Hyrule's Journey

Je parcours tranquillement la forêt Kokiri. J’aime me promener dans ce lieu.
Il m’inspire la paix et la sécurité. Je suis en train de cueillir des herbes, simples et racines pour diverses potions et autres médicaments.

Maman m’a laissé son herbier et son livre de recettes en mourant. J’espère ouvrir une pharmacie, pour que Nerezzo n’ait plus à risquer sa vie pour nous nourrir.

Au passage, je ramasse des baies et des fruits sauvages. Tout en travaillant, je me mets à fredonner sans réfléchir. Un air de mon enfance… je crois.

Les minutes passent et bientôt ma sacoche est remplie.
Je la dépose au pied d’un arbre et m’installe à genoux près d’elle. Je détache mon outre de ma ceinture et y bois une longue rasade. Les bandes de tissus, que je porte aux poignets depuis que Yatchan, Conan, Nerezzo et moi avons été attaqués par des Lobos, me gênent. Elles s’emmêlent, me forçant à les couper, les changer, et les refaire plusieurs fois par jour.

Justement pourquoi je ne les enlèverais pas ? Les blessures ont cicatrisé depuis belle lurette…
Je n’ose pas. Parce que je sais ce qu’il y a en dessous. Et je ne l’explique pas.
Prise d’angoisse je les défais, doucement, comme si j’allais me faire mordre….
Les chiffons tombent à terre et je me mets à étudier mes mains.

Soudains un craquement retentit derrière moi et je sursaute.

Depuis quelques temps, j'étais mal.
Je ne souffrais pas,non. Juste une sensation...étrange.
Comme ci je n'étais plus moi mais que quelque chose avait pris le pas sur mon être...

Je me rendis à la forêt Kokiri, lieu où s'est forgé mon mépris pour les Hommes.
J'avançais, me remémorant mes bons et mauvais souvenirs.
Aimais-je encore cette femme? Qu'aurais-je fais sans l'Autre? Est-ce-que je...regrettais?

Avançant tel un mort-vivant à travers la forêt, je questionnais l'Autre:

"-Dis, lorsque je lui ferai quitter le monde, qu'est-ce qu'il se passera?"
"-Ton corps sera mien et je pourrais mener à bien ma mission."
"-Alors je serai mort, que de la vie on m'arrachera?"
"-Oui, ton esprit ira dans l'Au-Delà.Mais c'est ce que tu voulais que nous fassions!"

Je hochai la tête pour affirmer.
Maintenant, je me demande quelle était sa mission,pourquoi je ne l'avais pas questionné sur ça.

Je marcha par mégarde sur une branche mais je continuais devant moi, les yeux rivés sur le sol.

Quand la branche craque, je me redresse et me campe sur les pieds.

Pas de problèmes Len ! C’est juste un animal.

Pour être sure, j’étends mes sens, envoyant mon Esprit dans la direction du bruit.
J’y effleure un Esprit étrange, comme composé de deux personnalités. Je reconnais la personne avec un frisson d’effroi ! Siphylle !

Au bord de la panique, je grimpe dans l’arbre le plus dense que je trouve à proximité.
Une fois en sécurité dans ses branches je me rends compte que j’ai oublié ma sacoche en bas.

Ah bah! Bravo ! Quelle tête en l’air !

Doucement, je tends la main et écarte les feuilles.
Je le vois, là, en contrebas ! Fébrile, j’attrape mon arc et sort une flèche de mon carquois qui pend à ma taille.
Je ne compte pas l’agresser, juste me défendre s’il me cherche.

Je continuais d'avancer quand soudain je voyais à mes pieds une sacoche.
Par curiosité, je la ramassai et je l'ouvrai. Des fruits et de l'herbe.
Ayant un peu faim, je me mis à manger quelques fruits.

Après mon petit goûter, je m'interrogais :

"-Mais à qui peut bien appartenir cet objet?"

L'Autre s'empressa de répondre:

"-Je sens l'âme de Lenneth à travers..."

Doucement je commençai à sortir mon alto-harpon et je scrutai les alentours cherchant la jeune femme. Où elle pouvait bien se cacher?
Pour mieux la trouver,je sautai au sommet d'un arbre.
Je regardai plus bas. Rien.
Malgré ça, je visai avec mon harpon, prêt à tirer.

Des souvenirs remontaient: des souvenirs d'il y a vingts ans...

