L'allégance, ou l'art de sceller son âme.

[Privé avec Ganondorf]

[ Hors timeline ]

Aslaak Lander


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(vide)

La citadelle noire, le but final d'Aslaak. Enfin ! Il y était parvenu, il avait enfin posé pieds dans cette cité qui le hantait tant. Les histoires racontent tant de légendes sur cet endroit, mais il n'était pas là pour celle-ci, du moins pas maintenant.

Il avait été relativement simple de convaincre les Gerudo de le laisser passer, leur faire part de ces intentions avait suffit pour qu'elles acceptent son droit de passage, à condition d'être escortées évidemment. Il avait lu bien des choses sur les Gerudo, mais voire ces femmes du désert en vrai, imposaient une certaine humilité au mage noir.

Les deux femmes à la peau tannée l'encadraient avec tant de suspicion qu'il ne pouvait s'empêcher de ce dire qu'elle était à la fois curieuse et bien trop zélée… ''Mira'' et ''Linabo'', telle étaient donc sa première garde rapproché, enfin, elles étaient toutes les deux autant gardes de sa personne, que geôlière d'une tentative de fuite. Aslaak ne savait s'il devait grogner ou sourire de cette situation, qu'importe, sa destination sera atteinte, et ce, avec plus de sécurité que lorsqu'il avait traversé la plaine d'hyrule.

Une fois dans la citadelle noire, son regard, alors, ne s’empêcha de fuser autour de lui, gravant des visages, des actions, des scènes au fonds de son esprit. Comparé à Hyrule, la sécurité ici semblait bien faible, mais il n'en avait que faire, les gardes semblent plus préoccupés à une attaque venant de la plaine, que celle d'un vol à la tire ou encore d'une tentative assassinat entre deux inconnus ...

Le sombre érudit trouvait que le chaos environnant avec quelque chose de vrai, de réel. Ici, il pouvait voir ce que devait être Hyrule, une vrai hyrule sans masque. Ici, les gens sont comme ils sont, comme ils veulent être et savent se débrouiller pour avoir ce qu'ils cherchent. Pas de limitations, des assassins vendant leurs services par ici, des esclavagistes vendant leurs produits par là, cet endroit est l'incarnation même de la véritable force, et la volonté de réussir dans une vie trop courte et injuste, même au mépris d'autres vies… Mais l'on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, non ?

Aslaak réajuste une lanière de son énorme sac débordant de livre et de feuille en tous genre. Il avait de la chance, la culture et la connaissance ne semblent pas la première préoccupation des gens de cette ville. Les chances qu'il soit la victime d'un détroussement se réduisaient, elles devenaient même minimes avec ces deux gardes qui l'escortèrent.

Aslaak : - Hmm … Dîtes moi, sommes-nous bientôt arrivés ?

Le silence des gardes fut aussi complet qu'il puisse l'être, elles se contentaient de le conduire et de le surveiller, en aucun cas, elles ne devaient lui parler. Ils les comprenaient, parlé avec son prisonnier engendrant parfois de l'intérêt, et l’intérêt peut engendrer la sympathie. Elles ne pouvaient ce le permettre et dans un sens, c'était encore une fois, une preuve de force de leurs parts.

Les rues étaient de plus en plus étroites, de plus en plus de monde s'agglutinaient dans celle-ci, a telle points qu'Aslaak eut la chance de voire ces deux gardes se rapprochent de lui, a tel points que leurs deux corps ne le touchaient de part et d'autre. Les hommes apprécient beaucoup que les femmes viennent se frotter à eux, leur faisant part d'odeur aussi agréable que des formes douces, mais ici, les formes étaient aussi dures que de la pierre, sûrement à cause d'un entraînement vigoureux, et les douces odeurs sensuelles faisaient place à un fumet mélangé de sueur et de sable.

Une fois la folie un peu plus éparse, Aslaak pût enfin voir le château, que dire, la forteresse titanesque se dresser devant lui, tel une preuve de la puissance du maître de la ville. Subjugué par la beauté et l'ambiance qu'inspirait ces lieux, l'érudit ne pût s’empêcher de lever les yeux sur l'imposant monument. Mira, qui était en tête de marche, s'approcha du garde de la citadelle, des hommes en armures aussi noires que l'ambition de leur seigneur, cherchant à pouvoir faire entrer l'érudit en ces obscurs lieux.

Aslaak :- Si j'avais encore des doutes sur ma venue… Ils ont été balayés comme le sable par le vent…

Linabo :- Vous aviez des doutes ?

La gerudo parlait avec une voix aussi sèche que le désert dont elle était issue, ces yeux se plissèrent en toisant l'érudit qu'elle surplombait d'une belle tête.

Aslaak :- Les doutes sont les premières étapes de la dévotion. Je doute toujours, c'est ce qui me permet de n'être jamais surpris et permet d'éviter de potentiels problèmes.

La gerudo ne répondit rien, semblant n'avoir que faire des mots de l'érudit. Mira quant à elle, revint auprès du groupe, les sourcils froncés.

Mira : nous avons un problème… Notre seigneur est absent… Cela pourrait prendre autant 5 minutes que 5 jours…

Aslaak :- Vraiment ? Voilà qui est fâcheux… Néanmoins, cela me permettrait de visiter les lieux.

Mira :- Nous ne sommes pas vos guides, mages !

Les gerudos n'ont décidément pas le sens de l'humour, ni de la souplesse, pensa le mage noir, mais il devrait faire avec …

Aslaak :bien … Il me reste quelque rubis… Je vais tenter de trouver endroit pour me reposer… Ces livres et ces écrits sont d'un poids !

Les gerudos se regardèrent, visiblement ne sachant pas vraiment que faire dans cette situation. Aslaak quant à lui devait ravaler son excitation et se maîtriser pour retenir son irrépressible envie de faire du tourisme seul, ce qui risquerait de lui coûter la vie.

Il tourna sur lui-même, cherchant autant avec son œil mort que celui encore en état, une taverne où il pourrait crécher, suffisamment proche de la forteresse pour qu'il puisse guetter l'arriver de son futur maître.


[Hors RP]Vraiment sorry pour le délai, mais entre mes études et le reste, je n'ai pas trouvé de temps avant. [HRP]

« C'est tout ? »

La question du roi tombait comme un couperet, telle une sentence en suspens. Son regard défila lentement sur la série d'objets présentés devant lui, sur le roc, contre la paroi de la caverne qui leur servait à la fois d'abri et de lieux de rendre vous. A première vue, il n'y avait là que de vulgaires babioles sans valeur. Un gobelet de terre cuite, une plaque d'argile striée de traits réguliers, une glande de ver des sables en décomposition, et un morceau de pierre noire taillée. Il lâcha un soupire, dont le souffle souleva un peu de la poussière que le désert charriait en permanence contre ces rocs pourpres. Ganondorf espérait mieux. Il s'était attendu à mieux. Et le caravanier en avait bien conscience, au point où il semblait trembler de chaque membre de son corps tandis qu'il s'efforçait de s'expliquer.

