De l'histoire d'un Prince et de son enlèvement. [5]

[ Hors timeline ]



Le Hall des Tourments. Un lieu de sang, de larmes, de souffrances, de cris et de lamentations. Car Ganondorf est le suzerain de toute vie sur cette terre et il n'apprécie que moyennement qu'on cherche à se mettre en travers de son chemin vers la Gloire éternelle. Tout ceux qu'il ne tue pas au cours de ses attaques sont amenés dans la "Cathédrale des souffrances" pour y connaître les pires heures de leurs existence...Et leurs dernières. Jamais personne n'en est ressortit une fois qu'il avait les mains dans les fers du Seigneur du Malin. Les bourreaux qui y officient sont choisit dans les cohortes de démons pour être les plus sadiques, les plus doués de leurs mains, les plus insensibles.
Ces lieux maudits sont envahis par les flammes de Ganondorf. Il y brule les plus brulants foyers d'Hyrule après le Mont du Péril et en cette chaleur seule constituait une excellente torture. On raconte même que certains fours ne serviraient pas qu'à faire fondre l'acier...


[hrp]L'image n'est là que pour vous donner une idée de l'ambiance, pas pour limiter votre vision des lieux![/hrp]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Tali N. Thorlak


Inventaire

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(vide)

    Ils allaient arrivés, bientôt, très bientôt.

    Il faisait chaud, si chaud. Plus chaud encore que son voyage à travers les dunes ensablées. Mais cette chaleur n’était que physique, c’était sa force mentale qui lui permettrait de faire abstraction de ce biotope digne des abysses. Voilà bientôt deux, voire trois fois qu’elle faisait le tour du labyrinthe macabre que constituaient les Oubliettes. L’orbe était là, quelque part. Elle savait exactement où, mais cette boule de lumière épurée resterait cachée, aussi longtemps que Ganondorf le souhaiterait. À moins que les invités qu’il attendait ne réussissent à la trouver. Pas question que Giulia le garde sur elle : elle souscrirait à sa mort.

    Son premier grand combat sous la bannière de la Croisade Sanglante. C’était, pour reprendre les termes exacts de la dame de glace, son initiation : elle vivait, elle ferait partie de la grande famille, le cas échéant … au moins n’aurait-elle pas la chance de s’allier du côté adverse. Giulia avait pris la place de son frère, mort à l’attaque du Ranch, il y avait de cela quelques semaines. C’était la punition des Dal’ayan : ils respecteraient le pacte passé avec le Seigneur Noir tant et aussi longtemps qu’un membre de la famille soit debout. Malheureusement, elle en était le dernier membre. Son père souffrait d’un mal inconnu. Dame Faucheuse ne tarderait pas à venir le cueillir.

    Habillée d’une armure légère, Giulia avait pris la décision de ne pas apporter son arc : dans un combat rapproché, il ne lui serait d’aucune utilité. L’endroit lui-même ne favorisait pas sa maîtrise. Elle avait un de ses fameux sabre gérudo accroché à la taille, bien que ses talents d'escrimeuse n'étaient pas parfaite. Elle ne devrait que compter sur l’aide des morts. Essayer de briser l’ennemi de l’intérieur. Le tout s’annonçait comme une partie de chat et souris. Elle devrait bouger vite, très vite, plus vite qu’un Sheikah. Surtout si ses adversaires étaient typés corps à corps. Une ribambelle de stratégies et de scénarios divers jouaient encore et encore dans son esprit. Giulia n’aimait pas l’idée de devoir se battre, mais c’était sa survie qui en dépendait.

    Elle passa près d’un cachot, revenant à ce qu’on pourrait qualifier de centre à cette belle pièce, et fut prise d’une violente nausée. Les lieux empestaient le cadavre. Il était possible de voir des restant de charogne dans un coin ou toujours accroché au plafond. Jamais elle n’aurait cru possible un lieu comme celui-ci. La jeune femme descendit des escaliers, jetant un vif coup d’œil vers le bas, là où les rivières de magma coulaient. Elle s’était vivement demandé d’où ils pouvaient sortir, mais s’était rapidement reconcentrée sur le présent et le danger que ces torrents pouvaient causées.

    Agile comme un cerf,
    Silencieux comme une ombre,
    Rapide comme un serpent,
    Fort comme un ours,
    Sauvage comme un loup-garou.


    Elle s’efforcerait de suivre les phrases que son frère n’arrêtait pas de lui répéter aux entraînements qu’ils avaient si souvent eut dans leur enfance, sous le vieux chêne à la sortie du village Cocorico. Est-ce qu’un être humain pouvait être brave même dans la peur ? Cet être en question ne pouvait être que brave lorsqu’il faisait face à la peur.

    Des bruits de pas, se mêlant aux chaînes valsant doucement sous la force des courants d’air la mirent en alerte. Son corps se raidit, telle une planche.

    Que les muses célestes soit avec elle …


[Évidemment, je ne dis pas où est caché l'orbe : c'est pour faire durer le RP, vous comprendrez. Parce que sinon c'est pas amusant. ]


Lloyfell


Inventaire

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(vide)

Suivi de Conan et Daych, Light se dirigeait vers l'étage supérieur de l'aile est. Il avançait avec ambition.
L'Immaculé ouvrit la grande porte de la salle supérieure. À peine était-il entré que les odeurs de sang, de mort et la chaleur se faisaient ressentir. En regardant à droite et à gauche, il apercevait une multitude d'instruments de torture en tout genre.
Des cadavres étaient pendus à quelques chaînes ici et là, d'autres gisaient sur les instruments meurtriers.
Il n'entendait que le crépitement du feu et le bouillonnement de la lave. Cette fournaise lui faisait vaguement penser au volcan du Mont du Péril, près duquel il a passé tant d'après-midi à somnoler.

Il ne perdait pas de temps : il marchait à grande vitesse afin de retrouver l'homme aux cheveux argentés, celui qu'il cherchait depuis toujours. Sa haine envers lui grandissait à chaque marche qu'il franchissait, chaque pas qu'il faisait.
Cherchant une autre lueur -l'orbe- que celles de la lave et du feu il continuait d'observer les alentours pour y trouver Valheim.
Après avoir fait le tour de la quasi-totalité de la pièce, il entendit quelques sonorités différentes que celles qu'il avait pu percevoir jusque là. Un bruit régulier, mais faible.
C'était le son des pas. Vraisemblablement les pas d'une jeune femme.
Elle marchait calmement en direction de Light. Ce dernier empoigna la Broyeuse, en attendant que le Croisé sorte de l'ombre dans laquelle il était enfoui.


"C'est si aimable de la part de votre rouquin de maître de nous amener un comité d'accueil, bien que vous ne soyez pas ce "comité" que j'attendais. Je vais vous proposer quelque chose. Loin de moi l'idée de vous tuer, je ne suis pas ici pour vous. Si je gagne, vous me guiderez vers le porteur de la Masamune. Si vous gagnez, je vous laisserai faire ce que vous souhaitez de moi, dit-il en pointant son arme sur la Dame. En revanche, si jamais vous essaieriez de me tuer, je me verrai dans l'obligation de me défendre et de faire de même avec vous. Quoique, une femme de votre genre ne risque pas de me faire grand-chose..."

Le porteur de la Broyeuse laissa apparaître un léger sourire, attendant la réponse de son adversaire.

[HRP : Désolé, c'est court et pas super bien écrit mais faut que j'aille en cours... u_u"]


Conan


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(vide)

Light avait ralenti à peine quelques secondes pour les attendre, Daych et lui, puis ils avaient couru ensemble vers la salle de tortures dans le silence le plus parfait.
Chacun tendu en lui même, à l'écoute du moindre bruit, sur ses gardes pour ne pas se faire bêtement surprendre.
A l'affût du combat proche...
Les muscles étaient durs, le stress...

Puis ils entrèrent dans la salle où ils purent entendre des pas à l'approche...
Light en tête s'exprima le premier :

"C'est si aimable de la part de votre rouquin de maître de nous amener un comité d'accueil, bien que vous ne soyez pas ce "comité" que j'attendais. Je vais vous proposer quelque chose. Loin de moi l'idée de vous tuer, je ne suis pas ici pour vous. Si je gagne, vous me guiderez vers le porteur de la Masamune. Si vous gagnez, je vous laisserai faire ce que vous souhaitez de moi, dit-il en pointant son arme sur la Dame. En revanche, si jamais vous essaieriez de me tuer, je me verrai dans l'obligation de me défendre et de faire de même avec vous. Quoique, une femme de votre genre ne risque pas de me faire grand-chose..."

