Les échecs sont comme un combat à l'épée : Tu dois réfléchir avant d'agir.

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Amar Sundi


Inventaire

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(vide)

Bien qu'il s'agissait de l'étape la plus redouté par Amar Sundi, le passage du pont levis ce fit sans grande difficulté. Il s'était mêlé à un groupe de lépreux qui,chaque matin, s'échinaient à faire des ablutions au Temple du Temps pour repartir le soir même. Leurs présence n'était pas toléré la nuit au sein de la ville qui craignait la contagion. On leurs avaient donc intimé l'ordre de porter des tenues facilement identifiable à fin d'éviter qu'ils ne ce répandent dans la ville. De large chapeau muni d'un voile pour cacher leurs visages difformes ainsi que de longues robes en jute beige qui cachant leurs hypothétiques courbes. Mais, Amar, avait vu des médecins ce protéger de ces gens en se baignant dans de l'huile, en brûlant ses vêtements ainsi qu'en lavant énergiquement ses bras. Les lépreux étaient le moyen parfait de passer inaperçu et pas si dangereux:  les gens s'enfermaient chez eux dès qu'ils voyaient passer leurs membres blanchâtres et jamais personnes n'écoutaient leurs paroles.
Pour l'instant, le plan avait fonctionné comme prévu, Amar avait même prévu de placer son sac assez haut pour qu'on le prenne pour une bosse, mais s'échapper de cette équipe s'avéra plus compliqué de prévu tant la peur de perdre leur unique possibilité de rédemption les rendaient prompte à la dénonciation. Cependant une fois arrivés en vu du temple, le groupe commença à s'élargir et se distordre. Certains ce jetaient à genoux à fin d'implorer les Déesses de pardonner leurs existence alors que d'autres pressaient le pas à fin d'être le premier à être bénie par le prêtre. Le Guerrier du Désert en profita pour se cacher dans une petite ruelle adjacente. En un instant, il ôta ses vêtements et sans une précipitation non dissimulé, se jeta le contenu des gourdes qu'il avait mis dans son sac. Une fois aussi rassuré que propre, il se mis en quête de son objectif. La couleur de sa peau jouait encore en sa défaveur dans ce lieu totalement pro-princesse, il avait donc pris soin de recouvrir son visage et ses cheveux de son chèche tout en maudissant,les poings plantés dans ses poches troués, son plan qui l'avait privé de ses armes et de son bouclier.


« l'Antre du Magicien », cela étonnait pas tellement Amar qui, bien que tenant le propriétaire en haute estime, l'avait toujours vu comme une mauviette. Il fallait bien voir comment il réagirait face à l'estampille des Redemption d'Ambre. Au détour de la grand rue, son regard ce pausa sur une bien plus petite situé en perpendiculaire. Les grands bâtiments y cachaient la lumière du soleil si bien que dès le début de l'après midi, des lanternes dépareillés illuminaient les pavés. Chaque boutique et chaque habitation avait lampe et celle qui éclairait faiblement l'enseigne du magasin recherché suffisait pour reconnaître l'Antre du Magicien. Un Andon rectangulaire posé à même le sol ; il était fait d'un bois sombre qu'Amar ne sut reconnaître et dégageait une odeur d'huile de sardine.

Le tintement clair d'une clochette ce fit entendre quand le voyageur entra. Même si le magasin n'était pas grand, il semblait chargé en objets éparses. Le magasin ne possédant qu'une petite fenêtre, il laissait entrer encore moins de lumière que la rue elle même, ce qui poussait le propriétaire des lieux à placer de nombreuses lanternes accrochés aux poutres apparentes. Les pas d'Amar résonnèrent sur le sol en pierre, mais quand il s'approcha du comptoir, personne. En attendant le propriétaire, son regard ce porta sur un petit échiquier en céramique. Il s'agissait d'un jeu d'échec, une variante qu'il avait découvert ici lui qui avait appris le shatranj étant petit.