« Nous avons malheureusement subit des retards impromptus, grand Lion ! Le site a plusieurs fois été attaqué par des créatures redoutables, et la nature instable du terrain... »

D'un simple geste, le roi le coupa dans ses vaines explications. Il reprit, sa voix toujours aussi grave et posée, mais pleine d'une menace feutrée, tandis qu'il manipulait négligemment le gobelet.

« C'est là tout ce que tu as à me montrer ? »

Ganondorf lâcha la première trouvaille, qui explosa sur le sol en mille morceaux. Le marchand baissait la tête, autant par honte que par crainte de ce qui allait pouvoir lui arriver. Sans doute avait il souvent entendu les récits effrayés de tortures infligées par les gérudos et leurs terribles chefs. Beaucoup étaient exagérés. Les gérudos étaient avant tout assez terre à terre, et ne prenaient pas de plaisir à tourmenter. Ceux qui devaient mourir étaient promptement exécutés. Ceux qui devaient souffrir étaient laissés au soin du désert brûlant. Néanmoins, Ganondorf s'autorisait plus régulièrement certaines fantaisies cruelles, surtout lorsqu'il était déçu et avait besoin de passer ses nerfs sur quelque chose - ou quelqu'un.

« Etant donné le prix que tu m'en demandais, tu comprendras aisément mon désarrois. »

Sa main caressait lentement la surface rugueuse de la tablette d'argile, comme pour mieux y déchiffrer ce qui était depuis longtemps illisible pour l'oeil. Le caravanier crut alors son tour de parler et répondit avec empressement, les mots se bousculant au bord de ses lèvres, comme si la parole était une corde de vie qu'il tressait pour s'éviter de chuter du haut d'un précipice, vers sa mort.

« La fouille est loin d'être finie, grand Lion ! Ca n'est qu'une première ébauche, destinée à te montrer ma bonne foi et te prouver que l'argent a bien servis à ce que nous avions convenus. Mais les délais... »

« Les délais... » La main de Ganondorf se crispa soudainement sur la tablette, qu'il leva au dessus de lui avant de la fracasser à son tour sur la pierre. Son calme disparut, le roi rugissait de tout son coffre, « Crois tu que je dispose de mon temps comme toi, escroc ?! Je suis en guerre contre un royaume entier, je t'ai grassement payé et tu me parles de t'accorder toujours plus de ce dont je manque le plus ; du temps ! Je ne tolérerais plus cette excuse, tu m'entends ?! »

Le marchand s'était comme rabougri sur lui même, sans doute conscient de frôler sa fin, inconscient des souffrances qu'il risquait à provoquer ainsi la colère du roi du désert. Mais Ganondorf finit par s'apaiser, et l'homme comprit qu'il venait d'obtenir un sursis. S'il en avait été autrement, il n'aurait pas eu meilleure allure que la tablette d'argile qui gisait sur le sol, en mille morceaux.
Le Lion passa devant la glande de ver, la considérant à peine. Ca n'était à ses yeux qu'un simple trophée destiné à lui prouver que le campa avait bien subit les assauts du désert ; une pathétique excuse de plus. Ayant passé de longues années à y survivre, Ganondorf n'avait aucune compassion pour les faibles qui ne se montraient pas à la hauteur de son royaume. Mais comme il allait observer le dernier objet, le caravanier ouvrit soudainement de grands yeux.


« Sir, regardez ! Dans la glande ! »

Ganondorf se pencha pour observer l'organe dans la même direction que le marchand et resta un instant interdit devant ce qu'il voyait. A l'intérieur, sous le tissu organique encore gorgé de sang luisait quelque chose. Se saisissant du couteau de pierre, le roi trancha dans le vif. Lorsque la glande se fut vidé de ses fluides morbides, il glissa sa main à l'intérieur et en tira un objet, froid au touché, en forme arrondie. Même une fois sorti à la lumière du jour, il lui fallut quelques instants pour comprendre ce qu'il venait de trouver ; un brassard en or, orné de pierres précieuses et de motifs étranges entrelacés. Et puis son coeur manqua de battre pendant un instant. Ganondorf ouvrit à son tour de grands yeux d'ambre, scrutant l'objet sous toutes ses coutures. Puis, quand sa conviction fut faite, il se détourna vers l'entrée de la caverne et déclara au caravanier, en s'en allant.

« Tu auras deux fois l'argent promis. Continue ton oeuvre... Sans délais cette fois. »

Il remonta à cheval et ordonna le retour à la citadelle presque mécaniquement, sans trop y réfléchir. Son esprit était ailleurs, perdu au delà des dunes, au fond de ses souvenirs. Dans un monde étrange, dont il avait souvent douté qu'il fut plus qu'un rêve. Mais ce rêve tenait à présent, bien réel, dans le creux de sa main.

* * *


« Faites place nette ! Baissez le regard ! Le Roi ! Le Roi ! »

Une gérudo fendait la foule non loin, devant eux sur la principale avenue de la ville, faisant se cabrer violemment son destrier en une démonstration de force et de fougue. Devant elle, les sujets du Lion se poussaient sans panique mais dans la crainte de subir les foudres d'une de ses sœurs. Ganondorf les regardait à peine, son esprit était ailleurs. Un temps, il avait savouré pleinement d'entendre des trompes triomphantes annoncer ses retours chez lui. Cela lui semblait comme le premier signe de sa destinée glorieuse, comme roi du monde et plus seulement du désert. Mais à mesure que sa lutte piétinait, que ses ennemis le gardaient confiner dans son royaume, il s'était lassé. Aujourd'hui, la trop grande rigueur de ses gérudos en arrivait à le déranger. Il n'appréciait pas comme sa sœur effrayaient ses sujets, leur demandait de détourner le regard.
C'était naturel, la tradition l'exigeait. Un non-gérudo n'a aucun droit en présence du Roi du désert ; cette règle était obéit depuis des siècles. Elle n'avait pas d'âge, datait de trop longtemps pour qu'on puisse la contester. Même Ganondorf se devait de la respecter. Et pourtant, le contact du bracelet dans sa main lui rappelait une époque où il était aimé, adoré. Comme cela lui semblait loin, maintenant que tous baissaient les yeux devant lui, en tremblant. Sauf ses gérudos, bien sûr. Mais être aimé de sa famille, ou du monde... Ca n'avait rien de comparable.

Il en était à parcourir des yeux cette foule révérencieux à l'excès, qui s'étirait comme des murs le long de l'avenue, lui dessinant la voie jusqu'à la citadelle même, lorsqu'il remarqua soudain une anomalie. Au milieu de cette mer de têtes baissées, certaines même jusqu'à embrasser le sol, son regard percuta un autre. A la terrasse d'une hana, un homme gardait le menton haut et le dos droit. Un instant suffit à Ganondorf pour reconnaître en lui un étranger. Sans être pâle, il n'avait clairement pas passé sa vie au soleil du désert et ses vêtements sombres s'accordaient peu avec la chaleur ambiante. Le Roi, troublé et intrigué par l'attitude de l'homme, arrêta sa monture un instant. De trop. Car aussitôt, les autres gérudos cherchèrent la cause de cet arrêt et, remarquant l'individu, envoyèrent plusieurs des leurs se saisir de l'étranger. Les plus jeunes, fougueuses comme de jeunes lionnes, fendirent la foule le sabre au clair, dispersant des badauds terrifiés. Ganondorf tonna alors de toute sa voix.


