Hyrule's Journey

Une semaine s’était écoulée depuis que Dun avait appris à Folon les bases de la magie utilisée pour la greffe de son œil. Pas une seule fois les deux hommes n’avaient parlé de la manière de combattre du jeune Prince : La sorcellerie. C’était un sujet tabou qu’il ne fallait pas aborder, et ce, sans qu’il n’y ait eu de règle particulière. Ils n’en parlaient pas et n’en voyaient pas l’utilisé, c’était tout. Mais aujourd’hui, alors que les falaises du Mont du Péril étaient recouverte d’une brume chaude due à la lave, deux silhouettes avançaient parmi les sentiers sinueux. L’un d’eux était en habits royaux, chose qu’il n’aimait particulièrement mais qu’il avait dû revêtir pour sortir du château. La personne qui le suivait, elle, portait une tenue de mercenaire légère avec à l‘avant bras un ruban rouge. Mais enfin, lorsque les deux jeunes hommes arrivèrent en face de l’entrée du hall du repaire des Chevaliers du Phoenix, on pouvait les reconnaître : Il s’agissait de Dun et de Folon. La chaleur se dégageant du bâtiment dissipait la brume, et on pouvait aisément voir qu’ils n’étaient pas des ennemis.
C’est pourquoi l’ex-Chancelier s’approcha de la porte massive en bois et y frappa trois coups pour être sûr d’être entendu. Par ailleurs, c’est à ce moment-là qu’on pouvait voir qu’il avait un bandeau sur l’œil droit. L’opération faite par Folon s’était donc bien déroulée? Lui-même ne le savait, et c’était pour ça qu’il était venu ici, afin de parler à la personne qui avait su captiver l’esprits des citoyens d’Hyrule voici quelques temps.

*BOUM BOUM BOUM* « Phoenixiens? Vos alliés sont à la porte, ayez l’obligeance de nous ouvrir. »

La dernière fois qu’il était venu ici, le jeune Prince avait combattu les Chevaliers et la moitié d’entre eux s’étaient acharnés sur lui… mais maintenant, le borgne était venu sans intentions de combattre. Et rester dehors dans le froid ne l’enchantait guère, d’où sa demande à entrer.

« Je suis venu voir l’un de vos généraux, je suis venu voir le Héros du Temps! »

Après avoir prononcé ces phrases, Dun se retourna pour fixer Folon de son unique œil valide. Le rôle de ce dernier serait très sommaire ici, mais depuis qu’il était devenu le disciple temporaire du Prince, sa présence était nécessaire partout où ce dernier allait… Mais peut-être était-ce juste pour l’épuiser en fait. Car déjà, pendant la semaine écoulée au château, les servantes avaient pu entendre des cris de douleurs et d’horreurs pendant le jour et la nuit. L’entraînement de l’ex-Chancelier étant si horrible.

Un homme se tenait là, débout sur le sommet d'une falaise à pic. Il observait les deux hommes depuis le village mais n'était pas certain de leurs identitées. Enfin, il put dicerner à travers la brume le visage tant connu de Dun. Une semaine qu'il le cherchait et enfin, Zangetsu le trouvait par hasard. Toutefois, il attendit patiemment de voir sa destination. Enfin, les deux hommes s'arrétèrent devant la porte de l'antre des phoenixiens. Il en profita pour l'examiner. Le démon sentait depuis le début de sa filature un malaise imperceptible et il expliqua ceci par le bandeau de Dun. Le prince avait masqué son oeil mais Zangetsu ressentait une sensation de méfiance mélée de crainte. Dun était d'ailleurs le seul qui puisse faire celà.

"Phoenixiens? Vos alliés sont à la porte, ayez l’obligeance de nous ouvrir. Je suis venu voir l’un de vos généraux, je suis venu voir le Héros du Temps!"

Le démon s'attendait quelque peu au but de son supérieur mais sa curiosité fut éveillée. Dun ne faisait jamais rien de superflut. Comme si la moindre seconde perdue lui coutait. Une notion que le démon, ne pouvant mourir de vieillesse, avait attribué de manière générale aux humains mais qui ressortait chez Dun d'une manière flagrante. Le prince avait parlé poliement comme à son habitutde mais l'insistance vers la fin de sa phrase montrait clairement sa volonté farouche. Soudain, une douleur prit Zangetsu et le fit courber le dos de douleur.

*Je n'en ais plus pour très longtemps...il était temps que je le retrouve.

Sachant à présent qu'il n'avait plus besoin de cacher sa présence, Zangetsu relacha son aura et sauta quelques secondes après, laissant le temps à Dun de le remarquer. Le démon tomba lourdement sur le sol mais parvint à ne pas tomber. Il s'approcha du Prince...il boitait.

Dun, je te cherchais. Quand tu auras fini tes affaires, j'aurais un service à te demander. En attendant, j'en profiterais pour saluer mes anciens compagnons.

