WINTER IS COMING: Alentours du ranch [1]

[ Hors timeline ]

Lambo


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Lambo passa en courant a cet endroit.. en faisant signe a un Stalfos de le laisser passer.. il ne devait pas s'attarder...


Vanitas


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Une douce et sanglante nuit se préparait. Il semblait que les ténèbres avaient commencé à s'abattre de nouveau sur les belles terres d'Hyrule. Ainsi donc, comme les rumeurs l'avaient fait entendre, le grand Ganondorf était de retour. Ganondorf, roi des Gérudos, et pire ennemi du royaume, celui ci semblait s'être lancé dans une campagne de destruction, et sa première cible était le Ranch... Zone stratégique pour le rationnement des populations du royaume. Le plan de Ganondorf était donc d'affaiblir le royaume ? Ou peut être tout simplement envoyé un message ? Comment savoir...

Dans les alentours du ranch, zone essentiellement constituée de plaines, une sorte de passage noir s'ouvrit dans le vide. Sorte de trou noir capable de lié plusieurs dimensions. Une jeune homme en sortit, une carrure simple mais musclé, à première vu c'était une personne agé de 16 ans, peut être plus... Impossible de décrire son physique puisque le jeune homme, car oui c'était un jeune homme, était caché par une sorte de casque à bulle étrange. Cela lui donnait un air mystérieux et très sombre. Il portait comme vêtement, une tenu d'une matière inconnu, essentiellement constitué de fibres noirs, il avait aussi des gants rouges autour de chaque mains, et au niveau de son torse, se trouvait le symbole d'un coeur, inscrit dans ces sombres vêtements par un rouge sang des plus troublant. Il ne dit rien, restant silencieux, observant le spectacle face à lui. Des hordes de Stalfoss s'étaient déjà élancé à l'attaque. Fixant le champs de bataille, Le jeune inconnu, que personne n'avait jamais vu avant, et qui portait le nom de Vanitas, tout du moins personne n'était encore au courant de son nom, fixait le champs de bataille à la recherche du grand Ganondorf. Il ne semblait pas être ici... Peut être avait il réussit à pénétrer le ranch ? Le jeune homme se mit en marche, d'un pas tranquille et nonchalant. Vanitas ne semblait pas posséder d'arme, tout du moins, il ne possédait aucun fourreau ou chose de ce genre sur lui. Durant sa courte marche, il put voir quelques cadavres preuves que la rage de la bataille avait commencé. La guerre... Vanitas l'avait connu par le passé mais non pas dans cette contrée. Lui faisait référence à la grande guerre des Keyblades... Quand cela était ce déjà ? Impossible de s'en souvenir, arriver dans le monde d'Hyrule avait affecté la mémoire du jeune homme. Il ne semblait plus y avoir grand monde par ici sauf des Stalfoss, serviteur du seigneur du malin. Mais sur le champs de bataille un regroupement de ces monstres attira la curiosité de l'étranger. Il semblait que les monstres voulaient protéger quelqu'un. Approchant sans hésitation, les créatures remarquèrent l'inconnu, mais alors que le premier de ces monstres se préparaient à se lancer à l'assaut, celui ci se stoppa net comme prit d'une peur bleu face à l'enfant masqué. L'aura de Vanitas étaient des plus sombre, le jeune homme malgré son jeune âge était un puissant détenteur de la force des ténèbres, était ce la peur qui empêchait les créatures squelettiques de passer à l'action ? Peut être... Ou bien ceux ci avait il sentit que ce jeune garçon, n'était peut être pas un ennemi... loin de là... Or donc les créatures le laissèrent passer. Puis Vanitas, se trouva en face d'une jeune femme, à présent il était lui même entouré de Stalfoss. Vanitas resta silencieux une bonne minute. Il savait très bien qui était la femme en face de lui. Il posa un genou au sol, en signe de respect et se releva. Il ouvrit la bouche pour prononcer quelques mots.


"Je recherche le maitre... Pourriez vous m'indiquer ou il se trouve ma reine ?"

Voila qui était étrange, Vanitas semblait rechercher Ganondorf, pourtant autant le dire tout de suite, Ganondorf n'avait jamais rencontré ce garçon. Il venait de nommé la prêtresse de Din : "Ma reine", signe de l'union de la belle et du sorcier maléfique. Pourtant celle ci non plus n'avait jamais rencontré ce jeune et sombre inconnu. Autant le dire d'ailleur aussi, aucun membre de Profondes ténèbres, même si celle ci n'était plus que ruine, ne serait capable de reconnaitre ce garçon, ni eux, ni même aucun membre du royaume. Vanitas était quelque chose d'impossible à expliquer. Le jeune homme semblait pourtant connaitre tout ce beau peuple, comment ? Mystère... Que voulait il à Ganondorf ? Impossible à savoir. Etait il un allié ou un ennemi ? Comment savoir ? En tout cas, on pouvait tout de suite comprendre que le jeune homme n'était pas un enfant de coeur. La prêtresse de Din allait elle répondre ? Ou bien, Vanitas allait il devoir trouver son "maitre" seul...


Les stalfos ne revinrent pas avec la stupide présence qu'ils lui avaient signalée quelques temps auparavant. Elle n'y accorda aucune importance : si cela s'était mal passé, ils paieraient cette erreur de leur vie. Enfin vie, pour des squelettes ambulants, le mot était peut être un peu inapproprié... Toutefois, cela lui sortit bien vite de la tête, car le comportement des stalfos qui lui servaient de garde personnelle changea. Ils furent sur leur gardes, et l'atmosphère fut comme plus tendu. Ces êtres craignaient-ils donc autre chose que leur maitre ou sa colère ? Elle resta perplexe, puis l'objet du changement arriva enfin...

Elle détailla longuement l'homme qui s'avançait, sans pouvoir le distinguer réellement. Etait-il jeune, âgé, hylien ou zora ? Son accoutrement l'empêchait d'obtenir des informations, mais les mouvements de Vanitas lui indiquait toutefois qu'il était robuste et vigoureux, donc probablement assez jeune. Il dégageait une aura assez particulière, que les guerriers squelettes sentirent aussi car ils le laissèrent la rejoindre. Elle ne broncha pas, mais fut assez curieuse. Lorsqu'il se mit à genoux, elle le suivit du regard.


"Je recherche le maitre... Pourriez vous m'indiquer ou il se trouve ma reine ?"

Au moins, son identité et son rang n'était pas inconnu pour lui, ce qui joua en sa faveur. Mais elle fronça les sourcils : elle ne l'avait jamais rencontré auparavant, mais en tout cas, il semblait savoir comme s'y prendre pour obtenir ce qu'il voulait. Elle ne se laissa pas "attendrir" par le titre qu'il lui donnait, même s'il fallait son ego. Sa curiosité et son sens des responsabilités envers Ganondorf prirent le dessus.

"Qui le demande ? Si tu viens pour lui lécher les pieds comme la plupart des imbéciles qui le servent et lui sont utiles aujourd'hui, je doute que ça l'intéresse outre mesure. Si tu viens pour t'en prendre à lui, cela l'amusera peut-être, mais en aucun cas tu ne l'atteindras. Alors, quel est ton nom, et que veux-tu à celui que tu oses nommer ton Maitre ?"

Elle croisa les bras. Elle avait une petite idée sur les intentions de son interlocuteur -l'attitude des stalfos et l'aura du jeune homme l'ayant largement renseignée- mais il lui fallait confirmation. Après cela, elle ne le retiendrait pas plus longtemps, sauf si des armées ennemies se réveillaient enfin pour venir agir. Mais elle en doutait.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Vanitas


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Comme Vanitas si attendait, la prêtresse était une jeune femme forte et autoritaire, elle se laissa peu embobiner par les propos du garçon masqué qui l'avait désigné comme étant sa "reine". Très bien, mais après tout il n'en attendait pas moins de la partenaire du grand Ganondorf. La jeune femme qui se tenait face à lui, voulait tout de suite savoir qui il était. Caché son nom n'était pas primordiale, surtout que si tout se passait comme l'avait planifié le jeune homme, la prêtresse de Din deviendrait rapidement une alliée de poids. Gardant toujours un calme sans faille, ne réagissant que peu à l'agressivité avec laquel lui parlait son interlocutrice, il dit tout simplement :

"Mon nom ne vous dira que peu de chose... Mais si il vous est forcement nécessaire, je me nomme Vanitas."

Son visage protégé par un masque étrange se tourna en direction de l'entrée du ranch. Il sentit plusieurs forces au loin, certaines agités, d'autres non, signe que des combats avaient déjà commencé à éclater. Certains semblaient posséder une forte énergie, mais rien de bien inquiétant pour le jeune homme. De toute façon, personne n'allait le déranger. Il semblait que tous avaient trouvé un combattant à affronter. L'homme masqué et à la sombre aura, était arrivé au bon moment semble il. Pendant que chaque camp s'épuisait lui préservait son énergie, il ne serait pas difficile de se débarrasser de gêneurs blessés ou affaiblits dans la bataille. La suite de la question de la prêtresse devait être soulevé. Mais Vanitas se demanda lui même ? Que faisait il ici ? Aucune idée. Mais il savait que Ganondorf avait son importance dans son destin. Que lui voulait il ? Le tuer ? Ahahahahaha rien que cette pensée était une blague, Vanitas, tout puissant soit il, n'avait aucune chance contre Ganondorf. Et au contraire, c'était par fidélité qu'il voulait voir celui qu'il nommait "maitre"

"Je ne suis ici que pour le voir. Se sera à lui de décider quoi faire de moi..."

