Entre introspection et interrogatoire, sale journée.

[Temple du temps] [ Privé avec les Chevaliers du Phoenix ]

[ Hors timeline ]

John Doe


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Il criait. Il ricanait. C’est à travers un minuscule interstice que le vent chantait sa terrible colère. L’Eglise du Temps était rénovée de frais, mais il existait encore quelque endroit dans ses murs des fissures, vestiges d’une bataille impie, où se coulaient les rafales. Une tempête. Un message des Déesses. Un refus.


L’atmosphère était lourde d’humidité, Arkhams Dragmire transpirait à grosses gouttes dans cette ambiance moite. La superbe armure de plaques argentée n’aidait pas à le rafraichir. Mais c’était le prix pour passer pour un noble chevalier de la Garde Royale. Il ne ressemblait plus à un corbeau annonciateur de cataclysme, et cela lui plaisait. Il n’était plus un Démon, son âme était apaisée.


Lui qui avait répandu du sang innocent sur ces dalles lors du Mariage de Ganondorf était à présent à genou devant l’autel, son épée posée devant lui, les mains jointes, à prier les Déesses qu’il avait si souvent bafouées. Une Sage avait levé la malédiction sur lui, Arkhams était ainsi le seul Kokiri à avoir grandi, bien que le sceau des damnés l’avait fait vieillir à l’extrême. Mais il était un jeune adulte à la croissance naturelle. Un être des bois adulte, un fait historique. Ce cas était à la hauteur de sa légende après tout. Mais ici, il priait pour que ce sceau forestier lève sa contrepartie insupportable. Affublé de ce tatouage vert sur la nuque, il ne pouvait plus ôter la vie à quiconque sous peine de redevenir un squelette vivant.


La Trinité ne lui répondait pas. Il commençait à paniquer. Il était heureux d’être jeune, mais cette malédiction … Comment son Père, Ganondorf, allait accueillir la nouvelle qu’un de ses fils ne pouvait tuer ? Une tare impardonnable pour qui souhaitait renverser la royauté. Qu’allait-il faire ? Arkhams tremblait dans son acier de crème, la ferraille cliquetait d’angoisse.


Malgré ses paupières closes, il perçut le flash. Ainsi Din fouettait sa rage dans le ciel ? Elle crachait sur la prière égoïste de ce petit monstre, à genou, modeste ? Il tenta bien de se calmer, toutefois il se sentait humilié au milieu de cet orage, négative réponse à ses demandes de miséricorde. Que devait-il faire ? Tout révéler à sa fratrie ou continuer à mentir et utiliser les crocs sanglants de sa femme pour abattre ses éventuels ennemis ? Et s’il tuait simplement pour se défendre, perdrait il sa vitalité ? Arkhams n’en puis plus de ces questionnements, il brisa sa pieuse position pour se tenir la tête et la frapper sur le sol. Son heaume de forme léonine cria sa douleur, ainsi flagellé sur le parvis. Le son aigu faisait trembler les vitraux. Mais nul ne vint calmer la détresse du Dragmire, pas même un prêtre obèse et chauve.


Eorah Vif-Argent


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Depuis les sombres recoins je regarde le Kokiri.
Encore un qui a cru bon de « grandir », pourquoi ne peuvent il pas rester dans leur foret ceux là ?

Déprimée et agressive a souhait depuis que Siphylle m’a annoncé être mon père, j’ai été envoyée ici pour ramener le premier ennemi qui passera par la. Ce sont les ordres et j’y obéis.

Doucement je sors de mon coin. J’ai troqué ma jupe et ma chemise habituelles contre une tenue de cuir qui me colle au corps à laquelle j’ai ajouté deux grande bandes de tissus blanc, une autour des hanches et l’autre sur mon visage et mes cheveux. C’est la tenue que portent les miens quand ils ont une mission. La mienne était roulée serrée dans ma besace, que d’ailleurs je n’ai pas a mon coté.

Pour tout équipement je transporte mon arc, mon carquois et j’ai fixé une dague a ma cuisse gauche.

Les yeux sombres et inexpressifs je monte sur l’autel devant lequel le Dragmir semble se recueillir, je me campe sur mes pieds fermement.
Sans prononcer un mot je l’observe.

Déjà mon Esprit est à l’œuvre, et telle une araignée je commence a tisser la toile de mon piège.

Soudain un violent éclair illumine la salle.


Roshu Aaron


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Une visite chez les péres templiers du temple du temps pour quelques informations , ils en savent peut-être sur les magies interdites . Malgré qu'il soit dans un monde où il se sent chez soi , la bonne odeur de la plaine de Solar lui manque ainsi que ses amis et ... Il n'a trouvé que des résidus de parchemins sur cette magie , à moitié brûles . Même le corps de Marx n'a rien donné . Le temps à une infime rapport avec l'espace , ce qui permet la transition entre des mondes différents . La magie est le péage entre ces 2 mondes et le prix à payer dépasse la réalité . Tous ces avertissements ne font pas barrière à la volonté de Roshu . Mais si cet magie met en péril l'univers tout entier , il va faire à tout prix ... De se sacrifier pour le sceller .

