elle ne croisa personne sur sa route ; soit que tous étaient déjà arrivés, soit qu’ils la suivaient.

Aujourd’hui devait avoir lieu la réunion qui donnerait une nouvelle orientation, elle ne serait plus sbire mais fille de Ganondorf. Un lien plus étroit, qui avait enchanté la dame-louve. Elle avait toujours eu soif de reconnaissance et d’affection, et avait toujours considéré les autres sbires qu’elle connaissait comme ses frères et sœurs. Ce nouvel avènement lui convenait donc parfaitement.

Enfin après de longues minutes, elle aperçut deux ombres se dessiner à l’horizon, elle accéléra légèrement sa course et rattrapa les deux protagonistes en quelques secondes.
Ayant repris son souffle elle les salua :

"Salutations ; Patriarche ; Frère."


L'ex-prince l'avait précédé aux cotés de son Souverain.


John Doe


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Un corbeau aux yeux d’or s’était un jour posé sur la cime d’un sapin isolé, au cœur du bosquet sacré. Et c’est de ses farouches prunelles de bronze qu’il avait foudroyé Arkhams avant d’émettre un croassement grave et autoritaire. L’oiseau n’était pas ordinaire et devait être doté d’une certaine conscience. Mais le jeune Larron n’était point un scientifique ; détailler la bête porteuse d’un parchemin aux motifs ésotériques l’ennuyait ferme. Il avait cessé ses activités juvéniles de chasse aux lièvres et de frivoles baignades pour attraper le messager à plumes sombres. Il brisa la cire tamponnée d’une bague gérudienne. Aurait-il obtenu les faveurs d’une amazone de par sa classe légendaire ? Il en doutait, il détestait ce peuple. Comme tous les autres. Non, le papier en peau de mouton était gratté d’une plume délicate et à l’écriture d’un style étonnant.


Le Père attend ses Enfants au sommet du Sable.


Ni queue ni tête cet appel mais si superbement écrit que l’auteur était forcement pourvue d’une culture immense, presque divine. Ganondorf.

Arkhams sourit. Maigre réaction en extérieur, mais son cœur froid faisait des bonds. Il avait ôté ses oripeaux crasseux et avait revêtu son armure blanche immaculée aux jointures d’or. Il s’était aussi entouré de sa cape écarlate frappée du lion rugissant. Sans attendre, Arkhams avait quitté la forêt.


Plus loin, avant que les caillasses ardentes ne se substituent à l’océan bouillonnant de sable, il entreprit quelques trocs d’usages pour faciliter son voyage. Sa bourse en peau de Dodongo était vide à présent. Vidée avec une telle vitesse que la caravane de marchands considérait Arkhams avec respect. Il était devenu pour l’occasion « Le Révéré garçon des bois ». Vaine flagornerie il le savait car si tôt disparu de leurs champs de vision, les boutiquiers nomades l’auraient oublié. Qu’importe ! Ces gras commerçants lui avaient proposé de traverser le désert gratuitement. Une aubaine pour Arkhams qui haïssait le soleil.



« Huh cocotte ! On n’va pas plus loin M’sire Révéré. On s’sépare ici, trop hanté le désert par là bas où vous allez. »


Arkhams était ravi de se séparer si vite de ces gueux au vocabulaire limité. Hanté ? Tseuh. Baliverne. De sa couche de luxe, le Kokiri avait vu le campement sommaire du Seigneur des Gérudos. Les marchands avaient peur de continuer sur le territoire provisoire de Ganondorf. Incultes mais assez malins pour savoir qu’il ne fallait pas trop s’approcher de lui.