Réponse simple et efficace, qui permettait au jeune homme de ne faire aucunes erreurs dans sa réponse. Après tout Vanitas avait toujours eut le rôle d'être une arme que les autres utilisaient. Dès lors son but était de devenir l'arme du plus grand sorcier de tout les temps. Celui qui allait plonger ce monde dans la douleur et le chaos. Les ténèbres allaient envahir ces terres prochainement.

"Je ne suis ici que pour accomplir la destinée de mon maitre. Il est vrai que j'ai un air louche et je n'inspire sûrement pas la confiance dans mon accoutrement des plus original, mais c'est la vérité. Alors ma reine ? Que décider vous ? Me laisser passer ou bien m'arrêter ?"

L'homme masqué ne doutait pas que la jeune femme allait prendre la bonne décision. Il avait déjà eut la chance de rencontrer la prêtresse de Din qui était un pilier majeur avec qui il fallait avoir de bonnes relations, puisqu'elle était la femme du seigneur du malin. Il lui avait donné son nom, s'en souviendrait elle ? Sûrement... Tout du moins si les projets de Vanitas arrivaient à termes.


Vanitas hein ? La prêtresse ne répondit rien. Elle n'allait pas lui donner son propre nom -elle l'avait abandonné lorsqu'elle avait décidé de vouer sa vie à Din-, et il connaissait sa fonction. Son interlocuteur regarda le ranch, mais elle continua à le détailler sans se cacher. Son accoutrement était des plus étranges, mais c'était vraiment son attitude et ce qu'il dégageait qui attirait son attention. Rien à voir avec les petits êtres faibles et sans intérêt qu'elle avait déjà croisé par ici, ni même avec les stalfos qui avaient au fond peu le sens de l'initiative et se contentaient de suivre bêtement les ordres. Vanitas serait-il pour son époux un de ces êtres d'exception qui ferait briller les ténèbres ? Etrange oxymore, mais la puissance du Mal nécessitait des hommes de main d'une grand qualité pour écraser les faibles êtres sans intérêt. Elle se remémora la jeune fille du lac, et ne put s'empêcher de sourire. Une chose était certaine, il semblait être loin d'être de la même trempe que la gamine rencontrée tantôt.

"Je ne suis ici que pour accomplir la destinée de mon maitre. Il est vrai que j'ai un air louche et je n'inspire sûrement pas la confiance dans mon accoutrement des plus original, mais c'est la vérité. Alors ma reine ? Que décider vous ? Me laisser passer ou bien m'arrêter ?"

Un sourire illumina de nouveau son visage. L'arrêter ? Allons bon, ce n'était qu'une prêtresse, pas une combattante. Si elle avait appris à catalyser la magie avec ses sentiments, à cette distance, il aurait très bien pu la battre sans soucis. Les stalfos n'étaient pas dans la plaine pour faire de la figuration en somme, car on ne pouvait la laisser à portée du premier "héros" venu.

Elle chercha les yeux de Vanitas à travers son masque, mais ne réussi pas à rencontrer son regard. Il serait sans aucun doute utile au Seigneur Gérudo, s'il avait la force pour franchir et combattre les ennemis qui tentaient déjà de récupérer le ranch.

"Je suppose que si tu as un quelconque intérêt, il saura quoi faire de toi. Sois juste assez malin pour ne pas lui faire perdre son temps, ça vaut mieux pour tout le monde."

Elle ne se gênait pas pour prendre son air hautain que lui avait appris à employer les ex-Profondes Ténèbres. Pourtant, avec les gens de son camps, elle ne ressentais aucune colère, juste un plaisir malsain. La corruption avait bel et bien balayé son innocence.
Elle désigna les habitations de la tête.


"Je suppose que tu seras plus utile par là-bas et qui sait, peut-être arriveras-tu à rejoindre ton "Maitre"... Ce n'est pas moi qui te retiendrait en tout cas."

Elle donnait donc son accord. Elle n'allait de toute façon pas cracher sur un nouvel allié aux capacités surement intéressante. Elle lui tourna le dos, pour se reconcentrer sur les possibles prochains ennemis à venir.

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nOkomis


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La Jeune femme s'avança d'un pas sûr, le regard froid à travers l'armée de Stalfos qu'elle regardait avec mépris... Revêtue, de son armure, la guerrière dégageait une aura qui semblait, faire hésiter la horde de sbires du seigneur du Malin... Peut être était-ce son passé sombre et sanglant qui trahissait à travers elle, faisant douter dans quel camp pouvait être celle-ci...

Nokomis dégagea son épée, continuant toujours à avancer, seul une dizaine de stalfos irréductibles, qui mal grès leur peu d'intelligence avaient, sans doute, ressenti l'anomalie....

Alors d'un geste rapide e précis, elle fit tourner son épée, elle trancha dans un moulinet la tête des cinq stalfos qui se trouvaient près d'elle puis elle alla planter son épée dans le coeur... EN pensant qu'ils en possédaient un... de deux autres monstres. Puis dans un saut vers l'arrière en souplesse, elle laissa les deux derniers ennemis s'embrocher mutuellement..., Cependant
elle ne fut pas assez rapide et une lame caressa son flan, laissant une longue estafilade sanglante... Elle lança un regard moqueur aux carcasses par terre, essuyant d'un revers de main le sang qui coulait sur son ventre ...

"dormez bien mes tous beaux" ricana la belle en découvrant ses canines aiguisées.


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Un coup. Une minuscule pierre roula le long d'une pente, poussée avec facilité par une personne habillée d'une simple chemise de coton noire, mais dont la chevelure extrêmement claire ne la laissait pas totalement inaperçue. Éclairée par la faible lueur de l'astre lunaire s'élevant haut dans la voûte céleste parsemée de légers nuages. Un rictus. Aucune étoile n'était visible en cette soirée plutôt nuageuse, le ciel était ainsi d'une impeccable couleur encre. La pierre continuait à dévaler la pente, cahotée par ses semblables, dans une chute inexorable et impossible à interrompre. Écroulement. Dans un bruit sourd, elle s'arrêta, atteignant la fin de son trajet. Immobile. Le vent du soir s'élevait dans un silence morbide, un calme plat. La température infernale de l'été n'était pas au rendez-vous cette nuit-là et le jeune homme au teint blafard ne s'en plaignait absolument pas ; au contraire, cette ambiance glaciale qu'il ressentait autour de lui fit doucement monter son euphorie, encore plus que son jeu qui consistait à regarder le reste du monde tels des insectes nuisibles. Il savait, même s'il ne connaissait pas ou à peine l'origine de cette tension, que quelque chose s'était préparé et était sur le point d'être mis en action. Un évènement qui s'apprêtait à marquer Hyrule et tous ses habitants.

Il ne s'était pas endormi, il n'avait même pas une seule fois fermé l’œil, le sommeil n'était pas venu pour il ne savait quelle raison. Peut-être car avait-il commencé à pressentir cette agitation quelque part dans le royaume. Peut-être car avait-il commencé à ressentir certaines vibrations du sol témoignant d'un énorme rassemblement. Il s'était évadé de la bâtisse dans laquelle sa sœur, son frère et lui avaient temporairement élu domicile, sans les réveiller. Toutefois, il savait que tôt ou tard, ils le rejoindraient. Pour l'instant, il considérait qu'ils viendraient lorsqu'ils prendraient conscience de l'anxiété soudaine.

D'une distance conséquente, il perçut une masse informe grouillante qui semblait être un rassemblement de personnes autour du ranch. Il attendit un instant. De loin, il put entendre une voix masculine rugir des propos qui le fit sourire de façon satisfaite. « Mettre fin à la paix », « l'incendie qui ravagera Hyrule ». C'était ce que les Vassiliovitch désiraient en priorité. Détruire ces terres peuplées d'individus plus sots les uns que les autres, des incapables aux idées utopiques. Et cet homme qui rugissait tel un lion. N'était-ce pas donc l'ennemi d'Hyrule ? Ce dit Ganondorf ? Celui dont il avait entendu parlé par des murmures effrayés, créant un climat d'effroi parmi les habitants ? Il semblait bien que ce fût la vérité, le nombre de Stalfos qui entouraient cette homme à la crinière de feu était considérable. Ainsi assis sur son cheval, il semblait les dominer de tout son être.
La tirade fut terminée dans un écho, dans des clameurs ; une dernière phrase fut hurlée et toute la masse qui s'était rassemblée se dirigea avec fureur vers les habitations du ranch. Yuri fit légèrement basculer sa nuque vers l'arrière, émettant un petit rire admiratif et en même temps moqueur. Il était fortement intéressé par cette embuscade, aussi voulait-il y prendre part pour se soulager de son ennui profond.
Observant les premières querelles se faire, les silhouettes présentes attaquer les autres semblant être des intrus, le blond s'approcha un peu plus, entendant les bruits des épées qui s'entrechoquaient entre elles, commençant à sentir l'odeur de la chair coupée, du sang. Les combattants tombaient les uns après les autres, telles des mouches.

