Rp event : Catastrophes « naturelles » [partie 2]

[ Hors timeline ]

Une brusque poussée, le choc sourd de ses mains sur les pierres.
L'espace d'un instant, elle comprit.
Elle comprit la nature profonde de la Sœur du Courage.
Serrant les dents et se redressant en lissant les plis de sa robe et remettant dignement de l'ordre dans sa chevelure azur, l'oracle de Nayru murmura :


"Est ce donc cela pour toi le Courage? Ma Sœur?"

Elle avait beau n'avoir que seize printemps, elle n’était pas sotte pour autant.
Et les cris d’hystérique échevelée que poussait Farore ne ressemblait pas a une démonstration de sa Vertu.

Soupirant, car a cet instant elle ne pouvait qu’être en accord avec sa Soeur elle leva son visage vers le Seigneur du Désert. Même de là ou elle se trouvait, la prêtresse Azur pouvait sentir la force et le danger sourdre de l'homme.

Tout autour d'elle, l'oracle de Nayru ressentait une presence, mauvaise, probablement celui qui était a l'origine du craquement sinistre de tout a l'heure. Elle entendait les bruits sourds et continu de mains et de pieds frappants le sol de pierre. Guettant .... quelque chose, mais quoi?

En son fort intérieur elle se dit :"Bah, j'ai rencontré l’Élue de Nayru, le Champion de Farore, pourquoi pas alors celui de Din?"

Alors elle s’avançât d'un pas et mis un genoux a Terre.


"Quel est donc ce péril que je combattrais pour vous ? Qui ose donc s'en prendre à la voix de celle dont je suis l'élu ?"

"Pas nous Sire."

Gardant les yeux levés vers le Malin elle continuât :

"Din était aussi notre Sœur, nous la pleurons comme vous."

Puis la jeune fille baissât les yeux. Compassion et chagrin sincères étaient mêlés dans sa voix. Ahh peut être que si elle était restée au Temple ce jour la .... Din serait peut être encore la ...


"Seigneur, je vous présente mes condoléances."

Et la Servante de la Sagesse s’inclinât, jusqu’à toucher le sol du front.
Elle resta ainsi quelques secondes. Puis elle se redressa, et toujours a genoux et les yeux baissés au sol.


"Il est des gens qui veulent détruire l'Ordre des Trois, messire. D'abord les prêtresses, puis les Champions. Si nous tombons, Farore et moi, de part vos deux Triforces,- elle jeta un œil vide et aveugle a la main droite du Gerudo- vous serez leur prochaine cible."

La petite prêtresse se releva et tourna ses yeux morts vers Thor, qui s’échinait en contre bas.

"Il fait partie de ceux la. Il voulait notre sang."

Un mensonge, mais seulement a demi. Hollowtimes lui avait parlé de choses comme ca. Un jour sur la plaine ...

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Thor Odinson


Inventaire

0,00


(vide)

Le calme régnait, la chaleur étouffait, les roches étaient la proie des flammes magiques lancé par on-ne-sait-qui. Le vent soufflait, mais il amenait avec lui chaleur, poussières et autres débris brûlés. Il faisait virevolté le cheveux long et blond du Nordique, leur laissant des cadeaux aux textures noirs salissante, qui recouvraient ses poils, d'un manteau obscurs.

Plusieurs minutes s'écoulèrent quand la progéniture d'Odin avait posé sa question et pourtant il n'y eut guère de réponse. Réfléchissaient-elles ? L'ignoraient-elles ? Dos à elles, il ne pouvait le savoir.

Son regard avait attiré, quelques minutes auparavant, sur un feu, qui entourait une futur proie. La forme était trop parfaite pour que cela soit le fruit du hasard. De plus, les pièges dont avaient été victime les deux prêtresse ne semblaient pas être actif au-delà du chemin périlleux. Quelqu'un aurait utilisé de la magie ? Etait-ce l'auteur de ce désastre ? Pour le moment il ne voyait rien si ce n'est, la victime des flammes, qui, courageusement, avait l'air de lutter.