Arkhams posa les bottes dans le sable et s’y enfonça jusqu’aux genoux. Il jura. Il fit glisser ses jambes dans cette soupe ardente sur plusieurs centaines de mètres jusqu’à apercevoir, entre ses doigts cachant une partie de l’Astre diurne, trois personnes au sommet d’une montagne ocre. Il l’escalada puis arrivé à destination, il se délesta dans un soupire de contentement sa cape de croisé. Tsubaki, belle mais cuite par le soleil, Ganondorf, élégant et intimidant puis …
Le Kokiri sortit son sabre et le pointa vers le Prince. Ce qu’on racontait était donc vrai. Le Héros défait, l’amant de Zelda en traitre à la couronne et son Maitre détenteur du Courage !



« Votre Altesse Dun. Ne serait-ce pas vous finalement, le vrai propriétaire du Courage et de la Sagesse ? Car il vous aura au moins fallu une double intervention divine pour devenir intelligent et nous rejoindre. Joie, nous avons réuni ici bas toutes les Reliques ! »


Pour joindre le geste à la parole, l’Illusion Dépravée posa un genou à terre, la main sur le cœur, comme il l’aurait fait en respect devant Ganondorf. Le Loireag Hyrule devait sentir la pique passer après sa vile insulte. Il se tourna ensuite avec un rictus amusé vers son vrai Maitre.

« Votre fils le plus ingrat et infâme est ici, mon Père. »


_Joué par Dahlia, première prêtresse de Din.

Le son du cor vint jusqu'a sa tente, plus eloignee de la dune ou se trouvait son epoux. Les sentiments de la pretresse etaient confus lorsqu'il resonna, et elle n'interrompis pas de suite la gerudo qui coiffait ses cheveux ballotes par le vent. La Croisade avait echoue... Certes, le Clan se relevait, mais elle ne pouvait s'empecher de songer a cet echec. Elle ignorait les sentiments de son epoux a cet egard, et elle se demanda si elle aurait pu eviter cela. Mais il n'etait pas temps de se lamenter, aussi elle demada a la gerudo de la laisser, la remerciant en tant que soeur. Elle avait tant a apprendre de ce peuple fier qui etait aussi celui de leur nouveau patriarche. Elle se promit que des que possible, elle demaderait aux femmes du desert de l'initier a leurs coutumes, a leurs traditions, et a leurs differents savoirs -eventuellement sur les plaisirs a procurer a un roi gerudo...-.

Elle rejoignit le lieu convenu, ses sentiments balayes par l'excitation de voir naitre leur nouvelle famille. Comme un phenix, charmante ironie. Elle arriva en silence, observant deja les fils et filles ayant repondu a l'appel. Elle reconnaissait le couple morbide qui avait tenu place a son mariage, il lui sembalit des decenies plus tot. Elle ne connaissait pas le troisieme, mais sa reputation et son acte fort l'avait precede, et quiconque se presentait au sein de cette nouvelle famille ne pouvait ignorer le nom du fils "royal". Un sourire vint eclairer son visage devenu brun, et elle se placa au sein des autres fils. Au milieu de sa nouvelle famille.


"Mes respects, Patriarche, ainsi qu'a tous mes nouveaux freres."

Elle baissa la tete, respectueuse, appuyant ses propos. Enfuie, la peur, deciment loin l'epoque ou elle etait seule. En peu de temps au cote de son epoux, elle avait gagne plus qu'en restant a precher pour le peuple. Din l'avait reellemnt conduite sur la meilleur voie a suivre, et lui montrait enfin les aboutissant de sa quete au dela du raisonnement des justes.

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Elles avaient entendu retentir le cor malgré leur âge avancé, et avaient de suite reconnu qu’il s’agissait de celui de leur fils. Les marâtres avaient instinctivement pensé qu’il ne pouvait s’agir que de quelque chose d’important et avaient donc décidé de se rendre aussitôt aux côtés de leur progéniture. Se trouvant dans leur habituelle demeure, en train de préparer quelque mauvais tour que ce soit, le chemin avait donc été rapide jusqu’au point de rendez-vous. Elles avaient enfourchés leurs balais à l’unisson et s’étaient élancés à l’assaut du désert brûlant. La chaleur ne les affectait plus depuis longtemps ou peut être simplement n’avait elle jamais affecté de si puissantes sorcières. Bien que Kotake maîtrisât la glace, elle avait appris à vivre au côté de son incandescente sœur et son héritage gérudo l’avait bien aidée.
S’en était suivit un voyage dont la courte durée n’avait pas empêché les sœurs de se disputer d’abord sur le chemin à prendre, puis sur le fait que l’une aurait été soit disant plus rapide en balais que l’autre.