Un squelette armé se jeta sur lui tandis qu'il s'approchât d'une femme à la chevelure flamboyante qu'un homme casqué venait de quitter. Il fit un pas sur le côté, ayant prévu que ces imbéciles de Stalfos ne le considérassent pas comme un allié ; un de ses poignards, qui était précédemment dans sa ceinture, fut rapidement envoyé dans le crâne de la créature, planté avec violence. Déstabilisé, son ennemi fit quelques pas en arrière et Yuri en profita pour lui décocher un coup de pied dans la mâchoire. Un craquement sinistre se fit entendre et le crâne de la créature se mit à pivoter avant de tomber au sol. Le blond ne devait pas lui laisser le temps de se régénérer et encore moins de laisser ses semblables l'attaquer, il sortit donc un deuxième poignard qui lui servit à lui faire lâcher son arme. Cependant, il le laissa en vie afin de ne pas paraître encore plus suspect à leurs yeux. ... Ce qui ne sembla pas toucher les autres, car ses derniers approchaient dangereusement, prêt à dépecer le jeune homme. Il évita de justesse les prochains qui s'en étaient pris à lui comme des sauvages en rut, ne semblant pas voir qu'il avait épargné celui dont il venait d'arracher la tête. Il ignorait si ces choses étaient dotées de parole ou de compréhension, mais la colère bouillonnait en lui ; il ne supporterait pas plus longtemps d'avoir à se battre contre ces arriérés qui ne possédaient aucune stratégie. Les adversaires qu'il désirait étaient ceux qui faisaient parti du camp adverse.


« Je ne suis pas là pour m'en prendre à vous, imbéciles. Laissez-moi passer, je suis venu ici pour participer à vos festivités. »

Sa voix ainsi que ses yeux pourpres exprimaient une colère froide non contenue, même s'il paraissait tout à fait calme. Il était certes inconnu aux yeux des serviteurs du roi Gerudo, mais ceux-ci interrompirent leur offensive et s'écartèrent de son chemin. Loin d'être adouci, il se sentit au moins soulagé de voir qu'ils avaient enfin compris. Il se dirigea vers la tête du Stalfos qui recherchait désespérément cette dernière et retira d'un coup sec la lame plantée dans le front avant de la ranger. Il fit pivoter sa nuque lorsqu’il se redressa, observant la jeune femme entourée de toute une armée de ces monstres. Oh, il semblait bien qu’elle fût protégée et dirigée par eux, cela expliquait sans doute leur férocité envers le Vassiliovitch. Il en déduisit que si elle possédait une garde rapprochée, elle ne pouvait qu’être une personne importante parmi l’entourage de Ganondorf. Peau mate, crinière de feu, exactement comme ce dernier, elle était probablement une de ses suivantes ou tout simplement son épouse. Peu importe, le rang de cette femme ne le touchait point ; il ne connaissait pas son identité, ne l’ayant jamais vue, il n’irait pas faire comme si elle était une princesse à traiter avec des gants de velours. Il se dirigea donc vers elle, s’arrêtant à une distance convenable et s’inclina légèrement en avant afin de la saluer.

« Mes salutations, Dame de Feu. »

Le ton y était neutre, sans aucune animosité ni une quelconque once d’amabilité. Malgré les doutes quant à l’identité de la demoiselle, il ne cherchait pas à lui lécher les pieds, il lui parlait comme n’importe quelle personne avec qui il voulait volontiers engager la conversation.

« Veuillez me pardonner pour avoir légèrement handicapé l’un de vos gardiens, mais je me présente. Yuri Vassiliovitch. »

Et la politesse qu’on lui avait pendant si longtemps inculquée reprenait le dessus. Il ne s’attendait pas réellement à ce qu’elle lui répondît d’après son air hautain qu’il put observer de loin et qu’il retrouvait pourtant très souvent chez sa famille ; il n’aurait de toute façon pas envie d’insister. Il ne faisait qu’attendre une réponse. Si elle décidait de l’ignorer ou de reprendre les hostilités, tant pis.


Tali N. Thorlak


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    Pfff … il avait filé sans elle, sans même Zhenya. Sale égoïste. Enfoiré, quand il le voulait bien. Klara savait pertinemment que Yuri avait senti l’agitation avant elle. C’était comme ça : un autre don naturel plus développé chez lui. Pourtant, il savait à quel point ça pouvait l’horripilée qu’il quitte l’abri sans en dire un mot. Pas qu’elle craignait pour la vie de son besson, mais bien parce qu’il avait l’intention de s’amuser avec la vermine, aux pays des gueux et du divin trio de catin, sans elle.

    N’ayant pas eu tout à fait l’envie de s’habiller à nouveau en cette ardente nuit d’été, Klara avait tout simplement mit une chemise blafarde, revêtit un pantalon court de coton noir pour finalement enfiler ses chausses coutumières. Elle glissa l’épée familiale à sa taille, ainsi que sa ceinture de couteaux à sa cuisse. Sans éveiller Zhenya, d’ailleurs. À quoi bon, lui aussi finirait par se réveiller, ou pas. Puis, qu’est-ce que ça pouvait bien changer ? Klara et Yuri iraient faire la fête sans lui. Ça lui remonterait le moral, bien qu’elle ne sache pas encore ce qui se passait réellement là-bas, quelque part. Son instinct la guiderait, sans aucun doute.

    Il ne fut pas bien bien difficile de trouver l’endroit des festivités, avec ce délectable parfum de steak bien sanguinolent dans l’atmosphère ainsi que cette fumée ébène et épaisse qui s’échappait des bâtiments en proie aux flammes, entre les collines de l’étendue verte Hyrulienne. Sourire aux lèvres, perchées en hauteur et analysant la vallée dans laquelle l’exploitation Lonlon se trouvait, la jeune femme huma l’air un bon coup, afin de se mettre dans l’ambiance festive. Elle retrouva bien vite la silhouette élancée de son frère, à faire du blabla avec une dame vêtue de rouge et des mignons petits squelettes armés jusqu’aux dents. Pour certains, elle aurait eu de très drôles de goûts en matière de beauté, mais ces êtres dénués de chairs avaient leur charmes, bien qu’ils semblaient un peu idiot, ou très loyal ? Sûrement très loyal à leur mettre, après tout, ils n’avaient pas de cœur pour leur dicter une autre manière de pensée que celle de leur dirigeant.

    Commençant tout doucement à descendre la bute qui lui avait servi d’observatoire, Klara avait en tête d’aller faire un petit bonjour à cette dame avec qui son gémeau avait engagé la discussion. Mais rapidement, son attention fut portée un peu plus loin, vers un de ses combats contre les forces du Bien et du Mal. Une femme, qui revêtait une armure. Elle devait avoir peur de la mort pour porter un tel accoutrement. L’éphèbe continua à avancer lentement dans sa direction, regardant les courbettes dignes d’une gymnaste de l’inconnue. La Dame de Glace s’immobilisa à une distance respectable à cette femme, restant toujours dans son dos, silencieuse, mais bien vite, ses mains vinrent applaudirent les prouesses de l’étrangère, alors qu’un sourire narquois se dessinait sur ses lèvres.


    « Dis-moi, tu fais partie d’un cirque ? » lança-t-elle d’un éclat de voix amusé, en avançant encore jusqu’à ce que l’un de ses pieds vint doucement cogner l’un des crânes des victimes de la gueuse. Après tout, il n’y avait que les acrobates qui sachent faire des cabrioles de la sorte. Elle abaissa légèrement la tête, fixant ce que son pied venait d’accrocher et prit une moue accablée. Jouer, encore jouer. C’était la fête, après tout.

    « T’es rabat-joie toi, à tuer ces mignons sacs d’os comme si de rien n’était. » fit-elle en s'accroupissant pour ramasser le crâne à ses pieds. Elle se redressa, arborant à nouveau ce sourire amusé. Ses doigts caressèrent quelques instants la tempe osseuse du Stalfos avant de le positionner, face à cette voltigeuse blindée.

    « La madame là-bas est très très méchante ! » fit-elle en s’improvisant ventriloque avec la tête du Stalfos, prenant une voix chargée de tristesse, bien que ses yeux pétillaient, espiègles. « Elle a aussi tué mes amis … » continua-elle, collant la joue du sac d’os sur la sienne, plantant ses yeux cobalt dans ceux de la vermine.

    « Tu devrais t’absoudre, va-nu-pieds. » déclara Klara d’un ton plus fort, plus sévère et crue, qui contrastait avec celui employé quelques secondes auparavant.

