"Les piédestaux finissent tous par se briser"

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Sepoh


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Au fond de son trou, il ruminait. Pourtant quelques semaines s’étaient écoulées depuis les évènements de la vallée … mais rien n’avait changé : son désir de vengeance était toujours aussi brûlant. Loin de tout ou presque, il s’était isolé dans les catacombes de Cocorico. On le disait mort pour sûr, seulement sa carcasse restait introuvable. Et pour cause, elle ne croupissait pas chez les gérudos mais dans ce dédale inhospitalier, se remettant péniblement de ses blessures.

Sa retraite aurait pu être paisible et calme. Il n’en fut rien. Son état à peine stabilisé, il s’exerça  comme il savait si bien le faire, jour après jour. Un entrainement difficile, exigeant, imprégné de douleur et de sueur, qui le poussa dans ses derniers retranchements. Il devait devenir encore plus fort. Son corps était pierre, il devait devenir acier.

Il se permit néanmoins de faire une petite halte au ranch, cachant son identité. C’est alors que Cecilia le contacta via la pierre qu’il avait gardé avec lui. Elle avait un plan. Il était temps de sortir.

Il se prépara lourdement. Il se débrouilla pour trouver tout ce dont il avait besoin en un temps minimum. Il ne lésina pas sur les moyens, dépensant ses rubis sans compter, fouillant chaque échoppe ou presque des alentours à la recherche de l’article rare, consultant tout les marchants ambulants qu'il croisa. Il négocia même à bon prix une arme exceptionnelle. Quand il fut enfin prêt, il n'était déjà plus très loin du lieu de rendez-vous.

Une fois arrivé, le plan se mis en place sans plus attendre, et le garde prit position. Tout ce qu’il espérait, c’était que ses camarades puissent rentrer dans la forteresse sans encombre. Il resta silencieux, attendant le signal, qui finit par arriver.

L’épéiste sortit d’un bond de la paille, et mit enfin pied à terre. Le masque de lion recouvrait l’entièreté de sa tête, cachant son faciès et ses mèches vertes, tandis que l’ensemble de son corps était camouflé par une cape recouvrant non seulement l’arrière mais aussi l’avant. Ses bras n’étaient même pas visibles, dissimulés tout deux sous le tissu. Quant à ses jambes, elles étaient les seules à dépasser-avec la tête évidemment- du tissu. Autre signe notable, un carcan dépassait de son épaule. Il jubilait déjà d’avance.


"Il y a un inconnu dans la forteresse ! Attrapez-le !"

D'un coup net, il trancha les liens qui tenaient les deux canassons à la charrette. Il tendit ensuite le bras droit en direction de la carriole. Entre ses doigts, un briquet à silex. Son bras gauche vint enfin se placer perpendiculairement à son autre membre. Il avait judicieusement lié sur le dessus de ce bras sans main, un morceau de silex. Il enclencha le mécanisme, frappant la pierre avec l’acier. Une gerbe d’étincelle jaillit, se dispersant dans la paille. Le feu commençait déjà à prendre. Il rangea rapidement son briquet, car une femme du désert arrivait à sa hauteur. Il esquiva d’un pas latéral le coup de lance dirigé vers son abdomen, avant de se saisir de l’arme. Il la repoussa violemment vers l’arrière, avant de dégainer son arme fraichement acquise. L’arbalète qu’il tenait étincelait. Neuve, et surtout lourde, il devait la porter à l’aide de ses deux bras. L’avant-bras gauche lui servait d’appui tandis que sa main droite agrippait le manche. Elle comportait aussi la particularité de tirer trois carreaux à la fois. Il visa, son doigt enfonça la gâchette. Les trois pointes ne manquèrent pas leur cible, et l’attaquante s’écroula, perforée. Il déposa momentanément l’arme sur le sol, et sa main partit sous sa cape. Elle ressortit une seconde plus tard, accompagnée d’une boule de métal décorée d’une mèche. Il passa rapidement cette dernière au-dessus de la charrette, maintenant en proie aux flammes, avant de balancer le projectile vers un groupe de quatre gérudos. L’explosion ne toucha que deux ennemies, les autres s’étant écartées à temps. Profitant du léger délai, il avait déjà rechargé son arbalète, qu’il replaça aussitôt sur son bras gauche. Dans sa ligne de mire, de nouvelles assaillantes … Elles arrivaient de toute part.


« Nous sommes de retour ! »

Le coup partit et les carreaux filèrent.


Aveil observait l'horizon au loin, guettant le retour de son roi du désert où il l'avait quitté. Comme à chaque fois que Ganondorf partait sans elle, la gérudo sentait un déchirement, un manque qu'elle ne pouvait pas combler autrement que par l'espoir de son retour proche. Fidèle parmi les fidèles, la jeune femme était passé par toutes les épreuves qu'avaient enduré son champion, et était encore prête à le suivre jusqu'aux enfers si il le fallait.
Ainsi, bien que laissée en arrière, elle s'efforçait de remplir au mieux la mission qu'on lui avait confié : défendre et garder en main la forteresse. Leur dernière victoire avait laissé leurs ennemis affaiblit, pas vaincus. Et plus que quiconque, après tant d'années à servir Ganondorf, Aveil savait que les sbires de la princesse ne reculeraient devant rien...A la manière des gérudos. En amenant la guerre à Hyrule, les femmes du désert y avaient également apporté leur art en la matière. Et dans les océans de sable, le moyen importait peu. Le vainqueur était celui qui survivait au vaincu. Rien d'autre n'avait de sens.


