De l'histoire d'un Prince et de son enlèvement. [4]

[ Hors timeline ]



Les Bibliothèques des Monarques sont toujours de grands lieux de savoir. Car le Pouvoir n'est pas éloigné du Savoir, tous les rois doivent pouvoir se targuer de posséder un océan de connaissance en leur demeure. Ganondorf ne faisait pas exception à cette règle. Il réservait néanmoins l'accès de sa bibliothèque aux plus gradés de sa Croisade Sanglante. Confier un tel pouvoir à des traîtres potentiels ou des imbéciles aurait été dangereux tant les secrets qu'elle refermait pouvaient être précieux. Magie, Histoire, Astronomie, Langues de tous les pays, Légendes et Prophéties...Le Gérudo s'était toujours arrangé pour récupérer autant d'ouvrages qu'il le pouvait du monde entier. Mais ces derniers temps, les feux de la Bibliothèque s'étaient éteints. Car le Seigneur du Malin, entré en guerre, ne pouvait plus se permettre de passer du temps en ce lieu. Les flammes dont il le baignait d'ordinaire avaient laissé place à leurs filles : les ombres. Et en cette citadelle d'Ombre et de Flammes, la Bibliothèque était devenu un lieu aussi périlleux que les autres.

[hrp] Libre à vous de tenir compte de l'image que je vous ai fournit ou non, c'est une aide pour voir l'ambiance du lieu, pas une photo ;) [/hrp]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Withered


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Appuyée le flan contre une des étagères remplies de livres, elle pensait. La bataille se préparait, et elle faisait le vide dans son esprit. Elle se situait entre l'étagère de la magie obscure et celle de la foudre, et elle entendait plus loin une autre personne. Un sourire discret se peignit sur son visage : elle ne luttait pas seule ce soir -Liudia exceptée- et pour une fois cela enchantait la gérudo froide qu'elle était.

Le retour de la Dame Louve dans le clan des ombres l'avait troublée, mais maintenant, elle était contente. Dans cet avenir sombre qui se dessinait pour les prochaines heures, elle combattrait avec une amie. Ensemble, elles comptaient bien mener à bien leur mission de protection.

Une orbe... Elle soupira. Protéger un artefact magique ne l'enchantait guère -la protection, ça n'était pas son truc-, mais elle comptait sur Tsubaki pour l'aider dans cette difficulté. Il faudrait avoir les yeux partout, autant en avoir deux paires dans cette sombre pièce.

Elle releva les yeux, regardant son alliée tandis que les éclats de voix se faisaient de plus en plus nombreux et de plus en plus proches. Elles avaient tout prévu pour retenir un maximum les opposants, et même mieux, les empêcher carrément d'arriver à leurs fins. Son sourire s'effaça doucement, son esprit et son corps s'enfonçant doucement dans la bataille à venir. Elle s'accroupit au pied de son étagère, dégaina une de ses lames et laissa la deuxième cachée. Liudia n'était pas avec elle, encore mal remise du ranch.

Les opposants arriveraient bientôt.


Aurore


Inventaire

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(vide)

Cela faisait plusieurs heures que Tsubaki se trouvait en ce lieu. Elle était bien trop excité pour pouvoir lire quoi que ce soit. Même les couvertures des livres lui paraissaient plus que floues.
Elle tentait en vain de ce concentrer pour le combat tout proche.
Cette pièce était immense. En parcourant la bibliothèque, la dame-louve avait dû enjamber plusieurs livres ouverts à même le sol.
Au détour d'une allée elle aperçu une silhouette plus loin. Withered. Son amie. Le hasard avait bien fait les choses. Il les avait réunies pour ce beau combat.
Leurs yeux se croisèrent et elles surent qu'elle pourraient compter l'une sur l'autre.
Ce n'est qu'à cet instant que Tsubaki remarqua alors l'objet de leur mission après plus d'une heure de recherches infructueuses. L'orbe. Un objet magique pour le moins très attractif.
Tsubaki se demandait comment elle avait pu ne pas le "sentir" depuis le début car la magie qu'il émanait lui glaçait les sangs.
Des échos de voix se firent entendre et instinctivement Tsubaki se transforma en louve.
Son cœur bondissait dans sa poitrine et même si elle n'osait se l'avouer il y avait une pointe de peur dans se tumulte d'émotions. Peut être celle de perdre son amie.
Au vu des nombreuses voix qui se faisaient entendre les adversaires étaient nombreux.

La dame-louve se mit alors à penser à Arkhams. Il l'avait trahit. Humiliée. Abandonnée. Il n'était pas là. Plus là pour la défendre ou lui donner du courage.
Une rage l'envahit. Ces pupilles se dilatèrent.


Le combat pouvait commencer. Et elle donnerai sa vie s'il le fallait pour en finir et défendre cette orbe.


Orpheos


Inventaire

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(vide)

Orpheos avait couru avec tout son souffle, à travers le couloir obscur menant dans l’aile ouest de la citadelle noire. Ne sachant même pas comment s’étaient organisés tous les autres dans le hall, contre les Darknuts, il avait seulement espéré que le plus grand nombre d’entre eux en ressortirait vivant. Lui était parti seul, car seul il agissait mieux. Et il n’oubliait pas le but principal : délivrer Dun.
Pour cela, il fallait explorer la forteresse, mais plus il s’enfonçait dans ses tréfonds, plus il réalisait son gigantisme. Il avait l’impression de s’aventurer dans les intestins d’une bête monstrueuse, prête à le détruire à tout moment par l’un de ses systèmes ou l’un de ses agents défensifs…

Une boule de lumière, certainement venue d’un des soldats de Link, avait éclairé la vision du chancelier durant une partie du chemin. Mais celle-ci avait ralenti pendant la course d’Orpheos pour le laisser finalement seul, et arrivé au bout du couloir, il avait dû choisir entre grimper des escaliers en colimaçon faits de pierre brute, qui semblaient mener aux étages d’une tour, ou en descendre pour partir dans les sous-sols de l’aile ouest.

Là encore, il avait choisi son chemin par hasard… et s’était retrouvée dans les sous-sols.


De là, on entendait encore les échos de la bataille à l’étage. Il était sûrement en train de se rapprocher des dessous du hall, en parcourant d’un pas prudent les couloirs inférieurs. Les murs de pierre noire étaient décorés de rangées de torches enflammées, et pourtant, elles ne semblaient pas projeter une lumière suffisante pour tout éclairer. Comme si les ombres ambiantes étaient trop épaisses pour être tout à fait vaincues. Orpheos avait la désagréable impression que des choses s’y cachaient… Pendant que presque tous les autres se battaient encore dans sa gueule, la bête sentait peut-être les pas de l’intrus avancer entre ses parois.

Le chancelier n’aima que très peu cette sensation d’être observé… mais le couloir finit par l’amener à une grande porte en ogive. A sa gauche, le couloir continuait pour se perdre dans les dédales de la forteresse, mais le chancelier eut l’intuition de ne pas continuer. Des pièges devaient sans doute l’attendre plus loin.
Mais dès l’instant où il poussa cette fameuse porte en ogive, il sut qu’un autre de ces pièges se refermait sur lui.

