Ce qui doit être fait

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Robert l'Innocent


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(vide)

Un soupir, un très léger soupir qui brisait la monotonie des gémissement de douleur. Bien que cela lui coutait, Robert l'Innocent était prêt à commettre un pêcher pour le bien du plus grand nombre. L'odeur poisseuse du sang, celle qui reste dans le creux du nez des jours et des jours ne le gênait pas, les sanglots des sorcières qui subissait la question non plus, encore moins les cries haletant des païens impur. Tous cela n'était que bagatelle pour l'inquisiteur rompue qu'il était, tous cela n'était que justice pour ceux qui refusèrent de voir la lumière. Soudain, un crie de désespoirs vint d'un homme assis sur un berceau de Judas, cette onomatopée fut accueilli par un coup de fouet : les prisonnier savaient que si ils n'étaient pas interroger, il ne fallait dire mot.
Son casque toujours vissé sur la tête, il avait tronqué ses habiles de chevalier contre une tunique blanche déjà taché d'un mélange de sang, de transpirations et d'autres liquide douteux ainsi qu'un tablier marron foncé dont la propreté dérangeante s'opposait a l'état du vêtement.Il avait gardé un long couteau recourbé, cadeau d'un ami chasseurs de prime avec qui il avait mainte fois traqués des proies. Ses mains recouverte de gant remontant jusqu'au coude pianotaient sur la table. L'inquisiteur était visiblement stressé. Il faut avoué qu'il avait pausé mainte fois la question, mais jamais il n'avait eu a s'occuper d'une personne si sacrée. Des prêtres défroqués, des nonnes adultères ou pire encore certain de ses anciens supérieur convaincu de sodomie ; il en avait vu des personnes dites saintes. Mais selon l'ordre du Grand Pontife, il devait s'occuper de la Prêtresse de Din. Puisse les déesses l'en pardonner. Il fut fort clair, pas d'outrage a sa pureté  mais une réponse proportionné a la trahison et la souillure qu'elle faisait planer sur l’Église. Elle devait être puni, elle devait être mise a mal. De plus, il fallait lui donner une correction, la jeune femme étant encore en âge d'être remise dans le droit chemin, Déjà son arrogance avait agacés le Calixte, ce n'était pas une enfant simple dès l'apparition de ses stigmates. Les plus positifs avaient célébré son caractère «enflammé» qui correspondait bien a la déesses qu'elle servait. Tous cela fut balayer par sa disparition. Maintenant Dame Helrym va devoir répondre de ses agissements juvéniles.
La porte s'ouvrit avec fracas et le frère George apparut, sa salade reconnaissable entre toute avec sa triforce forgé au sommet du crâne, face au ciel, d'un geste de la main, il referma la porte et s'approcha de l'Innocent bourreau.


«Mon frère, elle arrive, nous avons suivi les indications du Pontife : elle portait un masque de jute sur la tête pour qu'aucun des frères ne la reconnaisse. Mais cette prisonnière anonyme donne du grain a moudre aux commères. Certain disent que la couronne nous as envoyé un Dragmire a torturer. Prions pour que le moins de gens apprennent la vérité...»

Depuis qu'il connaissait le frère George, Robert savait qu'il parlait vite, vite et en quantité. C'est donc d'un geste de la main qu'il le fit taire.

«Ne pipe mot a qui que ce soit, je suis prêt a l’accueillir.»

L'inquisiteur tourna immédiatement les talons et disparu dans un fracas laissant L'Innocent seul avec ses prisonniers. Bien qu'il savait que sa place était réservé au paradis des justes, il craignait le courroux des Déesses. Il n'y avait pas de précédent connu a ce jour dans les livres, bien qu'il doutait de la fin de Dame Rommisa, une prêtresse de Farore qui avait un goût trop prononcé pour la gente masculine, et il craignait que la pénitence pour sauver son âme ne soit trop lourde pour son frêle corps.Sa rêverie ce termina lorsque la porte s'ouvrit encore. Cette fois ci avec calme. Deux inquisiteurs firent entrer une jeune femme, dont les traits et la chevelures était cachés. Sans ménagement, ils l'attachèrent a une chaise de métal dont les pieds étaient soudés au sol.

