Départ nocturne sous le clair de lune

Bibliothèque

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Dun Loireag Dragmire


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(vide)

Une activité anormale régnait dans la bibliothèque ce jour-là, et les fenêtres éclairées par la lueur des bougies dévoilaient des ombres inquiétantes. Pourtant, il ne s’agissait en réalité que de Dun qui s’affairait à la préparation d’un sac, tout simplement. Quelques mois s’étaient écoulés depuis la mésaventure du village Cocorico, et le Chancelier avait enfin pu déchiffrer le treizième tome qu’il y avait découvert. Avec ce dernier, la collection de Natheim Kuroi était enfin complète, et il lui avait révélé tous ses secrets. Pourtant, à l’instar d’être heureux d’avoir terminé la traduction de ce qu’il convoitait, le visage soucieux de Dun indiquait le contraire.
Oui, il avait enfin presque atteint son but, oui il savait maintenant où aller pour l’accomplir, et oui il allait le faire. Mais contrairement à avant, il était maintenant Chancelier, et partir ainsi sans ne rien dire à personne pesait légèrement sur sa conscience. Hésitant, il avait faillit rédiger une lettre d’adieu, mais Dun s’était aussitôt dit que cela allait envenimer les choses. Après tout, il avait utilisé la bibliothèque comme bon lui semblait, et il ne pouvait maintenant plus rester. C’est pourquoi, après avoir refermé son sac, et s’être dirigé vers la sortie, le jeune homme se retourna une dernière fois pour graver l’image de la Bibliothèque dans sa mémoire : Les 13 tomes de l’auteur posés et rangés proprement sur la table principale, et le crépitement des notes qu’il avait écrit dans la cheminée. Personne ne serait ainsi en mesure d’utiliser ses recherches à moins de tout recommencer. Il y avait aussi ce décret sur les objets maudits qu’il aurait dû étudier le lendemain, mais ce n’était maintenant pas le plus grand de ses soucis.


« Ce fut court… Mais ce fut plaisant, au moins… »

Il préféra se taire, de peur de laisser sa détermination se fracasser sur le sol, et quitta la pièce. Dehors, le paysage lui semblait de verre : Pas un souffle de vent ne venait bousculer les feuilles qui avaient l’air de profiter elles-mêmes de la fraîcheur de la nuit. Le Château était lui aussi somnolant, puisque la majorité des fenêtres étaient éteintes, et celles qui diffusaient toujours de la lumière étaient de personnes ne s’étant pas encore couchées malgré l’heure tardive.
Ici, donc cœur se serra encore plus, car il y avait dans cette place une personne qu’il aurait aimé voir une dernière fois avant de partir. Mais hélas, même ce désir ne pouvait être satisfait, ne sachant pas vraiment quoi lui dire. C’est pourquoi il avait choisit de partir à la nuit tombée, alors que les activités du château se terminaient, pour ne pas se faire repérer par les Gardes. Marchant quelques minutes dans les Jardins Intérieurs, Dun arriva enfin à la sortie, là, il sortit un papier sur lequel il avait inscrit des notes.


« Bon… Espérons que les services de ce groupe soient aussi bons qu’on le dit. Apparemment, il ne viendra peut-être pas, mais elle m’attend sans doute déjà à l’entrée du désert… »

Il commençait à parler avec lui-même, mauvaise habitude qu’il avait prit lorsqu’il était un mercenaire. Elle revenait maintenant puisque le Chancelier était partit seul, tout comme deux ans auparavant.


Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

Inventaire

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(vide)

Décidément, pas moyen de s'endormir cette nuit... Enfin, elle avait bien réussi à s'endormir quelques instants, mais c'était pour se réveiller rapidement ensuite, comme sous l'effet d'un mauvais rêve, rêve dont elle n'arrivait évidemment pas à se rappeler. Elle avait aussi une impression bizarre, comme si quelque chose d'inhabituel allait se produire, c'était peut-être ça qui l'empêchait de dormir et la réveillait? Quoi qu'il en soit, elle se serait parfois bien passée de ce soi-disant sixième sens.
Encore un peu somnolente, elle marcha jusqu'au balcon pour observer les fenêtres du château. Comme elle le pensait, ou l'espèrait même peut-être, la bibliothèque était toujours éclairée, et il ne pouvait y avoir qu'une personne pour travailler si tard.
Elle hésita un moment puis décida finalement de se changer et d'enfiler une robe, elle était bien partie pour faire une nuit blanche de toute façon et elle aurait été un peu gênée de se présenter en robe de nuit. Elle prit cependant une robe plus sobre que celles qu'elle portait en journée.
Lorsqu'enfin elle arriva dans la bibliothèque, elle eut la surprise de la trouver vide, la pile des livres qu'il étudiait posée sur la table. Le feu brûlait toujours dans la cheminée et elle y vit des morceaux de papiers calcinés qui auraient tôt fait de sisparaître complètement. Elle aurait pu en tout logique aller frapper à la porte de sa chambre, il venait sûrement d'aller se coucher et ne dormait peut-être pas encore, mais sans savoir pourquoi, suivant simplement son intuition une fois de plus, c'est vers les jardins qu'elle se dirigea, pour finalement apercevoir une ombre près de la sortie du château. Elle ne distinguait pas avec exactitude les traits de la personne, mais elle s'approcha pour s'adresser à la personne à la fois assez fort et près pour qu'il l'entende, et assez bas pour que des gardes qui patrouilleraient dans les jardins n'entendent pas.


"Hey! ..."

Elle avait tout intérêt à ce que ça soit bien Dun et non un intru... Elle se dit qu'au pire, dans la seconde situation si elle essayait de crier plus fort les gardes pourraient l'entendre.


Dun Loireag Dragmire


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Dun était sur le point de passer la grille lorsque soudain, une voix s’éleva derrière lui. Le jeune homme ne s’y attendait pas du tout, et c’est pourquoi il sursauta légèrement avant de se retourner. Néanmoins, comme il faisait nuit, il ne pu discerner la personne qui l’avait interpellé, et Dun dû se rapprocher pour le voir : C’était Zelda. Lorsqu’il s’en rendit compte, le Chancelier marqua un temps d’arrêt, et, étant à la limite de faire demi-tour, il finit par avancer afin de se retrouver juste devant elle, l’air gêné. Que fallait-il dire ? A vrai dire, il le savait, mais ça ne voulait pas sortir, au prix de grands efforts. D’un côté, il aurait pu mentir, de l’autre, il ne voulait plus le faire, pas à elle. Après tout, elle avait été celle qui l’avait accueilli dans le Château, alors qu’il était au plus mal en revenant, et elle le soignait quotidiennement.

« Princesse… Je dois vous annoncer mon départ, j’ai aujourd’hui enfin pu trouver ce que je cherchais grâce à vous et à la Bibliothèque. Je pense ne plus revenir…. Avant quelques jours. »

De quoi ? Qu’est-ce qu’il racontait maintenant ?! Voilà que les mots sortaient de sa bouche toute seule maintenant, décidemment Dun n’apprendrait jamais à réfléchir. En effet, ayant prononcé cette dernière phrase dans un souffle comme si elle avait été précipitamment rattachée, le jeune homme se retourna pour commencer à marcher. Tout avait été dit après tout. Le vouvoiement indiquait que sa demande avait quelque chose de solennelle, comme s’il lui présentait une lettre d’adieu.
Pourtant, après quelques pas, une légère brise se leva : La première de la nuit. Sentant le contact agréable du vent sur sa peau, elle remit en place les idées de Dun, et ce dernier s’arrêta en regardant les ténèbres qui étaient droit devant lui. Ainsi, alors qu’un frisson lui parcourait le dos, le Chancelier se retourna pour s’adresser à la Princesse, en la regardant droit au fond des yeux cette fois, regard qu’il discernait étrangement bien dans l’obscurité.


« Ne veux-tu pas… m’accompagner ? J’aimerais vraiment que ça soit le cas. »

C’était la première fois qu’il demandait une faveur aussi sincère à Zelda. Il avait dit en effet ce qu’il pensait exactement, sans se laisser influencer par cette frontière qui nous prive parfois de bien des choses, et qu’on appelle « le bon sens ».


Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

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En effet c'était lui, et il était en train de partir sans prévenir personne, même pas elle? Que serait-il advenu si elle ne s'était pas relevée et si elle ne l'avait pas cherché? Il n'avait même pas laissé de mot...

« Princesse… Je dois vous annoncer mon départ, j’ai aujourd’hui enfin pu trouver ce que je cherchais grâce à vous et à la Bibliothèque. Je pense ne plus revenir…. Avant quelques jours. »

Le coeur de Zelda se serra. Il comptait donc bien l'abandonner là maintenant qu'il avait trouvé ce qu'il cherchait? N'avait-elle pas la même importance pour lui que lui n'en avait pour elle? Le vouvoiement avait mis une certaine distance entre eux, et elle n'osa même pas demander à l'accompagner, incapable aussi de faire demi-tour tant qu'il n'aurait pas disparu de sa vue, elle se résolut à rester là pour le voir partir avec les espoirs, non, les idées qu'elle s'était faites. Mais alors qu'elle pensait que tout était fini, il se retourna pour la fixer dans les yeux.

« Ne veux-tu pas… m’accompagner ? J’aimerais vraiment que ça soit le cas. »

"Oui!"

Elle n'eut même pas besoin de réfléchir, et elle répondit si précipitamment qu'elle se rendit compte qu'elle avait élevé la voix et plaqua ses mains contre sa bouche, levant vers Dun un regard gêné en se rappelant que des gardes patrouillaient sûrement dans les jardins.


Dun Loireag Dragmire


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Dun fut surprit lorsque Zelda éleva la voix, alors qu’elle accepta de l’accompagner. Néanmoins, c’était plutôt cet accord qui était important, et le jeune homme ne pensa même pas aux Gardes éventuels qui pouvaient arriver. C’est pourquoi, alors que la Princesse s’était plaqué les mains contre la bouche, il prit l’une des deux en souriant et dit un ‘Merci’ tout simple, en souriant. Son cœur était maintenant plus léger, et le jeune homme pouvait quitter cet endroit sans regret à présent.
Ainsi, alors qu’ils arpentaient le sentier qui menait du château jusqu’au Bourg, Dun ne disait mot. Il semblait réfléchir à quelque chose, ou plutôt il cherchait à formuler la phrase qui ne sortait pas de sa bouche. Quand soudain, le Chancelier s’arrêta. Son regard s’était posé sur les lueurs de la ville, et sans expression, il parla.


« Lors de notre première escapade au Bourg, tu m’avais dit que j’étais une personne gentille… Et depuis, tu m’as accueilli au château sans jamais me juger. Pourtant… »

Il hésitait, car ses paroles pouvaient à tout moment faire basculer la situation. Sa main tenait celle de la Princesse, et elle la serra lorsqu’il continua son discours.

« … Mais que dirais-tu si tu apprenais que je suis un assassin… Une personne qui a enlevé la vie à une autre ? »

Cette fois-ci, sa main lâcha celle de son amie, et il se retourna vers elle. La rougeur des lumières urbaines apparaissait maintenant sur la moitié de son visage, tandis que l’autre était encore plongé dans l’obscurité. Telle les deux facettes d’une même personne… L’une dans la lumière, et l’autre dans l’obscurité.

« Et si cette personne n’était autre que ma petite sœur, une fillette âgée d’à peine 6 ans ? »

Sa voix était cassée, et en même temps libérée. C’était comme si, Dun, qui cherchait à fuir la réalité tous les jours, demandait à Zelda de le juger. Et sans doute était-ce parce qu’elle était l’une des plus importantes personnes pour lui, qu’il lui demandait de le faire…


Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

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Zelda ne savait pas où ils allaient, elle ne l'avait pas demandé, mais ce n'était le lieu où ils allaient qui aurait changé sa réponse alors elle se contentait de suivre. Elle était encore toute joyeuse qu'il ait pensé à lui proposer de venir, et elle regardait le sentier qui s'étendait devant eux vers la ville, elle ne se souvenait pas être déjà sortie la nuit ainsi, ou alors vraiment exceptionnellement pour une urgence et non pour son plaisir. Mais soudain, sans raison son compagnon de route s'était arrêté, et elle se retourna pour le regarder, surprise. Il venait de se mettre à parler, aussi l'écouta-t-elle attentivement jusqu'à ce qu'il ait terminé ce qu'il avait à dire.
Au début, elle s'apprêtait simplement à lui répèter qu'elle pensait qu'il était quelqu'un de bien, mais la suite des paroles qu'il prononça la laissa sans voix. Elle resta un moment à le dévisager, sans dire un mot. Mais elle avait beau le regarder, il n'avait pas changé, c'était toujours cette même personne avec qui elle était si heureuse de passer du temps, si attentionnée et qui avait brisé sa vie monotone. Si ce n'était pas lui qui avait prononcé ces paroles, elle ne les aurait pas crues. Quoi qu'il en soit, comme il l'avait dit, elle n'était pas du genre à juger sans savoir, aussi répondit-elle par la question qui lui traversa l'esprit.


"Pourquoi...?"

Non, décidément, elle ne pouvait pas croire qu'il ait pu commettre un acte de ce genre sans qu'il n'y ait une explication, elle n'avait pas en face d'elle quelqu'un de mauvais...


Dun Loireag Dragmire


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"Pourquoi...?"

Dun lui-même cherchait la réponse depuis des années, et ne l’avait toujours pas trouvé. Le simple fait de se souvenir de la dernière vision qu’il avait de sa sœur lui donnait des haut-le-cœur : Elle était là, étendue sur le sol, le corps pratiquement coupé en deux ; le jeune homme se trouvant devant elle, tenant une épée ensanglantée. Revenant à la réalité, le Chancelier se plaqua la main sur le visage, avec une expression douloureuse affichée sur ce dernier ; cela lui faisait mal de se souvenir de tout ça.
Pourtant, Dun souriait en regardant Zelda, et ne pu qu’ajouter tout simplement :


« Il n’y a pas une seule bonne raison dans l’acte de tuer une personne, je ne puis répondre honnêtement à ta question… Il n’y a pas de réponse. »

Toutefois, il se rendit compte qu’il en avait trop dit –ou pas assez- et continua son récit. La Princesse semblait toute retournée par ce qu’elle venait d’apprendre, et Dun continua alors à parler.

« Mais aujourd’hui, je cherche à racheter ma faute… C’est pour cela que je recherchais tous les tomes écrits par Natheim Kuroi… Il fut en effet l’un des seuls hommes à réussir là où presque tout le monde avait échoué : Il a profané l’un des plus grands tabous de la nature… »

Dun savait que Zelda était l’une des Sages d’Hyrule, mais il ne savait pas si ces derniers accordaient une aussi grande importance à la vie ou la nature que dans les autres pays. C’est pourquoi, en hésitant tout d’abord, il finit par continuer.

« … Je cherche aujourd’hui à ressusciter une personne. »

L’ambiance n’était plus aussi légère qu’en sortant du domaine du château, mais Dun ne pouvait cacher à Zelda quel était le but de leur voyage. C’est pourquoi il lui laissa le choix en lui présentant le chemin de retour entre le château et celui qui allait au Bourg. Il posa ainsi une dernière question, avec cette fois, beaucoup d’appréhension.

« As-tu changé d’avis, sur… moi ? »


Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

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Bien sûr que si, il devait y avoir une raison... Même si elle était mauvaise, les gens tuaient pour le pouvoir, pour se défendre, parce qu'ils avaient peur, pour la haine, pour l'amour... Toujours il devait y avoir une raison à chaque acte, même si elle ne le justifiait pas nécessairement. C'était du moins ce qu'elle pensait... Cependant la Princesse se retint d'en faire la remarque, le Chancelier lui semblait déjà assez boulversé comme ça... Elle écouta simplement le reste de ce qu'il avait à lui dire.

