Mélancholia

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Franc


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(vide)

Le temps se retourna très vite. J’avais quitté un été arrogant de chaleur et pleins de promesses de lumineuses aventures, au-delà d’un bourg étouffant pour embrasser des plaines flamboyantes.  La frénésie des péripéties s’achevèrent dans la langueur automnale, comme si mon destin était de préparer mon âme au sommeil de l’hiver.

Mon maitre, lui aussi, semblait sombrer dans un quotidien facile. Après notre excursion aux bains, il s’était refermé sur lui-même, comme l’ours bougon avant son hibernation. En guise d’apprentissage qu’il m’avait promis,  une routine bourgeoise m’instruisit des obligations du parfait petit écuyer. Il m’avait donné une liste de choses à faire : réserver une petite chambre dans une auberge, procéder à quelques emplettes, garnir la pièce de nécessaires à la vie de tous les jours, m’occuper du nettoyage des linges … Bref, le bon petit serviteur d’un quelconque marchand - loin d’être une initiation aux arts de la survie par un ancien héros de guerre émoussé par la paix. Chaque matin, j’allais au marché de Cocorico et dispensais de menus services contre une poignée de légumes et autres denrées qui sublimeraient une pitance médiocre servie par la femme acariâtre de l’aubergiste. Je pensais à tort que ces efforts dérideraient la face livide de mon maitre. Peu loquace mais prolixe en ordres en tout genre, j’acceptais d’obéir de bon gré dans l’espoir de cueillir le fruit de ma servitude sous forme de cours magistraux sur la survie en Hyrule. Les jours passèrent sans être récompensé. L’automne s’installa à notre fenêtre. La nature revêtait sa tenue d’ocre et de vermeille, des feuilles folles s’agglutinaient autours de nos chevilles lorsque nous visitions le village. L’apathie nous gagna sous la grisaille.

Deux semaines passèrent ainsi. Chaque soir l’aubergiste me donnait la quittance de loyer, sans que je sache ni quand ni comment mon maitre réglait la note. J’étais honteux de vivre au crochet d’un quasi-inconnu assez généreux pour m’accepter et m’héberger avec lui. Je ne pouvais décemment pas lui demander où il trouvait l’argent, lui qui trois semaines plus tôt vivait en mendiant dans la Plaine. Je recueillais ses ordres comme autant de menus services pour le remercier. Mais petit à petit, le quotidien usa mon impatience d’enfant. J’essayais de magnifier ses jours par de petites attentions en mettant à profit mon savoir des plantes et en lui concoctant des tisanes revigorantes, de la couleur du printemps et au gout sirupeux. Je réceptionnais la nourriture de la cuisinière pour les illuminer du parfum d’herbes simples mais gouteuses. Les remerciements étaient aussi rares que des rayons de soleil. J’avais même un jour réussi à dénicher, après moult efforts, du miel sur le marché. Mais le maitre l’ingurgita comme un dû, tel un prince, et non pas comme un cadeau. Je me croyais proche de cet être lunaire, mais ce dernier mettait un point d’honneur à creuser un fossé social entre nous. Il était le chevalier héroïque et j’étais un insignifiant serviteur. Sans m’en rendre compte, j’appris à mes dépends la servitude, la docilité et une certaine débrouillardise.

Le village Cocorico que j’avais pris pour une belle cité se révéla moins somptueux que je ne l’avais cru à mon arrivé. C’était un bourg lambda, peuplé de gens aux discussions rébarbatives et aux habitudes sans surprise. Ils étaient peu cultivés mais je les appréciais pour leur simplicité et leur bonté d’âme. Ils m’apprirent un après-midi qu’Ingo serait de passage le lendemain pour une distribution d’une cuvée exceptionnelle de Lait LonLon. Ce fermier était célèbre pour son artisanat et sa gentillesse. Je courus à l’auberge pour prévenir mon maitre. Je comptais me procurer quelques bouteilles pour agrémenter son séjour. Il accueillit la nouvelle avec silence, en observant la vitre de la chambre. Une pluie mélancolique commençait son récital dépressif en s’écrasant sur le verre.

Le maitre se leva de son fauteuil et m’ordonna de préparer nos affaires. Fiévreux d’impatience, je m’exécutais. Je l’assommais de questions sur notre destination, qu’il tut d’un air maussade. Nous quittâmes l’auberge, avec un sentiment de libération.