Conan était d'accord, si l'on pouvait éviter de tuer l'adversaire, cela n'était jamais un plaisir pour lui. Par contreil était aussi clair pour lui que cette quête était bien au-delà de ses principes. Des enjeux bien plus grands que la charité ou la chevalerie étaient à défendre ici. Et s'il fallait se mettre à trois sur une femme pour retrouver plus facilement l'orbe, il n'hésiterait pas un instant.

Peu importe ce que l'on penserait de lui par la suite.
Le royaume était plus important. Il ne s'agissait pas d'un duel et d'honneur ici.

Il accrocha cependant sa hache dans le dos pour ne garder que son épée et se mis en garde à la droite de Light...

- Mes respects Ma Dame, je suis Conan ! Comme le sous-entend mon ami Light, nous vous serions gré de nous aider, sans faire de difficultés, à trouver l'orbre ici présente.


Thor Odinson


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(vide)

Courant derrière le protecteur phénixien, et resserrant ses différentes armes (parce que oui, il n'en a pas l'air comme ça, mais Daych porte différentes armes autre que Kabu Tsuchi), Daych se demandait où cet escalier les mèneraient les escaliers de cette salle. Dans une salle ressemblant au hall? Dans une salle secrète? Et puis surtout quels ennemis se dresseraient sur leur chemin? Un des bras de Ganondorf? En tout cas le seul moyen d'avoir une réponse est de continuer le chemin, ou plutôt la montée.

Arrivé au bout, le maitre et son élève virent l'immaculé, qui avait déjà avancé de trois bons mètres et qui visiblement cherchait quelque qu'un. Qui? Aucune idée ne lui effleurait l'esprit...

L'endroit était sombre et triste. On pouvait y apercevoir des cadavres qui avaient été sans doute vidé de leur âme dans d'atroces souffrances. Le magma était situé sous leurs pieds et la chaleur lui rappelait le volcan du mont du péril, quoi qu'un peu moins chaud.

Soudain le porteur de la Broyeuse s'adressa à une certaine personne que Daych ne distinguait pas très bien du premier coup d'oeil:

"C'est si aimable de la part de votre rouquin de maître de nous amener un comité d'accueil, bien que vous ne soyez pas ce "comité" que j'attendais. Je vais vous proposer quelque chose. Loin de moi l'idée de vous tuer, je ne suis pas ici pour vous. Si je gagne, vous me guiderez vers le porteur de la Masamune. Si vous gagnez, je vous laisserai faire ce que vous souhaitez de moi, dit-il en pointant son arme sur la Dame. En revanche, si jamais vous essaieriez de me tuer, je me verrai dans l'obligation de me défendre et de faire de même avec vous. Quoique, une femme de votre genre ne risque pas de me faire grand-chose..."

Il n'existe qu'un seul porteur de Masamune que Daych connaît. Et cette personne n'est autre que Valheim. visiblement, le principal objectif de Light était de trouver Valheim... Or c'est l'orbe l'objet le plus important à trouver.

Alors que le Croisé commençait à être distinguable, Conan prit alors la parole en s'avançant à la droite de Light, en position de garde:


- Mes respects Ma Dame, je suis Conan ! Comme le sous-entend mon ami Light, nous vous serions gré de nous aider, sans faire de difficultés, à trouver l'orbe ici présente.

Pour les suivre, Daych se mit à la gauche de Light, dégainant Kabu-Tsuchi, sa fidèle et légendaire épée avant de commencer:

Daych, tel est mon nom. Mes camarades et moi-même sont ici afin d'obtenir l'orbe. Je vous prie donc,à mon tour de nous la donner sans nous contrarier


Tali N. Thorlak


Inventaire

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(vide)

    Giulia se sentait frémir. Le temps s’était définitivement arrêté. Peut-être lui laissait-il le temps de profiter de ses derniers instants ? Vraisemblablement, après tout, l’homme qui se retrouvait maintenant face à elle portait une gigantesque épée dans son dos. Elle pouvait la distinguer, malgré la distance qui les séparait. Giulia trônait toujours en haut de l’escalier qui menait au second pallier de la salle de torture. Sûrement serait-elle capable d’éviter les coups du nouveau venu, mais si elle en manquait un … c’en était presque fini d’elle.

    La jeune femme pouvait les entendre autour d’elle, les esprits, qui venaient lui murmurer à l’oreille. Elle les entendait toujours, certes, mais la mélodie semblait plus forte cette fois. Mélancolique, nostalgique … un chant de mort. Oui.

    Giulia écouta attentivement les paroles de l’homme. Le nom Masamune raisonna dans sa tête comme un écho. Ce nom lui disait vaguement quelque chose et l’image de l’ange de la mort avec sa gracieuse chevelure argentée lui apparut en tête. Valheim, n’est-ce pas ? Pourtant, Masamune ne lui disait absolument rien. Dommage, car dans un extrême élan de générosité, elle lui aurait gentiment indiquer le chemin.

    La jeune femme ouvrit la bouche, prête à se prononcer, mais un homme musclé comme un buffle ainsi que son acolyte entrèrent en scène. Toujours accompagnée de son visage de marbre, la nouvelle Croisée les écouta à leur tour. Elle ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin, le temps d’une demi-seconde. Si ces messieurs devaient mettre fin à ses jours, elle ne mourrait pas, non, elle se regrouperait aux enfers avec les autres.


    « Ces mœurs ! Et toujours à la dernière place où vous vous y attendez. Les noms sont bien jolis, messieurs, mais inutiles. »

    Directe et froide. Elle avait même légèrement relevé le menton, malgré le fait qu’elle se situait déjà en hauteur. À croire que la Dame de Glace l’influençait dans ses dires. Oh jamais elle n’aurait eu le culot de dire ça par le passé. Elle se serait normalement excusée avant d’ouvrir le chemin.

    La Croisée s’était mise à faire quelques pas, de long en large, ne détachant jamais son regard cobalt de ses futurs adversaires. Malgré leur gentille offre, elle ne pouvait pas accepter. Si jamais le Seigneur Noir savait qu’elle leur avait si facilement donné accès à la salle du trône, elle n’imaginait même pas ce qui pourrait arriver à sa tête, ou encore à son père. Sa main droite vain frôler le manche du sabre à sa taille, sans toutefois le dégainer.


    « Votre offre est clairement alléchante, sachez-le, mais sans une fin, il ne peut y avoir de paix. »

    Giulia venait de le dire clairement : ils auraient à combattre. Elle n’était pas folle, ni dupe. Ses chances de s’en sortir indemne était très mince, voir inexistante, et le seul fait d’y penser lui donnait envie de fuir. Elle fuyait, elle mourrait tout de même. Elle baissa un peu la tête, cachant un furtif sourire qu’elle fit disparaitre en passant son pouce sur ses lèvres. Un sourire nerveux, un sourire qui voulait dire « mais qu’est-ce que je fous ici ? ». La jeune femme releva cependant bien vite la tête et ouvrit légèrement les bras, comme un maître de maisonnée accueillant des amis à venir manger à sa table.

    « Nous sommes sur le précipice du changement messieurs. Le monde craint l'inévitable chute vers les abysses. Surveillez ce moment et quand il viendra, n’hésitez pas à sauter. Ce n'est que lorsque vous tomberez que vous saurez si vous pouvez voler. » lâcha-t-elle sereinement.

    S’ils étaient assez vif, ils comprendraient. Le pouvoir de Ganondorf grandissait de jour en jour. Tout comme le sien d’ailleurs : des formes translucides commençaient à s’élever du plancher, des murs et du plafond. Les murmures ne se faisaient plus seulement entendre d’elle, mais bien de tout être présent dans la salle. Les âmes de ceux ayant péri en ces sombres endroits combattraient à ses côtés. Certains étaient de puissants guerriers, d’autres de simples civils. Certains avaient des armes dévastatrices, d’autres n’avaient que leurs poings. Mais ce qui était sûr, dans tous les cas, c’est qu’ils allaient protéger Giulia. Elle serait la seule clé pour atteindre l’orbe.


    « Ça vous dit, de jouer au chat et à la souris ? »

    Sans demander son reste, la jeune femme disparu dans les couloirs du second pallié. Il était certain que la nécromancienne n’allait pas affronter trois guerriers. Il fallait qu’ils se séparent, pour qu’elle puisse au moins espérer en avoir un.

Pas de Supermans, parce que moi les Supermans je les saigne à blanc dans des buissons ...