"Il y a un inconnu dans la forteresse ! Attrapez-le !"

Des cris, un tumulte, plus bas, dans la cour. Le regard de la gérudo se décrocha de la ligne d'horizon pour voir une charrette d'où sortait un homme. Dissimulé sous des étoffes, il tenait une arbalète étrange. Aussitôt que les premières de ses soeurs accoururent pour l'arrêter, les premiers traits jaillirent. Aveil ne détourna pas le regard. Elle ne cilla. Ses morts virent la mort et son esprit l'endura. Ca n'était ni la première ni la dernière fois qu'un hylien les massacraient, malgré tous leurs beaux discours. Un coyote peut bien avoir une fourrure soyeuse, tout le monde sait que ses dents sont rougies par le sang qu'il a fait couler.

La gérudo aurait pu laisser ses soeurs s'en charger. Elle pouvait même rester là assister au spectacle. Mais elle n'en fit rien. Ses ordres étaient différents de cela. Le Lion savait en la laissant qu'il ne pourrait défendre sa forteresse lui même, et il lui avait laissé une arme pour compenser son absence. Le pas vif, Aveil se détourna de la fenêtre et descendit dans les profondeurs de la forteresse.
Dans les ombres, loin de la lumière du jour, se terrait une horreur, une abomination. Un monstre comme seul le désert en abrite et auquel seules les gérudos savent survivre. Elle même y avait survécu, une fois. A présent, elle n'en avait plus peur. Décidée, elle ouvrit la dernière porte qui la séparait de lui. Elle pénétra alors dans une grande salle noire. Au centre de celle ci, un sceau gravé par Ganondorf lui même. Un sourire à la fois tendre et cruel lui vint tandis qu'elle approchait du monstre, enchaîné au fond de la pièce. Apaisante, elle tendit sa main vers lui et le caressa. Son envie de liberté, sa haine mais aussi son lien avec le Roi la submergèrent. Elle n'eut plus aucun doute.
Aveil tira son poignard, se plaça sur le sceau et s'agenouilla.


"Ô ombres, vous qui régnez loin de la lumière du jour, mon maître parle et ordonne par ma bouche. Relâchez le."

Elle fit glisser le fil de la lame sur la paume de sa main et maintint la plaie ouverte au dessus du sceau. La gérudo sentit aussitôt sa force couler en même temps que la rivière de sa vie, et elle dut lutter contre l'évanouissement qui s'emparait d'elle. Par sa foi envers le Lion, elle ne fléchit pas.
Lorsque les ombres en eurent assez pour accepter, elle entendit les chaînes sombres tomber sur le sol et disparaître en poussière. Le monstre s'agita alors légèrement, comme pour s'assurer qu'il était bien libre. Alors, presque affectueusement, il s'approcha d'Aveil qui tremblait, affaiblie, repliée sur elle même. La jeune femme releva la tête et prit celle de la créature entre ses mains. Là, elle lui dit, ferme mais avec la même tendresse étrange que le monstre,


"Tue nos ennemis. Tue."

Un crissement animal lui répondit et elle accepta le sommeil.
Le monstre rentra alors dans la terre. Avide de liberté mais surtout obsédé par les ordres donnés, il creusa frénétiquement, jusqu'à sentir l'air libre au dessus de lui. Dans un hurlement surnaturel, il jaillit à la surface, dans la cour.


[spoiler][/spoiler]

Haut comme un homme, possédant une queue longue comme trois, le scorpion des sables nourrit par les ombres contemplait le soleil pour la première fois depuis sa capture par l'Homme. Ses pinces tranchantes claquèrent d'une joie exaltée tandis que ses yeux cherchaient sa proie.
Lorsqu'il repéra l'ennemi, d'après l'image qu'Aveil lui avait transmit par son pacte, il fonça sur lui, son dard fendant l'air vers l'intrus, comme une punition du ciel. Puis aussitôt, il recula en claquant des pinces.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Sepoh


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Les pointes d’acier se plantèrent dans la chair, puis la femme tomba au milieu de ses consœurs. Les guerrières ne prêtèrent guère attention à leur sœur fraichement blessée. Elles continuèrent leur course, se rapprochant dangereusement de l’épéiste alors que ce dernier rechargeait. Il visa, avant de tourner la tête brusquement. Une ennemie avait échappée à son œil. Sabre en avant, elle trancha. Il se décala à temps, et tira même de surprise. Les carreaux se fichèrent dans le sable, alors qu’un morceau de son vêtement tomba, dévoilant un fourreau. Par chance, il n’était pas blessé. Certaine d’avoir touché, la gérudo baissa sa garde. Il n’en fallut pas plus pour que l’arbalète, d’un revers de bras, rencontre la mâchoire de la femme, qui se brisa dans un claquement sourd. L’ennemie tomba au sol, sonnée. Le groupe de gérudos était maintenant bien trop près, et son arme n’était plus chargée. Il rangea précipitamment l’objet dans son dos, avant d’empoigner le manche de son fourreau.