Le jeune sorcier est à la recherche de ces 2 magies . Il est en marche vers le temple du temps . En arrivant il vit une femme recouverte par un tissu . Il ne pouvait pas voir son visage , armée d'un arc , s'approchant d'un étranger au centre du temple . Attiré par la curiosité que quelque chose se trame . Roshu sortit son arme et avançait furtivement , se cachant derrière un des pilliers .
Le sorcier s'avançait , imperturbable , quand tout à coup un énorme flash fit irruption .
Le flash fit tomber Roshu en arriéré et désorienté pendant quelques seconde


" Satané bombe flash " murmurai-t-il


John Doe


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Il se crut seul mais les caprices du ciel colérique lui révélèrent toute autre chose. Bien que ses paupières étaient closes, occultant le monde pour laisser place à son esprit, la foudre teinta de blanc ses voiles de chairs. Mais une fine ombre se projetait contre celles ci. Quelqu'un était devant lui, Arkhams en était sûr, il ne sentait pas la présence de cette personne mais voyait sa silhouette noire au travers de ses paupières.


Qu'importe ? Il priait que diable ! Qu'un badaud vienne lui chercher querelle, il ne trouverait en Arkhams qu'un mur de silence et de piété. Son esprit tâtonnait depuis des heures en quête d'un réponse divine. Il s'était envolait très très loin du Temple en cet instant, mais ses voltiges spirituelles furent freinées. Des griffes crochues éraflaient sa conscience et mirent fin à la prière. Son âme de nouveau en son corps, il ressentit la présence, vaguement hostile. Mais ce qui le gênait plus était ses genoux ankylosés par les dalles du temple et puis cette armure ... ! Qu'elle était lourde et quelle idée de se recueillir avec cette carapace d'acier immaculée ...


Sans changer de position, il se contenta d'ouvrir un oeil, un sourire railleur aux lèvres. Sa voix légèrement éteinte par son long silence brisa le calme angoissant de l'Eglise, toujours pris dans l'orage.




« Est-ce là ce que m'envoient les Déesses ? »



Un Sheikah reconnut il. Mince ! Pour une race éteinte, cette racaille d'assassins était nombreuse. Arkhams finit par conclure qu'il allait mourir. Son épée était au sol, mais le temps de l'attraper, de lever sa carcasse armurée de plaques et sa gorge se verrait trancher. Pire que cela était le visage de son potentiel agresseur, fin et pâle, une femme sans doute, dardait de ses yeux un regard à faire frémir. Tout ancien Illusion Dépravée qu'il fut, il comprit bien vite ce qu'était en train de réaliser la guerrière des ombres. Un quelconque sortilège manipulant l'âme. Il frissonna, peut être était il déjà condamné sans s'en rendre compte. Il sourit.



« Je prie pour l'avenir d'Hyrule. Voulez vous vraiment tuer un preux chevalier qui ne souhaite que la félicité du Royaume ? »



Ah, et puis elle était sur l'autel des Trois Pierres Ancestrales, la coupe-jarret. Mais qu'un foutu prêtre la fouette pour ce blasphème ! Elle allait gâcher toute la sacralité de sa prière, avec ses manières de païennes ! Arkhams se ravisa malgré tout. Il avait supplié la Trinité et sa réponse était un orage et un assassin. Il était perdu. Il ôta son heaume et ses cheveux argentés ruisselèrent sur ses épaulières blanches, gluants de sueurs. Il abaissa sa nuque, quelque peu soumis. Si c'était là la décision des Déesses, qu'y pouvait il ? Au moins pourrait elle lui procurer une mort de noble : la décapitation. Arkhams le Dément, le Général Massacre, le Traitre, avait mérité le trépas, ça oui. Et dans une Eglise en plus ! Il souriait.


Eorah Vif-Argent


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[On peut reprendre, navrée du contre temps.]


« Est-ce là ce que m'envoient les Déesses ? »


Je jette un œil torve à Arkhams. Pour qui se prend-il ? Les Déesses n’entendent plus nos prières depuis longtemps ! Je pousse un profond soupir et l’espace d’une seconde ferme les yeux et propulse mon Esprit contre le sien.

La toile que j’ai tissée autour de lui est prête à être resserrée. Doucement je reviens en moi-même. Et observe mon adversaire.


« Je prie pour l'avenir d'Hyrule. Voulez vous vraiment tuer un preux chevalier qui ne souhaite que la félicité du Royaume ? »

Je regarde le Kokiri baisser pieusement la tête, tout en m’offrant sa nuque. Que croit il donc ?
Je n’ai pas que cela à faire. Aussi je tache de garder un ton neutre et froid quand je lui lance, acerbe :


« Je ne suis pas là pour prendre ta vie. Garde la elle ne m’intéresse guère, suppôt du Voleur ! »

Je descends de l’autel et effleure sa nuque du bout des doigts. Ce contact physique augmente ma prise sur son Esprit et en un battement de cœur je le tiens à ma merci. De part ce simple fait je lui montre que je peux le soumettre a ma volonté avant de prononcer :

« Le Chef Phénix t’attends …. Viens sans faire d’histoires»

Je garde mes doigts sur sa nuque offerte. Dehors l’orage continue de frapper. Derrière moi résonnent des pas et je me retourne tout en gardant ma prise. De ma main libre j’attrape la lame fixée a la cuisse et crache aux ombres :

« Qui est là ? Montrez-vous ! »


Roshu Aaron


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Son voyage d'information de la magie interdite s'arrête ici . Roshu se tenait derrière le piller du temple , curieux de la discussion qui se trame entre ces 2 protagonistes et il n'avait pas perdu son temps . Mais le sorcier de feu n'entendait à peine d'ici ... Il avançait furtivement mais il été découvert . Cette femme avait une ouïe délicate et le réflexe d'un assassin pour entendre ces pas de fantomes

« Qui est là ? Montrez-vous ! »

Trop tard , la femme avait découvert Roshu . Il ne savait pas si il avait affaire a une alliée ou une ennemie . S'il devait ranger sa baguette ou non . Mais la femme était armé d'une dague . Un lancer de couteau bien placé et une mauvaise agilité peut lui être fatal . Il rangeât sa baguette et avance ,lentement ,les mains en l'air . Elle tenait l'homme de l'autel à sa main .

