To Lord and Land ! [Préparation de l'évent : Faction Royale]

[Entrée]

Début de l'hiver - 1 an 3 mois avant (voir la timeline)

Llanistar van Rusadir


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(vide)

[hrp]Tous les joueurs motivés par le fait d'aller rendre ses coups à Ganondorf peuvent poster à ma suite ou bien rejoindre ensuite. Postez si vous voulez arriver en même temps que l'armée à la vallée.[/hrp]

La guerre. Llanistar l'avait rencontré six fois. Et par six fois, il en était sortit victorieux, frôlant la mort sans jamais qu'elle ne l'atteigne. Pour son empereur, il avait défié toute sorte d'ennemis et les avait vaincu. A présent, la guerre revenait à lui. Une part de lui s'attristait déjà des morts affreuses et de l'absurdité de ce conflit, mais ce n'était pas elle qu'il écoutait alors. Car le guerrier en lui s'était éveillé et le faisait se sentir plus vivant que jamais ! Tous ces longs mois de travail depuis son serment d'être le bouclier du royaume, toutes ces nuits à travailler jusqu'au matin, toutes les difficultés qu'il avait surmonté... Tout cela le menait à l'instant présent : la guerre, concrète et présente. A présent que Ganondorf avait agressé Hyrule, le royaume allait se défendre. Et cette fois, le bras qui tenait l'épée serait guidé par l'un des meilleurs généraux à l'Ouest de la mer verte. Le nordique ne laisserait plus les événements de la citadelle se reproduire.

Déjà, Llanistar réunissait l'état major et ses principaux capitaines. La cloche de l'alarme sonnait depuis moins de deux heures mais déjà, la majorité des hommes se tenaient dans la cour intérieure, sur le pied de guerre. Lui, venait de faire conseil avec les stratèges et se trouvait seul pour la première fois depuis le matin sur les remparts. Les mains croisées dans le dos, vêtu de son armure, il observait son armée qui se réunissait sous ses yeux. Il avait évidemment prit la décision d'en laisser une part très conséquente pour défendre le château mais sans pour autant limiter drastiquement les effectifs de l'expédition. Un contingent trop réduit n'avait aucune chance de victoire, mais envoyer toute l'armée était trop risquée. Lui même s'était posé la question de sa propre participation. D'un côté, il se devait de protéger Zelda avant tout mais d'un autre côté, il savait qu'aucun de ses officiers ne saurait aussi bien que mener l'assaut. Après tout, défendre le royaume équivalait à protéger sa reine. Aussi étrange que cela puisse paraître à un civil, Llanistar n'éprouvait aucune peur. Son rôle serait en première ligne... Mais il faisait confiance à ses hommes. Son fatalisme des premiers temps s'était envolé au fil du temps. Ces gens, les Hyliens, étaient pacifiques. Mais pour peu qu'on sache ranimer le feu en eux, leur courage s'embrasait et ils semblaient capables de miracles. Peut être était-ce cela... le pouvoir des déesses ?


"Ser ? Les hommes seront bientôt prêts. Vous devriez aller à eux."

Llanistar reconnu la voix d'Holon avant même de se retourner. Son plus fidèle et valable capitaine. Le genre d'homme qui avait la carrure pour diriger les hommes. Le genre qui pourrait le remplacer si... Le pire arrivait. Le général s'approcha de l'officier et l'étreignit sincèrement, un sourire fraternel aux lèvres. Holon était la preuve vivante que son labeur n'avait pas été vain. Un jour, le destin d'Hyrule passerait entre des mains comme les siennes, si le destin était clément. Après un instant, le nordique lui déclara,

"Holon, mon ami... Je veux que tu restes ici. La citadelle aura besoin d'un chef pour la défendre si la bataille tourne mal. Puisse tu défendre le royaume et sa princesse, si ce cauchemar advient. Je sais que tu voudrais me suivre, mais je ne peux me permettre le plaisir de t'avoir à mes côtés au combat. Mal à l'aise, Llanistar s'écarta mais garda une main sur son épaule. Après un instant de silence gêné, il ajouta, J'espère te retrouver bientôt, mon frère."

