Hyrule's Journey

Calypso avait à peine fait quelques mètres, elle alla juste s'asseoir plus loin pour être seule avec ses pensées et Big Skull.

° C'est normal si tu ne comprends pas. Tu n'as pas à le faire. Je te guide °

° Et je suis quoi dans tout ça ? J'ai quand même mon mot à dire vieux débris ! °

° Patience, tout te sera bientôt dévoilé ... °

° Et il sera trop tard, comme la dernière fois ... °

Calypso ne savait pas d'où venait cette voix. Ni à qui elle appartenait ... Mais si elle commençait à en entendre malencontreusement, ça n'allait pas le faire. Pas de Jeanne d'Arc the revival, s'il vous plaît. Toujours est il qu'elle était confuse. Pour commencer elle ne savait pas vraiment qui était ce squelette qui s'introduisait dans sa vie, ni pourquoi il voulait à tout prix parler aux gens, les rallier à une cause qui lui était inconnue. C'était un peu " groupons nous bande de Hippies ", et elle n'était pas sure d'apprécier cela au plus haut point.

° Ranges ton cynisme, nous avons plus important à faire. Tu dois te préparer. °

° Me préparer ? Okay, je commence à en avoir marre de n'être au courant de rien. °

Calypso était échauffée, et quelques chose dans ses mains crépitaient. Elle voulait comprendre, mais n'était malheureusement qu'une marionnette aux yeux de Big Skull.

Cependant elle pouvait toujours changer cela, car si elle n'avait aucun pouvoirs, elle était loin d'être la dernière des idiotes, et maligne avec ça. Elle allait laisser faire le squelette, et puisque Mirage semblait étrangement échapper quelque peu à son contrôle, elle le forcerait à l'aider. Il lui devait bien cela, le bougre. Elle aussi s'amuserait à faire des choses de son côté, et tôt ou tard, elle arriverait à faire une barrière entre elle et Big Skull, de manière à ce que celui ci ressente ce que cela fait d'avoir la monnaie de sa pièce.

Peut être que dans le fond, elle ne se sentait plus si gentille et distante aux autres que cela.

Le soleil faisait trembler l'atmosphère de la Plaine, elle semblait encore plus impitoyable que d'habitude. Cette journée était spéciale pour Arkhams. Après la renaissance de la guilde des Profondes Ténèbres et le retour de son Maître, il allait enfin pouvoir renaitre à son tour. Ses forces étaient toujours maigres certes, mais son intelligence de tacticien de guerre n'avait pas diminué avec le temps.

Arkhams marchait depuis quelques minutes déjà dans la prairie asséchée. Il sentait que quelque chose d'important allait se produire, chacun de ses déplacements pouvait être l'objet de rencontres dangereuses car en effet, maintenant il était un horrible représentant du Seigneur Ganondorf. Ce statut le rendait heureux et fier, comme autrefois.
Arkhams s'arrêta, il fixait le soleil qui embrassait inlassablement de sa chaleur intense les lieux. Bien qu'ébloui, il distingua facilement la silhouette gracieuse et féminine d'une personne qu'il avait déjà rencontrée.
Son nom exact lui échappait, toutefois elle faisait partie des nouvelles forces indépendantes d'Hyrule. Peut être allait il devoir ôter sa vie, uniquement pour signer dans le sang le retour des forces du Malin.

Il s'approcha d'un pas félin vers la jeune dame, elle semblait absente et perdue dans ses pensées. Sans tact ni présentation, Arkhams l'agressa verbalement

Tu es sur mon chemin manante. Disparais ou meurs au nom du Malin.

Ses pas la conduisirent à la Plaine, qu'elle avait maintenant largement l'habitude de fréquenter. Le soleil de plomb illuminait l'étendue verdoyante, lui faisant regretter de ne pas s'être habillée plus légèrement.
Voilà quelques temps qu'elle avait rejoint les Profondes Ténèbres, et le Chef des Gérudos refaisait surface. Une sourire illumina le visage de la jeune femme. Il était rare de la voir si radieuse.

*Enfin... Le jour tant attendu se rapproche mes sœurs...*

Elle sentit une aura familière, qui la tira de sa douce réflexion. Arkhams se trouvait de la Plaine, et même si elle ne le voyait pas tout de suite, elle déduisit par la présence d'une autre ara -beaucoup plus étrange, presque... espiègle- qu'il n'était pas seul. Elle mit ses rêves futurs de côté, et se dirigea vers l'Illusion Dépravée.

Elle le découvrit face à une jeune femme qu'elle avait déjà croisé quelques fois au village Cocorico. Elle se souvenait d'elle car ses yeux, dont le blanc entourant l'iris était remplacé par du noir, avaient marqué Withered. Elle s'approcha sans bruit, décidant d'observer la scène d'un peu plus loin.