" Je crois que nous somme du même coté , rangez cette arme " Et rajoutait " C'est un mauvais temps , vous trouvez pas ? "


John Doe


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Maudite engeance ! Arkhams aimait avec une passion les batailles rangées ainsi que les embuscades et autres coups tordus. Mais il y avait dans ce monde des lâchetés qu'il ne pouvait apprécier. Les combattants à l'arc étaient des raclures incapables d'affronter le regard d'un homme, ils décochaient leur trait et filaient aussitôt. Mais il y a pire. Les marionnettistes de la conscience, ceux qui forcent le corps ennemi à répondre à leur macabre désir.


Autant dire qu'avec ce Sheikah, il était mal tombé. Il sut rapidement qu'il lui était inutile de se débattre car il sentait en son sein la perverse présence d'autrui. Et c'est seulement avec deux doigts glacés et doux qu'Arkhams était soumis. Un toucher de mort fort agréable et traitre. Il aurait volontiers craché à la face de ce pleutre. De cette pleutre. Une femme, en plus. Quelle honte. Tout n'était pas perdu cependant, il conservait son arme la plus vilaine : sa langue railleuse. Ses pensées brouillée par les ordres mentales de la gueuse argentée, il ne pouvait que réfléchir à voix haute.




« Nous ne sommes plus des démons, tendre pucelle des ombres. Nous sommes les fils du prétendant au Trône et je crains qu'il soit aussi légitime, en tant qu'élu de Din, que votre Princesse. Je ne suis qu'une bête politique, je ne fais que proposer au peuple une alternative.

Oubliez cet enfant bleu et conduisez moi jusqu'à Petit Conan. »




« Oui, amène moi. Montre au Regard les entrailles du Phénix », pensa-t-il. Il dissimulait avec beaucoup de difficultés ses réflexions, parasitées par les tentacules de la Sheikah. Il souriait malgré tout, car leur plan avait une faille.



« Comment un garçon aux cheveux de glace et une guerrière de l'ombre vont ils transporter un otage, un honnête jeune homme inconnu, sous les yeux des Gardes Royaux, en pleins milieu de la place du marché ? M'est avis que nous devrions nous faire passer pour des amants, baisers humides à l'appui, en proie à la colère du mari cocu. »



Son léger signe de tête fit montre que dans ce jeu de rôle l'époux trahi n'était pas Arkhams mais bien le gamin azuré. Il pourrait peloter ainsi la faible poitrine de la guerrière, mêlant l'utile à l'agréable. Il n'avait rien à perdre après tout.



« Allez, ôtez moi vos chaines mentales et commençons à se bécoter. J'aimerai m'entrainer un peu avant de donner notre représentation dehors. »


Eorah Vif-Argent


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" Je crois que nous somme du même coté, rangez cette arme "

Je regarde l’autre parler. Est-il mon coéquipier ? Celui qui est censé m’aider ? Je lui demande du tac au tac :
« Tu es le Phénix que le Vénérable envoi pour m’aider ? » Je secoue la tête et ajoute : « Si c’est toi, tu as pris ton temps pour venir ! »

Quant a sa seconde question, pour l’instant je l’ignore.

Je reporte mon attention sur le Kokiri. A entendre ses jérémiades on pense qu’il s’imagine que je vais me laisser tripoter. J’appuie mes doigts sur sa nuque et lui siffle a l’oreille.


« Si tu tiens à conserver tes Esprits, tiens ta langue. Autrement je te jure que je serre le nœud jusqu'à ce que tu ne puisses plus manger, dormir ou même boire sans obtenir mon autorisation ! Alors tu a le choix : Ou tu reste sage et tu ne fait pas d’histoire, ou je te transforme en toutou bien dressé. Et quand j’en aurais fini avec toi, ce ne sera pas dans les jupes de Ganondorf que tu iras, en bon chien dressé, mais dans les miennes et la queue entre les jambes, a attendre mon autorisation pour tout ! »

Je me redresse et me tourne vers le garçon aux cheveux bleu.

« On peut profiter de l’orage pour le sortir d’ici. Personne ne sort par un temps pareil. »


Roshu Aaron


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« Tu es le Phénix que le Vénérable envoi pour m’aider ? »
" Le Vénérable m'a tout raconté ... Télépathiquement . Maintenant ... "

Sa quête d'information est mise à l'écart . Il devait aider Lenneth , une Sheikah alliée au Chevalier du Phoenix . Une escorte d'un des membres de la famille Dragmire , Arkhams . Il semblait n'opposer aucune résistance , c'est étrange . La sheikah à dû utiliser une puissante magique de marionnettiste . Il l'avait déjà vu à l'oeuvre lors d'une mission à Solar et ce fût un véritable calvaire .

Maintenant il faut l'emmener de suite à la Foret . Le Dragmire à peut-être demander du renfort , peut-être Ganondorf . Lenneth et Arkams s'avançaient vers la sortie . L'orage fait rage , un véritable tempête . Traversé la plaine sera dur , avec ce nouveau difficulté . L'orage et l'angoisse d'une attaque surprise , une vrai balade de plaisance , en famille .


