Accueil et Pugilat

[Old School Style Role Play Game]

[ Hors timeline ]

Caïn Poigne d'Or


Inventaire

0,00


(vide)

L'air est lourd au village Goron, l'atmosphère ; suffocante. L'ambiance est tendue, les rues sont désertes : un évènement se prépare. Tout en bas du village, sur la petite place, la grande idole aux trois visages a été tirée sur le côté. La plupart des Gorons sont rassemblés là, contre les murs, formant cercle parfait. De partout, les cris et les encouragements montent. De ci et de là, un Goron croque bruyamment dans un rocher. Au centre du cercle, un terrain de pugilat a été préparé pour l'occasion et une épaisse couche de sable recouvre le sol. Le combat qui se prépare semble dangereusement déséquilibré. D'un côté, un Goron mâle, grand et massif, dans la force de l'âge. De l'autre côté, un humain à la peau mate et de trois têtes moins grand que son adversaire. Trois têtes, oui, mais cet humain n'est pas n'importe qui. Il s'agit de Caïn Poigne d'Or. Il s'est débarrassé de son armure qu'il a confiée aux bons soins du forgeron du village. Il s'avance de quelques pas dans l'arène et dévêt alors sa chemise de lin blanc qu'il laisse tomber sur le sol sol, derrière lui. Il ne conserve que ces bottes, son pantalon et ces gants. Il prend quelques secondes pour s'étirer et s'échauffer. Bientôt, un nouveau Goron se fraye un passage parmi la foule.

« L'affrontement qui va avoir lieu ici n'est pas un combat mais une lutte dans le plus pure tradition Goron. » Dit-il d'une voix forte et solennelle. « Il est donc interdit d'utiliser les pieds pour déstabiliser l'adversaire. Il est également interdit de porter un quelconque coup à l'autre, à part avec la tête. Les mains ne serviront donc qu'à saisir votre opposant. » S'interrompt-il, comme pour laisser monter la pression autour de lui. « Le gagnant sera le premier à pousser son adversaire hors du cercle de duel ou à le faire basculer complètement dans le sable ! Duellistes, avez-vous bien compris les instructions ? » Interroge t'il en regardant successivement les deux compétiteurs.

Pour toute réponse, le grand Goron lutteur lève les bras en signe de victoire, ce qui a pour effet de provoquer une explosion de joie dans la foule. Caïn, plus sobre, se contente d'acquiescer de la tête, le visage souriant et l’œil rieur.


« Fort bien! » Reprend le Goron qui vient d'énoncer les règles. « Moi, Drounia, serais votre arbitre! Je vous rappelle également que l'utilisation de la magie est interdite! Que la lutte commence! »

Une nouvelle explosion de cris et de hurlements s'en suit chez les spectateurs. Bientôt, la plupart des Gorons se tapent sauvagement la poitrine en scandant le surnom de leur challenger : « E-car-te-leur! E-car-te-leur! E-car-te-leur! ». D'autres cris percent l'unité, faisant allusion à la défaite prochaine de Poigne d'Or. « Ecrase moi cette aiguille! » ; « Aplatis le! Aplatis-le! » ; « Broie lui les os ! ». Les variantes étaient nombreuses, et souvent très originales. A ces mots, l'Ecarteleur entame une danse tribale en tournant sur lui même. Le sourire de Poigne d’Or se fait alors féroce. Il se baisse, met un genou à terre et saisit une poignée de sable dans les mains. Il s’en frotte rapidement les paumes, puis, se place en position de lutte. Il écarte le plus possible les jambes qu'il ancre fermement dans le sol et lève les deux bras au niveau du visage. Lorsqu'il termine sa danse, l'Ecarteleur répète les mêmes gestes et se met lui aussi en position, un rictus mauvais illumine son visage.

« Ah! Ah! » S'exclame tout à coup Caïn. « Il est temps, ese ! C’est toi et moi mon gros, mano a mano ! Prépare toi à subir ma joyeuse colère ! »

Et sur ces mots, Poigne d’Or s’élance tout à coup vers son adversaire. Celui-ci ne se laisse pas surprendre et, d’un coup de pied bien placé, envoie une nuée de sable dans les airs. Pris au dépourvu, Caïn freine brutalement et manque de tomber. Son adversaire saisit alors l’occasion pour le charger. La tête basse, il l’agrippe d’un coup de sec au dessus des reins et le pousse sur plusieurs mètres. Poigne d’Or se ressaisit juste à temps pour ne pas être éjecté du cercle de duel. Il s’arrime solidement dans les sol avec ces pieds, arque ces jambes, puis saisit à son tour son adversaire au niveau de l’abdomen [strike](qu’il a plus gros o/)[/strike]. Il use alors de toutes ces forces pour faire reculer le Goron de quelques centimètres. Celui-ci résiste bien, ce qui oblige Caïn à revoir sa tactique. Il lâche soudainement prise, ce qui a pour effet de déséquilibrer son adversaire, et fait une petite pirouette pour se placer derrière son dos. Les cris des supporteurs se taisent soudainement devant ce retournement de situation défavorable à leur champion. Mais alors que Caïn s’avance pour pousser le Goron, celui se retourne prestement et lui attrape les mains. Il utilise alors tout son poids pour faire plier son adversaire. Poigne d’Or résiste un moment, mais finit inévitablement par faiblir. Son dos commence à se cambrer et sa posture devient très précaire. Il serre étroitement les dents.

