Le jour du Saigneur.

[Temple du temps] [ Rp à conséquences, minimes et libres. ( merci Wakusei pour le titre ! ) ]

[ Hors timeline ]

Dun Loireag Dragmire


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[HRP]

Je m'excuse de cette intrusion, c'est juste un post d'information.
Zelda a posté une petite note explicative dans les règles relatives aux Prêtresses, afin d'être sûre que tout le monde soit au courant. Les concernées le savent déjà et ce n'est pas destiné à elles, mais il est bon de le rappeler à tous pour éviter toute confusion :)

Note explicative des Prêtresses

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Lliude


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Les rues du bourg étaient désertes. Personne n'osait s'aventurer dehors, pas même les chats de gouttières et autres chiens de rues qui s'étaient cette fois recroquevillé dans le creux d'une toiture ou entre deux poubelles au lieu de s'adonner habituellement à leur activité de subsistance lors des heures creuses: vagabonder dans les rues à la recherche de nourriture. Lorsque Lliude passait près des ruelles étroites, de petits yeux brillants s'allumaient dans les coins sombres, tel des lucioles; ces pupilles lumineuses d'ordinaire véhiculant la vivacité, laissaient transparaître la peur, et intimaient au voyageur qui passait par là de les épargner si jamais celui-ci faisait partie de la troupe du malin. D'autres yeux, moins brillant et plus vitreux, laissait transparaître le même message à travers la crasse des vitres de leur maison.

*Comme quoi les hyliens ne sont pas si différents de ces animaux... Et même les gardes abandonnent leur poste!*
raillait intérieurement Lliude.

En passant par le pont-levis du bourg, le mercenaire n'avait vu personne monter la garde. jouaient-il au tarot dans une auberge des environs, oubliant leur tour de surveillance et laissant passer par la même occasion Ganondorf sans aucune résistance? Peut-être. Mais il penchait plutôt pour une image moins ironique: une image ou ces fameux gardes devaient trembler chez eux, serrant leur femme et leurs enfants dans leurs bras (ou leur bouteille d'alcool fort s'il n'avaient personne) en espérant que ce ne soit qu'un mauvais rêve. Et en priant pour qu'ils se réveillent vite.
Si ça c'est pas une armée de choc...
Le jeune homme avait pris connaissance du mariage imminent du Seigneur du Malin, et à cette idée, esquissa un sourire. Non pas que cet évènement le réjouissait; après tout, cela ne présageait rien de bon. Mais les festivités devraient être intéressantes selon lui. On assiste pas au mariage du Prince des Ténèbres tous les jours.

Et un prince relativement égocentrique, qui plus est. La lecture du décret fit sourire Lliude. Les rédacteurs de Ganondorf maîtrisaient le registre de la brosse a reluire à la perfection.

En entrant dans le temple, il fit un signe de tête comme pour saluer les personnes qui s'étaient retournées lorsque qu'il eu passé le pas de la porte du lieu saint; même s'il avait sûrement des ennemis dans la salle, ce n'était pas pour autant qu'il en oubliait les bonnes manières. Il en reconnaissait quelques une, mais ce fut vers Altharanth qu'il convergea. Quant à la nouvelle décoration rouge écarlate des murs de l'édifice, il ne montra aucune réaction. Un style dans la pure tradition de la maison Ganondorf. Mais il avait fait bien pire lors de l'attaque du chateau...

Alors qu'il allait interpeller son ami, un des gardes du corps du démon - une sorte de géant barbu et massif - le repoussa avec force. L'hylien le regarda, s'approcha du nordique et déclara en souriant:


"Dites voir, mon cher, vous ne trouvez pas que Ganondorf devrait exécuter ses scripteurs au lieu de s'en prendre à ces pauvres moines? Parce que ce style pompeux et prétentieux sur ces décrets, c'est d'un pénible à lire..."


Le géant fronça les sourcils. Il n'appréciait guère le ton que prenait son interlocuteur. De plus, la masse de muscle n'était pas vraiment habituée au sarcasme. Mais Lliude n'en avait que faire, car c'était a Altharanth qu'il s'adressait.


Lanre


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Ses pupilles continuèrent cette course effrénée, sautant d'invités en invités, puis de cadavre en cadavre. Il se doutait que les ténébreux chiens de Ganondorf ne rendraient pas l'édifice sans combattre, et les Chasseurs -déjà en position pour la plupart- feraient parti de la mêlée sans doute. Un simple repérage, histoire de visualiser qui était là, et qui -hormis le Cavalier Noir- représenterait une menace, le moment venu.
Quelques chevaliers répondirent présent à l'invitation du Seigneur Gérudo. Conan comptait notamment parmi les hommes qui poserait éventuellement problèmes à certains, lors de la bataille à venir. Altaranth était aussi un allié de poids -si toutefois les deux gardes étaient alliés-, Seldeus le présentait particulièrement dangereux avec ses ennemis.

Arkhams, Astre, et la belle Withered, quand à eux, étaient à surveiller. Le sorcier ne doutait pas qu'à eux trois, ils soient capables de défaire une bonne partie des combattants présent à la cérémonie. Galastop le laissait perplexe. Il ne s'attendait pas à ce que son ami accepte pareil contrat, mais cela ne le gênait pas, ni ne l'enthousiasmait. Indifférent, il était face à la cupidité avide de l'épéiste.

Dans ses pensées, il n'entendit pas la jeune femme venir, mais réagit sans sursauter, lorsque celle-ci l'accosta. Le visage de celui qui représentait l'autorité royale -avec le démon, un peu plus loin- se peignit d'un petit sourire, mesquin. De quel honneur parlait-elle donc ? Il n'était en aucun cas là pour faire honneur à qui que ce soit.

La Gérudo planta ses yeux violets, dans ceux d'or du garçon. L'image des chiens ténébreux qu'il avait eu un peu plus tôt s'envola, et encore une fois il était déçu de voir cette si belle Dame esclave d'un maître, sans même s'en rendre compte.



"Je suppose que vous n'êtes pas venu pour profiter du buffet, auquel cas vous risquez d'être déçu. Pourquoi être-venu, sombre ami ?"

L'Hylien se prit à jouer un air faussement étonné, écarquillant volontairement les yeux dans une comédie pas si exagérée que ça.

"Un buffet ? M'y conduirez-vous belle et froide Dame ? "

Il lança ses mots en l'air, tournant légèrement en dérision la situation. Le mariage qui plongerait Hyrule dans le chaos n'était résumé qu'à un simple buffet par le blond. Sans doute un quelconque artifice pour n'avoir pas à reconnaître publiquement le coup de maître que venait de jouer Ganondorf. Il se décida néanmoins à apporter à une réponse, qui si évasive, apporterait peut être quelques pistes à la belle Gérudo.

"Vous avez vu juste, ce n'est pas le buffet qui a attiré mes pas jusqu'ici. Je pensais plutôt à une cérémonie unissant l'Ombre et la Flamme. Et, à vrai dire, je me suis dis qu'assister à pareil mariage ne pouvait être qu'enrichissant."

Il ne prit pas la peine de préciser ce qui pouvait s’avérer 'riche', souhaitant rester dans le vague. Écoutant Whitered, il s'assit, alors même que le Sénéchal montait sur l'estrade, et que Faust se dévêtait.
Un autre homme -qu'il ne connaissait pas le moins du monde- entra, et tenta de s'approcher d'Altaranth, avant d'être repoussé par un étranger, tandis que Conan hurlait presque... Son visage s'orna d'une expression agacée, tandis qu'il approuvait les propos du Chancelier.


