Invité
Posté le 27/11/2008 17:15
« Merci Cabron… »
Roxas réfléchi longuement. Sur le point du peuple, il ne le comprenais que trop bien. L’homme n’avait jamais entendu parler de chevalier dragon. Roxas expliqua alors sa situation, pour montrer qu’il comprenait un peu Cabron. De plus, il avait besoin de parler avec un ami, de cette nuit qui avait durée douze ans, des sentiments si étranges qu’il éprouvait.
« Tu sais Cabron, je comprend un peu ce que tu ressens pour village détruit. Je comprends sans comprendre à vrai dire. Roxas souriait amèrement. Je n’ai en réalité aucune famille, aucun lien de parenté. Je suis né du néant si tu veux, ça serait un peu long à expliquer. Mais vois tu, crois moi ou non, lors de notre bataille avec l’Akatsuki hier, j’ai revu mon maître défunt, Ashen Shugar. Dans son immense sagesse, avant de mourir en me protégeant de Ganondorf, il ma confié un testament et un lègue. Je n’ai su pour l’héritage au moment ou j’étais proche de l’inconscience, quand Tobi m’a attaqué. Son présent était un orbe doré, dont je pensais juste qu’il renfermait ses dernières volontés. Mais j’ai trouvé, après son apparition, qu’elle contenait aussi un cadeau au-delà de mes espérances. Par une magie ancienne, j’ai vécu douze ans dans la peau de mon maître. Nous ne faisions qu’une seule personne, j’étais fondu dans son être passé. Mon maître Ashen est devenu le protecteur du village. Il a reçu le savoir, la sagesse et la puissance de son prédécesseur. Tu dois comprendre que je n’étais même plus moi à ce moment, j’étais Ashen Shugar. Les souvenirs ont pris fin en même que l’apprentissage de mon maître. Mais, lui mort, je suis le seul de ce village encore vivant. Mon rôle, s’ils vivaient encore, serait d’être leur protecteur. Le griffon que tu as vu tout à l’heure est un de ces lègues. Cependant, il y a, en plus du savoir et des sorts, une autre entité. On l’appelle le séraphin. Il serait bien plus puissant que Tiamat, du niveau de la femme ténébreuse de l’Akatsuki. Sauf que cet être est quasi divin. Il n’apporte son aide que quand il veut et comment il le veut. Un protecteur ne peut que demander humblement la bénédiction s’il ne l’offre pas. Certain se sont reposé sur ce pouvoir. Même sage, avec du recule et l’expérience des anciens protecteur, mon maître a apparemment fait trop confiance au séraphin. Le résultat, tu le connais. J’ envi votre cause commune à tout les deux. L’un comme l’autre, pouvez encore parlez de votre peuple, peut être même, si le destin vous aide, le reconstruire. Même si il est vrai que ce sera difficile. Moi je me sais le dernier, l’un d’eux par mon héritage bâtard, différent d’eux par ma nature et ma naissance. Pourtant, j’ai été désigné comme le successeur, le légataire. C’est si soudain que je ne sais pas quoi faire. Tout cela est si étrange. J’aimerai tant avoir un lien de sang… Enfin, j’ai toujours Luna et de bons amis comme toi. Mais nous savons tout deux que se manque reste tout de même. On ne doit pas baisser les bras, ces héritages doivent être transmis. »
Roxas arrêta son discours sur cette dernière phrase. Il se rendait compte de la nécessité de réaliser ce qu’il venait de dire. Son héritage, son peuple. C’était la première fois qu’il pensait à transmettre son savoir.
*De nombreux combats vont arriver. Si je meurs, les livres, les coutumes, les pactes, le savoir des Anciens, tout sera perdu… Il manque tout de même quelque chose, c’est la personne à qui transmettre tout cela. Peut être si un jour j’ai un disciple maîtrisant la lumière… Que ! Ashen ! Il était dans la même situation que moi. J’ai été son seul espoir. Il savait qu’il allait probablement mourir dans la prison de Ganondorf. Il savait que sa situation était désespérée. Le séraphin, il le détestait, il devait le haïr, se haïr… Il n’a pas tenté de fuir… Il a acheté sa paix et sa rédemption en me sauvant… Et me laissant de quoi survivre, avec son lègue quand j’en aurai besoin… Ça a vraiment du être terrible pour lui. Je ne dois pas haïr le séraphin, ni lui faire confiance, simplement tenir ma conduite comme le voulait le protecteur… Enfin, je dois me calmer. Prendre le premier venu ou écrire tout sur des livres pourraient s’avérer dangereux. Il faudrait que j’en parle à Léo…*
Roxas repensa à son ami, il était partie avec Nero la veille. Que pouvait-il faire ? Aucune nouvelle ne lui était parvenue. Pourtant le mage de lumière pouvait aisément communiquer avec lui grâce au familier. Il ne devait pas pouvoir le faire. Mais pourquoi ? C’était-il battu avec Nero, sa couverture était-elle tombé… L’incertitude était un sentiment qu’il détestait, le souci et les hypothèses pessimistes qui en découlaient l’agaçaient au plus haut point… Pourquoi, il avait beaucoup de mal à s’en débarrasser…