Hyrule's Journey

Elle voulait aller au village Cocorico mais c'était retrouvé sur la place du marché. Cela lui importait peu en même temps, elle voulait faire quelques emplettes donc ici ou ailleurs c'était du pareil au même, tout ce qu'elle voulait c'était de chasser les pensées et les idées qui tournaient en boucle dans sa tête. Elle fit donc le tour du marché allant d'un étal à un autre, écoutant les camelots vendre leurs affaires et essayer de faire un maximum de profit, elle déambulait sans but vraiment précis. Il y avait pas mal de monde et il n'était pas rare de se cogner dans des inconnus.

Elle s'arrêta devant un stand ou l'on vendait du tissu, elle s'en approcha en pensant à ce qu'elle pourrait en faire. Elle choisit du tissu de couleurs rouges et jaunes, un peu de noir aussi, elle en trouverai bien l'utilité, elle paya le vendeur avant de repartir. Son regarde se posa ensuite sur l'étal suivant ou trônait divers objets dont elle ne connaissait pas l'usage, ce ne devait être des objets de tortures, ils ne seraient à la vu de tous sinon. Pourquoi elle pensait à cela tout à coup ? Son esprit était plutôt dérangé en ce moment, mais elle ne pensait pas à ce point, il y a tout de même des sujets plus joyeux à penser. Elle regardait à présent les étalages qui se trouvaient derrière elle, tout à coup elle se demanda a quoi elle devait ressemble à aller et venir comme cela, à revenir et puis repartir. Puis elle se dit qu'elle n'était pas la seule à le faire et se mit à rire toute seule. Faut dire qu'il y avait tellement de choses à voir qu'elle ne savait plus vraiment ou donner de la tête.

Elle se dirigeait à présent vers le centre de la place, histoire de voir ce qu'il y avait par la-bas.

Tsubaki avait entrepris de faire une ronde de la place du marché afin de surveiller ce qu'il s'y passait. C'était jour de marché. Dieu qu'elle détestait le monde, mais après tout il fallait bien que quelqu'un surveille ce qu'il pouvait se tramer dans les parages, et des oreilles de louve ne seraient que trop bienvenu pour surprendre une conversation intéressante.

Faisant mine de s’intéresser aux articles que les marchands proposaient, la dame louve écoutait attentivement les bribes de conversation. Certains gesticulaient en tout sens, mais lorsqu'elle s'approchait d'eux pour tenter d'en apprendre plus, leurs paroles se révélaient être d'un ennui profond.

Sans doute n'y avait-il rien d’intéressant à apprendre ce jour là aussi ce dirigeât elle vers le centre de la place afin de regagner la forêt. Dans sa précipitation elle se heurta à quelqu'un.

"Vous ne pouvez donc pas faire attention où vous mettez les pieds" dit-elle d'une voix sifflante.

Elle se recula quelque peu afin de toiser la personne qui se trouvait sur son chemin.
C'était une jeune femme aux yeux verts, elle arborait une longue chevelure châtaine relevé en un chignon parfait et était vêtue d'un kimono rose. Drôle d'accoutrement pensa Dame Tsubaki.

La jeune femme semblait perdue dans ses pensées. Peut être Tsubaki pourrait-elle en tirer quelques chose, elle pourrait l’apeurer en lui racontant les hauts faits de son maître voire même peut être la rallier à leur cause. Après tout l'hylienne croyait plus au destin qu'au hasard...

Elle continuait de regarder les différents étals du centre de la place, rien qui ne l'intéressait vraiment. A part peut-être un pendentif ornée d'une magnifique pierre d'un rouge profond mais le vendeur avait refusé net toutes négociations sortant les arguments habituels en disant que c'était une pierre exceptionnelle et blablabli et blablabla... Yatchan avait bien essayé une dernière fois de lui faire baisser son prix, mais il était inflexible, elle avait donc dû y renoncer pour le moment du moins elle reviendrait une prochaine fois. Elle avait repéré un fleuriste un peu plus loin, elle s'y dirigeait en se demandant si elle y trouverait son bonheur quand elle fut tirée de ses pensées suite à une bousculade avec quelqu'un.