« Soeurs, amenez le moi, sans violence ! »

Son commandement ne changerait pas l'ordre des choses, mais au moins l'étranger serait il en état de parler une fois devant son seigneur. Et par dessus tout, la tradition était préservée au moins en apparence. Dans les textes, le châtiment pour ce simple geste insolent pouvait s'avérer extraordinairement rude, mais le Lion n'était pas d'humour à énucléer ce jour là. Il attendit donc que l'étranger lui fut amené pour descendre de cheval et, se redressant de toute sa hauteur, pour lui demander, « Qui es tu et d'où viens tu pour oser poser tes yeux sur moi ? »

C'était bien arrogant, mais cela est le lot des Rois. Un souverain humble ne le reste pas longtemps, sous le soleil ardent de la mer de sable. Ou il apprend l'orgueil, ou il descend de son trône. « Et que viens tu donc faire ici ? » Après tout, la cité n'avait rien d'un carrefour où se pressaient des voyageurs de toutes les contrées. A la citadelle noire, chacun venait avec une idée en tête. Restait à savoir où cette idée pouvait vous mener. Au sommet du monde, ou au bout d'une pique.

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Aslaak Lander


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Véritable calvaire qu'était cet astre d'or et de flamme qui trônait au centre de l'immense mer bleu que l'on nommait le ciel . Étant habitué à la fraîcheur de la pénombre, l'homme n'avait pas pour coutume de côtoyer les rayons du soleil, et encore moins avec une telle violence.

Il avait beau tenter de les avoir retenu, mais ces précieuses gardes du corps l'avaient laisser en plan, jugeant que leur travail avait été accomplit et que le destin du mage n'était plus de leurs ressorts ni de leur intérêt. C'est donc marchant seul avec son énorme sac, emplit de livre et de parchemin, qu'il ce dirigea vers un de ces bâtiment nommé ''Hana ''. Il pût enfin poser le sac qui lui lacérait les épaules depuis déjà bien des lunes. Il pût également enfin payer l'eau dont il avait rêver depuis le début de cette journée poussiéreuse et chaude.

Il repensa tout fois à ces décisions, cet endroit ne lui était pas familier et contrastait énormément avec la capital d'hyrule. Mais dans un sens, cela lui plaisait. Ici, ces objectifs avaient bien plus de chance de ce concrétiser que dans la sacro-sainte terre. Mais des idées lui traversèrent l'esprit, comme si un vent essayait de balayer ces espérances, et si le roi le refusait ?

Cette simple idée fît réfléchir l'homme en toge noir, prenant l'eau qu'on venait de lui apporter (et payer à un prix délirant) et la tournant dans son verre, comme réfléchissant à un plan ''B''. peut être pourrait-il s'enfermer dans une grotte et y mener ces propres expériences ? Cela serait probablement plus compliqué sans la protection d'une personne haute placée.

De nombreuse idées vinrent à l'esprit de l'homme alors que soudainement, des clameurs semblaient s'élever au loin dans la cité, le mage ne pouvait que ce lever, son verre d'eau à la main, curieux de la nature de ce remue-ménage.

Ce n'est qu'une fois les yeux plissés qu'il vit alors, ce pourquoi tant de gens s'inclinaient, le légendaire roi du désert arrivait en ville, l'une des gerudo ouvrant son chemin à l'aide d'un cheval aussi fougueux que sa cavalière. Aslaak remarqua tout fois le visage du roi, celui-ci semblait regarder la foule avec un mépris et un air blasé. Le sombre érudit n'aura pas fait attention au trois pas qu'il avait fait, comme pour s'approcher de cette personne dont il avait si longtemps entendu parler.

Et à ce moment précis, lorsque le roi semblait regarder la foule avec une mine aussi froide que la nuit dans ce désert, leurs regards ce croisèrent et s’accrochèrent, comme si le roi n'en croyait pas ces yeux. Et c'est ici, que tout s'accéléra, l'arrêt soudain du grands lion fît interrompre toute la troupe, de par ce fait, les gerudo qui semblait nerveuses ou particulièrement zélées, commencèrent par dégainer leur large sabre avant de ce frayer un  chemin à travers la foule, et ce, en ça direction. Le mage n'eut le temps que de laisser glisser son verre entre ces doigts avant qu'une mains ne l'agrippa par le col et ne le souleva. Il n'entendit hélas pas le roi hurler ces ordres de l'amener dans mal, mais il comprit très vite qu'il devrait faire face à son impudence et sa trop grande curiosité.

Il traversa la foule, sabre dans le dos et gerudo le traînant avant de l'envoyer au pieds du roi du désert. Il écouta les demande du roi avec une attention tout particulière avant qu'une femme ne lui donne un coup de pommeau au niveau des genoux, le faisant tomber sur ceux-ci.

Gerudo : - A genoux devant le Roi !!

Aslaak n'était pas un homme dont la résistance physique était grande, aussi il ne ce contenta pas remettre genoux à terre mais, sous la douleur, ces deux mains vinrent également s’aplatir sur le sable chauds. Il leva la tête avant de reprendre son souffle et déglutir, il avait soif et l'eau qu'il avait gaspiller commençait vraiment à lui manquer.

Aslaak : - Ô Roi du désert … Sachez que je n'avais nul envie de … Vous défier …J’étaie aveuglé par votre puissance, subjugué par votre personne tant que ce premier contact à votre vue … m'a été paralysant.

Dans un ultime effort, il ce redressa, son œil valide ainsi que celui endommagé semblait regarder le roi avec un air aussi déterminé qu'un homme ayant traversé tout ce chemin pour rencontrer le grands lion, voyant en ces yeux, les dessein qu'il s'était promis d'accomplir. Il s'assit sur ces propre genoux, mains sur ceux-ci.

Aslaak :- Je suis … Un érudit passionné … Un sorcier et … Mage qui à fait un long voyage pour vous rencontrer … Pour faire partit de l'un des votre …

Le sombre homme toussera dans sa manche, la poussière commençant à le prendre. Il agitera sa mains en l'air pour disperser celle-ci, toussant de plus belle avant de s'éclairer la gorge.

Aslaak :- Je suis ici … Pour apprendre des plus grands … et des plus déterminé … Vous !

L'homme tenta vaguement de ce mettre debout, mais la gerudo lui redonna un coup dans les genoux pour le forcer à tomber au sol, avant de mettre un pieds sur le dos d'Aslaak et le forcer à poser son front contre le sol.

Gerudo : - J'ai dit à genoux !

L'érudit toussa encore, soulevant de la poussière et son corps entier semblait meurtrit. Mais malgré cela, il tenait, son envie de réussir était présente, il était hors de question d’échouer ici, il était si prés de son but ! Cette étrange aura qu'il émettait était suffisamment forte pour qu'il puisse ce redresser sous le pieds de la femme qui semblait mettre tout son poids, ces mèches de cheveux cachait quelques partie de son visage mais il ce releva suffisamment vers le roi pour lu lancer un regards avant que son front ne heurte à nouveau le sol sous la force de la gerudo.


