« Il y a ceux qui posent la question et ceux qui y répondent en la déplaçant. »

[Rp privé]

[ Hors timeline ]

Cecilia Iole Mentina


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Sortir du cimetière n'était pas vraiment difficile, il n'y avait pas d'ennemis contrairement à ce que l'alchimiste pensait. L'endroit était étrangement calme mais pour une fois que tout se passait bien, elle n'allait pas se plaindre. Néanmoins, il fallait passer par le village pour rejoindre la plaine et vu le carnage qui lui parvenait aux oreilles, ce détail n'allait pas être une partie de plaisir. Surtout qu'il ne fallait pas qu'elle tarde de trop car les effets de sa potion n'allait pas durer éternellement. Les quelques gerudos sur leur chemin tombèrent rapidement, le potentiel de son alliée étant impressionnant et elle se réjouissait de voir qu'elle était de son côté. Au loin, elles pouvaient toujours voir la bataille avec le roi dodongo qui faisait rage et pourtant, elle ne pouvait que rester spectatrice face à ce macabre spectacle. Pour le moment, il était préférable de regagner la plaine pour rejoindre l'une des bases de secours des rédempteurs, rejoindre celle dans le village étant beaucoup trop risqué.

Lorsque les deux jeunes femmes arrivèrent à l'entrée du village, l'ambrée ne put s'empêcher de pousser un soupire de soulagement. Il ne semblait plus y avoir le moindre danger, elles étaient à l'abri et loin de ce chaos. Avant de quitter définitivement Cocorico, elle se retourna et regarda les flammes au loin avant de poser son regard sur le mont du péril. Après être partie affronter ce squelette, elle n'avait plus croisé aucun rédempteur et elle était bien préoccupée par leurs sorts. La dernière fois qu'il y avait eu une grande bataille, il y avait plusieurs rédempteurs qui étaient tombés au combat et le groupe en avait beaucoup souffert. Elle espérait que tout le monde s'en sorte, hors de question de voir à nouveau des alliés tomber au combat.

Détournant le regard, elle rejoint la plaine avec sa nouvelle coéquipière. Maîtriser le cheval n'était pas facile, la bête était effrayée durant tout le trajet à cause de la mort qui rôdait dans le village. Mais il était nécessaire de la garder calme, surtout vu le prisonnier qu'elle avait sur le dos. Il avait déjà l'air mal en point, ce n'était pas la peine de le ramener dans un sale état car la monture a fini par le faire tomber violemment au sol. Après quelques paroles, la jeune femme remercia son alliée avant de s'éloigner dans la direction opposée à la sienne : elle l'avait déjà impliquée dans les affaires des rédempteurs trop longtemps, elle ne voulait pas qu'elle ait des ennuis à cause de cela.

Tenant les rênes de l'étalon, Cecilia le guidait tout en marchant. La plaine étant plus calme, l'animal semblait plus posé, laissant la cavalière le guider. Au bout de quelques heures, la gerudo arriva à l'entrée d'une petite grotte entre le village Cocorico et la rivière Zora. Il était temps car elle sentait progressivement les effets de la potion s'estomper : ses membres commençaient à la faire souffrir de nouveau et elle luttait de toutes ses forces pour ne pas tomber au sol. Amenant le cheval dans la grotte, elle prit soin d'ajuster sa capuche et de remettre son petit foulard pour bien dissimuler son visage avant de faire descendre le prisonnier. Vérifiant qu'il était bien bâillonné, elle attacha ses poignets et ses chevilles avec des fers par mesure de sécurité.

Tout était maintenant terminé, le prisonnier ne pourrait pas s'échapper facilement une fois qu'il se réveillerait. Épuisée, l'alchimiste se colla contre un mur et se laissa doucement tomber au sol. Ses forces l'avaient abandonnée et pourtant, elle ne pouvait pas se permettre de se laisser emporter par Morphée. Il fallait qu'elle surveille cet homme, même si elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait rien faire s'il venait à se libérer. Avec un peu de chance, la cavalerie arriverait bientôt pour prendre la relève.


Amar Sundi


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«Quel joyeux bordel...»

Dans la tête d'Amar, parler de quelque chose de joyeux pour désigner une bataille comme celle-ci  revenait de l'antiphrase. Le Mont était même ordonné avec ses multiples explosions comparé a cette enfer hurlant dont la poisseuse odeur de cochon cuit retrousserait le nez de n'importe qui. Il était descendu pour finir son adversaire tout de noir vêtu, laissant en plant la femme poisson qui l'accompagnait,mais il s'était évaporé. Le première reflex de l'Homme Noir fut de vérifier si aucun des Redempteur n'étaient revenu a la crypte mais celle ci était la proie des flammes, il décida donc de partir vers un des repères secondaires ce trouvant dans la plaine. Le Village brûlait, les gerudo, désorganisés, fuyaient ou combattaient faiblement les gardes qui eux même, soucieux de survivre a cet enfer, ne cherchait pas particulièrement à faire du zèle. Amar avait choisi de marcher tranquillement, ayant jeté ses vêtements ainsi que son masque dans le mur de feu, il avançait sans crainte d'être assimilé au Redempteur ou d'être attaqué vu le chaos ambiant; jusqu'au moment ou un cri le tira de sa rêverie : une petite fille le regardait, les larmes pelant sur ses joues. Très vite il compris: elle devait le prendre pour un gerudo. Riant a cette idée absurde, il trottina jusqu'à la lisière de la ville. Une dizaine de cheval attaché s'y trouvait, sans doute les équidés qui avaient conduits la garde royal jusque ici. Il s'approcha du premier d'entre eux, un karbardin dont la robe était noir qu'Amar.  

«Qaddama hisan.»  murmura le guerrier a l'oreille de l'animal avant de grimper dessus et de filer vers la plaine.