«Allez y mes frères, restez a la porte et veillez bien a ce que personne n'entre dans le bâtiments. Ni chevalier ni prêtre, l'endroit a été bloqué a la demande du Pontife. » murmura-il a l'adresse de ses deux comparses avant de ce retourner vers la femme. Il souffla dans son casque ce qui transforma le son en un grincement métallique avant d'arracher d'un geste brusque la toile qui cachait la prêtresse.

« Je suis fort déçu par votre attitude Dame Helrym , nous avions été pourtant si magnanime avec vous. Vous m'attristez beaucoup, a cause de vous, je vais devoir faire quelque chose que je trouve dégoutant : c'est un vil pêcher de toucher a une prêtresse.»

Sans prendre le temps d'attendre une réponse, il ce retourna et ce saisi d'une fourche du hérétique.


«voyons combien de temps tu pourras survivre, Helrym Dafiren.»



C'étaient les mots mêmes du Pontife.

Les quelques heures –ou jours ?- passés dans un chariot sale sur une route cabossée, n’avaient pas suffit pour lui redonner toute l’énergie dont elle aurait besoin pour surmonter les épreuves à venir, mais au moins elle avait une meilleur forme qu’au départ de Cocorico : elle pouvait marcher droit. Oh, elle sut immédiatement où et pourquoi elle allait quand ces messieurs étaient venus la chercher. Ou peut-être même le savait-elle avant ? Depuis qu’elle avait lâchée et était tombée sur ce sol dur, contre lequel sa tête s’était fracassée, elle savait ce qui l’attendait désormais. C’était inévitable.

En tout cas, c’est ce dont essayait de se persuader cette fille alors qu’on l’emmenait là où elle aurait voulue ne jamais retourner. Elle était partie sans se retourner et revenait en aveugle. Drôle de chose. Enfin, presque aveugle : a travers le masque qu’on lui avait posé sur la tête, elle pouvait apercevoir ses pieds, mais c’était tout. Elle ne vit rien.
Tant mieux, elle avait ces tires-au-flan, ces chiens et ces Foimenteor de l’Eglise en sainte horreur, surtout cette espèce de vieux malfé, prétendu Pontife. Le sang dans ses veines pulsait. Un traitre aux déesses, rien de plus. Il était le cœur de la pourriture qui rongeait l’Eglise des Trois depuis bien trop longtemps.
La prêtresse, puisqu’elle était telle, n’haïssait ni n’aimait personne. Elle était née pour être un avatar, et ce au service de tous : il n’y avait là nulle place pour des sentiments personnels. De ce fait, elle n’haïssait personne, pas même ses « ennemis ».

Mais c’était faux. La colère enflammait son esprit contre l’Eglise. Pourtant, elle ne la détestait pas. Ce serrait puéril. Non, elle détestait la « foi » de celle-ci, trompeuse et fausse. Et surtout, elle haïssait…
Aujourd’hui, l’institution qui aurait du être une source de confort, n’était plus qu’une impasse obscure tissées de mensonges et de trahisons. Et cette inquisition, la pire de toute les horreurs, n’était que le sursaut d’un animal agonisant. Ah, ils étaient bien beaux, ces grenouilles de bénitier, à se morde leur propre queue. Et dire que ces hurluberlus qui se croyaient tout permis dirigeaient le culte le plus important d’une immense contrée. Y en avait-il encore un pour être étonné du déclin d’Hyrule ?
Que ce soit à ces hérétiques qu’elle devait son titre lui était complètement égal. Qu’avait-elle à faire de « Dames » et d’honneurs ? Elles n’avaient pas besoin d’eux pour prier Din, ni pour faire ce pourquoi elle était toujours en vie. Eux avaient encore besoin d’elle. Sinon, elle serrait déjà morte et remplacée.

L’air se fit plus froid, et la lumière encore plus sombre : ils descendaient. Un long frisson parcourut sa peau à nu, et elle tenta, à nouveau, de calmer ce sentiment oppressant qui serrait son cœur en même temps que la haine qu’elle éprouvait pour cet endroit faisait bouillir son sang. Se pourrait-il que tu aie p… Non, certainement pas ! Je…

La petite Dafiren aurait voulut s’arrêter, tout de suite, mais elle ne pouvait pas, bien sur. Alors, elle ferma les yeux, à la recherche d’une flamme autour d’elle. Elle ne sentit rien. Il n’y en avait aucune. Elle était dans le noir, complet. Pas. De. Feu. Elle était… seule. Ce qui avait toujours été auprès d’elle était… partit. Partit. Pourquoi ne s’en rendait-elle compte que maintenant ?