Ganondorf soupira, longuement, en entendant la réplique sans doute répétée mille fois à ses oreilles, pleine de flagornerie et de sucre. A l'époque de son couronnement, il aurait bu à cette coupe jusqu'à la lie et l'écoeurement, assoiffé qu'il était de trouver dans les compliments des autres un reflet de l'estime sans limites qu'il se portait lui même. Ce défaut lui était passé depuis longtemps. A trop se laisser bercer par de douces paroles, on en oubliait de prêter attention à la vérité, et aux intentions enfouies au fond des coeurs. Pourtant, il ne l'interrompit pas non plus.
Un roi, en public, ne peut se priver d'un tel éloge, surtout adressé aussi généreusement. La foule s'en imprégnerait et de ces mots naîtrait alors le pouvoir. Les plus grands rois ne sont riches que de cela ; de l'ombre qu'ils projettent aux yeux de leurs sujets. Même le plus grand empereur perdrait sa puissance si le moindre paysan pouvait se rendre compte qu'ils sont fait du même bois, et de la même sève. Pour ce qui était de l'homme ceinturé de gérudos outragées, Ganondorf ne parvenait pas à dire de quelle forge il avait pu naître ; Celle des Dieux dont sortent les maîtres, ou celle des faibles dont sortent les esclaves ? Quand à dire qui avaient les chaînes les plus lourdes...


« Un sorcier et … Mage qui à fait un long voyage pour vous rencontrer... »

Le Lion planta brutalement son regard dans celui de l'étranger. Il cherchait ainsi à percer le miel de ses mots, à y voir plus clair dans le tourbillon trouble de ces iris inconnus. Mais déceler la vérité n'entrait pas dans le champ de ses pouvoirs, tant cette maligne petit chose pouvait se révéler insaisissable.
En l'occurrence, Ganondorf avait toutes les raisons de douter de la sincérité de l'homme, comme de lui accorder crédit. Il n'était pas le premier ambitieux à venir le trouver dans l'espoir de s'élever au dessus d'un destin promis autrement comme terne et sans histoire. Mais la possibilité qu'un cadeau empoisonné lui soit adressé par ses meilleurs ennemis lui paraissait tout aussi crédible. Il faudrait sans doute plus qu'un simple regard pour démêler tout cela.


« Vezrak, soeur. »

A l'ordre de son roi lui intimant le calme, la gérudo cessa de tourmenter l'homme et Ganondorf leur fit signe de l'amener dans sa suite. D'un claquement de doigt, le convoi repartit et la foule reprit son agitation habituelle, dans son dos. Bien vite, la gigantesque ombre de la citadelle l'enveloppa, le camouflant à l'ardeur du soleil et lui procurant ainsi en partie le soulagement auquel il aspirait. Les chevaux arrêtés devant l'entrée principale, il fit signe aux gérudos encadrant l'étranger de le suivre. A peine était il entré que des serviteurs se précipitèrent vers lui, presque trop pleins d'entrain à son goût. Il grogna en sentant leurs mains s'activer autour de lui, défaisant des sangles, décrochant des pans de son armure, lui enfilant un lourd manteau royal gérudo. Pourtant, il constata lorsqu'ils eurent fini que ses épaules le remerciaient.
Ainsi débarrassé d'une partie de son fardeau, Ganondorf gagna à grand pas une de ses suites préférées, celle dite de la source, car un fin filet d'eau naturel y coulait en permanence. C'était l'endroit le plus apaisé de la citadelle, et on y accédait facilement depuis le grand hall, en descendant quelques escaliers. Une fois parvenu là, toujours suivit de l'homme escorté à qui il n'avait pas adressé un mot, le Lion se posa lentement sur un tas de coussin, disposés en demi-cercle autour d'une pipe à eau. Il invita son hôte à le rejoindre, en face de lui, d'un signe de main. Lorsque ce dernier s'exécuta, alors, le roi prit la parole.


« J'espère que tu mesures ta chance, Hylien. Peu de ta race me rencontrent, et moins encore ont eu la chance de croiser mon regard, alors partager ce luxe avec moi... Il désigna la pièce, les coussins, le narguilé, en laissant le bruit de l'eau occuper son silence, C'est un privilège rare ! »

Il avait prononcé ses derniers mots avec un grand sourire, qui n'avait rien d'innocent. Un privilège n'était accordé que dans l'attente d'un retour de faveur. L'étranger devait bien se douter qu'en se présentant à sa manière, il faisait une promesse à Ganondorf ; Celle d'être un individu d'intérêt. Si son potentiel s'avérait décevant... Et bien le sourire du Lion en disait bien assez.
Le gérudo tendit alors la main et s'empara d'une bouteille pleine d'une sorte de sable rouge, étrange car semblant être à la fois liquide et solide. Il en ôta le bouchon et entreprit de le verser dans le narguilé, tout en l'allumant d'une étincelle appelée dans son autre main.


« Je ne t'ai pas demandé ton nom, car je ne me fie pas à ta langue. Mon nom est Ganondorf Dragmire Gérudo, je suis né dans ce désert et j'en ai vaincu tous les autres maîtres. J'ai affronté un scorpion grand comme un troll, un ver aussi haut qu'une montagne, mais le plus terrible de tous fut un monstre frêle comme un enfant, mais aussi beau qu'un chant d'oiseau. Le narguilé allumé, il tendit l'une des pipes à l'étranger et prit l'autre en main. Le désert est trompeur, afik. Ta langue peut mentir. Tes rêves, non. Vas y, aspire, et raconte toi ; Qui est tu ? »

Ganondorf tira sur la pipe, sentit le sable monter en vapeurs dans son crâne et il se laissa guider.

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Aslaak Lander


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Sa tête semblait presque fusionner avec le sable qui commençait à gratter son front, la sandale de la gerudo qui ce pressait contre son dos, rappant celui-ci pour monter jusqu’à sa nuque, d’un simple mouvement, elle aurait pût la lui briser dans un craquement qui aurait servit d’avertissement à quiconque désirait importuner le roi du désert.

Mais il n’en fût rien, il sentit les longues secondes qui semblaient ce muer, changer en une éternité, ces cheveux aussi noir que la nuit était maculé de sable, son corps entier tremblait, si peu habitué aux grands effort, un corps faible mais dont l’esprit en était l’inverse.