Sa dernière phrase était cinique. Il avait presque oublié l'époque où il était chez le phénix. Cette période où il avait analyser le comportement des guerriers de lumières lui semblait infiniment loin mais se trouver à nouveau en fâce de Son goku ou d'un autre ne lui ferait pas de mal. Il attendit une réaction de Dun.

[edit]555ème post :P [edit]

Dans l'un des vastes couloirs du repaire des Chevaliers du Phoenix, un terrible vacarme, mélange de déplacement de meubles, de plaintes bruyantes et de destruction de verres, émanait de l'une des nombreuses pièces qui servaient d'habitat aux membres. A l'intèrieur de la chambre, un désordre monstre régnait tandis que l'hôte de celle-ci tentait tant bien que mal de ne pas se perdre au milieu de ce chaos constitué d'objets en tout genre. Le jeune Hylien nageait au milieu des cartes et autres flacons qu'il avait collectionné lors de ses divers voyages, à la recherche d'un outil d'autant plus difficile à trouver que sa taille était à peine suffisante pour remplir une main d'enfant. Commençant à perdre espoir, l'archéologue en herbe recula de quelques pas pour se laisser tomber sur les parchemins qui recouvraient (aussi) son lit. Dans un tel désordre, il était difficile d'imaginer pouvoir vivre ici. Fermant les yeux et poussant un soupir traduisant de sa baisse momentanée de moral, il se questionna:

"-Mais où a bien pu passer cette maudite boussole?! Je suis pourtant certain de l'avoir prise avec moi...Je ne me serais pas retrouvé dans ce labyrinthe qui nous sert de repaire sinon...Ce n'était peut-être pas une bonne idée d'emporter tout ça ici... Mais je risque d' y passer la plupart de mon temps libre maintenant, alors autant faire du mieux que je peux pour me sentir chez moi."


Lentement, il tourna la tête pour regarder d'un air frustré le véritable taudis qu'était devenu sa chambre.

"- J'ai encore du travail... Aie!!!"

Aussitôt, le garçon sortit la pointe de la boussole qui venait de se planter dans son dos.

"-Ah! Un bon début." dit-il avec un peu plus de détermination. Aussi se remit-il rapidement à la tâche.

Après son voyage dans le Désert Gerudo, Link avait profité de son excursion pour passer chez lui prendre quelques affaires qu'il jugeait utile de rapporter au repaire. Depuis que la guilde ennemie avait mystèrieusement disparue de la surface d'Hyrule, le royaume était un peu plus tranquille et la plupart des quêtes ne consistaient qu'en l'éradication de monstres ou de spectres, preuves que le Seigneur Du Malin était néamoins toujours vivant et que son pouvoir était bien réel, ce malgré son apparente absence. Le jeune Héros profita cependant de ces temps harmonieux pour s'établir de manière plus concrête au sein du Mont du Péril, là où se situe le repaire de guilde dont il était maintenant membre à part entière.

Après quelques moments pendant lesquels il fit un ménage intensif, Link put enfin admirer l'armoire sur laquelle il avait soigneusement entreposé côte à côte un dizaine de bouteilles contenant chacune une carte d'un endroit spécifique de cette contrée ainsi que des royaumes voisins. Fier de lui, il s'étira avant de pousser un soupir de soulagement; sa chambre était maintenant plus rangée et ordonnée que ne l'était la bibliothèque royale elle-même. Soudain, quelqu'un frappa à sa porte puis entra. C'était Liko, principalement le gardien de la porte d'entrée du repaire. Avec un air très sèrieux et quelque peu ténébreux, il s'adressa à Link:

"-Un de nos chers "alliés" se trouve dans la pièce commune et demande à vous voir. Il est accompagné d'une étrange personne à l'allure louche... Vous feriez bien de vous équiper avant d'y aller."

Le guerrier aquatique avait encore quelques mauvais souvenirs de son altercation avec celui qui semblait au premier abord être un ennemi et qui a par la suite renversé totalement la situation en se dévoilant non seulement comme un illusionniste et sorcier, mais aussi en proposant un étrange pacte que Link avait accepté un peu à contre-coeur, n'étant pas convaincu des bonnes intentions de ce compagnon... Quelques temps déjà s'étaient écoulés depuis, et on n'entendit plus trop parler de cette sombre alliance.

Après s' être armé de son habituel (et peu conventionnel) équipement, Link suivit Liko et tous deux rejoignèrent la plus grande pièce de la guilde taillée finement dans la montagne et aménagé confortablement à l'aide d'une cheminée naturelle, de plusieurs fauteuils postés devant et de tables de diverses formes pouvant acceuillir un grand nombre de personnes. Le prince Dun était posté devant la cheminée et attendait calmement, sans dire mot, la venue de la personne qu'il avait demandé. A ses côtés se tenait une autre personne jamais vue auparavant et dont l'apparence suggérait une certaine expèrience du combat, lui non plus ne bougeait pas. Enfin dans un coin sombre de la pièce, une ombre humanoide se reposait contre le mur en se confondant presqu' avec ce dernier.

