Tous a vos postes!!!

Et avec raison!

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Oréa


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(vide)

    C’était enfin le jour tant attendu, l’avènement d’un monde nouveau, le changement radical du mot vivre… Entre les murmures reposant du silence, des bruits de pas brisa la concentration des Kokiri qui était à l’extérieur de leur cabane. Les cheveux verts dans le vent, le visage toujours aussi radieux et même plus qu’à son habitude, Oréa semblait détalé dans tous les coins comme un animal hyperactif.

    -Oréa, calme toi…


    Elle arrêta alors sa course et tourna son regard vers son interlocuteur. Elle pencha légèrement sa tête et fit un petit sourire coquin. La petite avança vers le Koriki et dit d’un air très calme retenant pour ne pas exploser.

    -Mais Yaki, je meurs d’envie de commencer maintenant. C’est la première, la seule et l’unique. Imagine-moi, en avant d’un inconnu et de l'entendre me dire…

    Elle change légèrement son ton de voit pour plus mâle.

    -Je me nomme, Yokoko, je suis un Hylien… et je viens pour affaire…

    Yaki croisa lentement les bras.

    -Pour affaire, c’est ça.. Tu sais bien que nous sommes rarement visité et que c’est mieux comme cela!

    Oréa fit la moue suivit d’un petit soupire. Puis elle retrouva quelque minutes plus tard, son merveilleux sourire de jeune demoiselle. De loin, l’on voyait arrivé Pasko, celui responsable de la sécurité au village. Et oui, de la sécurité dans un village dans les bois, c’est disons assez étrange? Oréa avança vers lui, assez rapidement, le scrutant sans ne rien dire. Le Koriki lui fit alors un salutation de la tête, digne de ses charmes puis dit, d’un ton franc.

    -Tu es prête Oréa… J’y crois pas, il me semble qu'hier, tu n'étais qu'un bébé et voilà, maintenant, tu vas faire de la surveillance!!!

    Il lui présenta de sa main, le chemin vers le tronc géant. Oréa rougit un peu, légèrement, puis tourna son visage vers Yaki, lui faisant un sourire moqueur. Ensuite elle fila retrouvé Pasko, prête à affronté tout.

    -Tu sais belle demoiselle, être à l’entré du village pour surveiller n’est pas un mince affaire. Il faut imposer autorité, être à l’écoute de celui qui demande d’entrer et être vigilent pour discerner qui pourrait venir nous faire du mal ou non. Parfois, c’est dure.. Dit toi que nous avons une totale confiance en toi, pour cette mission, mais ta première journée reste la preuve de nous prouvé de quoi tu es capable.


    Lentement il entre dans le grand tronc, pénètre l’ombre et continue d’avancer. Oréa boit comme de l’eau tout ce qu’on lui dit, c’est certain. Rendu de l’autre côté du tronc, un pont de bois se dessine sous ses yeux. Elle le regarde pensant à la première fois qu’elle avait mit les pieds à cet endroit, à la frousse qui l’avait habité. Les hauteurs, hauteurs, quand on n’ai petit, ce n’était pas toujours évidant.

    Pasko, le grand ténébreux aux cheveux roux tendit une lame à son amie.

    -Tient, prend là… elle est à toi!

    -Pour vrai?

    Il lui fit un signe d’approbation bien mérité. Ses yeux s’éliminaient peut-être un peu trop vite. Elle prit la dague par la lame, ce qui lui valu de se couper « Ayeeeee ». Pasko se mit à rire, sans vouloir vraiment provoquer la moquerie.

    -De l’autre côté…

    Oréa la changea de côté, pour la tenir pas le pommeau et glissa son doigt blesser dans sa bouche.

    -Passsss ccccchikque çccsssa…


    Pasko partie aussitôt, ne pouvant plus se retenir de rire. Oréa se contenta de regarder dans les airs et de soupirer.

    Puis le temps passa, au entente longue et disons moins amusante qu’elle le croyait. Elle était rendu assit sur le pont, en position indienne, le couteau à sa gauche et sa tête sur ses mains. Son air joyeux avait tout perdu son sens et son air plutôt chien battu avait prit le dessus. Allait-il vraiment se passer quelques choses dans cette journée ou la chance avec quitter notre jeune amie.


John Doe


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(vide)

Nul lieu ne ressemble à ce lieu. Nul endroit ne pénètre l'âme comme cet endroit.