Soudains, un mot retentit. « Vezrak, sœur» et ce fût la libération, le poids ce retira de sa nuque qui portait désormais une trace vaguement rougeâtre, ces mains et ces cheveux toujours envahit par ce sable agressif. La tête ce releva dans un mouvement lent alors qu’un claquement ce fit entendre, il n’en fallut pas plus pour que sa tortionnaire ne revienne auprès de sa victime, soulevant celui-ci par le bras sans aucune forme de douceur, aussi rude que les roche de la contrée d’où elle provient. La cohorte reprit alors son chemin, cette route qu’Aslaak peinait à suivre mais donc la motivation provenait de son rêve et la pointe en acier d’une lame que la gerudo orientait dans la direction de son dos, il n’était pas question de ralentir le convoi. Ils finirent par arriver à la citadelle, sombre et majestueuse à la fois, les gardes avec qui ils avaient rapidement parlé au début, n’osèrent même pas croiser son regards, il vit les serviteur ce précipiter, comme si le zèle allait leur donner une prime ou des reconnaissance, et c’est alors qu’il vit le regards de ce roi. Un regards étrange qui hanta son esprit alors qu’il le suivit dans un silence des plus complet, c’était le regards d’un homme facilement irritable … Ou tout l’inverse, et qui semblait avoir une expérience de la flatterie, arme qui ne fonctionnait plus sur lui. Aslaak n’avait plus vraiment le choix, autant dire la vérité …

Une fois dans cette fameuse pièce où un fin filet d’eau coulait sans même déranger, calmant quiconque ce poserait dans cette pièce, le sorcier fût rapidement captivé par ce moment de tendresse, même si il fût précédé par des violences qui lui laissait une marque encore tenace sur sa nuque. Les coussins étaient réservés au lion, l’érudit lui, décidant alors de s’asseoir a terre, acceptant ce maigre sens de l’hospitalité avec beaucoup de plaisir. Ces jambes le faisait souffrir depuis le coup de pied qu’il avait reçu pour ce mettre à genoux.

« J’espère que tu mesures ta chance, Hylien. Peu de ta race me rencontrent, et moins encore ont eu la chance de croiser mon regard, alors partage ce luxe avec moi… »

L’érudit ne savait pas si il devait oser prendre un coussin, il préféra jouer de prudence, posant un premier genoux sur le sol froid, avant de finir en tailleur, ces mains entres ces jambes et celle-ci entrouvertes. Il eut quelque secondes de battements, avant qu’une main ne vint remettre ces cheveux en place, prenant une large inspiration, bombant presque le torse, avant de relâcher son souffle dans un long soupir, gardant tout fois les yeux fermer. Dans un état presque méditatif avant d’ouvrir ceux-ci pour reprendre un semblant d’une meilleur constante. Pendant sa légère méditation, le Lion avait énoncé divers hauts fait, impressionnant l’homme en face de lui qui écouta avec attention. Il avait de nombreuses questions mais il préféra les garder dans les replis de son esprit, pour l’instant.

Et ce fût alors la question.
''Qui es tu ?''

L’homme laissa planer un instant de silence, tendant une main qui ne tremblait plus vers la pipe qu’il analysa d’un œil d’érudit, un œil qui ne laisse que peu de détail au hasards. Il n’aimait pas embrumer son esprit, mais avait-il seulement le choix ? Il approcha le bout de la pipe à ces lèvres, pinçant celle-ci délicatement et inspira, bien trop hélas. C’est dans une toux qu’il expira le trop plein de sable rouge, il déposa la pipe sur le sol avec délicatesse avant de poser une mains sur sa poitrine, il n’avait jamais fumer et voilà qu’il donnait une bien piètre prestation devant ce roi de légende ...

Le narguilé n’était pas une bonne idée, l’ayant prit par réflexe de politesse et non réellement par envie. Il reprit peu à peu ces esprits ainsi que son souffle, de léger nuages rouges ce faisant de plus en plus fin, sortant de sa bouche.

-Keuh !… Keuh ! … Pardonnez moi …

Il reprit une lente inspiration, prenant soin également à ne pas paraître encore plus ridicule qu’il ne l’était déjà.

-Qui … Qui suis-je ?

L’homme réfléchit quelques instants, le roi n’avait sûrement que faire de ce qu’il avait vécu, encore moins le nom de son père, de sa mère et même de son père adoptif…

-Je me nomme … Aslaak Lander, fils d’un anonyme et d’une inconnu, recueillit par un idiot. Je n’ai aucun haut-faits … Je ne revendique aucunes grandes actions … Je ne suis qu’un érudit, un passionné par les art de la magie … Un sorcier qui à appris dans les rue d’une ville hypocrite.

Alors qu’il prononçait ces mots, le sorcier fût prit peu à peu dans les doux bras du sable rouge, le faisant ce déconnecter doucement de la réalité, oubliant presque la personne qui est en face de lui, oubliant presque le sens même du mot ‘’Retenue’’.

-Je me suis présenté … Par haine … Les hyliens sont … Pathétique… Faible, ils s’aveuglent pas le biais de vertus inutiles. Tout les jours, je voyaient ce pavaner une princesse insipide, emplit de mensonge et de ruse.

Alors que les paroles du sorcier résonnaient peu à peu dans la pièce, ces mains ce crispèrent, son expression trahissait son dégoût pour les personnes qu’il énonçait. Cette rage qu’il canalisait, comme un forgeron qui prenait soin d’un brasier pour forger ces armes qu’était l’esprit du mage, ce feu devint peu à peu incontrôlable, non pas comme un incendie, mais un colère froide.

-Ils prétendent être une race élue … Là où la sainte Triforce est tombée … Mais ils finissent par dépérirent, s’abreuvant d’oisiveté, de paresse et de luxure !

Ces paroles résonnaient de plus en plus sur la roche des murs, dans l’air. On pouvait presque voir comme une étrange aura autour des mains du mage, comme si l’air dansait de la même façon qu’au dessus d’un point chauds. Un œil expert aura également put voir les ombres de la pièce, comme prenant vie, s’étendant, prenant peu à peu de l’ampleur sous une haine qui semblait vouloir démontrer et prouver sa présence. Une oreille attentive aurait tôt fait d’entendre que le filet d’eau, semblait presque diminuer, non pas ce tarir, mais simplement perdre en intensité.

Alors que le sorcier eut finit sa phrase, il releva la tête vers Ganondorf, un regards emplit à la fois de haine et de dégoûts. Il ne défiait pas le Lion, mais semblait prouver par la fenêtre même de son âme, la déception qu’il éprouvait envers sa propre race, ces dent aurait presque puent faire des étincelles si elle auraient été faites de silex.

-Je les hais … Eux, leurs façon de vivres … Leurs mensonges gravés sur des murs blancs. Leur pseudo-moralité coulant dans l’or… Je les exècre ...[/color]


Le sable rouge. Ganondorf se souvenait très bien de la première fois qu'on l'avait forcé à en respirer. Une expérience douloureuse, au début, mais libératrice. Dans la tribu, personne ne savait d'où cette substance provenait ; seules les deux sahir'um, les sorcières mères en possédaient... Avant que le Lion n'en obtienne pour lui même, bien sûr. Quel souverain pourrait se passer d'un si formidable outil ? Le Hqyq dabab ne se contentait pas d'éradiquer le mensonge d'une bouche, il s'insinuait au plus profond de l'être, allait chercher dans les recoins les plus sombres, et dévoilait une vérité : Celle du fumeur. En un sens, il révélait ce que l'on était vraiment.
Le jour où Koume et Kotake l'avaient forcé à en respirer, Ganondorf avait tué sa hyène préférée, sa meilleure amie depuis le berceau.