« Joli volte-face, luchador, je ne m’y attendais pas. » Souffle Caïn, difficilement. « Par la puissance de Din ! Tu n’es pas n’importe qui ! Ma joyeuse colère ne suffit pas, tu vas donc subir mon riant courroux ! Ah ah ! » Finit-il dans une exclamation à la limite de l’interjection et du rire.

Il utilise alors toutes ces forces, alliées au pouvoir de ces gants, pour repousser le Goron, se remettre bien droit et retrouver son équilibre. Continuant dans sa lancée, il force son adversaire à plier à son tour, et à se cambrer. Dangereusement près du sol, le Goron tente une action désespérée et essaye de déstabiliser Caïn en lui assénant un coup de tête. Celui-ci l’esquive de justesse et éclate alors de rire.

« Ah ! Ah ! Ah ! J’avais oublié qu’on avait droit à ce coup-là ! A mon tour, muchacho ! » Fit-il, le visage radieux.

Il donne un coup sec de la tête au visage de son adversaire, ce qui a pour effet de le faire lâcher prise. Il tombe alors lourdement sur le sable, soulevant un grand nuage de poussière. Après un petit silence, les Gorons éclatent alors de joie. Bien qu’ils ne voient pas d’un très bon œil qu’un de leur champion se soit fait battre, ils accueillent avec bienveillance la venue d’un étranger qui excelle autant à leurs coutumes. Poigne d’Or, tout excité par sa victoire, entame la danse que son adversaire avait exécutée avant le combat. Accomplie par un Hylien, elle est beaucoup moins impressionnante. Les Gorons en semblent pourtant satisfaits. L’adversaire de Caïn, relevé et débarrassé de tout ce sable, s’avance vers lui, un air bienveillant au visage. Il le saisit alors par le coup et lui ébouriffe affectueusement les cheveux.


« Ah ! Ah ! J’ai bien ri, Hylien ! Tu es digne d’être un Goron ! J’espère que notre chef, Darunia, pourra voir tes talents la prochaine fois ! Je suis presque certain qu’il te déclarera « Ami des Gorons » et qu’il t’accordera notre citoyenneté ! » Fait-il, souriant. « C’est quelque chose de très utile, la citoyenneté Goron. » Reprend-il, tout à coup solennel. « Ca veut dire que chaque fois que tu as besoin d’aide, nous, Gorons, viendront te donner un coup de main ! Ou que tu sois ! Et ça veut aussi dire que tu auras le droit de manger les succulentes roches de nos carrières ! Hmmmm… Roches... » Finit-il, rêveur, un filet de bave dégoulinant de ces lèvres.

« Ma foi, cela me plairait assurément bien de devenir un « Ami des Gorons » ! » Répond Poigne d’Or, réjoui et sémillant. Il assène un petit coup au ventre du Goron et continue. « A charge de revanche en tout cas ! J’ai hâte de te défier à nouveau ! » Finit-il, l’œil pétillant.

Il s’éloigne alors de son cordial et débonnaire adversaire pour aller serrer quelques mains. Il reçoit quelques bravaches de félicitations avant de retourner récupérer sa chemise.


[HRP : Bonjour ou bonsoir à tous! Je ne sais pas si c'est visible, mais en description de ce RP, j'ai marqué : "Old School Style Role Play Game." Je veux dire par cet Anglais très alambiqué (o/) qu'avec ce RP, je veux faire un RP "à l'ancienne". Je ne sais pas trop comment vont les choses en RP aujourd'hui, mais en gros, ce que je veux dire, c'est un RP sans objectif prévu, sans trame travaillée par MP, sans RPlayers triés et/ou choisi à l'avance, etc. Ce RP est complètement libre, chacun peut y venir et faire ce qu'il y souhaite : continuer le développement de l'histoire de son perso', lancer un gros fil narratif pour le forum, ou simplement RP pour le plaisir de RP et de discuter, très simplement et très humainement. Voilà voilà :) A vos claviers! Et désolé pour le gros HRP!]


Arise


Inventaire

0,00


(vide)

[HRP : Bon allez, je me lance]

Alors qu’il était en train de dormir, Shin fut réveillé par d’énormes bruits venant d’un peu plus bas. Il était monté sur la montagne le jour passé pour pouvoir admirer la pleine lune toute la nuit. Il n’y avait meilleur point de vue que cette montagne, très haute, plus haute que l’on pouvait voir Hyrule à 360 degrés d’en haut. Eh bien, ayant veillé toute la nuit, il n’avait fait que dormir toute la journée et d’après ces connaissances, à part les bruits de gorons qui parlent entre eux et ceux qui dévalent le mont de haut en bas, il n’y a pas d’autre bruits. Il décida donc d’aller voir ce qui se passait, il était obligé de descendre de la montagne, et il avait failli glisser plus d’une fois sur le pic qui extrêmement raide.