Ses ancêtres lui en voudraient d'avoir quitté le lieu du combat ? C'était probable. Mais il valait mieux pour la cause qu'il retrouve ses camarades pour ensuite attaquer les fuyards. La monture avait le sabot leger et en quelques heures seulement, il arriva a la grotte. Il la reconnu facilement bien que l'entrée fut recouvert par un épais feuillage qui la rendait presque invisible aux non intiés. L'endroit contenait le strict nécessaire en manière de confort mais moult arme, potion et produit de torture. Quand Ama entra, il fut fort aise d'y trouver un cheval, signifiant qu'il n'était pas le premier a trouver refuge ici, il sauta de sa monture et entrepris de retrouver le Redempteur arrivé avant lui après s'être déchargés de ses armes. Il tomba nez a nez avec l'homme attaché ainsi que Cersei, juste en face appuyée contre le mur. D'un bond il ce jeta à son chevet,elle respirait, elle était en vie. Le marron ce leva, attrapa le bras de la demoiselle et la jeta sur son épaule tel un sac de patate pour l'amener dans le lit de camp qui attendait que d'être utilisé. Elle avait les cuisses fermes, Amar ce promit de jeter plus d'attention a cette demoiselle prochainement; il ce regarda dans la glace, il était sale, sale mais en un seul morceau, pas de grosse balafre qui l'aurait enlaidi ou de vilaine coupure qui risquerait de s’infecter.
Lentement, il attrapa un couteau, rouillé et émoussé, qui traînait négligemment avant de s'approcher du prisonnier et de tenter de le réveiller d'une petite tape sur le visage.

«Hello Dragmire , j'ai des questions et je te souhaite d'y répondre » dit-il en plantant l'arme dans le mur.


Dreack


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La douleur et le dernier sortilège de la Sorcière avait fini par achever les dernières défenses du Sorcier Noir. Même si il ne le sentit pas, il tomba dans un léger coma alors que les deux jeunes femmes étaient en train de l'attacher tant bien que mal au dos de leur monture. Il ne sentit rien, ni le feu qui chauffait sa peau lorsqu'ils traversèrent en tout hâte le village ou les secousses de la monture lancer au galot à travers la plaine. Pendant que l'Ambré cherchait un des repaire de son groupe, Dreack lui était occupé sur un plan complétement différent. Car il y a des combats qui ne peuvent être livré que dans des lieux que le fer ne peut atteindre.

Ses genoux se fracassèrent contre le sol alors qu'il avait du mal à reprendre son souffle. Ses yeux fixèrent ses mains d'où une fumée grisâtre s'échappaient. Il releva sa tête pour fixer son adversaire qui lui faisait face de toute sa hauteur. Malgré les allures titanesque du serpent, il n'y avait pas une once de peur dans les yeux du Sorcier. Même si seulement quelques minutes s'étaient écouler sur la Terre des Déesses, cela faisait pour Dreack plusieurs heures qu'il combattait l'incarnation du sortilège de la Mendiante dans son esprit comment en témoignait sa robe de magicien déchiré. Le temps n'avait qu'une emprise minime dans les psychés. Il se releva lentement, le serpent sifflant à chacun de ses mouvements, son corps sinueux glissant un peu sur les roches teinté de violet, ses grands yeux noirs fixant le Sorcier.

Le sortilège était puissant uniquement car il manquait lui même de puissance. Le rituel ainsi que son combat contre la Mendiante avait puisé de façon considérable dans ses réserves. Même sans l'infecte malédiction qu'elle lui avait infligé, il savait que sa récupération serait lente. Malgré tout, il avait encore suffisamment de force pour combattre le sortilège qui avait prit une forme reptilienne. Il sentait son énergie aspiré par les écailles froides du saurien et il devait le vaincre si il voulait que son corps chétif se réactive sous l'impulsion de la magie.

Le serpent siffla une nouvelle fois, révélant ses crochets suintant d'un liquide bleuâtre crépitant de pouvoir. D'un mouvement sec et rapide, sa tête triangulaire fonça vers le Sorcier. Au moment où celle-ci toucha le corps de Dreack, celui-ci se volatilisa dans un écran de fumée noir avant de réapparaitre au dessus de lui, flottant dans les airs. Ses doigts osseux se tendirent et se crispèrent au dessus de l'immonde reptile avant que des traits d'un violet sombre s'en échappe, comme une pluie de carreaux pour s'écraser contre ses écailles. Les projectiles magiques explosèrent à l'impact crépitant d’énergie noir. La queue du serpent fouetta le sol avant de tenter de chasser le Sorcier Noir qui l'esquiva in-extremis. Puis le serpent attaqua de nouveau, bondissant de l'écran de fumée, la gueule grande ouverte, ses crochets sortis. Immédiatement, Dreack matérialisa des volutes d'ombre qui encerclèrent les crocs de la bête maintenant sa gueule ouverte. La pression était puissante et le Sorcier Noir sentit qu'il ne tiendrait pas longtemps face à la force formidable déployé par la malédiction. C'était le moment où jamais.

Sa capuche bascula en arrière, révélant son visage hideux et laiteux alors que sa bouche s'ouvrait en grand. Une brume violette et épaisse s'échappa de sa gorge. Elle semblait animé, des visages plaintifs et des mains décharnés semblable à des fantômes apparaissant parfois dans la masse informe qui s'introduisait dans la gueule du reptile. Certaines zones du corps sinueux du reptile se mirent à gonfler au fur et à mesure que Dreack lui faisait avaler sa fumée nauséabonde. Ses écailles se relevèrent sous la pression, révélant la peau à certains endroits. A présent, l'animal au sang froid était bouffi et vibrer sous l'afflux d'immondices qui parcourait son corps.

Puis le corps du serpent céda sous la pression. Les tumeurs explosèrent dans un hurlement plaintif alors que les " fantômes " s'échappaient des plaies. Le sang épais de la créature se rependit sur les roches avant qu'elle ne s'écroule dessus. Le Sorcier Noir descendit lentement avant d’atterrir délicatement sur le sol, ses mains et sa tête encore engourdis par l'effort. Ses yeux regardèrent le cadavre du serpent qui commencer à se désagréger, chaque parcelle de son corps libérant une petite quantité de magie. Dreack sentait déjà son esprit s'abreuver de la puissance. Il avait vaincu la malédiction de la Mendiante. Ses effets dureraient certainement encore un temps mais au moins, il n'en était plus la victime.