    « Ou que dirais-tu de mettre en vigueur la loi du Talion ? Quoiqu’elle restera … difficilement réalisable ici. » assura-t-elle en balayant de haut en bas l’inconnue. Après tout, elle était seule, et venait de tuer neuf de ses précieux nouveaux meilleurs amis.

    « Je peux t’aider à te mettre au lit comme tu l’as fait avec eux. Qu’en dis-tu ? » lança Klara en laissant tomber le crâne au sol, dans un bruit mât. Sa main glissa sur sa hanche, son index tapotant légèrement le pommeau de l’épée, alors que son visage s’illuminait à nouveau d’un magnifique rictus, ses yeux toujours aussi moqueurs. La benjamine des Vassiliovitch ne souhaitait pas réellement venger les sacs d’os, danser au rythme des épées et des armes qui s’entrechoquent l’intéressait beaucoup plus.


nOkomis


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(vide)

La jeune femme porta sa main ensanglantée à sa bouche et passa sa langue sur le sillon rouge qu’elle venait d’essuyer de sa cuisse. Elle sentit le doux liquide chaud couler dans sa gorge, en souriant.
Ces deux façade faisait partie d’elle : l’humaine, et l’Autre. C’est cette dernière qui refaisait surface lors des combats contre l’ennemi… Lorsqu’elle sentait cette douce sensation existante, l’arme au point… Face à sa proie… Après tout, c’était pour ça qu’elle avait été « programmée » dès sa plus tendre enfance. Bien qu’elle ait renié son passé, celui-ci restait à jamais gravé en elle.

La guerrière, baissa les yeux pétillants dans un rictus joyeux sur la tête sanguinolente, qu’elle venait de libérer de son corps quelques instants plutôt, et qui se trouvait maintenant à ses pied.
Elle l’écarta de son chemin du bout de sa chausse, la faisant rouler quelques mètres plus loin… Stupide créature sans intérêt pensa-t-elle… Elle amorça un pas vers le ranch. La lune se refléta l’espace d’une demi seconde sur son armure légère qu’elle avait revêtue ; et qui n’entravait en rien ses mouvements, c’était comme un seconde peau ; et rengaina son épée de nouveau immaculée.

Un applaudissement la fit se stopper net dans sa progression.

_« Dis-moi, tu fais partie d’un cirque ? »

A ses mots, nOkomis se retourna lentement, pour se retrouver face à une jeune hylienne d’une vingtaine d’année tout au plus.

_« T’es rabat-joie toi, à tuer ces mignons sacs d’os comme si de rien n’était. » continua-elle.

La guerrière la regarda s’accroupir pour ramasser ce qu’elle nommait sac d’os en haussant légèrement un sourcil… Encore une espèce de pseudo ténébreuse ! La brune croisa les bras attendant la suite de la mascarade de la blonde, même si cela commençait à l’agacer…

Elle s’empêcha de sourire en voyant le numéro assez pitoyable de « ventriloque » de l’autre hurluberlue devant elle… Elle espérait pour elle qu’elle avait absorbée des herbes Zora, sinon c’était vraiment plus inquiétant que cela n’en avait l’air… Elle sourit…

_« La madame là-bas est très très méchante ! » ... « Elle a aussi tué mes amis … » …

Bla bla bla bla… La guerrière se demanda comment un si petit corps pouvait avoir autant de souffle pour sortir d’aussi longues paroles inutiles… Elle vit les lèvres de l’inconnu qui lui faisait face s’arrêter de bouger … Oh miracle de la vie soupira-t-elle intérieurement. Mais ce fut de courte durée car celles-ci reprirent vie à nouveau à son plus grand désespoir :

_« Tu devrais t’absoudre, va-nu-pieds. Où que dirais-tu de mettre en vigueur la loi du Talion ? Quoiqu’elle restera … difficilement réalisable ici. »

Son ton venait de changer subitement…

_« Je peux t’aider à te mettre au lit comme tu l’as fait avec eux. Qu’en dis-tu ? »

Nokomis ricana lorsque blondinette laissa tomber le crâne au sol, dans un bruit mât et que sa main glissa sur sa hanche, son index tapotant légèrement le pommeau de l’épée.

_ « Dis moi, c’était quoi ça au juste ? » dit-elle en faisant un geste de la main englobant sa scénette passée…

Elle rit à nouveau en attrapant du bout des doigts la tête d’un de ses ennemis par l’oreille et le plaça devant elle en le fixant dans ses yeux globuleux et désormais vide d’expression…

_ « Tu as aimé toi mon tout beau ? »

Elle balança la tête par-dessus son épaule :

_« C’est bien se que je pensais ! ».

Elle balança un sourire moqueur à l’apprentie ventriloque suivit d’une pièce, comme elle l’aurais fais aux gueux qui font la manche en montrant leur numéro pitoyable.

_« Revient me voir petite quand se sera un peu plus au point. Maintenant tu m’excuseras, moi j’ai d’autre Stalfos à fouetter… »

Sur ce elle tourna les talons… Vraiment sans intérêt !


Luka

Le Changelin

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HRP : Roh, c'est pas sympa de laisser mon personnage à la merci de deux Vassiliovitch... Sivouplé, pas taper en même temps, pitié ! 'A'
[ Puis je le voulais, mon beau duel de mâles au corps-à-corps, moi... *SBAM* ]
Sinon, précision qui pourrait servir en combat, Abigaïl est gaucher. Il tient donc sa dague principale de la main gauche. ;)

De patrouille nocturne au village Cocorico, Abigaïl surprit une silhouette imposante et familière qu'il n'eut aucun mal à reconnaître : le dirigeant des Chevaliers du Phénix, Conan, semblait alors des plus agités... L'hylien n'était pas stupide, le puissant guerrier devait s'être rendu jusqu'au repère de sa guilde afin de récupérer ses armes. Et quelles armes, d'ailleurs... Il fallait être sot pour douter de ses intentions ; il n'était certainement pas là pour une simple promenade. Et, malgré sa curiosité, le garde ne l'avait pas interpellé. Connaissant le barbare, celui-ci ne pouvait délibérément pas se balader ainsi équipé si la situation ne s'y prêtait pas.
Sa réaction fut immédiate : il balaya un instant les alentours, à la recherche d'un quelconque pisteur. Cependant, il semblait que le Phénixien n'était pas poursuivi. Hors, armé comme il l'était, l'affaire devait être sérieuse... Celui-ci devait donc se diriger vers une source probable de conflit. Ou de danger.
Ne cédant pas à une panique déraisonnable, le jeune homme s'empressa de se lancer à la suite du combattant armé. Muni de sa tunique de garde - cotte de maille incluse en cette nuit relativement fraiche - et de ses deux dagues, il ne s'inquiétait pas à l'idée d'un combat éventuel. Cela faisait des semaines, voire des mois que la garde royale les préparait à une quelconque offensive ennemie. Ils ne savaient pas quand cela tomberait, mais cela devait tomber un jour. Ils étaient en guerre, ils ne pouvaient qu'attendre... et espérer.
Abigaïl était prévoyant. Survivre était une nécessité morale : ses biens étaient en lieu sûr, au cas où s'il ne parvenait pas à s'y tenir.

Le vacarme des combats brisait le silence tendu des alentours du ranch. Bien qu'il était préparé à de telles éventualités, le garde avait l'estomac noué. Jusque là, il avait suivit Conan à distance ; il venait de le perdre de vue, au profit de la pénombre. Bon sang, et ces flammes qu'il voyait consumer les bâtiments, plus loin, et ces corps inertes étendus dans l'herbe et la paille... Il s'arrêta un instant, le coeur battant. Etait-ce des stalfos, qu'il voyait au loin ? C'était absurde, une attaque au ranch ? A cette heure ? Où étaient les autres, les habitants de la ferme, les autres gardes ? Personne n'avait donc jugé bon de donner l'alerte !?

Le Seigneur du Malin était de retour.

Cette phrase lui donna la nausée. Il hésita un bref instant, partagé entre le désir brûlant de se jeter à corps perdu dans la bataille et le devoir glacial qui le sommait de retourner à la place du marché afin de sonner le tocsin du temple. Il ne savait pas. Pourtant, en tendant l'oreille, il lui semblait que bon nombre de combats se déroulait en ces lieux macabres... Pouvait-il s'en retourner le coeur tranquille, tout en sachant que d'autres se battaient à sa place, mourraient à sa place ? Lui qui tenait tant à remplir son devoir pouvait-il s'en aller ainsi, sans savoir s'il reviendrait à temps accompagné des renforts ?
N'était-ce pas céder à une pulsion soudaine que de se lancer sans même savoir ce qui se tramait ?

Il ne pouvait s'accorder le luxe de réfléchir davantage. Il lui fallait agir, et vite ; cette pensée le décida et il retira prestement sa dague à rouelles de son fourreau avant de s'enfoncer dans l'obscurité pesante qui entourait le ranch.
Il possédait l'avantage non-négligeable de cohabiter auprès d'un assassin : à force de le traquer, l'Autre lui avait permis de comprendre le mécanisme utilisé par un rôdeur. Le jeune hylien parvint donc à passer la clôture en toute discrétion, se fondant dans l'ombre afin de rester inaperçu par les quelques rares stalfos qui traînaient encore dans le coin. Les amoncellements d'os qui jonchaient le sol prouvait bien au garde royal qu'un bon nombre de combattants étaient passés par là. Visiblement, ils ne se sont pas attardés : il ne voyait aucun humanoïde aux alentours, hormis...