Il dégaina. Les lances se fracassèrent contre la lame, tout comme les guerrières elles-mêmes … Elles continuaient cependant d’arriver de toutes parts, par vague. Il n’allait pas tenir éternellement. Un homme seul face à autant d’adversaire ne pouvait que finir par faiblir. Son corps souffrait tandis que la fatigue le ralentissait, mais il tenait bon … Ses Compagnons comptaient sur lui.

Soudain, les assauts cessèrent. Des tremblements se manifestèrent. D’abord imperceptibles, ils s’étaient fait de plus en plus forts, et de plus en plus bruyants. Jusqu’au moment où, du sable même, jaillit une bête énorme. Il avait du mal à y croire, jamais il n’avait vu de créature de cette ampleur. Haut comme un homme, le scorpion géant brillait. Les plaques noires, véritable carapace articulée, étincelaient telle l’obsidienne. Il resta figé quelques instants face à un tel monstre. Les gérudos quant à elles s’étaient écartées, dessinant un cercle autour de l’homme et de la bête. La scène semblait surréaliste, un combat de colisée improvisé allait se dérouler dans la cour : L’humain contre l’arachnide.

Le dard fila à toute allure. Il esquiva l’attaque d’une roulade, la bête était plus vive qu’elle n’y paraissait. L’aiguille resta plantée quelques secondes, durant lesquelles le chevelu vert se releva, s’éloigna au pas de course, avant de se retourner. La bête n’était déjà plus à portée, claquant des pinces. Avec de tels instruments, l’animal n’aurait eu aucun mal à couper net le garde en deux s’il se faisait attraper.

Il observa une demi-seconde la charrette. Elle n’était plus maintenant qu’un petit brasier duquel quelques flammèches s’échappaient. Il tourna ensuite la tête vers la bête. Horreur et grandeur, voilà ce qu’elle lui inspirait. D’un geste rapide il rengaina son sabre, posa sa main en bouche et siffla de toutes ses forces. Tout en maintenant le contact visuel, il recula doucement, pas par pas, face au monstre qui semblait s’impatienter. Subitement, dans un mouvement fluide, il détacha l’arbalète de son dos, l’arma de trois carreaux de son carquois, et mit l’arme en joue. L’attaque éclair avait pour but de surprendre, aussi il savait que malgré la puissance du tir il ne parviendrait pas à transpercer la carapace de l’animal. C’est pour cela que son choix de cible alla tout naturellement vers les yeux du bestiaux. Il tira et les trois projectiles sifflèrent. Il rechargea aussitôt, envoyant une deuxième volée de carreaux. Le combat s’annonçait difficile.



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Le monstre observait son adversaire, analysait ses mouvements. Pas de geste inutile chez ce prédateur qui avait vécu le temps de nombreuses vies d'hommes et qui tirait de ces années de survie une expérience de chasseur implacable. Son dard était constamment levé, prêt à fondre sur l'ennemi. Il se balançait légèrement, arquant ses pattes de gauche puis de droite, se préparant ainsi à bondir sur le côté dés que sa proie se déciderait à attaquer.
Au moins celui ci ne pouvait il pas s'enfuir, encerclé qu'il était à présent de femmes soeurs de la maîtresse. Le scorpion sauvage qu'il était encore lorsque le Lion l'avait capturé n'aurait pas su qu'elles étaient dans son camp. Mais des mois passées enchaîné par les ombres, nourris par elles, en avaient fait un monstre doté d'une conscience plus élevée que celle d'un animal. A présent, il savait qui pourrait l'aider à tuer, et qui il devait tuer.

La cible sortit d'un coup son arme et la pointa vers le monstre. D'instinct, ce dernier releva ses pinces et en forma une protection, qu'il entrouvrit afin de toujours suivre du regard les mouvements de l'ennemi. Trois traits le percutèrent. Un s'écrasa sur ses pinces, le second également mais il faillit passer par l'ouverture et le troisième se ficha entre deux plaques de sa carapace, sans pénétrer la chair. Dans un grondement agacé, l'insecte géant cabra son dos et écrasa le carreau entre les plaques.

La proie savait viser, mais une arbalète ne se recharge pas toute seule, ni rapidement. Sentant une occasion, le scorpion fonça en avant. Quand il fut à portée pour user de son dard, ce dernier jaillit aussitôt vers l'ennemi, puis revint en arrière. Le monstre, lui, parvint au corps à corps et enchaîna avec ses pinces avant de tenter un nouveau coup de dard. Aussitôt, il repartit en arrière à une distance respectable.

* * *

Aussi vite qu'elle le pouvait dans son état, Aveil réapparu à son poste d'observation, au sommet de la forteresse. Le souffle haletant, le regard trouble, elle s'efforçait de ne pas s'efforçait de ne pas re-sombrer dans le sommeil et observait sa créature en contrebas, qui affrontait l'intrus. Un sourire lui vint, celui qu'elle avait petite fille lorsqu'on lui contait des histoires tragiques, où le brave héros mourrait à la fin.

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Sepoh


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Alors qu’il s’apprêtait à tirer une deuxième salve de carreaux, le monstre fonça vers lui. Il avait à peine eu le temps d’installer les projectiles dans l’arme que déjà le dard de la bête se trouvait au-dessus de lui. L’aiguillon s’abattit subitement, laissant à peine le temps à l’épéiste pour l’esquive. Il roula sur le côté, du mieux qu’il put, arbalète en main, avant de se relever. Bien vite, une pince vint à sa rencontre. L’attaque fit mouche cette fois-ci, et la pince le percuta. La puissance du choc le propulsa quelques mètres en arrière. Il retomba lourdement, traçant à l’aide de son corps une traînée sur le sol. Il ne pouvait rivaliser physiquement avec une telle bête.