Chargé comme un mulet de paniers d’osiers remplis de victuaille et de quincailleries diverses, je suivais avec peine les grands pas de mon mentor vers le nord de Cocorico. Une arche de bois annonça que nous allâmes pénétrer dans le Cimetière.
L’automne, avec son habile pinceau de couleurs chaudes, y avait peint un tableau silencieux et relaxant. Des conifères mourants habillaient de leurs feuilles décédées les tombes, comme des linceuls multicolores. Les gouttes de pluie jouaient sur les marbres une musique nostalgique. Nous pataugeâmes bientôt dans une gadoue tendre et moelleuse. La présence des morts de toutes époques pesait sur nos épaules comme une chape de plomb lugubre. Le respect dû à mes lointains aïeuls Hyliens éclipsa toute pensée, si ce n’est un profond recueillement en mon cœur. J’étais ému, je n’avais jamais vu de cimetière auparavant. L’endroit était comme figé dans le temps, sombre et immobile, froid et muet.

Rompre le silence me fut un supplice. Ma voix me semblait comme un éclair fracassant le repos des morts. J’eux honte d’être aussi bruyant, aussi humain, aussi vivant.



« Que faisons-nous là, Maitre ? »


Astre


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Mon quotidien n’était pas très actif : je passais la majorité de mon temps enfermé dans la chambre de l’auberge, à lire les dernières nouvelles qui circulaient en Hyrule, celles que parvenaient encore à écrire les quelques journaleux officiels dont la plume trempait dans la répugnante sueur de leur maître avec une servilité abjecte. Ganondorf l’assassin, Ganondorf le maître-sorcier, Ganondorf ventriloque : source de tous les maux, le journal n’arrivait pas à voiler entièrement l’impuissance et les échecs nombreux de la Couronne à réinstaurer l’ordre en son royaume. Zelda était dépassée par les évènements, ses conseillers tentaient dans le chaos politique ambiant de conserver leur petit trône de velours et surtout leur rente, un bateau affrété au port en cas de péril bien sûr. Peu de libelles ni de pamphlets pour cracher leur dégoût de la politique royale et ses conséquences désastreuses : exodes massifs vers les domaines avoisinants, de moins en moins de vie marchande officielle et donc l’apparition d’un marché noir dévastateur, une guerre ni gagnée ni perdue. Les bourgeois s’affolaient parce qu’ils ne savaient pas ce que leur réservait l’avenir si Ganondorf s’installait sur le trône ; les paysans ne tenaient pas compte de la politique, mais les restrictions et les impositions de plus en plus lourdes sur leurs possessions les rendaient méfiants voire agressifs. Si la ville semblait relativement épargnée par la guerre malgré les récentes attaques, les campagnes éloignées –faisant partie du domaine de la couronne- souffraient beaucoup plus et l’on entendait parler de fréquentes jacqueries au sud du royaume. Pas d’armée pour encadrer les déboires, pas d’ordre et pas d’espoir pour les habitants d’Hyrule. A chaque lecture, j’étais coincé entre l’envie de rire et celle de pleurer : rire parce que je devais profiter de cette situation chaotique, véritable aubaine pour mes ambitions démesurées ; pleurer parce que la mort s’installait doucement à Hyrule par la décadence. A force de lire le torchon mensuel, j’eus le souci-par besoin d’argent- d’y participer et envoyer ma candidature en conservant mon anonymat : j’avais pris mon vieux surnom de vautour, « l’écrivain fantôme », au service de la zizanie et du doute.

Le garçon que j’avais recueilli s’appelait Franc : nous n’avions pas beaucoup évoqué sa vie antérieure, parce qu’après tout il n’était qu’un gamin ignorant sans expérience, une sorte de puceau de la vie qui avait élevé dans un cocon de paix et d’harmonie, et qui découvrait à mes côtés la violence de la survie, la misère, les privations, la déliquescence morale urbaine. Il travaillait chaque jour pour pas grand-chose, revenait éreinté mais souriant à l’auberge avec ses petits deniers. J’étais à chaque fois surpris par tant de bonne volonté : il se plaignait rarement, c’était malgré son inexpérience et son petit phallus une force de la nature qui, si elle venait à se développer, deviendrait plus qu’une force une véritable puissance. Dans ma langueur quotidienne, je pensais souvent à Arkhams, frère et maître, à sa rédemption Tsubaki, à Withered la disparue. Cet abandon au passé, typique de ma pensée réactionnaire, me faisait rager et je m’évertuais à comploter seul dans ma chambre, à investir sur des hypothèques ; je construisais mon château de cartes invisible qui, au seul courant d’air qui réussirait à s’infiltrer dans mon cerveau, s’effondrerait illico-presto.