Lloyfell


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(vide)

Une proposition bien alléchante qu'était celle de la femelle à la chevelure dorée. Pourquoi pas jouer au chat et à la souris ? La lutte s'annonçait plutôt intéressante.
Cette même jeune femme disparut dans les couloirs du second palier, en faisant apparaître un instant plus tôt toute une armée de défunts guerriers. Certains massifs, d'autres chétifs. Tous plus armés les uns que les autres.
À peine tirés de leur éternel sommeil, les cadavres animés se dirigèrent vers les trois chevaliers.
Light, qui avait rangé la Broyeuse un peu plus tôt l'empoigna à nouveau et asséna directement un coup d'une puissance phénoménale sur le macchabée le plus proche. Celui-ci était maigre et la fragilité de son corps à moitié vivant se devinait aisément : il était complètement pulvérisé.
L'épée portait magnifiquement bien son nom, visiblement.

Il continuait à décimer ses ennemis. Ne pouvant utiliser sa magie de lumière, seule son arme était efficace en cette démoniaque demeure.
Après avoir tué une nouvelle fois quelques uns de ses assaillants, il se retourna vers Conan et Daych.


"À vous de décider de ce que vous allez faire, mais moi je continue. J'ai besoin d'elle pour trouver l'orbe et la personne que je cherche."

Il tourna les talons et se mit à courir en direction du second palier, tout en essayant d'éviter les assauts des défunts. Quelques uns d'entres eux vinrent l'écorcher aux bras et aux cuisses, mais rien de très grave. En tout cas insuffisant pour ralentir l'Immaculé dans sa course, bien qu'il dut s'arrêter à quelques reprises pour détruire les zombies sur le chemin.
Light continuait à chercher la femme aux cheveux d'or, en vain... Tout en éternisant le "meurtre" de la horde de morts-vivants.


"Depuis quand la souris peut-elle se cacher, dans ce jeu ? Allez, sors de ton trou..."

Sans réponse aucune, l'Immaculé reprit la parole.

"Donne-moi au moins ton nom, que je sache quelle sera la prochaine tête que j'empalerai sur une pique !"


Conan


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(vide)

Conan ne fut pas surpris du refus de la jeune femme mais il se devait de lui proposer cette solution de replis avant de l'affronter peut être mortellement.
Il la vit disparaitre en haut des marches, les provocant à venir la chercher.

Puis Light s'élança derrière elle.

"À vous de décider de ce que vous allez faire, mais moi je continue. J'ai besoin d'elle pour trouver l'orbe et la personne que je cherche."

Ce dernier interpella La jeune femme mais aucuneréponse ne vint.

Conan s'élança dans les marches à son tour en faisant mouliner sa hache et son épée de droite et de gauche pour éliminer les spectre autour de lui.

- Je ne suis pas venu ici pour repartir. Méfions nous de la magie du lieu et séparons-nous en haut pour fouiller les recoins de l'étage. Peut-être ainsi aurons-nous plus de chance de l'attraper. Peut-être...

Parler et combattre ne valait rien ! Il senti une mêche à l'arrière de son crâne s'envoler dans le courant d'air provoqué par la lame d'une ombre diaphane derrière lui.
Furieux de son manque de vigilance, il envoya sauvagement sa hache en arrière et décapita la chose dans le même mouvement. S'il ne s'était pas pencher pour transpercer un autre assaillant devant, c'est sa propre tête qui roulerait e bas des marches actuellement....


Thor Odinson


Inventaire

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(vide)

« Ça vous dit, de jouer au chat et à la souris ? »

Enfait, aucune impression ne se fit ressentir. De toute façon, il ne fallait pas s'attendre à une réponse positive de sa part. Surtout que l'ennemie est une croisée, une fidèle de Ganondorf. Mais, après tous c'est mieux comme cela, si elle avait donné l'orbe sans combattre, cela aurait été ennuyeux...

Enfin, le problème n'était plus le refus. Maintenant voilà que cela tourne au cache-cache, avec l'ennemie qui a l'avantage du terrain, il fallait rester sur ses gardes. Et pour ne rien arranger, une armée de zombies sont maintenant en train d'attaquer les phénix. Daych dégaina, mais fut interrompu par son supérieur, Light, qui avait déjà commencé à exterminé des zombis à l'aide de la magistral Broyeuse.


"À vous de décider de ce que vous allez faire, mais moi je continue. J'ai besoin d'elle pour trouver l'orbe et la personne que je cherche."

Puis Conan dont la détermination était sans précédent:

Je ne suis pas venu ici pour repartir. Méfions nous de la magie du lieu et séparons-nous en haut pour fouiller les recoins de l'étage. Peut-être qu'ainsi aurons-nous plus de chance de l'attraper. Peut-être...

Daych les suivis prenant le soin d'écarter les zombis de son chemin, puis donna des coups dans le vide et prononça une formule avant d'abattre son arme au sol: une énorme barrière de feu immobilisa les zombis. Sans perdre un instant, il se rua avec Conan puis lui répondit

Je suis d'accord, mais n'oublions pas que l'ennemie à l'avantage du terrain, alors restons prudent et puisse la Déesse nous guider.

Sur ses mots ils se dirigèrent vers les escaliers sur les pas de Light. A l'etage, on pouvait distingué deux chemins. Dans l'un devait contenir une "surprise" et l'autre, Giulia et l'orbe. Mais quel chemin choisir? Telle fut la question.


[Bon déjà je tiens à m'excuser pour le retard, et pour la petite taille du post. Je suis vraiment débordé (EXAMEN JE VOUS....).]


Tali N. Thorlak


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(vide)

    Ses pas claquaient le sol, à croire que ses bottes n’avaient pas les bonnes semelles pour passer en mode furtif. Sa course fut rapidement troquée par une démarche rapide dès qu’elle se sentie en sécurité. Le souffle court, elle bifurqua dans un passage un peu plus étroit, dans lequel son dos s’écrasa contre le mur brûlant de pierre. Elle ne prêta pas attention au cadavre décharné à ses côtés. Une main à mi-chemin entre sa gorge sèche et son cœur qui battait à tout rompre, Giulia soupira délicatement, tentant tant bien que mal de reprendre son souffle. Sa respiration tremblotait et ses doigts se crispèrent sur l’armure qui commençait à lui coller à la peau. Ce qu'elle ne demanderait pas pour avoir un peu d'air frais ! Elle n’entendait pas ce qu'il se passait là-bas, mais elle pouvait presque le sentir : les événements ne tournaient pas en sa faveur. Il fallait qu’elle réagisse, et vite. L’idée de s’emparer de l’orbe lui traversa l’esprit, mais il valait mieux ne pas y toucher.

    Pas encore.

    La jeune femme entendit un des hommes l’appeler. Et Giulia ne put se cacher un sourire de mépris. Il n’y avait pas de règles au jeu, comme le monde possède des lois illusoires : hors la souris pouvait bien se cacher où elle voulait. C’est à ce moment que la Croisée décida de quitter son mur, passant sa main sur son visage, comme s’il fut tiré par des fils d’araignées.

    Marchant d’un pas rapide et assuré, une de ses mains glissait sur les murs afin de se remémorer où elle devait aller spécifiquement. Elle avait eu le temps de s’y promener et de l’apprendre, contrairement à ses ennemis. Les yeux rivés vers l’horizon, son esprit turbinait. Le labyrinthe dans lequel elle s’était tirée et dans lequel ses adversaires la traqueraient, recelait d’innombrables culs de sacs. En fait, il n’y avait qu’un véritable chemin et il n’y avait aucunes indications qui dévoilaient la sortie. Il était prédestiné à empêcher les prisonniers des diverses cellules de s'enfuirent trop loin. Et encore une fois, elle pouvait sentir les âmes des défunts qu’elle avait su amadouer l’aider à se sortir de ce trou, telles les figures translucides hantant le Désert Gérudo.

    Les esprits servant de comité d’accueil étaient toujours au rendez-vous.


    « … encore un peu tout droit … » murmura-t-elle pour elle-même, alors que la jeune femme venait tout juste de s’écarter vers la gauche.

    Bien sûr, Giulia pouvait se montrer être une hôte généreuse. C’est ainsi, en continuant de marcher droit au but, que par la magie qu’elle maîtrisait solidement, elle fit bouger les chaînes suspendues au plafond, tout près du trio de guerrier, formant le chemin là où ils devaient tous se retrouver. C’était une invitation à la rejoindre à l’autre bout du labyrinthe, une invitation à se jeter dans la gueule du loup certes, mais à bien y penser, n’était-ce pas aussi le seul moyen de la rejoindre ?

    Ses pas ralentirent lorsqu’elle arriva à destination. Elle se trouvait au centre d’une plateforme circulaire de métal. Une cuve de magma se trouvait juste en dessous de ses pieds, alors que la décoration macabre n’avait toujours pas été remplacée. Le labyrinthe derrière, trois portes face à elle : une à sa gauche, l’une face à elle et l’autre, à sa droite. Son esprit s’amusant toujours à créer une mélodie métallique avec les chaînes de la voûte, la Croisée passa une main sur son visage : la chaleur et la magie l’épuisaient futilement, mais l’accablement trépasserait sous l’effet de l’adrénaline.

