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Le chant des bois

[ Hors timeline ]

Perla


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(vide)

D'étonnement, Perla lâcha la touffe d'herbe auquel elle s'accrochait...ou l'herbe, pas conçu pour servir de remontoir à une Zora adulte, ou presque, la lâcha... Les deux sont possible, l'interprétation dépend de si on se place du côté de Perla, ou de l'herbe. C'est là tout le mystère de la relativité. Enfin, que l'on se place d'un côté ou de l'autre, le résultat est le même: elle perdit l'équilibre et, après une petite culbute, replongea dans l'eau à moitié glacé. Mais la jeune Zora, remit de sa surprise, ne se morfondis pas sur ce petit incident et, avec moult effort, réussit à se hisser sur la berge humide.

C'est fort bien, me direz-vous, mais pourquoi, par qui ou quoi, a-t-elle été surprise ? Et, surtout où était-elle? Répondons à la deuxième question en premier, car la deuxième donne la solution de la première. Mais pour répondre à "où était-elle" il faut partir du tout début de cette histoire, et elle commence dans un autre endroit, le village Cocorico, ou séjournait Perla, pour être exacte. Et pour tout comprendre, et bien, il faut remonter jusqu'à il y a quelques jours, où arrivèrent des évènements que je ne raconterai pas ici, car ce n'est pas la même histoire, mais qui troublèrent légèrement l'esprit de la jeune Zora. Celle-ci choisit, par un après-midi assez agréable pour la saison froide, de se rendre sur les bords de la rivière Zora, pour retrouver son élément et se détendre. Après une marche le long de la plaine, elle arriva au lieu dit. L'envie était forte, ce pendant qu'elle se promenait sur le rivage, de remonter jusqu'à son Domaine... mais elle sentait que le moment n'était pas encore venu d'y retourner, et elle se jeta dans l'eau sans plus penser à rien, se plaisant à nager contre le courant.

Et voilà qu'elle était arrivée devant la cascade qui cachait l'entrée du royaume, sans même le vouloir! Enfin, je ne fais rien de mal, se dit-elle et décida de prendre un peu de bon temps en s'allongeant dans l'herbe, où elle s'endormit. Quand elle se réveilla, elle vit que le soleil était déjà bas, et se dit que le moment de rentrer était venu. C'est alors qu'elle vit le petit bassin, à côté duquel s'élevait une petite stèle, sur la droite de la cascade ; Elle ne l'avait jamais vu auparavant. Il était profond, et elle croyait voir une autre stèle au fond. "après tout, se dit-elle, qu'est ce qui m'empêche d'aller rapidement voir ce qui sa cache là au fond? Il ferra encore jour quand je reviendrais!" Mais c'était sans compter sur Hyrule et ses mystères car, en arrivant au fond, Perla se rendit compte que ce qu'elle prenait pour une stèle était en réalité l'entrée d'un tunnel. Maintenant qu'elle était là, sa curiosité piquée, pourquoi rebrousser chemin? Et voilà qu'elle s'enfonçait dans le noir. Elle ne voyait rien et une étrange sensation la saisie...comme cette fois-là? non, ce ne devait être qu'un long tunnel qui débouchait sur une caverne sous-marine. C'est ce qu'elle crut tout d'abord en se rendant compte que le tunnel était fini, mais qu'il faisait toujours aussi sombre. Mais elle remonta et, là, elle dû bien se rendre compte qu'en fait elle était bien à l'air libre... et qu'il faisait nuit. Mais elle ne savait pas encore où elle était, ce lieu ne lui étant pas connu.Pour la commodité du lecteur, il serrait bon d'indiquer où elle se trouvais : dans les bois perdu de la forêt Kokiri, mais elle ne le savait pas. En remontant sur la terre ferme, donc, elle aperçu des géants tout autour d'elle et c'est ce qui la surpris autant. Mais, bien entendu, en regardant de plus près, elle vit qu'il ne s'agissait nullement de géants, mais d'arbres! Pleins d'arbres partout, tout autour d'elle. Était-ce qu'on appelait une forêt? Elle n'en avait jamais vue autant d'arbres à la fois... cela la déstabilisait un peu, car ce n'était pas son environnement naturel, mais elle était heureuse de découvrir ce nouveau territoire. Et c'est ici que nous reprenons le fil de cette histoire, momentanément interrompu par cette petite explication obligatoire.

Comme on a pas tous les jours l'occasion de visiter une forêt, surtout une aussi grande et belle, alors Perla, décidant que, comme de toute façon personne ne l'attendait, elle pouvait bien explorer un peu, et c'est ainsi qu'elle se mis en route, en resserrant autour de sa taille sa ceinture spéciale résistante à l'eau. Etant Zora, Perla ne portait pas beaucoup de vêtements, mais comme le temps devenait de plus en plus froid, elle portait un manteau chaud mais léger, sa ceinture et toujours sa gourde, l'objet indispensable à une Zora touriste.  


"Décidément, je suis experte en voyage étranges..."

Soupira-t-elle dans le silence de la forêt, en repensant au tunnel et au passage qui menait au lac. Attendez...silence? Non, en prêtant bien l'oreille, on peut distinguer milles bruits dans cette forêt: celui de l'écureuil qui couvre ses petits, le cri d'une chouette et la pas feutré du renard sur la piste d'une proie...mais aussi une musique, une belle musique qui devint de plus en plus distinct... Perla, fascinée par cette belle musique, en suivis les notes, comme envoutée.

[spoiler="Lost woods"][/spoiler]

Malheureusement, en allant ainsi, notre jeune adulte ne fit pas du tout attention à la route qu'elle empruntait et se retrouva, bien malgré elle, et sans le savoir, perdue en pleine forêt, de nuit. Cependant, retrouver sa route était un problème qu'elle règlerait plus tard car, pour l'instant, c'était le chant qui résonnait à travers toute le bois, et de plus en plus fort auquel elle pensait. Et, tout en pensant à cette musique si entrainante, et à se demander qui pouvait jouer aussi de l'Ocarina, et comment il était possible que le chant résonne autant, et, comme nous l'avons dit, il faisait un noir d'encre, elle ne vit pas l'homme qui était penché sur le chemin. Celui-ci tenait une lampe à la main, qu'il était en train d'allumer et ne vit pas non plus arriver la jeune Zora. Comme vous le devinez déjà, elle le percuta de plein fouet. Revenant ainsi brutalement à la réalité, Perla se confondit en excuses... avant de croiser le regard de l'étranger, éveiller par la lampe qu'il était arrivé à allumée : un regard noir, remplis de haine. Intimidée, sa voix faibli avant de s'éteindre complètement. Déglutinant difficilement, ne sachant où se mettre, elle fit mine de s'en aller poursuivre sa route, mais fut arrêtée par l'homme qui parla d'une voix aussi froide qu'un rocher, ou de la glace...enfin, une voix à vous glacer le sang quoi! Vous savez, ceux qui prennent une grosse voix pas claire, et éclate d'un rire tonitruant et malsain ? Et ben, l'homme avait un peu la même voix, mais en beaucoup plus sérieux...et plus méchant aussi.