Depuis, la brume de vérité n'avait plus de secrets pour lui, si bien qu'il s'avait fini par s'y habituer. Malgré ses bouffées non feintes sur la pipe, il se sentait à peine atteint ; juste assez pour que certaines barrières de son esprit s'abaissent. Serrant dans ses mains le bracelet, un souvenir lui revint qu'il étouffa aussitôt. Aslaak parlait.
Ses premiers mots furent aussi décevant que le Roi l'attendait. Il n'avait pas affaire à une légende, ni même un nom renommé. Un anonyme désireux de s'élever de plus, en somme... Mais peu à peu, la voix de l'Hylien changea, jusqu'à prendre des accents particuliers ; La passion, la haine pour le mensonge, la colère envers le faible, le mépris envers la décadence... Un fiel débordait de ses paroles, au point où Aslaak semblait sur le point de s'étouffer avec. Les yeux de Ganondorf brillaient d'excitation en observant ses ombres réagir au propre pouvoir de l'étranger. Son pouvoir brûlait, bouillonnait comme le désert au zénith, sous la fureur du Dieu brûlant. Il murmura, d'une voix profonde,


« Oui. Oui ! Laissez le monter ! Lâche prise ! »

Leur regard se croisèrent, et le Lion sentit que la vérité sortait en cet instant même. Aslaak brûlait de rage et vibrait d'une haine profonde et sourde. A mesure que ses derniers mots quittaient ses lèvres, un filet de bave noire et poisseuse coulait sur son menton, simple conséquence de la brume. Ganondorf se pencha alors sur la pipe, raviva le bocal contenant le sable rouge, et ôta le couvercle. Aussitôt, une fumée écarlate s'en échappa en sifflant atrocement. Le Roi plaça au dessus de la pipe le bracelet qu'il n'avait cessé de tenir depuis tout ce temps et tendit son bras, main ouverte à Aslaak, comme une invitation, alors que sa voix annonçait un ordre,

« Viens avec moi. »

Il n'était néanmoins pas question de quitter réellement cette pièce. A peine l'étranger s'était il exécuté que Ganondorf murmura quelques mots ; une formule ancienne qui les fit sombrer dans les brumes. Lorsqu'il rouvrit les yeux, leurs deux esprits se trouvaient, de nuit, au sommet du Colosse du désert ; le saint des saints des Gérudos, et la clé de l'Énigme. Le Lion fit un pas en direction de la Lune et envoya brusquement le bracelet dans les bras d'Aslaak. Le regard vissé sur l'astre, il lui raconta,

« Il y a bien des années, j'ai quitté ce lieu pour découvrir qui j'étais, et ce que je devais devenir pour être à la hauteur de mon destin. Dans le désert, j'ai trouvé... un lieu. Une cité. Un mirage. Lorsque je l'ai quitté, j'étais devenu celui que tu vois. Mais j'y ai oublié quelque chose, que je souhaite ardemment récupérer aujourd'hui. Ceci... » Il désigna le bracelet d'un signe de tête, sans oser véritablement le regarder,« ... Est tout ce qu'il m'en reste. C'est pour toi l'occasion de me prouver ta valeur, Aslaak fils de personne. »

Il s'approcha, le regard sombre, les poings serrés de colère et de frustration, et déclara d'une voix sombre,

« Cette cité se dérobe à mes yeux. Je croyais l'avoir conquise mais je n'ai su que lui échapper, et désormais elle sait comment m'échapper, moi. Mais un autre regard, un regard neuf... Ton regard... pourrait y arriver. » Il posa une main dans un geste étrange, presque amical, sur l'épaule d'Aslaak, et lui dit, « Fais cela, et nous changerons le monde, ensemble. »

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Aslaak Lander


Inventaire

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(vide)

Il vibrait, vibrant comme si il était pris par un froids intense, qu’avait-il donc absorber pour le mettre autant hors de lui ? Lui qui ne connaissait et ne vénérait que le calme et la maîtrise de soi ? Il baissa son regards qui croisa l’étrange pipe qu’il tenait entre les mains, la poudre écarlate. Était-ce ça ? Une drogue ? D’un revers de la mains, il essuya alors le long filet de bave noir qui tombait le long de son menton. Il sentait cette étrange fumée monter dans son esprit, le prendre peu à peu, le bercer et éclaircir son esprit en même temps, il sentait ces pouvoir gagner en force mais de façon si rapide et soudaine …

Il n’avais malheureusement pas vu le geste de son hôte face à lui, bien trop concentré sur ce filet qu’il avait essuyé dont les restes jonchaient désormais le dos de sa main qui tremblait encore sous le coup de l’utilisation de la magie autour de lui.

« Viens avec moi. »

Le sorcier leva la tête alors vers Ganondorf, celui-ci lui tendant la main. L’homme n’attendit pas plus pour la saisir, ces yeux ce plongeant alors dans ceux du seigneur-lion. Il n’aura donc pas entendu cette étrange formule qui força ces yeux à ce fermer, comme prit par un soudain sommeil. Même si bénéficier d’un repos ne l’aurait pas déplu, il ne pût s’empêcher alors de rouvrir les yeux.

Un spectacle magnifique ce tenait devant ces yeux, une vue titanesque sur le désert sans fin, et pour simple estrade, rien de moins que ce titanesque colosse dont il en avait entendu parler dans des histoires que personnes ne croiraient. Ébahit par cette beauté nocturne, il ne pût s’empêcher d’être comme admiratif devant cette vaste étendue de sable. Mais ça contemplation ne dura qu’un instant, le massif bracelet doré vint heurter sa poitrine sans qu’il ne puisse réellement y faire attention, saisissant celui-ci au dernier instant avant même qu’il ne touche le sable. Il orienta son regards alors vers le maître des gerudo, haussant un sourcil vers celui-ci, il semblait contempler la lune, seul astre en présence.

« Il y a bien des années, j'ai quitté ce lieu pour découvrir qui j'étais, et ce que je devais devenir pour être à la hauteur de mon destin. Dans le désert, j'ai trouvé... un lieu. Une cité. Un mirage. Lorsque je l'ai quitté, j'étais devenu celui que tu vois. Mais j'y ai oublié quelque chose, que je souhaite [g]ardemment[/g] récupérer aujourd'hui. Ceci... » Il désigna le bracelet d'un signe de tête, sans oser véritablement le regarder,« ... Est tout ce qu'il m'en reste. C'est pour toi l'occasion de me prouver ta valeur, Aslaak fils de personne. »

Un lieu ? Une cité ? Mais plus important, une occasion pour le ‘’Fils de personne’’ de pouvoir montrer l’étendu de sa motivation et de ces compétences. De montrer ça valeur. Il glissa son regards alors vers le bracelet, le remuant pour sentir son poids, sa consistance. Un bracelet de la sorte devait valoir une petite fortune ! Mais que cachait-il en son sein ?

Il ne vit pas Ganondorf s’approcher de lui, mais ça voix attesta alors de la colère qui s’emparait peu à peu du roi du désert.


