Destin quand tu nous tiens

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nOkomis


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"Cesse de japper vainement, malheureuse. Je vais me faire une joie de te démembrer avec ce sabre auquel il tient tant."

La jeune femme n’eut pas eu le temps de voir que l’hôte se trouvait désormais dans son dos, plongea sa main dans les flammes sans broncher, en ressortant sa lame si précieuse un large sourire triomphant sur les lèvres. Nokomis, souriait tant qu’elle pouvait encore, car elle savait qu’ici se jouait sans doute le dernière acte de son histoire. Finalement elle était quand même fière d’elle, celui qui allait la tuer n’était pas n’importe qui : Ganondorf, a qui elle avait tenu tête… Mais indirectement de la main de Valheim. Il s’en voudrait, elle le savait…

Faisant volte face il plongea la lame brûlante dans la chaire de la brune, puis la fit ressortir d’un coup sec de son mollet. Le sang coula, alors que se coup brutale arracha un cri de douleur à la belle. Cependant elle s’empressa de se mordre la lèvre de toute ses force, se forçant à sa taire. Oh non elle ne lui donnerait pas ce plaisir. Un goût aigre se répandit dans sa bouche, mais elle préférait ça que hurler. L’homme continuait à la transpercer sans qu’elle ne bronche bien que son visage exprimait la souffrance… Un rire sinistre et sadique sortit de la bouche de Valheim, il prenait plaisir, savourant chaque seconde. Mais soudain, dans un ultime et dernier élan Nokomis se releva, se jetant sur lui pour le renverser, le surprenant. Elle mourra avec honneur et non affalée à ses pieds ! Il en était hors de question !


Eckard Falskord


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La jeune fille était agonisante, sans pour autant le montrer. Elle usa de ses dernières forces pour se jeter violemment sur Valheim qui chuta sous son poids, ne s'attendant guère à une réaction aussi bourrée d'énergie et de convictions. Quel courage elle démontrait ! Quelle volonté ! Non comme ces misérables gardes du château de la princesse, pensait l'entité malfaisante.
Le plaquage de nOkomis a certainement dû briser une des côtes de son opposant, d'ailleurs. L'on pouvait distinguer une respiration un peu plus saccadée, donc non régulière. Elle venait de marquer un point supplémentaire. Le sabre avait échappé de la main de son détenteur.
Le guerrier, sous l'emprise du sort que Ganondorf lui avait jeté autrefois, fou de rage, éjecta la belle ensanglantée d'un coup de pied dans le flanc gauche. Le satané parasite ramassa Masamune par la lame. Celui-ci se relevait avec un autre rire, plutôt celui d'un fou. Debout, il contemplait la jeune femme qui le regardait également, à terre.

"Petite effrontée, je vais en finir avec toi !"

Il n'avait apparemment plus envie de jouer. Il avait décidé de la tuer là, sur le champ. De haut, il regardait sa cible une dernière fois, toujours ce sourire sadique au bout des lèvres, dévoilant des dents avides de chair et de sang. Il avait toujours le sabre en main, tenu par la lame, on ne sait comment.
Le démon leva le sabre, en l'air, prêt à le planter une bonne fois pour toutes dans le coeur de nOkomis. Ce moment durait probablement une éternité pour elle. Mais il était temps à présent. Le monstre du sceau abaissa le bras de Valheim à toute vitesse vers son ennemie...

Le son de la chair qui se perce... La mélodie du sang qui coule sur le sol... La musicalité d'un os fendu... Une rhapsodie enchanteresse.
Car c'est ce que les deux protagonistes entendirent.

"J'espère que tu ne m'en veux pas..."

Comment ? Que s'était-il passé ? Valheim avait repris conscience tout d'un coup, son arme figée à travers son propre ventre... Car c'est en lui qu'il plongea Masamune, encore chaud. Juste à temps. Le coup avait fait se raidir son aile, dont un nombre incommensurable de plumes s'étaient échappées, voletant et se posant lentement tout autour de lui. Certaines atterrirent sur nOkomis, guérissant ses plaies les plus profondes. La propriété magique de ces plumes dont il avait dévoilé le secret au Lac Hylia à cette même personne qui venait de bénéficier de leur bienfaits une nouvelle fois. Celles qui tombèrent sur le sol s'évaporèrent immédiatement dans un nuage de cendres et de fumée.
Valheim tomba à genoux, les mains toujours placées sur son arme qui attendait, coincée dans sa chair. Il avait au moins réussi à se débarrasser de l'être infâme qui le tourmentait -né de cet horrible sort- pas définitivement, mais pour un certain temps, au moins.
Il tomba sur le flanc, épuisé, toujours conscient, respirant avec difficulté.


nOkomis


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Un bruit d’os se fit entendre, bien que très léger… En se jetant sur lui, la brune avait du briser une de ses côtes, déjà fragilisée par ses précédentes attaques… Dans cette élan désespéré, elle avait même réussi involontairement à arracher des mains de Valheim, le sabre Masamune qui alla s’échouer quelques mètres plus loin. Affalée sur l’homme incapable de tenter quoique ce soit d’autre, et même d’esquisser le moindre mouvement, elle renonça ne bougeant plus, exténué, brisée… Seulement cela ne semblait pas être du goût du démon qui d’un violent coup de botte dans son ventre l’éjecta comme un parasite. La belle atterrit par terre sans ménagement, presque sans vie… Seul son regard, redevenu bleu azur, pratiquement éteint regarda une dernière fois son bourreau.

_"Petite effrontée, je vais en finir avec toi !"

Elle esquissa un pâle sourire ensanglanter. Apparemment, le Malin en avait assez de ce petit jeu ou il ne s’amusait désormais plus guerre… Sa proie n’étant pas assez docile à son goût. Mais après tout cela lui avait presque plus, en comparaison aux autres pauvres gueux qu’il semblait avoir tué… Un sourire sadique et effrayant sur les lèvres, il regarda une dernière dois sa victime. Nokomis le regarda empoigner des deux mains le pommeau de son épée pour la brandir au dessus de son corps dans une lenteur mortelle qui sciait bien à cet instant. La guerrière ferma les yeux, repensant à ceux qu’elle allait laisser… Leur souvenir la fit sourire. Heureuse. Elle entendit l’arme fendre l’air. Un bruit d’os, de chaire tranchée raisonna, alors qu’une odeur de sang lui monta à la tête. Des gouttelettes tièdes vinrent épouser son visage.