Parcourant les lieux sinueux qui se dégageaient sous sa vue, les pieds qu'Astre plaçaient l'un devant l'autre claquaient sourdement sur le sol fracturé. Passant une main fine dans sa tignasse encre, il avait pris une expression de sériosité implacable. Alors qu'il quittait une sorte de place de terre battue, le décor avait subitement changé et ça et là se multipliaient arbres, fermes, et une toison d'émeraude recouvrait à présent l'immensité de la plaine. Il ne savait pas trop où aller, mais il sentit qu'il fallait continuer tout droit. Tout en marchant, il sortit de sa poche sombre une petite pipe en terre cuite, qu'il bourra consciencieusement, et alluma le résultat avec un briquet en amadou. Il tira machinalement de petites bouffées. Tournant la tête, il aperçut à droite un enfant courir dans les bras de ses parents. A gauche, un couple s'embrassait fougueusement sous l'abri d'un saule pleureur. "Bonheur factice !" tonna intérieurement l'étoile rouge. Il eut soudainement envie de sortir son épée et de les abattre, mais il fallait être patient, il le savait. Maintenant qu'il était en haute responsabilité dans la guilde du Mal, il lui faudrait garder son sang froid, du moins jusqu'à un certain point. Lorsque le tabac fut épuisé, il cura l'intérieur de sa pipe avec un doigt qu'il avait protégé d'un fin mouchoir de soie. Il rangea l'instrument à fumer, plia le mouchoir minutieusement, et s'intéressa à quatre personnes qui se trouvaient près d'un réseau d'arbres: deux femmes et un hommes.
On reconnaissait habilement l'aura de puissance qui entourait Arkhams d'un linceul de destruction. Withered quant à elle n'avait pas vraiment d'aura, mais la force du travail et des combats s'alimentait en elle comme un feu de bûcher. La dernière venue, une somptueuse femelle aux traits assidument dessinés, était une sorcière, cela se sentait. Elle côtoyait la magie, Astre en était sûr. Mais le mercenaire avait bien senti quatre personnes: où se trouvait la dernière ? Une aura de mort pure et simple emplissait ses narines, il en était sûr. Qui était-il ? Il le saurait tôt ou tard, de toute façon. Il extirpa du petit fourreau de cuir une lame de lancer, qu'il fit jouer dans ses doigts. Astre avait acquis une certaine renommée à travers Hyrule, certainement ambigüe et lunatique, mais avec une certaine notoriété: tout comme ces gens-là.
Astre qui s'était arrêté décida de les rejoindre. Parcourant d'une extrême lenteur les derniers pas qui le séparaient du groupe, il consentit à se montrer enfin. D'une voix froide et placide, il s'exprima:

-Bien le bonjour, Mesdemoiselles, avec un signe de tête envers les deux donzelles. Triste sire, fit-il en baissant la tête devant Arkhams.

Il ne savait pas où l'amènerait cette alliance: cette bande de mercenaires semblait assez étrange, bizarre même, comme si elle ne ramassait que des poivrots ou des putains. C'était là le fond de la pensée d'Astre, mais il n'en dit rien pour l'instant. Il voulait se comporter en sieur, et ce n'était pas en proférant des insanités qu'il y arriverait. Toutefois, il gardait ses idées en tête. On ne sait jamais.

- Tu es sur mon chemin manante. Disparais ou meurs au nom du Malin.

° Ne lui réponds pas, nous devons être discret. °

° Ha bon ? Grande nouvelle ! Parce que c'est sur qu'avec toi qui t'amuses à effrayer les seuls amis que j'ai, la discrétion est notre mode de vie ... °

- Fait un pas de côté, j'ai ouï dire que cela renforce de plus les muscles en les faisant travailler, et aide ainsi à l'oxygénation du cerveau. De rien pour l'information.

Certains auraient pu penser qu'elle le défiait délibérement, mais c'était juste dans sa nature de parler sans peser ses mots. C'était pourtant Arkhams, le chef d'une des guilde les plus anciennes de la ville d'Hyrule, ainsi que la plus sombre. Profondes Ténèbres étaient connue de tous, et même Calypso ne pouvait pas ignorer les ragots. Cependant, elle avait été habituée, de par son isolement aux autres, à ne pas faire de disctinction entre les puissants et les faibles. Juste entre les idiots et les autres. Certes, l'homme était puissant, mais cela ne le dispensait sans doute pas de faire un pas de côté.

° Tu n'aurais pas du lui parler comme cela, tu nous exposes à des forces qui sont, pour l'heure, plus audacieuses et plus fortes que nous ne le sommes. °

° Tu sais quoi ? Oublie moi deux secondes, vieux débris. °

Calypso commençait à s'énerver. Non seulement elle ne savait pas quoi penser, mais en plus d'autres personnes arrivaient. Il n'y avait donc nul part où elle pouvait être tranquille ? Déja qu'elle devait supporter l'espèce de vieux grigou qui "co-habitait" avec elle ... Elle ressenti une nouvelle présence, ce qui était assez inédit. Elle n'avait, pour l'instant, jamais été capable de ressentir l'âme des personnes qui l'entouraient. Peut être que cela était du au regain de pouvoir que lui fournissait Big Skull ... La nouvelle venue, car c'était une femme, s'était mise un peu en retrait. Calypso ne la connaissait pas mais se retourna vers l'endroit où elle se trouvait.

-Bien le bonjour, Mesdemoiselles. Triste sire.

° Ils sont du même clan. Nous sommes deux contre eux trois. °

° Qui te dit que je suis avec toi ? Et qui te dit que je suis contre eux ? Arrêtes d'être aussi prévisible. °

Calypso soutint du regard les deux hommes, du haut de ses 18 ans. Elle n'était pas une combattante hors pairs, elle n'était pas la plus sculpturale femme qui soit dans cette ville, ou même dans ce pays. Mais elle était la dernière sorcière de Salem, et ce titre méritait bien qu'on lève le menton comme une tigresse pour le défendre. Son excentricité n'aidait pas Calypso à avoir un aspect digne et classe, mais elle arriverait, grâce a de la patience et de l'acharnement, à devenir aussi puissante et légitime que chacune des personnes qui étaient présentes ici.