Il se décala un peu vers la droite, gardant son équilibre inné, puis réussi à apercevoir une silhouette qui s'approchait des flammes et du prisonnier. Bientôt, la position ridicule qu'il tenait pour mieux voir, devenait inutile. Bientôt l'homme s'approcha suffisamment pour le distinguer clairement. Il était roux, tenant une barbe de la même couleur et une forte corpulence. Le vent faisait virevolter sa cape, où l'on pouvait distinguer un croissant de lune or, symbole des Gérudo. Il décrocha un sourire arrogant :


« Le malin... » pensa t-il.

Le roi des sables, torturait la victime. Trop haut pour distinguer ou même entendre quoi que ce soit d'autre, il se concentra sur leur âme. Celle de la victime, qu'il pénétra difficilement, il ne put voir qu'une bête, sans ou presque, plus aucune trace d'humanité. Était-ce seulement un homme ? se disait l'Asgardien.

Il tenta ensuite de plonger dans l'âme du Gérudo. Puissance, Mal, voilà tout ce qu'il vit voir en lui. Il lui fallait d'approcher pour en savoir plus, à cette distance, il n'y perdrait que son énergie. Finalement il laissa cette idée de côté et se mit à réfléchir, quand une des deux prêtresses se mit à crier à l'aide


« Au secours ! On veut nous tuer ! Au secours ! »

Il se retourna, brusquement faire les deux femmes, les yeux grands ouvert. De qui parlait-elle ?

Il tourna la tête vers Nayru et compris qu'elles avaient deviné son plan de départ... Quel idiot il était ! La concentration et les questions sur l'individu en noir l'avait tellement intrigué qu'il n'avait pas entendu leur discussion.

L'avatar aveugle calma sa consoeur. Le Nordique, pour les intimidés seulement, s'approcha d'elles. Il avança sans geste brusque et fit face aux deux individus. Il ouvrit la bouche pour entamer sa phrase quand un bruit sec, retentit dans la montagne. Thor se retourna et vit le prisonnier, mains au cou du prêtre accompagnateur de Feora. La bête, lui avait tordue le cou, emportant avec les os, la vie du mortel.


« Qu'avais-je dis ? Pauvre inconscient »

Lorsque pour la troisième fois il se retourna, les prêtresses n'étaient plus dans son champ de vision, il les chercha, tourna la tête, mais ne vit personne. Il descendit un peu plus bas, cherchant où elles auraient pu se cacher.

Une bonne minute passa sans résultat. Il avait cherché partout, mais la réponse était sous son nez. En effet, plus loin, le grand homme roux se dressait avec les prêtresses et Thor remarqua le doigt de Nayru, encore au sol, qui pointait vers lui. Il comprit qu'elle tentait de se protéger avec le seigneur du malin.

Il sourit.

Il remit son casque

Il détacha Mjolnir de sa ceinture, puis d'un ricanement il disparut sous le sol.

La seconde qui suivie, il se trouvait prêt de la prêtresse de Nayru, la jeune fille allongée, se reçue le pied du Nordique, qui lui écrasa le dos. Ensuite d'un revers il envoya son marteau en direction de la prêtresse de Farore, qui serait à son tour jeté au sol si elle venait à le recevoir. Il recula d'un bond en arrière, sur ses gardes

Le marteau revint dans sa main droit. Il serra le poing, tête baissée, le tonnerre gronda. Les nuages se regroupèrent et devinrent noirs. De fines gouttelettes d'eau se mirent à tomber et devinrent bientôt une bruine. La foudre se montra...