Il appréciait le spectacle, se délectait de la brise des Plaines qui sifflait à travers les os de ses lieutenants Non-morts. Ces bêtes infernales cliquetaient d'impatience, assoiffées de faire trépasser leurs rivaux de chairs et de vie. Monté sur un équidé royal et fidèle, dont la robe noir paraissait presque surnaturelle et malsaine, Ganondorf observait le Château d'Hyrule du haut d'une butte. Derrière lui se trouvait le Ranch qu'il possédait après un sinistre chantage. Il caressa ses cheveux de braises et entama un lent mouvement de tête, signe à ses troupes d'avancer. Ce qu'ils firent tous dans une synchronisation parfaite. La scène était irréelle. Aucun bruit, si ce n'est celui des bottes de mailles des Stalfos sur l'herbe tendre. Ils approchèrent le pont levis, personne. Ils entrèrent sur la place du marché, personne. Le Chien des Enfers ricana de la peur du peuple.

Enfin, après maintes contemplations de la terreur qu'il avait infligée au cœur même d'Hyrule, devant la face arrogante de la Forteresse Royale, il pénétra dans la place des Pieux. Devant le Malin se trouvait son traitre, Arkhams, qui l'attendait de pied ferme, le sourire aux lèvres dans sa tenue de cérémonie. Le Maitre l'ignora. C'est d'ailleurs à ce moment que Ganondorf s'aperçut de sa propre tenue, elle inspirait la splendeur de la Noblesse, d'une bien triste noblesse. Sa cape pourpre cachait avec grâce sa tunique noire et brillante, il tenait les reines de sa monture musclée aux yeux de feu avec des mains gantées de mailles. Il leva la gauche calmement, incitant sa cinquantaine de monstres armés à rester dehors. Aucune armée du Bien n'allait pénétrer sa demeure.

De ses yeux arrogants et terrifiants, il regarda son Illusion Dépravée qui reçu le message, il couru tel un chien ouvrir la double porte du Temple du Temps. Les bruits des discussions, les complaintes des cadavres et les pleures du peuple cessèrent. Ganondorf entra avec son cheval, seul le vacarme de l'armure de l'animal résonnait dans l'Eglise. Ce bruit mettait les nerfs à rudes épreuves. Tous regardèrent le Sire, non, tous regardèrent l'Empereur. Car ici, en ce lieu saint, il était le Maitre, le Dieu de tous et nul ne pouvait remettre en cause son titre. Ganondorf ne regarda personne, il longea d'une démarche féline l'allée centrale, éclaboussant avec légèreté les bancs interieurs du sang de ses victimes. D'un mouvement sec, autoritaire, il tira sur les reines et l'animal exécuta, silencieux et soumis, le demi tour exigé. Le Seigneur du Malin était face à la foule ébahis. De peur ou de respect ? Nul ne pouvait le savoir tant les visages étaient livides, immobiles, inexpressifs. C'est à cet instant que Ganondorf prit conscience qu'une partie d'Hyrule était au creux de sa main. La folie qui lui avait suggéré de prendre l'assaut ce lieu frappa de mutisme les Hyliens, certains fuirent naturellement. Le plus incroyable était que d'autres étaient venus le voir.

Il leva le bras en l'air afin de manifester sa présence, acte inutile certes, mais d'une symbolique incroyable. Le représentant des Enfers se trouvait au milieu du lieu le plus saint des mortels, le geste triomphant. Son regard suffit à faire fuir Astre de l'autel. Ganondorf regarda son public et se mit à sourire d'un bonheur intense. Sa liesse aurait pu entrainer une ferveur de batailles qui l'aurait forcé à attaquer dans l'heure le Chateau. Mais sa raison l'en empêcha. Toujours sur son cheval noir, il racla sa gorge. Au lieu et place d'un discours, il en vint directement aux choses sérieuses, d'un pragmatisme étonnant.


« Que l'on m'apporte le prêtre. » Dit il simplement.




[ Pour le bon déroulement de la suite, laissez s'il vous plait le message suivant à Astre, vous serez ensuite libres de poster, merci. ]

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Astre


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Astre attendait, voyait passer les gens à mesure que le temps filait. De l’autel, il percevait toute l’assemblée bien qu’il ne voulût pas les voir. La fatigue engourdissait ses membres, un léger froid venait s’offrir à lui sans pour autant qu’Astre ne l’accepte, et c’est ainsi qu’il commençait à grelotter. Néanmoins, il n’était pas assez déconcentré pour sentir que ce froid n’était pas normal, n’était pas une cause anodine des intempéries du dehors, mais un effroi glacial et magique qui venait s’accaparer de chacun de ses os. Le chancelier tourna la tête afin de connaitre l’apparition soudaine de ce quasi-blizzard qui consumait son corps autant que son âme.

Puis il comprit. Le froid fit place à une chaleur étouffante sans pour autant se débarrasser complètement de ce glacial souffle. L’alternance des deux éléments désorientait son esprit, et ce pouvoir ne pouvait parvenir que d’une seule personne, que d’une seule aura : celle de l’infernal Roi des Enfers. La porte s’ouvrit sur ses gonds par la force seule d’Arkhams, certainement effacé par le Champion de Din.

Véritable dieu vivant, Dragmir Ganondorf venait accomplir son glorieux destin enveloppé d’un manteau rouge-sang à la texture fluide, comme si le véritable liquide vital dégoulinait sur son dos, et sa tenue sombre, opaque et bien consistante contrastait terriblement avec la cape. Les mains agiles du Prince des Voleurs se tenaient raides et bien élevées dans de lourds gants d’un métal ombrageux qui révélait la triste nature de ses possesseurs. Assis dignement sur une selle tout aussi noire que le tissu de velours que formaient les poils du destrier impérial, Ganondorf toisait de ses yeux en fusion la foule silencieuse qui elle-même baissait pour la plupart le regard, peureux et figés devant la funeste apparition. Le bras levé en signe de puissance n’avait pour seule utilité que de montrer que Ganondorf était bien le digne acquéreur du fragment de la Force. Astre à la vue de son maître s’empressa de le rejoindre, le cou légèrement incliné et la posture courbée, témoignant ainsi sa servile admiration pour son seigneur. Relevant la tête, il risqua un œil au dehors pour contempler une cinquantaine de guerriers d’os tous plus terrifiants les uns que les autres, bien qu’à leur vue Astre n’eut qu’une envie, c’est de leur ordonner d’attaquer toute cette populace répugnante qui venait ternir le marbre du Temple du Temps déjà souillé par le sang des prêtres.

Par sa simple présence le Sire du Malin clouait les becs de ceux qui tout à l’heure se moquaient du bref discours énoncé par l’Illusion Dépravée. Ganondorf, venu ici en empereur triomphant, venait ici en usurpateur, foulant le sol du palais clérical avec les quatre pattes de son animal. Ce simple sacrilège valait déjà quelques signes de têtes audacieux qui se mouvaient de droite à gauche, certains ayant déjà la pupille trop rétractée par l’arrivée du sordide seigneur Gérudo pour qu’elle ne s’étire encore plus.