Une fois au sol, saint et sauf, à part quelques égratignures dû aux rochers et à ces malheureux glissements, il se retrouva enfin en bas. Il n’était plus très loin du bruit, qui devenait de plus en plus grand. Il commençait à en distinguer, tel que ceux de gorons qui riaient entre eux, discutent, où encore tapent sur leurs muscles. Une fois en bas, vraiment descendu du pic, il se dirigea vers le village goron, là d’où venaient tous les bruits. Shin se disait qu’ils faisaient sûrement une fête, qu’il se passait quelques chose d’intéressant ou encore un truc dans ce genre.

Une fois devant l’entrée, imposante qui devait faire au moins trois fois sa taille, il s’y arrêta. Les gorons avaient l’habitude de le voir car qu’il montait tous les soirs de pleine lune pour admirer sa beauté. Mais de là, à s’inviter tout seul dans leur antre, c’était un peu trop risqué et tant qu’il ne savait pas parfaitement ce qu’il se passait, ça n’en valait sûrement pas la peine… Mais en plein songe, il remarqua quelque chose, ou plutôt quelqu’un bouger. De loin, il n’arrivait pas à distinguer sa taille, ni ses cheveux mais en tout cas, il semblait épuisé. Shin se dirigea vers lui en marchant rapidement, pas en courant sinon il risquait encore de tomber en glissant… Une fois assez proche de lui, il l’interpella en criant. Etonné, l’autre personne se retourna aussitôt. Il vit alors Shin qui lui demanda tout de suite :


"Sais-tu ce qui se passe au village gorons, pourquoi y a t-il tant d’agitation?"

Ce qu’il disait en était quasiment incomparable, après avoir couru dans les rochers, il n’arrêtait pas de souffler entre 2 mots. Et il avait parlé si vite qu’il ne s’était pas même présenté, qu’il n’avait pas non plus laissé l’autre personne s’exprimer ni l’examiner.


Dun Loireag Dragmire


Inventaire

0,00


(vide)

Bien que Dun ait cessé depuis fort longtemps d’exercer son métier de Marchand, le jeune homme avait réussi à entretenir au fil du temps les relations qu’il avait tissées lorsqu’il était encore le plus riche commerçant d’Hyrule.
C’est en effet grâce à ces mêmes relations commerciales que l’ex-Chancelier approvisionnait sa branche de la Chancellerie – les Sciences et Magies – sans jamais craindre de tomber à court de matériels. Car la recherche et le développement de certaines armes ou sorts nécessitait parfois le sacrifice, voir le gaspillage, d’énormément de matière première afin d’arriver à un résultat que le profane jugerait décevant !
Par ailleurs c’est précisément ce qui amenait le jeune Prince au cœur du Clan Goron, au sommet du Mont du Péril : les affaires. La dague aimantée qu’il avait utilisée lors de sa tentative d’assassinat l’avait fort bien protégé, et même si celle-ci s’était au final brisée –il s’agissait là d’un simple prototype- elle avait rempli son rôle premier qu’était la défense.
Néanmoins, seules les roches issues de la Grotte Goron étaient assez volumineuses et de bonne qualité afin que l’on puisse y sculpter une dague entière, et Darunia était aussi dur en affaire qu’il était athlétique.

Les négociations duraient depuis des heures.

Dans une pièce sans ouverture et dont la seule porte était close, les deux hommes discutaient affaires depuis des heures dans un air étrangement frais : Etait-ce une musique forestière à l’ocarina que Dun entendait ? Bah, ce n’était pas bien grave.
Mais lassés de ne pouvoir arriver à un commun accord, les deux hommes décidèrent alors de s’accorder une pause dans les négociations. Plus tôt dans la journée, un duel Goron avait été annoncé et Darunia avait paru contrarier de le manquer. C’est pourquoi le Prince proposa le plus naturellement du monde d’aller y assister afin de se détendre.

Du haut de la Grotte Goron, les deux représentants de leurs peuples avaient une superbe vue sur le combat, et le fait d’y découvrir un homme contre un Goron les surprit tous les deux ! Toutefois, le combat semblait serré, et d’aucun ne voulait céder la moindre ouverture à l’autre combattant. Cela donna une idée au Prince qui s’empressa de prendre la parole :


« Dîtes moi, chef… Pourquoi ne ferions-nous pas un pari ? Si le vainqueur de ce duel est l’un de vos Gorons, j’accède sans discuter au prix que vous réclamez plus encore un bonus de cinquante pourcent. Par contre, si c’est cet homme qui remporte la partie, vous me vendez ce stock de roches pour la moitié du prix. Vous n’allez tout de même pas me faire croire que vous n’avez pas confiance en vos propres guerriers ? »

La ruse était grossière, mais l’ex-Chancelier était épuisé et payer le double du prix ne le dérangeait plus tant que ça, désormais. De toute façon, cela semblait être aussi le cas du chef Goron qui y trouva même un certain engouement : Cela l’amusait et il était très fier de son peuple. Ainsi, le reste du combat se passa dans le silence entre les deux hommes qui suivaient l’évolution de leur pari plus par amusement que pour un quelconque accord financier.

Retenant leur souffle lorsque la conclusion du combat arriva et que les coups de boules débouchèrent sur la victoire de l’homme, nos deux amis restèrent quelques secondes sous le choc, interloqués. Mais lorsque la salve d’applaudissement des spectateurs se fit entendre, Dun avait le sourire, de même que Darunia qui avait vu un magnifique combat : Cela valait bien tous les rubis du monde et son rire en témoignait !
Le Prince était d’ailleurs du même avis et se dit qu’il allait peut-être ne pas lui réclamer cette ristourne tant espérée… Mais en fait, non. Il l’avait et il l’a gardait.