"Tu n'est pas le sage, tu est trop grande, et tu n'as pas de cheveux verts... Dommage, j'arrive pas à mettre la main sur elle! Et maintenant, je vais devoir te tuer aussi. Tu m'as vue, et ceci est inacceptable."

Croyant, ou plutôt espérant avoir mal entendu, elle se retourna vers l'étranger et ouvrit la bouche. Ses secondes étaient comptés. Elle ne vit qu'au dernier moment la main lumineuse de l'homme et seul un mouvement instinctif la sauva in extremis du rayon...de quoi au juste, énergie, éléctique, feu? Un truc qui devait faire très mal, ou même tuer sur le coup, car les arbres à côté de Perla s'embrassèrent. L'homme était donc un sorcier, un de ceux qui utilisaient la magie à de mauvaises fins... et il voulait la tuer, car elle l'avait vue!


"Mais vous êtes fou! Qui êtes vous ?!
- Tu est déjà morte, tu n'as pas besoin de connaitre mon nom, mais soit: Je suis l'émissaire, et je suis celui qui va t'ôter ta misérable et inutile petite vie. "

Devant une telle folie, elle ouvrit la bouche et, pendant un moment, ne la ferma plus, en haussant ce qui lui servait de sourcils. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle soit aussi surprise en voyant le "mauvais côté", des gens capables de tuer de sang froid? Pourtant, elle ne s'était jamais vraiment fait d'illusions sur la cruauté de la vie. Et pourtant, elle espérait encore...Elle se demandait toujours quel était vraiment le bon, ou le mauvais côté, car le mots ne pouvait le définir: comme avec l'herbe, tout dépendait du côté duquel on se plaçait... elle voyait bien maintenant que personne n'était "bon" ou "mauvais". On était les deux et seuls les actes définissaient vers quel côté on penchait.

Mais revenant en au présent, si vous le voulez bien: notre héroïne est face à cet homme, qui prépare déjà sa deuxième attaque. Elle sait qu'elle ne peut lutter contre lui, et e sauver ne servirais à rien, car il aurait tôt fait de la rattraper. Elle n'était pas rapide, et son corps pas conçu pour les marathon. Alors quoi? Se laisser tuer? Certainement pas! Il fallait trouver une sortie, et vite! Prenant une décision risquée, Perla fonça directement sur l'homme, qui ne s'y attendait pas. Elle ne s'arrêta pas devant lui, leva son pied, qu'elle envoya directement dans ses bijoux de famille, posa ses mains sur ses épaules et, de toute la force de ses bras, se hissa au dessus de lui, avant de retomber de l'autre côté, poursuivant sur sa lancée. Mais elle n'allait pas tarder à s'épuiser et, alors, l'émissaire, qu'elle avait mis hors de nuire pour une très, très courte durée la rattraperait et... Non, elle ne devait pas y penser, mais continuer, toujours plus loin, vers la musique.

[ voilà, j'essaye un peu d'écrire avec une touche d'humour...je sais pas trop ce que ça donne mais bon :D J'espère que ça va comme ça, j'ai fait un peu long... ]


l'archiviste


Inventaire

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(vide)

En une calme journée de printemps, le mont du péril semblait à une terre morte, même la faune sauvage qui d’habitude était si bruillante semblait avoir disparut. Le vent chaud de la plaine s’envolait jusqu’au visage de la jeune Keira qui s’était posé sur le flanc Ouest de la montagne.
 
Keira – le calme de ces jours dernier est des plus reposants… vraiment reposant…
 
Dit-elle d’un ton mélancolique
 
Keira – J’en peu plus !
 
En ce relevant brutalement, avant de se mettre en boule et de se dirigé de toute hâte vers son village enfouit. Malheureusement pour les autres Gorons qui eux aussi appréciaient le calme qui régnait ici, jusqu'à l’arrivé des moins contrôlé de la petite boule blonde, qui des son arrivé dans le village oublia de tourné et de ce fait fonça sur le petit îlot suspendu. Le choc brisa l’une des trois cordes de soutient, envoyant dans les airs le goron gardien de la pierre, ainsi que le précieux trésor que se dernier gardait. Tandis que Keira évanouit plongeait dans le grand vase de la place, le reste du village courait partout pour tentez de récupéré la pierre avant qu’elle ne se brise au sol !
 
Par la plus grande des chances, le rubis goron chuta dans le panier de linge d’un habitant, mais cet accident était l’une des goutes de lave de trop…
 
Les gorons furieux des dégâts provoqué par la fougue de Keira, s’en allât voir son père, le goron marchant afin que se dernier explique a sa fille que la vie n’est pas faite que d’aventure et qu’elle doit maîtriser ses pulsions si elle ne veut pas voir le village détruit. Mais les gorons étant une grande famille ils oubliassent vite leur rancœur, et allât aidez Keira a sortir du vase, avant de se hâté a réparé l’îlot de la pierre pour que Darunia ne sache rien !
 
Pendant se temps l’enfant mal à l’aise se glissa près de la salle remplit de lave, situé dans un recoin du village, afin de pleuré en silence.
 
Goron marchand – Que fais tu ici mon enfant ?
 
Keira – heu ! Rien… c’est juste que… rien…
 
Goron marchand – juste quoi ma petite fleur de choux péteur ?
 
Keira – pourquoi je provoque toujours des catastrophes ? C’est vrai, a chaque fois que j’essaye d’aidez j’en pire la situation !
 
Goron marchand – heu… ce n’est pas vrai mon enfant, c’est juste que tu es encore jeune et pleins de vie !
 