Aucun son, pas même le simple bourdonnement d’un insecte ou même le souffle rauque du cheval. Tout s’était arrêté, le temps même semblait s’être laissé emporter par l’aura maléfique du Sire du Malin. Seules les bougies dont les flammes dansaient à leur bout démentaient cela. Se raclant la bouche avec force, la glace fut brisée : « Que l'on m'apporte le prêtre. » Ce simple énoncé prononcé avec la brièveté solennelle du souverain suffit à convaincre toute l’assemblée de sa puissance.
Le sénéchal étant le plus proche du Triste Sire, il s’empressa de répondre par un « Bien, Sire » avant de se diriger vers les catacombes de l’Eglise. Trouvant la grille qui y menait fermée, il utilisa une certaine forme de magie afin de fondre le métal pour passer à travers. Ainsi, de l’autre côté, il passa dans un sombre dédale avant d’entendre quelques plaintes, lamentations sinistres qui ne se résumaient que par quelques mots. « Que faire, que faire, que faire »… Les mots résonnaient avec insistance, et alors que d’habitude cela aurait dû fracasser les nerfs sensibles du Chancelier, cette preuve de soumission ne fit que renforcer la joie d’Astre que de voir son maître marié. Lorsqu’enfin il arriva devant la porte recherchée, il s'arrêta un instant pour reprendre son souffle. Puis, faisant marcher sa bile et sa langue, il cracha –véritable tic nerveux chez ce personnage. Les clefs que lui avaient passées dans sa course Arkhams sans que personne ne s’en aperçoive, ni même Astre si ce n’est grâce au contact froid du métal, servirent à ouvrir la porte. L’ecclésiaste, Mealkor, semblait terrassé par les évènements. Astre se surprit à le dévisager, cet Hylien dont on disait qu’il avait été un dieu. Mais il détourna vite son attention de ces rumeurs de bas-étage pour se concentrer sur sa tâche.

-Viens ! ordonna-t-il d’un ton impérieux, accompagnant l’évangile à l’acte.

En effet, il attrapa violemment le bras droit du prêtre en le serrant sans ménager son prisonnier. Le contact ne devait pas être très agréable pour celui qui allait probablement lier les âmes fabuleuses du Sire du Malin et de la Prêtresse de Din, mais qu’en avait-il à faire, du bien-être de ce personnage secondaire ? Rien. Absolument rien à faire.

Reprenant le chemin qu’il avait pris pour accéder à la crypte, mais en sens inverse, il parvint tant bien que mal à remonter, pour retourner voir son maître accompagné de Mealkor, célèbre à Hyrule pour son manque de contrats. Sous l’œil noir de Dragmir Ganondorf, il revint vers ce dernier, le port droit et hautain comme si le simple fait d’avoir chercher le prisonnier était une mission inqualifiable et inhumaine. Le feu ardent qui occupait son regard forçait Astre à sentir son sang bouillonner. Tout va de pair, parait-il.

-Voilà le prêtre, Maître.

Les mots avaient été dits avec simplicité, sans développement lyrique interminable dont, Astre en était sûr, voulait se passer son maître en cette cérémonie cruciale. Il relâcha son étreinte, laissant ainsi libre le rescapé du massacre, et se mit légèrement en retrait, quoiqu’assez près du Seigneur pour que ce dernier lui offre une nouvelle requête.


[Peut-être serait-il plus préférable de ne pas développer l'action pour l'instant ? Je veux dire par là qu'il serait probablement judicieux, selon mon avis, de laisser Mealkor répondre par son point de vue, puis les personnages essentiels tels que Ganondorf avant de dérouler l'action. Bien sûr, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas poster maintenant pour offrir aux lecteurs la vision personnelle de votre personnage ! Mais évitez de faire avancer les choses, celles-ci avancent lentement et sûrement, suivant un programme concret.]


Llanistar van Rusadir


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Altaranth plutôt que d'attendre passivement avait posté ses hommes autour de lui dans un coin de l'église et il écoutait, observait, sentait et réfléchissait en feignant de nettoyer sa lame. Les hyliens étaient presque tous plongés dans une attente terrifiée. Nul doute que le voile maléfique de peur dans lequel s'entourait Ganondorf devait s'être étendu jusqu'au temple. Il se rapprochait donc. Soudain, il vit que Veren s'agitait. Ce dernier eut un spam violent dans le dos qui provoqua un violent craquement de sa colonne vertébrale. Le démon eut une moue écœurée mais il ne releva pas. Il se contenta de intimer à son capitaine de se contrôler. Ce qui était la manifestation de son pouvoir pouvait être perçut comme une faiblesse. Ce n'était pas réellement importante mais Altaranth tenait au prestige lorsqu'il était entouré de ses hommes.
L'empereur poursuivit son examen en silence. Plusieurs membres insignifiants des Profondes Ténèbres étaient présents. Astre et Arkhams devaient attendre leur maître comme des bon toutous. Ils semblaient nerveux et agités. Ganondorf attachait donc de l'importance à ce qui allait se passer ici. Sans doute ne repartirait il pas sans causer quelques dégâts. Le temple n'était pas un bon endroit pour se battre mais il n'oserait pas attaquer le château après l'échec cuisant qu'il avait subit lors de son dernier essai. Avec Dun rétablit dans la forteresse, Zelda ne risquait rien. Et puis il y avait ce bruit que les espions d'Altaranth lui avait transmit. Un jeune homme, habillé de vert aurait rodé autour des remparts...Peut être le héros des prophéties. A cette pensée, Raveron se retourna brusquement et fixa son maître dans les yeux. Altaranth lui confirma sa pensée. Il savait que le jeune homme avait une passion pour l'Histoire et un don pour découvrir le passé. C'est à cause de ce don que Raveron était avec Veren l'homme qui en savait le plus sur Altaranth au monde. Et cette passion lui donnait une furieuse envie d'en savoir plus sur ce héros du temps. Mais il prit son mal en patience et se retourna. C'est à ce moment qu'un Hylien s'avança vers Feyrod et après s'être fait repoussé aimablement selon les critères de ce dernier repartit à la charge avec un ton qui ne plut pas au guerrier.


"Dites voir, mon cher, vous ne trouvez pas que Ganondorf devrait exécuter ses scripteurs au lieu de s'en prendre à ces pauvres moines? Parce que ce style pompeux et prétentieux sur ces décrets, c'est d'un pénible à lire..."


Altaranth se leva alors que Feyrod serrait les poings d'énervement et posa une main ferme sur l'épaule de son frère d'épée. Il fut étonné de voir que celui qui avait parlé était Lliude.

N'attend pas de bon gout de Ganondorf. Il adore tout ce qu'un homme instruit peut détester...Viens!

Altaranth revint dans le cercle de ses hommes et s'assit sur un des bancs, aussitôt imité par sa troupe. Certains commencèrent à fredonner des chants guerriers, d'autres sortirent du tabac, de l'alcool ou des osselets. L'action n'était visiblement pas pour l'instant présent et il ne vit aucun problème à ce qu'ils se relâchent un peu. Après avoir fait plus d'un mois de cheval, ca n'avait rien d'anormal. Il commença à discuter banalité avec Lliude à voix basse mais il camouflait ses pensées pour ne les rendre accessible qu'à son ami.

*La situation pourrait bien dégénérer. Ganondorf ne quittera surement pas le bourg facilement. Le combat sera peut être inévitable. Mes hommes sont là pour ça mais je ne veux pas risquer la vie d'un seul d'entre eux inutilement. Donc essaye de ne te battre qu'en cas de nécessité.

C'est alors qu'il glissait ses mots mentalement que le seigneur chaotique fit son entrée. Des plus banales et sans originalité d'ailleurs. Plutôt que de se montrer haut par l'esprit et l'âme, le mortel avait choisit d'entrer avec son canasson bavant dans un lieu sacré. Altaranth n'était pas outré, ce temple appartenait à ses ennemies mais le geste faussement provocateur le fit rire. D'ailleurs la salle était terrifiée excepté la zone où il se tenait et ou son aura empêché le voile de terreur de faire effet. Sans se rendre compte de la moquerie, trop enfermé qu'il était dans son rôle, Ganondorf leva le bras en une tentative pitoyable d'imposer le respect. Et pourtant tous les Hyliens marchaient. Otages de leur peur, ils préféraient rester dans une passivité pitoyable que de combattre l'effroi que leur infligeait le chef de guerre. A l'instant où Altaranth eut cette pensée, tous ses hommes crachèrent en direction de Ganondorf et de tous les Hyliens. Les hommes du nord ne supportaient pas l'idée qu'ils fussent de la même espèce que ces pisse-chauds.