    Un cours souffle et la jeune femme aux yeux de glace se précipita dans la porte de droite.


On l'avait appelé Edval. Des années durant. Ou, du moins, était-ce qu'il avait cru. Oui. Mais qui l'appellerait encore ainsi, désormais ? Ni Malon, Ni Talon, Ni même Ingo ne pourrait le reconnaître. Sa mère elle même aurait peur en le voyant.

Edval pendait, au bout de sa chaîne de mailles noires. Un crochet de boucher le laissait tenu par un des derniers firmaments de sa peau, qui autrefois plaisait tant aux voyageuses qui passaient par le Ranch.
Mais il n'avait point souvenir de tout ça. Capturé lors de l'attaque, il avait été un otage, conservé jusqu'à quelques jours auparavant. Il n'aurait su dire combien. Il ne pouvait de toute façon plus parler, sa langue désormais arrachée.
Tout ce dont il se souvenait, c'est qu'il avait été l'objet de plaisir malsain, en cette immonde forteresse. La souffrance. La douleur, la honte. Le désir de mort, l'envie que tout s'arrête. Le désespoir, la haine contre ces prétendus héros incapables d'empêcher son tourment.
Et puis, enfin, la vraie peine. Plus ces petits picotements de femmelette. Il ne se souvenait plus des supplices qu'on lui avait infligé. Juste qu'il criât suffisamment longtemps pour qu'on décide de lui arracher la langue. Il se souvenait aussi de cette chaleur infernale. Qui n'aurait-il supplié pour sentir l'acier mordre sa peau, déchirer ses muscles et boire son sang ? Rien que pour ressentir un instant sa fraîcheur apaisante, en la bouche de ce volcan. Et il avait commencé sa descente en enfer pour de vrai.

Sans que jamais celle-là ne s'arrête. On avait su le maintenir en vie jusqu'à maintenant, même si son état faisait pitié à voir. En fait, il n'était pas plus en vie que ne l'était un Stalfoss, ou un Effroi, réellement.
Il n'avait pas conscience qu'il était en vie, comme il n'avait pas conscience qu'il était vivant. Il n'avait plus que la conscience de la douleur.

La femme passa, sans qu'il l'a vit, les trois hommes s'avancèrent sans qu'il ne les sente. Comment aurait-il pu, de toute façon ? Des mètres au dessus d'eux, l'acier rentrant dans sa chair, le tenant dans un équilibre des plus précaires. Mais ça non plus il ne le savait pas.
Il ne désirait plus que la fin de sa punition. Sa rage elle même contre ceux qui avaient laissé faire ça s'était envolée. Et il avait toujours eu trop peur de ses bourreaux pour éprouver quoique ce soit d'autre.

Sans que ce morceaux de viande agonisant n'en sache la raison, l'acier se mit à chanter. Douce mélodie que le grincement des maillons.
Lugubre. Morbide sonate que celle qui se jouait. Et ce froid là, il pouvait encore le sentir, sans être pour autant rassuré.
Pour la première fois depuis ce qui lui paraissait être des années, il eut peur à nouveau. Et il avait raison.

Les chaînes se balancèrent avec plus de force, il les entendait. Et son crochet lui saignait les omoplates. Din ! Souffrance triste, yeux sec. Inexistants ? Qu'importe. Il ne pouvait plus pleurer.
La Déesse ne resta pas pour autant sourde à son appel : alors que les mouvements des mailles noire se faisaient plus puissants, plus cruels, plus désordonnés, son corps lâcha. La chair se détacha de l'acier, et il sombra.
L'élan lui permit de comprendre plus vite ce qui lui arrivait.

Quelque puisse être l'état dans lequel l'humain se trouve, il est fait de telle manière qu'il s'accroche à la vie. Parasite tenace, il résiste aussi longtemps que faire ce peut. Edval tendit les bras vers l'avant.

Les moignons de mains qu'il avait rencontrèrent la fonte, et tant bien que mal, il s'agrippa, cherchant à survivre. Il ne se doutait pas un seul instant de ce qu'il y avait dans l'énorme cuve de métal comme il ne savait pas le moins du monde que son geste désespéré serait autrement plus lourd de conséquence que ne le serait sa chute.
L'équilibre parfait dans lequel se trouvait le récipient fut brisé par le surplus, et cette espèce d'énorme marmite bascula vers l'arrière, brisant les chaînes qui la maintenait en l'air.

Le métal en fusion eu tôt fait de sortir de sa prison et de brûler vif l'ancien palefrenier qui lâcha prise toujours aussi silencieux. N'était-il pas muet de toute façon ? Son cadavre vint s'écraser juste derrière le petit groupe de Chevaliers, qui venaient de franchir une lourde et massive arche de pierre, vieillie par le temps et la chaleur.
Cette même arche était pourvue d'une herse, et cette herse actionnée par des rouages de fer oxydé, trônant au sommet du monument.
Ils ne résistèrent pas à la cascade de métal liquide et brûlant. Dans un fracas assourdissant, le grillage noir de la herse s'abattit sur le dallage, bloquant tout chemin en sens inverse pour les trois chevaliers.
Pis encore ! La pierre elle même se brisa, et de lourds morceaux s'en détachèrent...


... Alea Jacta Est ...

Trois dés sont jetés pour déterminer la résultante de l'action de ce pauvre palefrenier. Le premier, le D6 (comporte donc six faces), mettras en oeuvre la chute des pierres, et en déterminera les conséquences sur les trois aventuriers. Le deuxième, un D3 (trois faces, cette fois-ci), indiquera l'un des trois couloirs que prendra le premier des individus restants (L'ordre est basé sur votre arrivée dans le RP : 1 pour Light, 2 pour Conan et 3 pour Daych.). Le dernier, un D2 déterminera la porte qu'empruntera le deuxième survivant, et s'il y a un troisième survivant, il sera contraint de prendre la porte restante.

D6 :

Si le résultat est 1 :
Light est violemment percuté par un pan de l'arche, qui le jette au sol. Trop surpris pour l'avoir vu venir, il perd la Broyeuse, et est assommé par la masse de pierre. Impossibilité de continuer plus avant pour lui.

Si le résultat est 2 :
Conan est violemment percuté par un pan de l'arche, qui le jette au sol. Trop surpris pour l'avoir vu venir, il perd son épée, et est assommée par la masse de pierre. Impossibilité de continuer plus avant pour lui.

Si le résultat est 3 :
Daych est violemment percuté par un pan de l'arche, qui le jette au sol. Trop surpris pour l'avoir vu venir, il perd Kabu Tsuchi, et est assommée par la masse de pierre. Impossibilité de continuer plus avant pour lui.

Si le résultat est 4 ou plus :
Vifs et prestes, les chevaliers bondissent en arrière, s'éloignant sensiblement des débris de pierre qui tombent. Aucun d'eux n'est touché, et tous continuent l'assaut contre Giulia.

D3 :
(Note : Le D3 dépend du D6. Ainsi, si le résultat du D6 a été 1, le D3 concerne Conan. Dans tous les autres cas, il concerne Light.)

Si le résultat est 1 :
Le concerné s'engouffre dans le couloir de gauche, menant à la porte de gauche, derrière laquelle se trouve un Lizalfoss (joué par le Narrateur, pour les besoins du RP. Le combat se déroule donc comme il se déroulerait contre un véritable joueur.)

Si le résultat est 2 :
Le concerné s'engouffre dans le couloir du milieu, menant à la porte du milieu, derrière laquelle se trouve un Hache-Viande (joué par le Narrateur, pour les besoins du RP. Le combat se déroule donc comme il se déroulerait contre un véritable joueur.)

Si le résultat est 3 :
Le concerné s'engouffre dans le couloir de droite, menant à la porte de droite, derrière laquelle se trouve Giulia.

D2 :
(Note : Le D2 dépend à la fois du D6, et du D3. Ainsi, si les résultats du D6 ont été 1 ou 2, il concerne Daych. Dans tous les autres cas, il concerne Conan.)

Si le résultat est 1 :
Le concerné s'engouffre dans la porte 1. (Note, la porte 1 n'est pas la même en fonction du D3 : si le résultat était 1, la porte 1 du D2 sera celle du milieu, dans tous les autres cas, il s'agit de celle de gauche.)

Si le résultat est 2 :
Le concerné s'engouffre dans la porte 2. (Note, la porte 2 n'est pas la même en fonction du D3 : si le résultat était 1 ou 2, la porte 2 du D2 sera celle de droite, autrement, ce sera celle du milieu.)