Inconsciemment, ses pas s’étaient ralentis ; quelqu’un se chargea gentiment de le lui signaler. Il n’y avait maintenant plus aucun bruit, que leurs pas sur le sol dallé. L’étau autour de sa gorge se resserra. C’est le désespoir qui, en dépit de la colère, gagnait son cœur. Si même lui était partit, il n’y avait plus personne à qui elle pouvait encore se fier.

Ils avancèrent encore dans ce qui à présent était pour elle un labyrinthe d’obscurité qu’elle souhaitait interminable. Mais les rêves ne se réalisent jamais. Ils arrivèrent au bout, on l’introduisit dans cette pièce et elle entendit cette voix horripilante :

«Allez y mes frères, restez a la porte et veillez bien a ce que personne n'entre dans le bâtiments. Ni chevalier ni prêtre, l'endroit a été bloqué a la demande du Pontife. »

Voilà qu’elle était attachée sur une étrange chaise. Ainsi donc, le Pontife ne s’occupait pas d’elle en personne. La tâche devait être très sale, alors. Ou peut être qu’il cueillait des paquettes en prison ? Elle voudrait qu’il les bouffe par la racine. Avec un vieux sac pareil, ce vœu allait peut-être même se réaliser bientôt, qui sait ?

Il y eut un grincement métallique puis une lumière sale perça ses pupilles rendues sensibles, et elle du baisser la tête. Voyant ses mains, toujours douloureuses, parcourues de pierres ponces presque jusqu’aux coudes, elle se rappela soudain qu’elle pouvait encore prier. Alors, elle ferma les yeux, tête toujours baissée, invoquant sa seule et unique mère pour la protéger. Imagination ou non, toujours est-il qu’une chaleur bienfaisante l’envahie.

Concentrée sur sa prière, elle ne fit pas attention à ce qui se disait autour d’elle et n’entendit ainsi que la fin. Quel pauvre garçon. Voulait-il peut être quelque réconfort ? Une petite douceur sucrée pour rassurer votre conscience, sire inquisiteur ? Nous pouvons prendre le thé et discuter un peu de tous vos péchés, si vous craignez le sang.

Si elle avait parlée, elle serrait certainement déjà morte. Après tout, il avait ce genre de pouvoir. Il pensait qu’elle leur était redevable, sans doute. A nouveau, le sang de ses veines s’enflamma. Lui, il n’était rien. Elle n’avait de compte à rendre qu’à Elle, et à personne d’autre. Personne !

Levant enfin les yeux, la prêtresse ne s’autorisa pas un écart. Cette pièce, aussi horripilante soit-elle, la fille s’en foutait. Elle leva des yeux où toute trace de peur avait disparue, remplacée par une détermination flamboyante. Et, sans prononcer une parole, elle défia l’homme caché par le casque. Qu’il la touche donc, s’il voulait pécher. Qu’il joue avec elle, si cela le ravissait. Qu’il la brise, à son plaisir. Il n’aurait pas ce qu’il voulait.

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Robert l'Innocent


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La communication commençait mal. A peine Robert avait formulé un reproche personnel que l'accusée s'était murée dans un mutisme buté. Ses yeux, comme deux arbalètes, lui lançais des regards brulant d'un mélange de haine et de mépris. Cela refroidit la pitié de l'Innocent : il était visiblement devant une jeune adolescente qu'il fallait corriger, remettre dans le droit chemin, et non une incarnation d'une Déesses. Elle avait passée son enfance dans un couvent, d’où lui venait cet arrogance pour un serviteur des Trois ? Il leva un sourcils du fond de son heaume, le visage toujours invisible, fit une moue, et regarda sa main. Proportionnel à son gabarit, il pourrait sans problème soulever la jeune demoiselle avec deux doigts tant la largeur de sa main lui permettait d'avoir une prise sur les tempes. Puis, il jeta ses yeux noisettes dans ceux de la Prêtresse et commença son travail de bourreau :

« Dame Helrym, vous êtes accusée d'avoir fuit votre poste, d'avoir trahi la sainte Église des Déesses et d'avoir comploté pour sa destruction. De plus, vous l'avez humilié en vous faisant prendre acoquinée avec les Dragmires. Que vous tentiez de renverser la Princesse, cela ne nous importe pas, mais faite le discrètement ! »Il ponctua sa phrase par un revers de la main directement dans la mâchoire. La chose était faite et Robert fut surpris de ne voir aucune Déesses descendant du ciel pour châtier son acte. Il soupira avant de balancer son bras gauche au visage de la donzelle.