Que l'on m'apporte le prètre.

Difficile de faire plus minimaliste et moins éloquent mais Altaranth pensa que Ganondorf n'était plus à cela prés. Aussitôt Astre se précipita à la crypte, lui qu'un regard de son maître avait fait descendre de l'autel. Peut être que la partie intéressante allait enfin commencer et que le démon allait cesser de s'ennuyer.


Mealkor


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Enfermé depuis quelques heures, Mealkor sentait la panique prendre lentement possession de son corps.
Des sueurs froides dans le dos lui faisait presque courber l'échine.
Le temps passait sans qu'il puisse prendre conscience du fait que sa mort (du moins le pensait-il) approchait.
Ils devaient avoir trouvé amusant de garder le prêtre pour la fin....commencer avec les moines et finir par le prêtre.
Oui, cela semblait être la logique utilisé ici.
La question que Mealkor se posait n'avait pas changé depuis ces heures d'enfermement.
Elle avait simplement muée : ce n'était plus "Qu'allait-il se passer ?" mais "Comment allait-il mourir ?".

Le temps filait sans qu'il puisse le contenir dans le creux de sa main.
Décidément, ses pouvoirs avaient réellement disparus. Comment allait-il sortir d'ici ?

Alors que Mealkor se posait cette question, il vit la porte s'ouvrir.

Un individu noirâtre, sale, que tout son être repoussait entra dans la cellule.


Viens !

Il avait paru le dévisageait pour un moment, mais lança l'ordre et saisit Mealkor par le bras.
Il l'entraîna sans effort dans le dédale des souterrains, ne s'arrêtant pas une fois, la seule force de son poignet suffisait pour réduire Mealkor au simple rang d'animal.

Alors, ils arrivèrent dans la nef du temple.

Là, Mealkor eut le temps d'apercevoir des Hyliens, des gardes, des Chasseurs, mais que faisaient-ils tous !? Que se passait-il ?!
Sentant son bras relâché, il s'arrêta.
L'homme qui l'avait accompagné se posta en retrait.

Devant lui se dressait Ganondorf, le Seigneur du Malin.
Posant toute sa puissance dans les yeux du prêtre, d'un simple regard, Mealkor eut l'impression que sa vie avait été réduite à néant.

C'est ainsi qu'il comprit ce qui allait se passer : les habits d'apparat, le nombre de personnes présentes, Ganondorf lui-même !
Un mariage. On allait lui demander - lui ordonner - de proclamer un mariage.
Mais qui ? Qui étaient les personnes à lier ?


Non, non ce n'est pas possible..., murmura le prêtre, comme à soi-même.

Il allait célébrer le mariage du Seigneur Ganondorf.


[Désolée, j'aurai dû répondre plus tôt, mais ma connexion a des soucis... Ceci dit, je ne participe, avec Erinyes, qu'en tant que spectatrice. En cas de combats, si combat il y a, la Prêtresse quittera les lieux. Déjà parce qu'elle ne combat pas, donc elle préférera fuir pour sa sécurité, et parce qu'en dehors du point de vue RP, j'ai un autre projet de prévu, donc pour le moment, je souhaite m'impliquer un minimum. Merci donc de ne pas faire prendre part la Prêtresse à un combat.]

La Prêtresse de la Sagesse était... Sidérée. Ce matin, elle avait de nouveau reçu un message de Nayru, et pas des plus joyeux. Elle devait se rendre au temple du temps, car ceci avait un rapport avec la Prêtresse de Din, donc la Déesse de la Force, indirectement. Elle n'avait pas plus de détails, mais ne tarda pas à les avoir. En effet, dès la fin de sa prière, Erinyes était arrivée en trombe dans son temple, annonçant les noces de Ganondorf lui-même, et de la Prêtresse de Din. La Place du Marché était sans dessus-dessous, et la garde préférait qu'elles reste toutes deux à la Rivière Zora.
Néanmoins, ce n'était pas la volonté de Nayru visiblement.
Et ayant rencontré la Prêtresse de Din, elle trouvait étrange qu'une fille aussi gentille allait se marier à l'ennemi publique n°1. Néanmoins, Ganondorf était le possesseur du Fragment de Din...

Les pensées sans dessus dessous, les deux jeunes femmes avaient prit, non sans inquiétude, la route en direction du Temple du Temps.
Une fois arrivées, elles ne purent constater que le carnage qui habitait les lieux.
Peu à l'aise parmi tous ces gens et tous ces cadavres, sans compter la présence du Seigneur du Malin lui même, la Prêtresse ne prit pas vraiment le temps d'adresser la parole à qui que se soit. Elle ne savait pas vraiment où se mettre, ou si elle était en danger ou non.
Tout ce qu'elle savait, c'est que son devoir était d'être là. Elle ne voyait pas sa consœur dans celle foule. Elle repéra en coin Seldeus, le garde rencontré en ce même lieu quelque temps, mais n'en resta qu'au simple regard. Il y avait aussi le Prêtre, semblant tout simplement... Ailleurs, choqué parce qui lui arrivait.

Finalement, elle alla se mettre dans un coin du temple, le plus loin possible des cadavres, toujours sans oser dire un mot, et préféra attendre la suite des évènements, se demandant ce qu'elle faisait réellement ici...


[Désolée, c'est court, mais je suis à ma pause-boulot, je n'a pas beaucoup de temps devant moi, donc si besoin, je développerai d'avantage ma prochaine réponse...]

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Amar Sundi


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Tant de gens était arrivé pendant que Funafuty était partit se laver de tout le sang accumulé sur ses vêtement à cause des moines. Les portes était grandes ouverte et de grande file de personne venait engouffrée dans le temple au allure de cimeterre car les cadavre jonchait encore le sol et cette foule malhabile marchait dessus sans aucun scrupule. Il eu de longue sueurs froide en passant la lourde porte de bois du lieu de culte, cela faisait bien longtemps qu'il ne s'était pas
rendu ici, parmi les croyants, peut être que les déesses voudrons le punir de ces morts? Le Chasseur chassa très vite cette idée de la tête, son destin était bien trop insignifiant pour qu'elle s'intéresse à lui. Tout les bans était occupé, de sa position, il put voir Chasseurs de primes se mêler au Chevalier du Phénix et aux Profondes Ténèbres sans qu'aucune animosité ne s'en dégage, à croire que les mariages était vraiment sacré.


Derrière lui, la vois s'obstrua par un groupe de soldat bien trop vêtus pour la saison et en leurs milieu, un homme d'une taille fort impressionnante qui semblait être plus... Majestueux que le reste de ses soldats , leurs groupes effraya la petite vielle qui était venu voir le mariage, pauvre femme. Dans un coin et parlant bien trop fort pour un lieu comme celui ci, se
trouvait Conan, discutant avec Wakusei, si il souhaitait passer le mariage tranquille, il valait mieux ne pas trop l'approcher d'eux ;assit sur un ban, il reconnu Seldeus parlant avec une femme au teins blafard dont la beauté avait quelque chose d'effrayant, sans doute une nouvelle conquête de l'homme déjà si apprécier des femmes. Soudainement, il entendit une voix grave et criard, il l'aurait reconnu entre mile, c'était Astre.


