De l'histoire d'un Prince et de son enlèvement. [5]

[ Hors timeline ]

Tali N. Thorlak


Inventaire

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(vide)

    L’homme était si poli, qu’elle en roula les yeux, amusée. Elle ne comprenait certainement pas pourquoi il agissait ainsi, après tout, ils étaient ennemis … elle n’arrivait tout simplement pas à saisir.

    « Belle épée. » fit la jeune femme, un petit sourire apparaissant sur son visage à la vitesse d’un spasme, alors que ses yeux fixaient la lame aiguisée. Son cœur s’était certainement emballé à l’idée que le fragile corps de la dame se fasse empalé, mais le masque calme sur son visage ne laissait rien entrevoir. Giulia se cala contre le froid mur, dégageant le passage afin de laisser passer l’homme à la forte musculature, alors qu’elle continuait sa descente, tranquillement vers le bas de la pièce.

    Giulia suivit les mouvements du Chevalier du regard. Il ne trouverait rien à l’étage, mais elle lui laissa amplement le temps de chercher, gagner du temps, probablement.


    « En fait, je ne peux vous donner l’orbe … car je ne l’ai simplement pas sur moi. » s’exclama-t-elle, assez fortement, pour que l’homme puisse l’entendre, de là où il était. Elle haussa les épaules, un petit sourire aux lèvres, bien qu’à partir de maintenant, la jeune femme sentait … non, savait que les choses n’allaient certainement pas tourner en sa faveur, comme il lui avait dit précédemment. Et s’il avait l’intention d’aller dans les deux autres salles, elle lui bloquerait la route.








Salle de Gauche.– Lizalfos.



Le Chevalier ne semblait pas être des plus futés : qui donc serait assez sot pour parler à un Lézard aux allures humanoïdes ? La lueur qui passa dans les yeux du gamin aux scarifications ne le laissa néanmoins pas indifférent (à dire vrai, plus rien ne le laissait indifférent. Déjà bien peu objectif à la base, l'abomination avait sombré depuis bien longtemps dans la subjectivité la plus parfaite et la paranoïa la plus ultime.) et la créature poussa un cri suraigu comme pour répondre aux menaces qu'elle ne comprenait pas.
Dès lors, sans plus attendre, le monstre dut faire face à un assaut remarquablement désordonné. Le coup qui suivit visait sa gorge, mais tentait de trancher celle-ci verticalement. Si son cerveau ne lui permettait pas de saisir l'intention de l'ennemi, la proximité avec celui ci lui était favorable. Le fer de Daych rencontra le fer de sa vieille épée, qui ne ressemblait plus qu'à un morceau de fer élimé qu'autre chose. N'allons pas jusqu'à dire que le choc fit virevolter quelques étincelles dans cette salle bien sombre, mais il fut suffisamment violent pour que les deux combattants ne bougent pas l'espace d'un instant.

Instant qui tourna rapidement à la scène tragique d'un quelconque combat opposant un héros en devenir à l'un de ses ennemis les plus dangereux. Car si le Lizalfos était par nature un danger à ne pas ignorer, celui-ci avait perdu tout ce qui pourrait encore faire de lui quelque chose s'approchant de l'Homme, et par la même toute raison. Gagné uniquement par une folie aussi intense que le rouge sang brûlant au fond de ses yeux, l'être malsain utilisa le membre qu'il avait en plus que le Chevalier.

La queue du Lizalfos s'abattit violemment sur le bras qui tenait l'épée, serrant le poignet aussi puissamment que ne l'aurait fait un boa, ou quelque serpent constricteur. Le Chevalier n'avait pratiquement aucune chance de libérer sa main prisonnière. D'un nouveau mouvement rapide, le guerrier-lézard tira son épée hors de la joute, en récupérant l'usage pour quelques autres assauts. Il força aussi ce fameux Phénix Immortel à baisser le bras (toute résistance ne se serait traduite que par un poignet réduit en miette.), pointant son épée vers le bas.
Il exultait. Sa nouvelle victime n'avait pas réussi à lui voler son orbe, et la sphère verte devait l'avoir désigné comme son protecteur, pour lui accorder autant de foi dans la bataille. Jamais personne ne pourrait lui dérober son bien, car tout ceux posant l'oeil dessus se verraient châtié de sa patte griffue, comme cela allait être le cas pour ce jeune imprudent.

Il envoya son écu (tout aussi piètre de qualité que d'utilité) droit vers le nez de Daych, qui, s'il se voyait touché, serait cassé, certainement. Sans plus attendre et retirant son bras d'un trait, il amorça le début d'un nouveau crachat carmin. Une quarantaine de centimètres séparaient leurs visages, quand les flammes jaillirent du fond de sa gorge.