Serrant la main musclée de son fournisseur, le jeune homme fini alors les détails de l’affaire durant les minutes suivantes avant de prendre congé de son hôte.
Descendant alors les rambardes de roche jusqu’au rez-de-chaussée, le jeune homme constata que la foule ne s’était pas encore entièrement dispersée et que le vainqueur venait à peine de récupérer sa chemine. Un sourire aux lèvres concernant l’affaire qu’il venait de conclure, l’ex-Chancelier s’approcha de l’heureux vainqueur au moment même où un troisième joyeux luron s’approchait :


"Sais-tu ce qui se passe au village gorons, pourquoi y a t-il tant d’agitation?"

Avant même que le combattant ne puisse répondre, le jeune Prince prit la parole.

« Il se passe que cet homme vient de me faire gagner un pari important, et qu’il a illuminé ma journée d’un rayon de soleil !
Si tu n’as rien contre, je t’invite à boire un verre : Tu dois avoir grand soif après un affrontement de cette ampleur. Tu pourras d’ailleurs me raconter comment l’envie de combattre un géant a su te saisir ou comment tu as pu atterrir là ! »


Se tournant vers le Sheikah qui était arrivé juste avant lui :

« Pourquoi ne pas venir aussi ? Tu semblais intéressé par ce qui avait déclenché cette commotion : Tu as la réponse sous les yeux, autant en profiter. »


Arise


Inventaire

0,00


(vide)

Shin venait tout juste de poser sa question, question presque incompréhensible vu que chaques mots étaient coupés par un essoufflement. La personne qui se tenait devant lui avait l'air de ne pas avoir compris exactement ce qu'il venait de dire mais il allait essayer de lui répondre. A peine avait-il ouvert la bouche qu'il fut interrompu par une troisième personne :

« Il se passe que cet homme vient de me faire gagner un pari important, et qu'il a illuminé ma journée d'un rayon de soleil !Si tu n'as rien contre, je t'invite à boire un verre : tu dois avoir grand soif après un affrontement de cette ampleur. Tu pourras d'ailleurs me raconter comment l'envie de combattre un géant a su te saisir ou comment tu as pu atterrir là ! »

Shin se retourna pour pouvoir voir l'homme qui les avait rejoint, il semblait être content, et ses paroles le confirmaient. Il avait aussi et surtout entendu les mots : important pari. Il se demandait qu'elle pouvait être cet important pari mais il ne l'avait pas invité, il se demanda alors s'il devait s'inviter où abandonner et rentrer chez lui. Et avant même d'avoir pu y réfléchir, il se tourna vers Shin et reprit la parole, cette fois-ci en s'adressant à lui :

« Pourquoi ne pas venir aussi ? Tu semblais intéressé par ce qui avait déclenché cette commotion : Tu as la réponse sous les yeux, autant en profiter. »

Voilà, il avait enfin la réponse à son hésitation d'il y a 2 minutes, il n'avait plus besoin de s'inviter de lui-même ou de rentrer. Shin répondit alors, et cette fois-ci il n'était plus essoufflé, il pouvait tout à fait parler clairement et parfaitement :

« J'accepte volontiers cette invitation. Mais j'ai une seule question, descendons-nous vers le village Cocorico, de toute façon, à l'heure qu'il est, nous ne pourrons pas descendre plus bas, sinon la nuit tombera lorsque nous serons vers la plaine d'Hyrule ou restons au mont péril ? »

La troisième personne était en train de réfléchir, sûrement à la question qu'il lui avait posée... Et en attendant la réponse, il reposa la même question qu'on lui avait posé 5 minutes plus tôt :

« Alors ? Viens-tu te joindre à nous ? »


nOkomis


Inventaire

0,00


(vide)

La jeune femme escalada le mont à une vitesse assez surprenante vu la chaleur étouffante qui y régnait… Après un certain lapse de temps, elle vit apparaître progressivement en face d’elle, et de plus en plus distinctement une fourchette qui l’obligeait à choisir entre deux destinations différentes… Le chemin de gauche se présentait à elle, raide, rocheux, et étroit, tandis que l’autre en partie dissimulé, s’enfonçait au cœur du mont, creusé à même la roche. La brunette sourit, et s’aventura dans le sombre tunnel, pour déboucher quelques minutes plus tard dans le petit village gorons… Désert. La guerrière haussa un sourcil, elle qui s’attendait à voir ses créatures en plein machonnage de rochers, ou autres activités tout aussi « enrichissantes »… Il est vrai qu’elle n’aimait pas vraiment ses êtres imprévisibles, du moins peut-être était-ce parce qu’elle ne les comprenait pas et qu'elle ne les connaissait pas vraiment non plus. Elle avança sur ses gardes sur l’allée caillouteuse, tapant au passage avec sa chausse dans un petit morceau de roche qui se mit à dévaler la pente joyeusement devant elle. Soudain une explosion de grognements, de cris, de joie semblait-il, explosa dans le calme plat et lourd du mont. Elle sourit, ils n’étaient pas si loin finalement… Elle parcourut à petites foulées le reste du chemin avant de grimper sur une des maisonnettes pour observer ce qu’il se passait.