La pièce qu’il découvrit était plongée dans l’obscurité, si bien qu’Orpheos ne sut en évaluer la taille. La faible lueur des torches du couloir éclaira tout juste un escalier de marbre noir qui descendait… ainsi que des étagères remplies de livres.
Lorsqu’il descendit l’escalier pas à pas en ayant pris soin de refermer la porte -le verrou du piège- derrière lui, le chancelier s’immobilisa sur la toute dernière marche pour s’habituer aux ténèbres. Ses yeux de Sheikah sondèrent celles-ci durant un instant avant de pouvoir s’y habituer.

Il s’agissait d’une bibliothèque. Et pas de n’importe laquelle : celle du seigneur du Malin, qui renfermait à coup sûr de nombreux secrets. Orpheos eut juste à consulter brièvement les titres d’ouvrages sur la première étagère de droite, pour en trouver certains réputés très rares, et basés sur les langues mortes étrangères. Quelle ironie que le chancelier se retrouve dans un lieu de culture, chez l’ennemi !

Mais la bibliothèque de Ganondorf paraissait abandonnée depuis un certain temps. Quelques livres ouverts jonchaient l’allée du milieu, tracée entre les étagères où devaient se promener quelques araignées appréciant l’odeur de poussière noble qui régnait en maître, autant que la pénombre. Et puisqu’il s’était totalement habitué à cette dernière, Orpheos s’apercevait maintenant très bien de la taille immense du lieu. Dans le noir, le plafond voûté se perchait à une vingtaine de mètres au-dessus de sa tête, les étagères elles-mêmes faisaient trois fois sa taille, et l’autre extrémité de la bibliothèque ne s’atteindrait pas en quelques secondes.
Alors, encore vêtu de sa cape immaculée, la tête toujours encapuchonnée, il s’aventura pas à pas au beau milieu de l’allée principale…


Recouvert ainsi de sa cape, il paraissait être un fantôme parcourant des lieux hantés. Et bien qu’il fut, pour l’instant, l’unique soldat d’Hyrule à s’être aventuré dans la bibliothèque, cette impression d’être observé subsistait. Sa solitude n’était peut-être pas. Il était sûr de n’être victime, en tout cas, d’aucune peur véritable. C’était dans les endroits les plus sombres qu’il était le plus à son aise, pour vivre comme pour combattre…
A chaque étagère dépassée, Orpheos s’attendait à voir un ennemi lui foncer dessus, tapi dans la noirceur, entre les centaines de livres, ou qu’il lui tombe dessus car perché dans les hauteurs de la salle, sur les énormes étagères qui le surplombaient. Un piège pouvait surgir n’importe où, n’importe quand…

Les bottes du chancelier enjambaient les livres ouverts qu’elles rencontraient, pendant que sa tête restait fixée vers l’autre bout de l’allée. Ou plutôt ce qu’il en devinait, puisqu’il ne le voyait pas. Mais ses yeux, eux, n’arrêtaient pas une seule seconde de bouger. Ses oreilles non plus ne se reposaient pas ; tous ses sens étaient aux aguets. Plus il s’éloignait de l’entrée pour s’enfoncer dans la salle, plus il sentait le danger grandir, et plus il marchait lentement. Quasi-silencieusement. Il s’était isolé dans les entrailles de la bête, sans même être sûr de trouver une clef à la portée de son chemin. Des voix hurlantes lui parvenaient d’en haut mais elles étaient encore trop loin.

Selon un écriteau, Orpheos passa devant l’étagère qui abritait les savoirs de la magie obscure, mais il ne voyait toujours pas le fond de la bibliothèque…
Puis, son intuition repéra soudain quelque chose et il détourna brutalement la tête vers sa gauche : il découvrit un animal au pelage blanc posté entre deux étagères, les babines retroussées et les yeux pleins de rage.


-Un loup… ?

Orpheos crut alors entendre un bruit furtif, quelque part derrière les étagères les plus proches, et sans réfléchir, il recula d’un bond dans l’allée principale. Son capuchon tomba de sa tête dès qu’il toucha terre, découvrant de la sorte son visage pâle.

-Un animal perdu en pareil lieu possède forcément un maître, clama le chancelier avec sang-froid. Sortez donc de votre cachette.


Aurore


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(vide)

Tsubaki éclatât d’un rire amer. Elle espérait que ce rire provoquerait son effet, qu’il ferait sursauter le chancelier. Car oui. Ce n’était pas une simple louve comme il aurait pu le croire.

« Je suis mon propre maître.» répondit-elle.
« A moins que tu ne fasses allusion à Sire Ganondorf ? Mais me crois tu assez stupide pour te dire où il se trouve ? » le nargua-t-elle.

Elle fit un signe imperceptible à dame Withered lui demandant de ne pas bouger tout de suite. Peut être réussirait elle à fait croire à l’individu qu’elle était seule. Du moins pendant quelques minutes au moins.

« Es-tu venu te pavaner ici pendant que tes « camarades »
-elle avait exagérément accentué ce mot- se battent ? »

Elle avança vers l’homme. Et s’arrêta à distance de deux mètres de lui, commençant à tourner autour.

« Tu es venu t’instruire ? Mr le chancelier ? Malheureusement pour toi je ne vois aucune issue. Il ne te reste donc plus qu’à m’affronter. Ainsi tout ce que tu apprendras ici restera à jamais dans cette pièce. »

Ces questions incessantes n'attendaient aucunes réponses. Ce n'était autre que des accusations.

Elle rit à nouveau.

« Comme cela est dommage ! »

Ayant à peine terminé sa phrase elle bondit sur l’homme mettant toute la force possible dans ses pattes arrières et l’attaqua au bras.

Elle avait parlé avec assurance comme si le combat était déjà gagné d’avance mais cela ne reflétait aucunement sa pensée. Elle savait qu’elle n’aurait pas l’avantage durant le déroulement du combat aussi avait-elle décidé de prendre un léger avantage au début. Elle ne savait rien de cet homme, ne s’était même jamais battu contre lui et ne connaissait aucunes de ses techniques.
Mais la rage qui l’animait serait au moins suffisante pour l’empêcher d’avancer pendant quelques temps.


Withered


Inventaire

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(vide)

[ Je ne pensais pas qu'on répondrait aussi vite XD Toutefois si d'autres personnes veulent se joindre à nous ... =] ]


Tous les sens à l'affut, elle avait vaguement entendu des pas étouffés. Il y avait aussi comme un frottement, elle en déduisit qu'il s'agissait d'un bout de tissus, donc probablement d'une cape. L'inconnu passa près d'elles, et se retrouva nez à nez avec son amie. Les yeux de la gérudo se posèrent sur l'orbe bleu glaciale que la louve avait trouvée. Elle devait la récupérer pour agir au mieux.

"Un loup ...?
Un animal perdu en pareil lieu possède forcément un maître. Sortez donc de votre cachette."


Cette remarque fit rire intérieurement la Vipère. Pour elle, les loups avaient rarement un maître, surtout hors d'une meute. Autant dire que cette remarque s'appliquait encore moins à Tsubaki, qui répondait d'ailleurs avec férocité à leur adversaire.