Il ne bougea pas pendant quelques secondes, étendu sur le sable, complètement sonné par le coup. Les rayons du soleil lui brûlaient l’œil. L’ombre arriva alors, mais ce qui se trouvait entre sa rétine et la lumière de l’astre n’était autre que l’aiguille du scorpion. Il se ressaisit rapidement, roulant sur le côté. La pointe se planta dans le sable, emportant avec elle un bon bout d’étoffe appartenant au guerrier, dévoilant un peu plus son corps. Il se releva, alors que l’animal s’était déjà éloigné.
Le monstre était beaucoup trop loin pour attaquer de nouveau, mais il savait qu’il n’allait pas rester sage très longtemps, il devait contre attaquer. L’attention devait se porter sur lui le plus longtemps possible pendant que ses compagnons agissaient.

Un bruit de hennissement et un léger galop se firent alors entendre. Le canasson ne tarda pas à se montrer, bousculant un groupe entier de femme du désert pour rentrer dans l’arène improvisée qu’avait formée les gérudos autour du monstre et du bretteur. Le chevelu vert monta en selle alors que l’animal ne s’était pas arrêté. Il était content qu’il ait répondu à l’appel, il n’était pas convaincu qu’un simple sifflement puisse le faire venir, mais on ne lui avait pas menti. Le cheval qui s’était enfui un peu plus tôt –et qui avait tiré la charrette de paille- était bel et bien réapparu.

D’ailleurs, il filait à toute allure vers le scorpion géant. L’épéiste, toujours armé de son arbalète, tira alors. Ensuite, il dévia légèrement la trajectoire du cheval, l’amenant plutôt vers la charrette devenu modeste brasier. Il extirpa d’une sacoche dissimulée sous sa cape, une nouvelle boule de métal, ou plutôt, trois boules de métal reliées entre elles à la façon d’un collier de perle, une longue mèche traversant les trois sphères et les maintenant ensemble. Il se pencha lorsque l’animal sur lequel il se tenait passa à côté des flammes du brasier, et il enflamma la mèche. Il plaça les explosifs sur son arbalète, visa, et appuya sur la détente. Le projectile se dirigea à toute allure vers l’arachnide, avant d’exploser violemment juste avant de toucher la bête. Le timing n’était certes pas parfait, et il aurait préféré que l’explosion ait lieu directement sur le monstre pour lui faire plus de dégâts. Néanmoins, l’explosion ainsi que son nuage, il l’espérait, lui permettrait d’étourdir et de rendre aveugle suffisamment longtemps l’ennemi pour qu’il puisse lui sauter dessus sans être arrêté. Maladroitement, et non sans frôler le chute, il se mit debout sur le canasson et se jeta sur le dos du scorpion, dague en main.


[HRP: Toutes mes excuses pour ce temps d'attente énorme u_u Mais les cours, les fêtes et tout le reste ce sont un peu beaucoup enchaînés, et en cette période je ne suis pas vraiment en vacances XD + oubli simplement du RP à certains moments u_u]


Le monstre n'avait pas blessé sa cible, mais il l'avait touché. C'était là un bon début mais le scorpion ne baissait pas sa garde. D'autant qu'il avait perçu la présence, plus haut, de sa libératrice. Sous ce regard, il était hors de question d'échouer et de laisser sa proie en vie. Ou bien elle le rendrait aux chaînes et il retournerait dans les ombres et les cauchemars. Cette pensée, ou plutôt cette instinct de liberté, le ramena à la réalité de son combat. Préparant sa prochaine attaque, le scorpion fit couler son poison jusqu'à son dard et l'en imprégna. Ses pinces claquèrent et il approcha lentement de son ennemi, qui se relevait difficilement.

Mais la créature fut surprise par l'arrivée soudaine d'un cheval. Peu habituée à cet animal qui ne vivait pas dans le désert, le scorpion recula précipitamment, tandis que la proie montait en course. Et lorsque l'ennemi s'empara de son étrange objet, il ne sut pas reconnaître ce que c'était. Le monstre ne comprit qu'une fois le projectile lancé vers lui. Alors, il se couvrit les yeux... Trop tard. Le souffle de l'explosion l'atteint au visage et il en fut aveuglé. Enragé par la douleur, ses pinces claquèrent dans tous les sens. Soudain, il sentit un poids sur son dos. Empreint à une fureur éclatante, il rua, bondit et rua contre un mur de la forteresse, ébranlant d'un coup l'édifice entier. La douleur se calmant avec le temps, il reprit le contrôle de lui même et balaya alors sa carapace de son dard, ses pinces prêtent à découper l'inconscient dés sa chute.

* * *

La jubilation d'Aveil devant le spectacle qui se déroulait en dessous d'elle ne dura pas. Ca ne faisait à présent aucun doute : l'assaillant s'était bien préparé. Et il ne souhaitait pas qu'on les reconnaisse. Même dans un chaos pareil, le doute n'était plus permit : il s'agissait des empêcheurs de tourner en rond ambrés. Raison de plus pour les écraser comme les insectes qu'ils étaient. Et pour l'instant, le scorpion ne remplissait pas son office. De fait, la gérudo était tendue, ses doigts crispés sur la rambarde du poste d'observation. Elle pensait à son Roi, à ce qu'il dirait si elle échouait à défendre la forteresse contre TROIS assaillants, au mépris qu'elle lirait dans ses yeux. Une larme empreinte de colère coula sur sa joue.