Cependant la douleur qu’elle attendait ne vint pas. Elle rouvrit les yeux regardant avec horreur la scène qui se déroulait sous ses yeux, bien qu’elle ne puisse rien faire…

_"J'espère que tu ne m'en veux pas..." lui souffla son ami

Le si précieux était enfoncé dans son ventre, profondément, le sang dégoulinant. Sous la puissance son aile c’était figé brusquement faisant se détacher de longues plumes, qui s’envolèrent pour venir les encercler. Celles qui touchèrent le corps de la belle cicatrisèrent ses blessures extérieures, ses entailles profondes… Elle sourit alors que l’une d’elle se posa dans sa main avant de mourir déposant une poussière ébène qui fila entre ses doigts fins. Elle releva les yeux vers l’ange ténébreux le sabre toujours planter dans son ventre, mais qui lui souriait cependant. Puis il bascula au sol la respiration saccadée.

La jeune fille tendit son bras effleurant ses cheveux argentés.

_ « Je n’ai pas été à la hauteur parvint-elle à souffler.

Elle était certes guérie d’un point de vue extérieur, mais à l’intérieur, c’était le chaos. Elle le regarda elle savait qu’il ne mettrait pas longtemps à s’en remettre. Soudain ses doigts se refermèrent brusquement alors qu’une gerbe de sang sortit de sa bouche, dégoulinant sur ses lèvres, son menton…


Eckard Falskord


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Ayant enfin repris ses esprits, Valheim sentit une douleur supplémentaire dans sa main droite, qui était littéralement carbonisée. Cependant il ne parvint pas à lâcher son sabre, ses nerfs étaient crispés, et tremblaient en même temps, partout dans son corps. Le sabre avait refroidi miraculeusement penserait-on, lorsqu'il s'inséra dans le ventre de son maître. Ceci expliquant la raison pour laquelle un flot de sang avait coulé aussi rapidement, après s'être attaqué lui-même. Il aurait pu gémir s'il le voulait, mais un combattant de sa trempe ne se le permettrai pas. Il se contentait de respirer, d'essayer de respirer, avec tout le mal qu'il pouvait se donner. Au sol, il agonisait, silencieusement, avec un sourire qui se dessinait vaguement pour tenter de rassurer nOkomis.
La belle le vit ainsi, et tendait son bras pour effleurer ses cheveux argentés.

"Je n’ai pas été à la hauteur" parvint-elle à souffler.

N'étant pas complètement remise de ses blessures elle toussa une gerbe de sang ce qui interpella Valheim, sans pour autant qu'il puisse réagir. Il ne parvint qu'à prononcer ces mots :

"Non... Tu es toujours là... C'est déjà beaucoup."

Pas besoin d'un "merci", il était sous-entendu bien sûr. "Désolé" serait peut-être plus seyant comme réponse. Mais il était sous-entendu aussi. Ses mains se desserrèrent progressivement, mais tremblaient encore. Valheim voulut lui demander toutes les excuses possibles, mais n'y arriva pas. Son souffle et son rythme respiratoire avaient du mal à se stabiliser. Il ne dit rien, mais tenta de se relever. N'y arrivant pas non plus, il se contenta de s'avancer lentement, vers son amie. À moitié en rampant, à moitié à quatre pattes car Masamune logeait toujours quelque part au milieu de ses organes. Le guerrier devenu bien pitoyable pris la main de nOkomis, en la regardant de ses yeux qui avaient repris leur couleur verte de jade.


nOkomis


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Le liquide chaud et aigre s’insinuait dans ses papilles tel la peste se propageant… Une nouvelle quinte de toux s’étrangla dans sa gorge, lui faisant monter des gouttes translucides entre ses cils, dont les paupières étaient fermées. Larmes. Certes les blessures de son mollet et de son dos avaient été guéries, par les plumes « ténébreuses ». Mais la blessure à sa poitrine était toujours présente : recroquevillée sur elle-même aucunes plumes n’avait pu l’atteindre. Son bras inerte était toujours tendue, et ses doigts crispés sous la douleur soudaine commençaient à peine à se déteindre faiblement. La jeune femme semblait respirer mieux, mais cela lui provoquait des grimace douloureuse : sans doute que les coups du parasite n’y étaient pas innocents… Mais elle n’émettait pas un son, sans doute ne voulait-elle pas inquiéter son ami, dont elle sentait déjà le regard sur elle, un regard rongé de culpabilité… Mais après tout c’était sa décision qui l’avait emmené jusque là, il ne l’y avait pas obligé, il n'en était en rien responsable…

"Non... Tu es toujours là... C'est déjà beaucoup." lui souffla-t-il

Un léger bruit de raclement se fit entendre, le bruit d’un corps qui rampe, dans la terre boueuse, d’une cape effleurant le sol. Elle rouvrit les yeux au moment ou Valheim entrelaçait ses doigts aux siens, ses lèvres s’étiraient en un sourire de souffrance tandis que ses yeux trahissaient un pardon demandé, une culpabilité rongeante. Ses yeux! Elle sourit en les voyant. D’un vert émeraude scintillant, c’était Ses yeux… Puis le regard bleutée de la belle descendirent un instant sur le sabre avant de revenir vers les yeux du guerrier. Elle lui sourit un peu plus serrant ses doigts avec un peu plus de force. Faible diversion, mais suffisante. Avec rapidité elle empoigna le sabre et le délogea de sa nouvelle demeure. Le tout n’avait duré qu’a peine une seconde. Elle savait qu’elle n’avait rien endommagé à l’intérieur de Valheim, elle avait déjà vécu cette situation, elle savait exactement comment faire : elle pensa à la cicatrice zébrant son flanc, quoique sans doute bien peu visible sous la boue et le sang. Sa main retomba mollement par terre, sa respiration saccadée. Rien que cela lui coûtait un effort presque surhumain pour le moment.

Elle n’eut pas le temps de voir la réaction, du guerrier dont les cheveux cachaient son visage. Un craquement derrière elle la fit sursauter. Elle en avait presque oublié qu’ils n’étaient pas seuls tout les deux, mais sur un champs de bataille parcouru d’ennemis… Ses yeux fixèrent la terre où une silhouette commençait à se découper menaçante, une arme à la main brandit. Satanée sac d’os! pensa-t-elle alors que ses yeux s’écarquillèrent quelque peu, de peur… Était-ce comme ça que cela devait finir ? Elle était incapable de brandir Masamune. Elle ne put que regarder l’ombre de l’arme se rapprocher de l’ombre de son corps. Spectatrice de son propre final.


