"Porter la mort sur son visage."

Libre.

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Fallavier de Monmouth


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(vide)

"Cinq hommes contre un seul, n'est-ce pas une preuve de lâcheté ?"
"Quand on met à feu et à sang un village entier pour un rien, on évite de parler de lâcheté..."

Une goutte de sang perla sur la joue du chevalier. Autour de ce dernier, cinq hommes en cottes de mailles, épées dégainées. Comment aurait-il pu croire qu'en une fraction de secondes, il se retrouverait dans un guet-apens et que sa vie en serait aussitôt menacé ? On l'avait piégé. On l'avait trompé. Le Chevalier au Loup s'en voulu d'avoir été aussi naïf.
"Messire de Monmouth.
Pardonnez cette écriture maladroite, mais je n'ai pas le temps de m'appliquer. Il vous faut venir au plus vite vers la frontière sud d'Hyrule. Je suis le prisonnier d'un groupe de bandits, et il menacent ma vie, si quelqu'un ne paye pas rapidement la rançon demandée. Bêtement, ces chiens m'ont autorisé à écrire une lettre, que je devais normalement envoyé à un rançonneur. Je ne veux faire perdre de l'argent à personne. Venez au plus vite et sauvez-moi, je vous prie...
Un ami."

Tout ceci n'était que tromperie. Le chevalier avait cru qu'il allait avoir à faire à une simple mission, mais il n'en était rien. À la fin d'un petit sentier, un homme en cotte de mailles surgit des buissons, coupant les tendons de Gringalet, qui tomba sur le côté, projetant son cavalier par terre. La chute avait été douloureuse, et une profonde plaie balafrait le front de Fallavier. Et quatre autres hommes surgirent alors des buissons, obligeant le chevalier à se relever. Celui-ci ne se souvenait que trop bien de ces visages... De toutes les atrocités qu'il avait commis lorsqu'il était encore au service du Roi de Cenred, celle-ci était la plus immorale. Le Roi Peredur avait chargé à l'une de ses troupes de rechercher une sorcière cachée dans le village de Pagundur, un village de pêcheurs paisible. Sous les ordres de son roi, Fallavier de Monmouth commanda la mise à sac et la destruction du village. Jamais ils n'eut trouvé cette sorcière.

Ces cinq hommes devant lui n'étaient autres que cinq des meilleurs soldats de cette troupe, qui avait sauvagement détruit Pagundur. Cinq hommes qui s'étaient rebellés face à leur chef, Fallavier et ses méthodes de barbare. Sire Fallavier ne les revit plus depuis le jour où il les avait humilié devant toute sa troupe, un à un. Désormais, ils cherchaient vengeance. Et maintenant qu'ils avaient enfin découvert la position du Chevalier au Loup...

"Je ne suis pas fier de ce que j'ai fait pour le compte de Peredur, à Pagundur, je l'admets. J'ai fait nombre d'atrocités en son nom, encore une fois, je l'admets... Mais, aujourd'hui, je regrette. Je regrette amèrement..."
"Messire, vous avez tué des femmes et des enfants, pour chercher une sorcière qui, certainement, n'a jamais existé... Vous avez déshonoré la chevalerie, en agissant de la sorte. Nous nous devons de rétablir la justice. Aux noms des chevaliers."

Fallavier ferma les yeux, solennellement.

"... Si cela permet de faire trouver la paix aux âmes tourmentées, faîtes."

Il se baissa et se mit à genoux, tout en fermant les yeux. Il l'avait mérité. Si les âmes des villageois de Pagundur pouvaient se reposer en paix contre sa vie... Lorsqu'il entendit le sifflement d'une épée qui battait l'air, il vit toute sa vie défiler devant ses yeux. Son enfance, son adolescence, son adoubement, ces actes cruels qu'il avait commis, les amours qu'il avait connu, ses innombrables combats, ses tournois, son arrivée en Hyrule, son serment d'allégeance au Phénix... Désormais, les larmes se mêlaient au sang. Il attendit le coup arriver, trancher sa chair et atteindre mortellement son coeur...

*

"Il est mort. Retournons chez-nous."

*

Mais il n'en était rien. La faible lumière du soleil qui se levait suffit à le réveiller. Allongé sur la terre parsemée de feuille, il avait atrocement mal. L'épaulière droite de son armure était toute ensanglantée, ainsi qu'une partie de son plastron. Quel chance avait-il eu que la blessure s'arrête de saigner avant qu'il ne perde l'intégralité de son sang. Mais il était loin de s'en être sorti d'affaire. Il ne sentait plus ses membres. Il ne pouvait plus bouger. Fallavier tenta de bouger son épaule, mais cela ne fit que rouvrir la blessure. Il puisa dans ses dernières forces pour crier un appel à l'aide.

"AIDEZ-MOI !", cria-t-il avec la force du désespoir.


Thor Odinson


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Thor était sortie ce matin très tôt. Il avait décidé de quitter sa maison de la forêt Kokiri à l'aube, dans le but de trouver certaines plantes médicinales, qui lui permettraient de soigner quelque blessure. Il s'était rendu la veille à la place du marché afin d'y acheter un livre sur ce genre de plante.

Il prit son fidèle canasson, son livre, son armure et Mjolnir, puis se hâta dans vers le fond de la forêt. Contrairement à ce qu'il pensait, il n'eut pas beaucoup de mal à trouver les plantes qu'il cherchait.

"Ah voilà qui fera l'affaire" dit il en tombant sur une plante plutôt efficace.