« On m'as demandé de vous punir, mais si vous jurez obéissance aux Trois, a leurs Pontife et a l'Eglise unique, vous serez libérée. Libre d'aller ou bon vous semble, même de rejoindre l'avatar de Din si cela vous plait... Et avec notre amitié pour lui. Dit il avec un grand sourire. Sinon, je serais contrains d'aller crescendo dans la souffrance pour que vous puissiez retrouvez raison. »
Robert recula d'un pas et d'un ample mouvement de bras, il fit l'éventail des différents instruments de tortures qui ce trouvait dans la pièce.


« Dame Helrym, vous êtes accusée d'avoir fuit votre poste, d'avoir trahi la sainte Église des Déesses et d'avoir comploté pour sa destruction. De plus, vous l'avez humilié en vous faisant prendre acoquinée avec les Dragmires. Que vous tentiez de renverser la Princesse, cela ne nous importe pas, mais faite le discrètement ! »

Oh ? Mais elle avait été très discrète, personne ne savait qu’elle avait rejoint Ganondorf avant les évènements de Cocorico –enfin, à part un bênet de mage- et aussi pendant la bataille, elle avait été discrète… enfin, avant qu’on ne l’attrape. Mais ça, c’était une autre histoire.  
Que voulait-il au juste ? Des excuses, peut-être ? Je suis désolée monsieur l’inquisiteur, vraiment, je ne voulais pas mettre votre chère Eglise d’hypocrite tant à mal et de raconter tant de mensonges…

Une gifle phénoménale lui décrocha la mâchoire, suivie d’une autre. Serrer les dents, ne surtout pas crier. Helrym aurait bien voulu vérifier que sa mâchoire était toujours en place, mais malheureusement elle ne pouvait bouger ses mains. Il fallait se contenter de l’impression d’avoir perdue toute ses dents.

Bon, la partie de thé tombait à l’eau. Quel dommage, elle avait déjà mis l’eau à bouillir. Le comportement de cet homme envers elle était tout de même étrange : la façon dont il lui parlait en employant son titre montrait un certain respect, mais ni le ton moqueur ni la situation ne collait à cette mise en scène piteuse. Des gens l’avaient appelée « sainte », d’autres juste « enfant, fille, gueuse » mais personne ne l’avait jamais considérée comme les deux en même temps. Elle avait en face d’elle quelqu’un de très étrange. Quelqu’un, même, de plus perturbé qu’elle.

La prêtresse se demanda s’il fallait en avoir pitié.

« On m'as demandé de vous punir, mais si vous jurez obéissance aux Trois, a leurs Pontife et a l'Eglise unique, vous serez libérée. Libre d'aller ou bon vous semble, même de rejoindre l'avatar de Din si cela vous plait... Et avec notre amitié pour lui. »

Peut-être pas une bonne idée, finalement. Et pourtant, le brassier qui brûlait en elle descendit d’un cran. Non pas à cause de ses paroles, qu’elle n’écoutait que d’une oreille distraite, mais car elle venait de comprendre quelque chose sur son bourreau, quelque chose de très important.

« Sinon, je serais contrains d'aller crescendo dans la souffrance pour que vous puissiez retrouvez raison. »

C’était un fanatique ; les chiens les plus fidèles du Pontife. Il était capable de tout, surtout qu’il était bien équipé, le bougre ! Mordiable, s’il pensait que ça allait l’arrêter… elle savait son corps petit, fragile, humain. Il lui serrait plus que simple de le briser. Son esprit, lui, ne faillirait pas. Et quand bien même l’idée d’une liberté était alléchante, la petite savait bien ce qu’elle valait, cette prétendue « liberté ». Pas un rubis, oh que non.

Suivant toujours de ses prunelles ambre chacun des mouvements de l’Innocent, elle parla et sa voix fut rauque de n’avoir pas été utilisée depuis un moment :


« Je jure ma soumission éternelle aux Créatrices chaque jour de ma pitoyable existence. » Elle ferma les yeux. Cet endroit était pire que la prison, car c’était ici qu’elle avait été enfermée une trop grande, trop morne partie de sa vie. Les rouvrit, « Je ne peux pourtant prêter allégeance ni à un félon, ni à ce qui n’existe pas. » Bien sot était celui à croire qu’une église est unique. C'était un refus qui lui couterait cher, et qui pourtant restait sa seule et unique option. Elle ne revenait jamais en arrière.