Eckard Falskord


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Ce qui devait ne pas arriver arriva. Un intrus se faufila dans le tableau perdant de son éclat, une peinture morte. Ce stalfos s'approchait lentement de nOkomis et derrière elle, il levait son arme, prêt à la découper, la réduire en charpie. Valheim, qui venait tout juste d'apercevoir cette ombre menaçante sur la terre de braise, leva la tête aussitôt, il fit signe à nOkomis de ne rien dire en plaçant un doigt sur ses lèvres et dans un regard destructeur, il hurla avec difficulté :

"Toi, là ! Si tu touches à un seul de ses cheveux je t'extirpe la moelle épinière de ta colonne vertébrale et broierai tous tes os un par un !"

À ces mots le sac d'os ambulant leva le regard quelques centimètres plus loin où gisait Valheim, blessé. En le voyant, il prit un air terrifié et se mit immédiatement dans une position qui semblait être le "garde-à-vous" de la Croisade Sanglante. Ce vieux monstre savait très bien que Valheim n'avait aucune pitié pour eux et qu'il les décimait par pur plaisir, quand l'envie lui prenait. Il s'empressa de répondre à son supérieur, balbutiant légèrement, effrayé par son interlocuteur :

"Qu.. Que faites-vous allongé au sol, êtes-vous b...blessé, Si...Sire ?"

Quelle déception, ces squelettes ambulants sont décidément des imbéciles finis. Il avait beau voir Valheim, au sol, les vêtements entachés de sang, ne pouvant pas se lever ; il trouvait le moyen de lui demander s'il était blessé. Quel affront. Ces créatures sont vraiment inutiles. En tout cas, il avait l'air de se rendre compte de sa bêtise car il hésita un instant à donner lui même suite à sa précédente question. C'est vrai qu'il avait l'habitude de voir le guerrier entaché de sang, bien que d'habitude ce ne fut guère le sien. Le monstre jeta encore un regard à la belle femme couchée sur le sol, il fallait faire partir cette immondice tout de suite pour éviter de s'attirer des ennuis.

"Cette femme n'est pas morte. J'aimerais que tu me donnes sur-le-champ deux potions régénératrices. Ne pose pas de questions."

Le stalfos s'exécuta et lui donna les deux petites bouteilles qui pendaient à sa ceinture de cuir. De toutes façons, il savait que Valheim préférait affronter ses adversaires si ceux-ci étaient en pleine forme. Les deux petites flasques contenaient un liquide clair, verdâtre. Valheim s'empressa de boire l'une d'entre elles et tenta de se mettre debout. Il y parvint, n'oubliant pas de ramasser Masamune au passage, que nOkomis avait toujours en main. D'une traite, le combattant coupa les jambes du stalfos, dont le reste du corps chuta sur le sol, il planta ensuite son arme dans son crâne, entre les deux yeux. Ressortant l'arme qui s'était également légèrement enfoncée dans le sol, il s'écroula lui aussi à terre, ses blessures n'étant pas tout à fait guéries. Il s'avança à nouveau vers son amie, durement. Et approcha la deuxième fiole du breuvage reconstituant de la bouche de la belle...


nOkomis


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Rapidement elle ferma les yeux, ne bougeant plus, ne respirant plus ; peut-être la croirait-il morte… Du moins, il fallait espérer. C’est alors qu’elle sentit le doigt de Valheim se poser sur ses lèvres dans une légère pression glaciale. Rouvrant les paupières, elle comprit par le regard qu’il lui lança, qu’il ne fallait pas qu’elle bouge, qu’elle n’émette aucuns sons. De toute manière elle en était incapable, elle préféra refermer ses yeux alors que la tête commençait à lui tourner, laissant le peu de vie qui lui restait entre les mains de la Croisade Sanglante… Folie ! Auraient sans doute pensé certains… Elle entendit juste Valheim hausser le ton, sa voix désormais devenu glaciale, terrifiante et menaçante. Elle imagina bien que son expression devait être à la hauteur de ses paroles.

_"Toi, là ! Si tu touches à un seul de ses cheveux je t'extirpe la moelle épinière de ta colonne vertébrale et broierai tous tes os un par un !"

Sans doute que le Stalfos avait stoppé sa lancer, car elle n’entendit pas le bruit de sa lame fendre l’air. Juste un souffle un peu plus rapide, venant du sac d’os, un peu plus stressé, terrifié… Valheim lui avait déjà prouvé qu’il n’avait aucunes pitiés pour ces sans cervelles, et sans doute que celui-ci ne voulait pas risquer sa peau pour si peu. Peau qu’il n’avait plus d’ailleurs. Quelle ironie ! Une voix rauque, caverneuse brisa le silence pesant :

"Qu.. Que faites-vous allongé au sol, êtes-vous b...blessé, Si...Sire ?" balbutia le serviteur du malin

La question raisonna aux oreilles de la brune, qui la jugea stupide. Quoique venant d’un être aussi simple d’esprit. D’ailleurs lui-même peut- être dans un instant de lucidité avait du se rendre compte du peu de pertinence de sa question car il ne pipait plus guère mots… Ou était-ce seulement elle qui n’entendait plus ? Si seulement le sang pouvait cesser de lui battre aux oreilles… Et cette douleur !

_"Cette femme n'est pas morte. J'aimerais que tu me donnes sur-le-champ deux potions régénératrices. Ne pose pas de questions."

Au faible bruissement de cape, et au son des pas saccadés, qu’elle entendit elle se douta que sans doute le Stalfos s’était exécuté face à son supérieur. Soudain, elle sentit qu’une quinte de toux allait la reprendre. Elle pressa ses lèvres l’une contre le l’autre, lèvres désormais mortellement blanches, le plus fort qu’elle pu pour ne faire aucun bruit. Seul le sang coulant à la commissure de celle-ci la trahissant. Soudain, elle sentit un souffle de vent : Valheim c’était relevé, et du fait qu’il lui arracha le sabre des mains elle se douta qu’il ne devait plus rester grand-chose du Stalfos à leur actuelle. Cela voulait dire que le ténébreux était rétabli… Elle se permit, soulagée, de se laisser sombrer un peu plus… Bras de Morphée ? Bras de la faucheuse ? Elle n’aurait su le dire…


Eckard Falskord


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Se rapprochant de son amie, le combattant épuisé tenta de soulever son corps, semblant plus inerte que jamais... Valheim priait de toutes ses forces pour qu'il ne soit pas trop tard. Il remit nOkomis au sol, allongée sur le dos cette fois, la tête relevée par une main dont les tremblements cessaient progressivement. Valheim vida la peu de liquide que contenait la fiole dans la bouche entrouverte de la belle, qui ruisselait de sang... Elle avala la potion, une toute petite gorgée suffisait. L'homme soupira longuement, signe qu'il était rassuré de voir qu'elle était encore en vie. Il souriait, gardant la tête de nOkomis dans sa main droite. Valheim se baissa, collant son oreille contre le buste de la jeune femme, écoutant les battements de son coeur, lents, mais bel et bien présents. Il soupira une deuxième fois, marquant plus de temps entre chacune de ses respirations, il allait de mieux en mieux, mais observa tout de même avec attention l'état de son amie, toujours inconsciente.