Une tête blanche attira son œil alerte. C'était un homme, vêtu d'une chemise toute simple. Malgré la distance qui les séparait, Abigaïl put se rendre compte que l'individu s'inclinait, devant... une horde de stalfos ? Son champ de vision était extrêmement réduit, et ils étaient trop loin pour qu'il puisse entendre quoi que ce soit. Il ne pouvait pas rester là, il lui fallait changer de point d'observation. Mais le coin d'ombre dans lequel il se dissimulait ne lui offrait aucune possibilité de déplacement : il devait s'exposer.
Des éclats de voix à sa gauche lui parvinrent et il distingua deux silhouettes, visiblement féminines, à une distance encore plus importante de lui. L'une d'entre elles venait de se détourner de l'autre... Il ne pouvait pas se jeter sur un groupe, sans même savoir s'ils étaient alliés ou ennemis : il lui fallait tout d'abord les sonder. Mais se dévoiler à l'improviste était dangereux; il n'était plus un inconscient à la recherche de sensations fortes.
Que faire ?


« ...pardon... ...légèr... ...dicapé l'un... vos gardiens... ...me présente. ...ri Vassiliovitch. »

Vassiliovitch ? Avait-il bien entendu ? Cette famille était de loin l'une des plus suspicieuses du coin. Beaucoup de rumeurs couraient sur elle, elle n'avait pas bonne réputation. Certains les accusaient même de mœurs déviants... mais jusque là, le garde ne s'était pas permis de juger. Il n'avait jamais rencontré l'un d'entre eux, et rejetait toutes ces médisances sur le fait que la famille formait un clan assez discriminatoire et hautain envers les hommes du peuple. Et pourtant, ce membre-ci faisait la courbette devant des sbires du Malin...
Il devait en avoir le cœur net, et n'avait pas suffisamment de temps pour cela.

Tant pis.


« Toi, là-bas. »

Abigaïl était sorti de la pénombre, s'avançant directement vers Yuri. Sa trajectoire aurait pu sembler téméraire et prise sur un coup de tête, mais le garde prenait attention à rester le plus à l'écart possible des ennemis potentiels aux alentours - notamment de cette jeune fille aux cheveux tout aussi clairs dont il pouvait voir le visage, à présent. Maintenant qu'il s'approchait, il se rendait compte que le groupe de stalfos était rassemblé autour d'une seule personne, qu'il n'avait pu voir précédemment. Une jeune femme à la peau mate et aux cheveux flamboyants. Une gérudo...? Etait-elle si importante qu'il lui fallait être protégée ?
Cela n'avait pas d'importance. Il ne devait pas se risquer à affronter tant d'adversaires simultanément.
Il présenta son arme face au membre de la famille nordique, la tête fièrement relevée. Il était tendu, prêt à parer à tout moment s'il se faisait attaquer par surprise.


« Ici la garde royale. J'vous laiss'rai pas foutre le bordel plus longtemps. »

Ses yeux pers brûlaient d'une rage contenue, contrôlée. La lame du stylet dissimulé sous sa manche gauche lui picotait l'avant bras. Le schéma se reproduisait. Les Ténèbres s'emparaient de nouveau d'un lieu connu et fréquenté pour semer le chaos, jusqu'à ce que le royaume tout entier leur appartienne... Il ne devait pas, cette fois, il ne pouvait pas céder face à l'oppression ; pas après avoir perdu son frère dans la dernière bataille. Pas après avoir gagné autant en force depuis.
Vœu de vengeance, mais pas suicide. Il ne pouvait les combattre en même temps. Dégager le mec, en premier. Le battre. Se maintenir en vie. Continuer. Il portait sur lui un flacon de potion rouge, en dernier recours. En dernier...

Rictus féroce. L'incendie dévorait toute la méfiance de son regard impitoyable, ne laissait derrière lui qu'une détermination inflexible.


« Si t'as des couilles, tu m'affront'ras comme un grand. Tout seul. »


Aegis


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(vide)

Qu'était-ce donc dans cet air nocturne, pourtant banal ? Un souffle de mort ? Une odeur de sang ? Ou alors l'aura ténébreuse du Sorcier du Désert ? Aegis ne pouvait le dire, il n'en sentait naturellement rien, mais peut-être était-ce car cette présumée agitation n'était que récente ? En tout cas, la seule qu'il percevait était définitivement celle vive des esprits égarés sous ses yeux. La mine légèrement grave, le sheikah jeta un regard derrière lui, en direction du village Cocorico, puis refit face à la tombe Royale, debout devant sa fausse tombe tellement anodine. Attentivement, ses yeux cherchaient une quelconque indication ou explication dans le tumulte anormal des fantômes, mais dans son esprit, il ne parvint qu'à une seule de plausible. Pourtant calmées d'un dernier hommage, ces âmes semblaient appréhender quelque chose ; Peut-être la cause de leur présence en ces lieux morbides ? L'élu du fragment d'or de Din frapperait-il encore ?

Le garde royal se contenta de hausser les épaules. Il n'y avait qu'une seule chose qui pourrait l'intéresser dans cette situation, mais au moment où elle lui vint à l'esprit, un fin sourire étira délicatement ses lèvres, pendant que, les yeux pétillant d'une lueur sinistre, il s'avança presque d'un bond vers la sortie du cimetière.

Lorsqu'il s'immobilisa à quelques mètres du puits, près de l'enclos d'Anju, il jeta un œil à son équipement. Aucunement au courant d'un événement particulier ou de quoi que ce soit y ressemblant, il ne s'était pas correctement armé, et outre sa dague dont il ne se séparait jamais, son seul armement se résumait à deux flacons de verre pur soigneusement recouverts d'un tissu blanc. Ainsi fermement attachés à sa ceinture, elle-même recouverte par un manteau ample par mesure de sécurité. Et loin d'être conventionnelle, la présence de ces bouteilles miniature n'était justifiée que par leur contenu, encore moins conventionnel, d'ailleurs.

Relevant les yeux pour mieux scruter l'horizon, il avisa une silhouette familière, mais il resta pourtant immobile, discret. En ce jeune homme roux en effet, il crut reconnaître un de ses collègues en plein service, quoique lui-même fût attiré par une autre personne. Intrigué, il s'était tourné vers la direction que prenait le regard du jeune garde pour découvrir Conan, armé comme pour se diriger vers un réel champ de bataille, ce qui, venant du Protecteur, était bien inquiétant.

Pourtant, dans l'ombre, le blond les regarda simplement partir, le pas pressé, avant de prendre lui-même rapidement la direction de la crypte. Il lui serait parfaitement impossible de récupérer une épée de sa résidence de la forêt avant le lever du jour, alors silencieusement, il pénétra à l'intérieur du repaire de la guilde, sachant bien vers où se diriger pour y avoir déjà rangé une lame fine. Certes, ainsi pourvu, il serait bien stupide de se présenter principalement pour le combat, mais malgré son habileté, il n'était point familier avec les équipements lourds, pour peu qu'il en supporterait un. Pour le cas où, ses bouteilles lui seraient très précieuses pour détourner l'attention de sa personne.

Ce n'est toutefois qu'au bout d'une demi-heure qu'il dévalait avec énergie les petites marches de l'escalier de Cocorico, animé par une étrange motivation pourtant inébranlable. Il aurait pu voir la plaine en feu, le spectacle ne l'aurait pas arrêté, à défaut de le choquer. Cependant, d'où il était, l'horizon lui semblait parfaitement paisible, sans que la moindre anomalie ne vienne en troubler la clarté. Mais il lui suffit de quelques mètres pour que le ranch Lon Lon lui apparût aussi clairement qu'il le pourrait dans l'obscurité nocturne, et toute la confusion qui l'entourait attira inévitablement le regard du mage noir vers la petite ferme hylienne.

Il eut un moment d'hésitation en voyant que même en dehors du ranch, la bataille faisait rage ; ceci le laissa imaginer un minimum ce qui pouvait se dérouler à l'intérieur, mais ça n'en était pas moins gênant. Souhaitant pénétrer à l'intérieur, voilà qui ne lui facilitait pas particulièrement la tâche... Mais soit, c'était une fin dont il ne comptait pas se détourner, et c'était sans parler qu'il était encore tôt, ce qui lui laissait tout de même le temps de passer par les alentours, ainsi que tous les dangers qu'ils pouvaient représenter.