Il releva la tête, assez rapidement pour ramener sa chevelure trempé, vers l'arrière. Il dévisagea le malin


« Ganondorf Dragmire, ou le Gérudo le plus craint de tous ses chiens d'Hyrulien... J'ai appris le décès de votre épouse, prêtresse également. » dit-il avec arrogance. Puis il le provoqua

« Vous voudriez la venger n'est ce pas ? Faire payer l'assassin vous ferait jouir d'un bonheur absolue, le faire souffrir, comme il vous a fait souffrir... »

Il termina en tirant une révérence, avec un grand sourire


« Vous l'avez devant vous, seigneur de la vallée... » mentit-il

[Des excuses pour les non-informés, j'ai eu quelque soucis, IRL de ce fait je n'ai pas pu répondre avant cette date. Merci pour votre compréhension à tous ^^]


Ganondorf dut s'avouer surprit par l'attitude de la jeune prêtresse de Nayru. Il s'attendait à dominer aisément une faible enfant qui tremblerait ou bien le considérerait avec un mépris suicidaire mais celle qui se tenait face à lui, ses yeux aveugles plongés dans les siens, n'avait rien de faible en elle. Et même lorsque son regard se fit fuyant, ce n'était que par peine et compassion, non par couardise. Le gérudo considérait déjà autrement cette jeune femme capable, tout en le considérait comme l'ennemi, de faire preuve de bonté d'âme envers lui et la mémoire de sa soeur. Ce ne fut qu'à cet instant que le seigneur prit conscience du lien qui unissait les trois prêtresses, au delà du sang ou de la position dans l'Eglise. Si il ressentait évidemment moins ce lien chez l'élue de Farore, il ne doutait pas que le destin des trois soeurs était liés et que leur élection parmi d'autres ne devait rien au hasard. Et tandis que Ganondorf changeait de regard sur elle, la prêtresse de Nayru en vint à s'incliner jusqu'au sol en signe de sincérité dans ses condoléances. Il eut envie de se rendre auprès d'elle pour la relever. Un infime instant, le seigneur du malin se sentit poussé par un élan de sympathie pour cette prêtresse qui exprimait clairement la même peine qui l'étreignait alors. Le manque, le vide qu'avait laissé sa femme en quittant ce monde des vivants. Mais Nayru se releva d'elle même et s'adressa à lui avec une fermeté nouvelle.

"Il est des gens qui veulent détruire l'Ordre des Trois, messire. D'abord les prêtresses, puis les Champions. Si nous tombons, Farore et moi, de part vos deux Triforces, vous serez leur prochaine cible." Et se retournant pour désigner l'homme en contrebas, "Il fait partie de ceux la. Il voulait notre sang."

Ganondorf eut le temps de lancer un regard hostile au guerrier avant que ce dernier ne disparaisse soudainement. Le gérudo se mit aussitôt en garde, plaçant Farore derrière lui. Il sentait que Traqueur s'agitait mais il conservait son calme. L'âme était difficilement perceptible mais rien n'échappait parfaitement au pouvoir de la Force et du Courage unis. Un instant plus tard, il comprenait : la sensation venait de dessous terre. Mais si l'homme s'approchait de lui, il se trouvait encore loin. Finalement, il ressortit prés de Nayru et sembla la violenter, même si des rochers éjectés du cratère lui barrèrent alors la vue, dévalant la montagne devant lui. C'est alors que surgit le marteau, en direction de Farore. Ganondorf se plaça sur la trajectoire et lança son poing contre l'arme, la rejetant vers son maître.
La colère l'envahissait. Qui était cet imbécile qui osait ainsi se montrer impertinent en sa présence ? Quel abruti pouvait penser s'en tirer en face de l'élu des déesses ? La réponse ne lui vint pas, sa mémoire ne retrouvant aucune trace de l'homme. Etait il un étranger fraîchement arrivé ? Ignorait il qui il affrontait ? Le maître des ombres et de la flamme l'ignorait et s'en fichait. Seule comptait la colère qui l'envahissait. Envait par un calme annonciateur de tempête, Ganondorf appela ses filles et servantes à lui. Dans un immense tourbillon se mêlèrent alors les flammes du volcan et les ombres des abysses, toutes soumises à sa volonté, toutes assoiffées de sang. Et il allait les satisfaire ! Les nuages devinrent noirs, le tonnerre gronda. Le seigneur comprit que cela était dû au pouvoir de l'homme mais il n'était pas décidé à reculer. Il avait enduré la magie de Zelda, l'acier divin de Link, le pouvoir des sages et des déesses... Un éclair n'allait pas le terrasser. Confiant, la colère montant en lui, il avançait vers son ennemi lorsque ce dernier se pavana,