Le retour au monde " réel " se fit bien plus calmement qu'il ne l'aurait pensé, si on excluait la douleur à l'épaule. Il s'attendait à être aveuglé par le soleil mais sa surprise fut grande lorsqu'il constata qu'il était à l'abri de l'astre du jour. Où était-il ? Est-ce que l'objectif des Dragmires avait été accomplit ? Aucune réponse ne lui était donné, au lieu de ça, il sentit la caresse froide du métal sur ses poignets et ses chevilles, ainsi que la constriction du bâillon qui lui recouvrait la bouche. Sa tête lui faisait mal, sans doute l'effet du contresort et les séquelles de la malédiction. Ses pouvoirs étaient encore entravé, c'était à peine si il sentait l’énergie arcanique parcourir son corps.

Si tout cela était l’œuvre de ses " alliés ", il devait revoir leurs sens de la gratitude. Mais Dreack n'était pas un benêt, il savait qu'il devait être aux mains de l'ennemi, reste à savoir lequel. Ses yeux balayèrent la pièce, l'analysant très rapidement. Rien ressemblant vraiment à une geôle, il ne devait pas être donc dans les cachots des Loyalistes. Non, on aurait plus dit qu'il était dans un repaire de brigand. D'ailleurs, cette personne endormit devant lui devait être l'un de ses ravisseurs. C'était une chance, si il attendait encore un peu, il pourrait peut être s'insinuer dans son esprit et le manipuler pour qu'il le libère.

Mais ce plan fut mis à mal lorsqu'une autre personne arriva dans l'antre. Les yeux du Sorcier Noir se rivèrent sur le grand basané qui venait d'arriver. Il le regarda se jeter sur la jeune femme, visiblement soucieux de son état. Il la souleva, aussi facilement que d'autre soulève une brindille avant de disparaitre. Dreack ferma les yeux, il devait se concentrer, réfléchir. Son esprit brillant et puissant saurait aisément vaincre les esprits faibles de ces bandits. Il devait recouvrir ses forces,car si ceux-ci usaient de la leurs dans un excès de colère ou de sadisme, comme ils en avaient la réputation, le Sorcier Noir savait qu'il allait passer un sale quart d'heure.

Le contact froid des doigts de l'étranger perturba la concentration de Dreack. Si le coup n'était pourtant pas fort, il en sentait la chaleur douloureuse sur sa peau. Ses yeux s'ouvrirent rapidement, tombant sur ceux de celui qu'il prenait pour un bandit. Il semblait connaitre son affiliation ce qui pouvait être un avantage comme un inconvénient. Nombreux étaient ceux qui tirait avantage du chaos que provoquait les forces du Seigneur du Malin. Il avait apparemment des questions pour lui et la lame qui planta à coté de lui semblait indiqué qu'il avait tout intérêt à y répondre. Le pauvre hère avait bien du soucis à se faire, d'une part parce que le Sorcier Noir était presque aphone, et d'autre parce que le bâillon devant sa bouche l’empêcher de prononcer un mot.


[spoiler="HRP"]Un long post pour au final pas plus faire avancer que ça, mais bon tant que je n'ai pas les questions, je ne peux pas y répondre ;)
[/spoiler]


Amar Sundi


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[Woah, y'a du niveau]

Les phrases qu'Amar avait prononcé ce perdirent dans les échos de la caverne, seul le silence resta. L'absence de réponse glaça l'homme des sables , il se sentait ridicule, comme si a travers le contact visuel qu'ils entretenaient, l'autre le jugeait et le méprisait. Cette impression dérangeait vivement le bronzé, si bien qu'il baissa les yeux. Très vite, il décida, avant de pauser les questions, de ce calmer. Respirer, souffler, être de marbre et être sans pitié. Pourquoi n'avait-il pas peur de la lame ? Non, reste concentré, ne flâne pas dans des questions dont lui seul possède la réponse. Ouvre les yeux et soit concentré. Quand il quitta son monde intérieur, il remarqua le bâillon, idiot qu'il était de ne l'avoir vu avant. Étrangement, l’existence de ce bâillon le rassura, lui indiquant que si il était resté de cois, c'était pour une raison des plus matérielle. Lentement, il leva la main gauche la bouche du sorcier, il senti sur sa peau le souffle lent du prisonnier; un souffle tranquille, presque endormi. Il attrapa le chiffon qui faisait office de bâillon et dit :


«Première question mon chou, qui est tu et pourquoi travaille tu pour lui?»

Au fond, Amar s'en fichait éperdument, mais il tenait a savoir si il tenait la un simple sbire, un allié ou un général des forces adverses. Si il s'agissait d'un haut gradé, pour sur que son destin serait différent d'un menu fretin. D'un geste brutal, il tira sur le bout de tissu et rajouta d'une voix forte.

«Je suis sur que tu sait ou l'enfoiré l'a caché, ou il à planqué le grimoire de Dun !»

Prononcer le nom du prince renégat laissait dans sa bouche un goût amer,comme si il avait croqué dans un bousier, trahir sa patrie était déjà quelque chose d'infecte, mais ses amis et sa femme en était une autre. Cette homme ne lui inspirait que du mépris. Pourtant, il fallait crever l’abcès, demander ou ce trouvait le livre le plus important de tous Hyrule, celui qui expliquait comment détacher une triforce d'un hôte et comment l’insérer dans un autre.

Il leva sa lame sous l'oeil de son prisonnier pour qu'elle soit le plus visible possible.


«Tous le monde a un vœux a faire exhausser, moi aussi, et si je doit de démembrer je n'hésiterais pas. Mais, je suis magnianime, si tu me répond vite, je te livrerais aux gardes au lieu de planter ta tête sur une pique sur le pont de la vallé Gerudo.»