« On peut profiter de l’orage pour le sortir d’ici. Personne ne sort par un temps pareil. »
" On doit faire vite , hein ... " Il se tournait vers Arkhams et d'un léger sourire il ajouta "Maman , Papa "

L'un des seul moyen de filer sans attirer l'attention des autres civils et gardes royales est de se faire passer pour une famille . Roshu , le fils et ses parents Lenneth et Arkhams . Baguette en main , l'escorte avance dans la pluie pour sortir du marché . Méfiant , Roshu observa partout pendant la marche


« 'Pleut comm'vache qui pisse, 'tain...
Ta gueule. »

Il remonta son casque, trop grand. Même si cela venait de son supérieur, il n'appréciait que très moyennement se voir insulter de la sorte. Il savait aussi que depuis la trahison du Prince et la disparition du Héros, le climat était tendu (dans tous les sens du terme), alors même qu'Hyrule semblait saigner aux quatre veines.

"Excusez moi m'sieur. Mais rien ne vous empêchait de formuler plus gentiment votre requête." Lâcha-t-il alors, encore vexé. Tenir la garde par un temps pareil avait de quoi mettre de mauvaise humeur, certes, mais pas au point d'être aussi désagréable, d'après lui. Un « Ta mère t'a jamais appris à la boucler, toi ? Ta gueule, par la bonté des Trois ! » vint lui rappeler qu'il était peut être en tort sur cette impression là.

Il se renfrogna donc, serrant plus fort la hallebarde qui le maintenait presque debout. La pluie martelait son heaume, et les gouttes tombaient dans cette espèce de tuyau formé par la ligne même du casque : il se recourbait très légèrement sur l'avant (afin de dégager une meilleure vue) et continuait loin en arrière jusqu'aux omoplates, afin de protéger sa nuque d'un coup mal avisé. Cela était, remarquablement bien pensé par temps clair et ensoleillé, mais on ne peut plus stupide par temps de pluie : voilà qu'il avait l'impression de servir d'arrosoir. Pourquoi diable avait-il joué son casque, deux jours auparavant, et pourquoi diable, surtout, l'avait-il perdu..?
Pour une pinte de bière. Voilà pourquoi. Qu'il avait finalement du payer en plus d'offrir son propre casque. La peste soient ces dés, trompeurs et dangereux..! Il en était sûr : ils étaient pipés. Mais les règles étant ce qu'elles sont, il avait du se racheter un couvre-chef au plus vite, et le destin avait voulu qu'il n'y ai plus que ce modèle-ci en stock.

Cramponné à la hampe de son arme, il sentait le froid lui mordre les os, à mesure que l'eau s'infiltrait sous sa cuirasse. Ca et là, les citadins de la Capitale Hylienne rangeaient leurs échoppes de plein aire, se dépêchaient de rentrer chez eux, s'abritaient sous un porche. Les chanceux, pensa-t-il. Comme il aimerait pouvoir en faire de même..! Lui qui avait dorénavant l'impression d'être plus trempé que le Temple de l'Eau, alors que son camarade lisait tranquillement le dernier tirage du journal – acheté (restons politiquement corrects) à un gamin un poil plus tôt, avant que le temps ne se gâte de trop – bien au chaut, dans une petite pièce, sous un toit, avec fenêtre et porte ouverte pour faciliter une éventuelle intervention.


"Je vais devoir rester longtemps, comme ça ?" Lança-t-il, claquant des dents, avec la désagréable impression de flotter réellement dans son armure. Un éclair zébra le ciel, masquant la réponse de l'autre membre de la Garde (à ne pas confondre, bien entendu, avec la Garde Royale.) « Pardon..? » s'enquit-il alors une seconde fois.

"Bordel...! Mais t'es vraiment pas foutu de la fermer, le bleu ? Tu resteras ainsi jusqu'à la relève, point. La Garde tient qu'il pleuve ou qu'il vente, alors arrête de jouer les pédales !" Fut sa deuxième réponse. Et celle-ci sembla le calmer.

Hissant à nouveau son casque, il se découvrit les yeux, pour mieux regarder, espérant l'arrivée salutaire de la relève. Un peu plus loin, il lui sembla distinguer un homme à l'armure ruisselante (la pluie sans aucun doute) et son visage s'éclaira d'un sourire béat.
« Chef, chef ! La relève ! Regardez, la relève ! » Hurla-t-il, soudainement hystérique. «Oh-hé ! » Héla-t-il ensuite l'homme à la carapace de fer, avant de se taire, après un coup brutal sur la calebasse.

"On peut pas dire que tu sois futé, toi. Qu'est-ce que foutrait un Garde Royal à notre place, bougre d'idiot ?!" L'uniforme que portait l'homme était en effet frappé de l'armoirie des Gardes Royaux. Pour autant, le sergent s'arrêta une seconde. Que fabriquaient ces deux individus avec le représentant de la Justice du Roi ? Les geôles se situaient de l'autre côté de la ville ! D'autant que si le gamin n'avait pas l'air bien dangereux, la jeune femme (il lui semblait qu'il s'agissait d'une femme) semblait bien moins nette.

"Monseigneur Garde," Commença-t-il, suffisamment fort pour être entendu, avant de reprendre plus bas pour son camarade. « Prépares toi à baisser la herse, gamin. J'ai comme un doute. » Et rarement, son flair s'était trouvé être faux. « Monseigneur Garde, approchez, je vous prie ! » Termina-t-il en sortant, l'oeil vif et le regard méfiant.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



John Doe


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C’était comme avoir l’esprit dans un immense champ de coton, et avoir la vue pervertie par un alcool traitre. Il se sentait se déplacer sans effort, il glissait presque sur la pierre antique du Temple du Temps. Fébrile et avec ses mouvements vagues, le Dragmirois proposa son avant-bras à la Sheikah afin de rendre crédible l’idée de Roshu Aaron. La femme dédaigna d’un regard dangereux et força Arkhams à avancer de conserve avec elle, mais sans tripotage malheureusement. Il se jura de chiper quelques obscurs manuscrits sur l’art de la manipulation cérébrale, un jour peut être pourra – t – il se jouer de cette trainée vaniteuse et magiquement lâche.