Un vent particulièrement frais souffla alors qu'il se jugeait arrivé près du ranch. D'un œil peu concerné, il considéra plus attentivement les présents. Quelques tas d'os ambulants, plus communément appelés Stalfos, servaient d'escorte à une femme aux allures hautaines. Cette dernière semblait d'ailleurs particulièrement respectée si l'on en croyait les comportements de certaines personnes s'adressant à elle. Du reste, quelques personnes se faisaient face, s'affrontaient, par des coups ou par des mots, mais ne constituaient strictement aucun intérêt pour le jeune sheikah. Il accorda seulement un regard vers Abigaïl pour le voir avec un inconnu, et sûrement pas pour échanger des paroles remplies d'amitié, mais pourquoi pas au fond ? Les gens étaient si imprévisibles, des fois.

Il scruta encore une dernière fois les environs, à la recherche d'un quelconque intérêt qu'il aurait raté, mais mis à part ces stalfos qui lui inspiraient un certain dédain, rien ne parut lui sauter aux yeux.
Mais tout de même, des squelettes animés ne pouvaient être dotés de volonté ; c'était insensé... ! Ou du moins fut-ce la dernière pensée sur laquelle il prit une profonde inspiration en se remettant en marche.


Peu de temps après que Vanitas l'ai quittée, les stalfos qui l'entouraient furent pris d'une excitation qui se traduisit rapidement par un affrontement avec un jeune homme pâle qui marchait dans sa direction. Les hostilités semblaient reprendre, et au fond, elle s'en réjouissait. Son bonheur fut de courte durée, car déjà, un des stalfos essuya une cuisante défaite, mais alors qu'elle s'apprêtait à mettre en route sa magie ardente, le jeune inconnu s'approcha et lui adressa la parole. Elle soupira d'avance, déçue de ne pas enfin se dégourdir les doigts.

"Veuillez me pardonner pour avoir légèrement handicapé l’un de vos gardiens, mais je me présente. Yuri Vassiliovitch."

Elle n'avait jamais entendu parlé de lui, ni des Vassiliovitch, mais il lui sembla à son accoutrement qu'il n'était pas d'Hyrule. Elle croisa la bras, dédaigneuse. Elle n'en avait que faire de savoir son nom. Etait-ce un de ces autres hommes qui cherchaient son "maitre" ?

"Votre nom ne m'est d'aucune utilité, que voulez-vous ?"

Elle ne s'étalait pas en détails, mais l'arrivée d'un garde royal -Abigaïl lui sembla-t-il, aux intonations grossières et grotesque de sa voix- lui donna raison. Elle sourit. Elle ne l'aimait pas tellement, petit paysan dans un costume de garde trop grand pour lui -pas en taille, bien évidemment-, mais peut-être que le Vassiliovitch se révèlerait intéressant dans les instants à venir. Ou du moins, un peu moins ennuyeux que la majorité putride.

« Si t'as des couilles, tu m'affront'ras comme un grand. Tout seul. »

Oh, que c'était mignon ! Elle lâcha un ricanement mesquin. Elle ne comptait pas intervenir à la base, mais ne laisserait surement pas le garde sain et sauf s'il se révélait trop fort pour le Vassiliovitch. Oh que non. Un tel gueux aussi malodorant que ridicule ne passerait pas. Restait à voir si on avait besoin d'elle ou non.

Mais les stalfos s'agitèrent une nouvelle fois, sans pour autant se mettre en position de combat. Elle ne distingua qu'une vague silhouette au loin. Pourquoi ces êtres sans intelligence n'attaquaient pas ? Elle fulmina un instant, ne sachant si elle devait lancer les hostilités ou non.


"Je vous déconseille d'aller plus loin, vous là bas. Êtes-vous un pleutre de plus qui se cache de la foule ?"

Au moins, elle serait fixée sur les attentions de celui qu'elle apostrophait, et saurait à quoi s'en tenir pour la suite. Elle laissa donc les deux hommes un peu de côté pour se concentrer sur la silhouette et ses réactions.



[ Z'avez été sadiques à pondre de tels pavés pendant mon absence ;_; ]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Tali N. Thorlak


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(vide)

    _« Dis moi, c’était quoi ça au juste ? »

    Ses doigts caressant le pommeau de l’arme blanche vinrent bien vite se poser sur sa hanche, voyant la déclinaison de la brunette à faire danser les lames ensemble. Le sourire qu’arborait Klara n’avait point disparu, bien que ses yeux démontraient la déception qu’elle avait : devrait-elle lancer les hostilités au final pour avoir un peu de plaisir ? Cette femme la décevait, littéralement. Klara laissait place à son côté enfantin, celui qu’elle arborait souvent avec ses frères.


    « C’était quoi ? Hmmm … Un spectacle ou une entrée fracassante, à toi de voir, belle amie. » s’enquit-elle en haussant légèrement les épaules, toujours cette mimique espiègle collée au visage.

    La jeune femme attrapa le rubis d’un vif mouvement de main, qu’elle glissa prestement dans son corset, sans y prêter plus d’attention : ce n’était pas l’argent de cette malheureuse qui la ferait devenir riche. La richesse lui importait peu, bien qu’elle pouvait être agréablement plaisante à l’occasion. Puis richesse rimait souvent avec pouvoir. Elle ne put s’empêcher de s’incliner gracieusement, remerciant la jeune femme de son don si généreux, laissant sa chevelure dégringoler sur son visage. Klara releva seulement la tête afin d’apercevoir la jeune femme parler aux crâne avant de le jeter grossièrement.

    _ « Tu as aimé toi mon tout beau ? C’est bien ce que je pensais ! »


    « Ce n’est certainement pas en tiraillant leur tête dans tous les sens que tu obtiendras une réponse, voyons. » déclara-t-elle en se relevant. « N’as-tu pas appris de mes gestes délicats ? »

    Un rictus amusé se dessina sur ses lèvres et la jeune femme décocha un regard en direction de la voix d’un homme, autre que celle de son gémeau. Un homme à la chevelure flamboyante. À l’entendre gesticuler, il s’agissait d’un paysan, bien qu’elle ne comprenait pas tout ce qui était dit. Loin était l’idée d’aller l’aider : c’était plus amusant quand il y avait du défi.

    _« Reviens me voir petite quand se sera un peu plus au point. Maintenant tu m’excuseras, moi j’ai d’autre Stalfos à fouetter… »

    Klara détourna la tête à nouveau la brunette, soupirant son mécontentement. Ce sourire moqueur ne semblait pas vouloir décrocher de ses lèvres.


    « Tu t’en vas déjà ? Tu ne veux pas m’apprendre comment on fait ? … Ah ! Je te fais peur, c’est ça ? » fit de son ton enfantin la jeune femme, en voyant l’inconnue tourner les talons.

    « Puis à quoi bon fouetter des Sacs d’Os si c’est si facile pour toi ? As-tu peur d’affronter plus fort que toi ? » continua-t-elle sur un semblant d’air mélodique.

    Klara gambada un court instant derrière l’inconnue, souriante, telle une gamine. Mains croisées l’une dans l’autre dans son dos, fredonnant imperceptiblement. Cette femme n’aimait peut-être pas jouer, mais Klara l’y forcerait, parce que c’était ce qu’elle voulait. Capricieuse ? Très certainement. N’était-elle pas la petite princesse des Vassiliovitch, après tout ? La jeune femme pouffa d’un rire clair, suivant toujours la brunette telle une sangsue pour finalement effectuer un dépassement parallèle agile et rapide, se plaçant face à face avec la jeune femme. D’un prompt mouvement de bras, la lame qui pendouillait à la hanche de Klara se retrouva à caresser le cou de la brunette.

    Sourire toujours accroché aux lèvres, dévoilant une rangée de dent, Klara ne put s’empêcher de pencher doucement la tête sur le côté.


    « En fait, tu sais quoi, mon spectacle serait beaucoup plus magistral si j’avais ta tête en main. » fit-elle en avançant, forçant l’inconnue à reculer, afin de ne pas se faire étêter.

    Elle aurait tout simplement pu lui trancher la tête, mais la benjamine des Vassiliovitch n’en fit rien : les victoires faciles étaient lassantes et ennuyeuses. Cependant, sachant que se défaire de cette « fameuse » situation était très facile, Klara chargea d’un violent coup de boule, visant le visage de la jeune guerrière.


    « Ne cherche pas à fuir, ce serait prendre le peu de courage que tu as à deux pieds. Montres moi que tu sais t’imposer, clephte. »


Invité

Invité
« Votre nom ne m'est d'aucune utilité, que voulez-vous ? »

Yuri arqua un sourcil de façon aristocratique en esquissant un rictus peu impressionné, face à la réponse dédaigneuse de la jeune femme : il s'y était attendu, pour le peu qu'il avait fréquenté dans son entourage. Il aurait voulu rire. Le blond ne lui répéterait pas une deuxième fois son nom la fois où elle en aurait besoin de toute façon, elle avait donc intérêt à le retenir malgré tout. La plupart du temps, s'il se présentait, c'était dans le seul but de ne pas se faire interpeller par des surnoms stupides tels que « le blond », « l'homme habillé en noir » ou encore par des « hé toi ! ». Majoritairement, on l'interpellait par « Messire », mais le fait de rester inconnu n'était pas dans les habitudes des Vassiliovitch et encore moins de ne pas se présenter, même aux moins méritants. Il ouvrit la bouche pour répondre à la Gerudo quand une voix rêche l'interpella.