Enfin, elles aperçurent des silhouettes et piquèrent nette vers celles-ci.

Après un atterrissage fracassant, Koume avec son caractère de feu pris aussitôt le parole, ne se préoccupant aucunement des personnes présentes :


« Etait-il si utile de nous réveiller de la sorte ! » grommela t elle à l’adresse de son fils.


Kotake atterrit quelques secondes plus tard avec plus de grâce.
Puis telles deux pantins parfaitement réglés elles inspectèrent soigneusement la scène l’une tournant d’un côté et l’autre de l’autre afin de ne louper aucun élément.
Elles ne comprenaient toujours pas pourquoi Ganondorf avait choisi de devenir le père d’une bande de bras cassés mais s’accordaient sur le fait que leur fils ne prenait toujours que de bonnes décisions. Même ses échecs au final ne pouvaient être que des réussites avec des mères pareilles ! C’était du moins leur point de vue.

Enfin Kotake rompis le silence devant les airs ahuris voire exaspérés des différentes personnes :

« Fils, quel est donc l’objet de cette réunion ? » questionnât-elle avec scepticisme.

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Dun Loireag Dragmire


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[Voilà, encore désolé de l’attente, vous savez pourquoi :)]

Le moins que l’on puisse dire, c’était que les enfants de Ganondorf réagissaient promptement à l’appel du Seigneur du Malin. Voyant ainsi arriver les ex-partisans de ce dernier, la Folie pu constater que ces derniers représentaient un ensemble hétérogène, les uns tous plus différents que les autres : Une femme aux allures des plus dignes, un Kokiri jurant merveilleusement avec le décor du Désert ( ? preuve que toute race d’Hyrule pouvait se joindre à eux), la Prêtresse de la Corruption, et enfin celles qui élevèrent Ganondorf dans sa jeunesse. Parfait. Bien que diminué, les racines du Clan seraient bien plus solides que les fondations artificielles des partisans de la Famille Royale. Cet ensemble de bois et de pierres que représentaient les guildes « protectrices » d’Hyrule s’écroulerait et serait rapidement oublié, tandis que la marque du Trône des Dragmire s’apposerait pour des centaines d’années.
Un sourire sur le visage et muet depuis l’apparition du Patriarche, Dun semblait avoir été plus ou moins accepté par ses frères et sœurs, dire qu’ils se confrontaient encore voilà quelques semaines à peine ! Néanmoins, il put remarquer une légère expression de surprise à chaque fois qu’une des personnes ayant répondu à l’appel l’apercevait pour la première fois. Les nouvelles de sa trahison devaient avoir déjà fait le tour d’Hyrule, ne serait-ce que par le biais de rumeurs.

Elle aussi devait maintenant le savoir …


« Votre Altesse Dun. Ne serait-ce pas vous finalement, le vrai propriétaire du Courage et de la Sagesse ? Car il vous aura au moins fallu une double intervention divine pour devenir intelligent et nous rejoindre. Joie, nous avons réuni ici-bas toutes les Reliques ! »

La Folie laissa échapper un léger rire, plus parce qu’il s’attendait effectivement à être rabroué par ses nouveaux camarades que par le pique en lui-même lancé par le Kokiri.