Quelques jours après mon émancipation de l'Arbre Mojo, je me baladais gaiement dans la forêt Kokiri.
Mais soudain j'entendis des cris. Je me précipitai vers la source de ces hurlements et je vis une pauvre femme non-kokiri attaquée par un Lobo!
Prenant mon courage à deux mains, je m'interposai entre les deux êtres.
N'attendant point, je donnai un coup de pied dans la tête de l'animal mais il ne tarda pas à me griffer le torse.
En rage, je le frappai d'un uppercut et terrifié, s'en alla à toute vitesse.
La femme s'approcha alors de moi et me dit:

"-Il ne vous a pas épargné! Laissez-moi vous mettre un bandage."

Et là nos regards se sont croisés. Pendant ce moment, mon coeur devenait fou et je ne savais pas quoi dire: c'est donc ça qu'on appelait le coup de foudre.
Malgré la douleur de ma blessure, je ne m'était jamais senti aussi bien de toute ma vie...

J’observe Siphylle.
Il sait que je suis là. À sa manière de bouger, je comprends qu’il me cherche.

Je réprime un frisson. Je ne veux pas prendre le risque de me trahir en froissant les feuilles.
Doucement et presque à contrecœur je ferme les yeux. Cela me gêne, car ainsi je ne le vois plus, mais si je continue à le fixer, je n’arriverais pas à faire ce que je voudrais essayer.

Lentement, je me calme et me concentre. J’étends mon Esprit, prenant conscience de la vie présente dans la forêt. Je dirige mon âme vers celle du Kokiri. Doucement, presque timidement je l’englobe.

Je n’ai pas l’habitude de faire ça. J’agis presque à l’instinct, évitant de réfléchir pour ne pas casser ma concentration. On est loin de la réaction impulsive que j’ai eue contre le Lobo.

Aussi douce qu’une plume, je touche l’Esprit de Siphylle. Et tel un fantôme qui murmure à l’oreille, je me mets à lui insinuer cette idée dans l’Esprit :

*elle n’est pas là ! *

Inlassablement, je chuchote a son Esprit cette phrase.

*elle n’est pas là ! *

Mais soudains la branche sur laquelle je me tiens craque sinistrement et se fends en deux, me faisant perdre mon équilibre.
Je chute alors dans le vide

Ahhhhhhhhhhh!

Je savais qu'elle n'était pas très loin.
Mais j'étais en train me dire qu'elle n'était pas là.
L'Autre l'avait compris, ce n'était pas mon idée: après tout, c'est un esprit.
Il stoppa alors l'idée et répondit :

"-Tu ne comprends pas! Tant que je suis là, tu ne pourras rien avec tes attaques mentales contre lui!"

L'Autre renvoya alors l'idée avec une telle puissance que cela créa une onde de choc et brisa la branche en deux.
Mais je n'avais pas compris, je n'avais pas conscience du pouvoir du perfide esprit...

Je ne me suis pas fait prier, j'avais directement sauté vers le lieu où Lenneth est tombée, toujours avec le harpon prêt à tirer.
Tout sourire, je m'approchai et lui dit :

"-Dame Lenneth, comment allez-vous? La chute ne vous a pas trop fait souffrir?
Je ne vous remercie pas pour l'épisode sur la Place du Marché!
A cause de vous, votre pigeon de compagnie et ce soi-disant Traître à la Famille Royale, j'ai eu du mal à réparer les cordes de mon instument que vous avez cassé!
Mais je vous pardonne car vous allez mourir!"

Nerezzo était une fois de plus à la recherche de Lenneth. Depuis les récents évènements, il était toujours inquiet quand elle s'éloignait. il la suivait toujours de loin, sans forcément lui faire savoir qu'il était là. C'est alors qu'il l'aperçut. Elle et ce boufon masqué: Siphylle! Il se précipita alors vers eux, et alla se poser sur une branche toute proche.

"-Dame Lenneth, comment allez-vous? La chute ne vous a pas trop fait souffrir?
Je ne vous remercie pas pour l'épisode sur la Place du Marché!
A cause de vous, votre pigeon de compagnie et ce soi-disant Traître à la Famille Royale, j'ai eu du mal à réparer les cordes de mon instument que vous avez cassé!
Mais je vous pardonne car vous allez mourir!"

"Sachez que le pigeon de compagnie vous salue. Et qu'il n'a pas eu autant de mal à cicatriser que vous à réparer votre instrument."

Sur ces mots, il jette au sol les deux harpons qu'il avait gardés. Certes, la cicatrisation fut rapide, mais la douleur, elle, avait été très intense.

"Je me vois dans l'obligation de vous demander de vous éloigner, une fois de plus."

Le ton de sa voix se fit froid et insistant. Il aurait aimé que les choses ne dégénèrent pas, mais, au vu des précédentes confrontations, il savait qu'il n'y avait que très peu d'espoir.