*Tiens, je ne les ai jamais vu auparavant...*

Un raclement de gorge de Liko fit savoir à la salle que la personne attendue venait d'arriver. Link ne bougea pas et observa en silence la suite des évènements.

L’attente se faisait de plus en plus longue, alors que pas une voix ne s’était faite entendre pour répondre à la requête de Dun. Pourtant, celui-ci entendait fort bien les bruits de ci et de ça qui trahissaient une activité dans le repaire. Cela signifiait-il qu’ils refusaient de répondre, ou qu’ils réfléchissaient encore? En poussant un rictus, le jeune homme se dit que cette guilde ne devait pas les considérer comme de véritables alliés, mais qu’à cela ne tienne, sans doute était-ce un peu réciproque. Mais alors qu’il allait rebrousser chemin, une aura se fit ressentir : il s’agissait d’un démon, non, il s’agissait de ce démon. En temps normal, cela n’avait pas vraiment d’impact sur le Prince, mais alors qu’il était affaiblit par l’opération qu’il venait de subir, le jeune homme posa la main sur son œil bandé en grimaçant de douleur. A l’image de la clarté du soleil qui nous aveugle lorsque l’on sort d’un endroit fort sombre, l’ex-Chancelier devait se réhabituer à ressentir les choses avec ce nouvel œil. Et après qu’il eut enfin atténué la douleur, son regard se porta sur le nouvel arrivant. Comme il le pensait, il s’agissait de Zangetsu, mais le démon ne semblait pas en meilleur état que lui… Pourtant, en faisant comme s’il n’avait rien remarqué, le jeune homme répondit à sa requête.

« Très bien, si c’est dans le domaine du possible, j’essaierai de t’aider. Mais pour le moment, je dois m’acquitter d’une mission royale… »

Dun avait prononcé cette phrase sur un ton dédaigneux, car il n’aimait pas être utilisé par la Cour. Toutefois, si un arrêté de l’Association des Mages lui ordonnait de faire une action, tout ce qu’il lui restait à faire était de l’accomplir sans rechigner. Pourtant, avant qu’il n’ait pu continuer à parler plus longtemps, la porte en bois massif finit par s’ouvrir derrière eux. Les Phoenixiens avaient-ils enfin décidé d’ouvrir leur repaire? Suivant les guildiens qui étaient venu leur ouvrir la porte, Dun ne dit mot jusqu’à arriver dans le Hall et dans le salon équipé d’une grande cheminée. Elle était assez grande, sans doute pour arriver à réchauffer la bâtiment tout entier…
Et c’est en plongeant son regard dans les braises ardentes que Dun se mit à attendre le Héros du Temps. Et enfin, après de longues minutes, ce dernier arriva… Il semblait suspicieux, sans doute à cause de leur dernier combat, ce qui n’étonna pas Dun. Toutefois, le jeune homme ne se démonta pas et pris la parole en déroulant un arrêté royal.

« J’ai été envoyé par le Château pour vous transmettre ce document… C’est une requête royale, apparemment durant votre voyage dans la contrée de Termina, vous êtes entré en possession d’un masque qui serait utile dans la lutte contre Ganondorf: Le masque d’Oni. Ils aimeraient pouvoir l’examiner. »

En effet, durant sa quête dans le pays des masques, nombre de témoignages attestaient de la transformation d’un petite enfant en une sorte de demi-dieu, alors que le combat contre Majora faisait rage. Toutefois, ce masque ne servait à rien en ce qui concernait Dun. En effet, il avait été créé spécialement pour Link, et nulle autre personne ne constaterait de changement s’il le portait. Néanmoins, si le jeune Sorcier avait accepté de venir, c’était parce qu’il avait aussi quelque chose à vérifier…

« Pour ma part, je suis surtout venu pour vérifier quelque chose. Tout le monde t’acclame comme étant le Héros du Temps, mais je suis toujours suspicieux… Il est dit que le Héros possède la marque de la Triforce du Courage sur sa main gauche, puis-je la voir? »

Un ton ferma avait été employé pour cette demande, preuve qu’il était très sérieux à ce propos.

Brr...Le volcan du mont du péril n'était guère accueillant ce jour-ci. La brume chaude qui enveloppait tout rajoutait une sorte de lourdeur à l'atmosphère ambiante. Il faisait chaud, horriblement chaud, Et Folon aurait préféré faire n'importe quoi plutôt qu'accompagner Dun dans l'antre de l'ordre du phoenix. Surtout que ces deniers temps, le Prince n'était pas loquace -sans doutes à cause de son oeil- et le Sheikah était épuisé : l'entraînement que le Dixième lui faisait subir approchait la torture. Pire encore, au contact de Dun, ces crises, ces maux de têtes empiraient. Mais au moins se rassurait Folon, il en ressortirait endurci et plus fort. Les deux compagnons avançaient inexorablement vers une lourde porte en bois massif. Folon se sentait passablement affaibli: Son élément étant de nature aquatique, la chaleur le rendait plus vulnérable. Ses pieds traînaient sur le sol rugueux. Il espérait secrètement que la rencontre ne serait que de courte durée. Arrivé devant l'entrée, Dun frappa à la porte et demanda à ce que l'on leur ouvre tandis que Folon jetait quelques regards inquiets autour de lui. Il percevait une aura. Elle semblait très faible et lointaine bien sur, mais tout de même, il s'agissait d'un pouvoir ténébreux, de cela, le Sheikah en était certain.