« Mais aujourd’hui, je cherche à racheter ma faute… C’est pour cela que je recherchais tous les tomes écrits par Natheim Kuroi… Il fut en effet l’un des seuls hommes à réussir là où presque tout le monde avait échoué : Il a profané l’un des plus grands tabous de la nature… Je cherche aujourd’hui à ressusciter une personne. »

Zelda se retint de peu de s'écrier que c'était impossible... Elle croyait aux fantômes, mais pas qu'on puisse déclencher la résurrection d'une personne. Pour elle, seules les Déesses avaient ce pouvoir, comme celui de tisser le Destin, et personne ne pouvait les forcer à accomplir tel ou tel miracle. Mais elle avait vu tout ce qu'il avait fait pour récupérer les livres.. Le temple de l'Ombre, le cimetière Cocorico, c'était dans le même but... Elle savait qu'elle n'avait aucune preuve que ce qu'elle pensait était vrai, et si ce Natheim Kuroi était vraiment arrivé à ses fins... Quoi qu'il en soit, il avait le droit d'essayer, et elle de son côté...

"Pour dire vrai... Je ne pense pas qu'une telle chose soit possible... Mais je veux toujours t'accompagner... Et pour moi, tu es toujours quelqu'un d'attentionné..."

Même si elle n'était pas sûre que la fin de sa phrase réponde bien à la question qu'il avait posée, c'était tout ce qu'elle pouvait dire pour le moment, avec l'état de surprise dans lequel elle se trouvait encore.


Dun Loireag Dragmire


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Dun attendit que Zelda ait fini de parler, et il se rendit fort bien compte qu’elle était tout aussi bouleversée qu’au cimetière, peut-être même plus à vrai dire. Et à un moment, il fut même sur le point de lui dire ce qui s’était réellement passé ce jour-là, mais se retint au dernier moment. Il était pour l’instant encore trop tôt, mieux valait attendre d’être arrivé au Désert. Pourtant, alors qu’elle disait qu’elle voulait toujours venir avec lui, malgré tout ce qu’elle venait d’apprendre, le Chancelier sourie à la remarque qu’elle fit quant à la possibilité de faire revenir quelqu’un à la vie.

« La mort et la vie sont une seule et même route dans cet univers, tout dépend du sens suivi… J’en sais quelque chose. Je te raconterai la suite de cette histoire lorsque nous aurons atteint notre but, mais… »

Sans même laisser le temps à cette discussion de se terminer, Dun prit à nouveau la main de Zelda, et recommença à marcher. Sauf que cette fois, le jeune homme n’avait plus cet air grave qui l’accompagnait depuis le château… Même si la jeune femme ne le voyait maintenant plus sûrement de la même façon, le fait d’avoir commencé à lui raconter la vérité était un grand pas en avant pour lui.
Ses peurs et ses appréhensions étaient enfin restées accrochées à la grille du domaine royal !

__________

Ainsi, en arrivant au cœur du Bourg, là où les lumières sont les plus resplendissantes, le Chancelier indiqua à Zelda le but de leur voyage.

« Le lieu que j’aimerais atteindre se situe dans le Désert Gérudo. J’ai pu obtenir un guide, qui pourra nous y conduire sans passer par la forteresse Gérudo. Avec toutes ces rumeurs quant au retour éventuel de Ganondorf, il vaut mieux passer inaperçu, n’est-ce pas ? »

Même s’il ne le disait pas, la Princesse prenait de grands risques en l’accompagnant. Mais à vrai dire, le Seigneur des Ténèbres lui-même n’était que le cadet de ses soucis en ce moment.


Lliude


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Lliude était adossé contre un mur, regardant le ciel et les étoiles. Quand il entendit Dun arriver, il tourna la tête et s'écria:

"Prêt a partir?"

Il fut surpris de voir Zelda aux côtés de son compagnon d'arme.

*Ce n'était pas prévu ça.. Il va falloir que je me serve dans l'écurie...*

Lliude fit signe à Dun et à Zelda de l'attendre et disparu dans l'ombre d'une ruelle. Quelques instants plus tard, il revint avec trois canassons à côté de lui.