Holon ne répondit rien mais Llanistar pouvait lire en lui la même amitié et le même sentiment. Tous deux avaient conscience de la situation, et tous deux faisaient de leur mieux pour l'accepter. Rien n'assurait qu'ils puissent se revoir un jour. Il y avait dans cette déchirure entre deux mains une vicissitude du destin, commune à tous les hommes et à tous les temps. Sans un regard en arrière, le général quitta ses appartements et prit le chemin de la cour. Au détour d'un couloir, il croisa le vieux, Ser Cerscastel, chevalier attaché à la personne de la princesse. Aussitôt qu'il le vit, le vieux prit un air grave et le toisa, à la manière habituelle. Mais cette fois, Llanistar sentait chez son surveillant une inquiétude inédite. Monstre de certitudes et d'assurance, Cerscastel n'était pas angoissé de nature. Mais le nordique comprit dés qu'il ouvrit la bouche,

"Ainsi... Le jour est venu. La guerre, et l'armée de royaume guidée par vous... Son expression s'adoucit, jusqu'à ce que de la tristesse vint envahir ce visage buriné par les années, Fais attention à toi, petit. Et fais honneur à ton nom. Puisse tu revenir sauf."

Désarçonné par de telles paroles, Llanistar ne trouva rien à répondre d'approprié pendant que le vieux le dépassait et s'éloignait. Les deux hommes avaient passé les derniers mois à se provoquer et se moquer l'un de l'autre, si bien que le général n'avait pas imaginé que le chevalier puisse l'apprécier. Encore troublé mais décidé à rester droit dans ses bottes, Llanistar poursuivit son chemin jusqu'à la cour. Là, ses hommes l'attendaient.

Jeunes, ou mûrs, nobles ou roturiers, montés ou à pied, la fraction de l'armée qu'il allait guider jusque dans la gueule du lion se tenait devant lui, et rares étaient les souvenirs qu'il tenait comme plus beau que la vision qui s'offrait à lui. D'un peuple amollit par la paix, il avait tiré des hommes fiers, redressés et le front haut. Bientôt, tous leurs regards furent dirigés sur lui et il sentit le poids de la confiance qu'ils lui portaient. Si ils gagnaient, cette victoire serait la leur mais le nordique savait qu'il était la fondation de cette armée. Ces hommes se battaient pour leur terre et leur princesse, mais c'était lui qu'ils suivraient sur cette voie. Et à voir ces visages fiers et beaux, il s'en sentit parfaitement indigne. Même la gloire de six guerres n'avait pas fait changé Llanistar d'avis sur lui même. Et cette fois plus que toutes les autres, il trouvait absurde d'être placé par le destin à cette place. Il ne méritait pas tant d'honneur.
C'est alors que, du fond de sa mémoire, il se souvint d'Alvar de Maln, son maître. Et il entendit presque sa voix résonner entre les larges murs de pierre, comme un murmure : "Personne ne mérite un tel honneur. Fais semblant...Un jour, tu n'en auras plus besoin." Peut être un tel jour arriverait il. Jusque là, Llanistar ferait le nécessaire pour que le feu du courage brûle toujours dans le coeur de ces hommes.

Fièrement, il avança parmi eux, flattant l'encolure d'un cheval, saluant d'un poing sur le coeur des hommes, serrant la main d'autres. Finalement, un écuyer lui amena son cheval. Anthem, plus beau et majestueux que jamais. D'un geste souple, il monta sur l'animal. Et soudain, sentant que l'instant méritait plus que des gestes, il s'approcha d'un porte étendard, et prit le fanion que ce dernier lui tendit. Le symbole de la famille royale y était brodée, en fil d'or sur un tissu bleu. La Triforce entourée par l'oiseau d'or. La pique qui soutenait le tissu était lourde, comme son devoir. Mais la porter était un honneur auquel beaucoup aspiraient. Avancer dans les pas de l'Histoire pouvait être douloureux, mais c'était une chance incroyable. Llanistar en prit conscience à cet instant et se promit de ne plus l'oublier. Il brandit l'étendard haut et déclara, d'une voix qu'il se réentendit user avec nostalgie,


"Soldats, Hyliens, mes frères ! Ce jour, nous l'avons attendu et à présent, il est là. La guerre point à l'horizon, vers l'Ouest. Mais nous ne la craignons pas ! l'Ennemi pense que nous tremblons devant ses fléaux mais nous ne céderons pas ! Car il est de notre devoir de tenir et de vaincre ! De notre devoir de protéger le peuple, le royaume et sa souveraine ! Pour Hyrule ! Pour Zelda ! Pour la Couronne et la Terre ! Yah !"

Ses paroles accueillies par un grand fracas enthousiaste, Llanistar sut qu'il n'y aurait plus de marche arrière. Sans rien ajouter, il prit la direction du bourg, et du désert. Il pensa à la princesse, qu'il n'avait pas revu depuis la révélation de la gérudo... Le nordique avait laissé une lettre à Cescastel, lui demandant de la transmettre au cas où le général échouait. Plus rien ne le retenait en ce castel. A présent, le monde se trouvait devant lui.