° Ne te sous estime pas °

° Je ne l'ai jamais fait, j'essaie juste d'être objective. J'ai encore beaucoup à apprendre, je sais. Et bien tu sais quoi ? je n'ai jamais été aussi motivée ! °

- Bonjour également, je me nomme Calypso. Je ne vais pas d'ors et déja déclarer que je suis enchantée, mais persuadez vous que je pourrait l'être.

Errance, avancer au pas sans but, c'était ses activités. Il fallait savoir quoi faire, avant de savoir où aller... Ares pensait fermement qu'en faisant indéfiniment le tour de la plaine, il trouverait bien quelque chose à faire, ou croiserait bien quelqu'un qui susceptible de lui donner du travail. Il appréciait très peu cette période de chômage, qu'il traversait depuis qu'il a posé les pied dans ce pays.
Surtout qu'il voyait dans les événements de la veille une occasion de montrer qu'il pourrait faire un bon mercenaire. Avec le recul, il se rend compte que cette histoire était vraiment louche. Cela l'angoissait presque. Bien qu'il avait quelque chose à lui demander, il n'était pas pressé de la revoir. Surtout qu'elle n'a pas eu la langue assez délicate pour apprécié le breuvage que cette chose lui avait prié de faire don.

Sa monture commençait à fatiguer. Il s'arrêta à l'ombre d'un grand arbre. Le cheval s'endormit, Ares pensait faire de même.
Il décrocha de sa ceinture une gourde métallique remplie d'absinthe. Il porta le goulot à ses lèvres, puis d'affreux maux de têtes le prirent. Ils lui signalaient qu'il avait déjà abusé de ce genre de breuvage, et que son corps ne s'en était pas tout à fait remit. Tant pis pour la sieste... Ce sera pour plus tard.
Il décida de marcher quelques dizaines de mètres. Au bout de quelques pas, il apercevait des gens. L'une des quatre personne lui était familière.
" Finalement je la croise quand même... Bon, allons lui demander ce qu'il fallait lui demander. " Se disait-il.
Sauf que il ne connaissait pas les trois autre personnes. Il se plaça derrière un arbre, puis, la main sur son arc, il regardait attentivement ces trois hommes ; dont une femme, mais il s'agissait là d'un menu détail.
Il avait un léger doute sur les intention de ces trois là, surtout qu'il avait vaguement entendu parler de son retour... Non pas qu'il en avait peur ou qu'il ne l'appréciait pas... C'était seulement un réflexe défensif, qu'il s'est décidé d'avoir depuis qu'il à du se saigné pour une créature assoiffée.
Tout ce qu'il voulait ce contenté de faire, c'était attendre,et analysé ce qui se passerait... Et agir ( ou non ) en conséquence.

Les mots insolents d'une jeune femme n'ayant sans doute jamais connues d'elle même les atrocités qu'Arkhams avait commises par le passé excita le Mal qui était en lui. Mais ne connaissant pas les forces en présence, il se retint de toute rixe pouvant blesser ses alliés présents. D'ailleurs il avait très vite reconnu la douce aura juvénile et encore innocente d'une des siens. Il jeta un regard par dessus son épaule, leva le bras et fit un geste.

Tu peux venir Withered. Nous aurons peut être ...

Les yeux d'Arkhams se rivèrent sur la femme assise devant lui. Il la toisait de haut, un air malicieux sur son visage.

... besoin de tes talents de meurtrière aujourd'hui.

Entouré comme il l'était avec sa garde rapprochée, Arkhams se sentait enfin maitre de la situation, une réelle supériorité alimentait ses mots. Chaque ordre qu'il pouvait donner était capable de déclencher une bataille sanguinaire dont les journaux d'Hyrule aurait relaté les faits le lendemain. Il s'adressa avec assez d'affection à Astre, un lien inexplicable les unissait, comme s'ils avaient toujours été frères, c'était en tout cas le sentiment d'Arkhams. Astre était un personnage énigmatique, aussi charismatique et violent que lui.

Nous allons te donner du travail Astre ce soir. Je crains que Profondes Ténèbres va sinistrement renouer avec la célébrité dans tes rubriques de faits divers.

Quant à toi jeune fille ...

Sa voix étaient alimentée par le dégout et la pitié. Cette jeune dame lui avait parlé sans le respect du à son rang. Il la fusilla du regard.

Ta vie ne tient plus qu'à un fil.

Arkhams avait eu vent du groupuscule que cette femme dirigeait, des rumeurs couraient selon lesquelles elle avait réussit à réunir quelques guerriers assez puissants. Il ne connaissait pas leur but, toutefois à ce qu'il avait compris, ce clan était neutre en apparence. Il pouvait très bien s'opposer aux Profondes Ténèbres un jour ou l'autre. Encore jeunes, elles devaient s'imposer par le sang pour mériter son glorieux nom.

Femme, dis moi, pourquoi enrôles tu des combattants à ton service ? L'avenir de ta troupe de troubadours dépendra de ta réponse.

-Bien le bonjour, Mesdemoiselles. Triste sire.

Elle fit un léger mouvement de tête vers Astre afin de le saluer en retour. Un tel regroupement des agents du Mal l'intriguait, mais peut-être n'était-ce que le fruit du hasard. Elle regarda de nouveau l'autre femme, jusqu'à ce qu'elle sente une autre aura en arrière. Elle se retourna, mais n'aperçus qu'une ombre furtive derrière un arbre.

Tu peux venir Withered. Nous aurons peut être besoin de tes talents de meurtrière aujourd'hui.

