Vois sur ton chemin...

RP LIBRE

[ Hors timeline ]

Et la terre sainte au sang se mêla ...
Du sang, elle avait dû en voir beaucoup, cette terre ; Helrym Dafiren le sentait, au plus profond d'elle-même : un cri de désespoir que seuls les pierres et le vent pouvaient pousser. Des siècles durant, depuis la naissance des hommes, ils ne cessaient de faire couler le sang de leurs semblables, inévitablement. Et le sang allait encore couler, dans bien des siècles ; Jusqu'à ce que la terre ne puisse plus en recevoir. Et alors, ce serrait la fin des hommes. Mais pour l'instant, il n'y avait encore que l'ère actuelle. Une ère trouble.

Elle se baissa et pris une poignée de terre, serrée dans son petit poing. Puis elle la rependie sur elle, cette poussière, et frotta son visage, son coup, ses bras et sa robe. A défaut d’une purge à l’eau claire des rivières, c’était un moyen de laver son corps fatigué. Si humaine. Elle ramassa encore quelques herbes, à défaut de trouver un repas consistant ce jour-là, et se remit en route, pas après pas. Bientôt, il serrait temps de s’arrêter…

Voilà des jours qu’elle marchait, sans but précis, pour seule indication l’Ouest et pour seul repère le Mont du Péril dans son dos. Des jours que les collines de l’Ouest se rapprochaient, pas à pas ; Ses pieds étaient douloureux, mais les ampoules serraient bientôt remplacé par une corne dure. Dans peu de temps elle y serrait, à ce Désert, à cette forteresse de Sable encore lointaine.

La presque fillette s'agrippa à la branche la plus basse de l'arbre sur lequel elle allait passer la nuit et, en quelques mouvements souples, se retrouva assise en hauteur. Le soleil descendait à l’Ouest, embrasant les collines rouges de couleurs flamboyantes, presque comme pour lui indiquer le bon chemin ; mieux valait se mettre à l’abri la nuit pour éviter les désagréments de la pleine, et ces quelques arbres offrait suffisamment de protection pour quelqu’un d’aussi petit et discret qu’elle.

Quitter le Bourg avait finalement été bien plus simple que ce à quoi elle s’était attendue : une charrette de foin en direction du ranch et un conducteur ivre lui avait suffi pour se faufiler sous le nez des gardes. Une preuve de plus que rien ne pouvait faire reculer la roue du Destin quand elle s’enclenchait. Même les barrières que les soldats avaient dressés devant l'entrée de la vallée Gerudo pour empêcher "l'envahisseur" d'entrer plus loin ne pourrait empêcher le frêle être qu'elle était de passer.

La plus jeune des Trois contempla ce moment unique qu’était le coucher du Soleil, quand le grand astre-qui-surveille-de-loin franchit les dernières barrières du monde pour disparaître derrière. Parfois, elle avait envie de le suivre. Mais ce n’était que parfois, et elle oubliait aussitôt cette envie en pensant à son Devoir. Elle joignit ses encore trop fines main et les posa sur son cœur, qui palpait pour elle, la Toute Puissante ; Et pour Lui aussi, si Elle en décidait ainsi, puis la Prêtresse de Din, puisqu’elle l’était, entonna sa prière. Elle priait pour que les doux rayons de l’astre revienne éclairer la nuit au matin, elle priait pour les âmes qui en ce jour était partis, qu’elles trouvent le chemin vers les cieux dans la sombre nuit qui s’annonçait, elle priait pour les Hommes qui demain ne connaîtrait pas encore le salut de la délivrance.  

Et la nuit projeta ses ombres à travers la pleine balayée par les vents. Et au ciel vinrent les gardiennes du noir, les Brillantes. Aujourd’hui, certaines étaient cachées par les nuages, mais Helrym vit la plupart briller de ces milles feux qu’elle aimait contempler, les yeux grands ouverts, emplis de ces voix lointaines qui lui apportaient les mystères de la nuit. Elle écoutait les chants dans le silence.

Un vent balaya l’arbre, et elle frissonna, dans sa légère robe ; Aussi la fille du feu joignit-elle ses mains en une alcôve et souffla sur ses paumes, jusqu’à embraser l’air en consument son énergie. De petites flammes surgirent à la surface de sa paume, juste de quoi la chauffer un peu.

Soudain, un bruit rompit le silence de la nuit. Tout près. Les flammes dans ses mains aussitôt s’éteignirent. Elle s’accroupit sur sa branche, aux aguets, tira la dague des brigands de sa ceinture. Il y avait quelqu’un, là. Tout près.


[ RP LIBRE comme le vent. Sans doute est-ce trop espérer que d'avoir une réponse, tout le monde doit être trop occupé... mais je veux quand même tenter ma chance et jouer les dés. Et sinon, tant pis, que ce message unique serve à marquer l'avancée de ma Prêtresse. Merci ]

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Roshu Aaron


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" Rah mais à chaque fois, c'est pareil !!"

C'était là le ras le bol qu'exprimait un jeune sorcier venant de la contrée lointaine de Solar, il se tenait encore une fois devant le pont levis, qui s'était relevé. Un rituel une fois la nuit tombée. Gallyfrey n'a, une fois de plus, pas respecter le couvre feu et était partit de la citadelle quelques minutes avant le crépuscule pour essayer de rejoindre le Lac Hylia pour pêcher des poissons. Il avait sur lui sa canne à pêche ,qu'il avait emprunter il y a longtemps au propriétaire du stand de pêche, ainsi qu'un panier contenant qu'un seul poisson. Une idée bien ingénieuse de sa part puisque il a eu cette idée pendant qu'il fainéanter dans son lit, à 16h de l'apres midi. Il lâcha son panier et sa canne à pêche et mit ses mains à chaque coté de sa bouche pour que sa voix s'amplifie et cria

" Les gardes ! Relever le pont ou je sais pas mais laissez moi rentrez !"
" La ferme ! Tu réveilles tout l'entourage ! Il fallait revenir avant le coucher du soleil au lieu d'y partir !"
"Vous aussi vous faites beaucoup de bruit ...
"Tu as dit quelque chose, le bleu ?"Il le dévisageait avec un regard noir. Effrayé, il commença à transpirer de sueur et répondit
"No...non rien, chef !"
"Si je meurt à cause de ces monstres là ..."Il s'interrompit, un monstre s'approcha de lui. Il le repoussa avec un coup de pied et reprit sa phrase "Vous aurez ma mort sur la conscience !"Et il s'en alla, repartit sur ses pas avec son panier et sa canne à pêche

Il continua à errer dans les plaines une fois de plus, la dernière fois que ce cas s'était produit, c'était il y a plusieurs mois, pour aller à la forêt Kokiri. Le sorcier tenta d'aller vers le village le plus proche, c'est à dire le village Cocorico, en espérant qu'ils n'ont pas les mêmes obligations que la grande ville. Lorsqu'il marchait, en essayant de suivre les sentiers de terre battu, il remarquât quelque chose d’inhabituel un peu plus loin, une sorte de lumière ou de flash sur un arbre. Par curiosité, il s'approchât mais au loin, in ne remarquait pas la silhouette sur cette branche d'arbre. Puis par mégarde, il écrasa une brindille, la silhouette dans l'ombre se releva aussitôt, il y avait bien une personne humaine ici. Le Solarien mit sa main derrière la tête avant de s'excuser


" Désolé de vous avoir déranger, j'ai vu une lumière ici et je me suis dit, que j'était pas le seul être sur cette plaine"
C'était une jeune fille, beaucoup plus jeune que le Second Eclat, qui se tenait devant lui. Elle brandissait une dague, le garçon aux cheveux blanc restait stoïque, il ne fallait en aucun cas représenter une menace pour elle, peut être à t-elle tirer ces dagues par réflexe ? Gallyfrey posa son panier et sa canne à pêche sur l'arbre et demanda à la fille
"Ça vous dit un feu de camp, si ça vous dérange pas? Je pourrais griller un poisson et nous réchauffer un peu, en ces temps d'hiver"

Il escaladait l'arbre pour couper des branches afin d'en servir comme combustible. Le sorcier sortit sa baguette et créa un katana d'une flamme dorée puis coupa une branche. Il redescendit pour le mettre au sol et l'embrasa avec une boule de feu

[Le Roshu s'incruste si ça te dérange pas ^^ ]


Lâchant sa prise sur l’écorce rugueuse du tronc, elle se laissa tomber à terre, pointant son arme pointée droit devant  elle vers l’énergumène qui se promenait si inconsciemment dans cette zone de tous les dangers. Elle n’arrivait pas à bien distinguer les traits de l’inconnu ; ennemi ou pas ? Au moindre signe offensif de sa part, elle était prête à faire le nécessaire. Fougueuse… ah, l’était-elle également alors ? Certainement.