Dans sa quête fratricide, il avait besoin de repos. Non pas celui de son corps détruit par les maléfices, mais celui de son esprit par trois fois brisé. Les tissus crottés qu'il portait frottèrent le bois anormalement ouvragé à travers de grands arbres. On aurait dit que la forêt avait crée d'elle même ce tunnel naturel, passage symbolique entre la civilisation hylienne et la peuplade sylvestre. Titubant, le résidus d'homme qu'il était à présent s'enfonça dans ce lieu insolite : les Bois Kokiris. Le soleil réconfortant de la Plaine cessa petit à petit de réchauffer ses vieux os pour laisser place à une couverture d'une sciure surnaturelle. Elle l'enveloppa, le dorlota bien plus que le soleil n'avait pu le faire auparavant. Parmi ces copeaux volatiles, il crut percevoir des minuscules fées embryonnaires. Ici, on percevait en chaque molécule, inerte ou non, animale végétale ou humaine, les palpitations de la vie.

Arkhams racla sa gorge sèche tout en tendant la paume de sa main vers le ciel caché par les feuilles d'un vert émeraude. Une volute de fumée bleu se dégagea de sa main et sembla disparaitre dans l'air.


« Reconnais tu en moi l'aberration que tu as fabriquée, Père Mojo ? »


Il fut un Kokiri. Jadis il était un être aimant, se délectant des moments simples d'une existence éternellement juvénile. Qu'il aurait aimé ne pas posséder ce don de la glace, ne pas rencontrer le Diable Ganondorf ... Ses yeux vitreux reprirent une légère teinte colorée lorsqu'il se décida de s'arracher à son mélodrame. Il avança.

Enfin, il posa un pied sur le petit pont en cordes. Il était minuscule. Dans ses pensées les plus profondes, les plus brumeuses, il se souvenait de ces planches de bois, immenses, tendues au dessus d'un vide, de cet unique chemin pour échapper à cet enfer d'arbres. Tout était si minuscule.

Il remarqua finalement une Kokiri. Il fut surpris de voir cet être si pur assis innocemment sur le pont. Arkhams avait si souvent vu des Kokiris bannis des bois et déformé dans les grandes villes d'Hyrule qu'il fut étonné de la beauté de cette enfant. Elle semblait armée d'un couteau.

De sa voix froide, il lança :
« Hep, toi. Conduis moi jusque chez toi. »


Oréa


Inventaire

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(vide)

(C’est tellement beau ta manière d’écrire)
    Et le temps semblait si lent.

    Elle était perdu dans ses pensées, le regard posé sur les lattes de bois. Soudain, la jeune Kokiri se mise à tremblé légèrement. Elle ramena ses bras vers son corps, se recroquevillant de plus en plus. Mais les tremblements n’arrêtaient guère, jusqu’à ce quelle comprenne que ce n’était pas son corps qui tremblait, mais bien le pont. Rapidement, elle leva la tête, posa les yeux sur une silhouette ombragée par la vitesse à lequel elle avait prit le temps de le regarder.

    « Hep, toi. Conduis moi jusque chez toi. »
    dit l’ombre devant elle.

    Elle se leva lentement, les jambes un peu engourdie. La petite prit le temps de remonter sa jambe vers l’arriere, pour essayer de la dégourdir, puis finit par la secouer pour la réveiller. Son regard devint plus concentré vers le nouvel arrivant. Elle ne semblait pas au premier abord satisfaite de la manière dont on savait adresser à elle. Scrutant le nouveau, de la tête au pied, en quelque seconde, elle pus remarquer ses cheveux longs d’un gris pesant et ses traits de visages travailler par le temps.

    -Moi, moi…


    Elle resta un moment un peu impressionné face à la grandeur de l’homme. Elle n’avait rencontré que très peu souvent des gens de l’extérieur des terres des Kokiri. On les décrivait à la fois comme des monstres ou à la fois comme des amer de la nature. Mais le contact avec cette homme fut différent de ce qu'on avait pu lui raconté. Elle ressentait en cet inconnu un certain partage quelle ne pouvait pas expliquer. Après un bref instant de silence, de sa voix mignonne, Oréa lâcha enfin son air mélanger puis fit un sourire comme elle savait si bien le faire.