Amar Sundi sourit de toutes ses dents, il ce sentait en confiance et proche du premier de ses buts : connaître la position de son saint graal.


Dreack


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Le Sorcier Noir scrutait son ravisseur. Son teint basané collait avec celui de sa complice mais il doutait à présent de l'appartenance de ce dernier au clan du désert pour la simple et bonne raison qu'il ne comptait que des femmes. Il était vrai que ces derniers temps, beaucoup de mercenaires s'étaient joint à l'effort de guerre du Seigneur du Desert, de leurs propre volonté ou non. Il connaissait en plus de ça son affiliation, la possibilité qu'il soit un allié de fortune était tout à fait possible.

Il le malmenait mais ça, Dreack en avait l'habitude. Même au sein de sa propre faction, il avait l'habitude d'être poussé, moquer ou tout simplement ignorer par ceux que la nature avait plus gâté que lui. Que ce soit par son insupportable laideur, son physique rachitique ou l'étrange aura oppressante à en sa présence, le Sorcier Noir avait toujours fait les frais des excès de brutalités de ses congénères. Mais à présent, " l'espoir " que ce grand malabar soit l'un des siens fut anéantit par sa question.

Il lui demandait son identité ainsi qu'où allait sa loyauté. Question étrange mais pertinente. On ne pouvait pas dire qu'il était aussi loyal que le Cygne Noir à la cause des Dragmires, mais on pouvait facilement qualifié qu'il mettait son œuvre et son talent à leurs services, bien qu'ils savaient qu'aucun d'entre eux ne comprenait le potentiel énorme qu'il pouvait lui apporter. Il n'y avait qu'à voir comme ils l'avaient laissé derrière pendant l'attaque de Cocorico. Il avait gravé au fer rouge cette offense dans son cœur noir, désireux un jour, de leur faire payer cette grave infamie.

Rapidement, le guerrier brun changea de sujet pour en venir directement à sa question principale. Il jouait carte sur table. Son identité n'avait aucun importance à ses yeux, ce qu'il voulait avait mille fois de valeur que lui, même si il eut était un haut placé dans la famille des Dragmire. Le livre de Dun. Évidement, bien qu'il se demandait ce qu'un rustre dans son genre ferait avec un ouvrage aussi précieux. Le Sorcier Noir connaissait la Mort du Royaume, de réputation au moins mais surtout l'exploit qu'il avait permis d'accomplir. C'était une relique extrêmement précieuse tout aussi si elle existait vraiment. Le Sorcier Noir doutait de son existence car si pareil ouvrage était entre les mains du Seigneur du Malin, il y aurait longtemps qu'il aurait assouvit son hégémonie sur Hyrule.

Le temps des menaces et des aveux commença. La vue à peine recouvré qu'il voyait la lame rouillé s'approcher de son œil. Il savait que le brigand n'hésiterait pas à lui faire du mal. Après tout, n'était-il pas mort à ses yeux ? Les yeux de Dreack fixèrent la lame alors que son souffle s’accélérât. La douleur dans son épaule venait à peine de se calmer malgré les secousses du basané. Il savait qu'il ne tiendrait pas longtemps sous la torture si cet homme en venait à de tel extrémité. Il n'avait pas suffisamment recouvrer ses forces pour tenter de le duper, il était à peine capable de bouger mais il devait lui répondre avant que le guerrier sanguin ne perde patience.

Ses lèvres sèches s'entrouvrirent avant qu'un râle sombre en sorte. L'air qu'il respirait lui irritait la gorge, le faisant un peu gargouiller, ses cordes vocales n'aillant pas l'habitude de servir à autre chose qu'à exprimer sa douleur. La respiration difficile, semblable à un coureur qui vient de terminer le tour d'Hyrule, ses paroles résonnèrent faiblement dans le repaire de la Redemption d'Ambre.


- Le Livre .. De Dun ... Personne savoir ...

Le Sorcier Noir fut prit d'une quinte de toux. Il releva ses yeux vers le rédempteur, quittant la lame rouillé. Si il ne pouvait l'influencer grâce à la magie de l'Esprit, il devait avoir recours à d'autres méthodes plus retors.

- Il est ... Peut être ... Plus près que ... Vous le pensez ...

Il tenta de reprendre son souffle après sa phrase que son corps jugea trop longue. Un plan venait de germer dans son esprit. Il devait gagner du temps, suffisamment pour lui permettre de le mettre à l’œuvre.

- Pense tu vraiment ... Que les grands de ... Ce monde ... Loyaliste ou ... Dragmire ... Laisserez pareil chose ... A notre portée ?..


Amar Sundi


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[Désolé pour le temps que j'ai mis a répondre ! Et au passage jolie référence a Rambo.]

Amar Sundi allait sur son 36ème été, et rarement, il n'avait vu personne plus misérable. Même dans le camp des lépreux à l’extérieur de la cité de son enfance, les gens avaient un éclair de vie, une peur de perdre ce qu'il leurs restait, quelque chose qui animaient leurs pupilles. Dans les yeux de cette chose, il n'y avait rien. Son visage n'aidait pas a arranger cette impression : il était si laid qu'il re-definissait cette notion chez l'homme des sables. Sa voix était a peine audible, faible et rauque, il laissa un frison a son auditeur tant sa débilité en était d'autant plus criante. Cette «chose» n'avait rien d'un homme ; ni le physique, ni l'esprit. Il semblait être déjà mort bien que son corps ce mouvait et que ses poumons s’emplissait encore d'air.

Amar eu un moment de pitié, il hésita a lever son couteau et a le placer dans son œil gauche qui semblait n'attendre que la lame quand la voix de son prisonnier lui coupa tout envie de l'achever.


Dreack a écrit:
- Pense tu vraiment ... Que les grands de ... Ce monde ... Loyaliste ou ... Dragmire ... Laisserez pareil chose ... A notre portée ?..