« Ganondorf Dragmire, ou le Gérudo le plus craint de tous ses chiens d'Hyrulien... J'ai appris le décès de votre épouse, prêtresse également... Vous voudriez la venger n'est ce pas ? Faire payer l'assassin vous ferait jouir d'un bonheur absolue, le faire souffrir, comme il vous a fait souffrir... »

Ganondorf Dragmire s'arrêta, comme son coeur de battre. A présent seul avec ses filles, sous la pluie battante, le tonnerre hurlant dans les cieux, le seigneur du malin revoyait le coeur inerte de sa femme, il revivait les instants où il l'avait transporté jusqu'à son ultime tombeau. Il ressentit à nouveau la rage, la peine qui lui arrachait les entrailles...Il attendait les mots qui confirmeraient ce qu'il avait déjà deviné.

« Vous l'avez devant vous, seigneur de la vallée... »

La voix du Champion divin ne fut un instant qu'un souffle, tandis qu'il gardait les yeux rivés au sol. Et pourtant, ce souffle, tous purent l'entendre aussi distinctement qu'un cri. Ganondorf s'adressait à leurs âmes, sans le vouloir réellement. Ce souffle...avait l'odeur de la mort.

"Tu as commit une erreur telle que les dieux eux même plaindront ton âme. Tu souffriras, longtemps. Mais la mort ne sera pas la fin pour toi... Tu m'appartiendras, pour l'éternité. Et tous trembleront en contant ton histoire. Les hommes s'en souviendront comme le tourment absolu...Tu n'aurais pas dû faire cela."

Les nuages devinrent noir d'encre, la foudre tomba en dix lieux au même instant. Autour de Ganondorf, les ombres et les flammes tourbillonnaient de plus en plus vite, l'enserrant dans un linceul de ténèbres et de feu ardent. Soudain, le voile éclata, révélant ce que Ganondorf était capable de devenir. Une paire de cornes avaient poussé sur son crâne, son corps était toujours celui d'un homme...Mais de puissantes griffes complétaient des bras massifs et la peau du Gérudo gardé une teinte aussi sombre que la nuit. Lorsque son regard revint se poser sur l'assassin de son amour, il dévoila des yeux d'or brillant aussi fortement que les deux triforces sur sa main. Le seigneur du malin était devenu la moitié de la bête d'autrefois. Et sa voix résonna aussi fortement que celle d'un titan.

"Il est l'heure...de Mourir."

Emporté par sa rage, il se jeta sur le guerrier, ravageant son armure d'un coup de ses griffes, enchaînant sur un deuxième coup. Plus rien n'existait à part cet assassin et lui. Le reste n'était plus, seule comptait la chasse et la mise à mort. Ganondorf Dragmire attaquait, sans relâche et avec une bestialité qui n'avait plus rien d'humaine...Jusqu'à ce qu'une lueur dans l'oeil du guerrier ne le fasse hésiter. Etait un mensonge qu'il venait de voir dans ce regard ?

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Elle ressentit la présence, avant que tombe le coup.
Thor lui marchât dessus, comme on s'essuie les pieds sur une carpette.
Dans la chute, sa tempe heurta un rocher, ou un autre objet.
La douleur se fit aiguë, elle perçut l'odeur rouillée du sang.
Si elle avait eu la vision, le monde se serait brouillé et un voile noir se serait levé.
Pourtant elle ressentit le vertige, en même temps que sa joue s’écrasa sur le sol de pierre de la montagne.

L'avatar de Nayru tomba dans l'inconscience alors qu'un combat commençait a faire rage autour d'elle.