La prêtresse sur son noble siège, le corps tendu et trempé par la peur, se crispa d’une attente terrible. Ses yeux n’en montraient rien car elle les gardaient obstinément fixés sur l’homme-sans-visage. Connaissait-il l’histoire de la femme ardente perdue par l’orgueil ? C’était une fable sans fin.


« Les flèches de glace et de sang qui tuèrent votre dernière déserteuse sont mon héritage, et celui des suivantes. »

Il y avait bien là, parmi ses nombreux outils, quelques uns qui permettait au torturé d'abréger ses souffrances, pour utiliser un terme vulgaire.

« Je pourrai mourir, d'ailleurs. Ce serrait regrettable, un malheureux accident. Peut être même la faute du mauvais traitement des gardes envers leurs prisonniers. Vous seriez débarrassés d'une gêne... qui serra toujours remplacée par la suivante. »

Que ferra-tu de ton âme, preux chevalier, si je meurs?

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Robert l'Innocent


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Lentement, il remonta ses manches, laissant découvrir des avant-bras velues. Les Déesses sont parfaite, jamais elles ne pourrait commettre une tel injustice. Non, ce n'était décidément pas Din qui parlait à travers cette bouche juvénile mais bien une femme. Une simple femme, une représentante du sexe faible qui osait le toiser du regard. Faites pour enfantées mais muni d'un esprit si faible. Décidément, les Hyliens hommes étaient décidément les préférés des Déesses, c'était les seuls a leurs ressembler et à avoir un soupçons d'intelligence. Lentement, il caressa l’accoudoir droit, tapotant un rythme invisible sur le bois, puis, leva la main brutalement, comme pour la frapper, mais ce ravisa au dernier moment. « Bien, puis-ce que je vois que l'on ne peux pas discuter, que vous êtes butée, nous allons commencer. Les Déesses ce souviendrons que j'ai voulu vous éviter ce moment très gênant pour vous. », murmura t-il,claquant sa langue contre son palais pour marquer cette décision. Jamais Robert n'avait eu de pitié pour ses ennemies et encore moins pour ceux qui provoquait l'église, bien sur, le doute était présent quand il s'agissait d'une femme de foi, d'autant plus quand il s'agissait d'une Prêtresse. L'innocent recula de quelques pas pour s'approcher d'une table en bois tachetés de gouttelettes de sang séché. Il plongea sa main dans la grand poche de son tablier et en sortit un volumineux tas de métal enroulé dans un tissu ocre, d'un mouvement expert, il déroula l'objet, laissant apparaître une grande quantité d’instrument de toute sorte ; grand, petit, en métal ou en bois, tous salis par de nombreuses traces de sang. Robert, toujours concentré, pris en main chaque objet un à un, prenant largement son temps. La préparation de la torture était la partie la plus importante, il ne fallait pas la raté. Finalement, son choix ce porta sur la fourche de l'hérétique, il s'agissait d'une tige métallique avec deux broches aux extrémités, reliée à une sangle en cuir portée autour du cou. L'Innocent sourit, il fallait bien commencer par quelque chose d'un peu gentil pour commencer. Il fit volte face, l'arme au poing, et s'approcha de la Prêtresse. « Vous savez Dame Helrym on nous vous as pas confié a un équarrisseur grossier mais a un artiste, c'est ma spécialité de faire poindre la vérité de la bouche des infidèles. » Brutalement, il plaqua sa main sur le visage de la prêtresse, obstruant sa bouche et son nez de ses larges mains, et repoussa le plus possible son visage vers l'arrière. Avec doigté, il plaça la fourche inférieur dans l'extrémité creuse du sternum et relâcha le visage. Laçant le petit collier en cuir, il ronronna a l'oreille de sa victime « Ne vous en faites pas, vous n'allez pas mourir de ma main, et peut être même que les Déesses vous pardonnerons votre égarement en vous sauvant du typhus. »Puis, revenant vers sa table de travail, il ce retrouva une seconde fois avec l'hésitation la plus dur. Finalement, il en choisi deux : une poire d'angoisse et un écraseur à vis. Il ce saisi en premier lieu de l'écraser, s'approcha de la main gauche de la prêtresse, attrapa le majeur et l'index de sa victime et les fourra dans l’écarteur qu'il vissa très vite jusqu’au moment ou les deux extrémités bleuies. Satisfait il approcha son visage casqué de celui de la demoiselle, lentement,il glissa sa main sur son visage et lui pinça le nez. Dès que la prêtresse dut respirée, il fourra sa poire d'angoisse dans sa bouche. « Eh bien, Prêtresse, vous êtes a la fois divine et a la fois humaine. C'est la faible femme que je dois corriger, il fit un tour de vise, vous êtes faible et imbécile, je me dois de réparer cet affront a la Déesses Din. » Il vissa, vissa, jusqu'à que la demoiselle ne puis faire plus de son que des mugissements.« Ma dame, si vous pensez que ceci est la fin, vous vous méprenez, je viens a peine de commencer, et je compte bien vous empêcher de marcher pendant quelques temps. »