Keira – mais la dernière fois que j’ai aidez pour le grand buffet pour la fête du printemps, j’ai détruit toute la table…
 
Goron marchand – c’est vrai que ton rocher était un peu gros pour la table et que quand tu la posé sur le bord de celle-ci, sa a lancé tout le reste de la nourriture sur la stèle gravé pour l’occasion… mais tu te souvient quand tu as retrouvé le voleur de la cave a rocher du goron gourmet !?
 
Keira – oui… mais c’était Mos qui a trouvez comment le vaincre… moi j’ai juste suivît ces ordres…
 
Goron marchand – tu as juste besoin de confiance en toi ma fille, et tu verras que tu réussiras tout !
 
C’est alors que la jeune fille en sourient du coin de ses lèvres jeta une pierre dans la lave (comme un ricochet sur l’eau), seulement cette petite pierre eu la mal chance d’heurté le mur de la salle juste à l’endroit ou se trouvait une petite fissure, se qui fendu le mur libérant toute la lave de la pièce sur le second étage du village, en voyant cela, Keira se leva et se mit en boule avant de foncé tout droit.
 
Alors que son père, lui courut après, la jeune fille s’enfonça dans un tunnel qu’elle n’avait encore jamais exploré. Elle arrivât dans un étrange lieu humide, où le sol était couvert herbe fraiche et l’horizon border d’arbres. Le vent portait le son d’une agréable mélodie, une mélodie que Keira avait déjà entendue. C’est alors qu’elle remarquât qu’elle avait dû emprunter le tunnel interdit.
 
Keira – c’est merveilleux ! j’ai la peau toute lisse d’avoir roulé dans cette herbe… elle est beaucoup plus douce que celle de Cocorico !
 
Alors que la jeune demoiselle flânait dans les bois, comme un papillon de fleurs en fleurs, la mélodie devenait de plus en plus forte, c’est alors qu’elle heurta une grille en fer.
 
Keira – aïeux ! Mais que fait cette porte ici !?
 
??? – ahhhhoooouuuuu !
 
Keira – hein !?
 
Deux horrible loup gris venais de sortir de l’ombre, comme si c’est deux animaux étaient les gardiens de se lieux, Keira se mit en position de combat près a ce battre quand soudain… Un flash lumineux apparût au loin, suivît d’un bruit sourd (un peu comme l’orage) ne sachant pas de ce qu’il s’agissait, la goron reprit sa garde, mais les deux bêtes venaient de s’enfuir à toute hâte dans les bois.
Elle décidât donc d’aller voir ce qui aurait provoqué se bruit.
 
Alors qu’elle roulait dans l’herbe, elle heurta de plein fouet un être des plus étranges, à la peau bleue et visqueuse comme celle d’un poisson. Après avoir repris ses esprit Keira aida l’autre jeune femme a se relevé, elles étaient toutes les deux dans un parterre de fleurs jaune près d’un  arde.
 
Keira – Je suis désolé ! je ne regardait pas où j’allait j’était distraite par le paysage !
 
Emissaire – comme c’est étrange… et atypique ! une Zora, puis une Goron, mais aucune Kokiri !
Soit vous ne me laissez pas le choix ! hum ! haaaa ! (crie que link pousse quand il utilise le feu de din)
 
L’instant qui suivît une boule de feu sorti de la main de l’homme avant de grandir et grossir, embrassant tout se qu’elle effleurait, rien n’aurait put survivre a cette déflagration !
 
Heureusement pour nos deux héroïne qu’une troisième fît son apparition, et qui aurait put leur venir en aide si ce n’est un être qui connais cette foret !?
 
[…] (trou noire)
 
Keira se réveilla dans une pièce sombre, juste éclairé par des petits flambeaux, les murs en terre couvert par d’imposantes racines, et le sol recouvert de mousse légèrement glissante. Une sorte de grosse fleur jaune au centre marron était planté dans l’un des coin de la salle tout près de ce qui ressemblait a une porte, le corps de la zora encore inconsciente jonchait au sol près de Keira.
 
??? – vous allez bien ..?
 
Keira – qui a dit ça !?
 
??? – me faite pas de mal… S’il vous plait..? Moi vous avoir sauvez !
 
Keira – promit !
 
Natéa – je suis Natéa !

[spoiler=une petite image de Natéa][/spoiler]


PS : Bon voila, j’espère que c’est pas trop long… j’ai était inspiré en lisant tout post ;)

[spoiler=l'image de l'émissaire][/spoiler]


Perla


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(vide)

Elle tendit sa main devant elle aussi vite qu'elle le put, et s'appuya avec autant de force que possible sur l'écorce dure et rêche pour repousser son corps loin du tronc que, sans cette mesure de vitesse, elle n'aurait pas manqué de percuter avec beaucoup de (pas)grâce, n'est-ce pas, à la manière d'un stalfos. Car, oui, les stalfos n'ayant pas d'yeux -ils sont morts- ni d'oreille, ni de nez, se repère très mal et il arrive souvent qu'ils se cogne dans les murs, les portes, les arbres ou même les pierres... mais bon, comme personne ne survie très longtemps en leur compagnie, rare sont les personnes qui savent cela, et peuvent le raconter. Ainsi va le monde, que voulez-vous!

Après ce petit moment culture, revenant au présent: Perla courait de toute la force dont était capable son corps, plutôt fait pour la natation que pour le marathon, comme je l'ai déjà précisé, à travers la forêt, en évitant de justesse la plupart des obstacle et en butant, comme la débutante qu'elle était, sur les branches mortes qui jonchait le sol froid et dur du temps blanc. L'air froid lui giflait le visage et, déjà, son souffle s'épuisait. Déjà ses muscles, engourdi par la basse température, la faisait horriblement souffrir. Déjà elle n'en pouvait plus de courir. Et bientôt, sans doute, l'émissaire l'aurait rattrapée, et elle allait mourir. N'ai pas des idées pareilles, ça peut en aucun cas t'aider!, pensait-elle très fort, tout en ralentissant l'allure, n'ayant plus d'air dans ses poumons pour avancer. Tout de même, que c'était étrange de se trouver en danger de mort dans ce bois pourtant si beau, avec en arrière fond cette musique joyeuse et entrainante, au beau milieu de la nuit en plus! Enfin, pas milieux de la nuit, car les restes d'un maigre soleil éclairaient encore légèrement le ciel à l'Est, mais bientôt il n'y aurait plus assez de lumière pour voir le bout de son nez et... C'est alors qu'elle se rendit avec horreur compte qu'elle était complètement perdue dans la foret, dans le froid, sans grand espoir de retrouver le bassin par lequel elle était venue! Mais qu'elle sotte tu fait, vraiment ! Chuchota-t-elle à soit même -Ne la prenez pas pour une folle, cela arrive qu'on se parle dans une telle situation. Si, si, je vous assure j'ai moi-même... euh, non, rien en fait...continuons le récit, si vous voulez bien:

