Posté le 29/05/2014 15:23
La lumière qui chasse les ombres de la nuit… cette lumière divine apportée par une aurore flamboyante, jour après jour, répandait sa lumière à travers l’obscurité, consommant les damnés. La plupart disparurent cependant sous terre pour revenir à la tombée de l’astre hanter les voyageurs isolés. Ils l’avaient échappés de justesse à une mort sanglante et terrible : mangés crus, ou abattus par des griffes terribles. Une mort tragique, comme il devait en arriver plusieurs par nuits. Les inconscients étaient les premiers à partir. Les inconscients et les courageux qui se jetaient au devant de danger sans réfléchir un minimum ; ceux qui croyaient encore en un monde meilleur.
Helrym contemplait la beauté du ciel matinal, allongée dans l’herbe mouillée par la rosée nuptiale. Bientôt, elle se remettrait en route, mais elle pouvait reposer un peu son faible corps pour qu’il récupère les forces nécessaires afin de continuer sa route vers l’Est. La jeune prêtresse écouta distraitement les paroles de Roshu. Gentil ? Elle n’était pas gentille, elle faisait juste son devoir. Pendant un instant furtif elle avait éprouvé l’envie secrète d’être protégée ; sentir quelqu’un se soucier d’elle était si agréable qu’elle en avait presque oubliée que toute rose en ce monde n’était qu’illusion.
Etait-elle « avec ce Ganondorf ? » Non. Elle n’était avec personne ; Elle n’était qu’un instrument, affuté et perçant. L’instrument de la Déesse. Dans son monde chaotique, dans son cœur dont les débris étaient balayés par les vents secs du Désert, il n’y avait que cette vérité à laquelle elle pouvait se raccrocher : son existence avait un but, les douleurs une raison. Seule, elle se répétait ce laconique refrain, jour après jour. Pour survivre.
La plus jeune des trois se releva, un peu pantelante. Elle avait cependant récupérée assez d’énergie pour récupérer un bout du chemin vers les plaines désertées. Tournant la tête vers le garçon, elle vit qu’il était au bord des portes du sommeil. Effet de la plante ou fatigue ? Sans doute les deux. Elle se hâta vers lui, l’attrapant pour ne pas qu’il heurte trop durement le sol. Elle plongea ses yeux, plus que de terre à présent, dans son regard envahi de sommeil.
« Voici la réponse à ta question : il n’y a pas de saints lieux sans ombre, comme il n’y a pas de lumière sans ténèbres. Toi, étrange garçon… ne meurs pas trop vite, comme un idiot. Ce serait dommage. »
Puis elle le reposa et se leva, tournant le dos à la montagne. Elle n’était l’ennemie de personne ; il y avait seulement des gens qu’elle ne pouvait comprendre, comme ces frustres qui souillaient l’honneur des Déesses. Helrym se mit en route, les cheveux au vent.
[ ehe, 20 ème post ! L'un de mes plus longs rp pour l'instant Roshu ^^
tu termine du coup? :3 ]
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