« Je suis mon propre maître. A moins que tu ne fasses allusion à Sire Ganondorf ? Mais me crois tu assez stupide pour te dire où il se trouve ? »

Elle perçut le signe de son amie et suivit son instruction à la lettre. Elle voyait l'individu de dos, mais elle ne le connaissait pas. Sa cape blanche faisait un contraste presque brutal avec la sombre pierre des murs et l'ambiance macabre de ce lieu. Mais le contraste le plus flagrant était celui entre la cape et les cheveux noirs de l'homme.

« Tu es venu t’instruire ? Mr le chancelier ? Malheureusement pour toi je ne vois aucune issue. Il ne te reste donc plus qu’à m’affronter. Ainsi tout ce que tu apprendras ici restera à jamais dans cette pièce. »

Monsieur le Chancelier ? Withered fronça les sourcils. Un personnage aussi éminent dans cette bataille était assez intriguant, et même si pour elle les hommes aussi "gradés" n'étaient pas des guerriers, elle se promit de faire attention. Elle laissa sa curiosité de côté, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander les raisons de la venue d'un tel homme. Son rôle devait être important à la cour pour qu'on ne puisse se passer de lui, aussi il devait avoir un but précis pour venir ici, surtout seul, non entouré de gardes ou du moins de combattants.

« Comme cela est dommage ! »

L'attaque de Tsubaki fut aussi soudaine que violente, du moins c'est ce qu'elle supposa. L'orbe était revenue dans ses pensées, et elle profita du bond de son amie pour gravir l'étagère. Elle n'avait pas pensé à prévoir avec Tsubaki un plan pour l'artefact, mais elle comprit qu'elle se devait de l'avoir sur elle pour prévenir un maximum de dégâts. Elle sauta sur l'étagère la plus proche, se rapprochant de sa cible et se laissa tomber en bas d'une autre étagère. Elle prit l'orbe, d'une taille différente de celle que Valheim avait en sa possession. La leur était bleue, et tenait largement dans la paume d'une femme. Elle la glissa dans sa tunique, et se tourna vers le duo. Elle ne savait pas si elle avait était repérée, et se rebaissa au sol instantanément, dague en avant pour tenter de profiter du possible avantage de la surprise.

Elle ne pouvait pas se permettre de se ruer sur leur ennemi tant que la louve serrait collé à lui, car elle craignait de blesser son amie. Et avec les combats qui s'annonçaient, ce n'était pas envisageable. Son souffle se fit court, et ses yeux allaient d'un combattant à l'autre, prête à réagir quand ils se sépareraient. Tsubaki avait choisi de s'en prendre au bras. A défaut de connaitre leur ennemi, elles pourraient ainsi limiter ses attaques ou du moins surement mieux les prévenir.
Elle se concentra sur la louve, prête à lire dans ses yeux la suite des évènements, mais aussi à prévenir tous coups qu'Orpheos pourrait lui porter.


Orpheos


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Face à lui, Orpheos eut la très grande surprise de voir le loup éclater de rire. La gueule de l’animal s’était ouverte pour laisser échapper un rire… de femme ?

Je suis mon propre maître, répondit le loup qui semblait du coup être une louve. A moins que tu ne fasses allusion à Sire Ganondorf ? Mais me crois tu assez stupide pour te dire où il se trouve ?

Le Sheikah était plutôt déconcerté. Au cours de ses voyages, il avait rencontré plusieurs individus capables de se métamorphoser en créatures diverses, qu’ils soient au service d’une armée ou qu’ils soient à l’état sauvage, à l’image de leur alter-égo animal, mais c’était la première fois qu’il en croisait un capable de parler sous cette forme.

-Es-tu venu te pavaner ici pendant que tes « camarades » se battent ?, aboya la louve avant de tourner autour du chancelier. Tu es venu t’instruire ? Mr le chancelier ? Malheureusement pour toi je ne vois aucune issue. Il ne te reste donc plus qu’à m’affronter. Ainsi tout ce que tu apprendras ici restera à jamais dans cette pièce.

Les sourcils noirs d’Orpheos dessinèrent un froncement imperceptible. Comment pouvait-elle être au courant de sa position à la cour royale d’Hyrule ? La louve, en tout cas, lança de nouveau son rire très particulier, animalier.

-Comme cela est dommage !

Sitôt dit, la louve se propulsa sur ses pattes arrière pour mordre Orpheos au bras. Ses crocs se refermèrent sur le bracelet en fer qui entourait son poignet droit, y restèrent accrochés durant quelques secondes, puis finit par le lâcher. L’animal retomba avec grâce sur le sol, mais le Sheikah choisit de ne pas en profiter. En fait, il ne montra aucun signe d’hostilité.

-Votre discours m’interpelle. Comment savez-vous que je suis chancelier ? On ignore bien souvent mon identité, et d’ailleurs, mes nombreux congénères là-haut se sont à peine rendu compte de ma présence…

Les yeux émeraude de l’homme se fixèrent aux pupilles dilatées du loup, reflétant son pelage incroyablement blanc.

-Je n’ai jamais vu de pareille bibliothèque, je dois l’avouer, poursuivit-il en lançant un regard circulaire sur les étagères. Mais je ne suis certainement pas venu pour en profiter, bien que-…

Le chancelier s’interrompit. Il avait cru entendre quelque chose bouger à côté…

-…J’eusse préféré, acheva-t-il. Je suis venu pour trouver l’une des clefs qui ouvrira la porte derrière laquelle se planque le Roi des voleurs, en compagnie du prince d’Hyrule. Mais comme je le subodore, même si vous savez où elle se trouve, vous ne m’en direz rien…

Le visage du jeune homme resta impassible, et il fixa tant la louve que ses yeux ne cillèrent pas. Pourtant il avait conscience du danger de se trouver trop proche d’elle.

-Et puisque vous ne m’en direz rien, je me verrai contraint de vous arracher des informations par la force,
murmura-t-il avec une courtoisie devenue glacée.

Orpheos recula de quelques pas, prêt à réagir contre la louve. Elle n’avait par chance mordu que l’un de ses bracelets protecteurs, qu’il enfilait seulement pour les batailles, mais ses dents étaient suffisamment acérées pour lui transpercer pleinement la cuisse qu’il laissait vulnérable. Il devait se préparer à une prochaine attaque…
Pourtant, il ne savait toujours pas qu'une troisième présence les accompagnait dans la salle.


Aurore


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Aussi vivement qu’elle s’était jeté sur le chancelier, Tsubaki fit un bon en arrière. Elle avait mordu un bracelet situé sur le poignet de l’homme et une douleur vive commença à se faire sentir dans sa mâchoire. Elle n’avait pas assez inspecté sa cible et se le reprochait amèrement.

Légèrement sonnée, elle écoutait à demi les réponses du maître d’art. Puis il lui semblât qu’il avait fini son discours.

Le Chancelier se mit en posture de défense ce qui fit sourire Tsubaki.


« Mr le Chancelier, sache que lorsque l’on se parade avec un Fou, il ne faut pas s’étonner de ce que les gens sachent beaucoup de choses sur toi. Ne t’étonne pas que le Fou ait crié à tout va ce qu’il avait appris de toi. »

Elle s’assit en quête d’une réaction de sa part mais le bougre semblait plus enclin à parler qu’à sa battre.