Soudain, alors qu'elle s'adossait à un arbre pour essayer de reprendre un peu d'air, une branche craqua derrière elle, se qui eut pour effet de lui "fouettez le derrière" et voilà notre jeune adulte qui repart de plus belle dans le sous-bois, avec l'espoir fou d'échapper au fou qui la poursuit follement pour une raison tout à fait folle. En voyant une grande -très grande- souche d'arbre mort, et creuse, elle se dit qu'elle pourrait peut être s'y cacher, et fonça dessus. Très mauvaise idée si vous voulez mon avis, mais, par chance, la souche était un tunnel, et oui, encore un, qui menait tout droit à un autre endroit un peu spécial. Après un instant ou tout était noir encre, elle arriva dans une clairière éclairée par de petites fées qui voletait de-ci, de-là dans les herbes hautes. Mais elle n'eut pas le temps de les voir car, à peine sortie du tunnel elle...


-AAAh

BRAAM

-AIHEU !

...Heurta de plein fouet ce qui, au premier contact, semblait être un rocher, mais qui, comme elle s'en rendit compte après avoir repris un peu de sens, était en réalité une goron à la peau rocailleuse. Une goron! Alors, une Zora et une goron dans la foret, dont l'une était pourchassée par un  fou à la recherche d'une "sage", quoi que ce fut... il ne manquait plus que les déesses qui dansaient avec des paysans autour d'un bon feu au fond du lac et elle serrait certaine de rêver. D'ailleurs, la Zora se pinça très fort pour se réveiller mais, hélas, elle ne rêvait pas, et se retrouva avec ce qui, pour les Zoras, se rapprochait le plus d'un bleu, une sorte de tâche violette. Dommage. Bon, avec toute cette surprise, elle en avait oublié de s'excuse à Keira, ce qu'elle fit immédiatement et fort bien d'ailleurs, avec toute la politesse dont elle était capable. Politesse qui lui fit oublier la présence de l'ennemi -et oui, débutante- ce qui fit qu'elle fut très surprise en l'entendant manifester sa surprise derrière elle. Ainsi que l'envie de tuer la Goron. Ah, bravo ma fille: en plus de te mettre dans la bouse d'Octorok, voilà que tu met une AUTRE en danger; vraiment, y en a pas deux comme toi! se dit elle à soit-même pour le troisième fois en dix minutes. Vraiment génial.

En se retournant, elle vit la main de l'émissaire briller d'une lumière rouge. Il allait lancer un sort sur elle et, accésoirement, les tuer aussi. Il devait sûrement utiliser une amulette, ou quelque chose de ce genre, car la magie est extrêment difficile à utiliser sans canalisateur, voire quasiment impossible car il faut guider le flux originaire de l'âme et...non, je vais pas faire un topo. C'est juste aussi difficile que de grimper au sommet du mont du péril sur les mains. Voilà, c'est cours, c'est net, c'est bien. Perla utilisait également un canalisateur: son écaille, pour contrôler ce à quoi elle s'entrainer depuis toute petite: sa magie de l'eau. Et elle pouvait à peine faire bouger son élément...Enfin, bref. La lueur autour de la main de l'émissaire devenait de plus en plus intense, ce n'était plus qu'une question de secondes avant qu'il ne les transforment en un tas de cendres. Un tas de cendres? Feu? Et quel était l'opposé du feu? l'eau! Ah, si seulement elle avait eut un peu d'eau, un flaque par exemple, elle aurait pu essayer au moins de faire quelque chose contre l'inévitable! Si seulement...mais...bien sûr qu'elle avait de l'eau, et même tout proche: sa gourde! avec des geste saccadés et nerveux, elle la déboucha et tendit sa main au-dessus du trou. Elle devait arriver à faire ce qui, d'habitude, lui prenait des heures, un jet d'eau.
Elle ferma les yeux.
Une boule s'était à présent formée au dessus de la main de l'émissaire.
Elle banda son esprit, y mettant toute sa force, ou ce qui en restait, et entra en contact avec le doux liquide.
Il envoya le sort, direct sur elle.
Plus le temps de penser, plus le temps. Elle ouvrit les yeux et, parallèlement, mit sa main, liée à l'eau, en avant.
C'était difficile mais, parfois, le moment et le stress aident beaucoup, beaucoup. On se sent invincible, ou presque.

Il y eut alors une énorme explosion, et beaucoup de fumée, ou plutôt de vapeur, et Perla eut l'impression que quelque chose l'attrapait par les pieds, la tirant vers le bas. Mais peut être n'était ce qu'une impression. Elle essaya de se débattre mais, petite nature qu'elle était, ayant dépensés ses dernières forces dans sa dernière action, elle ne pu plus résister et s'évanouie.


Désolé, Nous interrompons momentanément notre programme pour cause de l'impossibilité de nos Héroïnes principales à assumer leur rôle. A la place, nous vous proposons une petite énigme, le temps qu'elles reprennent du "poil de la bête":

_Un Zora, un goron, un kokiri, un hylien et une gérudo taille une bavette au ranch lonlon autour d'un jeu de cartes. Le Zora se dit que ses comparses, décidément, triches trop. Le goron a très faim, et se demande quand ils vont enfin manger. Le Kokiri réfléchi à sa prochaine farce, l'hylien a un mauvais jeu, il va sûrement perdre et préfère regarder du côté de sa voisine et la gérudo réfléchit à un moyen d'envoyer tous ces foutus hommes six pieds sous terres si jamais elle perdait. Mais elle mène le jeu pour l'instant.
Quelques heures plus tard, des soldats dépêchés sur place retrouvent le Zora évanoui sous la table, sans traces apparente de blessures, le kokiri devant la taverne avec une grosse bosse sur le front, le goron et la gérudo on disparus, un cheval a été volé, et l'hylien est retrouvé à quelques mètres du ranch, avec une flèche dans le bras.
Qui a fait le coup?
Indice: ce n'est pas la personne qui a volé le cheval.
La solution au prochain épisode!