Mais la personne qui maintenant s’approchait d’elle ne manifesta d’aucune attitude agressive, et leva même les mains derrière sa tête. Elle aurait très bien pu lui enfoncer sa dague dans le thorax, sans qu’il ne se rende compte de rien… mais non, ce n’était pas si simple. L’étranger était près à se défendre, même si, vu de plus près, il n’avait pas l’air bien dangereux avec ses étranges habits, sa canne à pêche et son panier d’osier. Plus loin que cette apparence frivole, elle sentait en lui l’aura d’un guerrier ; après tout, elle n’était pas prêtresse de la Force pour rien. Helrym en fut intriguée : pourquoi cacher ce qu’il était ? Enfin, chacun ses raisons.

La dague disparut à nouveau dans sa ceinture aussi vite qu’elle était apparue entre ses petites mains, et elle inclina la tête en signe de salut.


« Non, en effet, vous n’êtes pas seul. On n’est jamais vraiment seul, vous savez. » La fillette pointa le ciel, puis se retourna vers l’étranger dont la voix lui indiquait qu’il devait être jeune, dans la vingtaine sans doute, et fixa ses grands yeux sur son visage marqué, « Mais je me demande plutôt ce que vous faites sur cette pleine au beau milieu de la nuit. »

Elle l’observa grimper à l’arbre d’un œil circonspect. Ce jeune homme usait de l’énergie de la terre, mais pas directement comme elle : il utilisait une drôle de baguette pour cela, et il pouvait varier ses sorts. Un magicien, hein ? Voilà donc l’origine de la Force qu’elle sentait en lui. Intéressant.

La fille du feu contempla le jeu des flammes quelques instants. Oui, son corps humain aspirait à ce confort et cette chaleur que le garçon lui offrait. Cependant…

« Vous n’avez pas peur d’attirer les monstres de la pleine directement sur nous ? »

Soit il était très hardi, soit crétin. Ou alors trop confiant. Ou le tout en même temps.

[ pas du tout, j'en suis très heureuse !]

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Roshu Aaron


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Lorsque la jeune fille, assit sur sa branche d'arbre et contemplant le feu de camp créer par le sorcier à la flamme dorée, lui demanda si les monstres ne le dérangeait pas, ce dernier avait presque oublier ce problème, il n'avait pas vraiment pensé que les monstres allait venir ici, attirer par le feu. Il trouva alors une idée pour se protéger de ces nuisibles.

"Pas de problème." Disait-il avec un sourire, confiant et voulant ne pas se montrer agressif envers l’étrangère

Le garçon aux cheveux blanc prépara un sort de protection, une dôme de lumière enveloppa la zone autour du feu de camp, assez puissante pour retenir les monstres et peu coûteux en énergie magique pour empêcher le créateur de la barrière magique de tomber dans les pommes. La jeune fille semblait étrange, une jeune personne se promenant seule dans la plaine, elle était armée mais le sorcier ne le vit pas avec certitude quelle arme ça pouvait être. Ne pas se montrer hostile, après tout, Gallyfrey ne s'occupait pas de ce détail. Il ramena son panier et sortit son unique poisson.


"On peut dire que je fais une ballade nocturne et que je prend une petite pause" Puis il pointa du doigt la truite, assez gros pour la partager en deux
"Ça vous dit un peu de poisson ? J'ai l'impression que vous avez l'air d'avoir faim. "
Le Solarien utilisa une fois de plus son katana de feu, une méthode peu commun, pour trancher le poisson en deux parties égales, qu'il embrocha avec des petites branches et les planta prés du feu.
Il se tourna vers la fille, qui possédait une aura assez familière qu'il avait ressenti il y avait très longtemps, elle était toujours sur sa branche. Gallyfrey l'invita à descendre
"Vous ne voulez pas vous réchauffez ? "


Helrym observa, septique, le dôme de lumière qui s’était formé au dessus de leurs têtes à tous deux ; elle cru distinguer derrière l’ombre d’un stalfos qui s’éloignait. Alors, il savait vraiment ce qu’il faisait, cet énergumène…

Ce jeune homme était vraiment surprenant, par quelques points que ce soit. Sa magie très spéciale, son attitude ouverte et ses paroles légères qu’il prononçait, direz-t-on, sans réfléchir intriquait la petite prêtresse. Rarement, des hommes se comportaient d’une manière aussi insouciante. Toujours, ils cachaient l’envie, le péché, le désir derrière leurs sourires hypocrites ; les seuls pensée que les hommes avaient pout autrui étaient leur propre profit. Alors, en quelle manière l’aide qu’il lui proposait pouvait être profitable à l’étranger ? Peut être qu’il n’y en avait pas du tout, mais elle en doutait.

Où se cache ta part de Ténèbres, jeune homme ?


« On peut dire que je fais une ballade nocturne et que je prends une petite pause. Ça vous dit un peu de poisson ? J'ai l'impression que vous avez l'air d'avoir faim. »

Levant la tête vers la cime des arbres, la plus jeune des trois ne répondit d’abords rien, scrutant les étoiles par-delà la barrière qu’il avait mise en place pour les protéger. Un léger vent secoua ses cheveux ; que ce sentiment de liberté était agréable après toutes ces années passées enfermée dans ce couvent si morne…« Pourquoi me l’envoyer maintenant, Déesse ? Pensez vous vraiment qu’il pourrait être d’une quelconque utilité, ou alors est ce moi qui… » Mais sa pensée n’alla pas plus loin. Attendre une réponse était inutile, bien entendu.

« Vous ne voulez pas vous réchauffez ? »

Elle se retourna soudain et sauta à terre, pour s’approcher du jeune homme. Là, dans la lumière diffuse du feu, elle voyait son visage de près. Sans vraiment se planter devant lui, elle le fixa longuement, la tête légèrement penchée, puis finalement répondit :

« Pourquoi croyez vous que j’ai besoin d’aide ? » Puis, se rendant compte de son ton un peu trop rude peut être, elle poursuivit : « Vous ne me connaissez pas, je ne vous connais  point non plus. Je pourrai être n’importe qui, une ennemie même… »

Pour appuyer ses dires, elle s’approcha du feu et approcha ses mains des flammes en fermant les yeux. Le crépitements et craquement du bois seul emplis, pendant cette seconde, ses sens, tout son être connecté une seconde avec l’énergie terrestre. Elle donna de sa force au feu avide, et aussitôt les flammes enflèrent et grandirent jusqu’à atteindre le triple de leurs taille originelle, illuminant un instant la pleine, avant de retomber et flamboyer gentiment quand elle retira ses mains.

Non qu’elle se pose véritablement la question de ses motivations, mais elle voulait comprendre pourquoi le Destin les avaient faits rencontrer ici même, en plein milieu d’une pleine pourtant immense. La fille de feu se pivota pour se trouver face à l’étranger et, clignant ses yeux devenu ocres par l’utilisation de sa « magie », elle demanda :

« Je préfère commencer par vous demandez votre nom, que je puisse mettre un nom sur votre visage si jamais je vous revoie... » Dans l'au-delà, songea-t-elle en son fort intérieur.