[Je quitte le RP par soucis de cohésion avec le suivant. Merci ce fut marrant ^^]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Dès l’instant où Ganondorf l’avait protégée du marteau de Thor, la prêtresse de Farore se retrouva par terre. Le souffle provoqué par l’arme avait été puissant.

-Inconscient ! rugit la prêtresse en se relevant et en voyant celle de Nayru inerte au sol. S’en prendre aux oracles des trois déesses ! Je te ferai rechercher par tout le pays !

Mais juste devant elle, Ganondorf semblait rassembler ses forces… Elle pouvait sentir son énergie noircir de seconde en seconde, à mesure que le ciel s’assombrissait également. La prêtresse croyait savoir ce qui se passait ; Ganondorf lui-même voulait mettre un terme au comportement de l’individu. Parce qu’il s’en prenait aux oracles et au champion envoyés par les déesses.

-Ganondorf Dragmire, ou le Gérudo le plus craint de tous ses chiens d'Hyrulien... déclara le guerrier blond. J'ai appris le décès de votre épouse, prêtresse également... Vous voudriez la venger n'est ce pas ? Faire payer l'assassin vous ferait jouir d'un bonheur absolue, le faire souffrir, comme il vous a fait souffrir... Vous l'avez devant vous, seigneur de la vallée...

La prêtresse de Farore le contempla avec mépris. Elle considérait qu’il n’y avait pas plus bas que de s’en prendre aux envoyés des dieux… et cela valait pour la feue oracle de Din. Mais la rage de son époux était trop grande pour s’exprimer en hurlements, et tandis qu’il parlait d’une voix de plus en plus menaçante à son ennemi, le ciel devenait encore plus noir. Et très vite, l’oracle en vert dut s’écarter de Ganondorf. Des flammes et des ombres étranges, quasi vivantes, tourbillonnèrent autour de lui… jusqu’à ce qu’elles s’écartent pour laisser apparaître un monstre. Semblable à un démon, la créature fit reculer encore un peu plus la prêtresse.

-Il est l'heure...de Mourir.


Un féroce combat s’engagea entre la bête et l’assassin. Et si celui-ci avait l’air de se battre pour vivre, le premier se ruait sur lui pour véritablement le faire mourir. Un sort que n’aurait jamais envié la prêtresse ; mais elle n’allait certainement pas le plaindre.
Et puis elle avait plus important à faire. Elle devait s’enfuir… Elle devait absolument s’enfuir ! Et puisque la créature au crâne de cerf avait disparue, l’oracle se retrouvait avec une occasion en or de fuir.


-Adieu, âme profane, murmura-t-elle pour Thor. Sois puni de tes crimes par les déesses… ou plutôt par l'un de leurs champions.

Mais alors qu’elle allait prendre le large, quelque chose l’arrêta : la vision de sa Sœur inconsciente. Allait-elle la laisser mourir ? Bah, si elle était assez faible pour se trouver dans cet état au milieu d’un combat à mort, c’était bien mérité. Mais dans l’autre temps, quand la prêtresse voyait à quel point l’Eglise se trouvait faible sans une de ses trois oracles, elle n’osait imaginer sa position si un jour, il venait à lui en manquer deux.
Et puis était-ce cela, le courage ? Cracher sur les autres et s’enfuir lâchement ensuite ? Non… la prêtresse de Farore était beaucoup trop fière pour se rabaisser dans sa propre estime. Elle allait la secourir, cette pauvre idiote. Elle allait la sauver et comme cela, l’Eglise la féliciterait de son courage, tout en ne perdant aucune de ses deux prêtresses survivantes. Il était hors de question également que l’un des deux fous furieux, en face, ne s’emparent d’elle pour utiliser son pouvoir.

Alors, en évitant le combat en catimini, la prêtresse de Farore se faufila jusqu’au corps de celle de Nayru, puis vérifia les battements à son poignet.


-Sombre idiote… dit-elle en voyant son minois endormi. Ce n’est vraiment pas pour toi que je vais le faire… Mais il le faut.