Et maintenant, reprenons le chapitre:

La première chose qu'elle sentit fut une forte odeur de terre, d'herbe. Pas ce qu'elle préférait, mais tout de même très agréable. Mais...où était-elle? à Cocorico?...non, devant la cascade. Non. Lentement, ses souvenirs revinrent. Elle crut percevoir un bruit de conversation et, soudain, Perla se redressa avec un grand "AAAAH" en se rappelant de la situation où nous l'avons quittée. Puis, en voyant où elle était, elle se calma, enfin presque: elle était apparemment sous terre, car des racines couvraient les murs en...terre justement. Elle vit la Goron assise près d'elle et, plus loin, une étrange créature ressemblant assez à un monstre...en plus gentil, et plus timide aussi. Un peu perturbée de se retrouver soudain sous terre, Perla demanda à Natea, en oubliant de se présenter:

"Euh, Natea, c'est...c'est toi qui nous as sauvés? Je veux dire, il y avait un homme qui nous, enfin me pourchassait et...
-Oui, je vous ai tiré dans ma maison alors qu'on y voyait plus rien... je pensais que c'était plus sûr, il dégageait une étrange sensation. Saria n'aurait pas aimé le voir ici, ni que je laisse quelqu'un tuer dans notre forêt, et si prêt du sanctuaire."

Elle eut une sorte de petit frissonnement et se couvris le visage des mains.

"ah, je vois...Merci beaucoup, je ne sais pas ce qu'on aurait fait sans toi! et désolée de t'avoir mis en danger, euh...Elle regarda la Goron, puis reprit:Je suis Perla et...tu n'as rien? Vraiment désolée, cet "être" est vraiment fou...Mais, au fait, qui est Saria?
-Saria? C'est mon amie kokiri! elle est très gentille, c'est elle qui a inventé la mélodie qu'on joue tout le temps. L'avez-vous entendue? C'est vraiment une magicienne!"

Une magicienne Kokiri...? Une sorte de sage peut être? Elle ne comprenait pas pourquoi, mais Perla avait la nette impression que c'était cette Saria que cherchait l'émissaire. Et qu'elle était, mais alors très en danger. même si elle-même venait d'échapper à la mort, il lui semblait impensable de simplement laisser cet "homme" s'en prendre à quelqu'un d'autre... ce serrait rompre sa promesse, et surtout, être très, très lâche.

"Ecoute, je crois que ce méchant homme cherchait cette personne dont tu parles...et pas avec de très bonnes intention. Il faut faire quelques chose! tu connais bien la forêt non? IL y a-t-il quelque chose que l'on peut faire pour l'arrêter?"

Elle regarda la Goron, incertaine de ce qu'elle allait faire, puis de nouveau Natéa, qui semblait réfléchir.
Ah, elle aimerait bien savoir ce qu'était cette petite chose, mais les circonstances ne s'y prêtait pas trop. Et, parmi les choses qui l'intriguaient, il y avait aussi cet émissaire: pourquoi, pourquoi voulait-il tuer?
Une question sans réponse peut être. Mais elle se sentait, depuis quelques temps, le besoin d'aller au fond des choses, de tout savoir, de tout découvrir.


- Je peux vous faire remonter à la surface sans problème...et quelques amis pourront nous aider mais je doute que ce soit suffisant... mais Saria, vous savez, elle est pas sans défense, non, pas du tout! elle est même plutôt forte! Et nous ferrons tout pour l'aider. annonça Natéa d'un ton satisfait.
***

Quelque mètres plus haut, celui qui se présentait comme l'émissaire se remettait de sa surprise pour le moins...inattendue. Son sort n'avait pas vraiment eut l'effet escompter: alors que la boule de feu fonçait sur les intruses, elle avait soudain explosé. Ou un truc du genre. Et maintenant, elles avaient disparus. Et il était sacrément en rogne. Non pas car celles qu'il chassait avait soudain disparu, non. Elles pouvaient aller mourir ailleurs. Mais parce que il n'arrivait pas à trouver cette foutue Sage!
Il y a quelques temps, alors qu'il cherchait, comme d'habitude, à devenir plus puissant -ben, quoi, tout le monde peut envisager de conquérir le monde, non?- il était tombé sur un étrange livre, pas très conseillé. Qui disait qu'un sorcier pouvait hérité du pouvoir d'un autre, si celui-ci le lui donnait volontairement. Comme il ne voulait que le meilleur, l'émissaire avait voulu s'attaquer à quelqu'un avec beaucoup de pouvoir... et l'obliger à le lui donner. Comme il avait entendu dire qu'un sage pas très solide se cachait dans la forêt et qu'un "sage", ben c'était censé être puissant, il s'était mis en route aussitôt.

Et maintenant qu'il était tout près du but, il échouait à trouver une minuscule fillette. Avec un hurlement de rage et un geste exaspéré, il chassa les fées qui illuminaient de leurs lumière les herbes de la clairière. Puis il sortit une torche, l'alluma, et continua à marcher en avant. Il avait la désagréable impression que quelqu'un l'observait. Il avait déjà user pas mal de sa force, qui déclinait rapidement. Mais il se mit tout de même en alerte.


Eorah Vif-Argent


Inventaire

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(vide)


Je crispais mes doigts sur la garde de ma lame. Fichte, voila bien longtemps que la foret ne m’avait plus appelé comme ca. D’habitude c’est Eorah qui ressent ses murmures et qui coure vers elle. Moi c’est bien plus rare. Mais si le domaine sylvestre en viens a réclamer mon aide c’est qu’il y a un sérieux problème.

Normalement je n’ai pas le droit d’entrer dans la foret. A cause de celui que ma mère pense être mon père. Parce que celui-qui-peut-être-mon-père a commis un « meurtre » ici. Et parce que la foret n’oublie pas, la foret se souvient. Quand j’étais petit, maman m’a amené dans la foret, dans notre temps. Et les arbres se sont penchés sur moi, et l’herbe a poussé pour atteindre ma gorge. Ca n’est que l’intervention de ma mère et l’apparition de Saria-la-Pousse-Verte, qui me sauvèrent.

C’est pour ca que je suis si intrigué. Pourquoi cette salope de foret qui veut ma mort me harcèle ainsi depuis que ma sœur est partie, avec Aadelrick, jouer le guide touristique au Bourg d’Hyrule. Et pis moi je m’ennuie … Et pis la forêt a commencé à m’appeler …

Saloperie de foret …

Je crispe encore les doigts sur la lame. Enfin sur la garde de mon épée, je ne suis pas fou au point de vouloir me couper … Tout autour de moi, les centenaires m’observent. Je suis nerveux, j’ai les cheveux sur le bas de la nuque qui dressent. La chair de poule envahi mes bras et mon dos.