« Qu’attends-tu pour attaquer ? Ne vas-tu que te défendre ? Cela n’a aucun intérêt pour moi autant te laisser à un de ces Darknuts qu’il finisse le travail. »


Elle baillât en signe d’ennui.


« De toutes manière j’ai bien peur que ton corps de danseur ne fasse pas le poids contre mes crocs acérés. »

Elle fît mine de regarder en l’air feignant l’ennui. Ses yeux croisèrent ceux de Withered et elle lui fit comprendre que si elle le désirait, elle pouvait se poster derrière l’ennemi.
Elle se félicitait d’avoir ainsi tourné la situation à leur avantage.


Orpheos


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Orpheos attendit que la louve blanche vienne l’attaquer, mais il apparut vite, lorsqu’elle s’assit sur son arrière-train, qu’elle se trouvait dans le même cas que lui. Ce qu’elle lui cracha ensuite le confirma.

-Qu’attends-tu pour attaquer ? Ne vas-tu que te défendre ? Cela n’a aucun intérêt pour moi autant te laisser à un de ces Darknuts qu’il finisse le travail, fit-elle en baillant. De toutes manières j’ai bien peur que ton corps de danseur ne fasse pas le poids contre mes crocs acérés.
-Vos crocs sont certainement acérés, releva Orpheos, mais vous n’avez point de frayeur à vous faire concernant mon "corps de danseur".

Ses yeux partirent brièvement vers le plafond, avant de revenir à lui. Orpheos jeta lui aussi un regard ailleurs, par-dessus son épaule : il n’y avait toujours personne derrière lui. Était-ce la froideur de la salle qui tentait de l'oppresser ? Pourquoi sentait-il donc qu’il fallait se méfier ? D’un premier coup d’œil, la louve lui paraissait trop seule, ou trop peu puissante pour l’affronter. Mais son intuition lui disait qu’elle lui réservait bien des surprises. Encore fallait-il savoir lesquelles…
Seulement, Orpheos en gardait quelques-unes, lui aussi.

Du coin de l’œil, Orpheos regarda son bracelet mordu par la louve. Sa gueule y avait laissé un peu de salive… D’un geste qu’il fit passer pour anodin, le chancelier remit son bras attaqué plus tôt sous sa cape, et de son autre main, il se recouvrit le bout des doigts de la salive laissée sur le bijou en fer. Toujours sous la cape, ceux-ci vinrent ensuite frotter deux cordes de sa lyre accrochée à sa ceinture, les couvrant partiellement de salive animale.


-Vous connaissez donc ce colporteur de Fol, racontait Orpheos dans le même temps, pour faire diversion. Je m’occuperai personnellement de son cas…

Protégé par l’amplitude de la cape, le mouvement avait été relativement discret. Orpheos allait pouvoir attaquer.

-…Après avoir accordé toute mon attention au vôtre, finit-il.

Un son cristallin se fit soudain entendre de sous sa cape. A la seconde même, une image illusoire d’Orpheos prit la place du vrai, avant de se ruer sur l’animal pour l’attaquer du poing.
Profitant de son leurre seulement visible de la louve, le véritable chancelier avait déjà sauté au-dessus d’elle, avec le pied dirigé vers son dos.


Withered


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[ Du coup je prends en compte ton post Orphéos, ça peut être intéressant :3 ]


Elle n'accordait plus d'importance aux mots échangés. Elle avait décidé que tout se passerait en douceur, et avait prévu de placer sa dague sur la gorge de son adversaire afin de le faire partir. Elle plaça l'orbe plus en sureté afin qu'elle ne puisse être brisée par un coup de coude arrière de son adversaire, et commença à se lever lorsqu'elle attendit un instrument à corde. Elle releva vivement la tête vers le duo, intriguée.
Tout se passa alors très vite, et absolument pas comme elle l'avait prévu.

Orphéos sauta dans les airs peu de temps après le son, mais la louve continuait de fixer son emplacement précédent. Que se passait-il ? Avait-il lancé un sort pour la figer ? Pourtant, cela ne semblait pas être le cas. Sans plus de temps pour la réflexion, la gérudo se redressa, passa à côté du Chancelier et sauta à son tour. L'adrénaline poussait déjà son cœur à battre plus vite, et elle se projeta directement sur l'adversaire, oubliant presque les précautions à prendre pour l'orbe.

Elle bouscula l'homme, l'entrainant dans sa chute. Elle roula en prenant garde de ne pas écraser l'orbe et se releva, un genou à terre. Elle leva la tête vers Tsubaki, et se retourna bien vite vers leur adversaire. Cette fois, elle sortit sa deuxième dague, observant enfin de face le Royaliste. Il était fin de visage et de silhouette, mais ne semblait pas inoffensif pour autant. Elle se releva rapidement, les courtes lames le long du corps.
Cet homme avait la désagréable sensation de lui rappeler Dun. Même si elle ne connaissait pas les liens qu'ils pouvaient partager, ils dégageaient une aura bien particulière. Elle comprit alors qu'il refuserait très certainement de s'en aller sans rien dire, même maintenant qu'il savait qu'elles étaient deux. Elle tenta quand même le coup.


"Il est peut-être temps pour vous de quitter cette salle et de laisser votre place à des gens plus expérimentés."

Toutefois, elle ne se faisait pas d'illusion. Elle ne le quitta pas des yeux, attentive à tous ses mouvements malgré l'envie qu'elle avait de prendre des nouvelles de la louve. Il avait réussi un coup, il faudrait donc se montrer extrêmement prudente pour les prochains. Quitte à ne pas lui laisser en placer d'autres.

Elle jeta un bref coup d’œil à Tsubaki pour la prévenir, et sans attendre ni écouter l'éventuelle réponse de son interlocuteur, elle se rua sur lui en un saut. Les bras étaient exclus de toute attaque pour l'instant, aussi elle visa directement les épaules et tenta d'anticiper la réaction de son adversaire en sautant par dessus lui pour atterrir dans son dos.



[ Je me suis permise une petite liberté avec ton perso' Orphéos, si cela ne te va pas tu me feras signe que je rectifie ! ]


Avisant des bruits insolites en bas des escaliers, la sage pressa le pas, aussi discrète qu'une ombre. À mesure qu'elle se rapprochait, la lumière diminuait sensiblement, jusqu'à être à peine suffisante pour apercevoir une porte fermée lui bloquant le chemin. Délicatement, afin de faire le moins de bruit possible, elle poussa la porte, prenant le soin de la refermer après l'avoir traversée. Le fait qu'elle fût close ne pouvait être un hasard, tant que ses oreilles percevaient du mouvement derrière.

Une fois à l'intérieur, il parut à Impa qu'elle avait plongé dans des ténèbres bien opaques, malgré les nombreuses torches allumées. Mais celles-ci ne changeaient que peu de choses, quoique le regard perçant de la Dame Sheikah ait déjà reconnu les lieux comme étant une bibliothèque. Un bien drôle d'endroit pour ranger des ouvrages, car cela devait bien user les yeux de s'y instruire. Toutefois, la Sage ne s'attarda point à découvrir l'endroit, sentant l'urgence ailleurs. Alors, sa tenue sombre l'y aidant, elle se mêla à l'obscurité, à l'affût du moindre son. De très faibles paroles lui parvenaient, mais elles parvinrent -difficilement- à la guider.

