Le Début de la Fin

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Fallavier de Monmouth


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Mordred resta longtemps adossé contre les murs des ruelles de la Place du Marché. Ses recherches d'alliés ne semblaient aboutir à rien ! Il réfléchissait à ce qu'il pouvait bien faire. Allait-il continuer à errer dans ces ruelles à la recherche de nouvelles recrues ou allait-il faire quelque chose de plus... intelligent. Son bâton de mage dans la main, il fit les cent pas dans les ruelles gauche, sous le regards intrigués de quelques passants. Chaque jour était précieux pour lui, il n'allait quand même pas le gâcher pour recruter... D'un claquement de doigts, il s'exclama :

"Le château d'Hyrule !"

Heureusement que personne ne l'avait entendu s'exclamer ainsi...

Rapidement, il se retourna et quitta les ruelles, pour ensuite se diriger vers le château. Oui, il allait essayer de proposer de quelconque services au royaume, pour ainsi circuler librement dans les bâtiments royaux. S'il devait essayer de gagner la confiance de la Princesse, c'était ce jour là. Pourquoi voulait-il la gagner ? Parce qu'il devait s'approcher d'elle, pour espérer prendre le royaume et ainsi parvenir à ses fins...

Tout aussi rapidement, il se fraya un chemin entre les citoyens, les gardes, les marchands, les coqs (qui l'eut cru ?) et les quelques nobles qui se trouvaient sur la Place. Il suivit le sentier qui menait au Château, jusqu'à ce qu'un obstacle lui barre la route. C'était une grande arche, dont l'entrée était bloquée par une herse et gardée par un garde. Furtivement, le jeune mage se dirigea vers la herse, sans se faire voir et, par magie, il fit tomber une lourde pierre sur le dit garde, qui s’affaissa de tout son long. Il se réveillera bientôt...

Mordred avait récupéré par lévitation les clés de la herse que gardaient le garde. On aurait pu s'attendre à ce que l'Illusern se faufile dans le château, mais il n'en était rien. Il voulait uniquement une audience et, pour cela, il fallait trouver un garde d'une intelligence supérieure aux autres. Après avoir passé la herse, il se dirigea vers un garde, qui répondrait peut-être à ce qu'il cherchait...


"Bonjour, Garde. Je souhaite proposer mes services au royaume, mais... sans audience... cela m'est impossible."

Un sourire mauvais apparut alors sur le visage de Mordred.

[C'est un RP pour devenir l'un des invités royaux, comme vous avez pu vous en doutez. Je suis pas sûr d'avoir bien compris le post-it, mais je l'espère...]


Aegis


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[HRP : Désolée pour ce retard de réponse <<.]

D'un geste rapide de la main, il chassa une mèche de cheveux que le vent avait malencontreusement placée entre ses yeux, gênant légèrement sa vue. Si peu après qu'il soit arrivé au château, l'astre du jour s'était totalement levé, l'éblouissant par ses rayons de lumière, alors qu'une brise matinale soufflait toujours. Son regard -bien que gêné par un soleil qu'il n'appréciait point- balayait attentivement les alentours, quoique ce ne fût pas une de ses coutumes de s'intéresser aux mouvements autour du château. Il fallait tout de même dire qu'avec les récents événements, -notamment l'enlèvement du prince-, une extrême prudence était requise, rendant l'accès au château bien difficile pour un quelconque étranger. Pourtant, au moment où il décidait de vaquer à des occupations autres que surveiller la moindre agitation, un intrus encapuchonné attira tout de suite son attention. Apparemment, il venait de traverser la barrière principale d'une façon que le jeune homme ignorait et qui importait peu au bout du compte. D'un mouvement vif, il se retourna de façon à lui faire face, et l'interpella avec un regard sévère, très peu accueillant.

«-Halte là, intrus ! Puis-je savoir ce que vous faîtes ici ?»