    -Vous savez, je ne m’appelle pas « moi », j’ai un nom… Et pour entrer ici…


    Elle crispa alors tous ses muscles, serrant alors la dague et prit alors tout son courage. Ses yeux bleu avaient prit toute son importance sur le fait qu'elle insistait beaucoup sur sa prochaine phrase.

    -Il faut me dire votre nom et aussi les raisons de votre visite!!!

    Elle fit alors un soupire de soulagement, levant enfin les ses poings vers son visage quand elle s’aperçu qu’elle avait la dague entre le main. Elle fixa la dague, puis tourna le visage vers l’homme.

    -Pardonner-moi, c’était pas voulu… Je, je, je ne voulais pas paraître…

    Cherchant ce mot, le divulguant à un ton plus bas.

    - Menaçante.


    Elle serra un peu timidement le couteau dans sa ceinture histoire de ne pas le montré d’avantage. Étrangement, même si elle exigeait les choses, la petite était soit disant mal à l’aise face à cette rencontre.


John Doe


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(vide)

( Merci du compliment ! Ta manière d'écrire quant à toi est très fraiche, j'adore. )


Ses pensées n'étaient pas spécialement tournées vers la situation. Il cherchait plutôt quelque chose au fond de lui, un sentiment, une chaleur qu'il ressentait jadis en ces lieux, enfant. Cette émotion indescriptible dont il oubliait le nom car trop effacée par les horreurs que l'homme avait commises et encaissées.

Son esprit se braqua vers la petite enfant aussitôt qu'elle le fusilla du regard avec son couteau. Il reconnu la piètre facture de la lame taillée par des enfants forgerons trop innocents pour avoir insuffler dans le métal quelque volonté de meurtre. Elle servait tout au plus à découper des légumes. L'homme ne craignait rien, cependant, son instinct de survis cessa de fonctionner et d'analyser cette " menace ". En effet, la beauté pure et la maladresse de la fille charmèrent le vieux Kokiri. Elle était attachante, dans sa manière de remplir avec hésitations son travail de sentinelle.

L'homme se dressa de toute sa hauteur, accusant une certaine prestance que ses habits ensanglantés ne reflétaient évidemment pas. De son air supérieur, de ses yeux perçants, il domina la jeune enfant par son aura guerrière. Il fallait paraitre noble avant d'énoncer son terrible nom.


Je suis le Sire Arkhams.

Elle ne frémissait pas. Le prétendu nobliaux mis fin à son sketch de grandeur quand il plongea ses tristes yeux dans ceux, joyeux, de la Kokiri.

Votre peuple n'est pas fait pour se battre. La défense de votre monde devrait être confiée aux soldats du Royaume.

Il comprit rapidement que ce qu'il avait dit ne servirait à rien. De plus, Arkhams n'était pas là pour parler stratégie, surtout depuis cette attendrissante rencontre avec les êtres de son passé. Il voulait connaitre cette enfant, il ne savait pas pourquoi, mais il se devait de la connaitre. Sa haine de ce peuple l'aurait autrefois convaincu de trancher cette fille, mais Arkhams avait changé.

Je me présente ici pour renouer avec mon passé, avant de me lancer dans le futur. Mais à présent, il y a plus important. Comme vous appelez vous ?

Sentant une certaine gène de la Kokiri, peu habituée à voir des étrangers de l'autre monde, l'homme s'empressa de la rassurer comme il le pouvait.

Oh euh ... Je vous pardonne pour vos menaces de mort.

Rares étaient les fois où Arkhams bafouillait, lui qui mettait un point d'honneur à faire des discours pompeux, longs au possible et remplis de condescendance.

Vous êtes si ... touchante. J'aimerai vous connaitre.



Oréa


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(vide)

    Elle se sentait si petite et avec raison! Ce n’était plus question d’être à la hauteur mais bien de faire face à la danse. Comme on lui avait demander plutôt, on avait posé en elle une confiance qui était peut-être trop grande d’un haut de ses 19 années de vie. Plus le temps avançait et plus l’intimidation était grande. Elle ne voulait pas paraître mal à l’aise, mais le regard du vieil homme était perçant, comme s’il cherchait en elle, à lire chacune de ses pensées.

    -Vous avez deux noms, où c’est un titre?

    Ne pas sortir de lieu ou l’on vie nous permet de développer quelque lacune qui son soit disant très importance. Elle ramena sa main vers l’arrière en se grattant au niveau du cou et évita un petit moment le regard de son interlocuteur.