Salle du Milieu.– Hache-Viande



Aussi insensible à l'échec de son premier assaut qu'elle ne l'était à la chaleur (déjà très nettement visible, sur le front du Chevalier, comme un vieux masque de sueur), l'Armure se dirigea lentement, au pas – elle ne pouvait pas adopter un rythme plus soutenu – vers l'intrus. Ce pauvre homme qui avait troublé le sommeil sans rêve de l'armure allait le payer de sa vie, car c'était la volonté de son maître, et que jamais elle n'avait eu de volonté propre à elle même. Serviteur parfait, relent de magie aussi noire qu'ancestrale, aussi bannie qu'oubliée. Animée pour le seul désir et le seul verbe du Prince des Enfers. Aussi s'animait-elle dans un cliquetis aux sonorités morbides. Certes, le cliquetis était, intrinsèquement, le même que pour n'importe quelle armure de mailles et de plaques. Mais le fait était que l'atmosphère était autrement différente de celle d'un champ de bataille. Les deux combattants étaient isolés de tous les autres, et dans le silence presque total de la pièce, ce son aussi froid que le métal ne parvenait pas réellement à refroidir l'ambiance.
La pierre portait étrangement le claquement des pas du Hache-Viande, tandis que celui-ci suivait Light, aussi muet qu'une tombe.
Le Guerrier se retourna sans que le colosse d'acier n'ai le temps de prévoir quoique ce soit, bien trop lent dans ses mouvements. Il compensait cette faiblesse d'une puissance de frappe quasi inégalée. Qui sinon Ganon ou Darunia pouvaient se vanter de frapper aussi fort que lui ?
Immédiatement après avoir enregistré l'information et comprit le changement de contexte, il arma son bras, levant haut la francisque au dessus du heaume qui faisait office de tête. La lame de l'Immaculé frappa son genou gauche sans que la masse de fer n'en soit réellement affectée. Elle n'avait pas senti le coup, et ne savait pas que sa genouillère était légèrement enfoncée suite à l'impact. Elle aurait tout le temps par la suite, de se rendre compte de ses difficultés à marcher. De suite, en retour, la Broyeuse visa le poignet. Hélas pour le Phénixien retombait déjà la hache, droit sur l'épée. Si le non-vivant avait prévu de frapper directement l'Intrus, son épée venait vraisemblablement de lui sauver la vie. Et, encore une fois, l'armure ne subissait aucun effet du choc des deux armes. Ses deux « mains » gantées d'acier étaient fermée d'une façon aussi irrémédiable que la mort sur la hampe de fer sombre.

La statue de métal se dressa sur toute sa hauteur. Jusqu'à lors les genoux légèrement pliés, en position d'attaque, elle toisait dorénavant Light de plusieurs pouces. Malgré l'espèce de malédiction qui semblait avoir frappé ses mains, elle décolla la main droite (celle le plus en haut sur la hampe) du manche de l'arme, avant de faire tournoyer celle-ci dans les air.
L'arme prit rapidement de la vitesse, en raison de sa masse, et l'énergie cinétique gagnait en puissance. L'air semblait se déchirer dans un petit cri désagréable, alors qu'il s'engouffrait dans la spirale dessinée par le fer noir. Au bout de deux ou trois tours, l'acier frappa, perpendiculaire au crâne du Chevalier à la recherche d'un frère parjure.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Lloyfell


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(vide)

Alors que l'arme du Hache-Viande tournait au-dessus de son heaume, celui-ci envoya son bras avec pour but de frapper
l'Immaculé au crâne. Il évita le coup dévastateur d'une agilité digne d'une guerrière Gérudo en roulant sur la gauche. De
par la puissance inégalable de sa frappe, la francisque de l'ennemi alla fendre le sol, laissant la hache bloquée dans la
pierre qui le constituait, au milieu de la pièce. Ce coup faisait trembler toute la salle en raison de la force du
Hache-Viande.

Tentant sa chance, Light s'approcha rapidement de son opposant peu après le tremblement qui le deséquilibra. Il voulait
frapper l'autre genou -encore intact- de l'armure, pour essayer de l'immobiliser. C'est en s'apprêtant à frapper
violamment son adversaire que ce dernier retira son arme de la fente qu'il avait créée, qui avec la force qu'il utilisait pour
effectuer cette action, envoya son bras sur l'Hylien qui se retrouva très rapidement contre le mur de la pièce. La seule
puissance du bras de l'armure vide suffisait à blesser le bras gauche du Phénixien, qui avait désormais beaucoup de mal à
s'en servir. Il restait assis contre ce mur, la Broyeuse dans la main droite. Peinant à se servir de l'autre, et à cause de la
forte chaleur -qui était bien évidemment toujours présente-, il resta de marbre contre la paroi de pierre face à l'immense
"homme" de fer qui s'avançait lentement vers lui.


Conan


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(vide)

La jeune femme s'écarta pour le laisser monter. Conan se dit à ce moment que l'orbe n'était surement pas en haut mais cela pouvait aussi être un piège pour l'amener à penser cela et ne pas monter.

Dans le doute de toute manière, étant là pour ça, il préférait ne rien supposer et ne rien laisser au hazard. Il monta donc constater par lui-même.
Il fouilla les moindre recoin de ce sombre et ville endroit où le moindre centimètre de pière suintait le sang, la sueur et la peur.
Il avait dû s'en passer des choses horrible ici.
Comme ce pauvre hère qu'ils avaient croisé un peu plus tôt...


« En fait, je ne peux vous donner l’orbe … car je ne l’ai simplement pas sur moi. »

La voix, sereine, venait d'en bas. La jeune femme ne l'avait pas suivi pour constater l'avancement de ses recherches. Elle devait finalement être bien sûre qu'il ne trouverait rien ici !!
Lui qui était si content d'être tombé sur elle derrière cette porte...

Il redescendit les marches lentement, répugnant déjà à ce qu'il allait devoir faire, mais ne devant pas en laisser paraitre quoi que ce soit.

Il se composa un masque de colère, de fou, sous le sang qui couvrait son visage. Il espérait être assez terrifiant et paraitre déterminé.

- Alors il va falloir me dire où est cette orbe ma petite, car sinon tu va savoir ce que veux dire torture en ces lieux ! tu vas passer de bourreau à victime pour la première fois !

Pas de réponse bien sûr...

Il s'apprétait à lever son arme et à porter un premier coup lorsqu'il se souvint du pendentif donné par Daych au moment de leur séparation.
Il l'utilisa pour contacter son ami comme il le lui avait spécifié.
Ne sachant trop s'il devait parler ou seulement penser il déclara à voix haute.

- Daych ! tu m'entends ? As-tu des nouvelles de ton côté ? Où en es-tu ? As-tu trouvé quelque chose ?

Puis en attendant la réponse, ne sachant trop si cela allait marcher, tout en serrant la pierre, il lança une première attaque sur le flanc gauche de la jeune femme en direction de sa cuisse...