-Dieu ! Que vous êtes bruyants. Pestilentielles créatures…

Funafuty regretta amèrement de ne point avoir de pierres à lui lancer ou autre chose contondante, encore une fois, le provocateur s'en sortait.

Quelque instant passèrent, toujours debout, il devait se décider d'une place, ses yeux avides balayèrent le temple et s'abattirent sur un homme portant une moustache des plus ridicules, il le prit par la tunique, l'emmena dehors et d'un grand coup de botte, l'expulsa.

« Ne me remercie pas, je viens de te sauver la vie ! »

Comme toujours, son sourire cynique se dessinait sur ses joues et, tournant les talons, il n'entendait déjà plus les bruit de pas du moustachu. Lentement, il retourna s'assoir à la place qu'il avait « libéré », près du couloir, pour voir passer les gens, et surtout juste devant un homme qui se plaignait fort peu que le chapeau rouge lui bouche la vus. Le brouhaha recommença, seulement troubler par le grincement des massifs ouvertures s'entrouvrit pour laisser passer un homme que Funafuty aperçus mal, un des géant lui bouchait la vu. Soudainement, la porte s'ouvrir avec fracas, et l'homme du jour entra sur son cheval. Rapidement, le silence se fit autour du seigneur du malin vêtu d'un manteau qui, au yeux de Funafuty, était particulièrement belle vu sa couleur. D'un pas lent l'animal conduit le blasphémateur vers l'hôtel et dit d'une voix forte:

« Que l'on m'apporte le prêtre. »

La petite fouine s'agita férocement, désorienté, elle fini pas trouver le chemin du cachot ou se trouvait le prêtre, quelque instant après, il remonta et se courbant devant son roi, il dit:

-Voilà le prêtre, Maître.

Funafuty entendit quelques paroles pas le fond de l'église, sans doute un de ses géantqui ne semblait pas savoir compter jusqu'à cinq, Funafuty préféra concentrer son attention sur le prêtre qui semblait pas loin de tomber dans les pommes, ses yeux transpirait le stresse et la peur, une vision qui ne déplut pas assez à Funafuty, il s'en voulu un
peu.



Il ne manquait plus que la marié, l'homme en rouge imaginait déjà le Ganondorf sanglotant, un rouleau de parchemin dans les mains sur laquelle était écrit « je vous quitte », cette idée fit sourire Funafuty qui entendit à se moment précis le bruit de la porte qui s'ouvrit, s'était une femme au cheveux bleu, sans doute pas la marié qui brillait par son absence.

Soudainement, il se tourna vers son voisin, un jeune zora qu'il n'avait jamais vus, et lui tendit un rubis rouge.

Combien tu pari que la marié à vingt minute de retard?


Ses paroles se noyèrent dans dans les murmures qui reprenait lentement après l'arrivé du cheval dans le temple, se qui était fort choquant, il se l'avoua, même lui n'aurait pas oser.


Aurore


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Tsubaki ne se souvenait plus de la dernière fois où elle avait assisté à un mariage. Elle n’était pas le genre de personne que l’on souhaitait voir lors de cette union sacrée. Et cela lui était bien égal car elle éprouvait une sorte de malaise dans ce genre de cérémonies pompeuses où il fallait paraître bien. Et ce malaise était encore plus présent dans les temples où selon elle, régnait une étrange atmosphère. Pour toutes ces raisons, elle avait été grandement étonnée qu’on lui demanda d’être la demoiselle d’honneur quelques jours avant la célébration. Elle avait mis plusieurs jours avant de répondre à cette demande pour finalement l’accepter.

Le dit-jour de la cérémonie, l’apprentie du sombre Seigneur enfilât une simple robe blanche et des souliers confortables. Ses cheveux descendaient en cascade le long de ses épaules, jusqu’à mi-hauteur de son dos. Elle avait opté pour sa coiffure habituelle, c'est-à-dire un simple coup de brosse dans ses longs cheveux blancs. Un sourire malsain illuminait son visage.
« Inutile de s’encombrer pour le combat » se disait-elle.
« Carnage apocalyptique ». Tel était son titre et elle était bien décidée à le défendre. Particulièrement en ce jour « béni ».
La succube du régent n’avait aucun avis concernant la décision de son Maître. Elle avait foi en lui et le pensait assez rusé pour obtenir toutes les faveurs que pouvaient lui procurer cette union.

En sortant, la Dame-louve pensa qu’elle aurait peut être dû s’habiller plus chaudement. La saison froide touchait à sa fin mais le vent n’en restait pas moins hivernal, s’infiltrant sous ses vêtements, glaçant ainsi sa peau d’ivoire. Elle avançait rapidement pour fuir au plus vite l’air glacial. La ville était vide de monde. Ses pas résonnèrent contre les pavés de la place du marché. Cette place si animée en temps ordinaire était aujourd’hui lugubre et sans vie. Tsubaki s’y sentit mieux que jamais. Dieu qu’elle détestait les bouffonneries qu’on y faisait en temps normal ! Elle aurait aimé rester plus longtemps pour contempler l’aspect sinistre de ce lieu mais le temps la pressait. Elle traversa donc la place à vive allure en direction du temple.

Le parvis du temple semblait désert. L’immense et imposant bâtiment se dressait devant elle. La damoiselle des bois se demanda si la grandeur du temple était une façon d’atteindre les déesses. Un léger parfum d’encens embaumait l’air. C’était certainement là une quelconque offrande afin de s’attirer les faveurs des déesses. La jeune femme ne connaissait pas grand chose en matière de religion. Elle avait entendu quelques rumeurs et superstitions mais rien de plus.
En s’approchant, elle se rendit compte que sur le sol jonchaient des dizaines de cadavres. Ils n’étaient pas beaux à voir et, pour la plupart, n’avaient pas été tués proprement. Comme si une sorte de précipitation désordonnée avait envahi leurs assassins avant qu’ils ne commettent ces meurtres.
Une brise légère apporta l’odeur cuivrée du sang jusqu’à ses narines. Le mélange des parfums du sang et de l’encens était absolument épouvantable.
Après quelques minutes, elle se rendit compte qu’elle s’était arrêtée et qu’elle était plantée à l’entrée du parvis depuis un certain temps.
Elle s’avança à pas hésitants, ne sachant pas exactement ce qu’il convenait de faire. Devait-elle attendre la prêtresse sur le parvis ? Fallait-il qu’elle entre à l’intérieur du temple afin de recevoir les instructions ? Toutes ses questions se bousculant dans sa tête lui donnaient la nausée. Elle trouva finalement son mari qui l’attendait devant les deux grandes portes du temple.


John Doe


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Sale temps, et plus rien à faire, pensa t il, renfrogné par la brise hivernale refroidie par une essence maléfique surnaturelle. Debout, droit comme un i, les pieds gelés ancrés dans le sol, Arkhams avait l'impression d'être un stupide majordome, pis encore ! Il ressemblait à cette place : froid, gris, triste, mort. Il ratait la fête et pour quoi ? Pour pavaner sa grandeur à l'entrée, devant le peuple assez téméraire venu voir non pas lui même, mais son maitre. Une jalousie s'instilla en lui. Il la balaya rapidement en se frottant les bras. Sa robe de soie n'avait pas été faite pour cela. C'est alors qu'enfin le soleil arriva. Un point minuscule et brillant dans cet horizon de couleurs ternes. Arkhams leva les yeux, il sentait cette chaleur incroyable, enveloppant son corps fin et embrassant son âme. Bien plus alléchant qu'un quelconque pouvoir divin, ce petit point au loin le fit sourire, enfin. Elle avança de son pas félin, encapuchonnée délicatement dans sa chevelure de neige, son museau aux aguets, ses yeux vifs perçants une brume macabre. Arkhams cessa sa pose de statue de marbre et adopta une posture digne, fière, comme un homme dit on dans le langage courant. Odieuse comparaison sans lien avec la grandeur et la noblesse qu'il représentait, bien entendu. Il accueillit son hôte près de lui, au pied de la cathédrale. Le beau monde arrivait enfin. Tsubaki.