« Cessez de suite de me regarder ! »

Mon cri est inutile, je le sais. Mais ca soulage. Bim, je vais encore passer pour un fou … Pff je devrais avoir l’habitude maintenant non ? J’enfonce alors mes mains dans mes poches, et je fais une moue. Je n’ai pas envie d’être la. Je ne comprends pas pourquoi je suis la. J’ai envie de partir d’ici. Et pis d’ailleurs, qu’est ce qu’un Sheikah comme moi à a faire dans les bois perdus ? HEIN ? Je vous le donne en mille, mais je n’ai pas envie de virer SkullKid moi ! Mon pied part frapper rageusement un caillou. Derrière moi, la foret gronde. Alors je me retourne et lui fait face :

« Quoi ? T’as un problème ? Chui la, faudrait peut être m’aider à t’aider non ? »

Le passage dans les bois s’ouvre, et je m’y engage en maugréant.

Pfff j’ai pas envie d’être là ! C’est le souffle du feu et le « BROUM » d’une explosion qui fini par guider mes pas. Une bagarre ? Ca j’aime ! Aussi je me dirige vers le lieu dis, et tombe nez a nez sur un adulte, en train de chercher des noises a des gamines. Bon ok, en général, je me serais rangé du coté du sale type … Mais … comme j’ai une foret sur le dos, a cause de mon cher papounet, ben j’ai pas le choix. Mais bon sang Eorah aurait mieux fait l’affaire que moi. Déjà elle aurait évité la branche que je viens d’écraser …

Et pis avec son pouvoir, elle aurait put masquer son approche jusqu'à la dernière seconde. Moi, je dois bondir sur le type, pendant qu’il se retourne et lui fiche ma lame sous la gorge.


« Hé! On t’a jamais dit que c’est pas beau de s’attaquer a plus petit que soi ? »

[Désolée du retard, j'ai ete un peu overbookée -_-'']


l'archiviste


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(vide)

HRP : désolé pour l'attente mais je suis de retour et j'essayerais d'être plus actif ;)

Natéa - Je peux vous faire remonter à la surface sans problème...et quelques amis pourront nous aider mais je doute que ce soit suffisant... mais Saria, vous savez, elle est pas sans défense, non, pas du tout! elle est même plutôt forte! Et nous ferrons tout pour l'aider.

Suite a ces paroles pleins d’entrain, nos trois demoiselles partir en quête de la jeune pousse des bois.
Keira très affecté par la déflagration marchait lourdement, l'esprit remplit de questions...

Keira "cet homme a réussi a maîtrisé un don d'une des 3 déesses d'or... celui de Din ! comment la déesse que je sert pourrait donné un telle pouvoir a un homme aussi vil que lui... je ne comprend pas..."

Keira - Aaaah!!! (la tunique goron si joliment attacher à la taille de la jeune femme venait de glisser tombant au sol, laissant cette dernière nue dans les bois et avant même que Keira eu le temps de la reprendre un singe attrapa le bout de tissue et disparut dans les bois) ah non ! je peu pas me promenez comme ça quand même !!!! cria telle d'une voix tremblante

Natéa - ooohhh... attendez une minute... viens avec moi !

la jeune goron suivît la petite peste mojo dans les bois loin de la vue de Perla, puis revint quelques instant après seule

Natéa - mademoiselle et les brins d'herbes ! je vous présente... Keira !
[spoiler=Keira][/spoiler]
On est comme des jumelles maintenant !

Keira - merci pour m'avoir trouvez cette tunique Kokiri... mais je peu m’empêcher de me demandez a qui tu la pris..?

[plus loin...]Une Kokiri c'étant baignez dans le petit lac qui mène au domaine zora, se retrouve dans l'embara, mais sa c'est une autre histoire, bande de pervers :p

HR : je sais c'est un peu tiré par les cheveux pour la tunique mais avoué qu'elle lui vas bien ? ^^

Mais pendant que la joie semblais pesez dans l'air autour de nos héroïnes, une ombres sanglante se propageait dans la forêt...

Theos - Hé! On t’a jamais dit que c’est pas beau de s’attaquer a plus petit que soi ?

émissaire - L'ardeur de la jeunesse ne peu défaire la sagesse de l'age... apprend mon jeune Sheika a respecté tes aînés ! l'homme apparut en une factions de seconde derrière Theos et lui murmura à l'oreille. Les faibles parle toujours trop...

L'émissaire planta une fine aiguille dans le dos de Theos l’immobilisant d'une traite ! avant de partir et de le laisser planter la comme une statue dans les bois.

Quelques heures après, le bruits de branches qui se brisaient et de la terre qui s'affaissait sous les pas d'une créature se fit entendre...

Keira - nous somme retournez a l'endroit où il nous a attaquer... oh ! qui êtes vous !? en agrippant l'homme par son col. répondez ou je vous envois si loin que vos os se briserons !

Natéa - heu... Keira je ne voudrais pas te déranger mais...

La goron très remonté n'écoutait pas la peste mojo qui avait remarqué l'aiguille planté dans le dos de l'homme, tandis que la zora les rejoignaient.

PS : désolé pour le post un peu moyen mais c'est le temps que je mis remette ^^'


Perla


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Keira ayant repris ses esprits, Natéa les conduisit à la surface par un autre chemin, de manière à éviter d'avoir à se retrouver directement nez à nez avec ce foutu "émissaire". Non mais sérieusement, qui choisissait comme patronyme un nom pareil? Il y avait bien plus classe, comme par exemple "envoyé", "Ténébrien", "Ravageur", etc. Emissaire, ça faisait un peu "postier", non?
Perla suivait ses deux compagnes de l'occasion tout en réfléchissant à la question et conclu, en repensant à la manière dont il l'avait bêtement poursuivie alors qu'il pouvait simplement lui envoyer un sort, que le sorcier en question ne devait pas être très fute-fute, pas très rangé dans la grotte, un peu à côté du rocher... enfin, vous voyez ce dont je parle.
Et ce point était très important, car elle-même ne voulait surtout pas avoir à se battre, en combat rapproché: elle savait bien qu'elle n'en était plus... qu'elle n'en avait jamais été capable. Mais si elle pouvait le vaincre par la force, ce gros tas de muscle sans cervelle, elle aurait une chance... hum, oui, c'était une idée à développer.