Lenneth obligea le fils de Ganondorf à jouer la galanterie, il dut s’écorcher les doigts à ouvrir la double porte de l’Eglise. Il pesta contre la brusque rafale de vent, il ne put s’en protéger sans autorisation de mouvement. Il subit donc la tempête, les paupières bien ouvertes et giflant ses fragiles prunelles. Arkhams en aurait pleuré de douleur. La pluie dégoutante menaçait de détruite la soie de sa cape écarlate et l’eau ruisselait à travers ses pièces d’armure blanchies. Il finirait par être malade mais se réjouissait que son malheur était certainement partagé, le jeune mage et la femme étaient vêtus assez légèrement. Ses lourds croquenots de plaques battaient le pavé dans des éclaboussures brunâtres et composaient une tragique mélodie.


Alors qu’Arkhams, tout abruti par l’incursion de Lenneth en lui, commençait presque à s’endormir, ne bougeant ses membres que par réflexe, un bruit sourd fit vibrer son armure. Son de ferraille. Il reprit possession de ses moyens et un éclair distingua de la brume pluvieuse deux silhouettes imposantes et disgracieuses. Les yeux de l’un manifestaient la lassitude et l’autre, l’inquiétude. L’un avait l’air autoritaire et l’autre soumis. L’intelligence militaire du gradé l’avait poussé à baisser la herse et il était ainsi impossible de quitter la capitale sans passer par cette faible douane. Le capitaine n’héla pas les trois étrangers mais s’adressa plutôt avec révérence à Arkhams. L’assourdissante précipitation de l’orage ne permit au Regard du Père d’entendre qu’un Monseigneur respectueux.

« Ils me prennent pour un officier, c’est ma chance. »

Sa perfide technique pour conserver l’anonymat paya en ce jour maussade voire peut être funeste. Quoi qu’on en dise, les rubis sont les vrais rois en Hyrule. Ils permettent au pire des criminels de s’acheter un déguisement respectable. S’il avait eu l’idée de dépenser quelques centaines de pierreries supplémentaires en bel et bon acier, peut-être ce serait fait-il passer pour un général ! Arkhams se sut sauver par la stupidité des sentinelles, bien que l’emprise mentale de son bourreau agissait telle une épée de Damoclès. Un mot de trop et Lenneth serait capable de le faire frapper un garde.


Plus le trio s’approchait des soldats, plus Arkhams sentait le sergent méfiant à son égard. Pour se faire comprendre de lui, il cria presque.




« Aidez-moi, ce sont … »



Une main glaciale et invisible serra sa gorge et fit mourir ses mots. Il dut sa raviser et finir différemment sa phrase, à contrecœur.



« … les déesses elles-mêmes qui nous arrosent. Que toi et ton homme nous permettent de nous sécher dans votre poste ! »



Tout comme ses chausses, son cerveau était noyée. Il haïssait la piètre manigance qu’il inventa. Elle était malgré tout assez imparable. Les sentinelles ne pouvaient refuser cette demande à un officier et la sorcière, ou le magicien, aux airs de racailles, ne pouvaient l’intimer de continuer leur route. Il espérait que cette pause permettrait à sa cervelle en compote de composer un plan plus solide et de faire comprendre au soldat ou au sergent qu’il était sous le joug d’un maléfice. Il enfonça le clou, au nez et à la barbe d’une Lenneth impuissante.



« Ces deux-là resteront dehors finalement. La pluie lavera leur âme souillée par le vice. Et la Garde ne peut souffrir la compagnie de vaux-rien et de truands de ce genre, pas vrai les gars ? »


Eorah Vif-Argent


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Les efforts de l’Illusion Dépravée pour échapper à mes efforts me font sourire. Il ne se rend pas compte qu’il est à ma merci, peut importe la distance qu’il met entre nous.

Mais en voyant qu’il cherche à se dérober et nous retarder, je tire sur le nœud que j’ai posé sur ses mouvement. Cela a pour effet de le faire tituber. Aussi je me précipite pour le soutenir et commencer ma comédie.

« Allons mon chéri, tu as trop forcé sur la bière ce soir ! »

Le fait de passer mes épaules sous son bras arrache la bande de tissus que je porte sur la figure, révélant ainsi ce que je souhaitait garder pour moi. En même temps, je serre mon emprise sur ses paroles et relâche celui sur sa liberté de mouvement : Il ne peut plus aligner deux mots convenablement ce qui renforce l’idée qu’il a trop bu. Mais il est plus ou moins libre de ses mouvements, sauf qu’il ne peut pas fuir. Quitte a me faire tripoter. Tout est pour la comédie !!

Je lance un sourire qui se veut désolée au garde. Une main se plaque sur mon postérieur. Le contact me dégoute et j’en frissonne d’horreur !


« Il a eu une promotion ! Alors il est content ! Avec mon frère(je montre Roshu Aaron de la tête), nous sommes partis a sa recherche ! »

Je regarde Arkhams. Au vu des regards que j’ai surpris, si je devais relâcher mon emprise sur lui ne serais qu’une micro seconde, je risque de passer un mauvais mauvais quart d’heure. Aussi je resserre les nœuds autours de son Esprit et attends la conclusion du garde.


Roshu Aaron


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Premier Obstacle : La Garde . Le pauvre homme qui subit le même sort que nous, donner par Dame Nature , croyant que le pauvre beau-mari de Lenneth était la relève . Mirage donné grâce à l'espoir d'un changement de garde . Le fugitif essaya une ruse pour écarter Roshu et la manipulatrice de pantin de sa vue et de profiter une évasion .