Une colère qui redoubla lorsque le cheval traversa la ligne des gérudos pour foncer vers l'intrus. Aussitôt, n'y tenant plus, ne supportant plus l'idée d'un échec, elle hurla :


"Qu'attendez vous, toutes ?! Tuez le ! Tirez !"

Comme frappées par un coup de fouet, les gérudos en bas sortirent de leur torpeur et réagirent comme on leur avait apprit depuis l'enfance, vite et bien. Plusieurs dizaines d'arcs se bandèrent tandis que des lancières jaillirent sur l'ennemi et sa monture. Les traits fendirent l'air tandis que les lances perçaient le cheval de part en part, l'abattant sur place. Malheureusement, l'intrus avait réussit à sauter sur le scorpion. La volée de flèches se fit plus dense encore, tandis que le monstre s'agitait.
Aveil se retourna, toujours aussi inquiète que furieuse, et ordonna à sa suivante,


"Apporte moi un arc et une flèche damnée."

Elle regarda au loin. Toujours pas de colonne en vue... Mais un nuage de poussière. Tempête ou retour de son Seigneur ? Elle ne voulait pas le savoir. Tout ce qui importait se trouvait en bas...Et n'en avait plus pour longtemps à vivre.

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Roshu Aaron


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Il s'arrêta net. Quelques pas après avoir franchi l'entrée de la forteresse, il ne pouvait plus avancé. Ce n'était pas parce que les effets secondaires reviennent à la surface, même si ce fut l'une des raisons. Mais la principale raison était la peur, cette sensation effroyable qui parcourait le corps du sorcier aux cheveux blancs. Il en avait le sueur au front, le cœur battant à une vitesse plus élevée et la vue qui se brouillait. Le Solarien recommençait à haleter, comme si il avait du mal à respirer correctement. Ce souvenir dans cette forteresse devait être la pire de sa vie antérieur et de celle-ci. Gallyfrey voulait s'enfoncer dans ce bâtiment pour aller aider Cecilia mais il ne pouvait pas faire un pas de plus. Et s'il se retrouvait encore contre ce Traqueur? Ce dernier avait quand même tenter de le tuer 2 fois et il avait réussi à atteindre ce but...

Alors il fuit, comme pourchasser par ses démons. La peur avait prit le dessus sur sa volonté mais il ne paniquait pas, au contraire il réagissait plutôt bien, ou presque. Roshu courra vers la sortie, malgré son petit problème à la jambe et que le coeur était peut être touché aussi, en bousculant une gérudo au passage, au détour d'un chemin. Enfin sorti de l'enfer, il leva la tête au ciel et pris un grand bol d'air frais. D'un coup il commençait à rire et aussi à pleurer. Drôle de réaction, il trouvait pathétique sa façon de fuir ses souvenirs. Le Solarien essuya ses larmes et remet les idées claires dans sa tête.

Pourquoi il n'a pas encore était arrêté ? Les gardes devait être au pied de guerre après qu'il avait remarqué la barrière magique et l'intervention de l'homme aux cheveux vert. D'ailleurs que l'advient-il ? Son regard se posa vers la cour où il vit un énorme scorpion et cet homme en train de le combattre. A priori il semblait s'en sortir donc inutile de lui venir en aide mais il fut surpris de l'attaque aérienne des gardes, une flopée de flèche s’abattait au sol, touchant le cheval. Peut être était ce le moment d'intervenir. Toujours la capuche relevée, il courra vers cette bête et essayait du mieux qu'il peut d'aider son allié. Il ne connaissait pas de sort de soutien mais il pouvait peut être envoyer des attaques de feu, pas sûr que ça toucherais la cible au vue de cette carapace. Il cria alors à Galastop


" Il vaudrait mieux temporiser, en attendant la dernière! Je ne crois pas qu'on pourra le combattre surtout quand nous sommes dans leurs lignes de mires ! "

Il sortit son arme et se préparait à utiliser sa lance de feu, peut être qu'elle transpercerait ces défenses, espérait-il.


Sepoh


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Il atterrit avec prestance ou presque sur le dos du monstre, et déjà, ses pas le menèrent vers l’avant de l’arthropode. Les gérudos, quant à elles, s’étaient éveillées suite à l’ordre de leur chef. Lances et flèches déchirèrent alors le ciel. Son compagnon aux quatre fers ne s’en était pas tiré. Par chance, lui n’avait pas encore été touché … mais ce n’était qu’une question de temps tant les archères l’arrosaient.

Le scorpion géant se débattait. Il tentait non seulement d’extirper l’homme en s’agitant, mais aussi en essayant de le piquer de son aiguillon. Et en effet, il n’était pas aisé pour lui de se mouvoir sur le dos de l’animal. Plusieurs fois il crut tomber, plusieurs fois l’aiguille lui frôla la chair, plusieurs fois il perdit l’équilibre, et plusieurs fois les flèches sifflèrent aux oreilles du garde. Il tint néanmoins bon,  sa dague fermement emprisonnée par ses phalanges. Finalement, n’étant plus très loin de son objectif, il se jeta d’un bond vers les yeux du bestiau.