Elle s'avança alors, se plaçant aux côtés d'Arkhams. Elle n'aimait pas apparaître autant à découvert, son maître mot ayant toujours était discrétion. Il échangea alors quelques mots avec la jeune femme, mais elle n'y prêta pas plus attention. Ses yeux violets étaient fixés sur le femme en face d'elle, élaborant des plans si l'attaque devenait une évidence.

Astre toisait la troupe, tourna furtivement la tête en apercevant un jeune homme à la crinière rousse qui tentait sans succès de se dérober de la vue de tous. Astre reconcentra son attention sur la jeune femme étrange, jugeant le jeune roux indigne de ses yeux rouges. Il ramassa comme une ombre une tige de fleur, qu'il mâcha pour faire passer le temps. Il avait faim, en ce moment-même, et seule la mort de tous ces intrus appaiserait le crissement que cachait son estomac. Une remarque de la sorcière fit crisper les traits d'Arkhams, mais Astre ne l'avait pas entendu. Cependant, Arkhams laissa peindre un petit sourire supérieur sur ses lèvres fines, quasi-inexistantes.

-Tu peux venir Withered. Nous aurons peut être ...

Il étira de plus en plus ses lèvres. Withered s'avança.

... besoin de tes talents de meurtrière aujourd'hui.

Il tourna la tête vers moi, regard à la fois paternel et fraternel dans la flamme de ses iris morts. Cette fois le sourire se fit plus jovial, comme s'il racontait une belle drôlerie pour amuser ses amis autour d'un feu. La violence fit bercer les mains d'Astre, mais pour se calmer, il termina la fleur qui siégeait dans sa bouche. Il recracha, quand Arkhams lui dit avec un certain amusement:

-Nous allons te donner du travail Astre ce soir. Je crains que Profondes Ténèbres va sinistrement renouer avec la célébrité dans tes rubriques de faits divers.

Ses traits redevinrent durs alors qu'il se retournait vers la sorcière.

-Quant à toi jeune fille ... Ta vie ne tient plus qu'à un fil.

Astre qui avait toujours le couteau de lancer dans sa main le fit lancer haut, la lame se plantant aux pieds de la fille. Astre se gratta l'arrière du crâne, et se pencha pour ramasser la dague, retirant celle-ci du sol. Il se redressa pour entendre son ami dire:

-Femme, dis moi, pourquoi enrôles tu des combattants à ton service ? L'avenir de ta troupe de troubadours dépendra de ta réponse.
-Et fais bien attention à tes dires, renchérit Astre avec un ton froid et cruel. Car nous n'aurons aucune pitié pour les gens sans intêrét, ou qui ne travaillent pas pour le nôtre.

Astre reprit son jeu avec la lame, toisa la demoiselle, et puis se tourna vers le roux avec un air de mépris et une expression de fureur sur le visage:

-Tu peux sortir de ton trou, lubrique voyeur, à moins que tu ne veuilles y finir ta vie dedans !

Sur ce, il rangea sa dague pour sortir son épée, l'impatience grandissant dans ses nerfs. Cette espèce de lâche derrière l'énervait, et il l'aurait tué sur le champs si sa guilde n'était point là pour négociations. Il pointa allègrement son arme vers Calypso.

-Dépêche-toi, gueuse, car ma patience s'est envolée, cracha-t-il.

Un léger doute prit Ares. Il était certain que deux d'entre eux l'avais repérer. Il ne savait pas pour le dernier, mais il se doutait que celui-là a dû le sentir également.
La conversation n'était pas spécialement audible, mais le vent lui porta toute foie quelque mots

<< ... Talents de meurtrière. >>

Le spadassin en devenir n'avait pas à en entendre plus pour savoir qu'elle était le ton de la conversation.
Tuer Calypso... Toute cette histoire louche serait finie avec sa vie... Mais Ares, lui, n'en avait pas tout à fait fini avec elle.
Il empoigna son arc, sortit trois flèches et se prépara à tirer sur les trois tordus.

<< Tu peux sortir de ton trou, lubrique voyeur, à moins que tu ne veuilles y finir ta vie dedans ! >>

Ses doute était confirmés maintenant. Pour l'effet de surprise, c'était perdu d'avance. Il sortit de l'ombre, puis décocha ses trois trais en direction du trio.

<< Vous êtes peut-être supérieur en nombre, mais que cela ne vous empêche pas de rester polis ! >>

La provocation... C'était une grande passion pour Ares. Peut-être que chacun de ces types était des millier de fois plus fort que lui, ça il n'en savait rien, cela ne l'empêchait pas de foncer dans le tas. Il verrait dans quelques instant si c'est une erreur ou non.

Calypso se demandait pourquoi il s'amusait tous avec leurs armes. C'était vraiment primitif comme attitude...Ou un peu cinglé.

-Quant à toi jeune fille ... Ta vie ne tient plus qu'à un fil. Femme, dis moi, pourquoi enrôles tu des combattants à ton service ? L'avenir de ta troupe de troubadours dépendra de ta réponse.

° Tu vois, les gens remarquent ce que tu fais, espèce de tordu ! Mais c'est moi qui suis dans le pétrin ! Espèce de monstre ! °

° Enfuis toi, il ne faut pas que nous ayons affaire à eux. Il pourrait tout détruire. Tout nos plans °

° Parles pour toi, je ne suis pas avec toi, alors contentes toi de faire le mort. °

Calypso se demanda ce qu'elle pouvait bien répondre à cela, étant donné qu'elle n'en avait aucune idée. Pourquoi Big Skull s'amusait à rassembler des gens bizarres et fêlés. Car il fallait admettre que pour suivre Calypso et son squelette de poche, il fallait déjà avoir un grain.