Thor Odinson


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Les doigts poisseux attrapèrent fermement la poigne ovale de bois, avant d'effectuer un mouvement circulaire vers la droite et de tirer. La porte de la battisse, où Lenneth et Roshu étaient en sa compagnie plus tôt, frôlait si bien le bois du sol, qu'un bruit sourd se fit entendre. Il exerça une pression suffisante, d'un coup bref et vif, pour que l'entrée laisse à son imposante corpulence la possibilité quitter cette maudite auberge

Il avait refermé la porte, avec autant d'effort et prit la direction de la ruelle. Le coin était désert, il fallait avoir une bonne raison de rester jusqu'à si tard, dans une ruelle pareille. Le Nordique, en profita pour réajuster sa capuche, il n'oubliait pas qu'il n'était nullement inconnu des Hylien et il ne pourrait -bien qu'il en mourrait d'envie- affronter la garde royale à-lui seul. Ses pouvoirs, comme son endurance, avaient nettement diminué et il ne pouvait plus se permettre de
risquer sa vie inutilement. S'il se battait ce serait pour lui et lui seul.

Il faisait nuit noire, on entendait les chats feuler entre eux, se disputer le reste d'un morceau de viande ou simplement, se battre entre eux. Le grognement que poussait ses animaux, perturbaient le blond, si bien qu'il ne remarqua pas -tout de suite- les ombres qui s'étendaient qui s'étendaient sur le mur d'en face qui ramenait au centre de la place du marché. Encore une de ses bêtes, sans doute, pensait il. Par précaution, il vint joindre son dos, à la pierre sur sa droite et s'abaissa pour jeter un oeil discret.

Le clair de lune était assez brillant pour empêcher l'Asgardien de distinguer le visage, ou ne serait ce que le physique des deux personnes. L'une était naine et l'autre la dépassait de quelques centimètres.


« Eh beh » la voix instable et portante -bien qu'il s'efforçait de parler bas, il faut dire- de l'un des deux inconnus, indiquait à Thor, qu'il s'agissait d'un garçon encore assez jeune. Par Odin, que faisait il encore à l'extérieur ? « T'es quand même certain de c'que tu racontes... Link...y s'rait mort ? » Il ne put s'empêcher de sourire, le héros , déchu ? Si c'était le cas, il y a longtemps que le seigneur aurait donné l'assaut, il n'aurait nullement besoin d'une quelconque forteresse, si un chateau lui tentait les bras ! Sont-il si bête ? Pensait il. « Ouais ! » Une seconde, voix, rauque celle-ci, un autre homme, plus vieux, sans doute « Ganondorf aussi j'l'impression hein, y'a pu d'nouvelles d'lui, et s'il était vivant, y'aurait attaqué c'sûr ! » S'ils savaient , pauvre d'eux, par Alfadir, ils regretteront leur pensé et la surprise n'en sera que plus terrifiante.

L'encapuchonné, se releva, l'erreur de s'appuyer sur une seule jambe pour exécuter le mouvement, se répercuta par un déséquilibre, qu'il rattrapa en fracassant -avec un bruit monstre, évidement- une jambe puis l'autre sur le sol. Une fois droit, il réajusta sa tenu, tandis qu'il découvrit le visage des messieurs qu'il écoutait encore il y a quelques secondes.

Cette fois, le clair de lune ne jouait pas, et il distinguait nettement les deux visages. Les deux etaient bruns, au visage pâle, d'une blancheur qu'il ne connaissait pas. Ils se ressemblaient énormément, sans doute des frères. Il les fixait, puis s'approcha, doucement, pas à pas, avant que le plus jeune de pousse, un cri de terreur, digne de celui d'un effroi. Les ondes sonores rebondissaient entre les murs vides de la vielle ruelle, provoquant l'écho. Les garçon avaient fuis et les quelques habitants aux alentours avaient commencés à réclamer le silence.

Fatigué, il décida de trouver un endroit où se reposer. Il venait de sortir d'une auberge et il n'avait pas l'intention de retourner dans une battisse aussi poisseuse pour finalement se ruiner en rubis -qu'il n'a plus sur lui- dans la bière et autres alcools, le tout sans compter le prix d'une nuit. Sa demeure étant à plusieurs jours de la place du marché -et retenu, dans tous les cas, par le pont levis- il ne lui restait qu'à trouver un coin tranquille où il pourrait passer sa courte nuit.