Son avancée se fit tant discrète que prudente. Peut-être car après l'affrontement du Grand Hall, il lui était tout à fait concevable qu'un livre prenne vie pour l'attaquer, réagissant à un mécanisme inconnu, ou une autre horreur du même type. Toutefois, plus elle s'enfonçait dans le sombre couloir, moins le fond lui paraissait proche, et pour cause le manque de lumière qui se renforçait au fur et à mesure. Mais elle était bien dans son domaine, et les ombres la mettaient bien plus à l'aise qu'une salle éclairée. Les terrains traîtres se révélaient être plus un avantage pour les Sheikahs.

Finalement, Impa crut distinguer la source de l'agitation du lieu culturel, mais rien ne lui parut parfaitement clair avant qu'elle ne s'en soit approchée. Tapie dans l'ombre, elle tenta de comprendre la situation qui se présentait à elle, et qui était des moins communes ;

A priori, le combat était entre un homme qu'elle eut du mal à reconnaître comme étant un chancelier, pour peu qu'elle l'eût connu, et une louve qui décidément était plus que son apparence. Mais le plus déstabilisant était peut-être l'intervention d'une tierce personne -si on comptait la louve comme étant une personne- qui semblait complètement changer la mise. La situation actuelle paraissait des plus délicates, toutefois, quel que soit le soutien qu'elle pourrait apporter à son camp, mieux valait ne pas brusquer une personne encerclée par deux ennemis. Aussi, elle se permit d'envoyer de rapides aiguilles en direction de la Sombre Dame pour déstabiliser son saut.

Sachant que cette initiative l'avait sûrement localisée, elle n'attendit pas plus pour se déplacer de l'autre côté, posant sa main sur son épée, prête à la dégainer à tout moment pour se protéger.


[HRP : Je me permets de m'incruster ^^". J'espère que c'est bon ? x.x ]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Aurore


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En un quart de seconde, la donne changeât. L’homme continuait de parler. Tsubaki ne l’écoutait plus que vaguement. Il semblait concentré sur quelque chose mais la louve n’aurait su dire quoi. La louve attendait patiemment que son acolyte arrive. Puis il y a eu le bruit d’un instrument et quelques secondes après des bruissements de vent. La Croisée persuadée quelques secondes plus tôt que son adversaire était toujours face à elle, prit conscience qu’il n’en était rien. Withered avait foncé dessus et c’est ainsi que la Dame-louve compris qu’elle devait surement une fière chandelle à son amie.
Elle entendit la voix de la gérudo sans réellement comprendre ce qu’elle disait, essayant de reprendre tous ses esprits et de se reconcentrer. Voyant la guerrière poursuivre par une attaque, elle l’imita.

Néanmoins quelque chose la déconcerta et elle ne réussi qu’à arracher tout juste un bout de tissus de la cape du Chancelier. L’oreille en alerte Tsubaki se retourna vivement, quelque chose venait de passer à toute vitesse. Voyant Withered perdre l’équilibre, elle comprit qu’il s’agissait d’une arme qui avait touché sa cible. Ils avaient été rejoints et les Militants du mal n’étaient plus en position d’avantage. Une personne venait de rééquilibrer la situation au profit d’Orpheos.
Tsubaki jugeât par ailleurs que cette personne était vive d’esprit au vu de sa réaction rapide. Il fallait donc être prudent.

Elle se posta entre son amie et la provenance de l’arme. Un grondement sourd monta de sa gorge.


Orpheos


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[Tu es plus que bienvenue, Impa...! Si ma réponse ne convient pas, faîtes-moi signe ! ]

Malheur, le chancelier avait osé penser frapper l’adversaire si simplement ! Pis, son sentiment de méfiance s’était révélé fondé et il ne l’avait point écouté !
Sa tête ne se tourna sur sa gauche que juste à temps pour voir une femme, vêtue de mauve, fondre sur lui avec fureur. Elle avait émergé si soudainement des ténèbres, d’entre les étagères, qu’il ne l’avait presque pas entendue arriver.

Orpheos et l’inconnue tombèrent ensemble, puis roulèrent l’un avec l’autre sur le sol froid de la bibliothèque, au moment même où l’illusion du Sheikah s’évanouit aux yeux de la louve. Celle-ci ne paraissait pas avoir compris tout ce qui venait de se passer, durant les trois dernières secondes.
La femme, elle, fit face au chancelier avec deux dagues au long de sa tunique. En accord avec son vêtement, ses pupilles et sa chevelure étaient profondément violettes. Son visage clair était certes endurci, mais ses yeux, eux, étaient véritablement assassins.


-Il est peut-être temps pour vous de quitter cette salle et de laisser votre place à des gens plus expérimentés, commença-t-elle d’une voix glaciale.
-En voilà, une belle boutade, répondit le Sheikah tout aussi froidement.

Il avait senti le danger depuis le début… Il savait qu’un loup seul dans une si grande salle était trop suspect… Sa première attaque avait été victime d’un coup d’arrêt, mais avait eu le mérite de révéler la supercherie. Sans quitter la louve du coin des yeux, il conserva son attention portée sur son alliée…
Jusqu’à ce que, sans prévenir, ces dernières repartirent à l’attaque du chancelier. Les lames et les crocs ensemble. Il eut à peine le temps de s’écarter de la louve, ne lui permettant d’arracher qu’un bout de sa cape, que la femme passait déjà au-dessus de sa tête… Mais un évènement vint perturber le duel.

Ce qui sembla être des aiguilles surgirent du fond de l’allée principale, en direction de la dame en mauve qui les vit venir, et qui s’en retrouva déséquilibrée. Orpheos ne sut pas si elle avait été blessée, ni qui était intervenu, mais ce qui lui parut fut clair : une personne venait de le sauver.
Rapidement, le Sheikah réfléchit et utilisa à son escient ce moment opportun. Quelqu’un était là et s’il avait été assez intelligent, il s’était déjà déplacé. Orpheos devait perturber au mieux les deux guerrières de Ganondorf, mais il ne pourrait plus générer qu’une seule illusion sonore ou visuelle sur la louve, avant de devoir récolter davantage de sa salive ou son sang – nécessaire à sa magie.

Également face au lieu de la provenance des aiguilles, mais légèrement en retrait par rapport à ses deux adversaires, il fit vibrer une fois encore les cordes de sa lyre touchées par la salive du loup, l’instrument restant à l’abri de tout regard sous sa cape. De manière à l'amener vers l’allié potentiel d’Orpheos, ou au moins à le déconcentrer dans la présente confusion, le chancelier créa une illusion sonore -un bruit de pas étouffé au loin, entre les étagères- que seul l’animal put entendre. Orpheos se tourna alors brusquement vers la dame sombre, sans plus regarder la louve, et vint s’attaquer à elle.

Sa main gauche, tenant aussi une dague, sortit de sous sa cape au dernier moment dans le but de blesser horizontalement le ventre de son ennemie.