" Il sera mieux chez nous , en famille et dans un bon lit ! " Ajoutait-il au paroles de Lenneth

[ HRP : Désolé j'avais rien d'autre à dire , Le Narrateur nous dira la conclusion ]


Son oeil se posa sur le Garde Royal. L'un pétillait, l'autre ruminait la méfiance. Les deux hommes ne transpiraient absolument pas la même émotion à l'égard de la petite troupe qui s'était approchée. Le gamin sautillait presque de joie (sans doute l'eu-t-il fait si cela ne risquait pas d'éclabousser tous les gens aux alentours). Un Garde Royal. Un véritable Garde Royal. Il avait la chance d'avoir un véritable Garde Royal sous les yeux. Accompagné d'une jolie jeune femme, qui plus est ! Les Déesses, après lui avoir pleuré dessus des heures durant, lui souriaient enfin.

"Chef, chef, on va pas les laisser dehors..!" Commença-t-il avant d'être de nouveau réduit au silence par un regard noir. Noir, et borgne. L'homme avait perdu un oeil lors de l'assaut de Ganondorf sur le Château. Puis une main, lors de la bataille du désert. Gangrène : l'auriculaire seulement avait été touché, mais il avait fallu couper au plus tôt. Son oreille gauche avait été arrachée dans son intégrité par un Darknut qui l'avait soulevé en ne s'en prenant qu'à ce point précis. Le moins que l'on pouvait en dire, c'est qu'il avait tendance à effrayer, d'autant plus qu'il avait pris le parti de ne point cacher son orbite vide, et d'offrir à tous le spectacle de sa Gueule-Cassée.

Gueule-Cassée restait donc méfiant, là ou le Bleu semblait exalté : La tête de ce Garde Royal ne lui revenait simplement pas, il avait la tronche d'un gamin, un gosse de la forêt. Le teint pêche, les cheveux d'une couleur si étrange qu'elle ne pouvait pas être naturellement Hylienne. Un fils des arbres, à l'évidence, si l'on excluait la taille.

"Messer...?" Commença Gueule-Cassée, pour obtenir le nom de l'homme à qui il s'adressait, sans prêter la moindre attention aux deux autres, tout en ayant intégrés ceux que tous disaient. Il jeta un bref regard au panneau mural, sur lequel était représenté le faciès de tous les Gardes Royaux accompagné de leurs noms. Ace Omble, Aegis, Galastop , les trois derniers en service. Tous les autres, morts, déserteurs ou disparus.

"Un nouveau, dîtes vous, Ser ? Pourquoi emmener ces malfrats de ce côté-ci ? Les geôles sont de l'autre côté de la ville, vers le Castel. Et les appartements des Gardes Royaux ne sont pas situés dans ces quartiers non plus..."

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John Doe


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Comment pouvait on autoriser l'existence d'un monstre pareil ? A travers la brume épaisse, il était impossible de distinguer les vestiges de cette face hideuse. Bien qu'assez laid pour faire fuir la plus vénale des filles de joie, le sergent n'était pas dénué de toute logique. Il avait d'un seul coup d'oeil torve voire aviné, les gardes étaient toujours saouls, constaté l'étrangeté de la situation. Un garde royal inconnu, abruti par l'alcool d'un coup d'un seul sans la moindre lampée, accompagné d'un gamin et d'une reitre avait de quoi laisser perplexe. Mais qu'y faire ?

Aussi faible qu'était le plan de ces Phénix, Arkhams était piégé. Monter une telle embuscade, seule et en pleine ville, relevée de la bêtise pure et simple. Il n'était rarement étonné par l’incompétence de cette ennemi du Bien, mais ici il était difficile de ne pas être surpris de tant d'idiotie. Il lorgna sa geôlière et comprit soudain. Pourquoi envoyer une sorcière et un demi homme capturer un ancien général ? Lenneth, aussi douée qu'elle pouvait être dans cet art grotesque de l'esprit, ne servirait à rien sur un champ de bataille. Sa seule qualité devait être son physique passablement agréable capable uniquement d'assassiner de temps à autre un type sans défense. Il semblait alors logique que Conan le voulait vivant et en forme, sinon il aurait dépêché des bretteurs un peu plus talentueux qu'une pucelle et un gamin. Ainsi, quitte à se laisser faire docilement, autant s'amuser.

Arkhams cracha à la face du garde et joua fort bien les soulards.




« Ma femme a dit qu't'étais moche, y a pas cinq minutes. Tu sais en amour, on doit faire des concessions. Alors j'te mollarde dessus pour avoir mon ménage en paix. Mais cette crevure, dés demain, quand je cuverai mon houblon, tu pourras t'la faire. Et fais la tourner à toute la garnison, mais gaffe à la vérole, l'a pas l'hygiène innée, cette paysanne la ! Et mon gamin, un cloporte. Tu l'rosseras de ma part un d'c'est quat', lui faire comprendre c'qu'c'est d'être un vrai homme d'action comme les Gardes comme nous. Ramène moi à Cocorico, Lenneth. Marre de voir ta face et c'celle d't'on engeance contrefaite. Roshu Aaron, qui m'a foutu un gamin pareil, une vraie danseuse ! »


Arkhams faillit se lacérer la langue à parler le patois des petites gens. Mais qu'importe, il avait crié bien fort les noms de ses deux détracteurs et les patrouilleurs leur réserveraient peut être un sale coup à l'occasion. Pour parfaire sa comédie, le Dragmire fit révulser tant bien que mal ses yeux et s'écroulera contre la poitrine maigrichonne de Lenneth. Bah quoi ? Il fallait bien profiter. Et puis la Phénix lui avait promis de pouvoir tripoter. Il simula un ronflement guttural et fort gras. Non. Arkhams ne comptait pas marcher. Ils allaient devoir le porter. Que Lenneth râle et relâche son contrôle sur lui, et il aurait bien assez d'une seconde pour lui trancher la gorge. Il avait toujours un poignard discret d'acier bien pur à son ceinturon.