La lame frappa à de multiples reprises, avec force, menée par un bras ayant soif de vengeance, il martelait, ne prenant même plus la peine de viser. Tantôt la lame s’enfonçait, tantôt elle ricochait contre la carapace, mais les vas-et-viens ne cessèrent pas. Chaque coup lui semblait encore plus puissant que le précédent, comme si sa force se décuplait. Evidemment, à force de rester immobile ou presque, l’inévitable arriva. Une flèche vint se planter dans l’épaule gauche. Il continua à frapper. Une deuxième vint quant à elle se ficher dans son flanc droit. Il continua à frapper. Bien vite, son flanc en accueillit encore une. Il s’arrêta enfin : la lame s’était brisée.

Il se releva, balançant l’arme cassée, avant de faire face au dard qui fondait vers lui. Il dégaina prestement son arme de prédilection avant de rouler vers l’avant. L’aguille arracha la cape déjà en lambeau mais elle ne se contenta pas du bout de tissu, elle avait aussi mordu la chair. La douleur fut vive, alors qu’il se relevait. Dans son dos une longue plaie, rougeoyante. L’engourdissement se fit sentir aussitôt, l’affrontement ne devait plus durer, le venin avait infiltré la blessure. Sans plus tarder, il leva l’acier bien haut, avant de l’abattre violemment  entre deux segments de carapace, là où la lame pourrait s’enfoncer pour causer de lourds dégats.

Au loin, son ami semblait vouloir lui parler. Il n’entendit que quelques mots, mais il savait qu’il était question de temporiser. Le bretteur ferait de son possible, mais il était blessé et surtout empoisonné. Il espérait que Cecilia ne prenne pas trop de temps.


Le dard avait touché, mais le scorpion n'en avait cure. Ecumant de rage sous la douleur, il s'agitait frénétiquement, hurlant d'une complainte assourdissante et terrifiante tandis que son oeil gauche cessait à jamais de percevoir la lumière du jour. L'acier qui y restait planté le faisait souffrir au dessus de tout ce qu'il avait déjà connu, et même le pouvoir des ombres ne le soulageait pas. Le monstre entendait les voix, il entendait leurs murmures qui tâchaient de le calmer, mais sa raison l'avait quitté. Il n'y avait plus à cet instant que la bête sauvage qui souffrait, rendue folle par ses instincts. Ce fut cette frénésie qui le sauva. Agité comme il l'était, le coup porté par l'épée ne put pénétrer la carapace. Néanmoins, l'impact fut comme un séisme pour l'animal qui céda à sa peur. Plus vite que jamais, il creusa la terre et s'y enfonça, ne laissant qu'un trou qui se referma sur lui aussitôt. Peut être ne reviendrait il d'ailleurs jamais. Restaient une garnison de gérudos assoiffées de sang, et une fille craignant la colère de son père.
* * *

Aveil contemplait, fulminante, le spectacle de l'échec du scorpion. Même empoisonné, l'agresseur avait encore ses chances de s'enfuir, et ses amis insectes se chargeraient de le soigner. Dans quelques semaines, il reviendrait à l'assaut. Ganondorf serait furieux, et elle craignait cela plus que tout.
Mais il y avait encore un moyen d'envoyer le salopard vers sa tombe. Une méthode expéditive pour laquelle elle s'était entraînée. Elle entendit sa suivante revenir en courant, dans sa direction, et ne put retenir sa main de trembler. Comme dans chaque post d'observation, un râtelier laissait à disposition une série d'arcs courts dont les gérudos s'étaient rendues expertes. Aveil soupesa celui qui lui parut être le meilleur et revenait au balcon lorsque sa suivante arriva en tenant dans ses mains ouvertes une flèche, parfaitement noire. Sa pointe était parsemée de pointes recourbée, afin qu'elle soit très douloureuse à retirer. Sa forme était trop droite pour avoir été taillée par une main d'homme. Mais surtout, il émanait d'elle une fumée noire opaque empreinte d'une magie sombre. Une flèche maudite, plus meurtrière que tout autre. Elle empoisonnait autant l'âme que le corps et il faudrait plus qu'un médecin pour soigner une telle blessure. Mais Aveil le savait, ce genre de sortilège n'avaient rien d'anodin.


"Le prix du sang. Le prix de l'âme." murmura t'elle,

Poussée par l'amour et par la crainte, elle n'hésita pas un instant. La gérudo pressa son doigt contre la pointe et senti son sang être aspiré par l'arme maudite. Elle sentit l'esprit venir à elle avant même de le voir. Elle sentit son souffle sur sa nuque et n'eut que le temps de se retourner tandis qu'il se pressait contre elle et la mordait profondément dans le cou. Bien que prise par surprise, elle se laissa faire du mieux qu'elle put. Aveil savait quel sacrifice elle aurait à faire pour accomplir sa tâche. Comme beaucoup de fidèles de Ganondorf, elle acceptait ainsi d'être uniquement humaine. L'esprit se détacha, et lui sourit. Le pacte sembla lui convenir et il plongea dans la flèche. A présent, Aveil avait sa chance.

Emprise d'une force surnaturelle, elle encocha la flèche, tendit l'arc et visa en direction de celui qui l'avait poussé à cette extrémité. Elle ne voyait plus la lumière du soleil comme avant. Le vent était devenu froid. Mais elle ne tremblait plus lorsque le trait fut décoché et que la flèche fendit l'air vers l'ennemi. Le temps était venu pour l'épilogue.