Amar compris très vite qu'il savait quelque chose, et qu'il allait parler,voir crier.

«C'est moi qui pause les questions, aboya-il, et je crois que tu en sait plus que tu ne le dis!»

Il recula d'un pas pour prendre de l’élan et décocha un uppercuts dans le plexus du Dragmire. Il renouvela l'action deux fois, pour lui saper l'envie de dire des mensonges. Puis, il s'approcha du visage de son adversaire et hurla dans son tympan :

« COMMENTS ETES VOUS ARRIVES A COCORICO ?! OU SON VOS BASE DE REPLIS ?! OU CE TROUVE LE LIVRE DE DUN ?! J'ATTENDS TROIS REPONSES OU IL T'EN COUTERA! »

Il jeta négligemment au sol le couteau, attrapa l’oreille droite de son interlocuteur et leva son poing près à lui briser les dents. Amar Sundi ne voyait pas en ce Dragmire qu'un animal doué de parole.


Dreack


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Le Sorcier Noir avait été bête de croire qu'il pouvait parvenir à influencer ce tas de muscle. A ses yeux, tout les guerriers se valaient en terme d'intelligence limité et d'esprit étroit. Pourquoi celui-ci ferait exception à la règle. Soucieux de montrer qui avait les clés en main, le guerrier basané avait décidé d'exprimer sa force sur le corps ascète de Dreack.

Son regard s'écarquilla lorsqu'il le vit s'éloigner de lui. Encore plus lorsque le poing du guerrier frappa son plexus. Une simple tape amicale dans son dos de la part de ce mastodonte aurait suffit à le mettre à terre alors la pression exercé par le coup d'Amar coupa net le souffle du Sorcier. Si il avait put, il se serait même demandé comment son os avait résisté à un tel choc, encore plus à deux, et pourquoi il ne s'était pas brisé ouvrant sa cage thoracique en deux. Si Dreack avait déja du mal à respirer, il avait l'impression d’étouffer alors qu'il s'écroulait sur le sol comme un loque. Ses doigts et ses bras se crispèrent comme une araignée en train de rendre son dernier souffle alors que sa gorge se serrait.

Le Sorcier Noir aurait préférer resté sous le coup du sortilège de la Mendiante si il avait sût qu'à nouveau ressentir les choses seraient aussi douloureux. Ses yeux fixèrent le sol, tremblant sous la douleur et l'effroi de la souffrance que pouvait lui infliger cet homme aux coups puissants. Ses tympans se vrillèrent lorsqu'il hurla dans ses oreilles. Il cherchait des réponses que le Sorcier Noir n'avait pas. Pas totalement du moins. Sa position ne lui permettait pas d'avoir des informations de choix. Il n'était d'ailleurs informé qu'au dernier moment des intentions des Dragmires car comparé aux membres de la Famille, il ne jouissait pas de la confiance du Seigneur du Malin.

Comme pour parfaire un ballet de souffrance, le guerrier du désert lui attrapa l'oreille, le relevant comme si il n'était qu'un vulgaire sac de légume fétide avant de le menacer avec son poing. Il voulait des réponses et il les voulaient maintenant. Même si Dreack avait put parler à ce moment, il n'aurait pas pu satisfaire à ses demandes. Il tenta de reprendre son souffle mais son os le faisait encore souffrir, sans compter la douleur sur son épaule qui repointait le bout de son nez. Un gargouillis résonna et le Sorcier Noir sentit la bile remonter le long de sa gorge. Il entrouvrit la bouche, ses dents jaunies commençant à suinter d'une mélasse blanche qui coula le long de ses lèvres et de son menton pour finir sur le sol. Ses yeux scrutèrent ceux du guerrier, à la recherche de quelque chose, peut être d'une lueur de pitié ou de dégout qui pourrait lui sauver la vie.

Il sentait ses forces qui commençait à l'abandonner, ses forces physiques du moins. Mais de l'autre cotés, il sentait également que la souffrance se transformer lentement en une autre énergie, plus sombre, plus secrète. Une énergie que Dreack redoutait à utiliser mais si il ne voulait pas passer de vie à trépas, il lui fallait pourtant avoir recours à des arcanes que même-lui redoutait.


Amar Sundi


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Le regard de l'homme des sables ce durcit. Qui était cet homme pour ne pas tenir a la vie ? Était-il  fou ? Un doute s'immisça dans son esprit : ce tenait-il devant un innocent ?
Il recula en jurant, comment vérifier la chose sans montrer qu'il doutait ? Si il ce trompait, il tuerais un pauvre hère qu'il n'avait eu que le malheurs de tomber sur le poing de Cecilia. Il leva les yeux vers son allié endormie, elle ne l'avait pas attaché ici uniquement pour qu'il tienne le mur. Le guerrier pivota encore et plissa les yeux vers son prisonnier. Son physique le rendait sans aucun doute incapable de tenir une épée ou une armure. Ridicule ! C'est impossible qu'une larve fasse partit du groupe des Gerudo. Un magicien ? Un frisson lui coula dans le dos, peux être l'avait-il déjà ensorcelé, peut être que ce fils de garce l'avait changé en salamandre et que ses ancêtres rirons de lui.


«Qui est tu , murmura-il soupçonneux, chien malingre, que foutait-tu entre les mains de Cecilia.»

Amar réfléchissait trop vite et mal, cette loque n'était pas un combattant, mais c'était sans aucun doute un sympathisant de l'adversaire. Peut être un chargé de la logistique ou un cantinier ? L'homme des sables fit une grimace a l'idée que quelqu'un aurait pu manger quelques choses produit par une petite bête aussi laide.
Rapidement, il fit le point. Si c'était un magicien, il ce serait libéré il y à belle lurette, si il était guerrier, il aurait eu quelques muscles dans ses bras. Bref, c'était peut être un simple civil du mauvais côté.
Un autre dilemme, qui il y à quelque instant n'aurai jamais eut raison d'être, s'imposa dans son esprit : Fallait-il laisser partir ce traitre ? Il avait tourné le dos a son royaume, a son roi, a toutes les valeurs d'un royaume stable. Cet homme était la sédition, et si il y avait quelques choses qu'Amar Sundi détestait, c'était les voleurs et les fils de pute. Celui ci entrait parfaitement dans la seconde catégorie.
Lentement, il laissa tomber négligemment son couteau par dessus son épaule.