Et l'apparition de Zangetsu confirma son impression. Heureusement, c'était un allié, le mage de glace n'aurait pas été de taille à lutter dans un environnement comme celui-ci. Apparemment, le démon avait un service à demander au Dixième de l'ordre. Folon ne s'en préoccupa pas: mieux valait ne pas prêter trop attention aux agissements de Dun. Quelques instants plus tard, la porte s'ouvrit, et on les conduit jusqu'à une grande pièce aménagée dans le roc. Elle était grossièrement taillée, mais bien aménagée avec sa grande cheminée naturelle. Autour de celle-ce si trouvaient, en cercle, des fauteuils à l'aspect confortable, et partout dans la pièce, des meubles, des tables et des chaises. C'était sans doute la pièce commune de l'ordre du Phoenix. Après quelques longues et pénibles minutes où le silence n'était rompu que pas le crépitement du feu, le héros du temps entra. C'était un jeune garçon, tout de vert vêtu, les cheveux blonds, coiffant un grand bonnet vert. Il avait des yeux bleus en amande et des oreilles pointues. Une allure bien singulière pour un si grand héros. Le Sheikah se sentait légèrement déçu, il s'attendait à un grand chevalier. Mais après tout, ce garçon avait son charme. Le Huitième ne dit pas un mot, se contentant d'écouter les autres.

Son rôle était très secondaire ici, il accompagnait juste Dun en tant que disciple temporaire, il n'avait donc rien à dire. Il s'assit silencieusement dans un fauteuil après l'avoir fait tourné en direction du petit groupe. Il s'y installa confortablement, défaisant quelques boutons de ses habits qui lui tenaient trop chauds. Il se sentait mieux, il faisait tiède ici, et la chaleur étouffante avait disparue. Pourtant, lorsque son regard se posa sur Link, puis sur Dun, un horrible mal au coeur l'assaillit soudainement. L'envie de se jeter sur le Prince et de le tuer, de le déchirer...Encore et encore. Il se contrôla tant bien que mal, jusqu'à ce que tout à coup, plus rien, il ne ressentait plus rien. Où plutôt, une toute légère brise...Il rouvrit les yeux, il était entendu dans l'herbe, dans une pièce entièrement noire, sans plafond, sans mur, le vide...Avec seulement de l'herbe. Le Sheikah se releva, et aperçu au fond, une silhouette fantomatique...Mais il fut tout à coup ramené à la réalité.

« Pour ma part, je suis surtout venu pour vérifier quelque chose. Tout le monde t’acclame comme étant le Héros du Temps, mais je suis toujours suspicieux… Il est dit que le Héros possède la marque de la Triforce du Courage sur sa main gauche, puis-je la voir? »

Le ton sérieux et un peu brutal avec lequel Dun s'était exprimé avait ramené Folon à la réalité. Il se gratta la tête avec sa main droite et en détacha le ruban rouge, histoire de se le passer à l'avant bras gauche, c'était un tic nerveux qu'il faisait souvent lorsqu'il réfléchissait. Mais il se força à éviter de penser à autre chose et reporta son attention sur la conversation: il voulait lui aussi voir la Triforce. De toute façon, cette pseudo vision n'était sûrement due qu'au surmenage.

Le prince avait été bref et clair, ce qui conforta l'image que Link avait de lui. Ainsi avait-il mentionné l'existence de ce puissant et terrifiant masque que le jeune Héros avait jadis utilisé pour venir à bout du masque de Majora lors de son périple dans les contrées de Termina. Souvent appelé le "masque de puissance des fées", Link était entré en possession de cet objet à l'intèrieur même de la Lune qui menaçait de s'éffondrer sur le Royaume, d'une manière tout à fait floue et dont encore aujourd'hui l'Hylien posait les faits en énigme. Utilisé une seule fois contre le démoniaque masque qu'il dû affronter, il se révéla en temps voulu comme une source de pouvoir incroyable et presque incontrôlable, si bien que son utilisateur se promit d'éviter autant que faire se peut d'avoir de nouvelles fois recours à cet objet à la fois divin et dangereux. Aujourd'hui encore le Héros du temps gardait prècisieusement l'objet tel un trésor maudit, à la fois source de crainte et de convoitise.

Mais plus que cela encore, Dun avait réclamé à Link une caution de son identité de Héros des Dieux, en lui demandant de montrer la marque de l'élu, seule preuve de sa possession d'un des trois fragment de la sainte Triforce ainsi que de la légitimité de son titre et de sa Lame Purificatrice. Le Héros fut étonné par cette réclamation; c'était la première fois que l'on mettait en doute son statut de Héros du Temps.