" - Vous ne pouvez donc pas faire attention où vous mettez les pieds" dit une voix féminine.

Faire attention où elle mettait les pieds, oui il faudrait qu'elle y pense plus souvent enfin cela ne ferait qu'une pensée en plus qui devrait parcourir son esprit. Cependant, Yatchan ne savait pas vraiment qui avait bousculé qui et vu qu'elle se méfiait toujours des inconnus elle préférait faire comme si c'était de sa faute. Après tout comme elle rêvassait, c'était peut-être le cas.

- Veuillez accepter mes excuses, dit elle en souriant. Je ne vous avai pas vu et... En fait j'était plutôt perdue dans mes pensées.

Voyant que la jeune femme en face d'elle la dévisageait et la scrutait des pieds à la tête, elle se sentait un peu mal à l'aise et pour éviter de le laisser trop transparaître, elle demanda presque aussitôt

-Il n'y a pas de mal j'espère ?

Elle ne décolérait pas, mais Tsubaki fut pour le moins surprise de la réaction de la Dame. Si elle avait cherché à susciter la haine chez son interlocuteur elle était déçu de la réaction de cette dernière.
Il faudrait donc faire avec. Cette personne ne semblait pas être d'un caractère belliqueux.
Le dame louve entrepris de poser quelques questions.

"Il n'y a pas réellement de mal, mais je déteste être touchée par les inconnus. Savez vous au moins qui je suis? Ma foi je pense que non... Ou vous trembleriez de peur après ce que vous venez de faire!"

S'ensuivit un petit silence pui Tsubaki repris d'un ton un peu plus posé mais toujours froid.

"Il ne me semble pas vous avoir déjà vu par ici. Êtes-vous nouvelle? "

Elle décidât que l'heure n'était pas encore venu de dévoiler son identité. Aussi attendit-elle calmement et l'air résolu devant la jeune femme.

Yatchan attendait une réponse de la part de l'inconnue, qui finit par lui répondre.

"Il n'y a pas réellement de mal, mais je déteste être touchée par les inconnus. Savez vous au moins qui je suis? Ma foi je pense que non... Ou vous trembleriez de peur après ce que vous venez de faire!"

La jeune femme n'avait pas l'air de vouloir perdre sa bonne humeur. Ha, elle n'aimait pas être touchée par des inconnus, ben dans ce cas c'était raté. En même temps, Yatchan ne comprenait pas tellement pourquoi elle était venue ici un jour de marché, fallait bien se douter qu'il y aurait des inconnus partout, bien que nullement elle pensait qu'elle était bête. Si elle savait qui s'était, Yatchan réfléchit pendant que son interlocutrice continuait de parler. A moins d'évènements exceptionnels, Yatchan n'avait pas vraiment la mémoire des noms et des visages ; où elle mélangeait tout, où elle ne savait rien. En l'occurence, elle ne voyait pas qui cette personne pouvait être, surtout si comme elle le prétendait elle devrait être morte de peur. Elle avait beau réfléchir, à part quelques idées saugrenues qu'elle chassa très vite, rien ne lui revenait en mémoire sur cette personne. Elle cherchait encore, ne s'apercevant pas qu'un silence c'était installé, quand l'inconnue lui demanda d'un ton froid, mais moins en colère.

"Il ne me semble pas vous avoir déjà vu par ici. Êtes-vous nouvelle? "

Yatchan la regarda se demandant pourquoi cet adoucissement soudain de ton.

- Nouvelle ? Hum pas vraiment, c'est vrai que cela fait longtemps que je n'avais pas remis les pieds sur la place du Marché. Vu que je voyage beaucoup, peut-être n'avons-nous jamais eu le loisir de nous rencontrer. À moins que nous nous soyons déjà croisées, mais que rien ne prédisposait à ce moment-là que nous parlions. C'est peut-être aussi pour cela que votre visage ne me dit rien non plus, pourtant j'en ai croisé des gens aux fils de mes voyages. Remarquez que peut-être que ma mémoire me fait défaut, c'est fort probable en même temps. Il faut dire que je pense souvent a toutes sortes de choses et parfois cela ce mélange. Ma mère me disait souvent qu'à force d'avoir la tête dans les nuages je n'en redescendrai pas et que cela ne m'apporterait rien de bon.