"Puis-ce que tu ne sait rien, tu n'as aucun intérêt, et il serait préférable que nul ne connaisse la ou nous nous trouverons, d'un geste ample, il tira son glaive de son fourreau, faisant cliqueter l'acier. Recommande ton âme aux anciens ou a n’importe quel Dieu obscure auquel tu croit car tu t'en vas les rejoindre en caravane express."

Lentement, il s'approcha de son prisonnier, près a achever les souffrances de cette pauvre créature. Visiblement, la vie avait été dur avec elle, c'était un acte de pur pitié de l'achever.


Dreack


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Un nouvel éternuement grave sortit du fond de la gorge du Sorcier Noir. Le coup était encore douloureux mais ironiquement, c'était un bien. Dreack tentait toujours de reprendre son souffle, ses narines toujours prise par l'odeur infecte de la bile qui lui restait sur les lèvres. Ses paupières se rouvrirent doucement, pour regarder les bottes du tortionnaire qui venait de faire quelques pas en arrière. Il prit une profonde inspiration, la poussière et la terre se mélangeant à l'air vicié de la planque de la Redemption. C'était le moment de dévoiler son jeu.

Les paroles de mise à mort du guerrier basané s'engouffrèrent dans ses oreilles. Il avait souvent entendu ça, la rédemption par une prière. Cette pensée le dégoutât. Si déesses il y avait, cela faisait longtemps qu'elles avaient détourné les yeux du destin de ceux qu'elles n'avaient pas choisit. Le bruit de l'acier siffla dans l'air, le ramena à la raison. Il sentait déjà l'afflux léger de maléfice parcourir son corps. Il releva la tête pour regarder le guerrier dans les yeux, son regard vide luisant d'une légère lueur verdâtre.


-Vraiment ?

La voix du Sorcier semblait venir de tout les cotés. Pénétrer l'esprit du guerrier avait été d'une facilité déconcertante, comme il s'y attendait. La confusion qui y régnait était semblable au saccage du village de Cocorico. Malgré tout, son esprit était tout de même combatif et la faiblesse du Sorcier Noir était tout même suffisamment importante pour ne pas tout simplement le broyer.
Ce qui était auparavant une masse tremblotante et brisé sur le sol, sembla regagner une énergie vivace lorsqu'elle se releva, comme si elle était accroché à un crochet. La tête toujours basse caché par un capuchon aux couleurs de la nuit se releva lentement, montrant les traits du Sorcier Noir. Bien qu'il était toujours aussi pâle, son visage était parcouru par des lignes violettes qui formait des signes mystique et renforçant son appartenance à des forces qui dépassait celle de l'acier. Ses yeux brillait d'une lueur verte éclatante, semblant lui bruler sans douleur, les contours de l’œil.

Son rire macabre résonna dans la grotte qui avait prit une teinte plus sombre, plus froide, plus humide. Dreack dévoila ses dents jaunes, suintante d'un liquide gris, un sourire mauvais et sadique adressé au guerrier qui se tenait devant lui.


- Et avec quoi compte tu me tuer, Roi Exilé ?

Un craquement résonna dans la grotte alors la garde de la lame du guerrier se changea en chitine noir. Rapidement, la poignée de l'épée se changea en une queue rugueuse muni d'un dard frétillant. La lame gonfla jusqu'à prendre l'apparence d'un corps puissant muni de huit pattes et d'une paire de pince. L'insecte se mit à agiter, sa queue bougeant frénétiquement à la recherche de la chair du guerrier pour y planter son aiguillon alors qu'il tourna son corps vers le guerrier, pour dressé ses chélicères vers le visage du guerrier tout en faisant claquer ses pinces.


Amar Sundi


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Lentement, il s'approcha de sa futur victime, le glaive a la main. Il réfléchissait déjà a comment il ce débarrasserait du cadavre, sans doute en le purifiant par le feu ou en l'envoyant au fond du lac Hylia. Sa démarche chaloupé s'arrêta quand il aperçu les yeux persan du prisonnier : ils brillaient d'un étrange aura qui ceinturaient ses globes oculaires, les faisant scintiller d'une couleur étrange. La bravade fit reculer d'un pas Amar. Une fanfaronnade juste avant de mourir ne coïncidait pas avec l'absence de bravoure qu'avait fait preuve cet grenouille.Indubitablement, il y avait anguille sous roche. Un courant d'air froid traversa le guerrier basané de part en part ne laissant qu'un frisson.

Et avec quoi compte tu me tuer, Roi Exilé ?

Amar jura, s'en était fini de lui, il allait être transformé en salamandre. Prenant soin de regarde chacun de ses membres si ils étaient toujours de la même forme, il aperçu son glaive devenir une bête immonde. Avant que l'animal n'ai le temps d'agresser son poignet, il lâcha l'arme dans un sursaut de peur. Tombant sur la roche glacé du repère, ses huit pattes ce mirent a frétiller pour ce remettre droit. La créature ce retourna en un instant et ce mit a courir vers le Rédempteur surpris et démunis face a sa propre arme qui ce retournait contre lui. Il ramassa la dague qui lui avait servit a menacer le Dragmire, fit un bond en arrière pour éviter les crochets géant de la créature et planta l'arme rouillé dans le premier torse de la créature. Elle émit un bruit strident, ce gargarisa, s'immobilisa et rétracta ses pattes sur son torse. Était-ce une illusion ou son adversaire avait réellement changé son arme en monstre ? Il appela Cecilla mais elle ne répondit pas. Autour de lui, la grotte en elle même semblait avoir changé de teinte.