« D’intelligent, je ne sais pas si je le suis aux yeux de ceux que j’ai laissé là-bas, au royaume de l’herbe verte et de la félicité perpétuelle. Néanmoins il aura effectivement fallu une intervention pour que je me tourne vers vous, plus perverse et merveilleusement malsaine que divine, si vous le permettez. »

A l’évocation de ce que le Patriarche lui avait fait subir au sein de la Citadelle Sombre, le jeune homme souriait et tirait au plus fort la peau de son visage, au niveau de son œil droit. A la limite de la joie et de la peur, frisant la démence, une seule chose était certaine pour Dun : Sa nouvelle famille se tenait devant lui, aux côtés de leur Patriarche.
Ce fut alors l’une des mères spirituelles de Ganondorf qui entra dans le vif du sujet :


« Fils, quel est donc l’objet de cette réunion ? »

La sorcière de glace avait raison et prolonger l’attente serait inutile. Leur Père devait prendre la parole afin de transformer cette réunion en réunion de famille, afin de rassembler ses enfants maintenant dispersés par une destruction nécessaire de l’ancienne Croisade, et enfin, afin de briser tous ces titres et rangs pompeux qui les immobilisèrent trop longtemps. Les Dragmire s’élevaient.


Essoufflée lui était venu sa première disciple après la Folie. Tsubaki s'était montrée prompte et fidèle, comme toujours. Elle était de ceux qui ne l'abandonneraient pas, Ganondorf pouvait le sentir. Belle et dangereuse, forte et loyale, il comptait beaucoup sur elle. Sans dire un mot, il consentit à un sourire et lui ouvrit un bras, lui signifiant par là de s'approcher et de prendre place à côté de Loireag.
L'arrivée du second lui parut à la fois plus problématique et plus intéressante. Arkhams...Il l'avait aisément reconnu arriver en peinant dans l'océan de sable. Le kokiri ne pouvait imaginer se camoufler aux yeux de son ancien maître, lui qui avait si longtemps officié sous ses bannières avant de s'en aller... Dire que le seigneur du désert lui en tenait rigueur serait être trop expéditif. La trahison à son encontre le plongeait toujours dans une colère noire...Mais il reconnaissait chez son serviteur quelque chose de lui même : une ambition, une soif démesurée de pouvoir que rien ne semblait pouvoir arrêter. Un besoin irrépressible de ne pas faire partie des insectes et de s'élever...Jusqu'à atteindre le soleil.
Il pointa d'ailleurs sa lame vers le traître en lui jetant une pique verbale qui déplut à Ganondorf, sans trop qu'il sache pourquoi. Entendre que Dun pourrait être un candidat à la possession de la Triforce, lui qui avait su neutraliser Link, rendait le roi gérudo mal à l'aise. Un instant, un soupçon plana dans le regard qu'il jeta à Dun puis la confiance le reprit. Il pouvait être certain de la loyauté de Dun...Il y avait veillé de ses mains.


« Votre fils le plus ingrat et infâme est ici, mon Père. »

« Je savais que tu reviendrais vers moi. Prend place à mes côtés, mon fils. »

La suivante à arriver fut la plus belle à ses yeux. Depuis le campement des Gérudos sous ses ordres arriva sa propre femme, la Prêtresse de Din ; celle qui lui avait offert sa destinée divine. Superbe dans ses voiles lumineux, sa chevelure ondoyait sous la lumière du soleil. Ganondorf remarqua avec plaisir que la teinte de son visage avait brunie. Elle avait réellement l'apparence d'une gérudo à présent : preuve qu'elle était faite pour lui. Elle l'appela Patriarche et se plaça dans le rang avec les autres...Il s'approcha, toujours sur sa monture et d'un geste souple et assuré pour ne pas la heurter, l'enlaça et la plaça en amazone sur le cheval, prés de lui de manière à ce qu'elle fut consciente de son désir.