La jeune femme passa son bras sous celui de sa Sœur, la releva très rapidement, avant que Ganondorf et son adversaire ne leur tombent dessus, et puis elle s’éloigna.
La prêtresse de Farore prit ainsi la fuite avec celle de Nayru sur ses épaules, du pas le plus rapide possible, et sans aucun regard vers l’arrière.

Bientôt, leurs deux maigres silhouettes disparurent dans la pente de la montagne, tandis que le combat en haut faisait toujours rage.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Thor Odinson


Inventaire

0,00


(vide)

Le seigneur de la flamme baissa d'un coup la tête, comme si celle-ci devenait lourde, même pour un aussi puissant que Ganondorf. La nouvelle l'avait belle et bien atteint, il avait l'air effondré. La Progéniture-d'Odin, qui avait cru à tord, avoir « tué » le seigneur du Malin en une simple phrase, ne fut guère surpris de son silence. Il ne mouvait pas. Son silence devenait éternel.

Soudain, les flammes se regroupèrent autour du seigneur, le cercle était parfait. Bientôt, les ombres elles-même rejoignirent le feu. Ganondorf était comme emprisonné dans sa propre cage. Que se passait il ? Le regard attentif, le Nordique cru d'abord à une ruse. Il scruta les alentours, vérifiant dans tous les angles (ou presque), pour finalement se retourner vers la cible de son attaque psychologique.

Les ombres entourant le Gerudo, finirent par se dissiper, elles avaient commencés par devenir de plus en plus petite, puis insignifiante, avant ne plus exister, laissant derrière elle un cercle de fumer qui s'échappait du sol, ainsi que du nouvel adversaire du Barbare. Aucun tour de magie, aucune ruse, non. Il était là, debout face à lui, son corps avait changé, il était devenu un monstre. Une bête qui, rappelait beaucoup de souvenirs au prince d'Asgard, des semblable il en avait tué un bon nombre, seulement là ce n'était pas la même chose. Le mi-homme mi-bête -car c'est comme ça qu'il était, avait l'air puissant. Trop puissant à son goût.

Pour la première fois, son sang ne fit qu'un tour, et les frisons se faisait ressentir dans son dos, à la vue de la créature des ténèbres. Néanmoins, il était prêt, son marteau aussi, il l'attendait de pied ferme, excité à l'idée de ce mesurer à lui, bien qu'il avait conscience du peu, de chance qu'il avait de le vaincre, surtout sous une forme comme celle-ci.

A peine allait-il commenter cette transformation (et ainsi le provoquer une nouvelle fois) que la bête se jeta sur lui, les griffes remplaçant les ongles, croisèrent l'acier enchanté de l'armure magique du Nordique. L'armure résistait tant bien que mal aux assauts violents de l'Acharné, mais les coups, plus puissant et rapide les uns que les autres, finirent par couper en diagonal, le plastron du Barbare. Il pensait que l'armure avait absorbé les attaques, il se trompait lourdement. La griffe du Seigneur réussit à atteindre sa poitrine et a y pénétrer assez profondément. Un ultime coup l'envoya balader quelques mètres plus loin, son visage eu la mal chance d’atterrir sur une des nombreuses roches. Le cailloux arracha les tissus de la peau, provocant chez le nordique un saignement de la lèvre.

Il s'appuya sur Mjolnir, pour se relever, difficilement. Un craquement se fit entendre, cela venait de son armure, elle s'était fissurée. On entendit un autre craquement, cette fois l'armure se brisa, elle se partagea en trois morceau qui tombèrent lourdement sur le sol, laissant son torse ensanglanté à la vue du Monstre-Gerudo. Ses jambes fléchirent, le sang coulait, il mit sa main pour empêcher la sortie du sang, mais rien à faire.

Il sourit, le sang des lèvres vint glisser le long de son menton pour finir par s'égoutter au sol. Il ricana. Le ciel assombrit par les nuages, retrouva sa couleur bleue clair, le tonnerre cessa de gronder et disparut, emportant avec lui, l'énergie magique de Thor.