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Roshu Aaron


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Elle restait toujours sceptique mais accepta l'offre du jeune sorcier, à contre cœur ? Ce dernier continuait à surveiller les demis poissons qui étaient en train de cuire. Malgré le vent qui traversait la barrière magique ainsi que la nuit qui apportait le froid sur la plaine, la puissance magique de feu parcourant le corps entier du garçon permit de se réchauffer. Cette personne était assez agressive envers Gallyfrey, elle devait trouver naïf le comportement de ce dernier, qui s'assoit tranquillement à coté d'un inconnu, sans savoir si la personne qu'il avait en face était un saint ou un démon. Le Solarien avait compris sa réaction et la répondit :

"Laissez moi donc vous posez une question"Il était assis en tailleur, à proximité du feu de camp, sa baguette qui émettait l'énergie de la barrière se trouvait dans sa main droite, à intervalle régulier, il jeta un oeil aux poissons puis se tourna vers la fille à l'aura étrange. Joignant ses mains devant sa bouche, il marqua une pause et reprit"Pourquoi voudriez vous attenter à ma vie ? Ça vous arrive d'attaquer des gens que vous ne connaissez pas dans la rue et qui n'ont rien faire, comme ça ?"

Elle restait méfiante envers le sorcier de feu. Ce dernier ne dégageait pas une présence dangereuse, par contre, cette fille était armé d'une arme blanche, dague selon la taille à priori, derrière son dos, si elle aurait attaqué, le garçon aux cheveux blanc pourrait avoir le temps de riposter, ou bien il consommerait une Regeneration en plus, si tenter que cette magie marche encore. Il ne savais pas combien de charge avait il à sa disposition, peut être que cette magie était à usage unique, il ne pouvait pas en faire l'expérience, ce serait beaucoup trop risqué.

Il prit la brochette de poisson pour la retourner, pendant que la méfiante s'approcha du feu et tandis la main. Gallyfrey allait dire: "Faites attention à ne pas vous brûler" mais il s'arrêta, on dirait qu'une autre source d'énergie magique augmentait la puissance du feu de camp, qui grandis rapidement puis retrouvant sa taille originel. Surpris, il mit son bras devant son visage pour se couvrir. Cette fille de feu possédait donc elle aussi le pouvoir du feu, comme cette femme qu'il avait rencontré à cette forteresse du désert. Pas mal de personne pouvait posséder la magie du feu mais la ressemblance est étonnante.

Puis cette magicienne se tourna vers le sorcier, ses yeux sont devenus ocres, à la surprise général. Roshu était stupéfait, bouche bée, il trouvait cette fille très intéressante, malgré son caractère étrange.


"Quand on pose cette question, on se présente d'abord ..."Dit il en souriant puis continua"Gallyfrey et vous ? "

Le Solarien se tourna vers les poissons, avant de constater qu'ils avaient grillés, vraiment grillés. La grossesse prématuré du feu était si grande, les poissons était un peu trop prés du feu de camp qu'ils ont été calcinés, devenus tous noirs, jusqu'à l'arrêt.

"Ah !! Nooon !"En mettant ses mains sur sa tête. Il s'empara rapidement d'un des deux demis poissons et le porta à sa bouche"J’espère qu'ils sont mangeable..."Puis croqua un morceau rôti de la chair de poisson, le goût était horrible, le cuisinier improvisé se forçat à avaler le morceau avant de rajouter " Ils sont infects ..."
Il baissa la tête au sol, les mains posées sur l'herbe puis parla à la fille de feu
"J'imagine que vous ne voulez plus manger..."


Un moment de silence, comme une rupture. Le « garçon », assit devant le feu, les jambes croisés, répondit à la tirade de la « presque » Prêtresse par une question que, sans mauvais jeu de mot, elle aurait tendance à appeler un garde-fou. En suivant ce cours de pensées, ils pouvaient argumenter toute la nuit de ce qui était le mieux, de prudence ou de confiance. De toute façon, son choix à elle était tout fait. De longues années d’errances dans les plus misérables villages où les coupe-gorges sont monnaie courante lui avait enseigné de toujours suivre sont instinct, et la prudence en était bien souvent l’un des premiers choix. Elle ne répondit donc pas immédiatement à la question, le fixant de ces grands yeux dont la couleur proche du sang commençait à s’atténuer, les pieds encrés dans le sol, les mains sur les hanches. Puis elle secoua simplement la tête, et murmura comme pour elle-même :

« Non. Je pourrai mourir tous les jours, et même vous pourriez me tuer, comme je pourrai riposter. Mais le moment n’ai pas encore venu, ni pour vous, ni pour moi… Nous avons sans doute encore bien des choses à faire. »

Elle s’assit, les jambes repliées devant sa poitrine et les mains autour des genoux. Non par soucis matériel ou par fatigue car sa courte interaction avec le feu l’avait revigorée, mais parce qu’elle voulait se trouver à la hauteur de l’étrange pêcheur qui se présenta comme « Gallyfrey » et lui demanda son propre nom. Là encore, elle ne répondit pas tout de suite. Son nom… jadis, quelqu’un l’appelait par un nom, promesse d’une douce chaleur. Elle y avait renoncé ; mais il n’avait déjà plus d’importance. Il n’en avait jamais vraiment eut.

« Mon nom n’a jamais servi qu’à définir ce que je suis : fille du feu, le voilà. Vous pouvez m’appeler ainsi, si vous le souhaitez, Gallyfrey. »

Le silence revint, et Helrym porta son regard vers au-delà de la barrière, ses oreilles pointues tendues à l’affut du moindre son, les yeux fermés. Bientôt, le sentiment d’isolement qui accompagnait chacun de ses contacts avec l’énergie de la Terre l’enveloppa, et elle commença à sentir de manière très différente chaque brin d’herbe sous elle, chaque petite fourmis entre ses jambes ; en poussant un peu plus loin l’exploration, elle sentit l’énergie du feu, vibrante de chaleur et l'envie de bouger à son rythme, de danser. Puis, plus loin…
"Ce garçon est-il vraiment ce qu'il dit être? J'ai l'impression qu'il me cache quelque chose."

Soudain, un cri de désespoir lui fit perdre toute concentration et elle rouvrit brusquement les yeux : Le jeune sorcier se lamentait sur ses poissons, un peu trop grillés, avec maints gestes et cris. La petite prêtresse se rapprocha et pris la deuxième moitié, et la rapprocha de ses yeux, jusqu’à identifié le poisson, même noirci : elle le jeta aussitôt dans le feu, et s’essuya les mains dans l’herbe. Elle se relava à nouveau, et reporta son regard vers le lointain tout en lui disant, d'un ton égal:


« Tu as de la chance, ce poisson était toxique. Tu aurais pu être empoissonné et mourir dans d’atroces souffrances… mais rien n’arrive jamais par hasard. Certes, tu n’as plus de repas. Peut être y en a-t-il un dans les environs ? Moi je n’ai pas très faim. »

Et, sur ces mots, elle se mit à sonder le périmètre sécurisé par Roshu à la recherche de racines mangeables ou peut être même d’un petit animal, comme cet oiseau qui reposait sur la branche qu’elle avait abandonnée un peu plus tôt. Quelques monstres rôdaient à l'extérieur de la barrière, prêt à se jetez sur ces belles proies qui pour l'instant se croyaient à l'abris, aussitôt que la magie cesserait de faire effet... Helrym se demanda si le garçon serrait capable de tenir ce sort toute la nuit.

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Roshu Aaron


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"Empoisonné ... ?!"

Gallyfrey devenait blanc, comme s'il venait de voir un fantôme se balader dans la plaine. Effectivement, il y en avait un à plusieurs centaines de mètres mais ce n'était pas la cause de son blanchiment instantané. Il recracha immédiatement le bout de morceau cramé et essuya sa langue avec sa main. Sauf qu'il y a déjà une partie qui se retrouve dorénavant dans son estomac. En espérant que le feu ait purifié le morceau corrompu, dans le pire des cas, il peut compter sur sa Regeneration. Mais il ne pouvait pas l'utiliser, il venait de s'habituer à son nouveau corps ...