« Ma femme est une mère pour ce clan. »

Puis arrivèrent les dernière conviées : ses mères spirituelles. Plus agaçantes que d'ordinaire, sans doute dérangées dans leur sommeil. Il ne prêta que moyennement à leurs jérémiades de séniles. Ganondorf appréciait les deux sorcières mais supportait peu leur ton maternel. Leurs conseils étaient précieux mais il avait plusieurs fois enragé devant leur opiniâtreté. Comme si il leur devait quelque chose. Comme si il devait quelque chose à quiconque.
La dernière phrase de Kotake retint néanmoins son attention.


« Fils, quel est donc l’objet de cette réunion ? »

Il sourit de toutes ses dents, offrant un spectacle surement intimidant. Ganondorf n'avait jamais eu à s'entraîner pour maîtriser ce qu'il inspirait aux autres. Chaque effet était instinctif, chaque réaction calculée. Certains appelaient Majesté, il appelait ça une preuve de plus de sa supériorité divine.
Alors, la prêtresse toujours contre lui, il fit avancer son cheval et le fit se retourner. Il savait qu'il faisait face à ce qui restait de sa puissance. Peu. Si peu... Mais suffisant. Il brandit haut sa main droite et un lueur insoutenable à des yeux mortels envahit le lieu, venant du symbole sur sa main. A la place d'un unique triangle en brillaient deux. Force. Courage. La preuve de sa victoire prochaine. Son rire retentit dans la mer de dune.


« Mes enfants, vous êtes tous réunis ici pour une bonne raison. La Croisade est morte. La citadelle a été perdue, mon influence chassée de ses murs noirs. Les ombres et les flammes ont trouvés d'autres sanctuaires mais cette victoire appartient à Zelda, je ne peux le nier...Néanmoins une autre bataille a été remportée. Qu'a réussit la Couronne d'Hyrule ? Mettre à bas un édifice. Qu'avons nous réussit en ce jour béni ? NOUS EMPARER DU COURAGE ! Dun Loireag a prit mon parti et nous avons capturé le Héros du temps. Quel espoir reste il à Zelda ? Aucun. La peur et la méfiance va s'immiscer dans son coeur et dans celui de son peuple. Bientôt de sombres nuages recouvriront Hyrule. Cela sera la dernière nuit d'Hyrule avant notre avènement et l'âge d'or qui le suivra ! Mais...La Croisade est morte et je réalise ô combien cette oeuvre était vouée à l'échec. Pour réussir, je ne dois pas avoir des serviteurs...Je dois avoir des fils et des filles, prêts à se dresser à mes côtés et à remporter le Trône du monde à mes côtés. Une famille, un clan portant mon nom et agissant, pensant tel un seul être. Une force divine capable de renverser l'ancien monde. Vous tous ici présents avaient été appelés. Je désire que vous deveniez mes enfants. Soyez moi fidèle comme à un père. Soyez une part même de moi et je vous promet un paradis terrestre. L'Eden que les dieux n'ont jamais accordé naîtra sur les cendres de ce monde ! Et au sommet de celui ci, nous trônerons ! »

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Au sortir du Temple de l’Esprit, plus alourdi de connaissances qu’à son entrée, il se plaignait encore du soleil, haut dans le ciel immaculé. Il ne souffrait que peu de la chaleur, il n’était qu’ombre et fraicheur, mais maudissait la lumière puissante qui meurtrissait ses yeux. Une migraine tâcha de lui rappeler son aigreur en carbonisant petit à petit ses nerfs optiques. Il sentit son estomac se retourner comme une crêpe. L’ombre héroïque n’avait plus l’habitude d’avoir tous ses sens saturaient d’informations. Les Limbes étaient autrement plus reposantes, mais terriblement ennuyantes aussi.

Quelque part, alors que Dark Link s’attaquait lentement à la marche dans le désert, il fut
palpé par une chose étrange. Une main forte et épaisse à la peau tannée par le Soleil fouillait les ténèbres de l’au-delà, dans son âme, là d’où elle venait. Il n’était qu’ombre et l’Abysse, c’était lui. Le Seigneur Ganondorf l’appelait il consciemment ? Il avait reconnu sa dextre habile touiller les Enfers, comme il l’eut fait lorsqu’il extirpa Dark Link de ces lieux sombres. Il devait le rejoindre.