Thor Odinson


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(vide)

[Avec mes excuses pour le retard]

Son coup horizontal fut facilement contré. Son épée malgré la vieillesse était redoutable, et tenait tête à Kabu Tsuchi. Le duel entre les deux sabreurs venait de commencer et il était déjà rude.

L'instant d'après, le lezard enroula sa queue sur la main droite de Daych toujours en contre avec l'humanoïde. Ensuite, il força de toutes ses forces.


Ahhh cria-t-il

Puis d'un coup, Daych utilisa sa seconde main et sortit sa lame secrète attaché à son poignet et l'utilisa pour trancher sa queue. Mais ce coup ne fut qu’inefficace.

Quant à l'humanoïde, il lança son arme en direction du nez de Daych mais celui-ci pouvant néanmoins bouger la tête, il essaya malgré tout de esquiver mais la blessure reçu au visage était assez profonde.

Soudain, son pendentif brilla d'une lueur orange/rouge feu: Conan essayait d'entrer en contact avec lui:

- Daych ! tu m'entends ? As-tu des nouvelles de ton côté ? Où en es-tu ? As-tu trouvé quelque chose ?[/i]

Quelle joie d'entendre la voix d'un ami. Il lui répondit en faisant attention au temps qu'il avait:

Conan?! Quelle joie! Écoutes, on dirait que je suis tombé sur la bonne porte, je suis en combat avec un Lizalfos, et... C'est lui qui a l'orbe, une petite aide ne serait pas de trop! DEPECHES TOI!!!

Puis il ferma son pendentif attendant la réponse du guerrier. Pendant ce temps, l'ennemi, avait chargé du feu dans sa gueule. Quand le roux le remarqua, il savait qu'il ne pourrait pas esquiver une seconde fois. Il décida donc de riposter. Le feu commença à jaillir de sa lame et se chargea. Conscient que ce coup serai peut etre son dernier, il repensa à son village... soudain sa penser fut tourner vers hyrule, il se souvint de tout ses hommes, mort, par le seigneur noir. devait t il en faire partie? Il n'en savait rien....

Finalement, il décida de lancer son coup En une fraction de seconde, ill brandit son épée, la pointe, vers le Lizalfos. un il lacha d'un coup le feu accumulé dans son épée. ]/i]

Bakunetsu Storm!

Le feu se dirigea vers Lezard, le rayon serais assez chaud pour bruler gravement le Lezard. Mais ça, ce serai seulement si ça le touche.... Et c'est pour ça, qu'il ne se contenta pas de son tir. Il se rua sur le Lézard et l’inertie arrangeait la situation. Ensuite, grâce à cette même inertie, il sauta en se décollant légèrement du sol , et dégaina la lame secrète, visant le cou de son ennemie. Il contait sur cette attaque pour le dérasser. Cela devait réussir. IL LE FALLAIT!...


Tali N. Thorlak


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(vide)

    Le visage de l’homme s’était changé subitement, mais tout bonnement, la toute blonde n’en ressenti pas grand émotion : elle le trouvait fort moins affolant que son Seigneur Noir. Celui-là ne faisait pas que frissonner sa peau crayeuse. Son sang faisait un bond dans ses veines lorsqu’elle croisait son faciès aux traits acariâtres.

    Debout et immobile comme les figures mortes clouées aux murs, il n’y avait que les iris bleutés de la Croisée qui suivaient le Chevalier. Ses paroles ne la firent pas plus bouger, d’ailleurs. Si la jeune femme ne prononçait pas un mot, son esprit, quant à lui, n’avait certainement pas la « langue » dans sa poche. Elle n’était pas un bourreau, loin de là, elle se voyait plutôt comme une des ménagères de Ganondorf. La domestique qui fait le ménage, lorsque le Seigneur le demande. Elle ne prenait pas de plaisir à tuer et n’en prendrait jamais goût.

    Giulia resta sur place, lorsque son adversaire enserra une petite chose dans sa main. Ça y ait ! Il parlait maintenant à un caillou porte bonheur, ne put-elle s’empêcher de penser. Les lieux devaient l’avoir rendu fou, comme bien de ces pauvres victimes qui garnissaient les murs de la salle de torture.

    L’homme buffle chargea, une attaque qu’elle avait pu venir voir et qu’elle esquiva d’un bond arrière. Elle dégaina rapidement le sabre Gérudo à sa taille. Giulia n’eut pas du tout l’impression d’être en contrôle de l’arme, comme si la position de la main sur une poignée d’une épée quelconque lui eut été inconnue à ce moment. Elle fronça les sourcils, ayant la vive impression de redevenir une écolière.

    Puis soudain, une voix, sortant de nulle part. Enfin non, pas de nulle part, de ce même caillou porte bonheur. Ce « Daych » avait trouvé l’orbe. Sa situation devenait compliquée. Si le Lizalfos que Ganondorf avait positionné dans une des salles devait affronter deux ennemis – non pas qu’elle le croyait faible – le but du Maître serait compromis. Elle devait garder son adversaire ici, le plus longtemps possible. Tromper l’ennemi. N’était-elle pas capable de créer des faussetés aux airs véritables ?

    La jeune femme chargea à son tour, épée en avant, quoique maladroitement, dans l’idée d’échanger de place avec l’adversaire, se retrouver dos à l’escalier. Une frappante lumière éclaira la salle de mille feux. Giulia leva la tête, au second pallié, tout en gardant un œil attentif au Chevalier. Une boule de lumière y flottait, légèrement, sereinement : un orbe.


    « Merde … » murmura-t-elle.