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Sepoh


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Déjà le cercle de gérudo se refermait sur lui. La bête quant à elle avait préféré fuir. Il ne restait que les femmes du désert. Toutefois, le bretteur n’était pas sorti d’affaire. On les savait brutales, farouches guerrières et tenaces, elles ne le laisseraient pas partir. Elles furent finalement assez proches pour que l’assaut débute. Il parvint dans un premier temps à en défaire quelques-unes en les isolants. L’acier le frôla à de multiples reprises, le tailladant parfois superficiellement. Son sabre virevoltait avec une vivacité qu’on imaginait impossible à la vue de son état. Le sang étant le sien finit par couler plus abondamment, quand l’une des dames lui toucha le flanc droit d’un coup de lame. Non seulement les deux flèches qui s’y étaient plantées se retirèrent, laissant couler un flot rouge, mais en plus l’arme de l’ennemie avait tranchée de bien belle manière. Le venin du scorpion commença à faire effet. Ses mouvements devinrent plus lents, il avait du mal à bouger. Il ne put contenir toutes les guerrières tandis qu’elles s’acharnaient autour de lui. Son heure n’était pas encore arrivée. Il sortit de sa sacoche une petite flasque qu’il s’empressa de lancer sur le sol. Aussitôt une fumée blanche opaque émana du liquide répandu. Le nuage l’engloba d’abord, pour ensuite contenir toutes les gérudos ou presque autour de lui. Il n’était plus visible. Avec toute la vivacité qu’il lui restait, il sortit non sans mal du groupe de gérudo.

Le mur blanc n’était plus pour l’épéiste, et Roshu lui apparut, il n’était dorénavant plus très loin. Le garde s’empressa de courir dans sa direction que déjà, quelques guerrières sortirent des fumées blanches pour le pourchasser. Chaque pas lui était de plus en plus difficile, comme si ses membres devenaient pierres. Son esprit sursauta alors. L’espace d’un instant une drôle de sensation lui parcourut le corps. Cette dernière très faible, devint subitement extrêmement forte. Une douleur intense lui percuta alors l’épaule gauche. Il tomba aussitôt, se tenant l’épaule blessée où une flèche noire résidait à présent en plus de celle déjà là. La douleur revint encore plus vive, tandis que la sensation étrange s’amplifia encore. Elle s’amplifia dans le haut de son dos, avant de finalement rebrousser chemin et de s’engouffrer dans son bras gauche. Les veines noircirent alors en un éclair et la teinte de son bras devint aussi pâle que celle d’un mort. Il hurla de douleur, les brasiers les plus chauds et les glaces les plus froides semblaient s’affronter à l’intérieur de son membre cadavérique. Il tenta de se relever, mais n’y parvint pas. La douleur et le poison le paralysait. Son œil qu’on pouvait apercevoir malgré le masque de lion se plongea dans ceux de son ami à quelques mètres à peine.


« Va-t’en ! »


Roshu Aaron


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Il devait se joindre à la bataille. Voyant son allié se battre contre un scorpion et des Gerudos, il ne pouvait pas fuir le combat et il manquait encore quelqu'un. Elle était encore à l’intérieur de cette maudite forteresse. Le jeune garçon ne pouvait pas s'empêcher de regarder l'entrée, à chaque fois qu'il pouvait. Le guerrier aux cheveux vert et le sorcier venait de mettre en déroute l'énorme scorpion et là bas, une vague de Gérudo s'approchait dangereusement de Galastop, qui l'encerclait déjà, et du jeune garçon. Gallyfrey recula, en menaçant ses ennemies avec sa baguette et en les visant mais il se retrouvait dos au mur.
Il doit en y avoir 5, 6 grand maximum, toutes armées d'un sabre en fer.

Alors qu'une femme s'approchait du sorcier pour assainir le premier sang, le Solarien lança un bouclier de lumière autour de lui, les empêchant de s'approcher de lui. Lorsqu'elles virent leur camarade donner des coups dans la barrière magique, elles l’accompagnèrent ainsi que des archères. Le sorcier réfléchissait à comment se sortir du pétrin. Il voit plusieurs possibilités comme par exemple repousser les ennemies en créant un champ de force, avec la barrière magique ou de transformer la barrière magique en flamme dorée et brûlant donc les personnes qui s'approchent trop. Souhaitant ne pas tuer ces ennemies, il préféra magasiner de la puissance magique sur son bouclier de lumière pour repousser les Gerudos, qui se font éjecter sur plusieurs mètres. Gallyfrey n'a pas le temps de souffler qu'une flèche lui atteint l'épaule droit. Il vit l'endroit d'où venait cette flèche, sur les toits à sa gauche. Les archères préparait déjà une autre salve de flèche, le garçon s'empressa d'enlever le projectile de son corps et le jeta par terre, puis courut vers la fumée blanche qui venait de se former pour tenter de se cacher. Les tirs sont brutaux, Roshu mit son bras devant sa tête et continuais à avancer dans la fumée, baguette devant lui.