Kotaro


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[Un autre Sheikah rejoint ce combat des ombres si ma présences n'est pas de trop]

Kotaro n'avait pas véritablement suivi de stratégie jusqu'alors. Il avait suivi l'armée jusqu'au bastion de Ganondorf et s'était frayé un passage pas l'esquive jusqu'à ce lieu. Il courait maintenant en direction de la bibliothèques depuis ce qui lui semblait être une éternité. Alors que pour beaucoup il aurait fallut un temps pour adapter ses yeux aux ténèbres, Kotaro n'en eut pas besoin. Le jeune homme presque aveugle profitait pleinement de son masque lui offrant une vision optimale. Il passa une lourde porte qu'il ferma derrière lui pour ne pas signifier sa présence et continua son avancée avec la vitesse qu'il avait tant travaillé. Kotaro ne comptait pas sur la force, mais sur sa vitesse d'action et sa précision aux armes de jets.

Arrivé dans la salle, le combat était déjà entamé. Il put apercevoir une louve blanche et une dame sombre s'acharner toutes deux sur un homme en cape blanche. Alors qu'elles tentaient une attaque combinée, un protagoniste qu'il n'avait pas remarque se joint au combat, déjouant la combinaison. Kotaro n'eut le temps de ne voir passer qu'une silhouette rapide, mais sembla reconnaitre la marque des Sheikah sur ses vêtements.

Kotaro n'avait aucune connaissances des lieux ni des combattants, il lui aurais été impossible de choisir une cible sans savoir qui viser, mais à la vision de ce symbole, il s'accorda à protéger le combattant solitaire également. Kotaro utilisa alors les gravures et aspérités des murs pour grimper au sommet d'une étagère. De là haut il pouvait observer le combat et se tenir prêt à intervenir, cependant les combattants semblaient avoir eu besoin d'espace pour leur échange, et ils se trouvaient dans une zone relativement dégagée ce qui ne permit pas au Sheikah de trop s'approcher. L'homme à la cape blanche émit alors un son de corde. Le son résonna dans la salle, mais Kotaro n'en connaissait pas le but cependant cela allait lui servir, car il en profita pour fouiller dans ses poches à shuriken et en prendre trois. Le bruit de métal des petites armes aurait pu le faire repérer si le son de la harpe ne l'avait pas couvert. Perché en hauteur, loin de toutes lumières, il attendait le bon moment pour frapper.

Tout ces critères étaient une bonne chose, mais c'était sans compter l'illusion du combattant en blanc que seule la louve pouvait entendre et qui, si elle était déclenché près de lui, pourrait bien le faire repérer.


Withered


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[ Veuillez m'excuser ce cruel retard, je réponds entre deux cours, donc ça ne sera pas extra mais ça vous permettra de continuer... x__x ]


Les aiguilles vinrent la frapper totalement par surprise au milieu de son saut, lui faisant perdre l'équilibre. Elle se recroquevilla, protégeant l'orbe, et se laissa tomber dos sur le sol. Elle sentit alors une douleur dans l'épaule, remarquant que sa tunique était ouverte et que le sang commençait à perler de la fine plaie. Fine, mais traitement bien placée. Juste au niveau de l'épaule, la gérudo savait qu'elle devrait faire attention à ce que la blessure ne prenne pas plus d'ampleur, ce qui affecterait assez sa qualité de combat.

Lorsqu'elle se releva, la louve formait une barrière entre elle et leur assaillant. Elle aperçut alors la femme qui l'avait eu dans son saut, et la reconnut. Impa, Sheikah parmi les sheikah. Elle serra les dents : la partie s'annonçait plus difficile que prévu. Elle n'avait plus l'avantage du nombre, pas plus que de la forme physique. Il allait falloir ruser.

Elle se redressa complétement, ignorant la griffure sur son épaule. Elle toisa les adversaires, fière et froide. Elle murmura à la louve devant elle :


"Nous pouvons choisir de nous focaliser chacun sur un, ou de nous battre ensemble contre les deux à la fois. J'ai une égratignure à l'épaule, mais l'orbe m'handicape salement. De plus, nous avons Impa face à nous, et l'homme semble avoir plus d'un tour dans son sac. Il serait idiot de refaire une bêtise telle que foncer directement. Regroupons-les et encerclons-les."

Suite à ses propres paroles, elle partit sur la droite, mais tout doucement, en marchant, les yeux rivés sur le couple qui leur faisait face. Si la vitesse était un de ses atouts, elle n'aurait pas forcément besoin de se précipiter ici, au contraire. Elle ne disait toujours rien, lançant un regard à Tsubaki pour suivre son parcours, puis se re-concentra sur le Chancelier. Il avait déjà pris son amie par surprise, à elle de faire en sorte que cela ne se reproduise pas.

La gérudo ignorait totalement la présence d'une tierce personne : elle était concentrée sur son combat, car elle ne pouvait se permettre de perdre l'orbe. Néanmoins, ses sens restaient à l'affut, comme si son instinct essayait de la prévenir de quelque chose...



[ Voilà, je suis désolée du peu d'action de ce post, je n'ai pas le temps de faire mieux, encore désolée ! ]


[HRP : La situation devenant assez peu claire pour moi (surtout au niveau de la chronologie), j'ai essayé de prendre compte de plus ou moins tous les points de vue ; mes excuses si j'ai raté quelques détails ... ! Également désolée pour le retard !]

Sa main tenant fermement son épée par la poignée, la Sage analysa rapidement l'évidence qui se présentait à elle ; les yeux violets qui avaient croisé les siens l'avaient reconnue malgré le fait qu'elle se fût dissimulée dans l'obscurité. Ou du moins lui sembla-t-il lire son prénom sur les lèvres de la Dame Sombre. Le faible murmure de cette dernière ne fut point clair, bien au contraire pour la sheikah qui, en plus de s'être rapidement déplacée, s'était volontairement gardée hors du cercle où l'affrontement avait lieu, quelque part entre les étagères, sans pour autant en être réellement éloignée.

Toutefois, elle préféra attendre le moment opportun où le Chancelier réagirait, avant d'éventuellement se signaler pour organiser leurs mouvements, à défaut d'avoir une réelle stratégie. Si la situation ne permettait pas de s'y attarder, la complicité des adversaires était déjà un avantage pour elles.

En vérité, sa position avait également pour but de lui éviter de se retrouver directement face aux ennemies, si ce n'est entre elles deux. Enfin, probablement était-ce tout ce que cela pouvait lui apporter de plus, maintenant que son identité n'était plus ignorée. De plus, derrière, elle soupçonna quelqu'un d'arriver ; qu'il fût un allié ou un ennemi, sa présence pouvait n'être qu'une impression. Parfaitement dissimulée -si cette personne était là-, Impa préférait lui laisser le soin de se révéler s'il -ou elle- comptait le faire, car le chercher leur causerait un désavantage certain, quel que soit son camp. Surveiller toutes les directions allait s'avérer plus ardu que prévu.

Quoi qu'il en soit, le son d'une lyre se fit vite entendre en même temps que la gérudo fit un mouvement sur la gauche en les fixant de ses yeux perçants. Ce fut d'ailleurs ce moment-là que la Sheikah choisit pour dégainer en vitesse son arme, ses yeux d'un rouge vif surveillant avec attention la dame aux cheveux violets, mais plus particulièrement la louve. De sa main gauche, elle s'arma de quatre aiguilles, une entre chaque deux doigts, pendant que sa main droite tenait l'épée juste devant elle, bien en garde.