Non loin du village, une zone de combat avait été délimité sur le sol aride, et semblait être l’attraction du jour. En son sein un goron entamait une danse, assez grotesque à son goût avant de se positionner, prêt à combattre et sûr de lui. C’est seulement à ce moment là qu’elle remarque l’humain en face de lui. Assez grand, bien qu’il semblait assez ridiculement petit face à l’imposante carrure de la créature ; de long cheveux blond ramenés en une queue de cheval qui reposait sur sa nuque, et une musculature qui ne pouvait laisser indifférente. En toute somme, assez séduisant. Elle ne put s’empêcher de sourire à cette réflexion. Le combat ne dura cependant pas bien longtemps, et à sa grande surprise, la force de l’humain triompha, et celui –ci entama la même danse que son adversaire avait effectué à l’ouverture du combat, le sourire aux lèvres. Puis des paroles s’échangèrent mais elle n’arriva pas à en distinguer la teneur… Elle décida de s’avancer un peu plus alors que deux autres humains eux aussi s’étaient joints à cette assemblée, apostrophant l’heureux vainqueur. Elle décida de ne rien dire, et en attendant qu’ils aient fini de le féliciter et autres palabres dont elle ne fit guère attention, elle s’adossa à la roche, le soleil ne la dévoilant qu’à moitié, mais n’attirant pas non plus l’attention des créatures, à qui elle ne faisait pas vraiment confiance, sur sa personne. Puis alors que le silence retombait, elle fixa le vainqueur avant de lancer :


_Et bien félicitation, ce n’est pas un spectacle dont on peut se vanter d’admirer tout les jours… sourit-elle

Elle n’avait pas beaucoup bouger, presque imperceptiblement, juste pour être bien en appui sur ses pieds au cas où…


Caïn Poigne d'Or


Inventaire

0,00


(vide)

[Désolé du retard, gros passage à vide IRL, je me rattrape]

De toute évidence, l’homme qui avait su remporter ce combat à l’apparence si difficile se débrouillait tout aussi bien pour s’entourer de compagnons. Ainsi, alors même que shinkidd et le Sorcier l’avaient abordé en même temps, une troisième personne fit son apparition en le félicitant elle aussi. Du coin de l’œil, les Gorons de la Caverne souriaient : Leur village avait eu peu de visiteurs ces derniers jours et cette activité ne pouvait que lui faire du bien. Cela valait bien la défaite de l’un des leurs !
Et déjà, cette bonne humeur ne faisait que progresser en bien :


Caïn : « Je vous remercie bien, monseigneur ! Votre généreuse proposition arrosera opportunément l’aride désert de mon gosier. » Ajoute t’il, rieur. « Bon, eh bien, qu’attendons-nous ? Allons-y ! Maintenant ! Et, ma chère dame, puisque l’heure est aux réjouissances, permettez-moi de vous inviter à nous accompagner. Ainsi, tout le monde invite tout le monde ! »

Empoignant les trois inconnus qui l’avaient abordé comme s’ils n’étaient pas plus lourds qu’une plume, Caïn les conduisit ensuite dans une auberge traditionnelle. C’est alors qu’il fit montre d’une maîtrise de la culture Goronne en y entrant, chose qui impressionna Dun en son for intérieur. A sa connaissance, il savait fort bien qu’aucun Hylien ou presque n’était au courant de ces rites, sauf deux types de personnes. D’une part, il y avait celles qui s’enivraient de lecture et découvraient par ces œuvres les autres cultures ; et d’autre part celles qui voyageaient tant et si bien qu’elles finissaient par s’y accoutumer.
De ce qu’il avait vu de Caïn, ce dernier appartenait manifestement à la seconde catégorie.


Shinkidd : « Eh bien, qu’attendons-nous pour commander ? »

A peine eut-il dit ces mots qu’une Goronne se dirigea vers eux, un calepin de pierre à la main.

Serveuse : « Bonjour, bienvenue à « La pierre qui roule ! », là où tous les Gorons peuvent se détendre avant de reprendre la route ! La carte est affichée sur ce mur -elle parlait d’une véritable fresque de granit-, comme vous pouvez le voir, nous avons toutes les spécialités Hyliennes qu’il vous faut ! Je vous laisse le temps de choisir. »

Sur ces mots, la Goronne enjouée par ces nouveaux clients s’éloigna afin de vaquer à ses occupations, occasion que prit alors Dun pour prendre la parole. Caïn Poigne d’Or lui avait en effet demandé plus tôt de l’éclairer sur ce pari qu’il lui avait fait gagner.

« Pourquoi ne pas commencer par nous présenter ? Je ne puis toujours pas poser un nom sur ton visage, combattant, et tu mérites pourtant de te faire connaître au vu de l’étonnant spectacle que tu nous as montré aujourd’hui ! »

Si l’on s’en tenait la raison, Dun devrait se déplacer incognito, mais voilà bien longtemps que le jeune homme avait délaissé cette précaution inutile : Si on lui en voulait, on le retrouverait quoiqu’il arrive. De plus, étant dans la Caverne Goron, il se trouvait sous la protection de Darunia qui était connu comme étant très protecteur quant à son peuple et ses hôtes. Il y avait peu de chances pour qu’un affrontement éclate ici et maintenant.