Navré pour ce spectacle, douce nymphe. Dit il d'une voix fluette.

Il est vrai qu'il y a plus beau décor qu'une armée décérébrée et fanatique d'aberrations « vivantes ». Toutefois l'arrivée de sa femme annonça le début des réjouissances. Ils écrivaient l'histoire, comme Arkhams avait pu le faire en des temps maintenant immémoriaux. Cette délicate rose noire était celle qui allait faire venir la promise du Seigneur Ganondorf, celle qui allait véritablement mettre fin à cette version ignoble d'Hyrule. C'est ainsi qu'amant et amante attendirent, seuls, dans le froid, l'élue des Flammes. Il n'attendait pas de réponse, mais il osa brisa la glace avec sa compagne, afin de ne pas s'effondrer sous cette atmosphère trop tendue. Tendue car il était possible que la Prêtresse ne vienne pas, après tout ! Et tendue car Arkhams voulait écrire la déchéance d'Hyrule dans le sang et avec le sien au plus vite. Enfin il aurait sa revanche sur la vie. Il ouvrit la bouche donc, dans l'espoir d'être intéressant, ce qu'il ne fut manifestement pas … Il n'attendait aucune réponse.


M'fait froid, hein ?


Il avait honte. Cette émotion futile disparaitra bien vite, se dit il, l'Histoire ne parlera pas de cet échange pitoyable ! Heureusement.


Le jour fatidique était arrivé beaucoup plus vite que prévu, mais il faut dire que le temps sembla s'emballer lorsqu'elle apprit la nouvelle. Sur le coup, elle n'avait pas réagi, trop surprise, trop... effrayée. Mais les jours avaient passé, et maintenant elle voyait ça comme une ultime épreuve de la part de Din. Certains diraient qu'elle interprétait tout, qu'elle se laissait trop guidée par son "destin". Le mot prit une nuance funèbre lorsqu'elle y pensa. Peut-être qu'elle interprétait, mais cela était sans doute pour se rassurer. Elle n'avait osé imaginer ce qui aurait pu se passer si elle avait ne serait-ce que réagi, et à ces pensées, sa main se porta à sa gorge. Elle essuya les larmes qui perlaient à ses yeux et redressa la tête.
Aujourd'hui, elle allait se marier. Le jour dont rêvent toutes les petites filles du royaume, en songeant à leur prince charmant. Elle n'aurait jamais pensé qu'en acceptant d'oublier son ancienne identité pour servir la déesse des flammes elle pourrait -devrait ?- se marier un jour. Elle avait reçu une robe blanche bordée de fils rouges qui dessinaient de petites flammes discrètes, et elle avait demandé à une jeune kokiri de l'aider à s'arranger. Autant faire les choses bien, pour ne pas s'attirer la colère du Seigneur Gérudo.
Elle arrangea une derrière fois ses cheveux de feu, attachés pour l'occasion. Elle remercia la jeune kokiri, qui lui fit un grand sourire en lui adressant ses vœux de bonheur. Le visage de la prêtresse se peignit d'une fine tristesse, mais elle rendit son sourire à l'éternelle enfant.


*J'espère que tu te rends compte de la chance que tu as, petite fille.*

Elle sortit de sa maison, et remarqua que les quelques stalfos qui l'attendaient semblaient s'impatienter.

*Encore et toujours des squelettes ! Quel merveilleux présage...*

Bien qu'on lui proposa un autre moyen de locomotion, elle prit le premier cheval sellé et l'enfourcha. Elle ne voulait pas trop paraitre pour une poupée de cire, même si son rôle actuel ressemblait plus à celui du marionnette qu'autre chose. Le convoi se mit en route, en direction du Temple du Temps.

Le spectacle qui l'accueillit à son arrivée provoqua chez elle des nausées. Les moines qui gisaient ici et là ne finiraient pas de hanter ses rêves, elle n'en doutait pas. Elle tenta néanmoins de chasser les images de sa tête et de ne pas regarder au sol, se concentrant sur l'édifice qui lui faisait maintenant face. Elle distingua deux silhouettes et les reconnut lorsqu'elle s'approcha suffisamment. L'une d'elle n'était autre que sa demoiselle d'honneur, la louve Tsubaki. Elle secoua la tête. Elle ne ressentait pas d'amitié particulière pour la jeune femme, mais elle craignait moins sa compagnie que celles des autres acolytes du Gérudo, surement grâce à son statut de femme, même louve.
Près du parvis, elle descendit de cheval et le confia à un des soldats. Elle s'avança vers sa demoiselle d'honneur, et vit que celui qui l'accompagnait n'était autre qu'Arkhams. Elle inclina la tête en signe de salut, et se concentra pour maitriser son expression.


*Reste fière, je t'en supplie...*

Faire taire ses autres pensées avec ces quelques mots lui redonna assez de courage pour lancer un regard à la Dame Louve, et à se préparer pour ce qui l'attendait. Elle passa la porte du temple, le cœur serré, mais le regard imperturbable.


[Si il y a besoin de développer plus/moins, ne pas hésiter à me le signaler ! =)]

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Ange Krystaleen


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[Idem que pour la PdN, je ne m'impliquerai pas si combat il y a, car de 1) j'accompagne la PdN, même dans sa fuite, et de deux, y'a un peu trop de monde, perso, je n'arriverai pas à suivre le tout. ^^']

Erinyes ne voulait tout simplement par se trouver là. Autant elle, elle si fichait pas mal de l'ambiance macabre, des cadavres, des autres personnes, et du mariage lui même. Même si son passé avait été ruiné à cause du Seigneur du Malin, elle ne cherchait pas pour autant à se venger. Ça ne changerait plus rien. Et son rôle désormais était de veiller sur la Prêtresse de Nayru, et pas de faire la guerre.

Non, si elle voulait se trouver partout ailleurs sauf ici, c'était justement pour sa protégée. Son amie n'avait pas eu d'autre choix que de se montrer présente. Volonté de Nayru sot disant. Mais Erinyes n'était pas dupe. La Prêtresse de la Sagesse n'était pas à sa place ici, et encore moins en sécurité. Elle, si souriante et ouverte, se tenait à distance de tout et restait de marbre. Surement pour garder une certaine dignité dans la peur et le dégoût qu'elle éprouvait.

La nouvelle était arrivée fort vite, aussi, les deux jeunes femmes n'avaient pas vraiment parlé entres elle de ce qu'elles pensaient de tout ça. Pour étaient-elles vraiment obligées d'être là ? Par ordre de Nayru ? Cherchait-elle à transmettre un autre message, ou a faire passer une nouvelle épreuve à sa dévouée ?

Ou alors, était-ce juste un prétexte de son amie, pour être présente, par politesse et soutient, envers sa consœur ?
La garde ne le savait pas, et se sentait un peu déstabilisée. Il y avait beaucoup de monde, tous camps confondus. Des gardes royaux, des phoenixiens, des neutres sûrement, et les fidèles de Ganondorf.