    -Défense, je suis la meilleure de mon village dans ce cas…

    Elle tourna son visage présentant ce petit sourire en coin, un peut coquet.

    -Je pourrais devenir soldat Kokiri et défendre le royaume contre les envahisseurs. Je serais rapide comme la fougère, parce qu’elle pousse vite ses mauvaises herbes, astucieuse comme l’eau qui se débat à la moindre occasion et observatrice comme le vent qui est disons partout à la fois. Je protègerais les miens au péril de ma vie…


    La petit se mise alors à rire, de sa petite voix angélique. Elle ramena sa main vers sa bouche pour essayer de calmer ses rires, pour ne pas paraître trop déplacé.

    -Ho pardon, Oréa… moi je n’ai qu’un seul nom Sire!


    Mais le rire persista au prochain mot de Sire Arkhams qui semblait amusé par le simple fait qu’elle avait eu un lame dans les mains. Il paraissait vraiment habituer d’en voir une, tout simplement. Mais la suite de son discours la fit rougir aussitôt! Ne voulant pas en faire toute une histoire, elle revint sur un phrase que l’homme avait dit plutôt.

    -Merci, dite moi, si votre passer se trouve ici… c'est que…

    Elle n’avait pas besoin de dire les prochains mots. Oréa attendait patiemment qu’on lui confirme la chose, sans émettre de fausseté sur le nouvelle, disons ancien, arrivant. Sans être persistante, elle jeta encore un œil au doux visage de l’homme, scrutant ses traits pour en exploité les ancêtres. Les kokiris n’étaient n’y des centaines, n’y des millions, donc s’il en était un, elle pourrait sûrement trouver en lui cette flamme de l’enfant jadis perdu. Mais les traits hylien semblait lui avoir fait perdre beaucoup de son côté homme des bois. Comme quoi, l’évolution se forge autour de soit…


John Doe


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(vide)

Face aux sourires, aux rires, à cette vie pétillante qui brillait, Arkhams ne put que laissait tomber son masque. Il abandonna son titre qu'il s'était crée pendant un instant. Il n'avait jamais parlé de lui à quiconque. Ses frères n'avait jamais rien su de lui, même pas son plus proche ami disparu. Arkhams fléchissait les genoux et s'asseyait calmement au bord du pont. Ce dernier n'était pas construit pour supporter un adulte très longtemps, c'est pourquoi il trembla dangereusement vers le gouffre.

Certains Kokiris présentent des aptitudes à la magie des plantes. Rien de très évolué, bien entendu. Ces pouvoir se limitent souvent à la guérison des plantes ou encore à une capacité de communion avec la forêt. Je fus un de ceux là. J'étais différent car avide de magie. J'étudiais jour et nuit pour développer ces maigres forces. Je voulais être un élu, tout comme ce faux Kokiri qui vint sauver Hyrule.

Arkhams soupira. Ces souvenirs enfouis ravivèrent la haine qui sommeillait en lui. En un rictus douloureux, il cacha cette rage bouillonnante. Les traits fins d'Oréa et ses yeux emplis de gentillesse calma l'homme. Il se tourna vers elle, afin de mieux la voir à travers la brume. Il frotta soudain sa main sur ce qui semblait être son pantalon afin de la débarrasser de ses saletés. Une fois relativement propre, il tendit sa paume vers la fillette. Il toucha sa joue. Une fumée glacée enveloppa soudain sa main et refroidit la joue de la Kokiri.

Voilà pourquoi je ne suis plus des vôtres.


Il n'était pas sûr qu'elle ait tout compris. Elle devait être assez jeune vue la fougue et les ambitions qu'elle manifestait avec enthousiasme, elle ne devait pas connaitre grand chose aux arts magiques.

Le Vénérable s'est amusé de moi. Je suis né avec une particularité que j'ai finie par découvrir en étudiant. Les Kokiris sont les amis de la Végétation. Je suis l'ami du Givre. Celle la même qui brûle toute plante, qui annihile toute fleur, qui paralyse la sève.


Arkhams retira sa main. Il en avait sans doute trop dit. Oréa, la sentinelle, devait simplement l'accompagner dans la forêt pour savoir pourquoi on l'avait tant craint. Il se leva lentement, porta son bras à son épée à la poigne d'or et d'argent ouvragée.

J'aimerai entrer, s'il vous plait.