Au moment où la voix de Nerezzo s’élève d’en haut et de derrière moi, je ne peux m’empêcher de fermer les yeux. Soulagée et à la fois agacée.

Ma conscience me chuchote sarcastique : Tu le mets a nouveau en danger.

Le postérieur douloureux je me relève et regarde Siphylle dans les yeux. À chaque fois que je le rencontre depuis le désert, c’est le même refrain. Je me cache, il me cherche, il me tire dessus et Nerezzo prend les coups. Et inlassablement tout recommence. Il suffit à la fin !
Je serre mes poings et crache au kokiri :

« Mourir ? Depuis le Desert vous n’avez que ces mots à la bouche ! Pourtant, jamais vous n’avez expliqué le pourquoi ! Je veux savoir ! Pourquoi moi ? Il y a tellement de gens en ce monde, et pourtant c’est moi que vous poursuivez ! JE NE VOUS AI JAMAIS RIEN FAIT ! »

J’ai hurlé les derniers mots. Le corps tremblant je m’approche de lui et lui arrache ma sacoche des mains.

« Et ceci est à moi. »

Je recule alors prête a m’enfuir en courant, les muscles tendus.

« Mourir ? Depuis le Désert vous n’avez que ces mots à la bouche ! Pourtant, jamais vous n’avez expliqué le pourquoi ! Je veux savoir ! Pourquoi moi ? Il y a tellement de gens en ce monde, et pourtant c’est moi que vous poursuivez ! JE NE VOUS AI JAMAIS RIEN FAIT ! »

Je restai abasourdi par sa réponse.
Cela dit, je m'attendai à cette réaction : elle tient ça de ses parents...
Mais la colère vint et m'emporta.
Non, l'Autre me laissa seul : c'était ma colère pas la sienne.

Je m'avançais vers la jeune fille, en rage.
Ma fureur venait, je pris mon épée et la pointa vers Lenneth et lui cria:

"-Rien fait? Au contraire!
Tu as détruit notre vie, à elle et à moi!
J'ai tenté de te pardonner, même de t'aider.
Mais non! Tu tiens trop à ce monde détruit!"

Je donnai quelques coups d'épée en direction de la fille aux cheveux d'argent.
Et puis je pointai mon autre bras en direction de Nerezzo:

"-Toi, je ne te conseille pas de te mêler de ça!
Si tu tentes de la défendre, je me ferais une joie de planter mon fleuret dans ta cervelle d'oiseau!"

La réponse de Lenneth ne se fit pas attendre.

« Mourir ? Depuis le Désert vous n’avez que ces mots à la bouche ! Pourtant, jamais vous n’avez expliqué le pourquoi ! Je veux savoir ! Pourquoi moi ? Il y a tellement de gens en ce monde, et pourtant c’est moi que vous poursuivez ! JE NE VOUS AI JAMAIS RIEN FAIT ! »

On pouvait presque monter la colère de l'homme. Mais cette fois-ci, à travers sa colère, il paraissait presque lucide... C'était étrange. Ses explications, en revanche, restaient très obscures et confuses... Il menaça alors Lenneth de son fleuret.

"-Rien fait? Au contraire!
Tu as détruit notre vie, à elle et à moi!
J'ai tenté de te pardonner, même de t'aider.
Mais non! Tu tiens trop à ce monde détruit!"

Je voulus m'approcher, mais il pointa un doigt dans ma direction.

"-Toi, je ne te conseille pas de te mêler de ça!
Si tu tentes de la défendre, je me ferais une joie de planter mon fleuret dans ta cervelle d'oiseau!"

Ces menaces auraient pu sonner creux, si je ne le savais pas complètement dingue. La situation avait commencé à dégénérer, une fois de plus. A ce moment, "Il" essaya de refaire surface. Mais cette fois, Il ne m'aurait pas. Je fis immédiatement appel au Bien en moi et, bien que le Mal ait refait surface, le Bien le tenait en bride, au moins pour un moment. Mon regard se mit à flamboyer. Je découvris mes dents, qui me semblaient plus pointues qu'à l'accoutumée. Mais cette fois, je gardais le contrôle.
Je descend de l'arbre, dégaine mon katana et regarde l'homme.

"Crois-tu vraiment m'effrayer? Pense-tu réellement que je vais te regarder la tuer sans agir? Pour moi, toute vie a une importance, mais je préfère te dire que la sienne a bien plus d'importance à mes yeux que la tienne! Je n'hésiterai pas à t'éliminer s'il lui arrivait malheur! Tu m'entends?!"

Le son de ma voix me parut étonnant. Ma voix était beaucoup plus grave. Ma musculature avait pris du volume. Et quelque chose me faisait mal au front. Mais je restais concentré sur cet homme, prêt à intervenir.