    La vive – quoiqu’obscur – lumière violacée créait un tourbillon magenta, aspirant l’air, semblable à un trou noir. Le globe ardent tournait sur lui-même, spectateur des deux adversaires un peu plus bas. Giulia lança un court regard vers le Chevalier avant de s'élancer dans les escaliers, en espérant atteindre « l'orbe ».








Salle de Gauche.– Lizalfos.



Les deux parties de sa mâchoire grande ouverte s'écartaient en un presque-sourire reptilien et malsain. Sa gueule éclairée de couleurs chaudes, dans des tons orange feu et rouge sang n'annonçait rien de bon. Ne dit-on pas du Lizalfos qu'il ressemble à l'homme mais sourit comme le serpent ? Ces serpents à langue fourchue, qui trompent et mordent leurs adversaires. La langue de celui là avait déjà disparue, comme aspirée par le vomi vermillon qui grondait encore dans l'orifice du monstre.

Daych tenta une attaque pour libérer son bras. Vaine tentative. Si le Guerrier-Lézard était doué de plus de caractères humains, peut être aurait-il pu rire devant tant de désespoir. Peut être, s'il n'avait pas eu une gerbe de flammes dans la gueule.
Son coup de bouclier avait profondément entaillé son adversaire. Le sang perla sur le visage de l'homme, et la vue de celui-ci provoqua chez l'Aberration quelque fureur irrévocable, une triste et sombre folie agrémentée d'une rage de vaincre sans précédent. Tant et si bien qu'il frappa de nouveau, encore et encore, en oubliant presque le gaz qui montait de la deuxième poche organique. Et pourtant, il était particulièrement dangereux que de cracher du feu sans en avoir conscience. Mais c'était là l'une des failles du lézard : son absence totale de stratégie, et de cohérence dans ses assauts. Vraisemblablement ce qui causerait sa perte. Si ses compatriotes souffraient des mêmes maux, ce n'était sans doute pas le cas (espérons-le pour lui..!) du Chevalier. Tout aussi chétif qu'il était, un poil de réflexion pourrait apporter à son adversaire l'étincelle (sans mauvais jeu de mot) lui permettant de survivre sinon de remporter le combat.

À nouveau, l'Immortel lança un assaut. De la pointe de sa nouvelle lame sortit le feu, droit sur le lézard maudit, dont la pensée n'alla qu'à l'orbe. Il devait protéger son orbe, son bien, son précieux. Levant son pauvre bouclier pourri sur son flanc (car le feu ne venait pas d'en face, mais bien du côté), il pensa s'offrir une protection suffisante, alors que sur lui fonçait sa proie.
La seconde même ou la magie de Daych rencontrait son bouclier, le Lizalfos laissa libre court à son crachat. Le méthane, conservé dans la poche ventrale interne, mélangé au phosphore conservé lui aussi dans l'organisme monstrueux, s'embrasa d'une façon des plus spectaculaires qui soit. Parallèlement à son bouclier consumé et son bras horriblement douloureux (pour ne pas dire bientôt dévoré par les flammes), une traînée couleur sang vola dans les airs, engloutissant le Phénixien, avalant sa tête, rôtissant sa chair et brûlant ses vêtements.

Malgré la douleur qui l'assaillait la créature se surprit à sentir son coeur (ou l'orbe, qui sait ?) battre fortement dans sa poitrine. Un regain d'énergie – magique. Les orbes étaient en réalité des parts de la puissance de Ganondorf, et celle-ci agissait activement sur la puissance du Lizalfos.– qui lui offrit la capacité d'inonder de plus de flammes encore son adversaire. Qui survivrait à ça ? Encore une fois, l'hérésie faite à la Nature qu'était ce reptile aux traits de vieil Hylien l'emportait. Champion de l'orbe un jour, victorieux toujours.
Il n'eut pas le temps de voir un bras nu jaillir des flammes. Nu et roussi par la chaleur. Pas le temps de voir l'acier briller et luire, reflétant le feu. Pas le temps de sentir son jet orange se tarir. Sa gorge était percée, sa vie en fuite. L'hémoglobine courrait sur son cou blanc, roulait sur son torse dénudé, lignes écarlates qui dessinaient quelque arabesque subtile. Il n'avait pas eu le temps de le voir, pas plus qu'il n'eut la force de gémir ou de crier. Sa queue se déroula lentement du bras de Daych, libérant celui-ci, et dans un dernier soubresaut, l'animal battit en retraite. Protéger son bien.
Malheur à lui, que d'avoir éliminé tous ses congénères. Car plus que le Chevalier, c'était bien l'un des siens qui causerait sa chute. L'insulte faite aux Déesses se prit les pattes dans la dépouille d'un de ses rivaux, désireux – même dans la mort – de se venger.
La lave fut le dernier et le premier bain que prit jamais l'adversaire du Phénixien. Chaude et mortelle, elle accueillit le lézard comme un vieil ami en son sein. Et malgré la mort qui le prenait, sa dernière pensée fut l'orbe. Cette même orbe, qui sous le coup de la chaleur ne pourrait que disparaître dans les entrailles de la Sombre citadelle.