***

Dans le cas d'un 4 ou plus au D6, Light sera concerné par le D3, Conan par le D2, et Daych prendra la porte restante.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Le membre 'Le Narrateur' a effectué l'action suivante : Puissent les Déesses guider votre destin...

#1 'Dés à 6 faces' :

#1 Résultat :


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#2 'Dé à 3 faces' :

#2 Résultat :


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#3 'Dé à 2 faces' :

#3 Résultat :

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Lloyfell


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(vide)

L’Immaculé courait. Seulement, il ne savait pas où. Il empruntait des passages qui se ressemblaient tous les uns aux autres, et il espérait emprunter le bon. Le doute subsistait, malgré les traces qui signifiaient certainement quelque chose. Les chaînes suspendues au plafond dansaient, provoquant une douce et lugubre mélodie à la fois agréable et stressante. Cette danse était l’œuvre de la Croisée, qui souhaitait assurément attirer les souris dans le piège. Mais Light ne pensait qu’à une chose : en finir avec elle, lui demander où se trouvait Valheim, et accessoirement, récupérer l’orbe.

Soudain, la danse et la mélodie cessèrent. Plus une seule trace du passage de la Croisée par ici, et l’étroit labyrinthe dans lequel il avançait depuis le départ de la course se divisait ici en trois nouveaux chemins, tous aussi sombres.
Il se stoppa ici, ne sachant pas quelle direction prendre.
Quelques débris tombèrent du plafond, quand tout à coup, une dépouille se joignit aux rochers.
Ce restant d’homme, suspendu depuis un certain temps à ce plafond s’était, après sa chute, accroché à une cuve contenant du métal en fusion, certainement utilisé pour agrémenter les tortures d’un peu de piquant.
L’homme tomba aux pieds de Light. Enfin, ce qu’il en restait… Le pauvre était méconnaissable. L’Immaculé déplaçait le visage du récent défunt grâce à la Broyeuse. Après une si haute chute, la mort était inévitable.
Le jeune cadavre avait certainement subit les plus horribles tortures. Ses membres étaient brisés et ses mains avaient laissé la place aux moignons, alors que ses yeux et sa langue avaient été arrachées. Mais le corps écorché et brûlé de toute part suffisait pour faire de ce jeune garçon un monstre. C’est ce que Light pensa en l’observant.


"Le pauvre a dû horriblement souffrir. Ça fera une bouche en moins à nourrir !"

Il écarta l’énorme bout de chair qui gisait à ses pieds sur la droite. Un simple homme avait provoqué la chute d’une multitude de rochers.
La cuve à laquelle il s’était accroché bascula vers l’arrière, provoquant l’écoulement du métal en fusion jusque-là contenu par ce récipient. Ce liquide vint faire fondre les mécanismes retenant une herse située juste derrière Light, qui tomba et engendra un point de non-retour.
Les guerriers ne pouvaient plus faire marche arrière. Light regarda une dernière fois le cadavre aux membres brisés, mais demeurait inaltérable face à un tel spectacle.
Il observa le mur de débris qui s’était formé derrière lui. Il s’avança vers Conan et Daych, tout en les regardant.


"Nous devrions nous séparer… Je prends le chemin du milieu. Conan, je te laisse gérer la suite de ton côté. Bonne chance."

Le porteur de la Broyeuse bondit vers le couloir du milieu et s’engouffra dans les ténèbres qui y résidaient.
Après quelques minutes de courses, il arriva à destination. Cette nouvelle salle différait complètement de ce qu’il avait pu voir de la citadelle : au lieu d’apercevoir cadavres et instruments de torture, ici les murs n’étaient composés que de roche. Avec la chaleur, la pièce faisait énormément penser au Mont du Péril, et provoquait en Light comme une sensation de bien-être.
Mais au milieu de la salle se trouvait une énorme armure vide, semblable à celles postées à l’entrée de la citadelle, où Link s’était arrêté auparavant. L’Immaculé se rappelait du Héros du Temps, qui à cet instant précis devait certainement se battre le Croisé, posté lui aussi à l’entrée de la citadelle.
Ne sachant quoi faire, Light se précipita sur cette armure, l’épée en avant. Le choc entre la masse métallique et l’arme fit rebondir la Broyeuse.
Dans un vacarme assourdissant, l’armure s’anima, laissant l’Immaculé perplexe devant son potentiel nouvel ennemi.


"Et Link a dû en affronter trois d’entre eux ? Je lui souhaite bien du courage… Bien que ça ne soit pas ce qu’il lui manque !"


Conan


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(vide)

Les trois chevaliers couraient de dédales en couloirs, rebroussant chemin dans tel cul-de-sac, essayant de changer de direction pour parcourir le plus de surface possible, sans être jamais tout a fait sûrs de ne pas reprendre le même chemin.

Après plusieurs minutes de courses effreiné tels des souris de laboratoires dans les mains d'un savant-Ganondorf fou, ils franchirent une arche de pierres qu'ils n'avaient pas encore vu. C'était plutôt bon signe pour leur progression.

Ou un traquenard...

A peine avaient-ils franchi cette arche massive, qu'un brouhaha d'enfer, mélange de bruit de chaînes, de métal tordu et d'avalanche de pierre résonna à leurs oreilles. Ils n'auraient donc jamais de répis. Aucune facilité à attendre dans cette quête de l'orbe, dans cette antichambre de la folie.

Les trois amis se jetèrent en avant et évitèrent de justesse la chutte pêle-mêle de métal en fusion et de rochers de l'arche. Lorsque la poussière se fut quelque peu dissipée, il constatère que la voie par laquelle ils étaient arrivés était condamnée. Décidément, ils étaient bien trois souris et le piège se refermait sur eux...

Une forme gélatineuse finissait de se tortiller sur le sol...

"Le pauvre a dû horriblement souffrir. Ça fera une bouche en moins à nourrir !"

Conan s'approcha et s'agenouilla près du malheureux. Une grimace de dégoût se dessina sur son visage

- Comment... comment peut-on être aussi sadique avec un être si fragile par simple jeu...

Il serra les machoires. il sentit la colère monter en lui, il devait la canaliser immédiatement pour ne pas se laisser déborder et emporter dans des actions qui le mettraient en danger. Il fallait la contrôler et s'en servir pour vaincre. Il posa sa main sur la masse sanguinolante sur ce qu'il imaginait être la tête.

- Je ne sais qui tu es mon ami, je te demande padon de ne pas avoir été là pour toi, mais je jure de te vanger.

Il fit glisser sa main en une caresse visqueuse sur la surface suintante du cu pauvre bougre, puis retira sa main. Quelques morceau de chaires restèrent collées à sa paume. Il la leva à hauteur de ses yeux et la contempla. Il refusa d'essuyer cette chaire humaine et de la faire disparaître d'un simple geste. Il plaqua sa paume sur son visage et se frotta la figure y déposant les lambeaux rouges telle une peinture de guerre tribale.

- Les morts qui tomberont de ma main seront en ton nom ami inconnu !

Ses yeux étaient rouges de colère aussi rouges que son visage désormais. Il Dégaina son épée et la frotta sur le corps du malheureux pour la couvrir de son sang.

Light s'était approché, attendit que Conan ait fini et dit :

"Nous devrions nous séparer… Je prends le chemin du milieu. Conan, je te laisse gérer la suite de ton côté. Bonne chance."

Ils virent Light s'éloigner, prendre la porte du milieu puis disparaitre. La porte se referma toute seule. et les deux Chevaliers comprirent qu'il était inutile de chercher à suivre Light. La porte ne s'ouvrirait plus pour eux...

Conan se retourna donc vers Daych. l le saisit par les épaules.

- Bien ! Il n'y a pas longtemps que nous nous connaissons et c'est déjà le baptême du feu pour toi. Light a raison, nous sommes trois, il y a trois portes... pas d'hésitation. J'ai confiance en toi, je sais que tu peux t'en sortir seul. Reviens vivant et nous fêterons cette victoire ensemble à la santé du Prince !!

Conan donna l'accolade à Daych, puis replongea les yeux dans son regard.

- Prends garde à toi l'ami ! Et souviens-toi d'un truc que m'a appris mon maître et que j'ai oublié comme un idiot tout à l'heure. Si tu te retrouve dans un labyrinthe, choisis un mur, droite ou gauche, et suis le en permanence, quand tu entre dans une pièce quand tu en sort. Ainsi tu finiras obligatoirement par déboucher sur la sortie en ne passant qu'une seule fois en chaque lieu.

Il lacha Daych, lui fit un dernier geste de la tête puis se retourna. Droite ou gauche ? il hésita un court instant..