nOkomis


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Elle marchait, ses pieds nus, dans une matière moelleuse, ou elle s’enfonçait légèrement… Elle regarda autour d’elle. Bien que tout ce qui l’entourait semblait réel : arbres, animaux, éléments… Quelque chose lui disait que rien n’était normal ici. Trop parfait ! Trop surréaliste ! Et ce silence, ce silence qui durait sans que rien ne vienne le perturber. Elle appela. Aucune réponse, comme-ci elle était la seule âme qui vive dans cette dimension parallèle. Allait-elle être vouée à la solitude pour l’éternité qui semblait se profiler devant elle ? Etait-elle… Morte ? Alors que cette dernière pensée lui mettait le cœur aux bords des lèvres, elle sentit quelque chose qui la tirait derrière elle. Elle se retourna : personne. Pourtant cette sensation perdurait, s’amplifiait de plus en plus. Puis soudain, le sol se déroba sous ses pieds, elle chuta tourbillonnant ! Puis plus rien le trou noir… Juste les battements de son cœur pendant quelques secondes.

Ses yeux bougèrent derrière ses paupières alors qu’elle sentait un liquide froid se rependre dans son corps, coulant dans sa gorge. Plus celui-ci se mouvait sous sa peau dans ses organes, plus la douleur disparaissait dans une douce chaleur. Elle essaya de respirer : en vain. Elle sentit quelque chose se poser sur son torse, des cheveux caressant la naissance de sa poitrine, dans le même moment elle prit conscience que sa tête était soutenue par une main… Le souffle de la personne à ses côtés, accompagnait les battements de son cœur qui reprenait vie petit à petit. Nouvelle tentative pour respirer… Elle failli s’étrangler, alors que le liquide basculait dans ses poumons. Ses yeux s’ouvrirent instinctivement. Revenue!


Eckard Falskord


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Soudain, elle se mit à tousser, cela eu pour effet de faire remonter la tête de Valheim, subitement. Il regardait son visage, qui reprenait des couleurs peu à peu. Ses yeux s'ouvrirent alors. L'homme redécouvrait le bleu des yeux de la brune, se perdant ainsi dans un océan azur, d'une beauté sans pareille, autour de ce paysage si rouge. Il put enfin lui offrir un sourire sincère. Dégageant une mèche de cheveux qu'elle avait dans le visage, il prit la parole :

"Je suis rassuré de voir que tu vas bien."

Il essaya alors de lui relever un peu plus la tête, lui demandant du regard si elle pouvait se redresser. Il ne fallait pas s'attarder ici malheureusement, car si quelqu'un les voyait ainsi ensemble, ils auraient tous deux de sérieux problèmes, chacun de leur côté, avec leur guilde respectives. On entendait encore de nombreux fracas à travers les murs de feu qui les entouraient. Des entrechoquements d'armes qui se brisaient violemment l'une contre l'autre, des explosions retentissant de toutes parts, des hurlements de douleurs pour ceux qui se faisaient pourfendre, des cris de joie pour ceux qui vainquaient leurs ennemis. Mais parmi tout ces bruits, également le rire sinistre de Ganondorf qui, en ce moment-même, affrontait le Héros du Temps, Link, dans l'enclos.

En y repensant Valheim se dit qu'il serait au moins débarrassé de ses ordres à la noix pour cette bataille. Mais il y avait aussi la Prêtresse de Din qui était dans les parages, le guerrier ne l'avait pas encore rencontrée, mais il semblerait qu'elle se trouve dans les environs du pourtour du Ranch Lon Lon, elle aussi. Qu'importait de toutes façons, il était la Main Droite du Malin, il pouvait lui aussi, commander à toute l'armée des ténèbres. Mais qu'importait à présent, il fallait se retrouver dans une situation un peu moins contrariante si les deux protagonistes venaient à se faisaient repérer.

"Comment te sens-tu ?"

Demanda-t-il doucement à nOkomis, ses yeux toujours plongés dans les siens.


nOkomis


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Alors que ses paupière s'ouvrait subitement, ses les yeux de Valheim qu'elle rencontra comme première image. Il la regardait soulagé, heureux même sans doute de la retrouver dans le même monde que lui. Cependant elle ne put s'empêcher de remarquer cette lueur d'inquiétude flagrante que trahissait son regard alors que ses yeux farfouillaient le champs de bataille. Le bruit des combats retentissait de toute part, la danse endiablée des lames qui s'entrechoquaient dans des fracas de métal strident, des pleurs déchirants des citoyens encore présents qui se faisaient surprendre par la guerre, et qui voyaient les leurs mourir sous leur yeux, des cris de victoires, de rages, de haine ! Des détonations, des bruits d'écroulement des maisons en feu qui ne résistaient plus sur leurs fondations et qui se détruisaient, ne laissant plus comme souvenir d'une vie passée, qu'un amas de cendres noirâtres, une odeur de souffre... Et un rire, un rire sinistre qui la fit tressaillir! Elle revint à la réalité ses longs cils battant à plusieurs reprises, hors du coeur du brasier du ranch à la voix du guerrier:

_"Je suis rassuré de voir que tu vas bien." lui souffla-t-il

Il repoussa du visage de la brune une mèche qui barrait son visage. Il releva légèrement son buste, l'interrogeant du regard pour savoir si elle pouvait se relever.

_"Comment te sens tu?" demanda-t-il doucement ses yeux ne la lâchant plus une seule seconde

Nokomis, hocha légèrement la tête, n'arrivant pas vraiment à parler, les yeux légèrement dans le vague, dans un monde qui lui appartenait depuis peu. La vision surréaliste lui revenait devants les yeux comme un jardin d'eden. Paradis terrestre. Ses mains se levèrent, s'agrippèrent hésitantes, encore tremblantes à la tunique de Valheim pour se relever. Il le fallait, sinon cela pouvait si on les voyait leur porter préjudice. Personnes ne pourrait comprendre... Puis, elle se revit chuter dans le néant de ce monde surréaliste, sombrer dans les ténèbres. Seule. Avait-elle été morte durant un mince instant? Elle tituba presque debout, la peur s'insinuant dans son regard. Peur de sombrer à nouveau, bien qu'elle savait cela impossible désormais. Sans doute le contre coup d'avoir failli partir aussi vite et subitement...