- Qu'est ce qui te fait croire qu'ils sont à mon service ? Peut être recherchent il juste ma compagnie.
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° Tu croyais que tu pourrais t'en sortir en me laissant de côté, hein ? Viens mater ça, tas d'os, je suis sure que tu vas apprécier le show. °

- Cependant, puisque tu as percé mon méchant petit secret à jour ...

La magie de Calypso était plutôt fluctuante, et elle espérait vivement que celle ci répondrait à la demande. Puisque Big Skull avait envie de s'entourer, autant qu'elle se serve un peu de ces gens qui avait juré allégeance au squelette. Le visage de Calypso, joli mais enfantin comme ceux des poupées, devint beaucoup plus grave et adulte, comme si un instinct nouveau s'était éveillé en elle. Elle ne fit même pas attention a la dague tombée à ses pieds. Ni même à Ares qui provoquait délibérément les trois individus.

-Dépêche-toi, gueuse, car ma patience s'est envolée.

Elle se rapprocha d'Astre, se plaçant droit devant la lame, tout en regardant Arkhams.

- Mon but est certes égoïste, et comme il n'appartient qu'a moi, je n'ai aucun intérêt a te le révéler ... Cependant si tes desseins sont aussi sombre et peu altruiste que les miens, je pense que tu pourrais me laisser la vie sauve. N'imagine pas que je te supplie, c'est juste qu'on me tuant tu te priverais de beaucoup de choses ...

Elle regarda ensuite Withered, se demandant ce qui les avaient tous motivés à s'unir.

° Tu n'aurais pas du, tu leurs propose une alliance °

° Maintenant tais toi, je reprend le contrôle. °

° Alors je ne vois plus de raisons de rester en veille. Tant pis pour toi ... °

Calypso ne savait pas ce que Big Skull pouvait bien dire, mais elle n'allait pas se mettre des gens à dos alors qu'elle pouvait si facilement attendre que l'histoire se fasse et prendre en elle ce qui l'intéressait.

-

Cela commençait à prendre des tournures étranges. Astre s'était approché, jouant avec une lame, comme pour appuyer ses mots déjà cinglants. Il avait repéré un homme roux derrière l'arbre, et celui-ci approcha. Ils échangèrent tous des mots tels des coups d'estoc, mais Withered était ailleurs. Ses pensées n'étaient plus portées sur qui que se soit, elle étudiait la Plaine.

<< Vous êtes peut-être supérieur en nombre, mais que cela ne vous empêche pas de rester polis ! >>

Elle sortit alors de son état, et pensa, non sans sourire.

*Et parfois, le silence reste la meilleur des réponses.*

Le jeune guerrier, arc à la main, devait faire partie des mercenaires cités quelques temps auparavant. Cela expliquerait son implication dans toute cette histoire.

- Mon but est certes égoïste, et comme il n'appartient qu'a moi, je n'ai aucun intérêt a te le révéler ... Cependant si tes desseins sont aussi sombre et peu altruiste que les miens, je pense que tu pourrais me laisser la vie sauve. N'imagine pas que je te supplie, c'est juste qu'on me tuant tu te priverais de beaucoup de choses ...

Tiens donc. Cela ressemblait à une proposition d'alliance, ce qui surprit quelque peu Withered. Les évènements s'enchainaient rapidement et sans logique visible... Cependant la jeune femme lui plaisait bien, par son style et cette audace dont elle avait fait preuve face à Arkhams. Elle sourit, puis l'effaça de son visage avant de lancer un regard interrogateur à l'Illusion Dépravée.

Le gamin roux sortit de sa cachette, arc bandé et flèches brandies. Il lança une phrase qui paraissait pour Astre inutile et peu subtile, qui d'ailleurs fit sourire Withered qui en profita pour parler, pour la première fois depuis le début de la conversation. Epée en main, il dévorait Calypso des yeux, non par amour mais par une haine, les deux liés formant la Passion. Astre avait envie de la tuer, là, comme ça, pour ses beaux yeux. Il l'imagina un instant, froide et pâle, qui se taisait, le sang défilant hors de sa bouche en une parade d'insectes guerriers. Il ressera son emprise sur le manche de sa lame, la sueur emprisonnant sa main. Heureusement, il avait entouré le manche de cuir d'une couche de sève pour ne pas que son arme glisse hors de sa dextre. Ses yeux brillèrent alors que la fille répondait sans une once d'ennui vis-à-vis de l'archer. Mais toujours, Astre restait concentré sur son attitude, ses yeux pointant ses deux mains au cas où l'une d'elle ne voudrait jouer l'héroïne. Dans ce cas-ci, elle finirait tranchée, étalée sur le sol en une grossière poupée. Calypso s'avança vers Astre, tout en parlant à Arkhams. Ce dernier ne supportait pas l'indifférence, car certes c'était devant lui qu'elle se plaçait, mais ses iris communiquaient avec son ami Arkhams. Il préféra quand même se taire.

-Mon but est certes égoïste, et comme il n'appartient qu'a moi, je n'ai aucun intérêt a te le révéler ... Cependant si tes desseins sont aussi sombre et peu altruiste que les miens, je pense que tu pourrais me laisser la vie sauve. N'imagine pas que je te supplie, c'est juste qu'on me tuant tu te priverais de beaucoup de choses ...