Link jeta un bref regard sur sa main gauche se demandant si cela valait vraiment la peine de donner un tel argument, puis se décidant enfin, il fit quelques pas vrs Dun et son compagnon, leva sa main qu'il plaça face à son visage, pris une inspiration et serra soudainement le poing. C'est alors qu'un bruit semblable à un sifflement et de source totalement inconnue se fit entendre dans la salle tandis que l'éclairage s'assombrit légèrement. Puis, sur le dos de la main qui était face au Prince, une petite étincelle de Lumière divine s'alluma inexplicablement. Celle-ci se sépara en deux traits entièrements droits qui partirent tous deux dans une direction différente avant de biffurquer en deux angles égaux pour se rejoindre enfin, formant ainsi un triangle parfait. Se dessina alors au centre de ce dernier un autre triangle renversé, séparant la première figure en trois plus petites et justement identiques. Enfin, le fragment infèrieur gauche se remplit d'une lumière dorée qui illumina une partie de la salle à elle toute seule. Le symbole totalement apparu, la luminosité de la salle redevint normale, rendant de fait la Marque de L'élu un peu plus discrète, car c'était bien de la Marque de L'élu qu'il s'agissait, éclatante et parfaite depuis sa première apparition.

La demande du Prince venait d'être satisfaite, mais c'est dans un silence à peine interrompu par le crépitement des flammes qui brulaient dans la cheminée que Link se demanda tout de même si cela allait suffire à satisfaire l'invité.

Le souffle de Dun avait cessé, le Héros du Temps allait rendre son jugement, bien qu’il ne se prononça pas sur le Masque d’Oni, son honneur de guerrier l’avait sans doute guidé à répondre d’abord à la demande personnelle du Prince. C’est d’ailleurs en montrant son bras gauche que Link commença à concentrer son énergie. Et tout d’un coup, les lumières baissèrent, les flammes elles-mêmes se courbaient devant la puissance de la Triforce du Courage. Faire un commentaire était ici inutile : ce n’était pas une fausse… Le jeune homme acclamé comme étant un véritable sauveur en était véritablement un. Pourtant, peut-être était-ce à l’avantage de Dun que l’éclairage ait pu vaciller et même s’amenuiser. Car ainsi l’ex-Chancelier pu retirer son bandage rapidement sans qu’on ne puisse vraiment le voir.
Et alors que la Triforce était maintenant apparue complètement sur la main de l’Hylien, Dun avait lui aussi révélé ce qu’il cachait : son œil. Celui-ci était fort étrange, il fallait le dire, car étant d’une couleur bleu clair, l’artefact contrastait de beaucoup avec l’autre qui était plutôt auburn. Mais la chose la moins naturelle était ici sans doute la rétine… Car si elle était de forme ronde dans la majorité des cas, celle de Dun ressemblait maintenant plus à un chiffre. On pouvait en effet y voir un « X » en chiffre romain, n’étant ni réel ni illusoire… A l’image d’une légère fumée prisonnière de l’organe. Mais lorsque la lumière divine atteint ce dernier, la forme s’effaça bien vite, alors que d‘autres formes se dessinaient sur la pupille. A la manière de données qu’on pouvait assembler, des petites écritures -runiques ou non- apparaissaient et disparaissaient tout aussi rapidement. Comme si… Comme si l‘artefact magique voulait défier la puissance de la relique sacrée.. Cela ne dura bien sûr pas plus d’une minute, et alors que le phénomène du symbole d’Hyrule se termina enfin, le Dun pu refermer à nouveau son œil. Le souffle haletant et sifflant, un sourire ornait néanmoins son expression.

*Hin… L’Hérésie absolue, n’est-ce pas?*

Néanmoins, alors que la sueur perlait sur son front, le jeune Sorcier retrouva enfin son état normal alors qu’il se relevait, pour fixer le jeune Héros tout de vert vêtu. Son expression semblait apaisée et douce, peut-être de par la lumière divine qui venait d’émaner dans cette pièce.

« Je te remercie… Je suis maintenant sûr que vous êtes bien celui dont parlent tous ces récits populaires, veuillez pardonner mon impolitesse, mais il me faut veiller sur mon peuple. »

En effet… Dès lors où il revêtait ces habits blancs et nobles, l’objectif de Dun était de protéger son pays… « Ne pas avoir un pays protégeant son chef d’état, mais un chef d’état protégeant son pays ». Telle était sa devise dans ces moments-là. Le fait même qu’il vouvoie maintenant Link était le témoin de ce rôle, et il se contenta de prononcer ces paroles en souriant. C’est d’ailleurs en se tournant vers Folon qui s’était assis et Zangtsu qui n’avait dit mot que le jeune Prince reprit la parole. L’ex-Chancelier leur fit un signe de la main pour leur indiquer d’avoir encore un peu de patience, il en aurait bientôt fini.