Salle du Milieu.– Hache-Viande



La salle trembla toute entière, et des parois se détachèrent d'infimes morceaux de pierre d'un brun-rougeâtre. Si infimes, qu'on les aurait aisément pris pour de la poussière. Sorte de nuage de poussière rouge, peinant à retomber au sol. Ce n'était pas le cas des véritables débris qui tombèrent du plafond. Une des stalactite de pierre vint se briser sur les roches plus bas, non loin de l'armure, qui ne montra pas le moindre signe de quoique ce soit qui puisse s'apparenter à une émotion quelconque. D'un geste sec et puissant, elle tira la francisque du sol, laissant une profonde entaille dans celui-ci, désormais scarifié. A moins que la voûte ne s'effondre elle aussi, jamais plus cette pièce n'oublierait le duel qui s'y était déroulé. A jamais et pour toujours elle en garderait les séquelles, tant qu'au temps et aux guerres elle résisterait.
Le Hache-Viande avait balayé le Phénixien, sans même s'en rendre compte. Retirant son arme du terrain rocailleux qui leur servait d'arène, il avait frappé du bras l'acolyte de Conan, lequel s'était retrouvé envoyé contre le mur, et immobile.
L'homme d'acier et de haine pivota sur lui même dans un grincement métallique, ses yeux cherchant l'intrus ayant osé le défier en combat singulier. Quand enfin les deux trous du heaume trouvèrent le pauvre homme, mal en point, l'être de fer se mit en marche, d'un pas rythmé par les cliquetis des mailles et les grincements des plaques. Sinistre mélodie qui n'évoquait rien d'autre que la douleur et la peur. Somme toute, tout aussi sinistre qu'il puisse être, l'ode involontairement interprété par le Colosse animé semblait se marier on ne peut mieux à l'ambiance de l'étage en général.

Lentement, mais sûrement, l'armure rejoignait Light, qui n'avait pas bougé. Le pourfendeur maudit, statue de métal réveillée par quelque antique magie détenue uniquement par les Koutake et le Prince Ténèbreux avançait dans un silence de mort, uniquement brisé par le bruit qu'elle faisait naturellement. Un silence saccadé en réalité, et par la même, un silence au moins aussi oppressant que les degrés qui montaient furieusement. Sans doute la température avait atteint un pic, sans doute cela n'aidait pas le Chevalier à se relever. Sûrement même. Mais l'épée – ou la masse, au choix – qu'il tenait toujours fermement en main venait nier l'hypothèse de sa mort. Cela dit, mort ou vivant, le Hache-Viande n'en avait cure. Dans un cas comme dans l'autre, il était maintenant en éveil, et dans un cas comme dans l'autre, il ne laisserait de l'Hylien qu'une dépouille informe, sanglante et aussi reconnaissable que ne l'était ce pauvre Edval, un peu derrière, avant la herse.

Son pied, lourd et pesant, s'appuya fortement sur la Broyeuse, la forçant à embrasser le sol rouge. Le soleret maintenait l'épée de l'Immaculée inutilisable, posée sur le plat de celle-ci. Le Colosse de fer lâcha ensuite une main de la hampe de sa hache, pour saisir de ses doigts autrefois froids (et désormais bouillant. Le métal, en matériaux conducteur, transmettait particulièrement la chaleur.) la gorge de Light. Il hissa celui-ci jusqu'à son casque, serrant le cou de façon à couper tout accès d'air vers les poumons. Puis, d'un geste d'une brutalité et d'une violence indicible, martela une fois le Chevalier contre la paroi de roche. Tentative barbare d'encastrer le pauvre homme dans un mur lui aussi bien mal en point.
Sans frapper à nouveau, l'armure jeta un coup de pied dans l'épée du héros chevaleresque, éloignant celle-ci de leur combat. Dès lors, elle lâcha celui-ci, qui retomba lourdement à ses pieds.

Sans plus attendre, elle arma son bras et sa francisque d'onyx pour un ultime coup.

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Lloyfell


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(vide)

Inerte, Light ne réagissait pas face au Hache-Viande qui serrait son pauvre petit cou fait de chair et de peau. Il était certain qu'il ne s'en sortirait pas face à un tel ennemi. Assemblé de métal uniquement, se défaire de cet adversaire n'était pas chose aisée, loin de là.
Les doigts d'acier bouillants de l'armure empêchaient l'Hylien de respirer. Serait-ce finalement le détenteur de la Broyeuse qui allait à son tour, finir complètement broyer ?
La brute de fer tenta une de ces nombreuses techniques barbare : d'une seule main toujours, il enfonça dans la roche qui constituait le mur le corps de l'Immaculé, paraissant svelte face au gabarit de l'opposant.
Ouvrant légèrement ses paupières, Light constata sa position actuelle, celle dans laquelle il s'était involontairement mise. Malgré la douleur supplémentaire qu'il subit, le choc lui rendit sa conscience.
L'armure qui avait le pied fermement posé sur la Broyeuse donna un simple coup de pied dans celle-ci afin d'empêcher toutes tentatives pour la récupérer.
Observant sa chère épée partir au loin, le Hache-Viande lâcha sa proie qui tomba une fois de plus inerte, aux pieds de son assaillant qui brandit son arme de destruction massive au-dessus de la tête du Phénixien.
Si jouer la comédie n'était pas son point fort, elle lui aura sauvé la vie au moins une fois : Light faisait le mort. À peine eut-il le temps d'esquiver le coup que le choc entre le sol rocailleux de la pièce et l'acier de la francisque envoya voler l'Immaculé de plus belle. Néanmoins, ce choc le rapprocha quelque peu de la Broyeuse dont il avait tant besoin pour en finir avec cet être fait de fer et d'acier.

Lentement, il rampa en direction de son arme -sans oublier que seul son bras droit restait encore utilisable- avec beaucoup de mal.
Après avoir empoigné le manche de l'épée, il réussit à se lever en peinant : ses blessures et la douleur qui lui prenait tout le dos en étaient les causes.
Il boita très lentement vers l'armure et s'accroupit sous la douleur. Il porta deux coups violents en utilisant toute la force qu'il pouvait avec son unique bras encore utile sur le genou déjà amoché de son ennemi.


Conan


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(vide)

La jeune croisée esquiva facilement son attaque comme il l'avait souhaité. Il n'avait attaqué que mollement pour être crédible mais il ne souhaitait pas la blesser ni lui faire de mal s'il pouvait l'éviter. Ella avait fait un bon en arrière. Cela ne l'arrangeait pas car elle lui bloquait toujours le passage.
Il s'apprêtait à attaquer de nouveau lorsque la voix de Daych retenti en réponse à son appel :

Conan?! Quelle joie! Écoutes, on dirait que je suis tombé sur la bonne porte, je suis en combat avec un Lizalfos, et... C'est lui qui a l'orbe, une petite aide ne serait pas de trop! DEPECHES TOI!!!