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[Partie spécial pour PDD : pour ne pas que tes yeux soit flouées de toutes ces horreurs, dit toi juste que c'est une ellipse pendant lequel ça torture ça torture :p ]


Une tache de sang vint maculer le casque du bourreau. Le scalpel à la main, l'Innocent venait de sectionner une veine de la cuisse. « Le saviez vous ? Les petites cavités sanguine sont plus simple à sectionner que les grosses qui sont souple. Si je vais plus loin, après le muscle, il y à une très grande cavité, si je la sectionne, vous mourrez dans les dix minutes maximums. » puis, il entama le muscle ,dans le sens de la strie, avant de lâcher un petit rire mesquin. Robert ce releva, jeta un regard circulaire dans la salle qu'il avait rendu encore plus sale et en désordre en cherchant certain objet qu'il ne pouvait transporter sur lui et replaça le stylet tranchant dans le tissus qui le protégeait. «  Mademoiselle, nous touchons a la fin, cela fait plusieurs heures que vous êtes la, je suis satisfait de vous, vous êtes quelqu'un de très...compréhensive, dit-il avec un grand sourire, Maintenant, répondez moi : jurez vous obéissance aux Trois, a leurs Pontife et à l’église unique ? Sans cela, je serais contraint de recommencer. »

Ils étaient loin ses tribulations mentales et ses réticences a punir la prêtresse. L'odeur du sang et de la peur l'avait totalement anesthésié l'inquisiteur. Il la regardait de toute sa hauteur, presque méprisant. Elle était a sa place en tant que femme. Le Pontife estimait qu'il fallait la relâcher par la suite la prêtresse. Bien qu'il se gardait d'exprimer une idée opposé, ce qui reviendrait a une certaine forme d'hérésie, Robert aurait préférés enfermer ces femmes dans un couvent jusqu'à qu'elles puisse enfin retrouver la vérité et qu'elles arrêtent de s'opposer à la volonté du Pontife. Mais la volonté de ce dernier était loi.


[spoiler]
Par ces routes de terre, ces chemins de misère
Parcourant la voie tracée
De la Déesse enflammée,
Un nouveau Jour s'achève
Et la nuit s'installe
Pour renaître en une aube nouvelle.
[/spoiler]

Une douleur insoutenable traversa tout son être, d’une faiblesse pitoyable, déchirant l’essence même d’une fille trop jeune ; elle avait crut connaitre la douleur. Elle ne connaissait que la fatigue et la faim, celle de longues heures d’errance solitaire et de jeûnes à la tombée de la nuit ; mais la lente agonie de yeux lourds et de corps pesant n’avait rien de comparable à la douleur fulgurante que lui procurait chaque nouveau trait de celui qui se nommait « artisan ».

De son tortionnaire, elle ne savait rien. Pas même un visage, pas même un nom auquel porter le regard. Au début, ses yeux avaient vainement tentés de saisir une once de cet être pour comprendre mais même ces gestes futiles n’étaient plus que passé alors que ces doigts avides commençaient leur œuvre perfide et que son esprit à elle ne pouvait plus qu’hurler.  