« Bien, j’ai eu la preuve que j’attendais, et je suis pour ma part satisfait, et j’aimerais partir si vous n’avez en retour rien à me demander. Toutefois, je ne puis le faire sans le Masque d’Oni, c’est en effet la raison officielle que ces vieux croula… ces chers doyens m’ont donné comme mission. »

Oops, décidemment il était bien encore un jeune enfant dans le fond…

La réaction étrange que Dun eut à la vue de la marque de l'élu rendit Link quelque peu dubitatif, si bien qu'il se demanda une nouvelle fois quel était son réel but et en quelles circonstances leur chemin se croiseraient-ils à nouveau. Plus encore, l'Hylien aurait juré avoir remarqué une chose étrange avec l'un des deux yeux du Prince qui jusque là était dissimulé sous un pansement entouré de mystère. Link n'avait aucune idée du moment où le bandage avait été retiré, mais il aurait juré avoir eu en face de lui et l'espace de quelques seçondes un homme au regard doté d'un oeil dont la rétine d'une couleur différente bougeait, s'affolait, se modifiait... Bref, vivait au contact de la Lumière émanant du symbole Divin. Toutefois, n'étant pas certain de ce que sa propre vue lui avait rapporté et toute demande étant très probablement vaine et inutile à ce sujet, aucun questionnement ne se sortit de sa bouche. Il trouva judicieux cependant de garder ce détail en mémoire car peut-être il serait bon de s'en souvenir plus tard.

La preuve de "l'authenticité" du Héros du Temps étant maintenant donnée, le Prince se dit satisfait et demanda une nouvelle fois ce pourquoi il était officiellement en ces lieux, à savoir le Masque d'Oni. Là encore Link se demanda les raisons pour lesquelles on lui réclamait cet artefact. "Examiner"? Ce n'était qu'un simple masque, en apparence du moins, et son pouvoir n'était normalement utilisable que par l'Elu des Dieux lui-même. Cependant, il ne posa une nouvelle fois aucune question; il y avait peu de chance pour qu'il y ait discussion lorsqu'il s'agissait d'une requête royale. Il était également inutile de créer des problèmes en refusant d'accéder à cette demande. Après tout, quel danger pouvait-il y avoir à laisser le masque se faire examiner, par ailleurs il n'était même pas assuré qu'il contienne ancore un quelconque pouvoir, même pour Link.

N'ayant de toute manière pas le choix, la décision fut rapidement prise et le jeune homme se résolut à faire ce qu'il était demandé.

"Bien. Si vous voulez-bien m'excuser encore un instant, je vais chercher l'objet que vous me demandez."

Sur ces mots, le Héros repartit rapidement dans la direction de sa chambre pour y récuperer le fameux masque qu'il avait dissimulé avec précaution dans un endroit dont il espèrait que le secret resterait entier. Il revint avec un vieux chiffon de couleur marron entre les mains qui cachait une forme de tête humaine. Devant les yeux de son invité il découvrit la relique complètement intacte depuis toutes ces années. C'était un masque représentant un homme aux traits adultes et étrangements similaires à ceux de Link, avec des cheveux blancs, un regard et une expression pleins de colère et des peintures rouges et bleus autour des yeux et sur le front. A le regarder et bien que très imposant d'une certaine manière, il semblait tout à fait bannal et ne montrait pas un quelconque signe de magie ni même de puissance.
Après l'avoir observé quelques seçondes, son possesseur le tendit vers l' Ex-Chancelier mais s'arrêta en chemin avant d'enfin poser une question choisie entre une multitude et une infinité d'autres. Il releva les yeux, regarda Dun d'un air relativement impartial, puis se prononça:

"Quand le reverrais-je?"

A cette question en effet, Link tenait à avoir une réponse. Vouloir examiner cet objet était une chose qui pouvait se comprendre compte tenu du pouvoir qu'il renfermait. Mais vouloir le garder et ainsi le dérober à son seul utilisateur probable qui s'avère de plus être un Héros ayant jadis combattu pour ce royaume et d'autres encore serait déjà nettement plus étrange de la part de ces fameux "doyens". Quelque soit leur raison, ils ne devraient pas avoir besoin de garder indéfiniment le masque si leur intentions ne sont rien d'autre que louables. Ainsi, ne trahissant pas ses doutes par son expression faciale, le gardien du Maque d'Oni attendait une réponse de la part de son charismatique interlocuteur.