Il allait répondre mais la jeune femme profita de ce qu'elle croyait une faute de concentration de Conan pour l'attaquer de face. Conan vit immédiatement l'avantage qu'il pouvait tirer de la situation. Il allait profiter de l'élan de la croisée pour se faire dépasser et se dégager le chemin vers la sortie. Son adversaire venait de commettre un erreur de débutante et il allait s'en servir et en tirer avantage.

En effet, il dévia l'attaque de la jeune femme se fit dépasser sur la droite par elle et s'ouvrit le chemin.

Il allait s'élancer dans le couloir pour repartir vers les trois porte et prendre celle empreintée par Daych quand il entendit la jeune femme jurer :

« Merde … ».

Il se retourna pour voir ce qui se passait. La jeune femme fixait quelque chose en haut des marches. Il suivit son regard.

- L'orbe !

Il s'était dégagé la porte et voilà que cela ne l'intéressait plus. Et la croisée se retrouvait de nouveau entre lui et ce qu'il désirait. Avec sa magie, elle avait dû rendre cette seconde orbe invisible. Et dire qu'il allait repartir sans elle ! Il y avait en fait 2 orbes sur leur chemin ! Celle de Daych et maintenant celle devant lui.

Il devait de nouveau éliminer la croisée pour l'atteindre.

Il repris le talisman de son ai.

- Daych ! je ne peux te rejoindre maintenant il y a une seconde orbe ici, tiens le coup.

Soudain la jeune femme oubliant toute prucence, lui tourna le dos et s'élança dans l'escalier pour récuper le globe magique.

Conan bondit derrière elle et lui attrapa la jambe arrière pour tenter de la faire chutter et lui passer devant...


Thor Odinson


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(vide)

Il avait fini par vaincre. Son coup avait fonctionné. Il était à present seul dans la salle. Le lizalfos avait fini par cuire, son orbe avec. Malheureusement, le lizalfos avait réussi, avait l'endommager. Lui, l'homme, aux cheveux roux, qui avait fini par etre son dernier adversaire. La face en sang, gravement brûler, l'homme tenait difficilement sur ses jambes. Même gravement bruler, ce n'etait que du feu qu'il aurait pu facilement soigner, s'il était dans de bonnes conditions. Une chose était sûre, il ne terminera pas sa vie dans un lieu comme celui là. Il se l'interdisait. S'il devait mourir, cela signifierais qu'il n'est pas assez fort. Pas assez fort, et surtout pas assez digne d'etre nommé chevalier du phénix. Non pas que le fait de mourir, est honteux, mais c'est le fait de mourir dans ce lieu, et surtout par un monstre comme le Lizalfos qui ne lui convenait pas.

Les bras était en train de pendre quand il regarda la lave. Puis, il se dit qu'il avait peut-etre bien fait. Peut-etre, que mourir ici ne serait pas aussi grave... Enfin...

Il finit par marcher vers la sortie, boitant. Puis, il entendit le message de Conan, qui lui dit qu'il ne pourrait pas venir maintenant. Cela n'arrangea en rien la situation. Soudain, il sentit ses forces l'abandonner. Il s'écroula sur le sol, blessé, et épuiser.


J'ai fait, ce que j'avais à faire...Même si je dois mourir, ici, je le ferais la tête haute. Conan, Light, Agorazium, et vous tous, qui m'avez guidé, aidé, et encouragé...


Un instant de silence puis il termina

...Merci. Merci pour tous

Puis il s'évanouit. Heureusement, Kabu Tsuchi était là. Elle était inquiète, triste. L'ame de son maître devait elle partir? NON, elle refusait d'y croire. Elle eu le bon réflexe d'utiliser une de ses potions de soin, qu'elle avait elle-même conçue. Cela devait le maintenir en vie. Elle utilisa ensuite le pendentif de son maître afin de contacter Conan. Les larmes aux yeux.

Conan, Conan, je t'en supplie, dépêches toi, Daych est entre la vie et la mort! Il faut le sauver. J'ai besoin de toi pour le secourir, il me faut quelqu'un comme toi, pour que mes potions marchent...


Puis, voyant que le temps pressait.


Dépêches toi je t'en supplie! VITE!

Puis, à la vue de son maître, au sol, ses larmes se transformèrent en pleure... Il lui fallait de l'aide.

[HRP: Bon, à partir de maintenant, je passe mon tour jusqu'à ce que le combat Giulia/Conan se termine [/HRP]