Elle devait avoir l'œil partout. La Prêtresse de Nayru était une cible facile, voire peut-être priviligiée dans tout ça. Elle ne voulait pas qu'il lui arrive quoi que se soit.
De ce fait, elle restait près d'elle le plus possible, main sur la garde de son épée. Tout le monde, pour le moment, semblait calme. Tous devaient attendre l'union, sûrement par curiosité. Mais après, tout pouvait changer.

Elle repéra pas trop loin une porte de sortie. Parfait. Cela leur serait fortement utile en cas de soucis.
Puis son regard parcouru la salle. Le Seigneur du Malin était bien évidement présent. Le Prêtre semblait lui, au bord de l'évanouissement. Tout le monde dans le Temple attendait. En effet, il manquait encore... La mariée.

Mariée qu'Erinyes fini par apercevoir à l'entrée. Très reconnaissable, avec sa robe blanche, et sa chevelure de feu. On les reconnaissait de loin ces Prêtresses. Aussi fut-elle étonnée de ne pas voir celle de Farore... Peut-être que la Déesse du Courage avait d'autres projets pour ne pas, comme Nayru, envoyer sa Prêtresse à ce mariage ?

Elle n'osa pas poser la question à la Prêtresse de Nayru. La cérémonie allait bientôt commencée, et l'une comme l'autre semblaient peu enclines à converser dans pareilles situation...


Aurore


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« Navré pour ce spectacle douce nymphe » lui murmura son mari.

Tsubaki ne répondit pas. Elle ne souhaitait pas dire de propos inutiles. Elle attendait patiemment l’arrivée de la mariée.
Après quelques secondes son époux repris.


« M’fait froid hein ? »

La jeune femme se sentait mal à l’aise. A sa connaissance jamais l’homme qu’elle considérait désormais comme sa moitié ne s’était adressait à elle aussi impersonnellement. Sans doute était-ce l’étrangeté de la situation dans laquelle ils se trouvaient qui le rendait nerveux.
Elle finit par répondre :


« Oui plutôt. J’aurais dû me vêtir plus chaudement ».

Les deux époux n’eurent pas le temps d’échanger plus de propos car déjà, à l’autre bout du parvis, pointait une ombre à la chevelure rousse entourée d’acolytes quelque peu repoussants.
La prêtresse de Din avait tout d’une jolie mariée. Elle avait dompté ses somptueux cheveux roux pour l’occasion et arborait une robe de style Hylien.
Elle semblait anxieuse mais paraissait maitriser la situation. Son regard croisa celui de la Dame Louve. Une sorte de signe pour annoncer qu’elle était prête. La procession allait démarrer. Les événements s’enchainèrent ensuite très vite. La demoiselle d’honneur lança un dernier regard à son mari puis s’engagea à la suite de la mariée.



John Doe


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Enfin ! Enfin elle était là ! Il lâcha précipitamment sa femme afin de rejoindre la Prêtresse. Arkhams ne pouvait cacher son excitation. Son corps était parcouru de spasmes violents, il était en transe, au bord de la folie, celle qui rend un homme totalement méconnaissable, bavant d'envie pour le futur qui était maintenant le présent. Il allait assouvir peut être sa vengeance, dans quelques instants, en frappant Hyrule, la personnification de toute sa haine. C'est avec des yeux chargés d'impatience qu'il avança, il aurait pu, s'il n'avait su contrôler la bête en lui, attrapait le bras de la demoiselle et la trainer en courant vers l'autel quitte à ruiner la cérémonie de son Maitre.

Toutefois il avança calmement, digne, vers la jeune fille. Ah ça, elle était fichtrement belle, le mariage magnifié la beauté, un sacre tellement inutile en apparence ... Arkhams posa un genou à terre sur le sol pierreux et glacé.


Vous voilà enfin, Dame.


Pour la première, il l'avait appelée dame, car en effet, elle en était une à présent. Il lutta pour cacher son sourire de jubilation. Il l'accompagna auprès de sa Demoiselle d'honneur. Le chemin fut long, tellement long. Ces quelques mètres étaient épuisants pour l'âme, il se battait pour ne pas courir. Enfin, il ouvrit la double porte majestueusement. Il capta l'attention de l'auditoire, volant la vedette au Seigneur Noir, il aimait ce coup de projecteur, toutefois, Ganondorf lui ferait sans doute payer ce petit moment de gloire plus tard ...

Votre Élue est là, Maitre.


Invité

Invité
Faust entendit le bruit d’un cheval arriver à vive allure. Alors que Wakusei rentrait dans le Temple, il vit Conan la tirer vers l’arrière et discuter avec elle d’une manière assez agitée. Quelques secondes plus tard, le Protecteur Phoenixien lança au Mage un regard plus froid qu’une toundra. Le jeune homme se replia d’avantage sur lui-même. Il adorait Conan, c’était une personne particulièrement gentille par rapport à l’impression qu’il donnait au premier abord. Faust l’avait toujours considéré comme le grand frère qu’il n’avait jamais eu.
Que cet homme lui lance un tel regard augmentait son sentiment de désarroi. Il vit l’ex-Prêtresse du Temps s’agiter, avant de le rejoindre et de s’asseoir à ses cotés.

Plusieurs personnes entrèrent sans que Faust n’y prête réellement attention, trop absorbé par sa crise existentielle. Ce ne fût que lorsque l’air devint glacial qu’il daigna lever les yeux.
Il était là. Le Mage n’avait vraiment pas envie de voir cet homme par la faute de qui tout était arrivé. D’ailleurs, « homme » était un bien grand mot pour lui. Ce n’était qu’un monstre. Il ne voyait plus rien d’autre en…

Ganondorf pénétra dans le Temple, comme si tout lui appartenait et lui était dû. Les discutions qui s’opéraient une seconde auparavant se stoppèrent net, et toutes les personnes présentes tournèrent la tête vers le Seigneur du Malin. N’ayant pas jugé nécessaire de descendre de sa monture, le Seigneur Gérudo leva le bras en l’air, comme pour donner à une scène déjà bien théâtrale encore plus d’ampleur. Son regard fit prendre la poudre d’escampette à Astre, qui descendit rapidement de l’autel. Puis il se retourna vers l’assemblée présente et sourit, d’un sourire qui fit grincer Faust des dents. Insupportable. C’était insupportable de voir qu’au milieu de ces morts, de ce désarroi, de cette tristesse et bientôt, de cette injustice qui allait se produire, Ganondorf, lui, était heureux. L’homme à cheval émit un raclement de gorge, et sur un ton des plus banals, il lança :


« - Que l’on m’apporte le prêtre. »

Le Sénéchal se précipita alors après un « Bien, Sire » vers le fond du bâtiment. Faust supposa que c’était là qu’était retenu en otage le prêtre qui avait eu la malchance d’être « choisi » pour célébrer les noces. Plusieurs minutes s’écoulèrent durant lesquelles d’autres personnes arrivèrent. Au milieu de celles-ci, la Prêtresse de Nayru et sa gardienne, Erinyes. Le Mage eut du mal à saisir la raison de sa présence, mais pensa que ce n’était que pour soutenir sa comparse.

Astre revint, tenant par le bras… Faust se leva. Etait-ce lui le prêtre ? Il avait vaguement entendu parler de cet homme qu’il, s’il s’en souvenait bien, se nommait Mealkor, mais ne l’avait encore jamais vu.
L’homme observa les Hyliens et arbora un air dépité, puis il leva les yeux vers Ganondorf. Comme s’il venait de comprendre ce qui allait se passer, il murmura quelque chose d’inaudible du fond de la salle.

