Posté le 24/07/2015 18:08
Pris dans le feu de l'action Amar Sundi ne réfléchissait plus. La tête enfoncée entre ses épaules, les sourcils froncés, il restait focalisé sur sa cible. Le meilleur moyen de ne pas le raté était de ne pas le perdre de vu, il ne fallait donc pas qu'il soit déconcentré par quelque folie issue de l'esprit du magicien. Sa course s’accéléra a mesure que son enjambé s'agrandissait et bientôt, il ne fut plus qu'a quelques centimètre du corps de sa futur victime. Cela devenait impossible pour lui d'esquiver la point de l'arme ; cette dernière, bien aiguisé, rentra comme dans du beurre dans le tronc du sorcier sans que celui ci ne tente quoi que ce soit pour l'éviter. Dès qu'il vu la lame pénétré la chaire de son adversaire, le guerrier des sables ne cacha pas sa joie, exprimant sa joie d'un sourire béat. Ce sourire disparu immédiatement, laissant place a yeux exorbité et a une bouche en lune, comme un rictus de dégout, quand il vu le visage de la personne qu'il avait empalé.Derrière le masque, au lieu du visage blafard et maladif du Dragmire ce trouvait celui d'une jeune femme. Plutôt jolie, les cheveux couleurs ciel et de grands yeux verts qui étaient plantés dans ceux de l'homme ébène. Un filet de sang coula lentement de ses lèvres entrouverte, rappelant a la réalité Amar encore surpris, elle tendit la main comme pour appelée a l'aide avant que ses yeux ne ce voilent d'un reflet gris et qu'elle ne tombe au sol, gisante.
L'ancien roi resta interdit. C'était impossible, il l'avait vu, c'était le magicien, il devrait être mort et le sortilège aurait dû ce briser. Le doute empli l'âme du guerrier, novice en matière de magie. Soudain, dans son dos,une voix juvénile l'interpella.
-Meurtrier ! Je savais qu'on ne pouvait pas faire confiance à un étranger !
La voix puissante fini par ce briser dans l'écho de la caverne, laissant Amar coupable.
C'était notre mentor ! Notre amie ! Qu'as tu fais ?
Il avait arraché une innocente de sa place, la ou ses ancêtre l'avait mise et maintenant son lignage était entaché d'une honte encore une après avoir perdu le trône de ses ancêtres, après être devenu un immigré, vivant comme simple journalier ou força. Son existence n'était qu'une injure a la grande dynastie dont il faisait partit.
Soudain, au creux de son oreille, il entendu la voix sifflante du magicien, sa voix devenait de plus en plus suave, comme si, partant d'une voix persiflante, elle devenait suave et digne de confiance. Piquante comme un poignard, elle s'enfonça dans la plaie béante, lui rappelant ses échecs et sa faiblesse. Sous la pression, il lâcha son arme et plaqua ses mains sur ses oreilles, tentant de ne plus entendre les voix qui a chaque instant lui rappelant qu'il avait pris la mauvaise vie.
« Abandonne » lui murmurait la voix dans son oreille,Amar, presque hypnotisé par elle murmura quelques mots et ce soumis a la trop puissante volonté. Il n'était pas préparé pour.
Un grognement sourd ce fit entendre, supplanta la voix et les plantes arrachant l'homme a ses démons majoré par le sorcier noir. Un lion ce tenait la, un mètre vingt à l'encolure, facilement trois quintaux ; la bête était impressionnante. Amar eu bien du mal a le reconnaître, la derrière fois qu'il l'avait vu, il était mal au point, faible et amaigri, la, il était puissant, imposant, comme le roi lion qu'il était. Islamabad était venu protéger son hôte.
«Tu es un benêt, homme. Ne crois pas la magie qui t'entoure car nous sommes dans une illusion, une illusion ce trouvant dans ta tête. Tu es l’hôte de ces illusions, tu peux donc les retourner contre lui. Je te donnerais la force de violenter son lien magique.»
Il frappa au sol de sa lourde patte gauche, faisant vibrer le sol sous l'impact. Laissant le silence et la tranquillité dans l'esprit du guerrier. Les murmures s'étaient arrêté, les reproches aussi. L'illusion ce délitait petit à petit. Le basané leva les yeux vers sa hallebarde précédemment planté dans le corps d'une jeune femme. Elle était immaculé et le cadavre gisant avait totalement disparu. Un frison de soulagement parcouru l'échine de l'homme du soleil. Puis, il ce jeta sur son arme d'un bond. Le magicien avait quitté son champ de vision et sans doute le surveillait-il.
[Désolé pour ce deus ex machina, j'ai bien réfléchi mais j'ai pas trop trouvé d'autre solution]