La jeune fille de feu, surnom qu'elle s'était donné car elle n'avait pas l'intention de donner son prénom à Gallyfrey, ce qui lui semblait suspect, pourquoi ne révélerait-elle pas son prénom ? Il y avait beaucoup d'interrogations, de questions autour de cette fille. Les réponses n'allait pas forcément être dévoilé ce soir même, le sorcier resta intrigué. Parmi toutes les questions qui lui titillaient l'esprit, une seule se démarquait des autres: Est ce la même femme qu'il l'avait affronté à la Citadelle Noire ? Ce n'était pas le même corps, la même tête mais l'aura restait la même, cette aura brûlante et fulgurante. Ou bien avait il pas rencontrer de mage de feu depuis longtemps.

Selon ses dires, il y aurait pas mal de nourriture potentiel dans le coin. Le jeune sorcier observa au alentour et il vit quelques monstres qui traînait autour de la barrière. En y pendant à cette barrière, le garçon aux cheveux blanc commençait à perdre petit à petit sa puissance magique, s'il avait manger ce poisson, il aurait pu tenir 20 minutes de plus environ. Son bouclier magique commença à céder avec la force du sorcier. Ce dernier tomba à terre, essaya de se relever. Il lui restait un peu d'énergie magique pour pouvoir tenir un combat contre les monstres, avec beaucoup de chance si ces ennemis se battaient comme des fillettes ...


"Je propose ... Qu'on grimpe immédiatement sur l'arbre et attendre le levée du jour ..."

D'un geste brusque de la main, il rompit la barrière magique et d'un instant, le sorcier de feu s'équipa de son katana à la flamme dorée et donna le premier sang ...
"Au menu de ce soir : De la chair de squelette !"


La plus petite des trois grandes prêtresse, comme l'épreuve l'avait dévoilé. Mais et cependant, elle avait refusé d'être un bijoux dans la collection du vieil idiot de Pontife. Et pour son outrage aux Déesses, son usurpation à la croyance du feu, elle allait le faire payer. Un jour. Mais avant, il y avait son devoir et son but, qu'il lui restait à atteindre. A l'Ouest il lui fallait aller, pour trouver. Ses pieds nus douloureux d'avoir tant marchés reposait dans l'herbe mouillée de la nuit. Elle inspira et prit en elle tout l'air que ses faible poumons pouvaient contenir et la douceur d'un soir l'emplit à nouveau, avec les effluves de souvenirs humains qu'il portait en lui ; sa petite main remonta jusqu'à ses yeux. Un instant, elle avait cru y sentir quelque chose de froid, mais cet instant déjà était passé. Qu'est ce qu'était un souvenir, déjà?

Helrym sondait la zone alentour, les yeux dans le vague. Le garçon derrière elle remua, mais elle n'y fit pas attention immédiatement. Elle cherchait encore la raison de leur rencontre, mais elle lui échappait, inévitablement... Mais voilà qu'il se laissa tomber dans l'herbe, les genoux frêles; déjà à bout? La protection qu'il avait mis en place n'allait pas tenir longtemps et, pour des raisons stratégiques, mieux valait la retirer maintenant et garder de l'énergie pour combattre plutôt que de tout dépenser et se retrouver sans défense. La petite alla rapidement se positionner près de Roshu et, surtout, près du feu. Elle n'allait certainement pas mourir cette nuit, de manière aussi pitoyable. Certes, la puissance utilisée pour former la barrière avait attirée quelques indésirables. Trop pour les battre tous sans subir de dommage, même à deux combattants ; de plus, elle n'était pas en état de former elle même des flammes à partir de sa propre énergie terrestre. Heureusement, elle avait cette source toute prête, qu'il ne lui restait plus qu'à utiliser. Avec un peu de chance, ce serrait suffisant pour repousser les monstres qui les encerclaient tous deux et se mettre à l'abri. Avant sa rencontre inattendue, sa nuit lui paraissait calme et sereine sur ce perchoir qu'elle avait eut chance de trouver ; et maintenant...
Cependant, rien n'arrive jamais par hasard ; elle commençait à comprendre la raison de cette rencontre inattendue.

Le garçon rompit la barrière d'un geste brusque, fit apparaitre son arme et attaqua son premier ennemi du soir avec une remarque qu'elle trouva idiote puisque les squelettes n'avaient pas de chair. Cependant, Helrym ne s'attarda pas sur ce détail, le moment ne s'y prêtant pas. Elle devait absolument rester concentrée. Elle glissa en arrière, fit mine d'être effrayée par les horreurs en face d'elle, jusqu'à être aussi proche du feu que possible. Encore un peu, juste un tout petit peu. Ils étaient tous prêt, elle entendait les claquements de leurs os et de leurs dents et vit la lueur sanglante de leurs orbite vides. L'un avança sa main pour attraper la petite fille, mais elle recula au dernier moment et sauta à travers le feu, pour ainsi se retrouver derrière; le squelette quand à lui fut surpris du manque de poids et tomba à l'avant, directement dans les flammes qui consumèrent rapidement ses os secs. Mais ces "camarades" passaient déjà à l'attaque. Il y en avait là au moins quatre ; Helrym entama son combat. Elle avança un pied pour prendre un bon appuis, puis elle se pencha en avant, les mains tendues, et les flammes lui obéirent, ployant vers l'ennemi, jusqu'à en embraser un second, puis elle passa son autre main dans le feu, tourna sur elle même, faisant un pas en avant, et mis son autre main dans le feu, enfonça son autre main dans les flammes et tourna encore une fois, mettant de sa volonté pour maintenir des flammes dans sa main, de sorte à se retrouver avec des "torches" dans chaque main. La prêtresse tourna sur la pointe des pieds et, écoutant la mélodie diffuse de la Terre qu'elle pouvait sentir pulser en elle, avança tour à tour ses mains, incendiant ses ennemis dans une dance flamboyante.

Débarrassée des quatre premier, la fille du feu éteignit les flammes sur sa main droite et la passa dans son dos pour attraper la dague des brigands, qu'elle planta dans l'adversaire qui arrivait déjà sur elle, qu'elle incendia ensuite de son autre main. Voilà, la voie était à peu près libre pour atteindre l'arbre salutaire... Sans attendre plus longtemps, elle courut. A quelques pas, une lueur diffuse lui indiqua que le garçon se battait lui-aussi. Arrivée près du tronc, elle se retourna brusquement et envoya une flammèche du feu qu'elle maintenait dans sa main sur un monstre qui s'approchait de Roshu par derrière, l'alertant;


"Si tu ne veux pas périr lamentablement cette nuit, mieux vaut se mettre à l'abris. L'arbre ferra l'affaire."

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Roshu Aaron


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Décidément, la situation devenait de plus en plus compliqué. La barrière magique a été une excellente idée de la part du jeune sorcier, si son plan avait marché correctement, mais il fallait, parmi les centaines de poissons qui habitait dans le lac, il aurait fallu qu'il tombe sur le mauvais, sur la brebis galeuse du troupeau. Apres qu'il soit débarrassé du squelette encombrant en face de lui, 2 autres surgissent de la terre. Le garçon aux cheveux blanc recula et donna des coups de katana dans le vide, pour les faire reculer. Il jeta un coup d’œil à la petite fille, qui se débrouillait plutôt bien contre ces 4 monstres.

Gallyfrey se retourna immédiatement pour s'occuper des deux énergumènes. Il fit disparaître son katana de feu en passant sa main au dessus des flammes dorées qui formait l'arme. Avec ce genre d'ennemi, il fallait éviter le corps à corps, surtout quand ils sont en surnombre et bien armés. Il recula d'un pas et pointa sa baguette en direction du squelette le plus proche et leva sa main en arrière. Le sorcier prit quelques secondes avant de pouvoir lancer son sort, la Lance de feu, sur sa première cible. Puis vint le second qui s'approcha dangereusement et l'agressa en donnant un coup d'estoc. Il esquiva rapidement avant d'envoyer une Boule de feu sur sa tête, le réduisant à l'état de cendre. Il enchaîna avec un 3eme ennemi s'élançant dans le champ de bataille en préparant sa Lance de feu, qu'il donna comme s'il donnait un coup de couteau. Mais il commença à être encercler de plusieurs monstres. Le Solarien s'éloigna alors de l'arbre sur lequel il avait prévu de passer la nuit. Il força alors le passage en faisant une percée avec plusieurs Impact Fulgurante, explosant à divers endroit sous les pieds de ces monstres, permettant de rejoindre la jeune fille de feu.