Elle sembla se parler intérieurement, communiquant peut être avec la personne invisible. Astre s'abstint de souligner ce fait, mais il en parlerait à l'Illusion Dépravée un peu plus tard. Soudain, Astre qui combattait sa sournoise haine, son flux de violence impossible, revit ses années passées en tant que mercenaire, à tuer et tuer, et il n'en put plus.

-Ecoute-moi bien, petite garce ! Ton attitude de petite coquette bourge, on s'en fout. De même que tes désirs, du moment qu'ils n'entravent en aucun cas le nôtre ! Tu estimes ta vie à tel point que je ne devrai point te la voler ? Prouve-le nous, que tu vaux plus que tu en as l'air, car ma main me démange, n'attendant qu'un dérapage de ta part pour te trancher la gorge, te faire tomber la tête, et l'accrocher sur la porte de ma chambre !

Après cette tirade, il tourna la tête vers son ami et frère de rêves, et signa sa tête en signe d'excuse pour ne pas avoir laissé parler Arkhams, lui-même le vrai personnage charismatique de toute cette minable assemblée. Astre regretta ses propos, il s'énervait pour rien. Mais dans un même temps, il avait envie de tuer cette diandre des havres. Il se dirigea vers Ares, et s'éleva de toute sa taille, se redressant comme un noble.

-Dis-moi... Dois-je te laisser en vie ?

Astre décida d'accepter ses pulsions meurtrières. Il rangea son épée, pour ressortir à nouveau sa dague, qu'il pointa vers le plexus solaire du guerrier au nom divin.

Arkhams sourit avec bonheur lorsqu'Astre tenta de s'excuser de ses propos acides envers la présente dame. Il ne lui en voulait pas bien au contraire, cette débauche de violence dans ses mots pouvait brusquer la fille, la déstabiliser et nous montrer ses faiblesses.
De ses yeux absents de toute compassion et d'amour, Arkhams parcouru la scène. Tout était à priori sous le contrôle de ses compagnons, car oui, maintenant ils étaient ses compagnons. Il leva la tête vers Ares par simple curiosité, celle ci s'effaça rapidement. Il fit un signe à Astre, ce dernier comprit qu'il pouvait assouvir ses pulsions sanglantes sur cette personne. Arkhams s'en fichait, il lui était inutile. C'était plutôt la dirigeante de ce groupuscule qui lui importait le plus. C'est pour cela qu'il décida de lui répondre, de manière hautaine comme toujours.

Dis nous ce que tu peux nous apporter. Mes soldats ici présents vous exécuterons s'ils en jugent nécessaire.

Arkhams vit rapidement la surprise sur les visages de ses comparses, ils pensaient sans doute que cette réunion hostile pouvait déboucher sur une alliance aux apparences contre nature. Il se tourna vers eux et leur parla sur un ton calme et agréable.

Chancelier, Ambassadrice. Cette gamine ici présente a fait sensation en Hyrule. Le tout puissant Ganondorf pourrait utiliser leur chaire en sacrifice lors de future bataille, qui sait ?

L'instinct de défense prit soudain Arkhams. Il avait momentanément oublié sa faiblesse, entouré comme il l'était. Il avait cru revivre son doux passé un instant ... L'intrusion d'Ares, car il connaissait son nom d'il ne savait où, l'avait fait paniquer légèrement. Il adressa des paroles furtives au cavalier.

Jeune garçon, évite de tirer à tout va des brindilles sur notre noble armé. Ta famille et tes proches pourraient se retrouver pendus sur la place du marché. Compris ?

Arkhams sauta en arrière s'éloignant un peu du spectacle où la tension montait quelque peu. Il claqua des mains et sa fidèle et imposante lame aqueuse se matérialisa dans sa paume.

Ne perdons plus de temps mes frères.
Jeune demoiselle, ta troupe s'apprête à être décimée. Tu as le choix de son avenir, te soumets tu aux Profondes Ténèbres ? Notre sombre alliance facilitera la destruction d'Hyrule. Notre Seigneur Ganondorf ne vous tuera pas par la suite.

Arkhams pointa son épée vers la chef du groupe, une aura bleuté d'une pureté magnifique l'entoura. Près à déchainer les eaux et la glace sur sa victime, il attendait la réponse de la douce demoiselle, avant de déclencher d'éventuelles hostilités.

Ares avait raté ses tires... Il s'en étonnait qu'a moitié...
L'un d'eux rangea son épée pour en sortir une dague. Voulait-il l'abattre à distance ? Était-ce pour ne pas avoir à bouger ou cherchait-il à évité le contact ? Dans tout les cas, contre ces trois la, il valait mieux agir à distance. A trois contre un, s'était suicidaire d'engager le corps-à-corps.


<< Dis-moi... Dois-je te laisser en vie ?
_ Je pourrais te poser la même question ! >>

Plus les minutes passaient, plus y il avait d'échange entre lui est ce groupe, et plus la situation l'intéressait. Cela l'amusait presque. Ce n'est pas vraiment de la folie, Ares devenait simplement amateur de défies. Les risques qu'il prenait l'excitait beaucoup trop pour que l'idée même de prendre la fuite puisse seulement lui venir.
Celui qui ressemblait à leur chef, fit un signe à l'autre homme. L'ordre de tuer certainement. Cet sorte de chef ajouta même deux trois mots à l'égard du roux.