Quelques jours passèrent sans que le Venu-du-Nord ne se rende compte de quoi que soit. Ses journées étaient toujours remplies et l'occupait assez pour qu'il passe de l'aurore au crépuscule, sans jamais faire attention au zénith du soleil. Néanmoins, toujours sur ses gardes, il faisait attention de ne pas rater le départ des troupes royales. L'objectif pour tout fonctionne comme il l'avait pensé, était d'abord de se joindre aux troupes royales sans se faire remarquer.

L'Odinson finit par descendre du toit sur lequel il guettait sagement la place du marche -pas toute, bien évidement- Il posa le premier pas sur la tuile en pente, puis le second et répéta ce mouvement assez rapidement, jusqu'à ce que sous son énorme poids, une innombrable tuiles ne cède l’entraînant dans une glisse incontrôlée. La jambe gauche tendue vers l'avant, l'autre légèrement replié vers l’extérieur à l'arrière, cherchant à ralentir sa dégringolade. Les malheureuse tuiles chacune, sans forcément se briser, se retirait sous la vitesse et le poids du blond, qui, sachant qu'il ne ralentirai pas, déporta tout son poids sur son quadriceps gauche et envoya sa jambe droite vers l'avant. Il s'envola par dessus les dernières terres cuites du toit, perdit sa capuche, pour finalement entamer sa descente et viser le toit suivant. Son saut état beaucoup trop court mais il tendit les bras le plus loin possible par simple réflexe. Ses doigts s’agrippèrent à la gouttière, encore mouillé par la précédente pluie, du toit et le reste de son corps percuta le pierre en fasse de lui. Le zinc se brisa sous le choque, et le Nordique tomba sur des caisse bois, couvert par de la paille.

Il resta une bonne dizaine de minute dans sa position. Quelques brefs égratignures couvrait son visage blanc. La douleur qu'il ressentait lui était nettement supportable. Il faut dire, lorsque l'on combat la fureur de la Force elle même, lorsque l'on frôle la mort à plusieurs reprises, une simple chute ne peut pas vous blesser gravement.

En repensant à tout cela, il se releva, doucement et lorsqu'il se dressa sur ses talons il commença par vérifier qu'il n'avait rien de casser et rabattit sa capuche, retirant les brins de pailles qui restaient attachés.

Sa vue alternait avec une vue trouble, sans doute était il encore sonné par la collision entre son crane-sans-casque et le bois lisse de la caisse. Il s'appuya sur la roche lisse du mur pour évité de tomber, son jugement sur son état était beaucoup trop rapide, il c'était sur-estimé, mais sa vue redeviendrai correcte, ce n'était qu'une question de temps.

Il alla rejoindre son cheval, un somptueux étalon au pelage blanc neige et aux yeux noirs luisants attaché par une corde à une grille, aussi noire que ses yeux. L'Asgardien s'approcha de lui, lui retira la corde, lui passa la scelle et d'un vif mouvement grimpa sur celui-ci. Il se dirigea vers la sortie de la place du marché, pour se rendre au village cocorico, mais bien vite, un hennissement d'un cheval au galop retint son attention

Le son des fers contre le sol devint de plus en proche. Quant au cavalier qui se tenait sur la scelle, il s'agissait du même homme qui l'avait arrêté lui et d'autres sur cette même place du marché, Thor l'avait tout de suite reconnu et un sourire se dessina sur son visage caché, il était temps !


Sepoh


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Il n'avait pas attendu bien longtemps avant de quitter Cecilia. A vrai dire il ne fit que l'accompagner à l'infirmerie avant de finalement la laisser, après une discussion à l'abri des oreilles indiscrètes. Il avait des choses à faire, et très peu de temps. Il s'empressa donc de quitter le château, se rendant au village Cocorico au triple galop sur le dos d'un canasson, réquisitionné pour l'occasion. Là-bas, après de maigres recherches, l'épéiste trouva son contact.
***
Comme pour signifier que le message avait été bien transmis, l'homme aux mèches blondes hocha la tête. Le chevelu vert s'en alla aussitôt, retournant au Castel-Royal.

« Nous sommes le vent, qui éteint les lumières, et allume les brasiers ... Ne laissons pas passer cette occasion ... Soufflons, la lumière du Malin doit s'éteindre ! »

Même si la nuit n'allait pas tarder à tomber, le château était toujours en ébullition. L'armée se préparait à la guerre. Une atmosphère particulière diffusait entre les murs. Le garde, assez retiré de toute cette activité pouvait néanmoins ressentir toute cette tension. D'ailleurs, les mines déconfites et apeurées de certains l'amusaient. Lui aussi allait partir en guerre le lendemain, cependant son visage restait de marbre, il y avait déjà bien longtemps qu'il s'était préparé à la mort. Elle ne lui faisait plus peur, il pouvait l'affirmer. Etait-ce de la folie ou de la confiance en soi poussée à l'extrême ? Peut-être même les deux à la fois, qui sait ? ... Même lui ne le savait pas ...