Ses yeux revinrent à sa main ensanglantée du sang d'un innocent... la droite... Il s'avança vers la porte, tourna la poignée. Un air humide lui sauta au visage, mélange de murs suitant et de moisissures. Il affirma sa hache dans la main gauche, l'épée dans la main droite, fit quelques pas dans le couloir... Il ne se retourna même pas en entendant la porte claquer et se verrouiller derrière lui. Il s'y attendait.

Il laissa passer quelques secondes, le temps que ses yeux s'habituent à la pénombre du lieu, puis il s'élança au pas de course dans le couloir en direction d'un futr très proche et certainement mortel...


Thor Odinson


Inventaire

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(vide)

Un labyrinthe, voila sur quoi ils étaient tombés... Mais ce n'est pas cela qui allait les arrêter. Ils continuèrent à chercher le chemin de sortie tout en restant sur leurs gardes. A tout moment la sombre créature et disciple de Ganondorf pouvait surgir à tout moment.

Enfin, ils atteignirent la sortie. Enfin si on peut appeler cela comme ça. En fait, ils avaient débouché sur un carrefour se partageant en trois chemins. Soudain une couche immense de débris incandescents tomba sur eux et faillis les faire tuer, fort heureusement, ils avaient plongé à temps. Seulement, maintenant, plus aucune chance de sortir avant d'avoir trouvé l'orbe...ou de mourir.


Une fois le chamboulement terminé, Daych se tourna vers ses trois amis. L'un était agenouillé, la colère lui montait: il avait vu un pauvre cadavre torturé. L'autre s'exclama avant de s'engouffrer vers la première sortie:

"Nous devrions nous séparer... Je prends le chemin du milieu. Conan, je te laisse gérer la suite de ton côté. Bonne chance."

Il regarda son cher maître s'en aller. Il le regardait jusqu'à disparition, la Broyeuse à la main. Il fut réveillé par les mains de Conan qui s'étaient posés sur ses épaules.

- Bien ! Il n'y a pas longtemps que nous nous connaissons et c'est déjà le baptême du feu pour toi. Light a raison, nous sommes trois, il y a trois portes... pas d'hésitation. J'ai confiance en toi, je sais que tu peux t'en sortir seul. Reviens vivant et nous fêterons cette victoire ensemble à la santé du Prince !!

Oh combien les paroles du grand Conan rendait Daych ému. Il ne fit que répondre:

Crois moi Conan, je te jure de revenir vivant! Je n'abandonnerais pas. Compte sur moi.

Il fut surpris par l'accolade de Daych, mais il finit par le rejoindre dans son geste. Puis avant de partir il lui donna un petit conseil:

- Prends garde à toi l'ami ! Et souviens-toi d'un truc que m'a appris mon maître et que j'ai oublié comme un idiot tout à l'heure. Si tu te retrouve dans un labyrinthe, choisis un mur, droite ou gauche, et suis le en permanence, quand tu entre dans une pièce quand tu en sort. Ainsi tu finiras obligatoirement par déboucher sur la sortie en ne passant qu'une seule fois en chaque lieu.


Mais alors qu'il allait partir, Daych l'interpella:

Eh Conan, tiens attrape!

Il lui lança son collier qui avait préalablement arraché, puis continua:

C'est une perle que j'ai cré grâce à la magie du feu, grâce à lui on pourra rester en contact. Enfin, seulement l'instant d'une minute.

Il se grattala tête puis termina


Je ne l'ai pas terminé, alors prends en soin. Une dernière chose, tu peux me joindre en le serrant et en pensant à moi.

Enfin, il lui fit signe de la main et fonçade son coté, le sourire aux lèvres et la main sur son épée.


[ENCORE DESOLE A TOUS DU RETARD ---> PROBLEMES PERSONNELS]


Tali N. Thorlak


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(vide)

    Un fort tremblement immobilisa sa course, dans cet endroit humide aux murs tapissés de diverses mousses végétales et humaines. À croire que quelque chose de bien lourd s’était effondré. Giulia tendit l’oreille, relevant la tête, retenant sa respiration, la main posée sur le froid mur de pierres. Elle sentit ses doigts s’entremêler dans la chair et eut le rapide réflexe de la faire glisser le long de sa cuisse, par profond dégoût. Pour seul chuchotement, son cœur martelant ses tempes, tel un tambour qui annonce une éventuelle joute.

    L’atmosphère lui sembla soudainement glaciale, comme les fameux hivers hyliens. Ses pas sonnaient durement sur les dalles lorsqu’elle reprit le pas, éveillant dans le sombre couloir de longs échos. La Croisée eut la vague impression que l’effigie des morts la fixait d’un regard aveugle, alors que la toute blonde se rassurait qu’ils contemplaient plutôt les ténèbres éternels.

    Au bout du couloir, une autre plateforme grillagée, qui laissait voir un trou surdimensionné tout juste en dessous. Si la plupart des gens croyait que c’était un creux sans fond, la Croisée le savait empli d’eau noire et on le disait habité par des créatures marines diverses. Cependant, elle ne savait jamais ce qui arrivait vraiment aux prisonniers jetés ici. Elle avait eu droit à une seule exécution en ces lieux : les séquestrés étaient guidés par dizaine, avant que le plancher ne s’ouvre sous leur pieds et que la gravité ne fasse son travail. Certains étaient attachés aux chaînes encastrées dans les murs, et on dit que la bête les dévorait lorsqu’il n’y avait personne qui regardait. Une petite timide, celle-là.

    Montant l’escalier qui menait au second palier de la salle, et qui donnait une merveilleuse vu sur la plongée des prisonniers, Giulia s’arrêtant dans son ascension, le regard fixé sur l’entrée.

    Un seul devait venir vers elle. Et un seul vint. Déjà.

    Elle aurait gagé que ça leur aurait pris bien plus de temps. Ainsi donc, elle n’aurait point le temps de les faire tomber dans la cavité abyssale, comme elle avait prévu au départ.

    C’était l’homme buffle, comme le surnommait gentiment la Croisée. Un homme à la forte carrure et au visage coriace, hardi, maintenant tâché de carmin. Son sang ? Celui d’un coéquipier. Elle ne saurait jamais. Par réflexe, Giulia descendit une marche, posant ferment sa main après la rampe de l’escalier métallique. La jeune femme jeta un coup d’œil au plafond, cherchant rapidement un second plan dans la lumière du jour qui réussissait à passer par les pierres fissurées des murs et du plafond. Elle redescendit la tête, fixant l’homme qui venait de passer l’entrée.


    « Je ne m’attendais pas à ce que vous arriviez si vite … peut-être … aurais-je dû vous laissez plus de temps pour vous amuser dans le labyrinthe. » déclara-t-elle sur un ton des plus neutres, dénué de vie, du haut de son « perchoir ». Elle resta telle une statue, ou plutôt une gargouille, avec ce regard mauvais qui semble toujours vous suivre peu importe où vous vous trouvez, mais bel et bien immobile. C’était à peine si elle respirait, d’ailleurs.

    « Et avant que vous me le demandiez à nouveau : non, je ne vous donnerai pas l’orbe. »

    C’était comme ça aussi dans la vie : il fallait se battre pour atteindre ses objectifs. Rien n’était donné, rien. Tout individu était nombriliste et elle l’avait appris bien rapidement. Et la solution pacifique ici n’était pas envisageable, même si elle se savait totalement inférieure au bloc de muscle face à elle. Elle se surprit à baisser les yeux un bref instant, accompagné d’un sourire, se demandant décidément, une centième fois, ce qu’elle pouvait bien ficher ici. Elle eut la forte envie de se lamenter sur sa vie, d’avoir se fabuleux don de passe muraille pour traverser les murs de pierres et s’en aller loin, avec la vie sauve.

    Giulia ne tenta même pas d’atteindre le sabre pendouillant à sa hanche. Elle le savait là, bien présent, n’étant pas encore familière avec le poids d’une arme sur elle, autre que celui de son arc, qu’elle avait, à son plus grand regret, pris la décision de ne pas emmener. Elle aurait pourtant pu lui décoder une flèche entre les deux yeux, là, sur le moment, à son arrivé. La Croisée se trouva bien mal préparée pour cette initiation, et oh comment bien faible.

    Giulia finit par descendre nonchalamment les escaliers, retrouvant sa position sur le plancher grillagée, bien qu’elle ne s’aventura pas plus loin pour le moment. Foncer tête baissée, c’était pour les plus qu’idiots qu’elle.








Salle de Gauche.– Lizalfos.