Eorah Vif-Argent


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Il est des vérités qui ne sont pas bonnes à savoir. Car elles font plus mal que des mensonges.

Ce que l’Illusion Dépravée pense de mon habilité au combat n’est pas faux. Mais ca fait mal. Je ne combats pas a la loyale, c’est vrais. Je serais toujours en ligne de soutient avec mon arc ou mon don. Ou de ceux qui tuent dans le noir. Jamais on ne me verra la lame au clair. Mais je ne suis pas poltronne pour autant.

Car c’est moi qui me suis portée volontaire pour cette mission.

Je serre les poings de colère contre cet énergumène qui s’affale sur moi. J’ai envie de le repousser et d’envoyer le phénix aux orties. Je voudrais être chez moi, bien au sec, dans les bras de mon époux, et non sous cette pluie incessante !

Calme-toi Len, trouve un moyen ! Tu peux le faire.

Le truc enmerdant, c’est que quand on manipule l’Esprit d’un autre, il y a toujours le risque qu’il voie vos pensées comme vous voyez les siennes. De la sorte, je vois le couteau qu’Arkhams rêve de me planter dans la gorge, mais je ne peux pas lui cacher mon envie d’être ailleurs.

Je me concentre sur le garde. Il est vrai qu’il est laid. M’enfin bon, on n’est pas tous parfais. Mon prisonnier n’a-t-il pas été un mort vivant par le passé ?

Le choc du corps du Kokiri contre le mien me fait tomber au sol. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Sans vraiment le vouloir Akrhams me fourni une nouvelle arme : les larmes. Parce que je commence a pleurer. Je me retourne face contre les pavés pour me redresser et lève mes yeux bleu larmoyant vers les gardes.


« S’il vous plais messires. Il est jamais méchant sauf quand il a bu. Alors il parle de sa première femme. Apparemment c’était une fille de petite vertu et elle s’est sauvée avec leur fils. Mon père m’a vendue à lui pour 50 rubis. Mais il exige que je reste intact jusqu’aux noces pour le prix de la vierge. »

Je laisse les larmes rouler sur mes joues et ne fait pas mine de les essuyer.

Prend ca le Kokiri !

Apres ca je m’applique a relever la fripouille. Il pèse avec son armure ! Sans me retourner je lance a Roshu :


« Viens ‘tit frère, faut rentrer ! Autrement on aura droit au fouet. »


Roshu Aaron


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Cette mission d'escorte s'annonçait plus dur que ce qu'il pensait . Sous une pluie battante et le garde qui s'obstine à les laisser passer commence à lui taper sur les nerfs . Arkhams essayait un subterfuge au sort de marionnettiste de Lenneth . Il baissa sa tête pour pas qu'on voit son visage qui commençait à former un visage de colère , lui qui était si calme malgré son rôle de petit frère qui dance sous la pluie . Lenneth usa d'un énième mensonge au garde pour les laisser peut-être passer . Roshu l'écoutait et laissa couler une petit larme ( ou peut-être était-ce une goutte d'eau de pluie) pour montrer sa compassion de sa " grande soeur " . Il fallait vite rentrer sinon les renforts vont peut-être arrivé rapidement et nous tendre une embuscade . La magie de Ganondorf commençait à lui donner des frissons au dos , il a peut-être une magie de " vision " ou quelque chose de ce genre .

" S'il vous plait monsieur le garde , laissez nous rentrer dans nos foyers . "

Il pria dans sa tête que le garde va enfin les laisser passer , ça commence à durer ...


«Chef... gémit-il, l'air affable, et ému, de sa place, moins d'un mètre plus loin.
Ta gueule. »

Le Sergent avait cette amabilité propre à tous les gradés envers ces soldats particulièrement agaçants. Oh, il n'aimait pas cette larve qu'on lui avait collé. Mou, stupide, et trop bavard. Mais il ferait avec, et dans la mesure de ses moyens s'arrangerait pour en faire un homme digne de servir dans les troupes légitimes de la Couronne. Pas un guildien – qu'il estimait être des tournes casaques – un soldat, loyal et dévoué.

Son oeil unique s'attarda sur l'uniforme que revêtait le tout nouveau promu. C'était chose possible, en soi : quelques jours auparavant, il avait relevé la herse pour le tout jeune Général van Rusadir, Héros des Dunes. Il pouvait sans mal ne pas être au courant de la promotion d'un nouveau membre de la Garde Régine, pour peu que celle-ci soit encore récente.

Pour autant, il ne lui semblait point voir un quelconque emblème ou sceau royal, lequel était remis à chacun des Gardes Royaux et leur était repris, quelque soit la raison qui les poussait à quitter leur poste.

"Messer, commença-t-il, cet air méfiant toujours gravé sur son visage. Il croisa les bras sur sa poitrine, sa hallebarde venant se caler dans le creux de son coude. « pardonnez mon insolence, mais j'aimerais voir l'emblème de la Garde. Les temps qui courent n'excluent aucune précaution. Quand le Prince lui même nous trahit... » Il faudrait être fou pour croire en les gardes, termina-t-il pour lui même. Ni le discours du prétendu garde, ni celui de ses deux acolytes ne l'avaient ému, ni même que l'ébriété de l'homme endormait sa méfiance : il lui fallait du concret.