Malheureusement, la forêt Kokiri est bien plus grande qu'il n'y paraît. En un mot, il était perdu! Il ne put s'orienter grace au soleil à cause des branches d'arbre qui ne lui permettaient pas de distinguer l'étoile luminescente. Il regarda la mousse présente sur les rochers et les arbres pour se diriger vers le nord.

Au lieu de cela il ressortit par la plaine... Le soleil tapait fort.

"J'adore mon sens de l'orientation" se dit-il.

C'est alors qu'il vit à quelque mettre de lui ce qu'il crut être un cadavre. Il n’accorda pas d’importance à cette viande qui serait très certainement bientôt plus qu'un sac d'os. Il réorienta son cheval jusqu'à entendre "AIDEZ-MOI"
Il se retourna puis s'approcha davantage du cadavre et se rendit compte que c'était un homme, en armure et épée, tout ensanglanter . Il avait l'air de souffrir.


"Eh bien, vous êtes dans un sale état mon brave. Puis-je savoir ce qu'il vous êtes arrivé?
dit il en descendant de son cheval


Fallavier de Monmouth


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(vide)

Fallavier grimaça. Son appel à l'aide lui avait arraché quelques douleurs. Son épaule était lourdement touchée, et un vulgaire mouvement pouvait lui arracher un cri. Un état vraiment pitoyable. Il était pitoyable. Il cherchait de l'aide alors qu'il devait payer des actes atroces qu'il avait commis. Mais, chevalier ou non, il se devait de survivre. Son destin était grand, et n'allait pas s'arrêter ici, au sud des Plaines d'Hyrule, à la suite d'un règlement de comptes.

"Je dois survivre...", pensa-t-il.

Malheureusement, personne ne répondit à son appel après plus d'une trentaine de secondes. Il laissait le désespoir l'envahir, jusqu'à ce que la voix d'un homme lui vint aux oreilles.

"Eh bien, vous êtes dans un sale état mon brave. Puis-je savoir ce qu'il vous êtes arrivé ?"

Le chevalier tourna douloureusement sa tête vers la droite, pour voir un imposant homme blond descendre de son cheval (il se dit par la même occasion comment il n'eut pas pu entendre le bruit de ses sabots marchant sur les feuilles). Certainement un "Homme du Nord", comme on les appelait en Cenred, d'après sa chevelure blonde et son teint quelque peu blanc. Au prix de quelques gémissements, le Chevalier au Loup réussit à formuler une demande.

"De... de l'eau... je vous prie !"

Le soleil lui tapait sur la tête depuis bien longtemps, et un besoin de se rafraîchir s'était vite fait sentir, pour lui et sa blessure. Une goutte de sang perla alors sur son front, descendant jusqu'à son œil. La vue de son œil droit était brouillée du rouge du déshonneur.


Thor Odinson


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(vide)

L'homme gisait sur le sol, comme un cadavre, n'attendant qu'à etre dévoré par une bande de vautours affamés. L'état du chevalier empirait à mesure que les seconde passaient...

"De... de l'eau... je vous prie !"
avait t il demandé.

De l'eau? pour quoi le nordique lui donnerait-il de l'eau?

"Vous voulez de l'eau? Et vous croyez peut etre que je vais vous donner de l'eau comme ça? Juste pour vous sortir de là?"

Il s’accroupit

"Vous savez, votre ne mort ne changerais en rien ma vie..."

Puis Thor remarqua un blason qui lui était familier, il s'agissait des chevaliers du phénix.

"Hhm... En plus de cela, vous êtes mon ennemi. Je ne vois pas pourquoi je vous aiderais, au contraire, je devrais vous achever, ici, maintenant... Mais je ne le ferais pas. Pourquoi? Parce que si je dois un jour vous tuer, je le ferais moi même. Je ne finis pas le travaille commencé, je suis comme ça. Remerciez donc le seigneur. Voilà de l'eau."

Il lui lança une gourde pleine d'eau dans les mains puis attendis sa réaction.

[RP écrit depuis le portable, désolé pour les fautes, et l'écriture.]


Fallavier de Monmouth


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(vide)

Il but cinq gorgées d'eau, avant de soupirer de soulagement. Le chevalier disait d'habitude que l'hydromel était la boisson la plus divine qui soit. Il n'en était rien ce jour là. Chaque gorgée d'eau lui redonnait en force. Mais certainement pas assez encore pour pouvoir se mouvoir comme il le voulait. Néanmoins, il pouvait désormais parler sans craindre trop de douleurs. Alors qu'il s'apprêtait à remercier le grand homme, il se souvint de ce dernier avait dit quelques secondes auparavant.

"Hhm... En plus de cela, vous êtes mon ennemi. Je ne vois pas pourquoi je vous aiderais, au contraire, je devrais vous achever, ici, maintenant... Mais je ne le ferais pas. Pourquoi? Parce que si je dois un jour vous tuer, je le ferais moi même. Je ne finis pas le travaille commencé, je suis comme ça. Remerciez donc le seigneur. Voilà de l'eau."

Un ennemi ? Les seuls ennemis du Phénix que le Chevalier au Loup étaient la "Famille Dragmire", mais jamais un des "Fils de Ganondorf" n'aurait agi comme cela. Non, si cet homme était vraiment un Dragmire, il aurait déjà achevé le misérable chevalier.

"Un... un ennemi vous dîtes ? Qui d'autre à part un Dragmire peut prétendre à être l'ennemi du Phénix ? Dîtes-le moi, j'aimerais savoir..."

Il cracha du sang, à sa droite. Trop d'efforts d'un coup pouvait peut-être lui ôter la vie...


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