"Juste une question... Avez vous déjà voyagé à cheval princesse?" déclara l'hylien.


Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

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Dun avait apparement décidé de ne pas tout lui expliquer avant qu'ils soient arrivés, mais qu'importe, elle avait de toute façon décidé de le suivre et elle n'avait pas besoin de savoir exactement ce qu'ils allaient faire.
Ils arrivèrent donc sur la place du marché, et voir les rues ainsi presque désertes et toutes illuminées lui fit un effet bizarre. Le chancelier lui révéla alors le lieu où ils allaient se rendre. Elle était plutôt contente qu'ils aillent dans le désert, c'était un endroit où elle n'avait pas eu souvent l'occasion d'aller. Ils allaient aussi être accompagnés d'un guide qui ne tarda d'ailleurs pas à arriver, et qui avait emmené avec lui des chevaux. Elle le reconnu, c'était l'homme qui était allé avec eux dans le cimetière, et Dun l'avait même connu avant cela.


"Juste une question... Avez vous déjà voyagé à cheval princesse?"

Zelda acquiesca à la question, même si en général elle avait à disposition un carosse pour les déplacements officiels quand elle devait se rendre dans l'un ou l'autre royaume voisin, elle avait tout de même eu des cours d'équitation au château qui lui avaient été donnés par sa nourrice Impa.

"Enfin oui... Mais pas pour des très longs trajets..."


Lliude


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Lliude sourit et tendis les rennes d'un des chevaux à Zelda.

"Vous verrez, ce n'est pas très compliqué... Au pire, vous pourrez monter sur un de nos chevaux..."

Il scruta le ciel et fronça les sourcils. Puis il monta sur son cheval et s'écria:

"Le temps se couvre. On ferait mieux de partir maintenant..."

[HRP]Je serais pas là jusqu'a Lundi au plus tard donc vous pouvez vous servir de mon personnage ^^


Dun Loireag Dragmire


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Dun avait emmené une personne en plus, contrairement à ce qu’il avait dit à Lliude, pourtant, ce dernier ne sembla pas vraiment être dérangé par cela, même s’il en fit la remarque. Bien vite, le guide alla chercher les chevaux, et une question à laquelle le jeune homme ne s’était pas attendu fit surface. Zelda savait-elle monter à cheval ? Ecoutant la réponse de celle-ci, le Chancelier voulu saisir l’occasion, mais Lliude répondit avant lui. Poussant un soupir légèrement déprimé, il leva à son tour la tête pour constater les aléas du temps.

« Oui c’est vrai… Nous devrions nous presser, heureusement, au désert, le temps ne nous importera plus. »

En effet, les tempêtes de sable et le vent soufflant des bourrasques infernales seraient les premières préoccupations à se soucier. Il parait même qu’il est impossible de déterminer s’il fait jour ou nuit à travers le rideau de sable. Mais pour le moment, en s’éloignant de la Princesse et de Lliude, Dun disparu dans la nuit, et parla alors.

« Ecartez-vous, ça peut être… remuant. »

Juste après avoir dit ces quelques mots, le jeune homme actionna une chaîne dans l’obscurité, et cela fit tomber le pont levis dans un fracas assourdissant. La nuit, il était en effet remonté pour ne pas permettre aux monstres de pénétrer dans la ville, et même s’il voulait partir le plus discrètement possible, Dun était venu quelques jours plus tôt pour repérer les lieux et le dispositif.
Dans quelques minutes les Gardes allaient arriver en trombes, et il n’était alors plus question de traîner par ici.


« Vite, nous devons y aller, nous avons peu de temps ! »

Enfourchant son cheval, en manquant quand même de se casser la figure, Dun fit partir au galop les chevaux de Lliude et de Zelda, avant qu’ils ne disparaissent tout à fait dans la nuit… Les Gardes, eux, arrivèrent sur les lieux quelques instants après, en ne comprenant pas ce qui s’était passé. La plus fâcheuse des nouvelles serait toutefois à apprendre le lendemain, lorsqu’ils constateront la disparition de la Princesse et d’un Chancelier, ainsi que de trois chevaux dans les écuries de la ville…


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