Il était essoufflé, mais se permit de prendre la parole


« Je...Je n'en attendais pas moins, de la part Malin lui-même »

Il retomba, en position assise, rageant de ne pas être plus puissant, de ne pas avoir tenu plus longtemps.

« Rahh.. ,cracha-t-il, foutaise, toute cette histoire n'était qu'un simple mensonge, l'objectif premier était de tester mon endurance et ma résistance physique »

Il se mit à rire avant de tomber sur le dos. Il cracha de son sang. Le casque du Nordique alla rouler quelque mètre, laissant les poils de sa chevelure, rencontrer son visage. Le sang sortant de sa poitrine coulait moins du fait de sa position, mais elle ne résolvait pas le problème. Il regardait le ciel.


Ce jour-là était un jour comme les autres. Tout aussi banal, normal. Pas d'évènements en particulier. Darunia était même soulagé ! Il avait enfin terminé ses affaires concernant les passages au niveau de la frontière entre Hyrule et un pays voisin, séparés par les sempiternelles hauteurs du volcan.
Alors qu'il se préparait à sortir de la caverne, d'énormes secousses firent trembler la grotte, provoquant des éboulements en son sein. Se joignaient à ces petits séismes une explosion colossale.
Le chef Goron sortit de sa turne en courant. Beaucoup de ses frères paniquaient, d'autres se voyaient déjà morts... Mais tous se posaient la même question : que se passe-t-il, une fois de plus ?

Darunia prit sa gigantesque masse avec lui et l'attacha à son dos. Il avait forgé cette arme lui-même avec des roches et minerais rares qui avaient donnés à l'alliage certaines propriétés, faisant de l'objet une arme quasiment indestructible.
Après quelques minutes de marche, il se rendit sur les lieux de l'évènement. Un pan de la montagne était tombé suite à une explosion, certainement pas naturelle. Il leva les yeux pour observer la montagne dans son immensité et analyser les dégâts. Il vit alors dans le ciel les initiales enflammées de ce qui avait engendré ce drame : Koume et Kotake.

Souhaitant voir les dégâts qu'avait provoquée l'explosion, il commença à descendre la pente, qui était le seul chemin que la paroi du volcan avait pu suivre. Il vit au loin quelques silhouettes, dont une qui lui semblait plutôt familière. En s'approchant un peu, il déduit qu'il y avait ici cinq personnes : un être bizarre paré de fourrure portant un crâne animal sur le sien, une jeune fille aux cheveux bleus, une autre plus âgé aux cheveux verts et un homme blond.
Tous étaient de parfaits inconnus pour l'être de pierre à la barbe. Tous sauf un. La cinquième et dernière personne n'était nulle autre que Ganondorf. Darunia l'observa et remarqua qu'il possédait étrangement des cornes sur son crâne et des griffes acérées au bout de ses bras. Mais que faisait-il ici ? Fouler le sol rocailleux de la montagne de la mort ? Il n'en était pas question. Fronçant les sourcils, Darunia dévala la pente à toute vitesse. Empoignant sa masse gigantesque et prêt à donner un coup dévastateur, il cria toute sa colère envers le Gerudo.


« Ganondorf ! Quoi qu'tu fasses, je t'interdis de venir ici ! Je te savais fou, mais pour venir souiller l'air de ma montagne de ton haleine de porc, c'est toi qui me prouve ta folie ! »

Darunia abattit l'arme lourde sur le Gerudo, le regard empli de colère envers son opposant.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



La rage qui avait envahit Ganondorf était en train de le dévorer. Il le sentait, il sentait une bête se déchaîner en lui et à travers lui. Le gérudo n'en était même plus un, il n'était même plus un homme. Il se trouvait à mi chemin entre lui même et...Autre chose. Il sentait cette présence, cette aura, mais ne pouvait la situer. Elle n'était pas derrière lui ou devant, elle grouillait sous sa peau, bouillonnait dans ses veines, martelait son crane... Elle le faisait souffrir mais il n'avait aucune idée de comment l'arrêter. Il ne le voulait pas. Au fond, il sentit qu'elle avait toujours fait partie de lui. Une bête, un démon, qui avait vu le jour avec lui, en son sein. Ces instants de douleur étaient aussi ceux d'un soulagement, d'une libération.