Apparemment, Link semblait avoir remarqué l’agitation qui se déroulait dans l’œil de Dun, mais ce dernier ne le fit point noter. Après tout il n’était pas en tort et ce n’était pas une action agressive, juste passive. Mais il n’était plus temps d’y songer car enfin, la discussion concernant la Triforce venait de prendre fin. Cette dernière avait apparemment satisfait tous les partis, que ça soit les guildiens, ou même Dun qui ne fit qu’attendre la réponse du Héros du Temps, puisqu’il le reconnaissait comme tel dorénavant. Et maintenant que Link avait annoncé qu’il cherchait le Masque d’Oni, Dun entreprit de remettre en place son bandage. Peu lui importait d’avoir été vu, mais la lumière qui les entourait était encore trop forte pour être supportée par son nouvel organe.
Quelques minutes interminables finirent alors par s’écouler, pendant lesquelles chaque personne dans cette pièce finit par penser que Link avait tout simplement égaré le masque dans son désordre personnel. Mais ce dernier réapparu enfin, pour sauver la mise et son image de marque, avec un objet encapuchonné dans un tissu marron. On pouvait maintenant admirer l’un des plus puissants artefacts de la terre de Termina : Le Masque d’Oni. Et alors que les personnes qui les entouraient avaient commencé à chuchoter en créant un léger bruit de fond, l’ex-Chancelier des Sciences et des Magies, lui, était resté silencieux à l’égard de cet objet. De là où il se situait, le jeune homme ne sentait aucune émanation magique venant de lui… Et pourtant, il était prêt à parier que même les Déesses connaissaient l’étendue de son pouvoir. Cela voulait donc dire que tout dépendait de son porteur… Ce masque n’était qu’une clé qui permettait à son possesseur de pouvoir utiliser ses sentiments de haine et de colère afin d’améliorer sa condition physique. Et en relevant les yeux vers le Héros des Phoenixiens, un petit sourire narquois apparu… Apparemment, la théorie de l’ancien Chancelier se confirmait.

*Eh bien eh bien.. Ce ‘héros’ est prometteur.*

Toutefois, alors que Link tendait le masque à Dun, il ne le lâcha pas et pire, posa une question qui sous-entendait beaucoup de choses. Mais cela ne démonta pas le jeune Prince qui répondait maintenant à son tour avec un regard indiquant l’inflexibilité.

« Je ne saurais le dire, je ne contrôle pas le flux du Temps… Mais au vu de leurs expériences, je pense que deux semaines suffiront, je tâcherai de leur rappeler que cet artefact ne leur appartient pas. Et… Si cela peut vous rassurer, j’exècre tout ce qui est divin ou maléfique, ce masque ne fait pas exception. Je ne l’utiliserai donc jamais, et pour preuve : »

Toujours affublé de son sourire malicieux, le jeune Prince tendit soudainement la main pour la poser sur ce masque. Et ne le tira toutefois pas… Aucune réaction magique ne s’en dégageait, et ce, peu importait ce que pouvait faire Dun.

« Ne vous inquiétez pas, vous êtes le seul à pouvoir l’utiliser, ce masque sera rendu à son propriétaire légitime au plus vite, j’en fais le serment. »

Cette déclaration était plus que solennelle, car même un voyageur avait son honneur., et c’est en plongeant son regard dans celui de Link que l’ancien voyageur prononça cette phrase.

Link n'était pas passé à côté de la remarque pleine de provocation et d'ironie que venait de rétorquer l'homme qui lui faisait face lorsque celui-ci fit allusion au contrôle du temps. Au moins était-il maintenant certain qu'il avait bien le Héros du Temps en face de lui se dit Link, aussi prit-il cette remarque comme un jeu plutôt que comme un réel sarcasme humiliant de la part du Prince. En revanche, ce qui suivit chamboula quelque peu l'Elu dans le regard qu'il portait à Dun. En effet, les dernières paroles que ce dernier prononça en regardant son interlcuteur dans les yeux eurent un impact plus que déstabilisant. Le Général des Phoenixiens, presque englouti par l'unique oeil le fixant avec autant de franchise voire même une certaine bienveillance momentanée, se sentit soudainement envahi d'un profond respect et d'une grande estime envers celui à qui il n'avait jamais accordé de crédit depuis leur première rencontre jusqu'à ce jour en raison de leur altercation quelque peu tumultueuse. Et si Link ne gardait pas malgré lui une grande méfiance au fond de son être, il aurait pu éprouver de la sympathie pour cet homme. En cet instant, le Héros aurait bien voulu lui rendre un regard identique (quoi que double pour sa part) au sien, mais sa surprise était telle qu'il ne parvint pas à faire autre chose qu'écarquiller les yeux pendant quelques longues, très longues, interminables seçondes. Le prince ne passa pas à côté de ce regard et n'eut pour seule réaction qu'un sourire discret, mimique fréquente chez lui, intensifiant le paradoxe qu'était son attitude dans l'esprit de l'Hylien tout de vert vêtu.
Enfin, Link arriva à sortir du regard si absorbant qu'était celui de l'Ex-Chancelier en fermant lui-même les yeux. Il recouvra alors une expression plus neutre, regarda une dernière fois le masque tribal qui le regardait avec haine et défi, puis lui rendant un regard de marbre, il s'en détacha avant de le recouvrer à nouveau du vieux tissus marron. Il l'enveloppa dans ce dernier avec soin et, ayant fini de parfaire son colis, il le tendit vers l'époux de la Princesse sans méfiance aucune ni avec un quelconque regret et d'une main assurée. Ce fut alors son tour de regarder Dun dans "les" yeux d'une expression qui traduisait d'une certaine confiance; fut-elle regrettée plus tard, elle n'en restait pas moins totale en cet instant. Il eut un sourire en coin de lèvre avant de prononcer cette simple phrase qui en disait long sur le changement partiel de position de Link vis à vis de drôle "d'allié", puisse-t-il être nommé ainsi:

"-Tenez, je vous le confie."