« -Prendre part à votre--...
-Toi, là-bas. »

Il s'interrompit. Sans se retourner vers celui qui venait - sans doute - de l'interpeller, ses yeux cobalt pivotèrent vers le côté afin de voir l'homme - car il en déduisait que la personne était un homme - à la voix agressive. Yuri avait horreur d'être interrompu dans ses tirades, aussi serra-t-il les dents par énervement. Il put détailler en quelques secondes son opposant malgré la distance, grâce à la capacité qui lui procurait une vue précise. Cheveux de feu, peau légèrement bronzée, il semblait plutôt jeune, il semblait même avoir à peu près le même âge que Yuri. Un bruit métallique à chaque fois qu'il esquissait un mouvement : apparemment, celui-ci était aussi vêtu d'une tenue digne d'un chevalier.

« -Ici la garde royale. J'vous laiss'rai pas foutre le bordel plus longtemps. cracha le roux tout en dirigeant son arme vers Yuri, le regardant de ses yeux émeraude où brillait un éclat de colère.
-Voyez-vous cela. » répondit le blond en faisant un pas sur le côté pour se tourner entièrement vers son adversaire. Sa voix était clairement moqueuse mais dénuée de toute trace d’intérêt.

Un garde royal. Au service de cette soi-disant princesse qui dirigeait le royaume ? La vulgarité ne lui manquait point dans tous les cas, ni la tension. Il semblait particulièrement nerveux, Yuri sentait de par l'analyse de ses mouvements. Il était sur ses gardes et ne semblait pas prêt à laisser apparaître une quelconque ouverture. Les autres batailles faisaient rage autour d’eux. Le feu consumait encore et toujours, on pouvait entendre des cris : cris de rage, de guerre, de douleur, de désespoir. Tout à coup, il semblait que la température fût plus chaude pour le blond, sans doute à cause de l’incendie dévoreur autour d’eux.


« Si t'as des couilles, tu m'affront'ras comme un grand. Tout seul. »

Ses doigts se posèrent sur l'une des manches de ses dagues, au niveau de ses cuisses, de façon feutrée. Bien sûr qu'il affronterait ce jeune péquenot seul, il n'avait en aucun cas besoin de cette femme à ses côtés. De toute façon, celle-ci n'avait pas semblé très disposée à lui venir en aide et il s'en fichait royalement. Tout n’en tenait qu’à lui à présent et depuis le début, les autres sbires pouvaient s'occuper de leurs côtés ; il n’était venu ici que pour se divertir après tout. Comme Klara d'ailleurs qui semblait bien disposée à lancer le combat avec une autre femme plus loin ; il avait pu les apercevoir grâce à sa vue, mais il n'était pas en mesure d'entendre ce qu'elles disaient. Cependant, sa sœur avait l’air de s’amuser. Un seconde passa après cette rapide observation, son regard pourpre qui avait rapidement divergé vers elles retourna vers le roux avant de se poser sur son arme. Ce garde utilisait une dague comme arme. Une dague. Comme lui : une portée assez réduite, seuls leurs sauts et leur rapidité pourraient les avantager. Et il était gaucher. Comme lui. Le combat s’annonçait intéressant, Yuri n’avait pas souvent eu l’occasion d’affronter un gaucher, de plus, son Œil de Faucon n’allait pas lui servir à grand-chose dans un combat aussi rapproché. Extrêmement rapproché. Mais il lui servirait sans doute à analyser les gestes de son adversaire lorsqu’il en aurait le temps. De son côté, la Gerudo s’était intéressée à un jeune inconnu qui traversait la plaine et s’était presque rapproché d’eux.

Dans un geste vif, le Vassiliovitch tira un poignard de sa ceinture avec sa main gauche, arborant un sourire sardonique. Il le pointa légèrement vers le jeune homme roux, un pied légèrement tiré vers l’arrière, au cas où il aurait besoin de sauter ou d’effectuer une course dans les secondes qui suivaient.


« Et bien, freluquet, affrontons-nous seul à seul, si cela est ce que tu désires. » proféra-t-il de sa voix froide, contrastant énormément avec son sourire satirique.

Il était prêt à son tour, le combat pouvait débuter. Son regard de glace faisait opposition à celui, ardent du jeune garde. Ils se regardèrent en chiens de faïence pendant quelques instants. Yuri guettait le mouvement chez son adversaire, aussi ses yeux pivotaient d’une façon tellement saccadée qu’ils semblaient immobiles. Sa jambe étirée vers l’arrière esquissa un léger mouvement et il s’appuya sur celle de devant de tout son poids, prenant une position qui lui serait bien plus aisée s’il devait s’élancer vers le garde.


nOkomis


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(vide)

_« Tu t’en vas déjà ? Tu ne veux pas m’apprendre comment on fait ? … Ah ! Je te fais peur, c’est ça ? » Minauda la jeune femme tel une petite fille capricieuse.

« Puis à quoi bon fouetter des Sacs d’Os si c’est si facile pour toi ? As-tu peur d’affronter plus fort que toi ? » Continuait-elle sur le même ton agaçant

La nouvelle gérudo lui lança un regard peu enclin, face à de telles gamineries puériles… Quelle peste pensa-t-elle intérieurement alors que la « femme –enfant » sautillait joyeusement autour d’elle. Oh oui, elle se jouait d’elle, son petit sourire moqueur présent sans répits sur ses lèvres fines. D’ailleurs celle-ci s’éclaffa gaiement en voyant qu’elle énervait la guerrière. Nokomis haussa les épaules, ne s’arrêtant pas. Jouer avec cette femme ne l’intéressait pas… D’ailleurs cette petite sangsue ferait mieux de déguerpir au lieu de rester dans ses jambes.

Cependant, l’attitude indifférente de la brune sembla vexer la blondinette, qui d’un déplacement rapide lui barra la route, une moue contrarié esquisser sur les commissures de sa bouche, son sabre désormais brandit comme un trophée et posé sur la gorge de la guerrière. Nokomis se stoppa haussant un sourcil. Quelle enquiquineuse s’insurgea-t-elle pour elle-même. Bien qu’elle aurait facilement pu se débarrasser de ce petit contretemps, elle n’en fit rien, après tout si la petite bouille enfantine qui trônait devant elle pensait être la plus forte, peut-être cesserait-elle de geindre ne serait-ce qu’une minute. En vain ! Sa langue était encore plus pendue qu’un perroquet !! Un vrai moulin à parole !! La guerrière sortit de sa réflexion pour replonger ses yeux sur la jeune femme, qui souriait niaisement fière d’elle sans doute, et de son tour de passe-passe, plasmaudiant encore et toujours :

_« En fait, tu sais quoi, mon spectacle serait beaucoup plus magistral si j’avais ta tête en main. » fit-elle en avançant, forçant Nokomis à reculer d’un pas, qui s’executa.

En effet elle ne voulait aucunement abîmer sa belle peau dorée pour si peu et si futile… Mais la gamine ne semblait pas en avoir fini, et soudain elle chargea en direction de la brune, visant son visage. La guerrière eut tout juste le temps de s’arc bouter offrant elle aussi son crâne. Les dégâts seraient à compter des deux côtés sourit-elle. Cela commençait finalement à devenir intéressant ! Le choc ne se fit pas attendre longtemps. Et leur tête se rencontrèrent dans un bruit sourd, et un faible craquement d’os… L’élan leur fit toute les deux reculer de quelques pas. Nokomis retrouva son équilibre sans grande difficulté, même si le coup l’avait légèrement sonnée. Mais avec une tel puissance rien d’illogique. Un chat retombe toujours sur ses pattes pensa-t-elle intérieurement… Elle remonta une moche de ses cheveux qui lui étaient tombé dans les yeux.

_ « Tu peux finalement être quelque peu attrayante » ricana-t-elle moqueuse, la fixant de nouveau…

Elle croisa ses bras non prête à lancer la prochaine attaque... Pourquoi ne pas faire durer le "plaisir"?


Angelus


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(vide)

Le monde connaissait des heures sombres. On racontait que le seigneur des ténèbres était de retour, sortie de son soit disant exil. Il avait retrouvé ces forces, et ces partisans étaient de retour, telle des chiens fous qui étaient sortie de l'ombre en entendant l'appel de leur maitre. La nuit était tombé, éclairé par une faible lune, qui était la seul lumière dans les ténèbres qui se propageait. Une bataille avait lieu, celle ci entrainerait des morts, et serait le début de grands malheurs pour ce monde. La Ranch Lonlon était dans une nuit difficile, et les flammes de la guerre rongeaient se charmant établissement, géré par la belle Malon et son père. D'un coté les serviteurs des ténèbres combattaient pour leur maitre, et de l'autre, des hommes et femmes qui défendaient la lumière, et la justice. Chacun se battait pour une cause commune ou personnel. Mais même dans les ténèbres, l'espoir demeure. Et c'est dans ce genre de bataille, que certain héros apparaissent et que certaines légendes se forgent.