Sans vraiment s'en rendre compte, Yatchan était partie à parler de choses sans queue ni tête pour son interlocutrice.

-D'un autre côté c'est agréable aussi de ne pas vraiment pensée à ce qu'il se passe autour de soit et de se perdre dans ses pensées même si parfois le réveil est rude mais bon c'est comme cela......

Tsubaki se demandait qui pouvait encore avoir assez d’insouciance pour passer le plus clair de son temps à avoir la tête dans les nuages alors que les récents événements du ranch et de l’enlèvement du prince devaient plutôt contrarier la plupart des gens. Visiblement, elle devait se faire un devoir de lui apprendre ou de lui rappeler les différents évènements qui s’étaient déroulés depuis peu.

« Eh bien votre mère n’avait pas tord. Je suis une sbire de Ganondorf. J’espère que malgré votre tête dans les nuages vous avez au moins le bon sens de connaître mon maître. L’heure actuelle n’est plus à la méditation mademoiselle. Vous avez eu de la chance de ne pas tomber sur un de mes confères… Sans doute n’aurait-il pas été aussi clément avec vous… »

Elle laissa à la demoiselle le temps de digérer ces informations. Puis elle poursuivit avec calme.

« Ne vous souciez donc vous pas des derniers évènements ? L’attaque du ranch ? L’enlèvement du prince ? Tout cela vous laisse-t-il donc de marbre ?Au point que vous fassiez vos courses comme si de rien n’était, et que vous pouvez rester dans vos pensés et bousculer une sbire de Ganondorf ? »

Cette jeune femme avait éveillé la curiosité de Tsubaki, si tous ses évènements la laissaient de marbre, il se pourrait bien qu’elle puisse la convaincre de rejoindre son camp et donc celui de son maître. Il suffisait juste de lui faire part des pouvoirs qu’elle pourrait acquérir ainsi que des richesses qu’elle pourrait miroiter. Dans ce monde de peur, corrompre des gens n’était pas si difficile à vrai dire.

Il ne restait plus qu’à attendre les dires de la jeune femme afin de savoir si cette dernière se placerait contre elle ou si elle était corruptible.

-Eh bien votre mère n’avait pas tord. Je suis une sbire de Ganondorf. J’espère que malgré votre tête dans les nuages vous avez au moins le bon sens de connaître mon maître. L’heure actuelle n’est plus à la méditation mademoiselle. Vous avez eu de la chance de ne pas tomber sur un de mes confères… Sans doute n’aurait-il pas été aussi clément avec vous…

Son interlocutrice laissa un silence s'installer afin, surement pour que Yatchan encaisse le cou avant de reprendre.

-Ne vous souciez donc vous pas des derniers évènements ? L’attaque du ranch ? L’enlèvement du prince ? Tout cela vous laisse-t-il donc de marbre ? Au point que vous fassiez vos courses comme si de rien n’était, et que vous pouvez rester dans vos pensés et bousculer une sbire de Ganondorf ?


Ganondorf, elle ne pensait pas rencontrer une de ses sbires ici, elle savait bien que certain se cachait parmi la foule de tous les jours afin d'observé et d'écouter, mais de la a ce qu'elle en bouscule une c'était une sacrée coïncidence. Insouciante, oui Yatchan l'était ce n'était plus a prouver pour elle. Yatchan se mit à rire légèrement quand elle lui dit que les événements la laissait de marbre, elle se voyait bien en statue dans un jardin pendant qu'elle dansait, oui se serait une bien belle statue. Elle regarda à nouveau son interlocutrice.