[HRP: Oui, j'ai changé de type de narration (3ème personne->1ère personne) pour mieux coller avec le votre, et parce que c'est plus cool ^^]

"-Rien fait? Au contraire!
Tu as détruit notre vie, à elle et à moi!
J'ai tenté de te pardonner, même de t'aider.
Mais non! Tu tiens trop à ce monde détruit!"

Les mots me font l’effet d’une gifle. Peut être ai-je fait du mal a ce couple avant de perdre la mémoire ? Dans ce cas sa haine envers moi est légitime. Mais en scellant mes souvenirs ma grand-mère ne m’a-t-elle pas offert une nouvelle vie ?
Je ne suis plus capable de me défendre moi-même, devant compter sur les autres : Dun, Nerezzo, il y a toujours eu une tiers personne pour contrer Siphylle. Et au fond de moi cela me rend malade !
Je ne veux plus voir de gens être blessés à cause de moi. Tout un village est bien mort par ma faute. Ne l'oublions pas.

Je me rapproche de Nerezzo et pose mes mains sur son torse.

« Laisse-le parler. »

J’avance le front jusqu'à ce qu’il effleure sa chemise et murmure.

« Il ne peut pas nous faire de mal. »

Je souhaiterais le convaincre mais je me suis promis de ne jamais user de mon don sur l’homme ailé.
Je voudrais me cacher derrière lui, me blottir entre ses ailes. Mais cela forcerais mon agresseur a s'en prendre a lui avant de me faire la peau.
Aussi je reste devant Nerezzo, faisant bouclier de mon corps. Je jette un regard de defi au fou masqué.
Il me donne la chair de poule et je vais chercher mon courage dans les yeux de Nerezzo.

Je tourne a nouveau mon attention vers Siphylle et l’observe en silence.

"Crois-tu vraiment m'effrayer? Penses-tu réellement que je vais te regarder la tuer sans agir? Pour moi, toute vie a une importance, mais je préfère te dire que la sienne a bien plus d'importance à mes yeux que la tienne! Je n'hésiterai pas à t'éliminer s'il lui arrivait malheur! Tu m'entends?!"

Je demeurai muet quelque secondes, puis j'éclatai de rire, un rire sinistre et répondis :

"-M'éliminer? Mais sache que lorsque je l'aurais tuée, plus rien n'aura d'importance là où j'irai!"

Je m'approchai vers l'homme-oiseau mais Lenneth s'interposa entre nous deux.
Avait-elle conscience de ce qu'elle faisait, que j'en voulais à sa vie?
Elle essayait de calmer Nerezzo :

"-Laisse-le parlez.
Il ne peut pas nous faire de mal."

Elle était vraiment naïve. Qu'est-ce qui était le moins vraisemblable?
Etait-ce le fait qu'elle s'interposa entre nos deux colères?
Etait-ce parce qu'elle croyait que je ne pouvais pas leur faire de mal?
Ou qu'elle pensait calmer le Pigeon?
Je répondis immédiatement à la jeune femme :

"-Tu m'as tout pris! Mon corps, mon esprit, mes émotions et surtout elle...
J'ai erré ici en traînant la maladie et la souffrance que tu m'as causé!
Si je porte ce costume, c'est à cause de ça..."

Je pris mon inspiration et enlevai mon masque.

Mon visage ne ressemblait à rien.
Ma peau n'était plus qu'un amas de raclures verdâtres.
Mes lèvres et mes dents ressemblaient plus à des cendres.
Les quelques muscles apparents semblaient froissés.
Seuls mes yeux bleu nuit étaient intacts.
Et tout le reste de mon corps était ainsi.
J'étais... juste effrayant.

J'eus un mouvement de recul, et tout mon corps était traversé de frissons. La vision d'horreur que m'offrait ce personnage était plutôt surprenante. Comme je l'avais compris lors de notre première rencontre, cet homme avait beaucoup souffert et souffrait beaucoup.

"Mais en quoi peux-tu rendre Lenneth responsable de ce qui t'arrive? En quoi mériterait-elle que tu la tue?"

Ce qu'il déclarait était somme toute assez incompréhensible. J'attendais donc sa réponse, impatient de savoir ce qui le poussait à agir ainsi.

Ma première réaction devant l’apparence de Siphylle est l’horreur.
Ma première envie est la fuite, en trainant Nerezzo derrière moi.

Car je vois les yeux de l’homme. Des yeux bleus nuits, si semblables aux miens.

"Qu'est ce que cela signifie?"