Eckard Falskord


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Elle s'était quasiment relevée, et cela emplit encore plus Valheim de joie. Qui n'allait pas durer d'ailleurs... Car au loin, on entendait une troupe de stalfos qui massacraient le sol de leur pieds squelettiques. Un bruit sourd comme un métronome qui battait la mesure, en bien plus fort et bien plus grave. Ils avançaient au pas et faisaient tressaillir la terre sous leur prestance macabre. Ils étaient très proches et on commençât à distinguer faiblement leurs silhouettes dans les rideaux de feu qui s'embrasaient jusqu'au ciel dirait-on. Combien étaient-ils ? Dix ? Vingt ? Cinquante ? On ne pouvait le deviner mais l'heure était à l'inquiétude. Valheim s'était un peu remis de ses blessures mais pas suffisamment pour se battre contre autant de monstres, des picotements le faisaient tressaillir chaque seconde dans son ventre. Il en était de même pour nOkomis, qui venait tout juste d'émerger de ce qu'on pourrait appeler un sommeil mortuaire, elle n'était donc pas en forme pour tenir non plus.

Le jeune homme essaya de presser un peu la situation, pour ne pas que les squelettes ne découvrent ce qu'il se trame entre les deux amis. Il essaya de relever nOkomis qui peinait à tenir sur ses jambes, ayant attrapé son bras pour l'enrouler autour de lui, au niveau de sa nuque. Ils essayèrent de marcher tant bien que mal, vers un endroit où se cacher, mais où ? Des débris de maison gisant ça et là, des restes de la clôture entourant le ranch, mais rien de suffisamment grand pour passer inaperçu aux yeux morbides des stalfos... Que fallait-il faire ? La situation semblait désespérée. Le guerrier malin pensa à se jouer des squelettes qui se rapprochaient toujours plus, en leur racontant un scénario mensonger. Mais plus ils se rapprochaient, plus ils paraissaient nombreux ! Ce plan était voué à l'échec, ils ne croiraient pas une telle supercherie, même venant de la Main Droite du Malin. Et encore moins s'il porte une femme membre des Chevaliers du Phoenix sur son dos. La situation était critique...

Il jeta un regard inquiet à son amie, ne sachant plus quel échappatoire serait judicieux pour eux.

"Que peut-on faire, nOkomis...?"

Le vent soufflait et rabattait les cheveux de l'homme dans sa figure brûlante. Ses yeux hésitant, se plaçant sur le visage de la jeune femme, puis sur le bataillon de stalfos qui débarquait...


nOkomis


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Voyant sa détresse, Valheim avait attrapé un des bras tremblant de n0komis pour le passer autour de son cou, alors que son propre bras se glissait dans la cambrure du dos de la belle pour la soutenir. La belle cligna des yeux plusieurs fois, essayant d’émerger de sa léthargie. Sa main serra celle de Valheim alors qu'elle se mordait la lèvre cherchant la douleur pour revenir totalement à elle. Cela sembla marcher car alors que Valheim cherchait désespérément un endroit pour les dissimuler, elle réussit à tenir debout, et suivre son ami du mieux qu'elle pouvait dans le dédale des cadavres et des ruines. Mais en fait elle ne comprenait pas vraiment encore pourquoi il s'agitait ainsi, pourquoi cette inquiétude alors que tout semblait s'arranger... Elle secoua la tête, faisant bruisser sa longue chevelure, tendant l'oreille, fouillant des yeux à travers l' épaisse fumée... Scrutant. C'est la qu'elle comprit. Des bruits de pas lourds raisonnaient dans ce théâtre de guerre, faisant tressauter les gravillons qui jonchaient la terre pourpre, faisant s'agiter les marre de sang ci et là... Puis elle les vit, leur silhouette monstrueuse, transperçant le rideau de flammes, se rapprochant dangereusement des deux sois-disant ennemis.

_"Que peut-on faire, nOkomis...?" dit-il inquiet en la regardant espérant sans doute qu'elle trouve une solution.

La guerrière réfléchit à toute vitesse. Puis soudain elle le lâcha, bien que avec regrets, dégainant son poignard à sa ceinture.

_"Attaque moi ils savent qui tu es, il n'y verront que du feu !! Ils n'interviendront pas !" s'exclama -t-elle

Elle arrivait à tenir sur ses jambes. De toute manière il le fallait! Elle regarda Valheim attendant. Les sacs d'os n'interviendront pas dans leur combat, elle en était sûre. Conscients que leur supérieur est cruel et sans coeur, ils ne voudront pas s'opposer à lui, ou l'aider de peur de mourrir sous sa lame aiguisée. Ils se douteront qu'il préfère achever sa victime en jouant sadiquement, et passeront leur chemin sans rien dire, ou juste en proposant leur aide. Cependant L'ange ténébreux ne semblait pas vouloir réagir, dégouté sans doute à l'idée de la frapper en toute conscience. Nokomis émit un grondement impatient avant de se jeter sur lui bien que faiblement vu sa santé présente, et lui décocha avec toute la force qu'elle pouvait son poing droit dans la mâchoire


Eckard Falskord


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"Attaque moi ils savent qui tu es, il n'y verront que du feu !! Ils n'interviendront pas !" s'exclama-t-elle.

Les mots de la jeune fille impressionnèrent Valheim dans un premier temps, elle avait enfin prononcé une phrase depuis son réveil. Dans un second temps, il hésita, ne trouvant de meilleure solution que celle qu'elle venait tout juste de proposer. Pourtant, il ne voulait la blesser consciemment (et même inconsciemment d'ailleurs), c'était une chose dont il était incapable, ce fait accentué car les blessures de son amie venaient de se refermer et elle retrouvait la forme progressivement. Il refusa d'un signe de tête hésitant.
Pourtant nOkomis semblait décidée à appliquer son procéder, et elle ne lui laissa guère le choix de toutes façons puisqu'elle se jeta sur lui d'une traite. Ce faisant, elle armait son poing qu'elle envoya voler avec puissance sur la mâchoire de son ami qui n'eut ni le temps, ni la volonté de réagir. Il tomba à terre, ce coup lui paraissant plus douloureux intérieurement qu'extérieurement...