Dans la pénombre de la pièce où il était enfermé depuis déjà bien longtemps, l'homme-Lézard ouvrit les yeux (qu'il avait rouge) sur la petite boule de lumière verte. La lueur qu'elle dégageait n'avait rien de sain. Pas un vert d'espoir, mais un vert brillant et violent. Un vert qui blessait ses yeux au moins autant que l'objet ne l'attirait. Toutefois, il n'avait pas conscience de la chose, et ne faisait pas réellement la différence entre cette notion de vert d'espoir et de vert malsain. Tout ce qu'il voyait c'était l'irrésistible attraction que provoquait cette sphère en apparence si petite, mais qui lui était devenue si chère.
L'être qu'il était n'avait jamais rien possédé de plus qu'une épée de ferraille en mauvais état, et qu'un bouclier relativement efficace. Quand cet homme aux cheveux roux et au regard mauvais était venu lui donner ceci, l'humanoïde avait immédiatement réalisé qu'il ne serait jamais plus possible de se défaire de l'objet.

Jamais personne ne devrait lui retirer son bien. Jamais personne ne le lui retirait.

Seule lumière dans les ténèbres, l'orbe illuminait son visage de reptile, alors qu'il passait inlassablement sa langue fourchue sur ses lèvres inexistantes. Le bruit qui aurait agacé n'importe qui au point de se cogner la tête contre un mur ne le gênait en aucun cas, pas plus qu'il ne la gênait elle. Dans l'esprit du reptile, elle était presque devenue sa compagne, tant et si bien qu'il s'était laissé dépérir pour pouvoir la contempler plus longuement. Ses nuits comme ses jours (difficile un dire, dans un noir presque total) étaient, depuis quelques jours, entièrement dévoués à la contemplation de cette lumière verte. Il ne dormait plus. Il ne mangeait plus. Il ne se battait plus. Plus depuis qu'il avait tué tous les autres de sa race qui avait tenté d'approcher son astre vert. Quelques cadavres jonchaient le sol depuis quelques jours. Une demi douzaine d'Hommes-Reptiles étaient tombés depuis le début de cette semaine : l'orbe avait été la cause de ces batailles, soldées par la survie du plus robustes et du plus sanglant Lizalfos du groupe.

L'esprit toujours axé sur une et unique chose, il fut brusquement tiré de son état par le grincement puissant des axes de fer qui maintenait la porte vers sa demeure close. Son regard, se fit mauvais, alors que dans son crâne ne naissait qu'une idée : conserver son exclusivité sur son bien.
La lueur carmin qui irradiait de ses yeux vira à un rouge bien plus sombre encore. Deux lueurs rouges vicieuses, trahissant une intelligence meurtrière et malsaine, une profonde envie de tuer, et une jalousie perfide.
Son regard discerna à la lumière de l'Orbe un humain, bien plus jeune et bien moins imposant que celui qui lui avait offert sa promise. Un voleur, somme toute, comme l'étaient tout ceux qui s'approchaient de lui.

Il n'avait pas peur de son nouvel ennemi. Comme tous les autres, il allait le saigner et ses veines viendraient repeindre son décor déjà morbide.
Les muscles noueux du Lézard entrèrent en action, alors qu'il bondissait en arrière, prouvant que malgré la dépression qu'il subissait, il était encore plus que largement capable de tuer. Pis encore, la jalousie qui courait dans ses yeux était plus violente que l'instinct maternel : une mère protégeant sa portée est rarement aimable. Il protégeait quelque chose d'autrement plus précieux qu'une portée à ses yeux.

Sous ceux de Daych, le Lizalfos ferma son poing griffu et plein d'écailles sur ce qu'il ne savait pas être l'une des clefs de la porte de Ganondorf. Fou eut été l'homme de dire que ce reptile savait quoique ce soit de Ganondorf, puisqu'il ignorait même jusqu'à son existence : il n'avait pas un cerveau assez développé pour faire le lien avec son généreux donateur.
La fureur qui dansait dans les prunelles du monstre s'enflamma plus encore – si cela était possible– et il leva la tête vers le plafond, avant d'ouvrir la gueule. Poussant un petit cri caractéristique de ceux de sa race, il lâcha une gerbe de flammes.

Le feu balaya toute la salle, éclairant les horreurs qu'elle contenait. La chaleur monta d'un cran supplémentaire, et si le Reptile n'était en aucun cas sensible à celle-ci, ce ne serait sûrement pas le cas du Chevalier. La lave, rendue visible ne serait-ce qu'un instant, venait diviser la pièce en îlots de pierre, seul sol sur lequel poser le pied était sur. Le sang des autres reptiles couvrait encore les parois. Quelques torches, éteintes depuis longtemps, s'embrasèrent à nouveau, conservant ainsi un semblant de lumière dans la pièce. L'abomination venait involontairement d'offrir la vue à son ennemi. Malgré cela, l'animal continuait de vomir des flammes à n'en plus finir, les jetants partout dans des mouvements relativement incohérent. A plusieurs reprises, elles passèrent près de l'homme sans jamais le toucher : la créature cherchait avant tout à intimider son adversaire, dans l'espoir de le voir fuir. Pas d'engager le combat de suite.

Mais l'homme restait, et semblait déterminé à ne pas partir immédiatement. Persuadé que l'on convoitait son précieux, le Reptile décida d'empêcher quiconque de s'en accaparer, et d'un geste simple, jeta l'Orbe dans son gosier. Dans un bruit de déglutition particulièrement sonore, il avala la sphère magique pour mieux la conserver sienne. La possibilité qu'il faille l'éventrer pour aller la chercher lui frôla l'esprit, et d'un nouveau bond, il se propulsa vers ses armes, laissées un peu plus loin, sur sa gauche.
Vif comme l'éclair, et agile comme un danseur de ballet, il se saisit de sa vieille épée, sans oublier son bouclier. En un troisième bond, il était devant l'ennemi, et recommença sa valse mortelle. Les flammes partirent à nouveaux sans autre objectif que de ne laisser qu'un tas de cendre de l'Hylien. D'autres petits bonds rapides lui permettait de tourner autour de sa proie, frappant à multiples reprises dans l'espoir de la blesser mortellement. S'il faisait mouche, il n'en savait rien, et le Lizalfos comptait sur son agilité, sa vitesse, ses sauts spectaculaires, et le feu pour tuer l'intrus.
Dans un dernier assaut, il lâcha une nouvelle gerbe de flamme, qui s'articula comme autant de langues rouges et voraces, fonçant droit sur le voleur, prêt à le laisser cuit à point.







Salle du Milieu.– Hache-Viande



La pièce tenait plus de la grotte que de la véritable salle d'un château. Tant et si bien qu'il eut été aisé de croire que le Seigneur du Malin avait tenu a représenter en son illustre demeure, l'environnement des Gorons et tout particulièrement de la caverne Dodongo. La présence de piliers de pierre se fondant dans le décor trahissait toutefois l'appartenance de cette pièce à la Citadelle.
En le centre de la pièce siégeait majestueusement une énorme armure d'un métal aux teintes de bronze. Dessinée dans un style orientale, elle tenait d'une poigne de fer une énorme hache d'un acier aussi noir que la mort, qui lui barrait le giron.
Le silence qui régnait en maître sur les lieux en devenait lui même presque violent. Inquiétant, à n'en pas douter : tout semblait trop calme. La place était si isolée des autres combats, qu'on eu pu croire un instant à un véritable havre de paix.

Des trous noirs et vides qui lui servaient d'yeux, la statue d'acier contempla Light pénétrer. Elle le voyait sans le voir, en cela qu'elle n'était tout simplement pas vivante, ni animée. En l'instant, ce n'était qu'une simple armure comme une autre, laissée à l'abandon : la magie noire et ancestrale de Ganondorf n'opérait pas encore.
Cela n'empêchait pas la sensation d'être observée que le Héros avait mainte fois ressenti, chaque fois qu'il croisait une armure de la sorte, et bien qu'il eut appris à les défaire, il fallait être touché par la folie pour croire pouvoir s'en sortir indemne. Jamais personne n'avait défait ce paladin maudit sans mal.

Dans un fracas épouvantable, la lame de l'Immaculé s'abattit sur l'épaule gauche du colosse d'acier. Le son clair de l'acier heurtant l'acier résonna durant une longue minute, avant de s'éteindre définitivement, laissant à nouveaux place à ce silence implacable et assourdissant.
Et puis...
Et puis, tout doucement, les mailles semblèrent s'agiter, d'abord imperceptiblement, comme si un faible vent venait les secouer. Doucement, mais sûrement, le son gagna en puissance, pour emplir toute la salle et tout l'espace. Dans un cliquetis froid et dénué de sentiment, la statue de fer toute entière s'éleva, véritable monument d'acier, dominant de deux têtes l'Immaculé, sans pour autant le prendre de haut. Entièrement faite de plaques d'acier, elle était complètement étrangère à ces émotions, et ne faisait qu'obéir au verbe du Roi des Dunes et des Sables. Le Verbe en question étant de tuer qui que ce soit qui viendrait troubler son sommeil, la cuirasse frappa le mur de son imposante lame à double tranchant.