Elle proposa de grimper sur cette arbre au plus vite, s'il ne voulait pas mourir cette nuit. Le jeune garçon analysa rapidement l'arbre, sa hauteur ainsi que ses branches solides, afin de pouvoir agir en conséquence. Lui vint alors une idée à l'esprit, il s'élança, baguette en arrière, vers l'arbre. Il prit la jeune fille dans ces bras puis s'envola avec Aero Pulse. Il réussi à se cogner la tête, avant d’atterrir sur une autre branche d'arbre. Le garçon aux cheveux blanc regardaient en bas les monstres qui entouraient l'arbre


"Avec le temps, ils vont peut être s'en aller."

Avec le bruit qu'ils font, la nuit sera longue. A cause du dérangement qu'il a occasionné à cette jeune demoiselle, il essaya de réparer son erreur. Pour commencer il s'excusa en baissant la tête mais il évita d'entrer dans le fameux cliché du "Je ferais tout pour être pardonner". Malgré tout, cette jeune fille était suspecte et si le sorcier lui proposa cette offre, il risque de le regretter amèrement.


Helrym s'appuya, dos sur le tronc de l'arbre, seul zone sauve du périmètre, et pointa sa dague sur le monstre qui arrivait en face d'elle, les mains tendues pour l'y entraver jusqu'à la mort ; Sort peu enviable des hommes de nuit égarés sur la plaine, devenant alors de simple bétail chassés. Le squelette ne fut pas dérangé par le fer poli pointé sur ce qui restait de son visage, des os luisant au clair de lune. Ces affreux choses, un jour, avaient-ils été homme? Certainement s'était-il alors sentis empereur, pour finir ainsi mutilés. Les Déesses leurs avaient refusé le repos derrière les misère humaines, car trop orgueilleux et pêcheurs; les âmes damnés alors erraient à jamais dans ce monde maudit en devenant ombre... Dans l'ombre, les hommes révèlent leurs véritable nature.

Elle se trouvait en mauvaise position: son potentiel était loin d'être complètement exploité et la puissance de son énergie encore faible. La fillette s'essuya le front d'où perlait des gouttes de sueur moite. Elle avait réussi à se débarrasser de quelques ennemi, mais au prix d'un effort qui lui avait enlever une bonne partie de son énergie déjà affaiblie par la longue marche. Heureusement, la Terre tout autour d'elle était une réserve infinie de puissance et le feu, qui maintenant était devenu bien faible, lui avait redonné quelques forces. Dans quelques heures, elle son énergie serrait revenu mais, pour le moment, elle se sentait lasse et bouger lentement, trop lestement. Les os blanchis en face d'elle avait bien l'intention d'en profiter. Il lança son bras vers son oreille gauche, et elle l'esquiva, mais alors qu'il le ramenait elle ne pu l'esquiver et le coup le fit reculer de quelques pas. Elle chancela et serrait peut être tombé si Roshu ne l'avait pas, à ce moment, attrapée dans ses bras.

Sous le coup de la surprise, la Prêtresse eut peur de tomber, et elle s'accrocha à sa chemise, enfonçant ses doigts dans le vêtements. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n'avait plus, tout à coup, de terre sous les pieds, plus d'appuie. Puis il la déposa sur une branche et, encore sous le choc, elle s'assit à califourchon, les mains posé sur le bois; ce garçon avait
osé la toucher. Et il ne se rendait même pas compte de son trouble. Le...Le... Idiot. Elle secoua la tête de droite à gauche puis reporta son attention sur les monstres en contrebas, qui butaient les uns sur les autres, étonnés de n'avoir plus de proie à se mettre sous la dent. Ces âmes damnés à errer éternellement. N'y pouvait-elle rien?

"Ils devraient disparaître au lever du Soleil. Je pense que jusque là, ils auront trouvé le moyen d'abattre cet arbre."

Jusqu'au levé du Jour, hein? Ils ne supportaient donc pas la lumière de la Déesse... La jeune Dafiren leva les yeux vers le mage de feu et croisa son regard. Un regard voilé, sombre. Ah!  Dans la rue, si tu n'apprend pas à juger un homme au premier regard, tu est bien vite perdu: comme on dit, les yeux sont le miroir de l'âme. Elle pouvait lire dans la sienne comme dans un livre ouvert. Ses prunelles fixés sur ceux du garçon, elle s'interrogea encore: il était si étrange, différent. Ou alors il savait mieux jouer la comédie.

"Tu pense que je suis suspecte, n'est ce pas, Gallyfrey? Tu veux savoir qui je suis vraiment. Mais il n'y a pas de vérité, juste celle-ci: tu reconnait mon aura. Tu l'as déjà sentie, il y longtemps, sur une hautaine femme à la chevelure de feu comme la mienne ; On m'as donnée son flambeau. "

Dis plutôt une pauvre mioche lancée en pâture au rats. Ce qu'elle devait faire était à la fois si clair et si... impossible. Mais maintenant, il fallait déjà qu'elle survive à cette nuit. Et elle pensait en avoir le moyen.

"Cependant, je ne suis pas la seule à cacher des faits ici. Toi, mage, tu ne m'as pas dit ton vrai nom. Et dans ton âme est écrit le sceau funeste. C'est comme si tu était déjà mort. Et ne t'excuse pas. Jamais, pour la volonté des déesses auquel tu ne peux rien."

Voilà qui allait lui donner à réfléchir pendant un moment. La prêtresse de Din joignit ses mains, ferma les yeux. Il lui fallait trouver les bons mots, et l'intonation jusqu'à avoir le rythme adéquat. Jusqu'à ce que son sang se mettent à pulser. Elle rassemblait toute la puissance du Feu en elle, prêtre à la relâcher. Au besoin.

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Roshu Aaron


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Maintenant il restait plus qu'à passer une longue nuit, à attendre que l'aube se lève et brûlent les monstres, qui se tassaient au pied de l'arbre. Une très longue nuit pour le jeune sorcier, qui commençaient à avoir le ventre criant famine et en compagnie de la fille de feu antipathique. Il s'adossa sur le tronc de l'arbre, rangeât sa baguette et mis les mains dans ses poches. Son visage drôle et son sourire avait disparu, laissant place à son masque stoïque et solennel. Le vent balayait ses cheveux blancs, son regard croisait la sienne. Il ressentait une présence malfaisante, le sorcier de feu n'aurait pas dû la laisser entrer dans son esprit.

Elle confirme enfin son identité, identité que le jeune sorcier redoutait. Cette femme de feu que Roshu Aaron avait affronté autrefois était un ennemi redoutable, à la solde du Malin. Une femme fulgurante, qui avait donné du fil à retordre au groupe des royalistes, de part son armée de Gerudo, dont une qui avait entailler une main du Solarien. Si cette fille était sa fille spirituelle, il était alors dans une impasse. Malgré le fait qu'à l'époque, il avait réussi à la mettre en déroute, il était accompagné d'un sage tandis qu'à cette instant, une horde de monstre attendirent tous que l'un des humains sur la branche fasse un faux pas et finis dévorer. N'était ce pas son idée, de pousser Gallyfrey de l'arbre ?

Et voilà que cette prêtresse avait déjà trouvé la partie ténébreux du sorcier, une partie qu'il cachait à l'abri de tous. Elle réussi, comme l'autre femme, à trouver le secret que le seconde éclat essaie, tant bien que mal, à enfouir au plus profond de son être. Mais à chaque fois, que ça soit par son cafouillage, sa caractéristique particulière ou bien un autre quelque conque signe, son passé le rattrape. Alors il répondit, son visage restait neutre mais il commença à froncer les sourcils et un peu de colère se ressentit dans sa voix.


"Bien sûr que c'est mon choix sinon je ne serais plus là. J'ai choisi entre la vie et la mort. Mais cette fatalité m'a été annoncé depuis plusieurs semaines. Une voix dans mes rêves, qui parlait d'une prophétie. Est ce entièrement de ma faute ? Pas complètement "
Après tout, c'est lui qui avait voulu suivre cette voix, de partir vers sa dernière aventure à la forteresse Gerudo. Alors après si c'est la faute des déesses ou non que le sorcier dû entendre cette voix dans sa tête, il n'y a qu'un pas.
"Maintenant, si je ne révèle pas ma véritable identité, c'est qu'il y a une raison, et une bonne."