Son regard balaya l’infini jaune et orange. Tout se ressemblait pardi, maudit désert, maudit pays. Il renâclait à appeler à l’aide. Il n’appréciait pas cette « chose », mais que faire d’autre pour trouver Ganondorf ? Il planta ses bottes, résigné, dans le sable. Il attrapa son arc dans son dos, une simple branche noire tordue, et décocha un trait à la verticale. Un peu de magie aidant, des flammèches léchèrent le bois tandis qu’il faisait son ascension dans les cieux. Bientôt il ne resta de la flèche qu’une boule de feu et elle s’étouffa dans l’atmosphère. Ironique ; son équipement et son corps entièrement noirs étaient dotés d’un esprit coloré par les émotions, tout le contraire de Link aux habits bariolés et à l’âme grise.

Apparut alors, on ne sait comment, un spectre arrogant. Fier de sa connaissance parfaite du désert, il prenait son temps, le coquin, pour arriver jusqu’à Dark Link. Il déambulait sans toucher le sol. Le Double du Temps le détestait. Il détestait les fantômes, par trop similaires à lui-même.



« Amène moi au Roi, spectre. » [/b]


L’ectoplasme ricana et traça son chemin dans la mer sablonneuse. Bientôt, le guide s’arrêta et écarta ses bras décharnés. Ils étaient arrivés.

« Nous avions mis des heures pour parvenir au Colosse du Désert, ce matin. Et là, en cinq minutes, nous avons traversé la moitié du désert. Se moque-t-il de moi ?! » Pensa-t-il. Oui, il le haïssait ce cadavre volant !

Peu à peu le corps du fantôme se dissolvait dans le sirocco, laissant place à la scène grandiose. Devant lui, au sommet d’une dune, le Trône Dragmire se bâtissait. Non pas de pierre, mais d’idéaux !
Les Fils écoutaient leur Père avec respect discourir sur un avenir glorieux. Dark Link restait en retrait, écoutant les bribes de l’appel aux armes que le vent daignait lui transmettre. Il n’était pas officiellement des leurs. Mais tacitement, il serait l’épée lige de Ganondorf quand il gouvernera.

Finalement, tout n’était qu’ironie et jeu de miroir, sur Hyrule. Les Hyruliens, royauté aux abois, défendus par un chevalier bientôt complétement mort, Link, seraient remplacés par les Dragmirois, alternative confiante, défendus par un chevalier bientôt complètement en vie, Dark Link.

Ainsi, dans ce désert, naquit la rébellion de même qu’une ombre. La face de suie de celle-ci s’éclaira d’un sourire de bonheur. Et d’impatience. Le Banneret de Charbon était heureux.

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Aurore


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Ganondorf lui sourit et ouvrit un bras en direction de Dun loireag, Tsubaki prit donc position à côté de ce dernier. Quelques temps après son arrivée, Arkhams fit son apparition, toujours aussi habile avec les mots, il avait apostrophé le Prince déchu.
Les diverses fidèles se suivaient de près, la trentenaire reconnu la prêtresse parée de beaux ornements. Elle ne l’avait vu que peu de fois, la première fois lors de son mariage avec le Sombre Seigneur, puis la seconde lors de l’attaque à la citadelle. C’était bien trop peu pensa la dame louve et elle se promit d’essayer par quelque moyen que ce soit de se rapprocher de cette puissante femme.
Enfin, les deux marâtres arrivèrent en fanfare. Elles n’avaient pas changé d’un poil, toujours de si mauvaise humeur. La jeune hylienne se surpris à penser que si elle arrivait jusqu’à leur âge, peut être aurait elle, elle aussi mauvais caractère.
Dun répondit brièvement aux piques de son bien aimé, puis le Patriarche entama son discours.