«Eh bien, Kyubi, ou l'éclat dorée si tu préfère, je ne te savais pas si matérialiste au point d'avoir besoin d'un magasin entier pour tout contenir. Il n'avait pas attendu le retour du magasinier pour commencer à parler d'une voix grave, augmentant les décibels à chaque phrase. Tu sais, la d’où je viens, on dit que les échecs représentes des batailles impossibles. Que pense tu de la notre alors ? Il est grand temps de faire quelque chose. »

Il commença à jouer avec le fou. La pièce barré roulaient sous ses doigts avant de soupirer comme pour lui même :


« Si tu savait comme j'ai eu du mal à te retrouver mon gars. »


Roshu Aaron


Inventaire

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(vide)

Une journée plutôt classique qui démarre à Hyrule. Aucune annonce catastrophique ou de nouvelle glaçante. Evidemment, il y avait toujours ces problèmes quotidiens que les gardes devront gérer. Et probablement Roshu s’il croisait un malfrat. Or, depuis son changement de métier et cette retraite anticipée, sa santé mentale s’était légèrement améliorée. Impossible de croire que c’est un miracle. Il avait eu des aventures parfois ahurissantes. Mais, il ne restait pas amorphe comme la fois où le sorcier de feu avait questionné sur son avenir et ses actes. C’était grâce à l’aide de cette personne mystérieuse. Un jour, il faudra qu’il lui retourne cette faveur.

En tout cas, tout ce repos aidait l’ancien rédempteur à se reprendre en main dans sa vie mouvementée. Pour son âge, il avait vécu des événements très incroyable. Et rester derrière un comptoir dans son magasin changeait du tout au tout. Et cela lui plaisait. Après avoir pris un petit déjeuner dans son appartement, le Solarien sortit ensuite. En prenant soin de s’être habillé et équipé correctement. Son arme magique servait toujours à dissuader les personnes aux comportements malhonnêtes. Il parcourra les quelques mètres séparant de sa boutique. Son habitat se trouvait près de la place du Marché tandis que sa boutique à l’entrée d’une ruelle donnant vers cette même place.

L’homme aux cheveux blancs débloqua la porte d’entrée de son magasin et entra à l’intérieur. Il y alluma toutes les lanternes en utilisant sa baguette magique. De sa pointe enflammée, il mit le feu à l’intérieur et illumina la pièce petit à petit. Même si la petite fenêtre apportait un peu de la lumière du soleil, une pièce bien éclairée permettait de mieux discerner les articles. Roshu alluma également la lanterne à l’extérieur, montrant que sa boutique était ouverte. Puis, il s’en alla vers une des étagères, pour dépoussiérer.

Le sorcier de feu aimait ces journées calmes, où il voyait défiler des clients à longueur de temps. Ce n’était pas grave s’ils n’achetaient rien car ensuite, le marchand se retrouvait avec des acheteurs. Tant pis si, de temps en temps, les recettes ne suivaient pas. Il gardait toujours cet espoir ainsi que cette activité. De plus, durant ses recherches dans les différents royaumes, Roshu pouvait s’entrainer contre des ennemis. Des monstres comme des bandits. Bref, de quoi avoir une vie tranquille.

Mais, cette journée allait devenir intéressante. Tandis que le jeune homme était à l’arrière-boutique pour faire ses comptes, il entendit une personne entrer dans la boutique. Il ne fit pas attention, car normalement l’inconnu prendrait du temps à contempler les curiosités. Jusqu’à ce qu’il entende une voix familière. A ce moment, le sorcier de feu était vraiment surpris, relevant sa tête. En plus, ce surnom sortit tout droit de son passé. Cependant, le jeune homme avait surtout l’impression que cet homme voulait régler quelques comptes. Alors, Roshu était prêt à y faire face.

Il sortit de la petite pièce pour y voir son ancien allié baraqué. Un grand guerrier où les deux avaient combattus à l’assaut du village Cocorico. Normalement, l’animosité ne devrait pas être présente. Toutefois, dans ses paroles, le sorcier avait l’impression qu’Amar le cherchait depuis un moment. Les retrouvailles entre amis seraient plus joyeuses, normalement.

« Salutation, Amar ou le Chien fou comme tu le souhaites. C’est simplement les récoltes de toute une vie de mercenariat. Ainsi que des objets trouvés sur les bandits morts. »

L’homme à la peau basané jouait avec l’échiquier posé sur le comptoir. Normalement une simple décoration car Roshu n’était pas un grand adepte du jeu d’échec. Mais, si ça l’amusait de faire une partie, le marchand ne dit pas non.

« Allons droit au but plutôt que de tourner autour du pot. Qu’est-ce que tu veux ? Pas d’objet à priori vu que tu es directement venu au comptoir. Donc, c’est moi qui t’intéresse. Si c’est pour la Rédemption d’Ambre, désolé mais elle est aujourd’hui morte. Il n’y a plus personne pour la contrôler. »