La fumée blanche se dissipa. Il vit l'homme à la couleur de cheveux suspect s'approché de lui mais avait l'air amoché. Il tentait, tant bien que mal, à s'approcher du Solarien mais il ne réussit pas et tomba au sol. Le sorcier vit des gérudos courir après lui, il n'hésita pas à envoyer plusieurs Araignées de feu, de la taille d'un chien afin de les dissuader de venir ou de les encercler. Lorsqu'il se baissa au sol, Galastop marmonnait des mots, ordonnant à Roshu de fuir. Il ne pouvait pas le laisser au sol, à la merci de tous les ennemies. Le garçon frappa son poing au sol, il était incapable de l'abandonner. Il le prit par le bras et l'aidait à se maintenir debout


"Hors de question de partir sans vous, elle n'accepterais pas un mort de plus ! " Les gardes commençait à s'approcher de plus en plus prés, le sorcier continuait à lancer des boules de feu à droite à gauche, ça l'épuisait à force d'utiliser ses sorts, il s’essouffla, il avait du mal à respirer, son énergie magique diminuait. Il fallait à tout prix que Cecilia sorte de cette forteresse vivante et au plus vite.
" Il faut continuer à tenir le coup, coûte que coûte ..."


Cecilia Iole Mentina


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Le bruit de ses pas résonnait dans tous les couloirs, elle courrait encore et encore pour tenter de sortir au plus vite de la forteresse. Elle avait réussi à s'enfuir de la réserve où elle était prisonnière avec la sorcière mais elle ne savait pas si cette dernière était à sa poursuite ou non. De toute façon, la mission avait été menée à bien et ils n'avaient plus rien à faire dans cet endroit, il fallait donc quitter ce lieu rapidement tant qu'il était encore temps. De ce qu'elle entendait grâce à sa pierre, ses compagnons semblaient être dans une situation très délicate à l'extérieur de la forteresse et elle n'avait fait que trop durer leur départ. Tout ce qu'elle espérait, c'était de ne pas se retrouver nez à nez avec le seigneur du malin une fois sortie de cet endroit et qu'il n'était pas le responsable de ce carnage dans la cour. De toute façon, elle aurait la réponse à sa question dans quelques minutes.

L'ambrée s'arrêta pendant quelques secondes pour reprendre son souffle, sa main droite posée au-dessus de son cœur. Il ne fallait pas qu'elle épuise toutes ses réserves facilement, surtout qu'il fallait qu'elle lutte contre cette chose qu'elle avait inhalé lors de son combat contre la dragmire. Elle n'avait pas pensé à ce petit détail avant d'arriver à la forteresse et elle n'avait pas pris avec elle les remèdes qui pouvaient la soigner. Arriver chez elle avant que les premiers symptômes arrivent était impossible mais le temps lui était précieux et plus vite ils partaient d'ici, plus vite elle pourrait récupérer les fioles dont elle avait besoin. Levant pendant un instant les yeux vers le plafond, elle reprend sa course vers la sortie.

La lumière du soleil venait percuter un mur du couloir, montrant qu'elle touchait au but. Elle ralentit son allure et s'approcha doucement de la porte pour voir ce qui se passait à l'extérieur. Ses deux compagnons étaient dans une situation très délicate et l'un d'entre eux était sérieusement blessé, les gerudos continuaient d'affluer pour protéger le domaine de leur maître. La fatigue était présente chez les assaillants alors que les défenseurs n'avaient pas encore dit leur dernier mot, elle avait sous-estimé la détermination de ces femmes envers cet homme. Elle serra les poings tout en regardant ces gerudos repoussées par les araignées du mage, une partie d'elle-même avait honte d'appartenir à ce peuple qui ne faisait que répandre le chaos sur leur chemin. Ses mains vinrent rencontrer ses dagues puis elle les empoigna avant de s'élancer sur le champ de bataille. La première gerudo devant elle tomba rapidement, avertissant au passage ses amies qu'il y avait un autre danger derrière elles. Esquivant et blessant tous les ennemis sur son passage, Cecilia arriva rapidement près de ses amis.


"On part immédiatement, je vous couvre !"

Elle fit un petit mouvement rapidement avec sa main droite pour invoquer une fine pellicule de vent autour de ses amis pour les aider indirectement en optimisant leurs faits et gestes pendant quelques minutes, le temps qu'ils quittent les lieux. Pendant que Roshu et Galastop se dirigeaient vers l'entrée, l'ambrée tenta tant bien que mal de repousser les gerudos qui s'approchaient d'elle ou repousser avec sa magie les projectiles des archères postées sur la forteresse. Un petit moment inattention faillit lui être fatal car une des flèches n'avait pas été déviée par le mur de vent et venait se planter à droite de Cecilia à quelques centimètres d'elle. Heureusement, ils étaient arrivés près de la porte et même s'ils étaient désormais encerclés par les gerudos, cela ne les empêcherait pas de fuir.

La danseuse prit dans sa main droite une petite bille verte qu'elle avait prit soin de donner à chacun de ses compagnons. Elle tourna le dos à la forteresse avant de courir en direction des gerudos gardant la porte d'entrée. La perle se brisa doucement, laissant s'échapper un courant d'air qui l'aida à sauter par dessus les gerudos et le poste d'entrée pour atterrir de l'autre côté. Une fois tout le monde hors de la forteresse, les ambrés prirent soin de lancer un sort sur la porte, évitant ainsi que leurs ennemis partent à leur poursuite. Leurs chevaux étaient cachés un peu plus loin, ils allaient enfin pouvoir quitter cet endroit maudit.


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