Si les mouvements relativement lents de la Dame Sombre laissaient le temps d'agir, ils avaient l'avantage d'être très imprévisibles. Finalement, il n'y avait probablement plus que la réaction de Tsubaki pour définir la progression de leur affrontement. Ignorant tout de l'initiative de l'homme à la cape blanche, vraisemblablement le seul à pouvoir cacher un instrument, elle ne put que rester attentive face à la suite des événements.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Aurore


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Tsubaki entendit des bruits de pas au loin. Tournant la tête en provenance du son elle n’osait plus faire confiance à ses sens. D’autant plus que deux sons avaient jaillis, dont l’un provenait d’un instrument, celui là même qu’elle avait entendu avant de se retrouver étourdie. Mieux valait rester prudent. Un peu désorientée ne sachant trop quoi faire elle tourna les yeux imperceptiblement vers son alliée.
La gérudo émit un son à peine audible mais pour les oreilles de la louve il était bien suffisant. Tsubaki fit mine de regarder en provenance du bruit de pas et tendit l’oreille. Ce que son amie lui dit changea alors la donne et fit qu’elle ne se précipita pas en direction de l’illusion pour attaquer, bien au contraire. Elle fonça à toute allure vers le dédale des étagères au hasard. Courant le plus vite possible pour que nul ne sache où elle était. Elle ne resta pas dans l’allée qu’elle avait empruntée. Enfin quand elle sut que personne ne pourrait la localiser, elle fit volte face.
Les deux croisées n’avaient plus l’avantage c’était évident. Cette tactique pouvait au moins désorienter leurs adversaires.

Du fond de son âme une voix lui criait de se méfier mais Dame Tsubaki n’osait plus y prêter attention. Oui elle avait entendu des bruits de pas. Mais comment savoir s’il ne s’agissait pas d’un leurre ?
Le regard dans le vide, réfléchissant à toute allure une idée lui vain. Un tas informe se dessinait à quelques pas d’elle et elle reconnu alors ses vêtements qu’elle avait laissés lors de sa transformation. Ce n’était certes pas la meilleure idée qu’elle eut pu avoir mais à l’heure qui l’était le doute n’était plus permis et il lui fallait tirer le meilleur avantage de cette situation.
Elle se dressa sur ces pattes arrière, et sa silhouette s’allongea progressivement lui rendant son apparence de femme. Elle ne savait ce que ces adversaires en penseraient mais elle était pour le moins sûre qu’ils auraient une seconde d’hésitation, pensant à un troisième adversaire. Elle reprit ses effets le plus rapidement possible et fouilla dans ses poches pour y trouver une quelconque arme. Elle y trouva son poignard enduit de poison et se félicita d’avoir pensé à le prendre. Ne sachant ce qu’il c’était passé pendant les minutes qu’elle avait prises pour réfléchir elle entreprit de retourner vers le lieu où elle avait laissé ses adversaires.


Orpheos


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La dague d’Orpheos rata de peu sa cible, et après un court duel, elle ne tarda pas à revenir occuper sa ceinture. Car lorsque le Sheikah et son adversaire reposèrent pieds sur terre, le premier des deux remarqua enfin le sang qui couvrait ses phalanges. Ce sang venait de la blessure fraîchement ouverte sur l’épaule de l’autre, et dans leur échange de coups, ses doigts l’avaient touchée. Toutefois, son propre sang coulait de sa cuisse, preuve qu’une lame de la Gérudo l’avait aussi atteint durant ce bref combat.
La louve était déjà partie détaler entre les étagères, certainement attirée par l’illusion sonore d’Orpheos, dont la main droite revint sous sa cape pour frotter le sang récolté contre les cordes de sa lyre, qui l’absorbèrent aussitôt.


-Vous souvenez-vous, déclara Orpheos à la sombre dame, que la musique adoucit les mœurs… ?

A l’heure présente, tout le monde ici devait savoir qu’il disposait d’un instrument. Le chancelier se décida donc à sortir sa lyre dorée de sous sa cape, étrangement luisante dans les ténèbres.
D'un seul geste, ses doigts rouges de sang parcoururent les cordes, qui sonnèrent comme du cristal dans la vaste bibliothèque. Des notes légères commencèrent à être jouées, et le boléro enchanté du chancelier emplit bientôt l’air assombri de la salle.


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Aux yeux de la Gérudo, il fit apparaître deux doubles de lui-même, chacun de son côté. Les trois Orpheos la regardèrent fixement, et exécutèrent les mêmes mouvements de la main sur leurs lyres à onze cordes. Sa voix dut alors se faire entendre en écho aux oreilles de la jeune femme.


-J’espère que vous apprécierez la mienne.

Tout le monde présent dans la salle pouvait entendre la musique résonner contre les murs. L’écho y était surnaturel, et tel qu’il empêcherait normalement quiconque de localiser son joueur trop facilement, dès qu’il serait dissimulé dans l’ombre. Sauf peut-être un animal, doté de son instinct et de son flair.
Sachant qu’il devait faire vite pour cette raison, Orpheos intensifia son maléfice sur la Gérudo, qui dut soudainement voir le chancelier et ses deux images se séparer pour disparaître derrière les étagères.

L’instant d’après, planqué derrière l'étagère voisine de sa cible, Orpheos créa plusieurs nouveaux doubles de lui qui durent attaquer la Gérudo de tous les côtés, tandis que le véritable chancelier bondit contre l’étagère qui le séparait d’elle. En espérant qu’elle se trouvait encore de l’autre côté, il donna un coup de pied assez puissant pour que l’énorme meuble vacille, puis tombe franchement sur elle.

La musique s’était arrêtée lors du saut d'Orpheos -mettant ainsi fin à son sortilège illusoire- qui regarda l’étagère tomber en misant que la Gérudo se trouverait en-dessous. Pour prévenir une riposte de cette dernière, le chancelier s'envola sur le sommet d’une étagère proche pour s’y poster, prenant ainsi de la hauteur. Il crut discerner une silhouette sur un autre de ces grands meubles noirs, loin en face de lui, mais il faisait si sombre que le Sheikah n’était pas certain de ce qu’il voyait. Il n’oubliait pas, toutefois, que des aiguilles avaient surgi de nulle part tout à l’heure pour attaquer la Dame sombre…

Etait-il réellement seul contre deux ? Et d’ailleurs, où avait pu disparaître la louve blanche ? Il s'était focalisé sur la Gérudo, dont il n’était pas certain du sort, et se rappela bien tard que l’animal pouvait l’attaquer par surprise. A tout moment…


Kotaro


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Les ennemis étaient maintenant plus alertes de la situation, ou tout du moins d'une partie ce celle-ci. Kotaro semblait encore être inconnu dans cette bataille, et il comptais bien sur cet effet de surprise pour agir. Cependant un choix se présenta à lui plus tôt que prévu lorsque les ennemis se séparèrent. Il comprit vite que le combat persistait entre la Gerudo et l'homme en blanc, et le choix fut logiquement de ne pas perdre l'autre cible de vue.

