Invité
Posté le 22/01/2009 21:28
*Rapide*
Telle fut la première pensé de Roxas. En effet, plusieurs heures s’étaient écoulé, mais forger si rapidement des objets aussi fin semblaient presque inhumain. L’homme avait quelque doute sur la qualité du travail. Malgré la fournaise qu’était le volcan, rester quelque temps encore n’aurait en rien dérangé Roxas. La compagnie de Cabron était pour le moins agréable. Il y avait très longtemps que les deux amis n’avaient pas discuté aussi longtemps et aussi calmement. Aucune menace ne planait sur eux, juste un havre de paix à la chaleur étouffante. Lentement, Roxas se leva. Cabron, excité à l’idée de tester sa nouvelle épée, s’était déjà précipiter dans la forge. Passant le seuil de l’artisan, Roxas admira la lame. Aucune imperfection. La lame, dont le métal rougeoyait, s’illuminait, brillant de mille feux. La gravure demandée par Cabron était magnifiquement réalisé. La même que sur le dessin de celui-ci. Un détail attisa la curiosité de Roxas. Le symbole était resté blanc. Son ami avait un mystère à lui révélé… Après que Cabron ai testé sa lame, qui était assez effrayante il fallait l’avouer, Roxas alla vers un petit paquet posé sur le comptoir. L’homme se rendit compte de son erreur, ce n’était pas un paquet, mais une chemise. Curieux, l’homme la prit, et à son étonnement, la trouva plus lourde que prévu. Le forgeron expliqua aussitôt.
« Quand j’ai fini de faire la chemise que vous m’avez commandé, je me suis dit qu’il serait peu prudent que vous la portiez comme ça. Un vêtement en or, ça attire les fourbes. Un peu de tissus noir et c’était vite fini. On ne voit rien, personne ne vous embêtera. »
« Merci, c’est vraiment gentil de votre pars et très bien pensé, merci beaucoup… »
Roxas était sincèrement content. L’artisan, prévenant, avait dépassé ses attentes. Se sentant assez fort pour se défendre, Roxas avait oublié le pouvoir que l’appât du gain pouvait avoir. Avec un plaisir et une hâte non dissimulé, l’homme enfila son vêtement. Une fois sur ses épaules, il ne semblait plus aussi lourd. Le goron méritait vraiment sa réputation. Venait ensuite les deux anneaux. Roxas pris d’abord l’anneau d’or serti de l’émeraude. Des plus simples, il ne manquait pas de finesse pourtant. Le serti était remarquable, fin, mais aucune questions ne se posait sur sa solidité. L’homme la glissa au majeur de sa main gauche. La bague de platine gravé, serti du Lapis-lazuli terminait les œuvres du forgeron. Roxas la porta à ses yeux et examina d’un œil des plus critiques le travail du goron. L’homme traquait chaque impureté, chaque trait de la gravure, cherchant où la faute était. Après de longues minutes à vérifier. Roxas avoua enfin sa joie.
« La bague est magnifique, vraiment magnifique. Un chef d’œuvre, vous gravez à la perfection. J’avais de sérieux doute, mais je dois vous l’avouer. Vous êtes le meilleur forgeron que j’ai connu. Merci encore… »
Roxas enfila la bague avec délectation. Il la testa aussitôt, marmonnant des mots inaudibles.
Un courant d’être étrange traversa la salle, la bague rayonna d’un faible éclat, mais les rayons, blanc d’une extrême pureté, réchauffais le cœur. Rappelant dans le cœur des gens que les dieux et l’espoir existaient encore. Certain traits des gravures s’illuminèrent, semblant donner vie partiellement au séraphin. Au même instant, le corps de Roxas se détendit, comme reposé.
La bague de Tifanie remplissait son rôle à merveille. Le nom de Tifanie venait de la protectrice ayant fabriqué pour la première fois l’anneau du séraphin (autre nom donné à ce bijou.) Cet artefact n’avait pourtant pas été transmit, seul la gravure avait traversé les âges. Angel le déchu l’avait perdu la bague lors d’une bataille resté gravé dans la mémoire du peuple d’Ashen Shugar…
Se remémorer ses prédécesseur avait fait plongé un instant Roxas dans le gouffre de la mélancolie et de la tristesse. Lorsqu’il se rendit compte de cela, c’était grâce aux paroles de Cabron qui l’avait sortie de sa torpeur. Évaluant rapidement la proposition de son ami, l’homme accepta. L’un comme l’autre allait probablement tester leurs nouveaux jouets sur l’autre. De plus Roxas avait appris a utiliser la lumière autour de lui, aider Cabron à faire de même avec les flammes ne devraient pas représenter trop de travail. Avec un plaisir non dissimulé, Roxas répondit :
« Ça te permettrait effectivement d’économiser une dose considérable d’énergie, voir de te recharger un peu. Viens, sortons, et montre moi où tu en es pour l’instant. Ça promet d’être intéressant. Au forgeron Nous y allons. Encore merci pour tout et bon fin d’après midi. Que votre savoir traverse les âges. »
Faisant volte-face, l’homme sortit avec les œuvres du forgeron. Les choses risquaient de devenir intéressantes. A quel point Cabron avait-il progressé ?