Je me tourne vers lui et fais un pas en arrière. Je touche avec mon dos mon fiancé. Ainsi je peux toujours surveiller le Kokiri, tout en faisant le bouclier pour Nerezzo. Je tremble comme une feuille et le contact ainsi créé me rassure un peu.

« Mais en quoi peux-tu rendre Lenneth responsable de ce qui t'arrive ? En quoi mériterait-elle que tu la tues ? »

Ner’ n’a pas remarqué mon trouble. Je me trompe peut-être alors. Peut-être que les yeux de Siphylle ne sont pas identiques aux miens.

Je réfléchis donc aux autres possibilités : Poisons, magie de l’Esprit… elles sont nombreuses.

Mes mains me démangent là ou je portait les tissus; et je les frotte contre mes hanches sur ma jupe.

Je ne parle pas, j’ai peur d’envenimer les choses.

Qui sait ce dont un fou est capable ?

Ils semblaient effrayés par la vue de mon visage, mais c'est normal.
J'étais un monstre.

"Mais en quoi peux-tu rendre Lenneth responsable de ce qui t'arrive? En quoi mériterait-elle que tu la tue?"

Cette question signifiait que je devais révéler la vérité.
Je me tournais donc vers Lenneth et lui dit :

"Tu te souviens Lenneth, lors de notre première rencontre?
Je t'avais dit que je vivais bien le départ de ma femme et de mon enfant?
Eh bien c'est faux !
Je haïs cette femme! Mais je l'aime encore, même de là où elle est..."

Je me rapprochais d'elle :

"Renata, une Sheikah, avec des cheveux noirs de jais.
Je suis certain qu'elle m'a donnée cette maladie lorsque nous avons copulé.
Elle m'a abandonné le jour même où les premiers signes de ma maladie sont apparus, me laissant seul avec la souffrance de mon mal corporel et la tristesse d'avoir perdu ma femme et mon enfant.
Le pire c'est que je l'aime encore.
Et n'as-tu rien remarqué sur mon visage? Des yeux bleu nuit, identiques aux tiens!
J'en avais douté mais aujourd'hui j'en suis sûr..."

Je restai un petit moment silencieux avant de répondre :

"Lenneth, je suis ton père."

La déclaration du bouffon masqué eut l'effet d'une bombe. Son propre père essayait de la tuer. Je regardai un instant Lenneth, ne sachant quoi dire. Comment pouvait-il souhaiter la mort de son propre enfant? Lenneth n'y était pour rien, quoi qu'il ait pu se passer. Je dirigeai alors mon katana en direction de Siphylle.

"Quelle qu'en soit la raison, tu ne peux pas lui ôter la vie. Elle n'est pas responsable de ce qui a pu t'arriver."

Je sentais que le Mal essayait d'échapper au contrôle du Bien, et que tôt ou tard, il y arriverait.

« Lenneth, je suis ton père ! »

Je ressent un froid m’envahir. L’horreur lui cède. Le monde se met a tourner mélange de couleurs.
Je m’agrippe au bras de Nerezzo, cherchant mon équilibre.

« Non ! C’est pas possible ! »

Je tend mon Esprit et en assène un coup a Siphylle tout en hurlant :

« Vous mentez ! »

D’un coup d’épaule je fait glisser mon arc et encoche une fleche.
Je tends la corde et vise le fou masqué. Il m’a attaquée le premier, je suis prete a lui rendre la pareille.

Len, tu fais quoi la ?

Ma conscience me taraude. Elle me dit que je ne peux pas faire ca …
La boucle serais bouclée pourtant. Une fleche bien placée et cette histoire serais finie.

Nerezzo lui repond. Mais je ne comprends pas ce qu'il dit.
En fait j'aggrippe mes affaire je me met a courir comme un lapin.

Je fuit a travers la foret

[Lenneth quitte ce RP! Merci a vous deux!]

"Non! Ce n'est pas possible!
Vous mentez!"

Elle envoya une attaque mentale sur moi mais l'Autre la stoppa.
Je me préparais à répondre à Nerezzo mais Lenneth détala.
Elle partie, je n'avais plus rien à faire ici.
Alors je pris mon alto et m'adressai au Pigeon :

" J'aurai voulu te répondre Pigeon de compagnie mais je m'en vais puisque je ne peux plus la pourfendre!
Au plaisir futur gendre!"

Je fis une courbette et durant celle-ci, je pointai mon harpon vers un arbre dans la direction opposée de la fuite de Lenneth. Puis je tirai, me retrouvai au sommet d'un arbre et fuyai de cîmes en cîmes.

[Si ma fi-fille s'en va alors j'y vais aussi è_é
De rien Len' et Merci Nerezzo!]