Il émit un sourire qui vacillait entre la gentillesse et la mesquinerie. Son caractère abjecte se battait avec ses sentiments envers l'attendrissante Kokiri.

Accompagnez moi, de gré, de préférence. Je vous ne vous apprécie que trop pour devoir vous y obliger.


Oréa


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(vide)

    Enfin, une grande personne qui savait reconnaître le lourd fardeau de devoir laisser sa tête vers l’arrière et le nez vers le haut. Il c’était pencher et juste pour ce simple geste, Oréa resta surprise. Elle ne doutait maintenant plus de qu’il avait été jadis, l’homme, un Kokiri. C’est quand il approcha sa main que la jeune demoiselle eu un frisson, parcourant sa joue jusque dans son dos. Puis le corps vint en alerte, crispant en même temps la plupart des muscles de son corps. Elle ne comprenait pas pourquoi autant de froideur pouvait provenir d’un seul homme, sinon la mort d’un homme.

    « Voilà pourquoi je ne suis plus des vôtres. »

    -Vous êtes un mort qui marche???

    Elle se recula de quelque pas un peu incertain. Ses pieds se touchait maladroitement et donnait presque l'impression que la chute était proche. C’est alors qu’un discours encore plus terrifiant fit apparition dans la conversation. Le givre, pourquoi ce maudit givre avait fait apparition dans sa vie. Elle ne pouvait pas le laisser entré, même si elle avait voulu. Que faire pour ne pas le provoquer, pour ne pas l’intimidé ou pour survivre à cette attaque. Et c’est à ce moment qu’elle compris beaucoup sur ce curieux personnage. La menace… « Je vous ne vous apprécie que trop pour devoir vous y obliger. » avait brisé toute discussion entre eu. Un long silence… et le vent qui changea rapidement, avertissant la tempête qui approchait. Les yeux de la Kokiri se posèrent directement dans ceux de l’homme de givre. Mais ce regard fut chaud… Puis elle avança vers lui laissant tomber le couteau derrière elle. La main d’Oréa se posa sur la peau de Arkhams, contre son cœur, générant alors une chaleur.

    -Tu essais de m'enfoncer... et moi de te relever.... tu me donnes le froid et je t'envoie le chaud... et tu me répond d’une…

    Elle pencha ses yeux vers le sol, divulguant le prochain mot tout bas et tristement.

    -Menace…


    Son air fut déçu, mais jamais elle ne lâcha sa position, souffrant toujours de plus en plus du froid qui rongeait sa main. Puis les traits de son visage devint plus dure, endurant la douleur inhabituel à lequel elle était confronté. Les yeux de l'homme lui paru alors plus froid, comme une révélation.


John Doe


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Une brume étrange se répandait sur le lieu insolite où ils se trouvaient. Cette humidité couvrit rapidement les deux êtres, immobiles, se sondant l'âme l'un à l'autre. Arkhams redécouvrit en elle la tiédeur caractéristique des joyeux enfants Kokiris, Oréa découvrit la froideur d'un esprit mauvais. La petite brume fraiche se transforma en un brouillard dense, étouffant les bruits d'animaux et le vent qui chahutait les arbres.

Les deux Kokiris se contentèrent de rester sur place, leur regard vague, pendant que le temps filait et que la Nature continuait son périple dans la nuit. Une fine main, grelottante, était posée sur le torse puissant d'Arkhams. Malgré le froid, Oréa ne retira pas son bras. Elle ne paraissait pas effrayée par cette surprenante découverte, mais simplement déçue, comme si elle avait espéré construire une quelconque amitié avec cet homme aux yeux mauvais. Aussi étonnant que cela pouvait paraitre, le Sire fut triste de la réaction naturelle de la fille des bois. Le ton brusque d'Arkhams n'était pas à l'origine du malaise d'Oréa, mais c'était bien l'âme obscure de l'homme qui perturbait l'enfant.

Il s'était ouvert à elle sans raison, il en payait le prix, encore. Les Kokiris ne pouvaient pas comprendre, même pas elle, pourtant si exceptionnelle. Et puis, peut être qu'il avait commis trop de monstruosités pour qu'elle puisse s’intéresser à lui. Ses entrailles se tordirent, une émotion corrosive brisa le calme d'Arkhams. Sa rancoeur envers cette race juvénile resurgissait. Arkhams attrapa le maigre poignet d'Oréa de sa main caleuse avec fermeté. Il ne lui faisait pas mal. De sa voix à présent sifflante et dénuée d'émotion il s'adressa à elle.