<< Jeune garçon, évite de tirer à tout va des brindilles sur notre noble armé. Ta famille et tes proches pourraient se retrouver pendus sur la place du marché. Compris ?
_ Ma famille ? Ne t'inquiète surtout pas pour ça. C'est pas pour ce qu'il en reste. Si ça te fais plaisir tu peux toujours essayer de me pendre. >>

Le leader fit un bond, en fit apparaitre dans sa main une gigantesque épée.

<< Ne perdons plus de temps mes frères.
Jeune demoiselle, ta troupe s'apprête à être décimée. Tu as le choix de son avenir, te soumets tu aux Profondes Ténèbres ? Notre sombre alliance facilitera la destruction d'Hyrule. Notre Seigneur Ganondorf ne vous tuera pas par la suite. >>

Il s'agissait donc bien de serviteur de Ganondorf. Ce n'est pas que l'idée d'une alliance n'enchantait pas Ares, c'est juste qu'il se méfiait un peu. Qu'Hyrule soit ravagé ou non l'importait guère.
Mais, malgré les négociation qui semblait débuter, il tenait toujours son arc, bandé comme il faut, prés à tirer dès que les hostilités commenceraient, des fois que.

Les paroles du brun avaient été blessante. Cependant Calypso n'en tint même pas compte, elle était habituée aux excités de la vie, et supporter Sélène était comme un entrainement intensif, elle savait désormais exactement comme réagir ( même si l'homme avait un quotient de peur pur beaucoup plus élevés sur Calypso. Parce que Sélène à force de râler, faisait surtout passer le temps. ) Elle choisit donc de l'ignorer, toujours face à l'épée que celui ci tenait.

Lorsque le grand taciturne se mis a parlé, qualifiant Calypso de " sensation en Hyrule " - grande nouvelle, elle ne s'en était surement pas rendu compte - et pris son épée, elle se demanda juste comment tout avait pu s'enchainer aussi vite. En un mois elle avait été virée de son école, débarquée dans cette ville étrange, affublée d'un squelette plus vieux que sa "tante", et voila qu'elle devait traiter avec des énergumènes énervés et patibulaire.

-Ne perdons plus de temps mes frères.
Jeune demoiselle, ta troupe s'apprête à être décimée. Tu as le choix de son avenir, te soumets tu aux Profondes Ténèbres ? Notre sombre alliance facilitera la destruction d'Hyrule. Notre Seigneur Ganondorf ne vous tuera pas par la suite.

- Euuuh ... détruis Hyrule si tu veux, pour ce que ça peu me faire ...

Elle s'apprétait à partir, mais elle pensa a Mirage, a Big Skull et beaucoup d'autres. Une alliance était peut être la meilleure des solutions, car pour l'instant elle ne savait pas où tout ceci allait la mener. Et si elle décidait en cours de route de se venger de certains, elle pourrait le faire grâce à cette alliance. Elle pourrait aussi les sauver. Avec cette perspective, de nouveaux horizons s'ouvraient à elle.

° Mais ils t'ont demandé ce que tu savais faire, et ce que tu pouvais leurs apporter ... °

° Oh tais toi ! Tu vas m'aider tiens ! °

Et Calypso puisa dans la force magique du tas d'os afin de créer une illusion au dessus de la tête du petit groupe. C'était comme si d'immenses oiseaux voletaient au dessus de leurs têtes. Une sensation désagréable se répandait ensuite à leurs pieds, et l'on pouvaient voir des serpents absolument horrible monter en s'enroulant autour de leurs jambes. Calypso tenait bon, malgré la difficulté qu'elle avait a tenir une illusion. Elle y mis fin et attendis la réaction des autres.

- Détruis la, mais permets moi de me hisser à tes côtés lorsque le moment sera venus.

Dis nous ce que tu peux nous apporter. Mes soldats ici présents vous exécuterons s'ils en jugent nécessaire.

Soldats... Elle réalisait à peine ce nouveau rôle, mais il l'enchantait. Les autres paroles, remplies de haine, lui paraissaientt futiles. Des mots, toujours des mots... A cette pensée, elle fit glisser ses lames dans sa main, et Liudia sembla se réveiller.

*Je veux des actes, des gestes BON SANG !*

Elle bouillonnait intérieurement, et son visage se ferma, son regard devient plus sombre.
Mais alors, tout s'enchaina. Des oiseaux peuplèrent le ciel, masquant toute lumière. Elle jeta un coup d'oeil à la jeune femme, et remarqua sa concentration. Elle avait de sacrés pouvoirs, mais s'agissait-il de vrais oiseaux ? C'est lorsque les serpents s'enroulèrent désagréablement autour de ses jambes qu'elle comprit, avec l'aide de son fidèle reptile..

Arkhams avait exprimé son point de vue: détruire Hyrule, mettre Ganondorf au trône et faire de ce monde un lieu de haine et de mort. Calypso la Sorcière quant à elle semblait ne pas se soucier du sort d'Hyrule mais plus du sien, ce qui dans le fond convenait à Astre puisqu'il avait jadis été un foutrement bon mercenaire. Il comprenait l'appât du gain, du pouvoir et de ces autres choses qui font que la vie est intéressante. Cependant, après la réponse peu subtile de la dame, elle commença à s'agiter comme une folle, et de beaux oiseaux tropicaux apparurent, qui bientôt se transformèrent en une pluie de vilains reptiles rampant qui s'amusaient à venir s'enrouler autour des jambes des comparses des Ténèbres. Astre ne supportait pas le contact glacé de ces monstrueuses créatures. Ne perdant point de temps, il déchiqueta toutes ces maudites bêtes qui siégeaient ses jambes et menaçaient de le mordre. Mais il eut le temps de débarasser les ignobles serpents. Malgré cela, un réussit à le mordre. Le regard que lui lança Astre eut l'effet désiré: l'agresseur animal mourut sur le coup, brûlé par le regard comme l'étrange Basilic de certaines légendes.
En tout cas, il n'avait pas supporté cette sorte d'affront. Withered semblait s'être statufié, Arkhams semblait sourire. Mais Astre, lui, ne souriait plus. Il voulait tuer cette petite peste, l'éradiquer de la face de la Terre. Mais il se contrôla, et il pensa aux Ténèbres, et il sourit.