« Mes enfants, vous êtes tous réunis ici pour une bonne raison. La Croisade est morte. La citadelle a été perdue, mon influence chassée de ses murs noirs. Les ombres et les flammes ont trouvés d'autres sanctuaires mais cette victoire appartient à Zelda, je ne peux le nier...Néanmoins une autre bataille a été remportée. Qu'a réussit la Couronne d'Hyrule ? Mettre à bas un édifice. Qu'avons nous réussit en ce jour béni ? NOUS EMPARER DU COURAGE ! Dun Loireag a prit mon parti et nous avons capturé le Héros du temps. Quel espoir reste-t-il à Zelda ? Aucun. La peur et la méfiance va s'immiscer dans son coeur et dans celui de son peuple. Bientôt de sombres nuages recouvriront Hyrule. Cela sera la dernière nuit d'Hyrule avant notre avènement et l'âge d'or qui le suivra ! Mais...La Croisade est morte et je réalise ô combien cette oeuvre était vouée à l'échec. Pour réussir, je ne dois pas avoir des serviteurs...Je dois avoir des fils et des filles, prêts à se dresser à mes côtés et à remporter le Trône du monde à mes côtés. Une famille, un clan portant mon nom et agissant, pensant tel un seul être. Une force divine capable de renverser l'ancien monde. Vous tous ici présents avaient été appelés. Je désire que vous deveniez mes enfants. Soyez-moi fidèle comme à un père. Soyez une part même de moi et je vous promets un paradis terrestre. L'Eden que les dieux n'ont jamais accordé naîtra sur les cendres de ce monde ! Et au sommet de celui ci, nous trônerons ! »


Tsubaki avait ressenti tant d'émotions à l'ouïe de ce discours! Une famille ce sont elle avait toujours rêvé au fond. Cette perspective n'était pas nouvelle pour elle, elle avait toujours considéré les sbires de son maître comme ses frères et sœurs et ce depuis qu'ils l'avaient accueilli à bras ouverts à l'époque de Pronfondes Ténébres. C'était pour cela qu'elle les avait rejoint avant tout. Puis elle s'était attaché à Ganondorf, comme une sorte de père spirituel qui avait la connaissance et le pouvoir, et voilà qu’aujourd’hui, ce dernier décidé de reconnaître au grand que tous faisaient partie de la même famille!
Son cœur exultait.

La jeune femme s’approcha la première de Ganondorf et par la même occasion de sa femme qui était assise derrière lui sur une monture à fière allure. Elle s’inclina légèrement et déclara :


« Soyez-sûr que moi, Tsubaki, représentante de votre Dignité en ces vastes terres, vous serais fidèle comme a un père. »

Puis elle se retourna vers les autres membres de la famille et leur annonça :

« Je vous considère aujourd’hui plus que jamais comme mes frères, ensembles nous ferons régner le Clan des Dragmire ! »

Puis elle repris sa place, ne sachant qu'à quelques pas d'ici, l'ombre du héros les observait.


John Doe


Inventaire

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Discours, déclarations, sommations, plaintes, il en avait entendus des tas, parfois même en avait il proférés à l'occasion. Et celui de son Maitre - pardon, de son Père - était classique : élévation de voix, emphases, sérénité, mimiques et autres flagorneries fleurissaient les paroles du basané paternel. Arkhams n'était dupe de rien et lorsque se fit le calme dans la mer de sable, il ne put réprimer un rictus de désappointement. A quoi bon prêcher des convertis ? Ganondorf venait cependant de construire une armée avec un ciment familiale, cela changeait d'avec l'esclavage et la soumission. Le Regard du Père approuva le tout, sa vision sur le monde ayant aussi été modifiée pour lui. Il partageait donc un destin commun avec un Demi Dieu.