Il garda son sang froid. Pour lui, c'était compliqué de faire comprendre son véritable but. Certain jugerait que c'est inutile, d'autre complètement stupide. Mais dans les rares cas, ils peuvent comprendre, mais de là à ressentir de l'empathie... Gallyfrey posa sa main sur son visage et le remonta petit à petit vers ses cheveux, respira profondément avant de lâcher subitement.

"Quand vous mourrez et que vous réapparaissez dans un nouveau corps, n'est pas un peu perturbant de se trouver dans un corps inconnu ? Pour m'y habituer à ce corps qui sera mien peut être pour le restant de mes jours, je doit renoncer au passé et à ma ancienne identité. "
Le sorcier regardait sa main qui commençait à trembler, puis il venait de remarquer qu'une larme sortit de ses yeux. Lentement avec la paume, il essuya cette larme avant de continuer sa confession
"Cette expérience, je ne veux plus la vivre, plus jamais. Les champs de bataille, ce n'est plus pour moi, j'ai pris ma retraite. Alors quand des personnes veulent absolument connaitre ce secret, c'est à la fois une sensation de colère et d'apaisement que je ressens, comme maintenant...

La prêtresse de Din connaissait maintenant le lourd fardeau que portait le sorcier, peut être qu'elle pourra enfin le lâcher. Malheureusement, il sentit sa puissance magique grimper en flèche, il devait se préparer à livrer un combat, si les choses prenait une mauvaise tournure. Le sorcier ne voulait pas combattre, il n'avait pas la volonté


Personne, ni les truands, ni les bonnes sœurs, ni les honnêtes marchant, ni les rois, ni les anges, ni les démons, pas même les dieux, ma fille, ne sont bon ou mauvais. Ils sont juste ce qu'ils sont, ils font ce qu'ils font car c'est ainsi que la vie est écrite. Si chacun cache une part de bonté, il est aussi vil et cruel dans une autre. Car ainsi est faite la vie.

Et le jeune homme n’y échappait pas, malgré son comportement d’enfant et ses manières idiotes. Elle avait avoué être une prêtresse, et voilà que la peur voilait son regard, si innocent il y a quelques instants encore. Il la craignait. Juste parce qu’un vieillard sénile avait fait cette stupide épreuve ; ce n’était pas cet imbécile qui avait fait d’elle une prêtresse. Elle l’avait été bien avant. Elle était servante avant même d’avoir pu crié pour la première fois.

Helrym se pencha en avant, faillant tomber, pour voir les damnés. Ils ne tarderaient pas à comprendre où étaient passés leurs victimes… Elle se releva et détailla à nouveau le mage de feu. Hum, elle avait peut être une idée pour les sortir de cette situation précaire. Pouvait-elle accorder le repos aux errants ? Cela restait à voir.

Il la craignait à cause de ces pupilles sanglantes ? Pitoyable. Un autre qui ignorait sa place, qui ignorait quoi faire de sa vie. Qui passait son temps à trainer de-ci, de-là. A mourir de temps en temps aussi ? Elle ne lui avait pas demandé de faire exposé de sa vie, elle n’avait fait que remarquer qu’il portait en lui le voile de la faucheuse. Et lui débitait tout ses malheurs, se plaignant de sa vie si horrible, si difficile. Soit. Renaître n’était pas aussi simple que les histoires légendaires le laissaient entendre mais retrouver une vie perdue ne valaient pas toutes ces lamentations.

Il ressemblait vraiment à un petit mouton, un agneau égaré. Non… un loup avec beaucoup de puissance, mais qui préfère se cacher parmi les agneaux. Peur de mourir ?


« Voit-tu ces monstres en bas, « Gallyfrey » ?, sa voix était chantante, légèrement haut-perché, comme à chaque fois qu’elle invoquait la puissance de la Mère, Je les nomme damnés. Ils n’ont pas eut de chance, et quand le moment fut venu de quitter ce monde, la porte leur a été refusée… ils sont restés. C’était des hommes, autrefois. Désormais, ils n’aspirent plus qu’au repos éternel. »

La lumière après une vie d’errance. L’âme quittant l’enveloppe charnelle pour se réincarner, et ainsi maintenir le chant vitale, voilà ce qu’était la mort ; personne n’échappait à cette danse-là, chacun tournait dans la ronde du temps ; Certains plus longtemps que d’autres, certes. Dans la parfaite harmonie de la vie, chaque rythme est fondamental. Certain ne donnait qu’un pauvre éclat, d’autre mélodies vibraient avec force sur la trame. Mais tous finissaient par s’éteindre.

« Ne te plains pas trop ; essaye plutôt de comprendre pourquoi cette seconde chance t’as été accordée, Gallyfrey. »

Elle arrêta là les sermons. Que les peureux fasse se qui leurs plait ; elle lui avait dit de se méfier. Plongée dans le silence, elle attendit plusieurs minutes avant de reprendre ;

« Bientôt, les damnés abattrons l’arbre. Il en reste quelques uns, et nous sommes tous deux à bout de force. Mais les énergies sont faites pour s’unir… Mage de feu, veux-tu m’apporter soutient pour délivrer ces errants ? »

Elle se leva, en équilibre sur la branche, et tandis la main droite, paume en avant. S’unir dans la réalisation de leur destin. S’unir pour faire ce que les hommes faisaient de mieux : survivre.

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Roshu Aaron


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Pourquoi le sorcier avait il déballé son petit secret à cette jeune femme, qui ne le connait à peine. Il avait un sentiment de déjà vu, car oui, il avait aussi dévoilé ce secret à un ancien ami. Mais là, la situation était différente, il voyait en cette prêtresse une sorte d'aide, comme s'il était en train de discuter avec un psychologue, racontant tous les problèmes de sa vie sur un canapé. Tous ce que le Solarien faisait, c'était de se plaindre de sa nouvelle vie. N'avait il rien de mieux à faire ? Il avait toujours des objectifs dans sa vie, comme rentrer chez lui, à Solar, ou encore se marier, ou bien réussir à trouver la solution d'une énigme qu'un prêtre lui avait posé la semaine dernière au Temple du Temps.

"Cette seconde chance m'a été donné par un crétin fini qui voulait que je vive plus longtemps" Rajouta-t-il avec un sourire sur son visage, c'était simplement un acte désespéré d'un père qui voulait sauver son enfant. Un acte que Roshu avait longtemps douté, sur le sens éthique mais qui au final, ne le regrette plus.

Mais fini de se poser des questions, les deux mage maîtrisant le feu doivent sortir de cette situation. Les monstres qui continuaient à attaquer l'arbre vont pas tarder à l'abattre. Le sorcier était à bout de force et n'avait presque plus de puissance magique ainsi que pour la prêtresse de Din. Cette dernière avait l'idée d'unir la puissance de feu pour en finir avec ces monstres. Le sorcier de feu se leva et posa sa main sur la sienne et concentra tous ce qu'il reste de magie.


" Un dôme de feu pour libérer tout ses âmes en peine , vous êtes d'accord ?"
Alors le feu commença à se dégager de ces deux êtres, brûlant les monstres en bas de l'arbre et au alentour à moins d'un mètre. Mais le feu commença à brûler l'arbre et menaça de s'écrouler. S'il pouvait s'écrouler sur les ennemis, ça aurait été utile, sauf que il y avait encore deux personnes sur la branche. Le garçon aux cheveux blanc devait agir vite. Sauter pour éviter d'être brûler vif. Il se tourna alors vers la jeune fille et parla rapidement:

"Prêtresse, si vous me le permettez, laissez moi vous porter sur mon dos afin qu'on puisse sortir de cet braise"


Sans but, la lumière ne t’ait jamais dévoilée. L’obscurité reste complète jusqu’au chemin trouvé.
Cet homme riait à présent. Riait-il ? Elle ne savait pas, mais sa grimace y ressemblait. Bon, il avait arrêté de se lamenter. Peut-être aussi voyait-il un peu ses tors ? Elle avait alors réussi ce qui n’avait pas été son but. Il était puissant, mais un peu niait. Une personne puissante ne sert à rien si elle n’utilise pas de sa force. S’en rendait-il compte ?