Il se releva, s'appuyant d'un bras sur le sol brûlant. Il jeta un regard discret au bataillon de stalfos qui était juste à côté d'eux, tous regardaient le combat tout en continuant leur marche effrénée. Ca y est, Valheim devait riposter, qu'allait-il faire pour ne pas blesser gravement son amie ? Il fallait déjà prendre compte de ses blessures antérieures, ne surtout pas frapper à ces endroits-ci. Se remettant debout, le guerrier reprit Masamune entre ses deux mains et chargea vers nOkomis. Pointant son arme vers elle pour une estocade, il visa sa hanche droite mais fit exprès de rater son coup. Il ne pouvait vraiment pas poser ne serait-ce que le plat de son sabre sur elle, il n'osait pas. Voyant que tous ces stalfos ne bronchaient pas, il s'adressa à eux de loin, feignant de continuer son "combat" :

"Que regardez-vous, raclures ? Attaquez le Ranch !"


nOkomis


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(vide)

Sous le coup porté de sa main, Nokomis vis Valheim tomber au sol, une lueur d’étonnement pointait dans le regard qu’il lui lança de ses yeux émeraude. Mais elle y décela, bien qu’elle avait essayé de l’ignorer, un sentiment de triste trahison. Son cœur se serra et elle préféra lâcher les yeux de Valheim plutôt que d’affronter ça. Elle n’avait pas le choix, il fallait qu’il comprenne ! Elle essayait juste de les sauver. Cependant le guerrier au sol, ne semblait pas vouloir y mettre du sien. Lentement, en appuyant son coude sur la terre pourpre pour s’aider, le ténébreux se releva sans grande volonté… Sans doute espérait-il que les sacs d’os, exaspérer d’attendre pour voir du sang couler, et assouvir leur fantasme de chairs sanguinolentes, passeraient leur chemin… En vain. Ils avaient ralenti la cadence de leur marche, fixant la scène qui se déroulait sous leur yeux, attentifs. La belle regarda son ami espérant qu’il réagisse au plus vite. Bien que les Stalfos étaient des êtres sans beaucoup d’intelligence, ils ne tarderaient pas à flairer la supercherie. Parfois l’instinct était d’une bien plus grande utilité que l’esprit… Et l’attitude clémente et surprenante de leur supérieur envers cette inconnue leur mettrait bien vite la puce à l’oreille. Valheim exaspéré leur cria avec colère après leur avoir jeter un regard glacial :

_"Que regardez-vous, raclures ? Attaquez le Ranch !"

En vain, ils ne changèrent pas d’attitude bien au contraire. Il attendait pour voir si le célèbre Valheim, l’ancienne Réminiscence d’Ambre, était à la hauteur de sa réputation. Réagis !! Le supplia intérieurement la phoenixienne. Enfin après quelques secondes qui parurent à nOkomis une éternité, l’ange ténébreux empoigna des deux mains son sabre Masamune et « fonça » vers la guerrière, cependant sans grande conviction. Visant sa hanche il fendit l’air, mais la lame manqua sa cible de quelques centimètres. La brune fonça les sourcils, il l’avait fais exprès elle en était persuadée, sans doute dégoûté à l’idée de lui faire du mal, même si cela lui permettait de sauver sa vie. Elle jeta un regard aux Cadavre ambulants. Elle ne semblait pas être la seule à avoir remarquer la résistance du bras droit de Ganondorf. En effets plusieurs d’entre eux s’arrêtèrent haussa un sourcil suspicieux. Le cœur de la jeune femme se mit à battre plus vite. Il fallait qu’elle le blesse, et qu’elle mette la vie du guerrier en danger pour qu’il réagisse. Même instinctivement au moins il réagirait !

_ « Je t’aurais cru plus tenace que ça bel ange » lança-t-elle moqueuse « Aurait-il raison ? Ne serais-tu qu’un faible sans intérêt » Elle s’esclaffa.

Oh oui, elle sut dans le regard de son ami qu’elle jouait bien, même trop bien Vu la douleur qu’elle pu lire dans ses yeux. A ce moment elle se détestait ! Elle haïssait ce qu’elle lui faisait subir ! Mais tant qu’elle était lancée autant continuer. Elle espérait seulement que Valheim savait qu’elle ne pensait pas un traître mot de se qu’elle disait. De nouveau elle arma son poignard et s’élança visant cette fois le cœur de sa victime dont elle ne doutait plus qu’il en possédait un.

_ « Bats toi Chien du Malin ! »

Son cœur qu’elle voyait déjà saigner face à ce qu’elle lui faisait subir. Ses paroles et son attitude poignardantes ! Pardon souffle-t-elle. La lame aiguisée n’était plus qu’à quelques centimètres du torse du jeune homme.


Eckard Falskord


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(vide)

« Je t’aurais cru plus tenace que ça bel ange » lança-t-elle moqueuse. « Aurait-il raison ? Ne serais-tu qu’un faible sans intérêt ? » Elle s’esclaffa.

Le regard de l'homme se fixa un instant dans le vide après avoir entendu les paroles de la brune. Elle lui rappela ce parasite de malheur qui se moquait ouvertement de Valheim. Il serra son arme de plus belle, se rendant à l'évidence qu'il devait y aller franchement. Ils allaient devoir se battre une nouvelle fois, mais avec une conscience belle et bien présente du serviteur du Malin... Quel gâchis après avoir récupéré tous deux leur énergie aussi durement ! Mais ils n'avaient pas le choix, ou bien les stalfos se rendraient compte de la supercherie. Pas le temps d'hésiter, tout passait à une allure folle dans l'esprit embrumé du guerrier. Résignation n'était plus que le seul mot résonnant dans sa tête. Mais à peine eut-il le temps de préparer une nouvelle attaque que son amie s'élança, visant le coeur de sa victime.

« Bats toi Chien du Malin ! »

Tiens donc, une insulte qu'il avait maintenant l'habitude d'entendre, en tout cas, la voix de la belle le fit redescendre sur terre. Heureusement car celle-ci s'était envoyée en sa direction, le poignard visant son coeur, en coup d'estoc. Diantre, il était temps de réagir ! Aussi rapidement qu'il ne faut de temps pour le dire, le combattant avait relevé son arme, de ses deux mains, en position de défense, chose qu'il ne réalisait quasiment jamais. Les stalfos le regardaient et piaillaient tout d'un coup entre eux après cette action étrange. Ils commençaient sérieusement à se douter de quelque chose.

"Que dis-tu misérable ? Repens-toi ou bien goûte à la souffrance."