Il lui fallait un plan pour sortir de cette impasse. La première qui lui vint fut de s’ouvrir la tête pour en faire sortir de la magicien, mais si ce n'était pas une illusion, ça ne fonctionnerais pas et le risque était trop grand. Il fini par statuer que la meilleur solution était de tuer le Dragmire, si il le tuait, ses sortilèges s'arrêteraient. On lui avait souvent raconté des histoires de chevaliers et de princesses ou un vilain sorcier retenait la belle donzelle. A chaque fois, pour la sauver, le chevalier devait tuer le monstre.
Il ce jeta sur sa hallebarde qui trainait a quelques mètres de la et chercha des yeux le prisonnier. Celui ci ressemblait a une marionnette désarticulé. Seulement tenu par ses cordes aux bras et a la tête. Le rire de ce dernier ne laissait pas d'autre possibilité : c'était bien lui. Amar Sundi mit en position son arme et chargea. La pointe en direction du frêle torse de son assaillant.


Dreack


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Le Sorcier Noir regardait le pauvre diable se battre contre sa propre, non sans apprécier l'ironie de la chose. Son sourire jaunie en était presque étincelant dans la grotte devenue soudainement plus sombre. Ses pieds se levèrent à deux centimètres du sol, alors que les pans de sa robe se mirent à onduler sous l'afflux de magie. Evidement, le guerrier ne mit pas longtemps à vaincre le pauvre maléfice qu'il avait lancé sur l'arme du Redempteur. Alors que le scorpion rendait son dernier souffle de non-vie, son corps crispé reprit peu à la forme du glaive. Mais Dreack se fichait éperdument de l'arme, ce qu'il l'intéressait était autrement plus affuté.

Le guerrier se rua sur le râtelier d'arme, comme dans un réflexe. Pendant ce temps, Dreack passa sa main devant son visage. Un légère trainé de flamme violette suivit le mouvement de ses doigts alors que son visage se voilait d'un masque, faisant resonner à nouveau son rire glacial dans la grotte. Il était prêt à recevoir la charge féroce et brutal de ce guerrier. Flottant toujours, la lueur de ses yeux derrière le masque s'intensifia lorsque la pointe de la hallebarde toucha son torse avant de pénétrer complétement dans sa cage thoracique. Les pieds retombèrent sur le sol alors que ses mains agrippèrent la hanse de l'arme. Un grognement guttural résonna pendant que le masque glissait du visage pour se fracasser sur le sol.

Ce visage n'était en rien hideux et pâle, bien au contraire. Malgré la mine crispé de sa propriétaire, la peau rosé de celle-ci prenait lentement une teinte plus rougeâtre. Ses magnifiques yeux verts se mirent à s'embuer, se remplissant de larme. Sa main aux doigts fins se tendirent vers le guerrier du désert, comme pour appeler à l'aide, dans une complainte muette. Elle tentait de dire un nom mais rien d'autre ne sortit de ses belles lèvres que des halètements de douleur et un mince filet de sang. Après quelques secondes, son corps glissa au sol, des fioles sortant de la robe noire avant de glisser sur le sol.


- Meurtrier ! Je savais qu'on ne pouvait pas faire confiance à un étranger !

La voix juvénile sortit de nul part, mais résonna dans la pièce comme le fracas du tonnerre.

- C'était notre mentor ! Notre amie ! Qu'as tu fais ?

Une voix de jeune femme à présent, claire mais chargé d'un chagrin et d'une profonde incompréhension. Tapis dans l'ombre derrière la scène macabre, une forme humanoïde émergea. Les bras croisé, le Sorcier Noir toisait la pièce d'un sourire satisfait.

- Les gens autour de toi, Roi en exil, sont destiné à mourir. Ton groupe ... Finira comme tout ceux qui ont voulu protéger ta lignée dans le désert. Et ça sera de ta faute.

- TA FAUTE !

- TA FAUTE !

Un long soupir retentit dans la grotte.

- Abandooooonne ...


Amar Sundi


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Pris dans le feu de l'action Amar Sundi ne réfléchissait plus. La tête enfoncée entre ses épaules, les sourcils froncés, il restait focalisé sur sa cible. Le meilleur moyen de ne pas le raté était de ne pas le perdre de vu, il ne fallait donc pas qu'il soit déconcentré par quelque folie issue de l'esprit du magicien. Sa course s’accéléra a mesure que son enjambé s'agrandissait et bientôt, il ne fut plus qu'a quelques centimètre du corps de sa futur victime. Cela devenait impossible pour lui d'esquiver la point de l'arme ; cette dernière, bien aiguisé, rentra comme dans du beurre dans le tronc du sorcier sans que celui ci ne tente quoi que ce soit pour l'éviter. Dès qu'il vu la lame pénétré la chaire de son adversaire, le guerrier des sables ne cacha pas sa joie, exprimant sa joie d'un sourire béat. Ce sourire disparu immédiatement, laissant place a yeux exorbité et a une bouche en lune, comme un rictus de dégout, quand il vu le visage de la personne qu'il avait empalé.Derrière le masque, au lieu du visage blafard et maladif du Dragmire ce trouvait celui d'une jeune femme. Plutôt jolie, les cheveux couleurs ciel et de grands yeux verts qui étaient plantés dans ceux de l'homme ébène. Un filet de sang coula lentement de ses lèvres entrouverte, rappelant a la réalité Amar encore surpris, elle tendit la main comme pour appelée a l'aide avant que ses yeux ne ce voilent d'un reflet gris et qu'elle ne tombe au sol, gisante.

L'ancien roi resta interdit. C'était impossible, il l'avait vu, c'était le magicien, il devrait être mort et le sortilège aurait dû ce briser. Le doute empli l'âme du guerrier, novice en matière de magie. Soudain, dans son dos,une voix juvénile l'interpella.


-Meurtrier ! Je savais qu'on ne pouvait pas faire confiance à un étranger !

La voix puissante fini par ce briser dans l'écho de la caverne, laissant Amar coupable.