La louve tenta de disparaitre de la vue de tous, mais Kotaro qui se trouvait placé au dessus des larges meubles put tout de même se lancer à sa poursuite. Cependant il perdit sa trace, ne pouvant surpasser la vitesse de l'animal. Il balaya alors les allée, tentant de retrouver sa cible, trois shurikens à la main. Il retrouva finalement celle qu'il pensait être la cible et s'apprêta à attaquer lorsqu'un détail le figea. Ce n'était pas un animal, mais un hylienne, tout ce qu'il y avait de plus normale. Ce bref moment d'hésitation lui causa bien tu tord, puisque pendant ce temps le combat avait continué au loin et le Sheikah en habits blancs avait provoqué la chute d'une étagère qui en emporta d'autres dans sa chute, créant un effet de domino. Figé, regardant l'hylienne s'armer d'une dague, Kotaro se rendit compte tardivement de la vague des étagères et dut faire un saut d'urgence à terre pour ne pas être emporté. Il atterrit avec toute la grâce des Sheikah à quelques mètres de l'Hylienne. Son inexpérience en combat réel lui avait fait perdre l'initiative et il se maudit pour cela. Il garda cependant ses Shurikens dans une main et se redressa lentement, mettant sa main libre dans son dos. Il pourrait ainsi soit se saisir d'une de ses lames de combat, soit prendre une noix mojo dans sa sacoche et s'enfuir. Encore un choix à faire, mais connaissant son manque d'expérience, Kotaro était plus tenté par la seconde solution.

Il releva la tête en direction de la jeune femme. Le haut de son visage était caché par son masque de vision sans lequel il était presque aveugle. Ce masque lui permettait aussi de s'assurer que l'ennemi ne puisse lire ses émotions ou ses futurs mouvements dans son regard. Il était impossible pour qui que ce soit de lire le visage du Sheikah. Le Sheikah ne tenta cependant aucune attaque ni aucun mouvement brusque. Il fallait d'abord tenter de connaitre son ennemi, surtout que la spécialité de Kotaro était le combat à moyenne et longue portée, et non le corps à corps. Et pourtant alors qu'il pensait à toutes les statistiques de batailles, Kotaro sentait le doute l'envahir. C'était une Hylienne. Faisait-il face à un allié ou un ennemi? Une chose était sûr, si le combat éclatait, il faudrait trouver un moyen de neutraliser la demoiselle sans la tuer.


Withered


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La Sage de l'ombre avait disparu rapidement, intriguant la gérudo. Seulement, c'était face au chancelier qu'elle se trouvait, et elle ne pouvait que faire plus attention quant aux attaques qui pourraient surgir de nulle part. Elle devait rester concentrée sur une seule cible à la fois pour obtenir un maximum d'efficacité.

Cependant, l'homme ne resta pas sans rien faire. Il fit un brève mouvement vers sa cape, puis sortit un instrument. L'illusion se dessina sous ses yeux au rythme de la musique.


-J’espère que vous apprécierez la mienne.

Elle resta imperturbable tandis que les doubles de son adversaire apparurent. Elle sut aussitôt qu'elle ne pouvait plus se fier aux apparences -Tsubaki lui avait appris quelques instants plus tôt-. C'est donc par réflexe qu'elle ferma les yeux : ils ne pourraient ainsi plus la trahir à son insu, et toute son attention se reporta sur les bruits alentours.
Elle entendit d'abord sa propre respiration, calme. Il y eu un deuxième son, celui de l'instrument qui semblait être devenu un bruit de fond dans les oreilles de la gérudo. Un troisième bruit s'ajouta à tout ça. Des pas, se dirigeant vers elle. Illusions ou adversaires réels, impossible de le savoir. Elle se plaça donc en position, les jambes légèrement fléchies, prête à donner des coups de dagues.
Une première illusion arriva sur elle, et instinctivement, ses armes vinrent chercher les flancs de son "adversaire". Elle ne sut pas ce qui advint de la chose qui lui faisait face, mais entendit un faible son de lyre qui mourut. Elle continua donc à se déplacer et à anticiper en se fiant à son ouïe, en attendant l'instant où ses lames rencontreraient un adversaire de chair et de sang.


Pendant un instant, le silence se fit autour d'elle. Elle supposa donc qu'elle avait "éliminé" les deux adversaires factices, mais la position de son véritable adversaire lui restait inconnu. Sans doute avait-il profité du bruit de ses alliés musicaux pour mieux se cacher. Elle se risqua à ouvrir les yeux. Nez à nez avec la bibliothèque, elle referma quasi-instantanément ses paupières : plusieurs Orphéos se ruaient dans sa direction. Elle répéta son schéma précédent. Pourtant, il y eu une légère différence : un court instant, les bruits cessèrent autour d'elle, et ceux en même temps que le son de lyre qui avait résonné à ses oreilles depuis l'instant où le chancelier l'avait exposé à ses adversaires. Elle fronça les sourcils, et ouvrit les yeux sans hésiter.
Elle n'eut que peu de temps pour réagir : déjà, la lourde étagère s’abattait sur elle. Elle roula en arrière, s'appuyant sur son épaule blessée, qui lui arracha un gémissement. Elle se releva précipitamment, et le bois s'écrasa lourdement sur le sol, soulevant la poussière qui jonchait la froide pièce. Néanmoins, il n'y avait aucune silhouette se dressant face à elle, et elle en déduisit donc que le chancelier avait déjà redisparu. Quelle partie étrange de cache-cache...


"Ne serait-il pas temps d'en finir une fois pour toute ?"

Il n'y avait aucune provocation dans sa voix. Simple remarque, la gérudo savait que maintenant qu'Orphéos pouvait lui lancer des illusions, elle ne pourrait plus y échapper jusqu'à l'issue du combat. Dès que la poussière serait retombée, elle deviendrait une proie facile pour le chancelier comme pour la Sage. Elle se dirigea donc vers l'étagère la plus proche, ne l'escalada pas aussi adroitement qu'elle l'aurait espéré -son épaule la faisait souffrir plus ardemment maintenant qu'elle avait roulé dessus-, et se posta de l'autre côté du pôle Botanique.

Elle attendit un instant entre les étagères. Il lui fallait rependre son souffle, et elle se maudit de ne pas avoir voulu s'encombrer d’onguents ou de bandes de lin. Elle s'accroupit pour examiner l'entaille qui saignait maintenant plus abondamment, et en profita pour venir palper l'orbe : l'artefact était toujours intact, mais la gérudo sentait ses premières faiblesses arriver. Si elles voulaient s'en sortir avec Tsubaki, il faudrait faire vite.
Des pas se rapprochèrent de son retranchement, et elle se redressa rapidement, face à l'extrémité du couloir d'étagères d'où venait le bruit -discret, mais perceptible pour celui qui sait écouter. Était-ce Impa ? Ou bien une nouvelle illusion d'Orphéos, qui l'aurait eu une fois encore par surprise ?




[ Je ne me suis pas permise de venir te chercher directement Impa (genre Coucou c'est moi 8D), je vous laisse gérer ! Je suppose que l'issue du combat arrivera bientôt, pour le bon déroulement de la suite :) ]


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