« Cette cité se dérobe à mes yeux. Je croyais l'avoir conquise mais je n'ai su que lui échapper, et désormais elle sait comment m'échapper, moi. Mais un autre regard, un regard neuf... Ton regard... pourrait y arriver. » Il posa une main dans un geste étrange, presque amical, sur l'épaule d'Aslaak, et lui dit, « Fais cela, et nous changerons le monde, ensemble. »

Il releva alors les yeux vers son nouveau maître, croisant le regards de celui-ci et surtout, le contact chauds de la mains sur son épaule. Il ne savait comme interpréter cela, il ne savait même pas quoi penser à vrai dire. Un poids immense venait de tomber sur ces épaules, une confiance si soudaine qu’il ne savait si il en était méritant ou non. Quoi qu’il en soit, il devait le faire, mais ces jambes commençaient déjà à ne plus supporter cet instant, la longue marche, le mauvais traitement et maintenant cette annonce qui venait perturber son esprit pourtant si froids … Tout semblait et commençait à prendre un sens, mais l’épreuve ce devait alors d’être relevée ainsi qu’étudiée.

Il hocha alors lentement la tête, ne répondant pas car ça gorge était nouée de toutes ces nouvelles émotions qu’il ressentait. Doucement, il ce mit alors à terre, en tailleur, une position qui l’aidait à réfléchir et ce concentrer. Déposant alors le bracelet en face de lui. Il n’avait pas l’équipement nécessaire pour de grands rituel tel que de la craie et des bougie, il ne devait compter que sur son esprit nu. Tracer l’histoire d’un objet est loin d’être chose facile, mais il devait le faire … Ne serait ce qu’avoir des miettes de cet endroit …

D’une lenteur infinie, il déposa un premier doigts sur le bracelet, puis un seconds, un troisième et enfin la paume vint doucement toucher le métal précieux. Il ferma les yeux et ce concentra sur sa respiration, il devait être d’un calme absolu, ne pensant plus à la présence du roi à quelque pas, oublier l’immensité du désert, oublié tout ce qui l’entoure et ne penser qu’a une chose : Son esprit, et le bracelet.

Ce qu’il ignorait, c’était le fait que la poudre rouge, ce sable de feu, avait ouvert son esprit plus profondément qu’il ne le pensait, étirant ces limites avec une telle douceur qu’elle paraissait inéxistante. Il sentit peu à peu, et entre ces doigts, cet étrange filet éthéré, un petit fil transparent qui remontait presque le temps … Remontant peu à peu jusqu’à son possesseur, ce concentrant avec un véritable acharnement, il força presque l’entrée  aux secrets renfermé par le bracelet, et enfin, lors d’une fractions de seconde, il pût enfin voir.

Une image, une image provenant d’un homme qui n’était pas lui. L’image d’un homme assis sur un muret de roche blanche ? Non, il ce souvient de l’eau qui était prés du bas de son dos, c’était une fontaine, une fontaine impressionnante. Devant lui ce tenait des femmes et des enfants, semblant le regarder avec un sourire. Il savait pourquoi elles étaient là : Il leur comptait des histoires des temps anciens, des histoires qui fascinait son publique, un talent si ardent qui lui permit de gagner en renommé et argent, un talent qui justifiait ce bracelet d’or. Derrière cette petite foule, ce dressait des colonnes de marbres blancs, et plus loin, un temple ancien sur le sommet d’une colline, mais tout le reste était si flou…

Pour Ganondorf, ça seule vision était celle d’Aslaak, les yeux fermé et la mains droite sur le bracelet, semblant littéralement s’emparer de l’objet bien plus intimement que le ferait un homme qui le saisirait pour s’en vêtir. Un œil attentif aurait vu les yeux s’agiter sous ces paupière closes, ces lèvres légèrement entre-ouvertes mais hormis cela, le corps tout entier était entièrement figé et statique. Les secondes s’engrainèrent dans le grands sablier du temps avant que le mage ne rouvrit les yeux. Dans un souffle, il prononça.

… … J’ai vu …

Ces yeux regardèrent de droite à gauche, semblait analyser ça vision. Grattant encore quelque secondes à la scène,  ça mains quitta alors le bracelet pour venir sur ces jambes, son dos ce plia légèrement en avant sous un signe de fatigue, il sentait alors ces forces drainée peu à peu, et articula avant de prendre une longue inspiration.

… J’ai vu … Un homme … Une poète dans une ville de fantasme … Une ville faites de blancs et d’or … Des femmes souriantes devant lui … Tout était beau … Si beau que cela ressemblait à un rêve …

Le sorcier passa une mains sur sa nuque, il souffrait quelque peu mais tint bon, il prit alors le bracelet de sa mains droite, le faisant tourner devant ces yeux, comme cherchant a comprendre des mystères que l’œil ne pouvait voir.

.. Mes pouvoirs immédiat son trop faible … j’ai besoin de … de plus de temps et … De matériel … Une rituel peut être ?

Il passa alors une mains dans ces cheveux, expirant d’une légère frustration, tenant encore le bracelet dans sa mains, ne ce retournant jamais en direction du seigneur-lion. Semblant encore en phase avec ce bracelet qui captait toujours son attention.


Lorsque Aslaak posa sa main sur le bracelet, le Lion ne put réprimer un léger frisson nauséeux. Laisser un parfait inconnu toucher du doigt une telle chose... Il y avait de quoi mettre même le roi des rois mal à l'aise. Les gérudos ignoraient le culte des idoles que prisaient les Hyliens ; considérer un objet comme saint serait apparu à toutes comme stupide, insensé. Après tout, quel besoin ont les dieux Jour et Nuit de bijoux ou de vêtements ? Mais ce bracelet... Ganondorf se souvenait très bien de ses propriétaires. Pour lui, il était doublement sacré. Une relique, d'un temps révolu, qui ne saurait tomber entre des mains profanes. L'ornement d'un Dieu.

Bien vite, Aslaak sombra en transe, quand bien même il n'en avait pas forcément conscience. Parmi ses nombreux effets, le sable rouge possédait l'avantage d'éclaircir l'esprit, là où d'autres méthodes faisaient chuter dans des limbes dangereuses dont on pouvait ne pas sortir. Or, un esprit clair est plus aisé à cerner, à observer... Et à contrôler.
Fermant les yeux, le Lion se fit Serpent. Approchant sa main du bracelet, s'insinuant au sein de l'or précieux, Ganondorf vint enserrer Aslaak, se lovant et l'entourant presque contre lui, de manière imperceptible. Derrière ce geste, il y avait la méfiance persistante du roi pour un parfait inconnu un peu trop audacieux pour être honnête mais aussi une préoccupation plus profonde, plus inquiète. L'Hylien avait avoué de lui même son manque d'expérience et de maîtrise de son art ; C'était au mieux un potentiel, encore en chemin... Le genre de profils pour lesquelles toutes les rencontres n'étaient pas bonnes à prendre. D'autant que celui que Aslaak devait trouver adorait subvertir les jeunes hommes gorgés d'ambition et de désirs. Ganondorf en savait quelque chose. Mais le piège tendu résidait très précisément dans cette offrande si alléchante. Au fond, le Lion ne se comportait pas autrement que le chasseur de Molgarth, attachant une brebis comme appât pour débusquer sa proie. Le sort de la brebis n'était certes pas très enviable, mais pour les forts, la fin justifie les moyens.