Salle du Milieu.– Hache-Viande



Son arme s'enfonça dans la pierre. L'acier frappa les roches, accrochant cette matière poreuse, et sans s'insinuer dans les fissures déjà présentes, en créa une (quoiqu'à ce stade bouche béante serait plus approprié). Des pans entier de la paroi semblaient s'effondrer, au simple bruit. Illusion, de fait. Seuls quelques morceaux rouges tombèrent. Des fragments, cela dit, bien assez gros pour que ne se relève pas n'importe quel humain de constitution normale, avant quelques heures, et avec un gros mal de crâne.
La deuxième partie fut plus ardue : il s'agissait de retirer le fer de sa prison naturelle. La victime avait pris la poudre d'escampette, et le coup qui aurait volé sa vie s'était contenter de faire presque exploser le mur contre lequel le Phénixien était collé, un instant auparavant. Dorénavant ne se tenait plus que des pierres de lave dans un état des plus déplorable.
Son assaut, et la chute de celles-ci avaient soulevé quelque nuage énorme, et suffocant. Un nuage d'un brun rouge, piquant les yeux aussi bien qu'il n'arrachait les poumons. Et encore une fois, l'armure restait totalement insensible aux contraintes de l'environnement dans lequel ils combattaient, dans lequel ils évoluaient même. Sans doute ne pourrait-on pas en dire autant du Chevalier.
Son ennemi était bien mal en point, mais contrairement à ce que beaucoup aurait pu penser, ça ne provoquait, ne touchait en aucun aspect la cuirasse. Pas de pitié. Pas plus de tendresse. Pas émue, pas haineuse, rien. Pas même un sentiment de victoire, ou de pré-victoire. Pas plus de frustration pour un travail non terminé. Rien qu'un profond vide, une absence de volonté. Mon verbe est ton ordre, tue. Et c'était bien là les deux seules choses qu'il lui était donné de faire : obéir, et tuer.
Aussi allait-elle faire ce pourquoi on l'avait programmée, somme toute. Éliminer cet intrus qui devenait en cela un ennemi de son maître.
Dès lors, et pour ce faire, il lui fallait récupérer son arme. Mais hélas, l'Immaculé la pris de cour.

Tout aussi massive qu'elle était, la statue de fer, ses articulations étaient loin d'être des bêtes de protection, et l'une d'entre elles, déjà bien enfoncée s'avérait être la maille qui lui ferait défaut : dans l'incapacité de se mouvoir correctement (et pis ! Dans l'incapacité de le sentir réellement, en raison de sa non-perception des choses) elle ne pourrait plus que s'éteindre sur le long terme. Un rouage émaillé finissait par définitivement s'arrêter. Et même si le colosse n'en avait pas conscience – comment le pourrait-il ? – sa capacité même s'était retrouvée entravée.
Light porta d'autres coups. Il ne les sentait pas, mais il les entendait bien. L'armure leva tant bien que mal le pied frappé par le guerrier.
Le talon d'acier frappa à son tour, percutant avec violence la mâchoire inférieur du brun. Sans doute celle-ci était en morceaux, désormais. Mais ce n'était pas l'important. L'essentiel était bien plus impressionnant, et cet essentiel scellait vraisemblablement le sort des deux protagonistes : la jambière malmenée (massacrée ?) du Hache-Viande lui interdisait un équilibre correct, et sa masse lui interdirait de se relever.
Peut-être, dans sa chute, avait-elle emmené le Phénixien. Là n'était pas le problème. Ce qu'elle avait de toute évidence su arracher à sa stèle était bien sa hache. Cette francisque aussi immense que puissante, et aussi dangereuse que lourde. Elle avait été son dernier point d'équilibre, elle ne faisait qu'accélérer la décadence du sbire de Ganondorf.
L'acier chanta. Au contact du sol, la carcasse raisonna, en ce qui pouvait sembler être un cri. Hurlement suraigu d'une femme en peine. Râle qui prit fin, bientôt. Une fois de plus, sa lame fauchait une vie, mais pour la première fois la réduisait – elle..! – au silence (ce silence dont elle n'avait su se défaire, et qui la suivrait dans la mort.)
L'arme avait fauché une stalactite. Si le trou était jadis fait dans le mur, c'était maintenant au fer de s'ouvrir sur la mort.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Tali N. Thorlak


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(vide)

    [Giulia jeta un vif coup d’œil par-dessus son épaule : le Chevalier avait mordu à l’hameçon. Au bout du compte, lorsqu’il frapperait dans la sphère de lumière comme une lame dans l’eau, Giulia redoutait la fureur qui prendrait son opposant. Mais au moins, elle aura fait gagner du temps au Seigneur et aux autres Croisés. Soudain, la jeune femme sentit son pied se coincer et bien évidemment, elle s’affala dans les escaliers, ses mains amortissant sa chute de justesse. Elle étouffa une plainte lourde entre ses dents, alors que son instinct de survie lui ordonnait, de son pied libre, de donner des coups afin de frapper ce qu’elle pourrait bien réussir à toucher de l’ennemi. Ce qu’elle aurait pu profiter de ce moment pour appeler des Spectres, mais la magie qui maintenait l’orbe en « vie » ne lui permettait pas de le faire.

    « Bats les pattes. » siffla-t-elle en tentant de continuer sa course.

[Court, je sais, mais c'est pour pas bloquer tout le monde]


Lloyfell


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(vide)

À l'agonie, Light gisait au sol à l'instar de son ennemi. Une fois que l'armure perdit une bonne fois pour toute sa conscience -bien qu'elle n'en avait pas réellement-, un cri aussi strident que ceux des Effrois résonna dans toute la salle, qui provoqua avec un dernier coup de francisque la chute du plafond.
Ce hurlement n'avait en vérité rien de comparable avec celui des Effrois : encore plus effroyable, l'Immaculé ressentait la douleur qui accompagnait ce genre de cris, comme si la femme qui l'avait poussé était atrocement torturée en ce moment même.
L'Hylien observa une dernière fois son adversaire : il y voyait comme un esprit, une âme. Celle de cette femme qui criait juste avant. Un visage à peine perceptible qui s'effaçait en fixant le Phénixien d'un regard rempli de peines et de haine. Enervé, l'Hylien serra le poing qu'il lui restait. Ganondorf devait être puni pour ses actes impardonnables et les prochains à venir.

Un dos très abîmé, le bras gauche inutilisable et la mâchoire inférieure brisée, voici l'état dans lequel Light s'était involontairement fourré.
Avec beaucoup de mal, il prit une petite gourde jusqu'ici bien attachée à sa ceinture. Il l'ouvrit et en déversa le contenu dans son orifice buccal. Sa position n'étant pas des meilleures -allongé sur le dos- il en versa un peu partout, et la précieuse potion rouge que contenait cette gourde avait été bien gâchée : les effets du breuvage étant déjà très courts, le fait qu'il n'en ai bu que très peu n'arrangea en rien les choses.
Une fois sous les effets du liquide, il se leva et partit le plus vite qu'il pouvait : en marchant, d'un rythme plutôt soutenu mais pas assez rapide pour arriver à temps dans le grand hall où tout le monde devait se réunir.