Dans cet état de conscience si étrange, il voyait la réalité comme un rêve. Le temps n'avait plus de sens, l'espace se distordait et rien n'existait d'autre que le sol sur lequel il se battait...Et celui qui endurait sa fureur. Vaillant, cet homme qui osait se dresser face à lui, dans son arrogance et son inconscience de mortel. Que croyait il ? Qu'il avait une chance ? Qu'il pourrait survivre à
celui dont la colère consume ? Il s'entendit rire de mépris. La Triforce du Pouvoir étincela de mille feux sur sa main, tandis qu'il s'acharnait sur le guerrier, il entendit ces mots.

"...Toute cette histoire n'était qu'un simple mensonge..."

Et soudain, la voix s'exclama, forte et impérieuse, dans son esprit,


"Qu'il meurt. Son sang, pour nourrir la terre et les ombres. Son âme, pour nous."

Ganondorf se prit la tête entre les mains. Que se passait il ? Il n'était plus lui même ! Ses bras, ses griffes, ils ne lui obéissaient plus ! Lui même peinait à garder sa conscience éveillée. Son esprit étouffait, envahit par une force plus sombre et plus ardente que ses ombres et ses flammes. C'était une puissance plus grande qu'il n'en avait plus jamais connu depuis son premier contact avec la Triforce. De la haine, de la colère, de la peur et...la Mort, toutes ces énergies mêlées en une seule, qui se diffusait dans son corps et son âme. Non ! Il n'était pas le pantin de quiconque ! Il n'obéissait à personne ! Personne !

"PERSONNE !"

Ganondorf releva la tête, revenu à ce qu'il était : le Seigneur des Dragmire, son propre maître. Un instant, il regarda le fragment du Pouvoir de la Triforce, le considérant comme jamais auparavant. Qu'était il devenu, l'espace d'un instant. Il savait que rien de ce qu'il avait vécu était faux. Cet être sombre et ardent à la fois n'était pas seulement en lui. Il était...Lui. Un frisson l'envahit, de frisson mais aussi d'excitation. Une force infinie, si grande qui lui même ne pouvait la contenir... Qui pourrait s'y opposer ? Le pourrait il lui même ? Le gérudo ne savait qu'en penser. Il avait besoin de temps, besoin d'y réfléchir. Le temps venait de quitter ce lieu, et le deuil qu'il symbolisait. Le seigneur de l'ombre et de la flamme se dirigea vers le guerrier blond et le considéra, intrigué. Fort et courageux. Mais trop arrogant pour choisir un adversaire à sa taille.

"Tu ne pouvais rien contre moi. Personne ne le peut."

« Ganondorf ! Quoi qu'tu fasses, je t'interdis de venir ici ! Je te savais fou, mais pour venir souiller l'air de ma montagne de ton haleine de porc, c'est toi qui me prouve ta folie ! »

Se retournant sous le coup de la surprise, le seigneur du malin vit le Goron dévaler la pente en hurlant. Vision absurde de cet être de roche malhabile à la course se précipiter sur lui ainsi, mais il n'eut pas l'occasion d'en rire, tant son adversaire furieux lui sembla dangereux. Ganondorf se jeta sur le côté lorsque l'arme s'abattit. Aussitôt, les ombres l'emportèrent un peu plus loin, en surplomb. De là, le gérudo appela Traqueur d'un sifflement, désireux de ne pas perdre sa nouvelle créature.

"Notre querelle attendra, goron. Je te promet que tu payeras pour tes mots...De ta propre arme."

Sans ajouter un mot, il disparu dans les ombres avec sa bête.

[hrp]J'ai voulu terminer ici, désolé pour la fin rapide.[/hrp]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



1  2