Le Bleu se retourna vers son supérieur, l'air apeuré. Il n'approuvait absolument pas le comportement de son sergent, et pour dire vrai, s'il avait peur de lui, il avait d'autant plus peur du Garde Royal. Imbibé comme il semblait l'être, qui pouvait dire ce qu'il ferait ? D'autant que la ravissante petite créature (comme il aimerait en avoir une comme ça, pour sa couche. Dieu, ce qu'il avait froid.... Un peu de chaleur lui ferait tant de bien..) parlait de fouet. S'il fouettait sa femme, les Déesses le protège, lui, sombre inconnu, de ce fou furieux. Un instant lui vint l'idée de sauver la jeune femme de son époux, puis d'en faire sa femme. Avant de se rappeler que le rival n'était nul autre qu'un Garde Royal.

Un frisson lui parcourut le dos. Il commença à relever la herse.


... Alea Jacta Est ...

Afin de déterminer la suite des événements, sera lancé un D6 (un dé à six faces donc). Il determinera si les trois comparses peuvent sortir, ensembles ou divisés, où si au contraire, ils se retrouvent bloqués.

• Si le résultat est 1 : Le Sergent réagi suffisamment tôt pour baisser la herse. Toutefois il est occupé (en viens aux mains) avec le Bleu, et il ne peut pas surveiller, l'espace d'un instant du moins, le groupe. Possibilité de s'enfuir pour sortir de la Citadelle autrement que par la Porte Sud. (Celle qui donne sur la place du Marché).

• Si le résultat est 2 : Le Sergent réagit un instant trop tard : sont déjà sorti deux sur trois des jeunes gens quand la herse retombe. Celui qui reste dans la Citadelle gagne un aller simple aux cachots, et pour en sortir devra effectuer un RP justifiant sa sortie (évasion/accord avec la Garde, etc)
Le choix du personnage coincé résultera d'un accord entre les joueurs.

• Si le résultat est 3 : Le Sergent est suffisamment réactif pour éloigner le Bleu du mécanisme permettant de remonter la herse, d'un violent coup de hampe en plein torse. Le Bleu est inconscient pour la suite du RP, mais la sortie est barrée pour les trois comparses. Il va falloir trouver un moyen rapide de justifier tout ce tissu de mensonge, ou finir au frais.

• Si le résultat est 4 : Le Sergent est suffisamment réactif pour éloigner le Bleu du mécanisme permettant de remonter la herse, d'un violent coup de hampe en plein torse. Le Bleu est inconscient pour la suite du RP, mais la sortie est barrée pour les trois comparses. Il va falloir trouver un moyen rapide de justifier tout ce tissu de mensonge, ou finir au frais. Il est néanmoins possible de s'en sortir et d'éviter le donjon.

(Petit rappel : Il n'y a pas que deux gardes dans toute la ville, il est vain d'espérer l'emporter par le combat.)

• Si le résultat est 5 ou plus : Les trois comparses sortent sans encombres.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



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'Dé à 6 faces' :

Résultat :

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John Doe


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Il arrive parfois que l’imbécilité se traduise par un coup de génie, tout à fait imprévu, forcement. De fait une mascarade habillement échevelée peut être détruite par le premier troufion venu, trop zélé et impulsif. Tout comme l’érudit, trop enorgueilli par son savoir, ne voit pas le complot dans les mensonges simplistes. Le Trio avait donc en face de lui la parfaite illustration de ce paradoxe élémentaire : un sergent imbécile au grade ingrat venait de repérer leur potentiel stratagème. En résulterait la prison, une aubaine pour Arkhams qui se verrait tirer de cette mauvaise passe et ferait office de martyr injustement condamné. Quoi de mieux que le mot « geôle » dans un CV de bandit notoire ? Tout bénef dirait certain à l’égard de cette cocasse situation.

Mais nenni. La chance n’était pas l’apanage des gredins de Ganondorf. L’avisé Sergent, par son incroyable décision toute sauf logique, avait effrayé l’aimable sentinelle sans galon. Craignant le fouet pour avoir refusé la sortie et envoyait au violon un respectable Garde Royale comme Arkhams, il contesta l’ordre de son supérieur. Les claques volèrent dès que l’un cogna sur le casque de l’autre dans un gong retentissant et humiliant. Les piques tombèrent et les insultes s’élevèrent. Quelle pitoyable scène.

Une fois son Père devenu Roi, les gardes stupides seront remplacés par d’inflexibles Stalfos, bien plus débiles certes, mais beaucoup plus obéissants.
Seuls les Apparatchiks du trône de Dragmire, connus et crains par tous, seront officiers de la Garde. Et non pas le premier venu capable de tenir à peu près correctement une épée et sachant lire comme sous le règne dégénéré de la Famille Hyrulienne ! Cette dernière n’avait jamais su gouverner de toute façon …

Son songe malheureusement par trop utopique pour le moment se fracassa lorsque la lourde herse de fer planta ses crocs dans le sol. Le chemin barré et les gardes occupés à discuter politique entre eux, la voie était libre pour … fuir. Mais où ? Ca, Arkhams s’en fichait pas mal. Il n’était qu’esclave de l’entrave magique de la Phénix, la réflexion pour se sortir de là était à son entière responsabilité. Le gamin à moitié mage lui avait l’air trop engourdi du bulbe pour élaborer la moindre évasion.


« Chierie de chiotte, on va devoir courir. Chierie de chiotte que j’ai la flemme et que j’suis saoule. Va falloir me porter, mes jambes flageolent de trouille devant notre situation. »

Sourire carnassier. Il priait Din que la panique s’empare de ses deux bourreaux.


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