Ses seuls handicaps étaient les effets trop courts de la substance ingurgitée et son incapacité à communiquer : sa mâchoire inférieure étant déplacée, il ne pourrait pas parler, même sous l'impact du nectar.


Conan


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Conan, Conan, je t'en supplie, dépêches toi, Daych est entre la vie et la mort! Il faut le sauver. J'ai besoin de toi pour le secourir, il me faut quelqu'un comme toi, pour que mes potions marchent...

Dépêches toi je t'en supplie! VITE!

Le talisman !

Une seconde d'inattention et ik reçu le pied de Giulia en plein visage. Il recula quellque peu le nez en sang. Furieux contre lui même !

Il entrainait les autres en leur parlant pour les destabiliser et les habituer aux attaques verbales et psychologiques afin qu'ils ne se laissent perturber par aucun détail extérieur, et le voilà se faisant prendre comme un bleu.

Il essuya son nez d'un revers de ain et poussa un cri de rage. Inutile d'essayer d'atteindre l'étage et de se battre pour rien.

- Cette hache fera aussi bien l'affaire, ne te mets pas en travers !

Et il propulsa l'arme de toute la force dont son bras était capable, vers l'orbe en apesenteur en haut de l'escalier. La hache fila, passa par dessu la jeune femme, et.... Rien, elle traversa l'orbe qui disparut, et alla se planter dans le mur un peu plus loin.

- Que ??... Imbécile que je suis ! Satanée magie. Magicienne perfide ! Au moins m'auras-tu dégagé la voix ! Retse avec tes illusion je te le conseil !!! si tu tente de me suivre et te retrouve davant moi à nouveau, je ne sera surement pas aussi clément.

Il s'engouffra dans le couloir par où il était arrivé et se lança au pas de course à la recherche de Daych qui lui avait lancé cet appel désespéré...

Après une course effreinée, il atteint la porte par laquelle il était entré dans le couloir.
Il se retrouva dans le coridor des trois portes. Celle de Light était ouverte, montrant par la même qu ce qui s'était passé là-bas était terminé et que Light avait dû repartir vers la salle prinipal.
Saint et sauf. Tant mieux.
Avait-il trouvé une orbe ? Surement sinon il ne serait pas reparti les mains vides.

Conan s'engouffra par la porte empreintée par Daych, traversa un boyau de roches qui ressemblait assez à celui qu'il avait parcouru, puis déboucha dans une salle ou il découvrit tour à tour Dayc et son ennemi gisant à terre.
Délaissant l'animal qui manifestement ne respirait plus, il se précipita sur son ami et s'agenouilla à ses côté.

Il lui souleva délicatement la tête, il respirait encore.

- Daych ? Daych tu m'entends ? reprends tes esprits je vais nous faire quitter les lieux...


Thor Odinson


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(vide)

Son esprit était loin... plus rien ne marchait dans son corps, il respirait difficilement, le visage gravement brulé....

Le jeune Daych se remémorait tous ses souvenirs heureux. Il se disait qu'il allait mourir en héros, il a contribué à l'ouverture de la porte et au sauvetage du prince. Il était satisfait de ce qu'il avait accomplie. Il était prêt à rendre l'âme quand soudain, il entendit quelqu'un


Daych ? Daych tu m'entends ? reprends tes esprits je vais nous faire quitter les lieux...

Qui cela pouvait il etre? Était-ce un rêve? Daych n'était pas conscient. Il ne se souvenait plus de ce qui était arrivé et encore moins où il était.

Il tenta d'ouvrir ses yeux et réussi à distinguer une masse de muscles qui ne pouvaient etre que ceux de Conan.


Co...Conan.. Tu...Tu es venu... Mer...ci...


Il retomba, évanouie. Il espérait de tout coeur de ne pas être dans un rêve


Conan


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(vide)

En entendant sa voix, Daych avait réussi à revenir de son inconscience et avait compris ce qui se passait.


Co...Conan.. Tu...Tu es venu... Mer...ci...

Puis il sombra à nouveau dans un ça que Conan espérait assez léger. Cela valait mieux pour lui du reste et lui évitait de souffrir plus que nécessaire. Le jeune homme était. Rulé à divers endroits et l'une de ses mains faisait un angle étrange avec son bras.


- Tu as était plus que courageux mon ami. Tu as failli payer de ta vie pour réussir ta mission et permettre à tout le monde de poursuivre la délivrance de notre cher Prince. Et bé vois que cela a fonctionné. L'orbe brisée gît au côté du monstre qui la protégeait.


Oui Daych s'était conduit en vrai héros manifestement allant au bout de ses force. L'âme d'un vrai Phoenixien.

- Je ne te laisserai pas mourir ici l'ami. Tant pis si je ne puis aider les autres. Je te ramène au repaire pour te soigner. Tu le mérites bien.

Conan souleva délicatement Daych et le cala sur ses épaules. Il essaierai de ne pas trop le secouer mais il ne devait pas trop tarder. Le jeune homme était en mauvais état.

Il rebroussa chemin avec son fardot sur les épaules. Au pas de course.
Arrivé à l'éboulement, il constata qu'un passage avait été degagé. Light sûrement.
Il se retrouva dans la salle des tortures qu'il quitta rapidement en accédant à l'escalier qui le ramenait à la salle centrale qui devait désormais être ouverte si toutes les orbes avaient été brisées.

- Tiens on Daych, tiens bon...


[fin ici. Merci a tous :). ]


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