Le ciel était calme tandis que la terre était souillé par le sang et les flammes. Les alentours du Ranch était devenu un lieu de combat entre différents protagonistes. Chacun voulait sa part de gloire, un peu de combat, d'amusement... etc. Tous avaient leurs raisons d'être ici.
Tout avait été calme jusque là, mais le vent souffla un peu plus fort, la brise si légère en cette nuit qui aurait du être une nuit magnifique, laissa place à un vent un peu plus fort, celui ci n'avait rien de naturel. Des nuages se formèrent de façon anormal en un point précis. Que pouvait il bien se préparer ? Un lumière intense se créa dans le ciel, elle resta dans les airs, telle une étoile brillante de mille feux. Puis celle ci disparu dans un grand rayon de lumière qui frappa la terre. Aucune explosion, aucun bruit, juste une forte lumière qui souleva un nuage de fumée au milieu de la scène de bataille où se trouvait les combattants des alentours du Ranch.
Tout cela avait du attirer bien des regards. Etait ce une entrée remarqué ? Pas du tout, cette entrée était nécessaire... La chose serait expliqué en temps et en heure.
Le nuage de fumée commença à se dissiper petit à petit. Puis une ombre se dessina, et un jeune homme put être aperçu. Fière et droit, il ne bougea pas, jeune homme bien fait de sa personne et ce on pouvait le voir du premier coup d'oeil. Il avait des cheveux d'or, aussi blond que les champs de blé en été sur les terres d'hyrule. Son visage traduisait une sérénité sans faille, son regard était perçant, mais aussi calme que l'eau du lac Zora. Il portait une longue tunique blanche, aussi pure que la neige en hiver, faite de soie. Elle était orné des signes royales du château d'hyrule. Habillé ainsi, le jeune homme faisait penser aux illustres Princes de l'ancien temps. Une époque ou même Ganondorf n'était pas encore né. L'inconnu n'avait rien fait de spécial, mais pourtant dans cette nuit de mauvaise augure, vêtu ainsi, il semblait briller comme si il était lui même une lumière.
Il ne bougea tout d'abord pas, puis sa tête fit un petit mouvement vers la gauche, puis vers la droite. Oui, il semblait être au bon endroit. Pour le moment simple inconnu, ce charmant jeune homme portait le nom de Angelus. Les symboles royales qui étaient sur sa tunique, n'étaient pas ceux des gardes du château, il ressemblait à ceux des résidents les plus important du château, tout du moins quelque chose était différent, en effet l'emblème de la famille royal sur sa tunique ressemblait beaucoup à celui du château d'Hyrule, mais il était légèrement différents sur certains points.
Le jeune homme sentit de nombreux regards se poser sur lui, Angelus eut un sourire, il semblait être au bon endroit, il ne s'était pas trompé dans sa magie, ni dans ces calculs. Il était certain que tout le monde devait se demander, d'où venait cet homme tombé du ciel. Des questions qui auraient leurs réponses en temps voulu.
Des Stalfoss, au nombre de cinq, se précipitèrent autour de l'inconnu, en garde, menaçant de leur arme le garçon blond. Il formèrent un cercle autour de lui, mais restaient hésitants, ne sachant pas qui était le jeune homme, ou alors attendant les ordres de leur maitre. Ces créatures squelettiques étaient puissantes, un combat contre ces monstres pouvaient être signe de mort certaine. Angelus observa ces monstres, étrangement il les regardait avec pitié, et attendrissement et non pas avec haine et colère. Angelus sortit un parchemin de sa veste. Puis le déplia avant de le poser au sol, ce parchemin était remplit d'écritures à symboles étranges, une langue qui n'était sûrement pas connu dans ce beau royaume qu'était Hyrule. Angelus posa un genou à terre, il posa ces deux mains sur le parchemin et ferma les yeux, murmurant des mots incompréhensibles. Le spectacle était surprenant, et même les Stalfoss se regardaient avec incompréhension, cherchant à savoir se qu'ils devaient faire.
Soudain une chose étrange arriva, au dessus de Angelus, une horloge se créa, une horloge qui prit la forme d'un cadran à douze chiffres représentant les heures du temps. Ce cadran était quelque chose d'immatériel, ressemblant à un nuage de fumée flottant dans les airs. La grande aiguille du cadran fit un tour complet mais dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, et là, l'impensable arriva. Les cinq Stalfoss qui menaçaient Angelus devinrent étranges, leurs os commençaient petit à petit à s'effriter, et à se craqueler. Les créatures paniquèrent, mais il ne fallut que quelques secondes, pour que celle ci deviennent de petit tas de poussière sans vie. Angelus se releva et rangea le parchemin qu'il avait utilisé. Il ouvrit la bouche pour la première fois, ces paroles traduisaient un sang froid sans limite et une noblesse indiscutable.


"C'est de la Terre dont vous êtes venu, il est donc normal que vous deveniez poussière. Même les ténèbres ne font que pâle figure face au temps."

Etrange parole, qui n'expliquait que peu de chose sur le jeune homme. Le temps... Quelque chose de puissant et de dangereux, que même les serviteurs du malin craignaient et les Stalfoss venaient d'en faire les frais hélas. Une magie qui était incompréhensible pour beaucoup, même les plus sage. Pourtant, le jeune homme semblait connaitre les rouages du temps, chose que tout être humain craignait par dessus tout.
Angelus regarda ensuite les combattants présent, tout d'abord : Aegis, Abigail, et Nokomis.


"Il y a des visages que je n'ai pas revu depuis des années, mais qui me réchauffe le coeur."

Puis il regarda juste après les autres, Klara, Yuri et la Prêtresse de Din.

"Mais il y en a d'autre que j'aurais préféré ne pas revoir..."

Angelus eut un sourire, qui était un sourire rayonnant de gentillesse et d'espoir. Puis il prit un couteau dans sa tunique, celui ci possédait un manche noir, qui était enroulé d'un papier avec des inscriptions étranges ressemblant à celles qui était inscrites sur le parchemin de tout à l'heure. Ce même couteau possédait trois lames et avait la forme d'un mini trident.D'un geste rapide et précis il le lança contre un arbre à quelques mètres d'ici, celui ci vint se planter dans le tronc de l'arbre. Puis il ne bougea pas de nouveau et attendit les réaction de chacun.


Gotomery


Inventaire

0,00


(vide)

Alors comme ça le seigneur des Ténèbres est de retour? Qu'est ce qui à pu faire pour que ce galustreau à tête rousse apparaisse de nouveau? C'était le nouveau Jésus ou quoi? Pourtant Jésus est gentil lui ! Lui il multipliait les pains, alors que Ganondorf multiplie les pains oui... Mais les pains d'une autre sorte.

Enfin Ganondorf ou pas, les affaires de Gotomery n'allaient pas, c'est vrai, la grande criminelle avait la vie dure, personne ne voulait jouer au poker contre de l'argent. Crise économique surement, la vie d'une criminelle comme Gotomery se rapprochait de celle d'un commerçant, quand les pig... Les clients toussent, elle attrape la grippe. Alors il fallait attaquer les voyageurs, mais c'est tellement de mauvais gout de les attaquer... Gotomery faisait son travail avec classitude ELLE ! pas comme un petit voleur d'opérette ! Non mais...

La Kokiri marchait dans le village et continua vers la plaine, cherchant à un nouveau moyen de gagner de l'argent, trouver une manière de faire un bizness potable quoi. Pourtant avec ses capacités d'arnaqueuse cela ne devait pas être difficile... On aurait jamais cru en la voyant la première fois qu'il se cachait derrière cette apparence pataude que se cachait une hors la loi aussi talentueuse que sournoise. D'ailleurs, voila que la jeune fille voyait un petit attroupement de personnes paraissant agités, que faisaient ils là? Il n'y avait pas 36 moyens de le savoir, Gotomery allait utiliser sa feinte habituelle, son air nonchalant limite endormi et son sourire idiot. Elle interpella le petit groupe et demanda naïvement.


Hola ! Que se passe t'il une suuuuuuuurprise * bâillement* party dans la plaine? Vous avez l'herbe zora ?

Difficile de croire que la silhouette massive qui s'approchait des combattants (que Gotomery connaissait même pas mais tant mieux, ça sera plus facile pour l'arnaque) était une simple et puerile Kokiri même que ce soit difficile de discerner une femme particulièrement baraquée ou un homme mal habillé.
En effet...Avec ses bras et ses jambes musclées, le reste de son corps rond et potelé et sa poitrine peu développée, on pouvait avoir certains doutes sur sa race et son sexe. Mais en voyant son joli visage enfantin et sa physionomie de plus prêt, on voyait bien que son corps, même si il mesurait 1m90 était clairement celui d'une gamine. Juste sa tenue... Courte... Faut dire... pouvait être choquante.

La Kokiri sorti des cartes de la poche de son short et les tendit.


Une partie de poker menteur? Sérieusement, c'est quoi ces tronches d'enterrement? On dirait que vous allez affronter le mal en personne !

Et après cette pique (mauvaise) elle s'esclaffa.


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