« Pour ma part je me nomme Dun Loireag, j’étais en déplacement pour affaires chez nos frères des montagnes afin de conclure un échange ; mais le moins que l’on puisse dire, c’est que leur chef est aussi coriace que la pierre ! Nous étions las de marchander, et c’est alors que nous avons vu votre affrontement, à toi et ce Goron. Par dépit, je lui ai lancé un pari qu’il a tenu… et perdu !
Involontairement, tu viens de me faire économiser nombre de rubis, et t’inviter à boire est bien peu de choses en comparaison. »


Jugeant qu’assez de temps était passé, l’aubergiste s’approcha à nouveau de ses clients tout en prenant un burin pour noter leurs commandes.

Serveuse : « Bien, vous avez choisi ? »

« Oui. Pour ma part je vais prendre une chope de bière aux cailloux et des amandes volcaniques. » Et tout en se tournant vers ses compagnons « Je ne peux que vous conseiller d’en faire de même, leur bière est délicieuse. Venir à la Caverne Goron sans en goûter les spécialités est plus que qu’attristant ! »

Marquant un léger temps d’arrêt, la tavernière s’était attendue à noter des plats Hyliens : elle avait même pressé l’un de ses cuisiniers d’en sortir les ingrédients les plus communs en cuisine.
Mais se ressaisissant bien vite, elle nota le choix de l’ex-Chancelier tout en souriant : Il était rare que les non-Gorons apprécient leurs mets, et une grande fierté s’empara de son cœur !
Dun fixa alors Caïn d’un œil brillant.

D’une part, il y avait les personnes qui s’enivraient de lecture et découvraient par ces œuvres les autres cultures ; et d’autre part celles qui voyageaient tant et si bien qu’elles finissaient par s’y accoutumer. Le jeune Prince, lui, affectionnait les deux méthodes.


Arise


Inventaire

0,00


(vide)

Cain avait accepté avec un immense plaisir la proposition puis l’attrapa par les épaules, lui et les deux autres personnes avant de les faire pivoter sur eux même et de se retrouver face à l’une des nombreuse ruelles que contenait le village goron. Puis il se mit à reparler :

« Je connais l’endroit parfait, ici même, au village Goron. Il ne nous suffit que de grimper de quelques étages et de faire montre de notre bonhomie et de notre cordialité envers la culture Goron ! Point besoin, donc, de traverser la périlleuse route du village à cette heure tardive et presque glaciale. »

Bon, déjà, il n’aurait pas besoin de descendre du mont, d’ailleurs il ne sait pas si il aurait pu, il venait de passer la nuit éveiller et même si il avait dormi presque toute la journée, ça ne valait pas ces 10 heures de sommeil habituel. D’ailleurs il comptait dormir dans le coin. Et toujours les bras par-dessus les épaules, ils avancèrent en direction de la taverne. Une fois le premier escalier franchi, Cain posa la question qui tenait tellement à Shin.

« Une fois arrivé, il faudra que vous m’expliquiez un peu cette histoire de pari, car voyez-vous, grandes ou petites, drôles ou tragiques, j’adore les histoires et je suis curieux. »
« Lorsque l’on commence à me parler de quelque chose, il faut aller jusqu’au bout, ou je ne vous laisserais aucun repos !»


De toute façon, il lui aurait posé lui-même une fois arrivé. D’ailleurs, ils venaient enfin d’y arriver. Ils venaient de passer un petit bout de temps à monter et descendre des escaliers, à passer par des ruelles de pierres et de granit, cette petite marche avait juste de quoi ouvrir l’appétit, et encore, presque pas.
Une fois arrivée, ils se tenaient devant une pierre ronde constitué sûrement de granit et de pierre, come presque tout le village goron. Cain leur chuchota alors à tous :


« Nous-y sommes, nous-y sommes ! Maintenant, pour être bien reçu, il faut faire montre de notre sympathie envers la culture Goron ! Observez donc ! »

Shin observait attentivement, il était curieux de savoir ce qu’il allait faire… Il se mit alors à gonfler la poitrine et tapa 7 fois puissamment sur la pierre ronde. Un coup qui faisait pas mal de bruit se fit entendre, à tous les coups, un goron. Et il déplaça la pierre. Shin avait tout mémorisé, ça pourrait toujours lui servir, si jamais il lui tentait de revenir ici. Une fois la pierre déplacé, on pouvait voir une ouverture dans la paroi rocheuse qui se trouvait derrière, ils entrèrent tous en même temps d’un pas calme et léger. A l’intérieur, ça changeait des tavernes habituelles. Il ne savait pas pour les autres mais cela l’avait étonné. Mais il aimait bien, et ça lui changeait un peu de l’habitude…

Cain reprit la parole et leur parla à tout trois :

« Alors, mes amis ? L’endroit vous convient-il ? »

Shin commença à répondre en premier :

« Je pense que nous sommes tous du même avis, cet endroit est parfait ! » Shin était souriant, joyeux et reprit une nouvelle fois la parole « Qu’attendons-nous pour nous asseoir ? » Ils se dirigèrent tous vers une table, la plus proche, une petite table ronde en pierre, 4 coussins était disposés au tour. Cain n’était pas parti exactement en même temps qu’eux, il avait, avant de les rejoindre, refermé la "porte".