C'était notre mentor ! Notre amie ! Qu'as tu fais ?

Il avait arraché une innocente de sa place, la ou ses ancêtre l'avait mise et maintenant son lignage était entaché d'une honte encore une après avoir perdu le trône de ses ancêtres, après être devenu un immigré, vivant comme simple journalier ou força. Son existence n'était qu'une injure a la grande dynastie dont il faisait partit.

Soudain, au creux de son oreille, il entendu la voix sifflante du magicien, sa voix devenait de plus en plus suave, comme si, partant d'une voix persiflante, elle devenait suave et digne de confiance. Piquante comme un poignard, elle s'enfonça dans la plaie béante, lui rappelant ses échecs et sa faiblesse. Sous la pression, il lâcha son arme et plaqua ses mains sur ses oreilles, tentant de ne plus entendre les voix qui a chaque instant lui rappelant qu'il avait pris la mauvaise vie.
« Abandonne » lui murmurait la voix dans son oreille,Amar, presque hypnotisé par elle murmura quelques mots et ce soumis a la trop puissante volonté. Il n'était pas préparé pour.

Un grognement sourd ce fit entendre, supplanta la voix et les plantes arrachant l'homme a ses démons majoré par le sorcier noir. Un lion ce tenait la, un mètre vingt à l'encolure, facilement trois quintaux ; la bête était impressionnante. Amar eu bien du mal a le reconnaître, la derrière fois qu'il l'avait vu, il était mal au point, faible et amaigri, la, il était puissant, imposant, comme le roi lion qu'il était. Islamabad était venu protéger son hôte.

«Tu es un benêt, homme. Ne crois pas la magie qui t'entoure car nous sommes dans une illusion, une illusion ce trouvant dans ta tête. Tu es l’hôte de ces illusions, tu peux donc les retourner contre lui. Je te donnerais la force de violenter son lien magique.»

Il frappa au sol de sa lourde patte gauche, faisant vibrer le sol sous l'impact. Laissant le silence et la tranquillité dans l'esprit du guerrier. Les murmures s'étaient arrêté, les reproches aussi. L'illusion ce délitait petit à petit. Le basané leva les yeux vers sa hallebarde précédemment planté dans le corps d'une jeune femme. Elle était immaculé et le cadavre gisant avait totalement disparu. Un frison de soulagement parcouru l'échine de l'homme du soleil. Puis, il ce jeta sur son arme d'un bond. Le magicien avait quitté son champ de vision et sans doute le surveillait-il.

[Désolé pour ce deus ex machina, j'ai bien réfléchi mais j'ai pas trop trouvé d'autre solution]


Dreack


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L'esprit du Sorcier Noir était prit d'un frisson d'excitation comme à chaque fois qu'il sentait les barrières psychologique de ses victimes. Le guerrier était suffisamment remplit de remord et de doute pour laisser à Dreack une large marche de manœuvre. Déjà, il sentait la culpabilité d'Amar cédé sous ses assauts. Bientôt, il serait totalement anéantit et le Sorcier Noir pourrait enfin prendre le contrôle de son être.

Mais alors qu'il frôlait son but du bout des doigts, Dreack sentit quelque chose s’éveiller dans l'esprit du guerrier. Quelque chose s’endormit qui venait se manifester alors que sa victime était au plus mal. Un être puissant, bien plus que son hôte était en train de venir à la rescousse du guerrier. Il sentait déjà la lumière repoussé ses ténèbres. Les dents du Sorcier Noir grincèrent, pourquoi rien ne pouvait se dérouler comme il faut ? Il sentit le lien entre son esprit et celui d'Amar vibrer, si il restait comme ça, les dégâts seraient considérables. Tant pis pour la soumission, il s'était suffisamment galvanisé de ses émotions.

Lorsque le lien se brisa, le Sorcier Noir fut projeter en arrière contre le mur. La douleur qui en résultat réveillât toute les autres mais au moins le choc magique l'avait libérer de ses liens. Étant habitué au retour de mana, il récupéra rapidement ses esprits et dans une inspiration rauque, il se redressa alors que le guerrier était toujours en train de reprendre ses esprits.

Il ne pouvait définitivement pas rester ici. Le guerrier, grâce à son allié interne allait certainement reprendre du poil de la bête et Dreack ne se sentait pas suffisamment en forme pour l'affronter. Il concentra le peu d’énergie qui lui restait de l'illusion dans son corps. Une flaque grise, semblable à de la brume se matérialisa doucement sous ses pieds, commençant à l'envelopper comme un serpent constrictiant son corps avant qu'il ne fusionne avec. Peu de temps après son corps disparu dans un souffle d'air qui souffla toutes les torches de la grotte, la plongeant dans la pénombre, et la brume se mit à glisser sur le sol pour rejoindre la sortie.


Amar Sundi


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Amar resta quelque instant dans cette position attentiste, l'oreille a l'affut de chaque bride de son, pouvant indiquer la position du magicien au Rédempteur. Il resta la cinq, dix secondes, puis, décidant qu'il avait bien assez attendu fit une roulade dans le but de voir l’ensemble de la pièce. Il était seul. Il jura. Ce sale petit crapaud avait profité du choc pour fuir le combat. Lentement, il rangea son arme et s'approcha de la sortie. Le Dragmire avait disparu, profitant de l'obscurité de la nuit, autant dire qu'il était introuvable dans l'immensité de la plaine. Le guerrier des sables jura une seconde fois, il faudra donc détruire le lieu et embarquer tous ce qui est transportable et le plus tôt possible. Lentement, il s'approcha du mur et ce laissa glisser contre, les jambes tremblante sous l'effet du stress. Au final, il n'avait rien apprit sur les Dragmires si ce n'est qu'il avait un visage a mettre sur l'arrivé des soldats Gerudo dans le village Cocorico. Si ce type était capable d'altérer la réalité pour lui, il était sans aucun doute capable de cacher une armée en hypnotisant les sentinelles.

[Fin du RP, merci beaucoup:D]


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