Un peu de piquant dans ma vie

RP privé avec Katrina

[ Hors timeline ]

.:Echo:.


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(vide)

Ce fut encore une nouvelle journée, un nouveau rendez-vous. Toujours le même et l’ennuyeux train-train du quotidien. Les corps gisants, les éruptions sanglantes, se noyer dans la masse…

Une silhouette sortit de l’ombre des catacombes où elle avait élu domicile, loin de tout, loin du commun des peuples. Le Sheikah détestait sortir dans la lumière, mais les rendez-vous en public étaient nécessaires pour passer inaperçu. Les contrats étaient souvent les mêmes, c’était souvent des opportunistes, des personnes folles de colère, qui demandent de faire souffrir, de tuer sans âme des familles entières.

Son arrivée à la taverne, ne passa pas inaperçue. Un Sheikah avec des vêtements sombres et une capuche rabattue sur la tête, n’attise pas la sympathie. Mais il s’en fichait, le seul fait que les gens ne venaient pas lui parler, l’enchantait.
Après quelques rapides questions au tavernier, il monta les escaliers et entra prudemment, une main sur le manche de sa dague, dans une des chambres de l’étage. Un Hylien était assis devant un bureau dans le coin de la chambre, dos à l’entrée.

*Surprenant… *

L’hylien se leva et se tourna. C’était sans aucune peur dans les yeux que celui-ci fixa son regard sur l’ombre qui remplaçait le visage du Sheikah.

« Je dois dire que je vous pensais plus grand ! Lui dit l’hylien »

C’était un homme assez grand, fin, d’une grande prestance. Mais ce qui se dégageait surtout de cet homme, c’était la confiance. Une confiance en lui tellement grande, qu’il se sentait intouchable.

La curiosité piqua le fort intérieur de l’ombre. Le Sheikah sortit son poignard et joua avec pour répondre à la pique du royaliste.

« Ce serait en vain que vous m’intimideriez. Je sais que le simple fait que je sois royaliste ne vous enchante pas, mais vous êtes le mieux placé pour ce contrat »

Une légère méfiance avait remplacé le regard du royaliste lors de sa réponse. Mais ce fut toujours de la même voix froide que l’ombre lui répondit :

« Je dois dire que je ne m’attendais pas à voir un royaliste d’aussi haut rang… messire… Mais soit, vous connaissez déjà ma phobie de tout ce qui touche au bleu et or. Avant de continuer je n’aurais qu’une question, mais réfléchissez bien à votre réponse, cela pourrait bien être la dernière »

Un grand sourire remplaça la prestance du royaliste.

*Vraiment surprenant…*


« Pourquoi en arriver à un meurtre ? »

« Hum… Un complot assez bien ficelé m’amène à accomplir cette basse besogne. En bref, la vie de la famille royale est mise en jeu. Je dois protéger les intérêts de la royauté… ainsi que les miens… »

Après une brève réflexion, l’ombre ajouta :

« Je commence quand ? »


Withered


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(vide)

Elle campait dans le jardin de la résidence, à l'affut du moindre changement, du moindre mouvement. Ce n'était pas la première nuit qu'elle guettait, arc à la main et flèche encochée. Elle était redevenue l'archère pour quoi elle avait été formée, et dans la nuit, son esprit comme ses yeux étaient à l'affut de son hypothétique cible. Et étrangement, elle adorait ça, ou presque.
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Tout avait commencé plusieurs semaines auparavant. Alors qu'elle rentrait en contact avec un des ses informateurs clés pour le journal, elle s'était retrouvé à court de rubis pour dédommager sa source. Et cette dernière resta d'ailleurs totalement muette face à cette situation. La Sheikah avait été désespérée, inquiète face à sa bourse étrangement vide.
Et puis, la solution s'était imposée à elle. A Cocorico, plus précisément à la taverne de Nuttyk, Katrina avait attendue. Couverte de sa cape de Sheikah, elle était restée dans l'ombre, invitant ceux qui connaissaient ses dons à venir acheter ses services. Et elle n'avait pas attendu longtemps. Un homme poivre et sel et pourtant jeune de visage vint à sa table, lui tendant une coupe d'hydromel qu'elle ne toucha pas. Elle garda les yeux rivés sur la table, la bouche totalement close. Elle ne poserait qu'une question ce soir, et l'acheteur devait commencer, ouvrir la première faille.

"Mission de protection. Mon maître est actuellement menacé de mort, du moins c'est ce qu'il croit. Il a des idéaux un peu radicaux qui ne plaisent pas à tous, mais c'est quelqu'un de très ouvert." Toutefois il ne semblait pas convaincu à ses dernières paroles. "Il habite dans le bourg d'Hyrule, et souhaite une protection rapprochée sans pour autant qu'on sache dans quoi il est impliqué. Vous commencerez dès demain, et jusqu'à ce qu'il pense qu'il est hors de cause. Toutes les nuits et...."

"Combien ?"
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Le chiffre était largement alléchant pour elle. Elle n'était pas spécialement avide de rubis, mais le journal lui demandait beaucoup plus de moyens que ce qu'elle pensait au départ. Et c'est aussi pour cela qu'elle avait accepté d'assurer la protection d'un homme dont elle ne savait rien, pas même s'il était juste de le défendre face à une mort qu'il méritait peut-être. Une arme ne se posait pas ce genre de question. Alors c'était pour cela qu'elle campait, cape sur le dos et arc au poing.


.:Echo:.


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(vide)

Il faisait nuit noir lorsqu’il arriva près de l’entrée de la résidence. C’était un de ces soirs sans nuage, sans lumière, sans espoir…

Il observa avec attention, la grille du portail. C’était un portail en fer forgé main de haute stature, surement très couteux. Des indices sur la personne qui habite ici lui sautèrent aux yeux.