Qu’une chose soit certaine et celle-là elle ne devait plus l’oublier : si ces félons prétendu hommes d’Eglise ne reculaient devant aucune barrière morale –après tout, bien qu’elle ne s’en souciait guère de cette façon, elle représentait pour l’Eglise une autorité de haute place dans leur hiérarchie et n’était qu’une « jeune fille »- alors leur foi était bien plus corrompue qu’elle n’avait jamais eut l’audace de croire.  Rien n’arrêterait ces foimentors, fieffé de pierre ; ni le mensonge, ni l’horreur. L’Eglise lui apparut soudain comme la pomme d’or corrompue jusqu’à la moelle qu’elle était avec son noyau, un homme agité d’une mauvaise aura, le pontife. Et sa répugnance devant une telle ignominie aux Déesses  de ceux censés guider les hommes était la seule chose qui maintenait en elle la force du silence.

Jamais elle ne poussa un cri. Les larmes et la peur fendaient ses yeux ; bientôt elle ne sut plus si la cécité l’avait prise sous son aile ou si ses pupilles n’étaient que closes en fuite devant une réalité terrible. Mais jamais elle ne s’octroya le luxe de crier : elle ne parlerait qu’une fois et cette carte était déjà jouée. Crier était une récompense qu’elle ne pouvait donner au chien du Pontife.

Chien oui, mais homme. Rappelles-toi. Ils étaient tous, des êtres créés par les dieux. Les déesses n’ont aucune intention, aucune pensée mal-guidée ou même bienfaisante : elles étaient bien supérieures aux concepts tels que le bien ou le mal, pures inventions humaines pour justifier leurs actions, la plaine qu’ils infligent à leur semblable… perdue au milieu de la douleur, ceci lui apparut plus clairement que jamais. Les créations des dieux ne pouvaient être « bon » ou « mauvais » ; seule leur idéologie était teintée de noir ou porteuse d’espoir. Et la conscience de l’Eglise était profondément corrompue par le mensonge, des siècles de sang : une institution à purger.

Rappelles-toi.

Mais bientôt, même la colère qu’éveillait en elle la trahison de l’Eglise ne suffisait plus à lutter contre la souffrance qui s’insinuait dans chacun de ses muscles, chacun de ses os lui parut broyé. Helrym Dafiren avait l’impression de perdre peu à peu ses sens en s’enfonçant dans l’inconnu d’un noir effrayant. Elle avait oublié la source de son tourment et, peu à peu, les souvenirs de ce qu’elle était s’effaçaient dans le néant. Elle avait peur, terriblement peur. Désespérée, son esprit appelaient à elle les souvenirs désormais lointains d’une cause à défendre, d’un but à atteindre, d’être et de gens pour lesquels elle avait eut un intérêt, qu’elle aurait voulut avoir près d’elle plus longtemps… existaient-ils encore ? Elle avait voulut s’accrocher. Elle n’avait pas pu… pas voulut ? Le destin…

Oublie. Oublie tout.

Il n’y avait plus rien. Plus de souffrance. Il n’y avait plus qu’une petite fille. Elle n’était rien. Pourquoi pleurait-elle ? Une main bienveillante se tendait vers elle : quelqu’un qu’elle avait jadis appelée mère. Et la petite fille…

Elle n’existe plus. Ces souvenirs ne sont plus. Oublie tout et souviens-toi.

Ce qui avait été Helrym Dafiren disparut, jusqu’à ce nom même. Ne restait qu’une chaleur réconfortante dans laquelle se lovait son cœur, celle de sa mère : celle de Din.

Oublie tout. Je te protège. Laisse aller tes peines et oublie tout ; et souviens toi de ce que tu es.


Qui était-elle ? … La prêtresse. L’avatar de Din. Elle était la prêtresse du feu éternel. Voilà pourquoi elle existait. Voilà pourquoi elle vivait. Vivait-elle encore ?


Oublie tout. Je te protège.

Délirante, l’enfant de Din eut le vague sentiment qu’une voix sarcastique et lointaine évoquait des mots à son oreille. Cet… homme. Elle aurait voulut ouvrir les yeux une dernière fois et lui montrer combien elle avait pitié de lui pour ce qu’il était devenu. Mais pourquoi aurait-elle voulut faire une chose pareille ? Qui était-il ? Ces choses n’avaient plus d’importance. L’enfant laissa sa dernière prise sur la réalité s’envoler et tomba dans une chute plus profonde que le sommeil.

[PdD est profondément comateuse à cause du traumatisme provoqué par la douleur. Elle ne peut se réveiller aussi facilement et est donc Hors-jeu. Merci pour le rp <3 et désolée pour le retards ;-;]

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