Les Kokiris vivent dans un printemps permanent. L'arrivée de mon hiver leur déplait.

Arkhams leva les yeux et fixa son regard sur la cime des arbres. Il faisait nuit et quelques chouettes grises se battaient aimablement pour obtenir les branches les plus hautes.

Vous m'avez rappelé pourquoi je hais ce peuple. Je ne désire plus revoir ce village abjecte aux habitants stupides.


Le Sire serra à présent la main d'Oréa avec douceur.

Je n'aurai pas perdu mon temps. Toutefois j'ai un frère à trouver en Hyrule.


Il ponctua sa phrase par un mouvement de tête vers la sortie des bois. Il lâcha la fine main d'Oréa et se détourna d'elle. Il partait, faisant grincer les planches du pont qui semblait à bout de force. Il tourna enfin la tête vers la Kokiri avant de disparaitre.

J'ai bien cru, pendant un court instant, que vous n'étiez pas de ce peuple enfantin. Vous êtes surprenante, Jolie Sentinelle.


D'un sourire amer il quitta des yeux la gentille Kokiri et disparut à travers le tronc. Sa voix résonna une dernière fois dans l'obscurité.

Désolé, je ne voulais pas vous décevoir.


Oréa


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    Ses yeux perdus dans les seins avait eu mauvaise raison d’elle. Sa main fut empoigner sans qu’elle n’ait le temps de la reculer. La mort face à elle, le givre, le froid de ses yeux semblait la terrifier. Elle n’avait jamais vu une telle violence en un seul homme. Sa bouche s’ouvrit de peu, laissant un gloussement enterré les bruits de la nuit. Elle essaya, par instinct de se retiré de son emprise, tirant de toutes ses forces, donnant quelques coups vers l’arrière. Ses pieds glissaient sur le sol, jusqu’à tomber sur les lattes de bois. Et la brume qui se levait lentement, signifiant un changement de température ardu. Le brume avait amener un humidité lourde, étouffant alors l'air! Le respire de la fillette commença alors à s’accélérer alors que, parmi les paroles du grand monstre, se glissa des dires mesquins sur le peuple de la jeune fille. Puis l’emprise fut lâcher. Pendant un instant, tout ce qui se passa, fut au ralenti pour Oréa. Vu que son poids était stabilisé vers l’arrière, elle chuta une seconde fois et près de son couteau.

    -Je ne peux pas le croire…


    Elle aurait voulu l’empêcher de partir, aurait voulu lui parler d’avantage, mais la peur qu’elle endossait à ce moment lui avait glacé le corps. Sur place, comme une victime parfaite, elle essayait tant bien que mal de se relever, mais n’y arrivait pas. La frustration qu’elle accumulait semblait se dessiner lentement sur les traits de son visage. Les sourcils se fronçait lentement, sa bouche revint fermé et très pincé, puis ses yeux se perdit dans la silhouette qui n'était bientôt plus en vu. Quelques minutes plus tard, elle releva lentement son corps, ramenant sa pauvre mains meurtrie par la douleur vers sa poitrine. Elle l'enroula dans son ventre se penchant légèrement vers l’avant. Maintenant, la brume était trop épaisse pour espérer rattraper l’homme. Ses yeux se dirigèrent vers le sol, suivit de sa tête.

    -Je sais qu’à l’intérieur de toi… subsiste encore la flamme fleur des Kokiri.

    Elle se parlait donc seul.

    -Comme la fleur de bombe peut-être représentative du feu, je dois comprendre qu’une vie existe parmi la glace et qu’elle y a été enfermée. Je désire trouver ce pays des glaces… et trouvé ce qui naît dans la neige, dans le froid…

    Lentement, elle ramena ses cheveux à l’aide de sa main gauche. Levant sa main droite pour en voir l’état, elle regarda l’enflure et sentait une chaleur terrible la traversé, comme si on lui brûlait la main. Oréa attendit quelque instant, toujours en place, ne bougeant plus. Elle scruta le vide, attendant que la brume tombe pour oser bouger. C’est par la suite qu’elle retournerait au cœur du village, mais sans en parler au autre. Elle ne fit que dissimulé son bras, pour ne pas qu’on lui pose des questions…

(Merci pour le Rp)