Tsubaki traversa le sable d'un pas félin de quelques enjambées. Il n'entendit pas ce qu'elle déclara, tout obsédé qu'il était par le corps transpirant de sa Dame. Il opina du chef à sa femme malgré tout. Pure politesse conjugale. Il se mordilla les lèvres et espérait ne pas devoir lui aussi faire un stupide serment. Ganondorf savait très bien que les mots d'Arkhams ne valaient jamais rien. Tout n'était que paroles courtisanes chez lui. Le cuisant Soleil frappait la peau brûlée de sa nuque, rôtissant son sceau sylvestre et rappela au Regard son existence. Il faillit lever une jambe, afin de déclarer sa foi et surtout sa malédiction. Il était incapable de tuer, quel piètre soldat allait il être pour le Roi du désert. Ce dernier ignorait tout. Arkhams décida de se taire, le silence était d'or et beaucoup avait perdu leur langue pour moins que ça.


Ce que son Père venait de dire, il s'en fichait. Tout ce qu'il voyait c'était que son royal séant n'était toujours pas sur le trône d'Hyrule et que l'ex-prince était un de ses fils. Arkhams était impatient, il n'en pouvait plus d'attendre d'avoir enfin une Chancellerie. Il tira son arme du fourreau. La lumière ricochait contre l'épée dorée. Il la jeta sans cérémonie aux pieds du cheval de Ganondorf. Le message était clair. Point de parole, que des actes.


Il renifla enfin et tira sur son épaulière, afin qu'une brise providentielle vienne rafraichir son épaule brulante. Ce qu'il avait chaud ... Il détacha finalement sa cape pourpre aux armoiries de la Croisade Sanglante et la posa sur le sable.


Il l'avait approché. Il l'avait soulevé et mis à ses côtés, comme une réelle épouse. Si elle avait été aussi émotive qu'autrefois, elle en aurait pleuré. Ses efforts à la citadelle n'avaient pas été vain non. Ses doutes étaient balayés, remplacée par une fierté débordante de faire partie de cette famille. Plus que tout, elle sentait dans un bas-ventre un sentiment nouveau. Sa fougue se réveillait petit à petit, et même si elle ne l'osa pas car elle ne voulait pas gêner l'auditoire, elle aurait volontiers montrer sa gratitude au Gérudo. Mais elle se contenta de sourire et de garder le silence, le reste ayant été dit et chacun s'exprimant librement. Elle resta donc droite et fière sur le cheval, impatiente de retrouver son époux à l’abri des regards... Sauf peut-être de ceux de deux ou trois autres gérudos.

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« Mes enfants, vous êtes tous réunis ici pour une bonne raison."

Ce fût tout ce que les deux mégères entendirent du discours du Seigneur Gérudo. Elles avaient sombré dans un profond sommeil sachant que ce qui allait suivre serait d’un ennui terrible pour elles.
Elles se réveillèrent en sursaut que lorsque l’épée d’Arkhams toucha le sol et après que celui-ci ai fini son spectacle elles ne prirent la parole que pour dire d’une seule et unique voix monocorde :


Bien qu’il en soit ainsi. » Comme si elles avaient écouté les moindres parcelles du discours de leur fils.

Après quoi elle s’assoupirent à nouveau sur leur balais.

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Ganondorf sentit sa femme se redresser et la passion les envahir tous les deux. Sans nul doute, ils sauraient rendre la future nuit mémorable chacun pour l'autre. Un couple fusionnel, voilà comment on pouvait les définir. Le roi gérudo ne se contentait bien sur pas d'une seule femme, seul un eunuque hylien le pouvait. Mais il ne faisait l'amour qu'à sa véritable épouse, celle qui en plus de représenter la déesse du feu, sa protectrice, était également celle qui faisait naître le plus de désir en lui. Il l'étreignit de son bras gauche et la plaqua doucement contre lui.
Le seigneur gérudo avança alors et fit se cabrer son cheval tandis qu'il dégainai sa longue lame.


"En ce jour est né le Trône des Dragmire !"




(Volontairement court)

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