- Celons vous, parce que je fais mes course comme si de rien n'était, les derniers événements me laisse de marbre? Ce serait si simple.... Faut-il que je coure partout en criant que c'est affreux, en paniquant peut-être? Je peux le faire si cela vous fait plaisir, mais bon à quoi bon? A part passer pour une folle en plein marché, à rien d'autre. Si tout le monde cédait à la panique se serait le chaos le plus totale, enfin ce n'est pas cela qui dérangerait le tout puissant Ganondorf non?

Elle se demanda si elle employait les bons mots et le bon ton face à quelqu'un comme elle. Apres tout, elle ne faisait que lui répondre, si la réponse ne lui plaisait pas c'était pareil en même temps.

- Je pense que justement faire des choses simples et normales est une façon de cacher sa peur et de ne pas céder a une prise de panique excessive. Cela ne veut pas non plus dire que j'ai peur ou peut-être que si qui sait à part moi-même? Je sais pertinemment que ce qu'il se passe actuellement est important je ne suis pas stupide non plus.

Ce n'est pas qu'elle s'énervait elle commençait à s'impatienter un peu et puis maintenant que le seigneur du malin était dans la conversation, Yatchan se sentais moins à l'aise. Elle n'avait pas fait exprès de bousculer cette personne et voila maintenant qu'elle ne savait pas ce qu'elle lui voulait puisque ce n'était apparemment pas des excuses. Elle se demanda aussi si elle n'aurait pas mieux fait de rentrer tout de suite chez elle.

Décidément cette jeune femme se révélait être plus qu’intéressante. Non seulement elle osait dire ce qu’elle pensait au vue et su de tout le monde, mais en plus elle avait choisit de ne pas céder à la panique alors qu’au fond d’elle devait se nicher ne serait-ce qu’une once de peur. Elle n’était vraiment pas comme la plupart de ces hyliens qui ne faisaient que courir en tout sens et qui dès qu’ils la voyaient la fuyait comme la peste. La jeune femme se tenait droite face à Tsubaki. Elle analysait intelligemment les propos de la Dame-louve quand d’autres auraient simplement courbé l’échine sans rien répondre.

« En effet vous êtes loin d’être stupide. C’est tout à votre honneur de ne pas céder à la panique. Vous n’être vraiment pas comme les autres habitants de cette ville à vrai dire. N’appartenez vous donc à aucun guilde ? »

Tsubaki analysa les traits de la jeune femme. Elle souhaitait voir si son interlocutrice mentait ou pas. Elle voulait sonder le fond de cette personne.

« En effet vous êtes loin d’être stupide. C’est tout à votre honneur de ne pas céder à la panique. Vous n’être vraiment pas comme les autres habitants de cette ville à vrai dire. N’appartenez vous donc à aucun guilde ? »

Loin d'être stupide cela Yatchan le savait déjà insouciante et intelligente, un cocktail étonnant. Pour ne pas céder à la panique, il lui suffisait de faire taire son cœur comme bien souvent, il cachait tellement de blessures qu'une faiblesse de plus ou de moins n'avait plus tellement d'importance.

- Le fait que je ne sois pas comme les habitants de cette ville vient peut-être du fait que je n'y vis pas justement.

Appartenir a une guilde? Oui elle y avait songé pendant un moment, mais elle savait qu'elle aurait été plus un boulet qu'autre chose pour la guilde en question, elle avait donc renoncé préférant vivre aussi calmement que possible en ses temps troublés.

- Non, je n'appartiens à aucune guilde, elles se débrouillent bien mieux sans moi j'en suis convaincu. Je ne pense pas qu'elles s'encombreraient de quelqu'un comme moi. Je ne me le cache pas, je ne suis d'aucune utilité je le sais bien.

Elle continuait de regarder son interlocutrice, dont elle ignorait toujours le nom d'ailleurs.

- Même quelqu'un comme vous je ne pense pas que vous me trouveriez une quelconque utilité.

Cette fois elle pensa un peu trop tard qu'elle devenait folle. Et si la personne en face prenait cela pour une sorte de défis, elle serait bien avancée, elle ne saurait pas quoi faire.