Ni une, ni deux, l'homme aux cheveux d'argent s'élança à son tour, déployant son aile ténébreuse dans sa course. Arrivé en face de nOkomis, l'appendice dorsal de l'homme battait un grand coup en l'air, ce qui le fit bondit à une vitesse fulgurante, arrivant dans le dos de son adversaire. De suite, il entailla le nerf se situant entre le coup et l'épaule de la jeune fille, pour ensuite donner un grand coup de pommeau de la dos de celle-ci.
Encore une fois, les squelettes des ombres s'étonnèrent admirant les attaques étranges de leur général. Pourquoi diable ne tuait-il pas sa cible ? Il aurait pu le faire après son déplacement aussi rapide. Valheim serrait les dents, jetant un autre regard noir en direction du bataillon osseux. Il cria avec colère :

"Rompez si vous tenez à votre crâne !"


nOkomis


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(vide)

Elle courait à une vitesse fulgurante, ses pieds fouettant le sol avec force, tout en regardant son ami qui ne semblait pas se rendre compte que le coup qu’elle allait lui porter pouvait lui être fatal. Elle se promit de trouver une feinte au dernier moment si d’ici là il n’avait pas bronché. Elle ne voulait pas le tuer loin de là, mais elle le blesserait, vu son élan c’était une chose inévitable malheureusement. De son côté, le guerrier semblait plonger dans une intense réflexion, les yeux voguant au large d’une terre qu’il était le seul à distinguer. Mais face à ses dernières paroles cinglantes il sembla enfin réagir. Elle avait employé les mots exacts du parasite que Valheim haïssait temps, et qui l’empêchait de jouir d’une pleine liberté, et dans sa bouche à elle, cela semblait d’une cruauté bien plus douloureuse. Soudain, il avait disparut dans un battement de son aile noir d’ébène, qui fit virevolter les mèches de la belle.

_"Que dis-tu misérable ? Repens-toi ou bien goûte à la souffrance." Cette phrase résonna dans le vide comme venant de nul part

La jeune femme stoppa sa course effrénée brutalement l’espace d’un seconde, fouillant du regard l’étendue devant elle à la recherche de la croisade sanglante. Rien ! Mais où avait –il … La lame entrant dans le chaire tendre de son cou lui arracha un cri de souffrance, la sortant bien vite de ses pensées. Il avait entaillé le nerf cervical, qui lui avait envoyé une décharge foudroyante dans toute sa nuque, la paralysant pendant une demi seconde, se propageant dans son bras, l’engourdissant. Elle sentit le sang couler dans son dos, incapable de réagir tellement la douleur lui broyait le haut de sa colonne. Elle ne pouvait plus bouger son cou sans qu’une nouvelle décharge revienne à l’attaque, la douleur était atroce. Le guerrier ne s’arrêta pas là, profitant de son handicape, il lui assena un violent coup du pommeau de son épée dans son dos, la projettent au sol, dans un craquement d’os sinistre.

_"Rompez si vous tenez à votre crâne !" hurla-t-il de nouveau sur les squelettes vivants avec rage

La guerrière entendait leurs piaillements face à se combat étrange. Mais déjà ils commençaient à se dissiper… Sans doute penseraient-il que leur supérieur aimait bien jouer au chat et la sourie, avec sa pauvre proie. Cependant ils hésitaient à repartir. La jeune femme se releva difficilement, sans doute avait-elle un ou deux os de brisés… Elle posa sa main dans son cou avant de la ramener devant ses yeux. Le sang dégoulinait sur ses doigts, elle sortit sa langue d’entre ses longues canines avant de lécher le liquide encore tiède :

_ « C’est tout ce que tu sais faire ? » ricana-t-elle ?

Il fallait qu’il fasse mieux que cela pour que ses faibles d’esprits daignent quitter le terrain de jeu malheureusement…


Eckard Falskord


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(vide)

La belle tomba à genoux sur le sol, le cou paralysé. Elle passa sa main dans sa nuque pour découvrir un flot rouge liquide dégoulinant le long de ses doigts fins, qu'elle lécha tout de suite avant de reprendre la parole.

« C’est tout ce que tu sais faire ? »

Bien sûr qu'il pouvait faire bien pire que ça. Mais il pensait en avoir déjà trop fait contre son amie qui souffrait en silence. Lui, était toujours dans son dos, se rapprochant lentement d'elle. Il ne voulait plus la frapper, il en souffrait tout autant qu'elle, chaque attaque semblait lui causer les mêmes douleurs. Mais il devait continuer, car le public pourrait crier au scandale. Combien étaient-ils d'ailleurs ? Valheim leur lança un bref regard observateur. Ils semblaient être une trentaine à première vue, vingt-sept pour être exact. Bien trop compliqué s'il souhaitait s'attaquer à eux tout seul, il avait besoin de nOkomis. Mais elle-même venant de se faire sérieusement endommager, aurait quelques difficultés à continuer, bien qu'elle en fut très certainement capable.

"Me chercheriez-vous, diablesse ? Votre posture laisse pourtant à désirer."

L'aile du guerrier s'entoura d'une aura violacée, elle luisait magnifiquement tel un essaim de lucioles. Valheim allait envoyer son attaque ultime. Il prenait de gros risques en faisant cela, car ses blessures internes n'étaient pas tout à fait guéries, cette technique pouvait engendrer des fissures osseuses dans son propre organisme, mais il ne fallait plus perdre de temps. Il prononça son incantation magique :

"Anima Infernus"

Le corps du combattant se mit à léviter au-dessus du sol, il s'élevait de plus en plus, et son aile rayonnait de plus belle. Il était à présent à environ trois mètres du sol. Une deuxième aile, identique à la première s'était matérialisée dans son dos, à la stupéfaction de tous. Elle rayonnait exactement comme l'autre, celle-ci autant chargée en magie. L'attaque allait être dévastatrice. Ses bras tendus vers le ciel, mains ouvertes, il se chargeait d'énergie sombre en lui. Tous les stalfos avaient levé les yeux vers sa personne, semblant déifiée. Arrivé à la fin de son temps de "cast", toute l'énergie qu'il avait accumulé dans son corps virevolta vertigineusement hors de lui. On aurait dit des flammes noires et violettes, amas assujettissant de ténèbres pures. Valheim sentit ses côtes se fissurer, ainsi que ses radius.