Faute de scorpion géant, le gérudo ne vit tout d'abord qu'un brouillard opaque, sombre et étouffant, qui tournoyait dans une danse frénétique. Puis, peu à peu, le mouvement décéléra, les volutes ralentirent, et des lignes se stabilisèrent. Accroché à l'esprit de Aslaak, Ganondorf sentait des forces immenses se déchaîner autour d'eux. Des forces titanesques, semblables à une tempête de sable, au sein d'un tsunami, au dessus d'un volcan en éruption. Fait singulier, l'esprit d'Aslaak auquel il fut forcé de s'attacher plus solidement, semblait totalement ignorer cette vision de cauchemar, et restait d'un calme qui finit par contaminer le Lion. Il comprit rapidement que cet enfer était un bon présage ; Il s'agissait d'une barrière, d'un voile destiné à masquer quelque chose, ou quelqu'un... à Ganondorf lui même. Relâchant alors prise, et accordant un début de confiance au sorcier hylien, celui ci se laissa emmener hors du voile.

A l'instant où il en émergea, le Lion fut saisit aux tripes. Ils étaient arrivés devant une fontaine, sur une place, au milieu d'une ville, dominée par un temple... La fontaine. La place. La ville. Le temple. Des années de recherche stériles, et avec un simple intermédiaire, il y était enfin parvenu. Une main crispée sur l'épaule d'Aslaak pour ne pas rompre leur lien, Ganondorf observa autour de lui, dévisagea les silhouettes magnifiques, tint le regard face à un soleil anormalement pâle et doux et laissa une de ses mains venir frôler la surface glacée de la fontaine. Il cherchait le moindre signe, le détail qui trahirait le maître des lieux. Il vit un jeune homme, qui jouait du oud en chantant d'une voix d'ange. Une belle imitation, mais loin d'égaler l'original. Au moins ce tour de passe passe était clair ; son intrusion n'était pas passée inpaerçue. D'une voix forte, déjà las de cette partie de cache cache, il appela,


« Azhi. » Seul le silence lui répondit. « Azhi Dahaka ! » Tonna-t-il, en Roi.

Alors, ses yeux d'ambres vinrent se poser sur l'eau, et il jeta un regard dur au reflet d'Aslaak, qui l'observait avec un sourire narquois. D'une poigne de fer, Ganondorf plongea sa main et attrapa son vieil ami au col, le jetant d'un coup hors de l'eau.

« C'est bon de te revoir, sadiq. » déclara alors le Lion, caustique.

Mais avant qu'il ait eu l'occasion d'accomplir ne serait ce que le début de ce pourquoi il était venu, le gérudo se sentit tiré vers l'arrière, comme si des centaines de mains l'écartaient de la silhouette trempée, affalée au sol et qui le regardait d'un œil noir. Azhi lui répondit alors, d'une voix où pointait à la fois de la moquerie et de la peur.

« A jamais, alshabal. »

Ganondorf reprit ses esprit un instant avant Aslaak. Il retira sa main du bracelet, le cœur partagé entre la surprise, et une colère froide mais intense envers le sorcier qui avait osé l'interrompre au moment crucial. Pendant un instant, il avait été si proche, et à présent tout était à refaire... Des années de labeur réduites à néant. Il ferma son poing, dont les phalanges craquèrent.
En face de lui, l'Hylien reprenait le contrôle de son corps, expliquait maladroitement ce qu'il avait vu, se répandait en justifications de sa faiblesse, sans se rendre compte de la gravité de la situation. Le Lion se leva, alors, fit un pas dans sa direction et s'accroupit devant le sorcier, bien décidé à en finir. Et puis, il croisa le regard d'Aslaak... ou plutôt le regard qu'il vit dans les yeux de celui ci. En un instant, Ganondorf retrouva son sourire.


« Comme je le disais ; C'est bon de te revoir. »

Le Lion redevint alors Serpent et aspira le souffle de la bouche du sorcier, lui vidant les poumons. Le corps d'Aslaak se raidit alors par pure réaction physique et avec l'air, une fumée de sable rouge jaillit dans la pièce. Un instant inconsistant, le nuage prit rapidement forme. Une silhouette de jeune homme se joignit alors aux deux sorciers dans la pièce. Ganondorf posa alors une main sur l'épaule de son nouvel acolyte, lui désignant le djinn, en le présentant d'une voix chaude,

« Aslaak, devant toi se tient Azhi Dahaka, grand seigneur de la cité aux milles fontaines, maître déchu du désert perdu, djinn, démon, et l'espace de quelques instants, toi. »

« Ainsi que poète, prophète et sage. Bien. Peut être puis je savoir à présent pourquoi tu es si décidé à ne pas m'accorder le repos des vaincus ? » La voix du djinn était une expérience sensorielle incroyable ; douce, forte et impérieuse... Dans son heure de gloire, Azhi pouvait charmer n'importe qui et se rendre maître de lui simplement par quelques mots bien choisis.

« J'ai une guerre à mener, et des ennemis puissants. J'ai donc besoin d'autant d'atouts que je peux en trouver. Tu te battras pour moi. »

« … Ais je le choix ? »

« On a toujours le choix, Azhi. C'est toi même qui me l'a appris un jour. Je vais donc te proposer la même alternative que tu m'as un jour offerte ; Souhaite tu servir ou souffrir pour l'éternité ? »

Le djinn lui lança de ses orbites vides un regard plus sombre encore que la nuit, puis soupira comme si tout cela n'avait concerné qu'une affaire banal, de partie de dés ou une histoire de cœur. Comme si s'engager sans durée pour un éternel était juste une corvée à endurer. Progressivement, le nuage de dissipa, le sable rouge retombant sur le bracelet, lequel luisait désormais faiblement. Ganondorf le saisit alors et le tendit à Aslaak, en lui disant,

« Tu as su le trouver, il te revient d'en être le gardien... Et le bénéficiaire. Tu verras, Azhi peut être agaçant mais c'est un compagnon somme tout agréable à vivre. Et tu n'imagines même pas tout ce que tu pourras en tirer. Au début, il te résistera, c'est dans sa nature. Mais si tu parviens à le maîtriser... Tu obtiendras tout ce que tu étais venu chercher ici, et bien plus. » Les yeux du gérudo brillaient d'excitation à l'idée de voir ce que ce potentiel allait bien pouvoir donner, amplifié par un tel catalyseur. Mais sa voix se fit plus sombre alors qu'un rictus mauvais déformait son sourire. « En revanche, si tu me trahis, Azhi n'aura plus rien à craindre de moi... Et je te souhaite de ne jamais vivre le courroux d'un Djinn déchaîné. »

Sa menace achevée, Ganondorf se releva alors, soulevant Aslaak par la même occasion, et le pressa contre lui en un geste paternel gérudo, cœur contre cœur.

« Bienvenu chez toi, alshabal. »

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