« Eh bien, qu’attendons-nous pour commander ? »


Dun Loireag Dragmire


Inventaire

0,00


(vide)

[Désolé du retard, gros passage à vide IRL, je me rattrape. Au passage, de par une erreur de manipulation, j'ai écrasé le post de Caïn >_< Ce dernier est déjà au courant, j'espère que vous aurez eu le temps de le lire TT_TT]

De toute évidence, l’homme qui avait su remporter ce combat à l’apparence si difficile se débrouillait tout aussi bien pour s’entourer de compagnons. Ainsi, alors même que shinkidd et le Sorcier l’avaient abordé en même temps, une troisième personne fit son apparition en le félicitant elle aussi. Du coin de l’œil, les Gorons de la Caverne souriaient : Leur village avait eu peu de visiteurs ces derniers jours et cette activité ne pouvait que lui faire du bien. Cela valait bien la défaite de l’un des leurs !
Et déjà, cette bonne humeur ne faisait que progresser en bien :


Caïn : « Je vous remercie bien, monseigneur ! Votre généreuse proposition arrosera opportunément l’aride désert de mon gosier. » Ajoute t’il, rieur. « Bon, eh bien, qu’attendons-nous ? Allons-y ! Maintenant ! Et, ma chère dame, puisque l’heure est aux réjouissances, permettez-moi de vous inviter à nous accompagner. Ainsi, tout le monde invite tout le monde ! »

Empoignant les trois inconnus qui l’avaient abordé comme s’ils n’étaient pas plus lourds qu’une plume, Caïn les conduisit ensuite dans une auberge traditionnelle. C’est alors qu’il fit montre d’une maîtrise de la culture Goronne en y entrant, chose qui impressionna Dun en son for intérieur. A sa connaissance, il savait fort bien qu’aucun Hylien ou presque n’était au courant de ces rites, sauf deux types de personnes. D’une part, il y avait celles qui s’enivraient de lecture et découvraient par ces œuvres les autres cultures ; et d’autre part celles qui voyageaient tant et si bien qu’elles finissaient par s’y accoutumer.
De ce qu’il avait vu de Caïn, ce dernier appartenait manifestement à la seconde catégorie.


Shinkidd : « Eh bien, qu’attendons-nous pour commander ? »

A peine eut-il dit ces mots qu’une Goronne se dirigea vers eux, un calepin de pierre à la main.

Serveuse : « Bonjour, bienvenue à « La pierre qui roule ! », là où tous les Gorons peuvent se détendre avant de reprendre la route ! La carte est affichée sur ce mur -elle parlait d’une véritable fresque de granit-, comme vous pouvez le voir, nous avons toutes les spécialités Hyliennes qu’il vous faut ! Je vous laisse le temps de choisir. »

Sur ces mots, la Goronne enjouée par ces nouveaux clients s’éloigna afin de vaquer à ses occupations, occasion que prit alors Dun pour prendre la parole. Caïn Poigne d’Or lui avait en effet demandé plus tôt de l’éclairer sur ce pari qu’il lui avait fait gagner.

« Pourquoi ne pas commencer par nous présenter ? Je ne puis toujours pas poser un nom sur ton visage, combattant, et tu mérites pourtant de te faire connaître au vu de l’étonnant spectacle que tu nous as montré aujourd’hui ! »

Si l’on s’en tenait la raison, Dun devrait se déplacer incognito, mais voilà bien longtemps que le jeune homme avait délaissé cette précaution inutile : Si on lui en voulait, on le retrouverait quoiqu’il arrive. De plus, étant dans la Caverne Goron, il se trouvait sous la protection de Darunia qui était connu comme étant très protecteur quant à son peuple et ses hôtes. Il y avait peu de chances pour qu’un affrontement éclate ici et maintenant.

« Pour ma part je me nomme Dun Loireag, j’étais en déplacement pour affaires chez nos frères des montagnes afin de conclure un échange ; mais le moins que l’on puisse dire, c’est que leur chef est aussi coriace que la pierre ! Nous étions las de marchander, et c’est alors que nous avons vu votre affrontement, à toi et ce Goron. Par dépit, je lui ai lancé un pari qu’il a tenu… et perdu !
Involontairement, tu viens de me faire économiser nombre de rubis, et t’inviter à boire est bien peu de choses en comparaison. »


Jugeant qu’assez de temps était passé, l’aubergiste s’approcha à nouveau de ses clients tout en prenant un burin pour noter leurs commandes.

Serveuse : « Bien, vous avez choisi ? »

« Oui. Pour ma part je vais prendre une chope de bière aux cailloux et des amandes volcaniques. » Et tout en se tournant vers ses compagnons « Je ne peux que vous conseiller d’en faire de même, leur bière est délicieuse. Venir à la Caverne Goron sans en goûter les spécialités est plus qu’attristant ! »

Marquant un léger temps d’arrêt, la tavernière s’était attendue à noter des plats Hyliens : elle avait même pressé l’un de ses cuisiniers d’en sortir les ingrédients les plus communs en cuisine.
Mais se ressaisissant bien vite, elle nota le choix de l’ex-Chancelier tout en souriant : Il était rare que les non-Gorons apprécient leurs mets, et une grande fierté s’empara de son cœur !
Dun fixa alors Caïn d’un œil brillant.