Un jour qu’il rentrait, je me décidai à le sortir un peu, à lui faire vivre la vie autrement que dans la totale abnégation du quotidien, pour lui faire rêver de meilleurs lendemains, des lendemains chantants, une carrière de régicide et de prince. Nous sortîmes au dehors, douchés par une pluie rasante : était-ce la mousson ? En tout cas la violence du ciel nous avait surpris au milieu du village : nous subissions la colère divine, entraînés dans la tourmente comme de vulgaires feuilles de chêne. Franc et moi débarquâmes dans une étendue grisâtre, terne, qui sentait la terre fraîchement retournée, la pierre mouillée, l’automne qui perdure au-delà du cycle saisonnier. En bref, la mort. Le cimetière du village Cocorico présentait ses âmes au garde-à-vous, je les imaginais nous accueillant comme dans un établissement de premier ordre. L’un d’eux serait venu à moi, me demandant gentiment s’il pouvait prendre mon manteau pour le faire sécher près du feu ; un autre nous attablerait avec une force tranquille à une énorme table chargée de victuailles, tandis que de jeunes troubadours itinérants feraient sonner leurs instruments pour rendre notre repas encore plus agréable. Les plaintes du vent brisèrent mes rêves, et je ne vis plus que le statisme de la pierre, l’absence de vie, les arbres qui laissent bruisser leurs feuilles.


« Que faisons-nous là, Maitre ? »

Question piège. Je ne le savais pas moi-même. J’étais sorti sous une impulsion. J’avais la sensation qu’Arkhams était ici, troublant vieillard, à me regarder de haut, champion du Mal, âme damnée, mort mais vivant, l’esprit en peine. La soudaine impression d’être un mage noir me percuta de plein fouet : souhaitais-je une sorte de cérémonie funèbre où les cantiques des vivants rappelleraient à la vie les esprits errants ?

Je trouvais cela étrange qu’aucun garde ne surveillât l’endroit, quand on sait que Ganondorf utilise comme force de pression et de terreur les squelettes animés d’anciens mortels. Le bruit du vent se fit plus fort, et dans le brouhaha des éléments j’entendis le son d’un souffle rauque.

« Arkhams ? » chuchotai-je, en me demandant si mon esprit ne subissait pas les hallucinations qui se prêtaient à l’endroit. J’avais très bien pu être trompé par une branque qui craque. Je tentai de reprendre mes esprits : Franc n’avait que mon dos en vue, cet endroit devait l’inquiéter. En faisant craquer ma nuque, j’aperçus une vieille hylienne aux oreilles couchées, à la peau parcheminée, penchée à en tomber sur une tombe sans ornements, une simple fosse avec un écriteau en bois. Une idée glaciale givra mon crâne. Quelle venue providentielle !


« Je cherche à t’instruire aux arts de la mort. » répondis-je à mon disciple avec un sourire mauvais.





Franc


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(vide)

Le vent était le souffle d'un spectre et son haleine de givre cristalliser mes os. La froidure remontait mon épine dorsale, comme une immonde main d'hiver qui me griffait. A moins que cela ne soit les paroles de mon maître qui me firent frissonner.

« Je cherche à t'instruire aux arts de la mort. »

Oui, c'était plutôt ses mots plutôt que la brise ! Je m'inquiétais. Il n'y avait rien à apprendre du trépas. Ce n'était qu'une fin pour les païens, un début pour les croyants. Je voyais cela comme une fracture de l'âme et du corps. L'un était trop usé pour pouvoir contenir l'autre et les Déesses de Miséricorde lovaient l'orphelin de chair pour une éternelle félicité.

Je balayais d'un regard le lit des morts. Pierres silencieuses et fleurs en deuil. Les terrasses semblaient être une sorte d'escalier vers un trône : le marbre funéraire des membres royaux tout en haut jouissait des plus belles faïences. Au pied de ce mont de piété, une grande stèle où figurait des noms d'un autre âge. Je m'en approchai et tentai de déchiffrer ces patronymes héroïques, ça et là effacés par quelque odieux lichen irrespectueux.

"Une fosse commune" pensai-je dans un frisson. Quel monarque digne de ce nom enterrait ses soldats morts pour lui dans simple un trou ? Leurs membres devaient s'emmêler avec ceux d'autres illustres inconnus, dans une sorte de compost morbide et indigne. Je tournai la tête, attristé par la vue de la pierre funèbre. Sur ma gauche, un platane centenaire qui pleurait ses rares feuilles restantes. Ses grosses racines fouillaient dans cette terre nourrie par les corps de nos compatriotes.

En quelques pas, je parvins à lui. D'un geste tendre, je posai ma paume contre son écorces lisse et froide. Je tentais de sentir s'écouler en lui la sève. Je l'imaginais en un liquide mielleux sucré par les aventures des héroïques dépouilles. Je ne percevais aucun écoulement. Soudain, je demandai à mon maître :


«Pensez vous que cet arbre connaisse les secrets des morts ? »

Aussi stoïque qu'un macchabée, mon professeur de vie ne répondit pas. Un profond dégoût naquit en moi. Si Hyrule était vraiment pieuse, ce cimetière serait un mausolée de joie et non pas un piteux champs de patates grisâtre. Je me permis une autre remarque.