Pendant que la Zora nationale réfléchissait ainsi à la manière dont elle pourrait porter secours à cette jeune Kokiri, les trois énergumènes sortirent à nouveau dans la forêt noire; mais ils n'eurent pas besoin de lampe, car les fées vinrent immédiatement les accompagner. Elles s'étaient fait quelques amies, apparemment. Tandis qu'elles s'engageaient sur un chemin de terre, Natéa en tête, Perla se demanda un instant pourquoi elle devrait aller au secours d'une parfaite inconnue...qui n'avait sans doute mais pas besoin de la tonne de problème qu'elle causaient à chaque fois qu'elle voulait aider. Mais elle chassa ces question idiotes de son esprit et s'approcha de Keira, commençant à lui poser multiples questions sur la vie des Gorons. Après tout, si vraiment cette fois aussi elle faisait tout de travers, là elle aurait intérêt à réfléchir.

Soudain, Keira trébucha et... Perla se retourna aussitôt, dos à la Goron. Heureusement qu'elle avait ses écailles pour la couvrir convenablement! Pendant que Natéa partit rapidement chercher une nouvelle tenue, l'abandonnée fit les cents pas, agitée. Quelque chose n'allait pas, elle pouvait le sentir, comme l'odeur du sang et du métal pesait sur les veuves esseulées. Quand enfin Keira fut convenablement revêtue, les Héroïnes de cette histoire se remirent en route, de bon cœurs.

[spoiler="Solution -pour passer le temps de l'ellipse... euh, non j'ai rient dis u_u"]
Après que le Kokiri a, pour une énième fois, joué le farçeux et triché au nez du Zora, celui-ci s'énerve et décide d'abandonner le jeu, et va boire au comptoir. Au bout d'un moment, il ne voit plus très clair suite à une surconsomation d'ambroisie et retourne à la table de jeu et s'y abat lamentablement.
L'Hylien ne s'en rend même pas compte: il vient de perdre sa dernière chaussette, que récupère une Gerudo très canon... Quand l'Hylien s'approche un peu trop près et l'accuse de tricherie, la Gerudo le défie aussitôt à un combat à mort... à l'arc, monté sur un cheval. L'hylien emprunte donc un cheval au ranch, tandis que la Gerudo utilise le sien.
L'Hylien tire à côté, et déscent l'enseigne du ranch qui tombe...sur le Kokiri, qui trainait en dessous à l'affut d'une bonne farce. La Gerudo, elle, n'a pas raté son coup, et la flèche transperce l'Hylien qui tombe. Le cheval, qui pourtant avait une journée qui commençait si bien prend peur et s'enfuis.
Le goron, lui, est simplement aller manger des bout de roche derrière la Taverne. [/spoiler]

Quelques temps plus tard, elles arrivèrent à la clairière ou, heureusement, le sorcier n'était plus. Perla, qui marchait derrière, ne vit pas de suite pourquoi sa camarade s'énervait à ce point, et contre qui. Pas le sorcier quand même...?! Elle se précipita en avant, arrivant juste derrière Natéa. Là, elle vit qu'en fait la Goron apostrophait un garçon. Un garçon immobile comme la roche.

"Eh, Keira, arrête!"

Elle la poussa et s'approcha du garçon, vit l'épine plantée dans son dos, la retira d'un geste sec. Mais il n'y avait rien à faire... le garçon n'était rien de plus que de la pierre, désormais, qui hanterait à jamais ce bois sacré. Pourquoi tant de haine?
Mais ou pouvait bien être l'Emissaire?


Après avoir mis hors de nuire cet autre dérangeant -mais d'où venaient-ils, les uns après les autres comme ça? Ils faisaient exprès ou quoi?-, il était repartit à la recherche de la "Sage"... à croire qu'elle n'existait même pas! Et maintenant, les arbres se mettaient aussi à bouger. Ou, en tout cas, c'était l'impression qu'il avait. Quelle foutue forêt! Encore un peu, et il l'incendierait complètement, ces petits bout de bois ne lui résisterait pas. Il entendit des voix à proximité et pensa "ahah, voilà une autre bonne baston à l'approche. Peut être la sage est-elle là?". Non. C'était encore les mêmes petits misères de batards... s'en était assez. Il dégaina sa lame et se rua en avant, un hurlement de rage annonçant son arrivée.


Eorah Vif-Argent


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Elle se glissa dans les douces ombres de la foret. La métisse soupira, sentant l’approbation ancestrale de son sang kokiri et le salut muet des arbres. Elle regarda tout autour d'elle et sourit. Elle avait l'impression d’être de retour a la « maison ». Sauf si bien sur on oubliait que sa vraie maison, celle de sa mère et de son père avait brûlé, et tout les siens anéantis par un groupe de stalfos, lancés a ses trousses par un démon plus que fou, qui voulait quelque chose dans son sang.

Lenneth se savait héritière d'une magie plus ancienne que celles de la triforce. Mais elle se savait aussi incapable de la maîtriser totalement. Elle ressentait des 'appels' comme ses enfants. La jeune femme ne savait pas qu'elle s'engageait sur les traces de son fils, qui avait traversé le temps et la réalité pour se retrouver en cet Hyrule cruel et mesquin envers les deux jeunes du futur. L'Argentée ne savait pas qu'elle allait bientôt se retrouver nez a nez avec sa progéniture, morte et presque putréfiée.

Théos avait succombé a l'aiguille de l'assassin. Et la petite Zora et la Goron n'avaient put rien faire. Le garçon s'était écroulé, son cœur a l’arrêt. Son visage pale reposait a la lueur de la lune, la foret chantait pour son âme. Même si le père de l'enfant commit un jour un crime en son sein la foret savait pardonner a l'innocent et en cet instant même, c'est ce qu'elle faisait. Le même déluge de feuilles et de liane entraînèrent le jeune homme loin des yeux des deux filles qui le veillaient et lui offrirent une sépulture florissante et magnifique.

Le pas de Lenneth s’accéléra. L'appel du lieux sacré tout au fond des bois se faisait plus pressant. Il lui semblait qu'on lui disait « dépêche toi ! » inlassablement et doucement. Et en même temps qu'on lui demandait de partir car le spectacle qui l'attendait ne pouvait être que souffrance. En même temps, le lieux qui l'attendait ne pouvait qu’être souffrance car c'est la, dans le temple de la foret que le démon Loki lui avait arraché son âme et l'avait transformée en marionnette. La métisse n'avait eu le salut que grâce au suicide de son amant. Ce fut la seconde fois qu'Astre lui sauva la vie.