D’une part, il y avait les personnes qui s’enivraient de lecture et découvraient par ces œuvres les autres cultures ; et d’autre part celles qui voyageaient tant et si bien qu’elles finissaient par s’y accoutumer. Le jeune Prince, lui, affectionnait les deux méthodes.


nOkomis


Inventaire

0,00


(vide)

[je ne me rappelle plus des détails exacts du post de Cain alors si certaines choses ne sont pas tout à fait juste je m’en excuse d’avance]

La jeune femme laissa inconsciemment un sourire de satisfaction creuser une fossette sur sa joue lorsque le regard de Cain loin d’être indifférent glissa sur elle. Après tout quel genre de femmes n’appréciait pas ce genre de manifestation ?
Puis après ses quelques secondes de silence le combattant repris la parole de manière enjouée :


Caïn : « Je vous remercie bien, monseigneur ! Votre généreuse proposition arrosera opportunément l’aride désert de mon gosier. » Ajoute t’il, rieur. « Bon, eh bien, qu’attendons-nous ? Allons-y ! Maintenant ! Et, ma chère dame, puisque l’heure est aux réjouissances, permettez-moi de vous inviter à nous accompagner. Ainsi, tout le monde invite tout le monde ! »

La guerrière n’eut même pas le temps de réagir ou de délaisser l’invitation si elle l’avait souhaité qu’elle se retrouva enserrée ainsi que ses deux autres compagnons inconnus dans l’étreinte titanesque du guerrier qui les conduisit à travers le labyrinthe des ruelles goronnes jusqu'à une petite auberge de pierre d’allure plutôt rustique. Une fois de nouveau libre de ses mouvement, me combattant les ayant relâcher, la gérudo se tint quelques pas en arrière alors que la chevelure blonde entrait à la manière sans doute des us et coutumes goronnes dans la taverne. Elle fut donc la dernière à franchir le seuil de la demeure de pierre, sans un mot, et à prendre place sur un « siège » de pierre. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle : de la pierre toujours de la pierre. Cela la fit sourire intérieurement elle n’avait jamais vraiment compris ce goût prononcé pour un tas de cailloux…

Shinkidd : « Eh bien, qu’attendons-nous pour commander ? »

Elle tourna brusquement sa tête reportant son intention sur l’un des hommes qui se tenait devant elle et qui venait de prendre la parole. Elle le trouvait bien jeune et plutôt sans grande expérience vu ses traits et son allure. Faisant glisser ses yeux sur le visage des deux autres un à un, elle les trouva, quand à eux plutôt différents comme ci.... Cependant son inspection fut écourtée par l’apparition de la serveuse goronne venue faire son discours d’hôtesse d’accueil avant de partir au petit trop dans les cuisines pour les laisser choisir patiemment.

« Pourquoi ne pas commencer par nous présenter ? Je ne puis toujours pas poser un nom sur ton visage, combattant, et tu mérites pourtant de te faire connaître au vu de l’étonnant spectacle que tu nous as montré aujourd’hui ! »

Celui –ci se tut un instant puis reprit :

« Pour ma part je me nomme Dun Loireag, j’étais en déplacement pour affaires chez nos frères des montagnes afin de conclure un échange ; mais le moins que l’on puisse dire, c’est que leur chef est aussi coriace que la pierre ! Nous étions las de marchander, et c’est alors que nous avons vu votre affrontement, à toi et ce Goron. Par dépit, je lui ai lancé un pari qu’il a tenu… et perdu !
Involontairement, tu viens de me faire économiser nombre de rubis, et t’inviter à boire est bien peu de choses en comparaison. »


La brune haussa un sourcil. Ce nom lui fit apprendre qu’elle se tenait finalement devant un personnage royale ! Et pas n’importe lequel qui plus est : le mari de la princesse de se royaume : Le prince Dun Loireag. Cette journée commençait à être plus qu’instructive.

Serveuse : « Bien, vous avez choisi ? »

Au son de la voix de la créature, nokomis ferma les yeux un instant. Apparemment cela semblait être une habitude chez elle de venir couper une discussion et qui plus est des plus intéressante. C’est Sir Dun prince de ses terres qui répondit le premier :

_« Oui. Pour ma part je vais prendre une chope de bière aux cailloux et des amandes volcaniques. » Et tout en se tournant vers ses compagnons « Je ne peux que vous conseiller d’en faire de même, leur bière est délicieuse. Venir à la Caverne Goron sans en goûter les spécialités est plus que qu’attristant ! »

La remarque sembla mettre la serveuse aux anges car ce qui semblait-être un sourire s'étala sur sa large bouche, heureuse que des hyliens face honneurs sans doute à leur gastronomie... La jeune femme qui ne connaissait strictement rien de ce peuple choisit de ne pas se faire remarquer et poursuivit à la suite de celui-ci :

_ « Cela en fera d’eux dans ce cas » dit-elle à la serveuse de son sourire le plus charmant.

Puis ses yeux retournèrent se fixer sur l’heureux gagnant.