« C'est triste, ici. » Ma voix était une injure au repos des morts, je le savais. Mais je n'aimais pas cet endroit. Je voulais partir. Mon imagination fertile d'enfant voyait les esprits des trépassés se relever des tombes, danser un ballet morbide et se moquer de nous autres vivants.

Non, il n'y avait décemment rien à apprendre d'un lieu pareil. J'étais à la fois déçu de découvrir un cimetière qui dans mes rêves étaient un jardin d'honneur et de paix. Tout n'était que râles et cachotteries. Des ombres et des mystères. Et puis cette fosse ... Une véritable tourte de cadavres devait s'y décomposer. Est-ce ainsi qu'on traite les héros ? Et ce n'étaient pas quelques bouquets de bruyère qui auraient fait sourire nos défunts.

Me montrer la mort, cruelle et anonyme, pour m'apprendre la vie, cruelle et tout aussi anonyme ? Je savais que mon tuteur n'aimait pas son existence. Mais pourquoi voulait il dégoûter celles des autres ?


Astre


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«Pensez vous que cet arbre connaisse les secrets des morts ? »

J’avais laissé sa question en suspens, je guettais tous les noms, déchiffrais les inscriptions érodées, je sentais glisser petit à petit la vie et la mort de cet endroit et je voulais tout lire, tout connaître. Je pressentais quelque désarroi poindre en mon sein et disséminer son poison coutumier dans mes veines rancies de haine sanguine.

« Bien sûr que cet arbre connaît le secret des morts. Que ce tronc soit témoin de ma grande piété ! Chaque morceau de terre, chaque fruit de la nature, porte en son cœur la grandeur divine du Sacré. C’est la mémoire de ton sang qui coule ici sous tes pieds, c’est l’avant, c’est l’après, c’est ce qui nous attend. Nous ne sommes rien, que des âmes  vagabondes, et le monde gris qui nous attend, la fusion des races et des ambitions menant à l’âme morte, ne nous épargnera pas. La mort n’est pas ici, garçon. Ici, il n’y a que la vie, le souvenir, la mémoire, l’histoire. Ailleurs, au-delà du muret, c’est la folie grise, l’insipide mélancolie. Reste à savoir si nous sommes dignes de nous arracher de ces corps moites, soi-disant vivants, tous plus moribonds les uns que les autres, dévitalisés, assassinés par quelque magie sociale, de ce cadavre d’humanité qui nous retient par le pied, qui veut nous faire plonger dans le trépas éveillé. "

« C'est triste, ici. »

Quel imbécile ! quel vaurien ! me dire ça à moi ! moi, Astre, mort deux fois ! J’eus envie de le battre, de le bastonner. Je me retournai d’ailleurs et lui balançai un coup de pied dans l’arrière-train. Maudit filou ! garnement sans couilles ! Bien sûr que c’est triste ici ! C’est un cimetière hylien, un marché aux corps abominable, personne ne vient plus… la mémoire n’existe plus, l’hérédité c’est marre pour tous, les fils et filles indignes ont filé. Ils préfèrent accorder leur temps à des revendications crétines, à des révoltes imbéciles et sans fondements. Ils sont les moutons de tous les pouvoirs. La masse stupide, crasseuse… je hais ces gens… mais je hais plus encore les bourgeois qui les guident, ces affreux nobliaux sans noblesse, cette race sans orgueil, juste fière de ses possessions matérielles, sans fief, baveux devant la reine. D’odieuses raclures… pas de patrimoine, pas d’exploits à revendre ou à louer, pas d’histoire, des corps vides, qui consomment, qui se vident, qui s’éparpillent…

Je regardai la vieille femme, elle qui rendait hommage à ses morts, elle venue d’un autre temps, un temps de vie peut-être… la guerre est saine, c’est une lutte pour la vie. La vie ne prend réellement sens qu’au milieu de la mort. J’aime la mort comme j’aime la vie, car les deux se valent et volent ensemble.

Arkhams… vieux frère… où es-tu ? Je crois que tu es mort. Mon ami, je crois que je suis seul. Eternellement seul. La race est morte, il ne reste que des débris d’hyliens. Il n’y a plus de croisés, plus de guerriers désintéressés, il n’y a plus d’espoir, plus de cause éternelle, la transcendance est un mot creux. Ils ne savent plus… ils ont perdu leur âme. Arkhams, damné caporal. Les Grands n’existent plus, tu as bien fait de t’évanouir, la nuit et ses horreurs t’ont ramené en leur giron et tu dois festoyer, paillarde créature, entourée de putains qui t’arrosent d’hydromel. Tu as trouvé la joie. Je te jalouse un peu, mais comme je suis content pour toi. La mort est la vie. La vie est la mort. Les valeurs sont inversées, le monde tourne dans le mauvais sens. Il faut s’y accoutumer.

Je mis la main sur la maigre épaule droite de Franc et lui dis : « Viens voir, Franc. J’ai quelqu’un à te faire rencontrer. »