L’image… Il y avait un jardin bien taillé, une pelouse sans imperfection, l’architecture de la bâtisse bien agencée. C’était un homme politique qui souhaitait le respect, a coup sûr.
Mais, il y avait peut être un peu d’inconscience, ou alors une grande confiance en lui. Pas de chien, pas de garde, pas de torche, rien. C’était dans ces moments là que le Sheikah avait de mauvais pressentiments.

Il avança dans l’allée, prudemment et sans bruit puis il stoppa net en entendant un bruit doux mais inquiétant. C’est au moment où il esquiva une flèche, que le Sheikah pensait que l’homme qu’il devait assassiner, n’avait aucune confiance aux autres finalement.

Il fixa son regard sur le toit en souriant et dit tout bas.

« Jouons … »


Withered


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(vide)

Inspirer. Placer la flèche, la maintenir, viser et tirer. Expirer. Ses yeux ne l'avaient pas trahie lorsqu'elle avait enfin repérée sa cible -un homme de stature moyenne, sans grande aura mais qui pourtant sembla observer les moindre détails de la résidence- mais il y avait quelque chose qu'elle n'avait pu voir. Elle avait en face d'elle un Sheikah, qui en plus de ça présentait d'affreux réflexes : il esquiva sa flèche, repéra directement d'où elle venait et ses lèvres bougèrent à peine. Le contrat s'avérait plus difficile que prévu, surtout si l'assassin avait été entrainé à la même école qu'elle, par les puristes Sheikahs.

Elle ne détailla pas plus son adversaire. Ré-encochant une nouvelle flèche, elle sauta du toit principal pour aller sur un secondaire, moins haut. Elle tira une fois en l'air, puis enchaina lorsque ses pieds touchèrent les tuiles. Elle prépara de nouveau son arc et rabattit sa cape sombre, qui lui servait de camouflage. Elle observait, attentive, vérifiant la dague dans sa botte. Elle espérait tout de même arriver à éliminer l'intrus avant, car ses capacités au corps à corps étaient limitées. Elle avait toutefois quelques tours dans son sac, mais elle décida d'attendre que son adversaire lui en apprenne un peu plus sur lui-même avant qu'elle n'abatte toutes ses cartes.


.:Echo:.


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(vide)

Il savait déjà comment tout ceci allait se finir, mais pour cela il devait analyser la situation.
Après avoir esquivé les flèches suivantes, il y eu un calme soudain. Plus un bruit, pas un mouvement perceptible depuis sa cachette.

Il commença à scruter la bâtisse, le toit le plus bas était haut de 3 mètres environs. L’idée de l’escalader à la main était alléchante s’il voulait se faire transpercer par une flèche. Il opta pour une autre tactique.

Il prit un objet long et métallique dans une des nombreuses poches intérieures de sa cape et commença sa course. L’archer qui voulait sa peau, s’en donna à cœur joie, en lui envoyant plusieurs flèches d’affilées.

*Une cadence remarquable*

Il arriva au point critique. Tout allait se jouer lors de ces quelques secondes.
Il prit son élan, sauta et enfonça violemment la tige dans le mur de la bâtisse. Il prit appui sur la tige métallique et prit de suite son envol sur le toit. Cette action ne pris qu’une seconde, une seconde vitale de plus et l’archer aurait eu le temps de l’envoyer rejoindre ses ancêtres.

Une ombre se redressa devant lui, prête et en alerte. Il écarta les bras, où ses deux mains accueillirent respectivement une dague et un poignard.
Il se mit en garde et montra à son adversaire son sourire le plus carnassier.


Withered


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(vide)

Son adversaire ne tarda pas à se révéler un peu plus, comme répondant à son souhait. Pourtant ce qu'il lui montra ne l'enchanta pas. Il se dirigea avec rapidité et agilité vers le mur au pied du toit où elle se trouvait. Trop d'agilité puisqu'aucune de ses flèches ne le toucha alors qu'elle les enchainait à une vitesse folle. Etait-il un spectre pour que rien ne le touche ? Etrangement, plutôt que de se sentir inquiète, Katrina fut frustrée et vexée de voir que l'assassin lui résistait un peu trop. Peut-être avait-elle perdu de ses réflexes en se consacrant au journal plutôt qu'à l'arc.

*Enfoiré...*

Et soudain, il atteignit le pied du mur et disparut de son champ de vision. Un son parvint à ses oreilles, affolant ses réflexes : un son reflétant le contact du métal et de la pierre. Il allait grimper ! Sa main saisit une flèche -trop tard pour la dague- et juste à temps elle la lança vers l'ombre qui l'avait rejointe. Diversion minime mais vitale.

Profitant d'un micro-temps de répit, elle saisit sa dague et fondit sur l'homme -maintenant qu'il était proche elle voyait bien leur différence de gabarit- misant tout sur la surprise et la vitesse. Elle visa la main contenant le poignard, l'expression étrangement neutre, parfait contraste avec les expressions qui éclairaient le visage de son adversaire. Et tant pis si la dague la touchait, le poignard lui semblant bien plus dangereux. Les Sheikahs étaient connus comme de fervents adorateurs de leurs lames empoisonnées...

Aussi, au moment où elle s'apprêtait à frapper la main ciblée, leurs corps ne se situaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. En espérant que la proximité empêcherait l'assassin de réagir trop vite et trop précisément, et que sa cape ample fausse son observation. Mais la douleur dans son flanc lui apprit qu'il avait des réflexes, et presque aussi elle gela cette main assassine qui lui arracha un cri. Son capuchon tomba sur ses épaules.


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