-Petite Calypso... Ton sort pourrait être scellé rapidement. Tu nous as donné un avant-goût de ta puissance, mais crois-tu cela intelligent de le tester sur nous trois en même temps ?

Astre tendit la main vers elle, comme si quelque chose allait en sortir. D'ailleurs, une sorte de fluide noir mi liquide mi gaseux se répandit dans l'atomsphère. Il sortit son épée tout en jetant sa dague vers Ares. Il courut vers la dame au crâne, prêt à lui déchir les homoplates avec son arme. Mais il se retourna vers Arkhams et le libéra de l'un des reptiles, pour le plaisir de sentir la chair se déchirer. Puis, il se retourna de nouveau vers Calypso, le brouillard noir cachant la vue de tous. Mais Astre était une vraie lueur pour lui même, et il arriva à y voir aussi clair que d'habitude, si ce n'est à travers un léger filtre sombre. Il fit un bond pour faire lancer un coup en traitre dans le dos de la Belle dame, mais une crampe arriva au mauvais moment. Il fit tomber son épée, qu'il récupéra de la main gauche. "Décidément, il faudrait aller voir un guérisseur. Ma main droite semble avoir un problème..." Muscle froissé, il tenta quand même de briser la garde de Calypso de la main gauche. Mais ce ne serait point une mince affaire, et il risquerait de laisser des plumes. Malgré tout, il était quand même un bon combattant et pouvait faire très mal, surtout quand l'adrénaline prenait ses cinq sens et les utilisait afin de tuer.

Sans crier gare, la sorcière lança un sort puissant au dessus d'eux, des oiseaux étaient apparus et voletaient paisiblement dans le ciel. L'illusion était parfaite jugea l'Illusion Dépravée. Cependant les oiseaux devinrent d'innommables bêtes rampantes. Il n'était pas apeuré par ces créatures froides qu'il connaissait que trop bien. Sans même avoir réagi Astre lui ôta avec violence ses chaines vivantes et se jeta corps et âme dans un bataille enragée entouré d'un fluide sombre ignoble. Arkhams tenta d'analyser la situation, elle était somme toute déplorable. Les discussions avaient pris fin sans raison. Il fut atterré de tout cela.

Demoiselle ... Tu es tellement puérile. Je suis navré de ta stupidité.

Bien qu'elle soit occupée par les assauts de son compagnon, il jugea bon de lui faire remarquer sa bêtise et son insolence. Elle était trop jeune et impulsive.
Dans cette bataille dont il ne vit rien à cause du gaz toxique largué par Astre, Arkhams recula encore un peu et admira le champs de bataille. Il comprit rapidement que ses alliés étaient assoiffés de sang, il ne pouvait refréner leur envie de meurtre. Il les comprenait.

Ambassadrice, Chancelier. Assurez vous qu'ils soient forcés de coopérer, évitez de les tuer, ce serait fort dommage.
Notre amie veut juste jouer.

Arkhams avait aboyé ses conseils au dessus de la mêlé. Ne pas faire d'eux leurs alliés n'était pas si primordial que cela, ce qui importait c'était leur manque de respect envers eux qui devait être condamné. Il n'était pas triste de ne pas pouvoir assister à la bataille. Il se contenta de pointer son épée aqueuse vers la jeune mage. Un flot incroyable d'eau fut propulsé de la lame en direction de sa cible. De la main gauche il forma quelques signes et l'eau se transforma en javelot de glace, se précipitant impitoyablement vers la fille.
Cette modeste attaque avait déjà fatigué Arkhams, il recula encore. Astre et Withered se chargeraient de le protéger.

Liudia l'aida à remarquer que les serpents étaient illusoires. Lorsqu'elle vit Astre dépenser autant d'énergie à les tuer, elle soupira. Elle attendit, se concentra afin de faire disparaître l'illusion de son esprit. La jeune femme avait mis le paquet, et sans son amie fidèle, Withered se serait débattue en vain. Elle se dégagea donc une fois libérée de l'illusion, jetant un regard interrogateur à Astre. Il faisait de grands mouvements, gaspillant son énergie dans des mouvements futiles, pour son simple plaisir.

Ambassadrice, Chancelier. Assurez vous qu'ils soient forcés de coopérer, évitez de les tuer, ce serait fort dommage.
Notre amie veut juste jouer.

Elle observa la scène, où un gaz toxique flottait dans l'air. Astre arriverait bien à se charger seul de la fille, aussi elle effectua quelques mouvements rapides pour se placer à côté du jeune roux.

Si tu es sage, je serais gentille avec toi...

Un sourire se peint sur son visage, mais son expression ressemblait plutôt à du plaisir en vue du combat qu'à une réelle envie de confirmer ses propos. Elle s'était placée assez près pour qu'il ne puisse pas utiliser son arc, mais c'était un mercenaire, il devait savoir se battre au corps à corps. Elle fonça sur lui, lames en avant.