L’équilibre sur cette branche était précaire, mais la prêtresse parvint à le maintenir en tournant le pied gauche à l’intérieur de telle sorte que son poids soit répartit de manière équitable sur les deux pieds.

Elle hocha la tête. Il posa sa main dans la sienne ; elle sentit son énergie parcourir ses veines, prête à être utilisée. La fille du feu entrouvrit les lèvres et murmura quelques mots –une bénédiction sans doute. Elle se concentra sur ce qu’elle voulait, en cet instant : que les damnés trouvent le du repos et l’énergie terrestre vibra en elle. Leur deux énergies pyrique mélangés embrassèrent l’air tout autour d’eux ; la fillette se concentra sur sa volonté pour insuffler une direction à la force libérée. Elle sentit l’onde de choc ; les cris se turent. Les damnés avaient étés désintégrés sur le coup.

Lentement, pour ne pas provoquer une overdose, Helrym sépara à nouveau les énergies. Dès que l’union entre elle et le mage de feu se brisa, la fillette sentit un grand vide l’envahir ; Elle avait utilisé ses derniers restes d’énergie. Soudain, elle ne sentait plus la chaleur habituelle dans son sang. Son dos était horriblement douloureux, comme cisaillé : le prix à payer. Ce n’était pas grand-chose, cependant elle les pierres qui surgissait sur sa colonne vertébrale donnait l’impression de percer les muscles et la peau. Elle ne tenait plus debout, vacilla. Elle entendit à peine ce que dit Gallyfrey. Secoua la tête.

La chaleur autour d’eux était torride. Les autres, en bas, avaient cramés ; probabilité bien évidement. Mais le bois sec facilement s’enflamme, le feu se répandit tout autour. Le garçon dit quelque chose, mais elle ne l’entendit pas, la fumée commençait à rependre autour d’eux une brume isolante et bientôt l’arbre cèderait. Il fallait sauter, mais vers où ? La fillette chercha Gallyfrey, mais les cendres irritaient ses yeux ; elle était horriblement faible, fit un faux mouvement.

Elle tombait.

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Roshu Aaron


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Chaque seconde comptait, l'arbre commençait à s'écrouler sur lui même, le feu embrasait tous sur son passage, objet inerte ou non. La rapidité, les réflexes étaient maintenant contrôles par l'instinct de survie, un instinct qui prit inévitablement le dessus quand la situation devenait mortelle. Le sorcier de feu avait les yeux irrités à cause de la fumée toxique et toussait un peu. De l'autre coté de cette fumée il vit une ombre, c'était celle de la prêtresse de Din. Aucune réponse venait d'elle, aucune voix, juste le crépitement du feu qui dévorait l'arbre. Le garçon aux cheveux blanc essaya de couvrir ses yeux en mettant son avant bras devant.

Tout d'un coup, il vit l'ombre basculer de l'arbre. En moins d'une demi seconde, Gallyfrey se jeta vers la jeune fille qui tomba pour essayer de la rattraper. Malheureusement, sa plongée en piqué n'a pas suffit pour la rattraper et tous les deux tombèrent violemment au sol, à coté des cendres émanant des monstres. La chute était dur, le Solarien se releva doucement, avec douleur, son bras gauche a été cassé, il se força à rester debout. La jeune fille semblait être blessé aussi, le garçon lui donna la main pour l'aider à se relever, pendant que l'arbre s'écroula sous un bruit fracassant, le feu continuera à brûler tant qu'il y aura du bois pour servir de combustible.

Les deux mages de feu étaient à bout de souffle et n'avait plus rien en puissance magique. Roshu sentit comme un vide, ses pouvoirs de feu avaient disparu pour le moment, ils doivent trouver un refuge à tout prix, un village à proximité. Le sorcier observa les alentours mais dans la nuit, il était dur de trouver un repère ...


Au monde tu es liée… et, pour la première fois depuis l’établissement d’une Relation entre elle et le Feu, cela remontant à avant sa prise de conscience, elle avait perdu ce lien qui liait son âme à celle de la Terre. Elle avait donc trouvée sa limite, déjà assez poussée pour son niveau assez faible ; elle devait renforcer la Relation et, pour cela, il n’existait qu’un seul moyen : labeur.
Cela nécessiterait un peu de temps.

Le poids inégale sur la branche avait fait basculer son corps et, ayant trop usée de son énergie, la jeune fille n’avait pas pu se rattraper. Peut importe. Au dessus d’elle, elle voyait les branches enflammée s’éloigner, tourner ; Bientôt elle ne les verrait plus. Pourquoi ? Ca devrait aller, l’incendie ne se propagerait pas, il avait plu la vieille, grâce au temps changeant du cycle de Farore. Elle tombait… quelque chose l’effleura, elle tourna la tête. D’instinct, fléchit les jambes et se tourna légèrement sur le côté. Impact. Elle roula sur le côté, le souffle coupé. Un instant elle ne vit plus rien.

Puis les yeux de la Prêtresse s’ouvrirent à nouveau et un monde ocre s’ouvrit. Elle vit les Brillantes là-haut éclairant Sora, le ciel. Helrym releva la tête, elle était douloureuse ; elle se leva, en tenant à peine debout. Des bleus, quelques fêlures, mais pas de blessures trop graves. Les pierres ponces qui surgissaient sur la peau dorsale étaient bien plus douloureuses.

La plus petite des Trois Prêtresse fit quelques pas disgracieux avant de trouver Gallyfrey, visiblement plus mal en point qu’elle ; il était un peu perdu, semblait-il. Comme prévu, le feu ne se répandit pas mais la fumée n’en était que plus épaisse et, même en retenant leurs respirations, les deux voyageurs allaient suffoquer bientôt quand les particules trouveraient leurs voie jusqu’aux poumons. Il fallait donc s’en aller aussi vite que possible, où mourir dans d’atroces souffrances. Cependant, il semblait n’exister aucune sortie à cet enfer, partout des flammes ardentes.

Sans penser à ses préjugée des hommes, elle s’accrocha aux vêtements du garçon, tira dessus pour le faire bouger. L’autre main posée sur la bouche, elle le traina plus loin. L’Homme a ce sens inné qui le différencie peut être des autres espèces : l’instinct de survie ; il est capable de réagir et de dépasser beaucoup de limites quand il était question de sa condition et de son bien être mais surtout de sa survie au dépriment de tout autre qualité, car c’était souvent à l’insu des autres être que l’Homme survivait.
Elle espérait que cet instinct réveille Gallyfrey et les aides à sortir de la zone dangereuse. Déjà, un air plus pur semblait se profiler à travers la brume cendreuse.

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Roshu Aaron


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Le jeune sorcier leva les yeux aux ciels. Il observa les étoiles et essaya de se repérer, a quel endroit il se trouvait dans la plaine et où était le nord. Sauf qu'il n'a jamais appris à se repérer avec les étoiles, donc ça n'a servit à rien. Ce dernier sentit qu'on lui tirait ses vêtements, la prêtresse de Din tenait sa veste noir et le suivit. Gallyfrey continua à chercher autour de lui, aucun monstre n'était encore apparu, c'était bon signe mais jusqu'à quand cette situation va continuer. Puis au loin, il vit une ombre géante, l'ombre d'une montagne. Ce denier se souvint qu'en bas de cette montagne, il y avait un village. Au vu de la distance, une heure ou deux devait suffire pour y aller.