Dans un rictus douloureux il dirigea son brasier obscur vers les stalfos. Ceux-ci commençaient à avoir peur et se mirent à courir pour y échapper. Cependant, le guerrier perdait petit à petit le contrôle de sa magie, la douleur le faisant atrocement souffrir. Il parvint à atteindre les sac d'os ambulants, son attaque pourtant très mal centrée. Les flammes noires épaisses s'écrasèrent violemment sur eux, laissant transparaître un cratère de plusieurs mètres de circonférence. Valheim chuta, ses deux ailes disparurent dans un éclat de plumes noires alors qu'il touchait le sol. Vingt-deux stalfos avaient littéralement disparu de la zone. Cinq ressortaient du cratère, s'appuyant sur les bords fumants. Ils chargeaient, enragés, les deux amis.


nOkomis


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La jeune femme tacha de calmer le tremblement de sa seule main désormais valide. En effet, elle avait beau essayer de commander à son membre gauche de bouger, ou de ne serait-ce qu’esquisser un faible mouvement, rien n’y faisait, il se bornait à rester là inerte, la narguant, juste de longs picotements le parcourant, d’ailleurs fort désagréables. La douleur dans son cou continuait à la lancer. Elle décida de le mouvoir le moins possible. Valheim avait fais du beau boulot, malgré sa réticence. Il avait indirectement limité son champ de vision en paralysant son cou, et dans un même temps, sa défense, déjà loin du plus haut de sa forme… Entendait le doux feulement des bruits de pas légers de son ami désormais adversaire, pour le plus grand plaisir des benêts spectateurs, elle se retourna lentement comme pour faire durer le pâle plaisir sordide des cadavres ambulants. Valheim se tenait bientôt près d’elle, un sourire de satisfaction sur les lèvres. Même si ce petit manège lui déplaisait, il ne le montrait pas.

_"Me chercheriez-vous, diablesse ? Votre posture laisse pourtant à désirer." Ricana-t-il

En effet, elle n’était pas du tout en position favorable pour jouer la fanfaronne. Mais c’était Valheim ! Enfin, c’était toujours lui n’est-ce pas? Elle fixa ses yeux toujours… Verts. Pourtant, plus aucuns sentiments ne pointaient dans son regard… Froid !
Avait-il cru un seul des mots qu’elle avait prononcé ? La grande Majestueuse de Valheim s’illumina soudainement d’une lueur violacée, éblouissante, qui firent plisser les paupières de la belle. L’aura grandissait de plus en plus, puissante, ensorcelante, quelque peu terrifiante. La jeune femme se doutait que quelque chose se préparait, quelque chose de dangereux, de … Mortel. Avait-il finalement réellement décidé d’en finir avec elle ? De redevenir obéissant au Seigneur du Malin ?

_"Anima Infernus" Lança –t-il d’une voix forte

La jeune femme recula de quelque pas, la peur s’insinuant dans ses veines alors que l’ange de la mort, s’éleva dans les airs, de plus en plus au dans les cieux, sa longue chevelure argentée, virevoltant autour de son visage avec force. Puis à sa grande stupéfaction, une seconde aile se matérialisa dans le dos du guerrier. Elle ne put s’empêcher de retenir son souffle face à cette scène fascinante, envoûtante, et d’une beauté, qui n’était pas donnée à tout le monde d’admirer. Oui un ange ! Maléfique, peut-être, mais un ange. Ses mains tournées vers les dieux se chargeaient d’énergie noirâtre parcourue de fines étincelles. L’attaque préparée, n’avait pas pour but de laisser des survivants, c’était certain. Elle le regarda attendant le choc, mais à sa grande surprise, il retourna son attaque vers les Stalfos qui disparurent dans un nuage de fumée au fond du cratère érigée par la boule d’énergie. Valheim chuta brutalement sur le sol dans un rictus douloureux. Elle s’en voulu d’avoir douté…

La brumasse cendrée se dissipa, augmentant la vision de la jeune femme, qui toussa sous cette matière étouffante. Vingt-deux Stalfos avaient littéralement disparu de la zone. Cinq ressortaient du cratère, s'appuyant sur les bords fumants. Ils chargeaient, enragés, les deux amis. Nokomis lança un regard vers Valheim. Sur le sol, il ne semblait pas en point pour diriger la première attaque. Tant pis ! La jeune femme dégaina deux poignards dissimulés dans chacune de ses chausses et se lança au devant de l’ennemi. Ses ongles s’allongèrent, griffes épousant ses doigts, alors que ses canines poussaient de plus belle tel des crocs. Elle était au stade le plus poussé de sa transformation, le seul moyen d’être le moins possible affaiblie. S’abandonner. Courant à une vitesse effroyable, elle donna une forte pression sur ses quatre appuis et s’éleva dans un bond au dessus de la tête de deux de ses ennemis. A cette instant on aurait su dire si elle était toujours humaine tellement son côté félin était présent…
Elle s’abattit sur les squelettes dans un grondement sourd, fendant leur crâne.


Eckard Falskord


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Tandis que les stalfos chargeaient, nOkomis commença peu à peu à effectuer sa métamorphose de félidé. Ses ongles s’allongèrent, griffes épousant ses doigts, alors que ses canines poussaient de plus belle tels des crocs. Valheim admirait sa transformation de même qu'elle avait admirée celle de celui-ci. Elle se mit à courir dangereusement vers le groupe de squelettes, pris appui sur ses "pattes" pour effectuer un bond vertigineux et se retrouver au-dessus de deux de ses ennemis. Elle s'abattit sur les squelettes dans un grondement sourd, fendant leur crâne. L'on aurait cru voir une lionne en phase de chasse pour son déjeuner. Une belle réussite qui avait fasciné le regard de Valheim. Elle venait d'en abattre deux en moins de dix secondes, dans une attaque effrénée artistique. Quelle élégance !

Il n'en restait que trois, le guerrier devait à son tour lancer une attaque mais il aurait bien du mal à en effectuer une, certains de ses os s'était légèrement fendus, l'empêchant d'y mettre une quelconque force. De toutes façons il n'avait pas le choix, aucun survivant ne devait subsister parmi les spectateurs de cette scène. Si Ganondorf venait à savoir que son plus dévoué serviteur entretenait une relation -qu'importe soit-elle- avec un membre des Chevaliers du Phoenix, son courroux serait terrible, et Valheim ne voulait pas subir une chose pareille, il en avait déjà suffisamment bavé comme ça, à se cacher de lui.

Prenant alors appui sur son genou pour se relever convenablement, il matérialisa à nouveau Masamune dans sa main, n'ayant que peu d'espoir vis à vis de la puissance qu'il y mettrait. Il avait déjà beaucoup de mal à garder son arme en main, et la douleur dans son abdomen était loin d'être une partie de plaisir. Le guerrier commença à charger à son tour le groupe de trois stalfos qui restaient, ceux-ci allaient s'attaquer à nOkomis sinon.

"Depuis quand n'obéissez-vous plus à votre général ? J'exige des explications !"

Paroles bien futiles d'ailleurs, il venait de percer la tête de l'un d'eux avec son sabre. En contrepartie, l'un des squelettes lui traversa l'épaule, de sa lame édentée. Dans un bruit de chair et de sang qui giclait dans l'air. Valheim chuta à terre, parvenant à couper les jambes de l'un des survivants dans sa tombée désastreuse. Celui-là n'était pas encore mort, et il en restait un autre, toujours libre de lui-même...


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