Quelle était donc cette étrange femme qui parlait aussi clairement, au vu et su de tous? Comment osait-elle révéler tant de choses à tous les passants de la place du marché? Par sa franchise cette dame pouvait tout à fait avoir sa place parmi les rangs de Ganondorf. Elle ne semblait trembler que devant peut de choses et avait une maîtrise parfaite de ces émotions.

"Vous avez une bien piètre estime de vous-même. L'on trouve toujours une quelconque utilité aux gens de bonne volonté parmi les sbires de Ganondorf m'enfin je ne pense pas que cela vous interesse n'est ce pas? N'avez-vous donc pas envie d'avoir une famille bien à vous? Qu'importe les desseins de cette famille? "

- Une piètre estime de moi-même? Je ne pense pas, je suis réaliste c'est tout, je sais ce dont je suis capable ou non.


Est-ce que rejoindre les sbires de Ganondorf l'intéressait? Sûrement pas, elle était bien comme cela, elle ne supportait pas l'idée de faire du mal ou de blesser quelqu'un alors…

- Une famille ?

Elle réfléchit un instant essayant de ne pas montrer qu'elle était touchée. Elle était peut-être seule mais elle en avait une de famille, c'est juste qu'elle ne savait pas où elle était.

- Qui a dit que je n'en avais pas, il y a plusieurs sortes de familles. Chacun peut voir un membre de sa famille en n'importe qui ou n'importe quoi. Apres il suffit de faire un choix, peut-être sera-t-il judicieux ou pas, tout dépend de la personne. Tout cela pour dire que la mienne me conviens très bien. Certain sont peut-être peureux, d'autre courageux, d'autre encore ne parle même pas… Mais c'est ce qui fait son charme, pourquoi vouloir changer quand on se sent bien?

C'est vrai qu'elle était bien comme elle était, pour rien au monde elle n'irait ailleurs.

Visiblement la jeune femme ne semblait pas le moins du monde intéressée par la proposition assez explicite de Tsubaki.
Eh bien c'était tant pis pour elle. L'heure avait tourné depuis que les deux jeunes femmes étaient entrées en collision et la Dame louve ne souhaitait pas plus que cela rester sur la place du marché pour bavasser - qui plus est avec quelqu'un que ne partageait nullement ses opinions-.
Elle entrepris donc de couper cour à la discussion avec ses habituels mots cinglants:

"Ma foi dit-elle avec un faux respect si vous vous sentez bien là où vous êtes alors je crois que je vais vous y laisser. Je ne suis pas du genre à supplier quiconque. Je vous offrais là une opportunité mais vous n'avez pas su la saisir et je présume que c'est tant pis pour vous. Lorsque votre famille sera décimée par Sire Ganondorf ou ses sbires vous n’aurez plus que vos yeux pour pleurer.

Elle attendis quelques secondes pour voir la réaction de cette jeune femme pensive et sans lui laisser le temps de répondre s'éloigna à grands pas.

[Voilà j'ai clos notre Rp =) Il me semblait que bon nos personnages n'avaient plus grand chose à se dire alors j'ai préféré arrêter avant que ça ne tourne en rond =)]

Yatchan réfléchissait à ce qu'elle venait de lui dire. Une opportunité de faire quoi? De rejoindre les rangs du mal? Très peu pour elle. Elle la laissait la ou elle était et bien tant mieux au moins elle avait peut-être échappée au pire. Elle ne le saurait pas ou du moins pas tout de suite. Plus que ses yeux pour pleurer, il lui semblait qu'elle avait déjà que trop pleurer à son goût. Elle allait dire quelque chose mais le temps de sortir de sa rêverie son interlocutrice était déjà parti.

Elle haussa les épaules, elle n'allait quand même pas la rattraper pour lui donner une réponse, elle avait autre chose à faire. Elle réalisa qu'elle ne connaissait pas son nom, mais vu qu'elle était sous les ordres du seigneur du malin elle la reverrai surement ou en entendrait parler. En attendant il fallait qu'elle rentre chez elle, elle se dirigea vert la plaine afin de rejoindre la forêt plus tard.


[oui, vaux mieux finir maintenant^^ merci ]