Après une nuit agité, il était temps de partir. Galastop se prépara – non pas mentalement – mais physiquement. Mobilisé au combat en temps que Garde Royal, il se devait de porter l'uniforme officiel qu'on lui avait confectionné. Il enfila une chemise et un pantalon en toile, suivi d'une cotte de maille, ne couvrant que son torse. Par dessus, il ajusta un plastron d'acier noir orné d'une triforce dorée. Une longue cape bleue, brodé d'or par le blason royal, coiffait ce plastron. Il s'équipa ensuite d'épaulières d'aciers clairs et de long gants de cuirs noirs. Pour terminer, il attacha solidement ses cuissardes d'un acier aussi clair que ses épaulières, et chaussa de grandes bottes d'un cuir aussi sombre que ses gants. Il laissa le casque de côté, déjà que porter cet uniforme ne l'enchantait guère. Il sangla ses trois sabres à la taille et se dirigea vers l'extérieur.

Les hommes étaient tous là, prêts à partir. Ne restait plus que le Général Rusadir. Il ne fallu pas plus de quelques minutes pour que l'homme du Nord ne fasse finalement son entrée, suivi d'un discours fort apprécié des soldats. Llanistar savait comment motiver ses troupes. Enfin, sur son cheval, il prit la tête de l'armée. L'épéiste lui emboita le pas, à quelques mètres seulement, mais sans cheval. Il préférait marcher.


Roshu Aaron


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"Quand un homme bon et intègre s'en va en guerre
Les démons resurgissent de leurs terres
Et quand le chant s'éteindra
Alors le silence régnera ... "
"Ah !"

Ces mots sonnaient comme une prophétie, se répétant en boucle depuis plusieurs jours dans l'esprit d'un jeune sorcier. Dans ses rêves, tout était noir, il n'y avais rien, c'était le néant. Mais une voix retentissait, venant de nulle part. Celle d'une femme qui lui ait totalement inconnue. Et cette voix répétait encore et encore ces mots. Le matin, l'être de Solar se réveilla en sursaut, une nouvelle fois. Maintenant un mois que dure cette folie. Il ne savait pas quoi faire, tous les matins, il se réveillait l'air pensif sur son lit en haletant. Roshu Aaron avait peur de ce que présageait la prophétie car on dit qu'elles sont toujours de mauvais augure. Avant de lever de son lit, il regardait le ciel bleu puis se dirigeât vers le miroir. Le jeune garçon répétait ces mots, essayant de comprendre le sens. Mais il ne comprit toujours pas et ça l’énervait, il donnât un coup de poing à la glace.

"Quel crétin"En regardant sa main droite en sang. Ses cauchemars le préoccupait, il ne travaillait plus du tout, sa bourse était vide, le chasseur ne voulait pas capturer du gibier. Il s'habilla et sortit prendre l'air, histoire d'oublier le mauvais rêve. Toujours une ambiance incroyable à la place, toujours les mêmes marchands et mêmes marchandises. Bref, ce qui présageait être une journée banale ne le sera pas. Quand il allât vers le pont levis, il entendit des galops et une trompette derrière lui. Quand il se retourna, le jeune sorcier vit alors une vague de cavalier se dirigeant vers lui et la trompette servait à prévenir de se bouger les fesses s'il ne voulait pas que son corps se fasse écraser par des centaines de sabots.

Il fit un saut sur le coté et se retrouva à terre. Roshu voyait tous les cavaliers s'en allant vers les plaines d'Hyrule. Ce sont toute une armée qui s'en va. Des soldats suivaient les cavaliers. Il se releva et le sorcier demandait à l'un d'eux:
"Où allez vous ?"Le soldat répondit sèchement, car le gamin ne devait pas se soucier des affaires royales" Repousser les Dragmires ! Et oui, c'est la guerre, mon petit ! "
"Quand un homme bon et intègre s'en va en guerre " Cette phrase et la même voix vint frapper à l'esprit le Solarien, il mit sa main sur son front "C'est ...C'est maintenant !"L'homme bon pouvait être toute les personnes qui se sont engagé, mais il pouvait aussi parler de la personne qui se trouvait à la tête de la cavalerie, le général. Alors pour essayer de le prévenir de l'éventualité qu'une chose grave va arriver, il suivit toute l'infanterie pour aller mener un combat contre celui qui lui avait laisser une victoire amère au désert.

"Un homme bon et intègre s'en va alors en guerre..."