Zangetsu détestait la situation. Par nature, les démons n'étaient jamais patients et l'ennuit était leur plus grand ennemi et Zangetsu illustrait le mieux cet exemple. En temps normal, il serait partit s'occuper et serait réapparut quand Dun aurait terminé mais cette fois, il avait grand besoin du chancelier et, après tout, il se trouvait devant l'élu de ses trois pires ennemies: les déesses. Le démon ressentait une rage terrible et déployait beaucoup de force à essayer de calmer ses pulsions meutrières. Il se félicita d'avoir quitté les chevaliers avant l'arrivée du 'héros du temps'. Il serait partit à ce moment là et il aurait parut suspect. Tout les souvenirs de ses vies passées à combattre les déesses lui revinrent en mémoire, des souvenirs évanescents, que rien ne pourrait effacer. Il sentit à travers le lien spirituel qui l'unissait à son père qu'Abaddon lui même luttait contre son sentiment de colère. Sa rage atint des sommets quand Link dévoila sa triforce. Le démon ne put retenir sa main et il se masqua le visage de l'éclat doré de la puissance divine. Les tatouages sombres du démon le brulèrent attrocement et, un instant, Zangetsu eut peur que le héros subissent la même douleur et qu'il n'en découvre la source mais ce ne fut pas le cas. Puis la marque disparue aussitôt...et ce fut quelque chose de très étrange qui se produisit. Un frisson parcourut l'échine de Zangetsu. Son sang se glaça. Il ressentit la même sensation qu'à chaque apparition de la nonne blanche et reconnut cette aura comme celle de Dun. Il risqua un regard et vit une chose encore inédite dans son existence. Jamais dans sa vie il n'avait vu une telle pupille. Le prince parla d'un artefact de Termina: Un masque que posséderait Link. Celui ci mit du temps à le chercher mais le démon pensa que, si ce masque était bien celui auquel il pensait, alors son propriétaire devait l'avoir enfouit le plus loin possible de la lumière du jour. Enfin, il le trouva et les suppositions de Zangetsu se confirmèrent. Le masque de la puissance des fées. Il n'aurait jamais pensé le revoir un jour mais, malgrés l'émotion, il resta impassible. Ce fut plus dur qu'il n'y paraissait. Le démon devait encaisser beaucoup de chocs se suivants. Enfin, Dun prit le masque en donnant à Link sa parole qu'il ne s'y intéressait pas. Le garde se réservait sur la question. L'envie lui prendrait peut être de l'examiner mais il y avait plus urgent. Zangetsu attendit donc la réaction de Dun.

Visiblement, le discours de Dun avait convaincu le Héros du Temps qui finit par tendre le masque au jeune homme tout en lui parlant d’une voix franche. Sans doute la confiance qu’il lui portait était maintenant un peu plus consistante que les fois précédentes. C’est d’ailleurs en prenant le masque que le jeune Prince afficha une mine réjouie. Cette visite n’avait donc pas été totalement inutile, et il pouvait maintenant théoriquement rentrer au Château. Théoriquement seulement, car une autre personne avait cette fois-ci besoin de l’ex-Chancelier. Et il sentait que cette dernière commençait à s’agiter alors que les négociations pour le masque d’Oni s’achevait.
C’est pourquoi Dun finit par se retourner en faisant un signe de la main à ses compagnons : Ils pouvaient s’en aller. Par ailleurs, alors que le trio se dirigeait maintenant vers la sortie, des petits chuchotements se firent entendre sur leur passage. Il y avait en effet là de quoi s’interroger : un démon, un mage inconnu, et un Prince aux requêtes étranges qui allaient et venaient ainsi dans leur quartier général. Mais alors que le petit rassemblement travers maintenant la porte, le jeune Sorcier reprit la parole.

« Lorsque les doyens en auront fini avec votre masque, demandez à me voir au Château. Je le garderai d‘ici là, et le rendrai à son propriétaire en main propre. »

Mais alors que tout semblait dit et que certains guildiens commençaient à reprendre une activité normale et conviviale en voyant que les étrangers repartaient, Dun rajouta quelques paroles plus qu’étranges.

« … Je vous souhaite bien du courage, Phoenixiens. »

Était-ce un encouragement, ou une menace? Nul ne le savait, mais toujours est-il que le visage du jeune homme était on ne pouvait plus sérieux, chose rare avec lui. Mais alors qu’un léger silence s’était installé, il le brisa à nouveau en s’adressant à son compagnon :

« Eh bien, Zangetsu, que veux-tu que je fasse pour toi? Ou veux-tu que nous allions dans un autre endroit pour en parler? »

[Ce RP est fini, merci de ne plus y répondre ^^ Et pour Zangetsu, créé un topic ailleurs où tu répondras à la question de Dun ]