« Mais bon sang que se passe-t-il la bas ? » marmonna Lenneth entre ses dents se mettant a courir. Il lui restait beaucoup de chemin et même si elle ne se transformerait pas en skull kid car elle est a moitié Kokiri, elle se devait de faire attention aux lobos et autres monstres qui peuplaient la foret.  
Au détour d'un chemin la jeune mère se retrouva nez a nez avec les compagnes de Théos. Le jeune homme venait de disparaître dans les buissons. Sa mère se retrouva devant les jeunes filles. La ressemblance entre mère et fils n'etait pas frappante bien qu'on sente un air de famille.


« Que se passe-t-il ici ? » lanca Lenneth aux deux filles.


Eien Paper


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La magie de la Terre. Eien la sentait dériver dans chacun de ses muscles, chaque muscle de son corps. Ici, Elle était vivante. La fée savait qu'ici la forêt pouvait parler, pour peu qu'on l'écoute. Ici, au cœur des Bois, vivait la forêt.

Les bois perdus étaient un paradoxe même. Il règne ici le calme le plus profond et la tension la plus grande pour tout être qui ne peut entendre le chant des bois, qui ne peut comprendre la voix des arbres. Ils n'aiment pas être dérangés... ce pourquoi la fée était venues seule rencontrer ses pairs. Elle avait voulue rencontrer d'autres fées et surtout redécouvrir son lieu de naissance. C'est dans une de ses grandes clairière qu'elle avait ouvert les yeux pour la première fois après tout, juste avant de ses faire capturer. Elle n'avait jamais pu profiter du bonheur qu'offrait le privilège d'être un petit être fragile dans la grande forêt protectrice. Les fées avaient étés enchantées de la rencontrer. Elles étaient les gardiennes de ce havre de paix: le fait que certaines d'entre elles s'y voyaient arrachés par les hommes les attristaient toujours -et c'est toute la forêt pleure avec elles leurs disparut, semble-t-il. Les fées l'avaient entourée, soutenue, aidée. Grâce à elles, Eien avait put mieux comprendre pourquoi elle avait tant de mal à voler -de fait, les fées lui avaient certifié que ses ailes étaient mal en point car elles avaient trop longtemps été inutiles, comme un muscle. Leurs soins avaient considérablement améliorer sa situation et grâce au jus qu'elles lui avait donné, la lumière d'Eien s'était même accrue -elle n'émettait auparavant qu'une faible lueur.

Mais Eien avait bien fait de laisser son oiseau loin du Bois. Aujourd'hui, il y avait du grabuge. Des intrus... beaucoup trop. Trois ou quatre même dont un qui faisait beaucoup trop de dégâts. Les fées autour d'elles étaient inquiètes : elles observaient la scène depuis un bon moment. Les choses tournaient très -très- mal.

-C'est pas bon, dit l'une d'elle tandis que la grosse brute recommençait à balancer des boules de feu, C'est pas bon du tout! Il faut vite mettre un terme à cette horreur... la forêt s'énerve déjà... regardez ce pauvre garçon...il faut que nous fassions quelque chose ! Vous connaissez le dicton: un Hylien dans la forêt et un Hylien de moins!
-Certes, rappliqua une autre, même si, en fait, il n'y a qu'un seul humain: ce vil qui détruit notre forêt. Du reste, c'est un attroupement bien insolite. La pauvre maman... enfin bref! Nous devons faire quelque chose. Un crime est arrivé sous nos yeux. Cet acte ne peut rester impuni! Et un autre vas se produire si nous ne faisons rien. En plus, il a dit vouloir s'en prendre à Saria et ça ... c'est vraiment inacceptable!
"Mais que pouvons nous bien faire? demanda une Eien pour le moins intriguée, nous ne sommes que ... des fées! "
-C'est vrai, mais nous sommes nombreuses... et nous pouvons faire bien des choses que cette brute ignore. Allons, le bois réclame notre aide! Envoyons ce vil émissaire manger des pissenlits par la racine... il faut aussi sortir la Zora et la Goron de la forêt... elles ne devraient se souvenir de rien si tout se passe bien. La femme argentée, pas besoin... c'est une enfant de la forêt... enfin, de toute façon elle a déjà assez de problèmes comme cela.
-Merci pour ce discrours, nous ne le savions pas du tout, tu nous apprends beacoup là! Ce ton était amplement sarcastique, mais redevint sérieux immédiatement. Allons-y !

Les Gardiennes de la forêt sortirent de leur cachettes par dizaine et foncèrent vers les intrus. Elle ne poussèrent pas un cri, il n'y eut pas un bruit non plus. Non, il y eut un chant: les fées chantèrent. C'est une myriade de lumières vive, joyeuse, magnifiques, une cascade de milles couleurs indistinctes qui s'abattit sur les quatre intrus et les entoura d'un tourbillon de lumière.

Eien, nullement accoutumée aux moeurs des fées, ne les suivit pas mais eut le loisir d'observer de loin ce fascinant spectacle. Bientôt, il ne resta plus que la femme argentée seule au milieu du chemin. La Zora avait été remmenée devant le bassin d'où elle était venue et même chose pour la fille Goron -elles ne devraient pas garder de souvenir concret de ce qui leur était arrivé. Quand à celui qui se faisait appeler l'émissaire... qui sait?

Eien s'envola à son tour, soulagée que ce fut terminé et toujours emerveillée par ce qu'elle venait de voir -il faudrait vite que je l'écrive pour ne pas l'oublier! Dire que des fées pouvaient être aussi puissante...
Passant devant la femme aux cheveux d'argent elle lui fit un signe, mais pas sur qu'elle l'ait vu.

Le petit être ailé s'en alla auprès de ses sœurs, espérant bien pouvoir apprendre un peu de leur étonnants pouvoirs, même si ceux-ci n’œuvraient de telle façon que grâce à la forêt, et nulle part autre qu'en ses bois impénétrable et merveilleux où résonnent les chants mystiques de temps anciens.


[Je n'aime pas les rps inachevés x3
Tu peux considérer celui-ci comme terminé... j'ai fait bien attention à laisser ton perso libre de ces mouvements et avec le choix de pouvoir faire ce qu'elle veut. Au plaisir de rejouer avec toi ! ]