Si Monseigneur le Silence régnait en maître encore quelques minutes plus tôt, il était désormais éclipsé sur toute la ligne. La salle trembla suite à la violence du coup, ébranlant jusqu'aux fondations de celles-ci. De toute évidence, il faudrait éviter les assauts de ce genre si l'on voulait éviter un effondrement de la pièce sur elle même. Mais si cette éventualité pouvait être inconcevable à Light, elle ne l'était pas au Hache-Viande. Lui qui ne connaissait ni fatigue, ni douleur, ni chaleur (toujours bien présente, il ne faut pas se méprendre !) ni même peur, ne craignait en aucun cas de tomber pour exaucer le souhait de son seigneur et maître.

La hache fut à nouveau tirée du mur, laissant une profonde entaille d'environ 8 pouces (soit, une vingtaine de centimètres) dans la pierre brute. Le colosse enchaîna immédiatement sur un coup de pied brutal et rapide, avec pour seul but de mettre un peu de distance entre l'homme et lui. Assez pour qu'il puisse frapper de sa lame, et non de sa hampe. Et le coup ne se fit pas attendre ; avec la force et la violence inouïe que l'on connaît aux Pourfendeurs Maudits du Désert.

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Lloyfell


Inventaire

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(vide)

Son visage s'humidifiait. En plus de l'abominable chaleur constante de la pièce, la peur montait en lui. Voilà bien longtemps qu'il avait affronté un véritable ennemi, un adversaire qui allait lui donner du fil à retordre, sans doute.
À peine venait-elle de s'éveiller que l'armure maudite empoigna sa hache et l'envoya dans le mur. Cette arme, au moins aussi immense que l'épée de Light, était encastrée dans le mur d'une profondeur de deux dizaines de centimètres, environ. Jamais un Hylien, ou même un Goron n'aurait pu accomplir un tel acte.
Sans attendre plus longtemps, le Hache-Viande enchaîna avec un coup de pied aussi puissant que le coup précédent et aussi rapide qu'un Sheikah. L'Immaculé jeta la Broyeuse aussi vite que possible afin d'esquiver le coup de son opposant. Sa roulade l'amena à l'opposé de son arme, avec l'ennemi au milieu, les séparant.
Il entreprit donc une course sur les bords de la pièce, en espérant être suivi par l'adversaire.
Mais la poursuite s'arrêta très vite, car la lourde atmosphère volcanique rappela son corps à la raison : il ne devait pas se surmener s'il voulait survivre à ce duel, contrairement au Hache-Viande qui, n'étant pas un être vivant, ne ressentait pas une seule émotion.

Il se dirigea vers son épée, légèrement chauffée par le sol tout aussi brûlant que les flammes d'un Dodongo.
Empoignant de nouveau la Broyeuse, il se rua sur l'armure vide en portant un coup horizontal sur son genou gauche. Le choc de l'alliage de l'armure et de l'acier de l'épée résonna une fois de plus pendant une longue durée, ce qui déstabilisa le bretteur. Il prit du recul afin de reprendre convenablement ses esprits. Tout en avançant lentement vers l'ennemi, il tenta de le désarmer en portant un coup d'estoc à son poignet.


Conan


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(vide)

Conan traversa le boyau humide et arriva dans une autre pièce de tortures. un peu plus loin, un trou sombre et inamical. Dans un coin, un escalier menant à un secoond étage.
C'est de là que la voix lui parvint.

« Je ne m’attendais pas à ce que vous arriviez si vite … peut-être … aurais-je dû vous laissez plus de temps pour vous amuser dans le labyrinthe. »

Conan s'arrêta net, et regarda la jeune femme en haut des marches. Il se mit néanmoins en garde instinctivement.
Même si ce visage n'exprimait que la douceur il savait que cela n'était qu'un masque.
Comme les images pouvaient être trompeuses...

Mais la cicatrice à la cuisse laissée par Withered lui rappelerai à jamais qu'il ne fallait pas se fier aux apparences.
S'il revenait vivant de cette quête il se dit qu'il devrait la remercier pour ça...

« Et avant que vous me le demandiez à nouveau : non, je ne vous donnerai pas l’orbe. »

Il n'en attendait pas moins. La Jeune croisée leur avait déjà refusé l'orbe à trois, elle n'allait pas lui en faire cadeau maintenant qu'il était seul.

- Je n'en doute pas Ma Dame, mes sauf votre respect, vous m'êtes plutôt indifférente, bien que votre condition m'apitoie quelque peu. Cependant ce n'est pas le moment pour moi de prendre pitié de vous. Nous verrons cela en d'autres moments. Je suis venu pour l'orbe, et ni votre vie ni votre mort n'y changera rien. Je suppose que si vous êtes ici, c'est en gardienne de l'une de ces orbes, qu'elle doit être cachée ici. Je vous conseil et vous demande donc de ne pas vous mettre en travers de mon chemin. Je vais fouiller cette pièce de fond en comble. Et en dernier recours c'est vous que je fouillerai, dussé-je vous transpercer avant.

Conan commença à se déplacer en fouillant les coins et recoins du premier étage. Soulevant les sac, scrutant la résonnance des murs, du sol. Il surveillait la croisée du coin de l'oeil pendant ses déplacement. Il ne souhaitait pas se faire surprendre par elle et mettre la mission en péril.
Il se demanda ce qui devait attendre ses amis derrière les deux autres portes. Puisqu'il savait maintenant que l'orbe était ici. Les deux autres portes étaient un piège.

Après quelques minutes, il dû se rendre à l'évidence, l'orbe n'était pas au rez-de-chaussée.

- Madame, je vais vous demander de me laisser passer et emprunter cet escalier. Veuillez-vous décaler s'il vous plait.

Il pointa son épée vers Giulia pour la tenir en garde.

- J'espère que je la trouverai la haut car sinon, il ne me restera plus que vous. Ety je me dis que vous êtes bien capable de masquer la présence de l'orbe par un sort qu'il me faudra faire disparaitre en vous rendant inconsciente d'une manière ou d'une autre.

Conan ne commit pas l'imprudence, comme il l'avait fait avec Withered de dire que cette extrémité lui répugniait. Il préférait laisser croire qu'il était prêt à la tuer. Mais le fait était là. Portait atteinte à cette jeune femme ne l'enchantait pas. Et en serait-il capable au moins. En avait-il les capacités ? quelle était la force de cette jeune blonde ? Il n'avait jamais croisé le fer avec elle avant...

Il marcha sur elle, épée en avant, hache en garde...


Thor Odinson


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(vide)

La main sur son épée le chapeau remonté, Daych fonçait vers se foutu labyrinthe qu'était cette tour. Il fallait absolument qu'il fasse de son mieux pour trouver l'orbe et la détruire pour tout cela s'arrête, il fallait sauver le prince. Grace à la technique de Conan, Le chevalier roux ne se perdit pas. Il arriva à une porte qu'il s'empressa d'ouvrir.

A l'intérieur, il ne semblait y avoir personne, et il régnait le noir absolu. La seule lumière qui éclairait au loin était un objet rond, vert.

"L'orbe!" s'écria Daych

Il s'en approcha, mais trébucha. Il déclencha une légère flamme sur son doigt en utilisant sa magie et vit le cadavre, de ce qui ressemblait à un Lizalfos. Puis devant lui, une silhouette se mit à bouger. Puis des flammes sortirent de sa bouche et éclaircirent la pièce. La silhouette aperçue était un Lizalfos, et autour de lui beaucoup de cadavre de ses confrères. Il vit que le Chevalier en voulait à son orbe, il la rentra dans son estomac et lança des millier de boule de flammes dans tous les sens avec rage
.

"Eh doucement!"

Ensuite, il visa volontairement le phoénixien, qui se protégea grâce à un bouclier, lui_même constitué de flamme. Seulement, le bouclier n'eut pas le temps pour se refermer. Il toucha donc le haut de son chapeau. Avec rage, les sourcil froncer, il regarda son chapeau et s'adressa au Lizalfos, bien qu'il était conscient qu'il ne comprendrait pas.

Vois-tu, ce chapeau, est tout ce qu'il reste de mon village. Tu l'as endommagé et....

Il fixa le lizalfos brutalement

...tu vas le payer de ta vie!"

Il se rua sur le lizalfos, guettant le moindre de se mouvements, et lui donna un cout vertical, visant à le décapiter


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