Le garçon aux cheveux blanc murmura à la jeune fille, car sa gorge était irrité à cause de la fumée qu'il avait inhalé, qu'ils allaient se diriger vers le Village Cocorico. Avec sa main droite, il supportait son bras gauche fracturé. Il pouvait encore marcher mais son ventre commençait à gargouiller. Il n'avait pas manger depuis un moment. Ils continuaient à marché dans le silence de la nuit vers le village, le sorcier ne pouvait pas forcer sa voix. Mais il ne s'empêcha pas de poser une question à la prêtresse pendant leurs marches


"Vous avez dit que vous étiez la prêtresse de Din, la même. Donc si c'est le cas, vous êtes toujours avec ce Ganondorf ?"Sa voix était rauque et il parlait lentement, pour ménager ses forces



Inspire l’air de ta mort… Les deux mages éreintés finirent par sortir de la zone dangereuse, autour de l’arbre enflammé, et continuèrent sur un chemin poussiéreux. Leurs pas étaient indécis, tangent. Ils marchaient juste, à travers le vent… la fille de feu et le mage blanc.

Helrym posait un pas devant l’autre, mais son esprit était absent ; elle pensait encore, et explorait de son inconscient les moindres recoins. Jusqu'à ce qu’une forme au loin l’interpelle. Le ranch… il n’était plus à la même place : plus proche, et, par rapport aux étoiles, plus à l’est. Et, là haut la montagne périlleuse devant le voile des brillantes. Le mont du Péril ? Elle s’éloignait du Désert. Bien sûr qu’elle irait un jour à la montagne de tous les dangers, mais le moment n’était pas encore venu. Elle devait se rendre à la terre-qui-ne-fleurit. Malheureusement, le garçon semblait vouloir s’y rendre. Malheureusement pour lui.

Elle le voyait trébucher depuis un moment, son bras dans une étrange position ; cassé sans doute. Et il voulait encore marcher jusqu’au matin ? Enfin, il ne fallait sans doute pas s’attendre à autre chose de la part d’un tel « homme ». La jeune fille aurait pu aussi bien le laisser là et tourner à nouveau le dos à l’Est. Aurait-il survécu ? Peu de chances…

Cependant, maintenant qu’elle avait déjà vu son âme, il serrait dommage de l’abandonner tout de suite. La plus jeune des Trois entendit sa question, mais n’y répondit pas tout de suite ; elle s’arrêta soudain près d’un ruisseau, un court d’eau aussi peu large que l’intelligence des Gorons, et s’agenouilla devant.

« Il était une fois une femme aux cheveux de flammes et aux yeux ardents qui transpercèrent le cœur des ténèbres.
Mais elle était pleine d’orgueil et de fougue ; son union scellée, sur le double chemin elle se perdit.
La mort en traitre la prit.
N’avait vous jamais entendu cette comptine ? Pourtant, la mort de la Prêtresse de Feu n’est depuis longtemps plus un ragot. Ce n’est plus qu’une fable.
»

La prêtresse sortit un bout de tissu de la sacoche qu’elle portait à la taille –qu’elle avait fabriquée au couvent- et le trempa dans l’eau fraiche. Elle revint ensuite près de Roshu, qui s’était assis, s’accroupi près de lui et pointa du doigt sa manche pour qu’il la remonte. Elle essuya un peu le bras. Il ne semblait pas y avoir de plaie sérieuse, seulement quelques égratignures. Cependant, il suffisait qu’une seule s’infecte pour se retrouver… cloué au lit pour un moment et même plus, puis lui tendit le torchon pour qu’il continu tout seul. Elle se leva, d’un mouvement brusque.


« Il vaut mieux rester ici pour ce qui reste de la nuit. Il te faut un peu de repos, sinon tu ne feras plus un pas demain. Ni les lendemains. Elle pointa l’Ouest sur lequel se levait une faible clarté. Il n’y a plus à s’inquiéter des damnés. »
Elle failli à nouveau lui reprocher son insouciance, mais ne le fit pas cette fois. Il connaissait déjà le prix de ce comportement ; si son choix était fait, elle n’avait pas à intervenir.

Helrym tira la dague de sa ceinture et fit quelques pas, scrutant la terre, inspectant les herbes. Elle ne connaissait pas la moitié de leurs noms, mais elle connaissait les vertus de chacune d’elle dans les moindres détails ; Il n’était pas nécessaire de connaître le nom scientifique et compliqué d’une plantes pour la tester. Celle-ci, avec les feuille écartés en forme de trèfle, était toxique dans une certaine proportion, mais servait plutôt de vomitif ; celle avec les fleurs en cœur qui commençait à fleurir n’avait pas de vertu particulière, mais il ne fallait surtout pas la confondre avec une autre semblable mais dont les racines étaient blanches, car celle-là était empoisonnée (elle avait vu les conséquences sur un voyageur inconscient).
Celle qu’elle cherchait était petite et simple, d’un vert très clair avec des feuilles rapprochées … ah, trouvé ! Elle en coupa plusieurs touffes et revint auprès de Roshu qui se reposait non loin.

De sa petite main, elle lui tendit les herbes, expliquant rapidement qu’il fallait les mâcher, mais surtout pas les avaler. Leurs jus avait la vertu de donner un sentiment de bien être et de contentement en anesthésiait les douleurs musculaires. Dans la plupart des cas, il n’y avait pas de contrepartie, mais parfois le sentiment de satisfaction qu’apportait le jus endormait ses consommateurs. Ils faisaient alors une petite sieste de quelques heures avant de se réveiller en pleine forme –jusqu’à ce que l’effet retombe.
L’enfant s’assis et glissa une feuille dans sa bouche. Ses jambes étaient lourdes et la tête lui tournait légèrement. Elle regarda le voile céleste qui peut à peu retirait les ombres de son tissu, en gardant un œil sur Gallyfrey ; pour attraper le moment propice pour partir à nouveau sur les chemins. Elle n’avait pas encore répondu complètement à sa question.

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Roshu Aaron


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(vide)

Le jeune garçon se sentit faible depuis qu'il n'avait plus de force magique en lui, et en prime, il avait le bras cassé. Il essaya d'avancer normalement mais les forces lui manquèrent et le sommeil commença à s'abattre, ses paupières étaient lourdes. Gallyfrey voyait devant lui les montagnes se rapprocher, c'était bon signe car il se rapprochait du village Cocorico, mais en avançant, il n'arrêtait pas de tomber, de tituber. Il devait alors faire une pause, sinon il pouvait y passer. Le duo de mage de feu s'arrêta près d'un ruisseau, Gallyfrey s'empressa de s'adosser contre un rocher et s'allongea sur l'herbe. La tête qui tournait, il avait alors un sentiment de déja vu, lorsqu'il allait mourir dans la forteresse, il était à l'agonie.

Il ne voulait pas mourir de nouveau. Sur le coup, Roshu s'était conduit de façon inconscient cette nuit. Il ne pensait pas que son mode de vie pouvait l’entraîner au trépas. Il écouta alors la petite comptine de la petite prêtresse. Il a failli s'endormir lorsqu'il entendit la petite chanson. Le sorcier essaya de dormir mais s'il manquait de vigilance, il pouvait se faire tuer par les monstres. Il devait protéger la petite fille, malgré son état catastrophique. Alors il plongea sa tête dans l'eau, lui permettant de se réveiller et but une grande gorgée d'eau. Il ne pouvait pas se rassasier mais il pouvait s'hydrater.

Gallyfrey observa la jeune fille s'éloigner de lui, dague à la main. Elle commençait à fouiller le sol, chaque recoin, elle devait chercher quelque chose, peut être une plante. Lorsqu'elle revint, la plante à la main, elle le donna au garçon amoché. Il fallait mâcher la plante et grâce à celle ci, elle anesthésiait la douleur. Pendant qu'il mâcha le remède miracle, il lui posa la question :


"Ché vraiment chentil de m'aider, chi che peux vous rendre la pareil un chour"

Elle avait aussi prévenu des effets secondaires de la plante, comme quoi, le jeune home pouvait s'endormir subitement. La douleur commençait à disparaître, le sorcier se sentait beaucoup mieux. Son bras cassé ne lui faisait quasiment plus mal, il était toujours à bout de force mais il pouvait se reposer sur la Plaine, le jour commençait à se lever. Il se tourna vers la fille de feu, ce dernier n'avait pas eu de véritable réponse à sa question mais selon la comptine, il avait un doute sur la réponse. Il lui parla alors :

"Che sous entend donc que la réponche est ou..."

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'il s'endormit subitement...


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