La fermeté de son ton indiquait qu'il ne s'agissait point d'une réelle question. Dans des temps comme celui-ci, il y avait bien peu de chances pour qu'il soit entré de façon réglementaire, et quand bien même ce serait le cas, le jeune blond était convaincu du contraire. Le brun se vêtait d'une façon peu conventionnelle, rappelant celle d'un mage comme lui-même l'était. C'est à ce moment que l'étranger s'adressa à lui, laissant le garde bien sceptique.

"Bonjour, Garde. Je souhaite proposer mes services au royaume, mais... sans audience... cela m'est impossible."

Un plaisantin, s'il en fut. Ou alors avait-il sérieusement l'intention de passer, mais Aegis préférait penser qu'il n'était pas stupide à ce point. Enfin, il était vrai qu'il lui arrivait bien trop rarement de douter des mauvaises intentions de quelqu'un, assimilant souvent chacun à son modèle bien peu recommandable. Qui plus est, pour être mage lui-même, il savait que le fait que le brun ne fût pas très visiblement armé ne le rendait pas inoffensif ou peu dangereux, bien au contraire.
De toutes manières, proposer des services se faisait à la porte d'entrée, pas après. Et le sheikah n'avait visiblement pas envie d'en savoir plus.
Un léger sourire ironique se dessina alors sur ses lèvres alors qu'il commençait avec son habituel ton mielleux... :

«- Je vois. Loin de moi l'idée de vous offenser, mais je vous demanderais de bien vouloir retourner d'où vous venez. »

... Avant de terminer d'une autre voix ferme, froide, en adressant un regard menaçant à son vis-à-vis :


«Immédiatement. »

Visiblement, le garde royal ne lui laissait qu'une seule chance de partir comme si rien ne s'était passé, et il espérait bien que le brun la saisisse de son propre gré. Et afin de signifier clairement qu'il ne plaisantait pas, il posa sa main sur la poignée de son épée sans pour autant se mettre en garde, gardant toujours la même expression sur son visage.


Fallavier de Monmouth


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(vide)

Le garde qu'il avait interpellé se révéla être un homme blond de haute taille, portant de nobles vêtements. Même si ceux-ci étaient nettement plus différents que ceux des autres gardes, on ne pouvait se tromper sur sa nature de garde (Déjà qu'il avait accès au château...). L'homme le toisa d'un regard fort peu accueillant, après s'être retourné. Dès qu'il eut vu son regard, Mordred sut qu'il ne serait pas aussi facile de pénétrer dans le château. Il soupira intérieurement. Pourquoi tant d'obstacles lui barraient la route ? Pourquoi ce peuple semblait-il aussi méfiant ? Peut-être était-ce Ganondorf, Seigneur du Malin, qui les rendait si méfiants...

«-Halte là, intrus ! Puis-je savoir ce que vous faîtes ici ?»

Il l'avait dit d'une fermeté qui impressionna quelque peu le mage noir. Lui qui pensaient qu'aucun garde ne pût se montrer aussi ferme ! En tous cas, ce ne sera pas avec cette bourse qu'il avait au cou qu'il arriverait à le corrompre...

"Bonjour, Garde. Je souhaite proposer mes services au royaume, mais... sans audience... cela m'est impossible."

Le garde resta sceptique. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres, s'adressant à Mordred d'un ton mielleux, ton mielleux qui agaça la Lanterne sanguine :

«- Je vois. Loin de moi l'idée de vous offenser, mais je vous demanderais de bien vouloir retourner d'où vous venez. »

Et, d'un ton ferme et menaçant, il compléta sa "demande" :

«Immédiatement. »

Le garde posa alors sa main sur le poignée de son épée, ce qui signifiait qu'il ne plaisantait pas. Mordred se contenta de hausser un sourcil et ses épaules.

"J'avais pensé que vous puissiez me comprendre, garde. Je suis Prêtre, et je pense que mettre mes dons au service de Sa Majesté n'aurait pu être que bénéfique. Avec Ganondorf dans les parages, nous ne pouvons oublié les prières. J'avais pensé que cela aurait rassuré le peuple. Mais bon..."

Le mage noir tourna le dos au garde et fit quelques pas... Peut-être que cela suffirait.

[Pas grave ]