Faust resta immobile durant toute la scène. Il comprenait. Il comprenait vraiment ce que devait ressentir cet homme à cet instant, et il était véritablement navré d’y avoir prit part. Toute cette violence, toutes ses manigances, ce traquenard grandeur nature… Il poussa alors une exclamation, mais personne ne sembla y prêter attention. Les noces étaient déjà une excellente façon de mettre Hyrule sous la coupe du Seigneur Ganondorf, mais qu’allait-il se passer lorsque tout cela serait terminé ? Il y avait là tout les représentants ou presque des Chasseurs de Primes, des Chevaliers du Phoenix, et les Profondes Ténèbres. Personne n’allait pouvoir se contrôler. Un peu affolé, il voulut prévenir Wakusei, mais avant d’en avoir eu la possibilité, la porte se rouvrit.

Entourée de Tsubaki dans une très jolie tenue, et Arkhams qui semblait avoir perdu le contrôle de lui-même, la Prêtresse de Din venait d’entrer. Elle était magnifique. Et bien que les préférences de Faust l’aurait plutôt poussé vers le Porte-étendard, il fut particulièrement écoeuré qu’une si belle femme doive appartenir à un homme qui ne la méritait absolument pas. Ils se stoppèrent tout trois devant l’homme en question sous le regard des convives.


« - Votre Elue est là, Maître. »

Tout cela présageait vraiment un bien sombre avenir dans les minutes à suivre. Faust XIII leva une dernière fois les yeux vers Mealkor. Si les choses tournaient au drame, bien que cela ne le rachèterait certainement pas, il ferait tout son possible pour sauver cet homme. Car après tout, quitte à être neutre et à en subir les conséquences, autant profiter des bons points lorsqu’on peut le redevenir.


Conan


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Ganondorf, Arkhams, Withered, Tsubaki...
Tous arrivaient. On sentait dans leur gestes, dans leurs paroles, dans leur yeux même une folie latente.
Presque au bord de la crise de nerf jubilatoire !
Un mot, un geste de travers et un massacre sans nom se ferait jour !


« - Que l’on m’apporte le prêtre. »

"Que l'on m'apporte mon repas", cela sonnait presque pareil !
Un bout de viande, un pion.

Alors Conan pris une décision pour essayer de détendre l'atmosphère et éviter un carnage.

- Tiens Wakusei, prends mon arme...
Il tendit sa longue épée et les bras légèrement écartés du corps, se dirigea droit sur la pretresse qui venait d'arriver.
Et sans un regard pour la clique qui l'entourait, il s'agenouilla devant la représentente de la déesse.

- Mes respects Grande Pretresse. Je viens ici vous présenter tous mes voeux de bonheur. Et vous assurer que personne ne troublera ce jour de fête pour vous, quelque soient les rencoeurs qui opposent certains d'entre nous...


Sepoh


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Après avoir réglé certaines formalités, Galastop alla s'asseoir au milieu des invités déjà présents. Il était entouré d'inconnus mais il n'en avait rien à faire. Il n'était pas là pour discuter mais pour assister au mariage. Il savait que le contrat passé avec Ganondorf n'avait pas plu à certains, encore une fois cela le laissait indifférent. Les Chasseurs étaient aussi des Mercenaires, ce n'était pas nouveau. Tans pis pour ceux qui venaient de s'en rendre compte.

La salle était maintenant remplie. Il reconnut parmi les gens présents quelques connaissances. Tout Hyrule était réunis. Aucun doute, cet évènement allait changer d'une façon ou d'une autre le royaume. Il n'était donc pas question de partir maintenant, pour notre épéiste les choses commençaient à devenir intéressantes. La tension qui planait dans l'air témoignait de l'ampleur de l'évènement et de ce qui allait suivre : Ce mariage finira en véritable guerre...

Tout à coup le marié arriva, suivie quelques minutes plus tard par la mariée. La cérémonie allait enfin pouvoir commencée...


Dans la forêt, les bruits de l'événement qui se préparait, courait de feuille en feuille...
Et parvinrent à la connaissace du Vénérable Arbre Mojo.

Celui-ci ne pouvant rater une telle chose, se concentra.
Tout son énorme troncs se mit à frémir, à trembler.
Bientôt un nuage blanchâtre, son aura, se mit à planer au dessus de sa cime.
Un dizaine de petites fées l'entourèrent bientôt.
Le nuage ainsi escorté se mit bientôt en mouvement et plana en direction du village Cocorico.

Arrivé au temple, l'aura se matérialisa en un arbre miniature qui flottait à ras du sol. Dans ses branches vaporeuses, les fées étaient juchées.

Toute cette petite troupe était les yeux, les oreilles et la bouche de l'arbre resté dans la forêrt...

Il entra dans le temple pour assister à la cérémonie. Le Prêtre et les deux époux étaient déjà là...

- Bonjour à tous....
Lança-t-il de sa vois caverneuse.

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Withered


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*Enrichissant ?*, Withered était amusée.

"Nous ne devons pas avoir la même idée d'une chose enrichissante Garde. Je ne vois pas ce que cette cérémonie peut vous apporter mais soit, partons du principe qu'elle peut vous enrichir de quelques expériences. En quoi l'est-elle pour un garde royal comme vous ?"

La Gérudo n'avait pu s'empêcher de sourire aux propos du blond. Car en songeant à ce mariage, enrichissant n'était absolument pas le premier mot qui lui venait à l'esprit. Mais ses pensées furent interrompues par l'arrivée imposante de son Roi qui fit taire les piaillements désagréables de la foule. Il était digne, fier, semblait intouchable. L'attitude d'un Seigneur, un vrai, un homme taillé pour le trône.
Le prêtre fut emmené sur le devant de la scène, et Withered ne put que sourire devant la tableau qui se dressait : Mealkor, un homme déjà d'une faible constitution, semblait chétif au possible devant son Roi. Il était un faire-valoir parfait pour le Seigneur Gérudo, mettant en avant sa puissance et son aura.
En observant les badauds, la Vipère put remarquer une femme en bleue, et déduisit de ses maigres connaissances qu'il s'agissait de la prêtresse de Nayru. Ainsi donc les Déesses prenaient aussi part à cet évènement par leur intermédiaire, et pas seulement Din... Peut-être que la Déesse de la Sagesse espérait que la représentante de la Déesse de la Force ne soit illuminée d'une pensée plus... sage. Mais la gérudo ne doutait pas de l'emprise du Seigneur sur la jeune femme, et que le mariage se déroulerait sans accroc de ce côté.

Comme pour répondre à ses réflexions, la porte du Temple s'ouvrit, exposant ainsi la mariée à la foule, encadrée par deux membres des Profondes Ténèbres. La rousse se tenait droite et fière, changement des plus appréciables en ce jour. L'Armée du Malin se devait de briller sous tous les angles.
Arkhams s'adressa au futur Roi d'Hyrule, et lorsque Conan se leva, la gérudo lança un regard en sa direction et se déplaça légèrement, afin de sauter sur le Barbare s'il tentait quoi que ce soit de déplacé. Toutefois il n'en fit rien, et les paroles qu'il adressa à la promise de Ganondorf lui arracha un sourire. Quel acte louable pour le protecteur de la lumière qu'il était...! Elle se réinstalla, jetant un rapide regard à son voisin blond.
Un drôle d'être fit irruption dans la salle peu de temps après, une sorte d'arbre miniature entouré de fées. Décidément, ce mariage se transformait en véritable foire à la bizarrerie... Elle soupira, et murmura, plus pour elle même que pour le garde royal à ses côtés.

"Eh bien, quel festival... Que nous réserve la suite ?"


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