Il etait une fois, le son d'un ocarina ...

[Le fameux RP musical .... Libre]

[ Hors timeline ]

Eorah Vif-Argent


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(vide)

[HRP : Ce RP se situe APRÈS la plaine pour les âmes, APRÈS les départs d'Astre, Hollow et Lokis. Mais AVANT la rencontre avec Arhkams (je le repriserais)]

L'aube est là, la herse se lève.
Voila une semaine que je me suis confrontée a Hollowtimes, qu'il m'a rendu le sang de Lokis, rendant a mon don son potentiel originel.
Je m’étais mise en route pour le Bourg d'Hyrule, car j'avais besoin de rencontrer quelqu'un. Le voyage m'a pris un jour et une nuit, durant ce temps, j'appris que mon "associé" et son troupeau avaient quitté Hyrule précipitamment. J'en ai conclut que la Garde les avaient débusqués, les obligeant a fuir.

Cela ajoutait encore a mon pedigree : Dernière Leader du Phénix, Dernière Âme. A croire que j’étais de façon systématique, la conclusion de chaque guilde.

Et au bout d'une nuit a briser des os de Sackdoss a l'aide de mes dagues - j'avais pris pour décision de de dégainer mon épée que si je devais tuer, faute de savoir m'en servir - je regardais avec soulagement les barres de fer qui composaient la herse se relever péniblement. Il était temps. Déjà les rayons timide du soleil d'hiver illuminaient les créneaux.
Enfin la herse frappa son rangement et je courbait la tête, tirant le capuchon sur mon visage. Il ne faut pas oublier que je suis "morte" il y a trois semaines maintenant. Ça n'est pas seyant de ressusciter sans l'annoncer a tous. N'est ce pas.
D'un pas vif, je pénétrais dans la place du Marché.

Ça et là, on pouvait voir que les boutiquier subissaient une crise financière. Des échoppes étaient vide tandis que d'autres affichaient des prix affolants.
Haussant les épaules je me dirigeait vers la fontaine, au milieu de la place. L'eau qui s’en échappait était glacée. Pourtant cela ne m’empêchât pas d'y plonger la main et de jouer avec les courants.

Cela put paraitre idiot, mais ce simple "amusement" me fit rire, et me donna de la bonne humeur.
Et je voulut partager ...
D'un geste je sortit mon ocarina, et le portait a mes lèvres.
Je me souviens l'espace d'un instant, qu'il fut un temps, où j’exerçais le métier de barde.
Doucement, d'abord, timidement, les notes fusèrent.
Puis je pris de l'assurance, et la musique devint plus vive, entrainante...

Mon oreille fut attirée par un autre son, celui d'un autre instrument.
Me tournant vers le nouveau musicien je souris et grimpais sur le rebord de la fontaine.
En étant barde, il n’était pas rare, que je fit le clown, dans le but d'attirer le badaud.

Sur mon perchoir, je fit un clin d’œil a l'autre joueur et me mit a esquisser un léger pas de danse, en équilibre sur la pierre glissante. J'essayais au mieux de conserver mon visage et mon identité camouflées mais ne put retenir quelques mèches argent de s'envoler. La bonne humeur c'est pour eux aussi.

La foule commençait a se rassembler, certains tapaient des mains, d'autres des pieds. Je vis même du coin de l’œil des couples de danses se former.

Et j'entendis d'autres musiciens se mettre a jouer ....


Roshu Aaron


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(vide)

Le jour se lève, elle annonce une belle journée, espérait Roshu en ouvrant ses rideaux. Il n'avait plus aucune nouvelle de la guilde depuis un moment. Le jeune sorcier s'y était éloigné, écarté mais sans la quitté car toujours obsédé de reprendre la main, quelque soit le moyen, bonne ou non. Son plan s'était entamé à l’épisode de la confrontation entre le jeune garçon et le chef mais était pour le moment au point zéro. Il se définissait comme étant le dernier phoenix pur, ne suivant pas ses confrères non dignes de portés sur leur armure le blason de l'oiseau de feu, le poids de la justice. Le solarien regardait le ciel bleu azur, avec des nuages par-ci, par-là. Toujours dans ses pensées, réfléchissant de ce qu'il va faire aujourd'hui. Se promener, faire ses petites courses, récoltant des rubis pour pouvoir payer son loyer ou se confronter à des guerriers à la zone de combat. Pas de combat, ni de récompense à récolter, tous simplement l'envie de prendre l'air dans les quartiers de la citadelle. Roshu s'étirait en baillant, fit des mouvements de gauche à droite de la tête, enfila sa tenue bleu foncé de Solar, armé de ses 2 baguettes et sortit de son appartement en trompe, laissant son petit masque fait maison dans sa chambre.

Encore le tapage de la foule, comme toutes les journées normales sans qu'il y est encore une menace de mort dans le coin ou tout autre évènement qui pourrait affolés le public. Le sorcier au cheveux bleus se faufilait un peu partout, regardant chaque affaire proposé par les marchands. Des prix exorbitants pour de simples babioles, il discutait avec le marchand sur le pourquoi de ce prix:


" Désolé mais c'est la crise m'sieu. "

Il en restait bouche bée de cette annonce pour le moins bizarre et sordide. Enfin bref, il avait fait le tour de la marchandise, qu'il quitta la boutique. Roshu gardait ses 2 mains dans les poches de sa veste. En voyant les 2 gardes postés à l'entrée du marché, il fit un signe militaire de sa main droite avec un petit sourire qui s'affiche sur son visage, s'amusait-il. Alors une petite air de musique s'entendit. Identifiant alors le son de la musique, un son de l'ocarina qui venait du centre du marché, là où il y avait la fontaine d'eau. Le solarien voulait voir qui était à l'origine de l'air. Il essaya de frayer le chemin vers la fontaine, le peuple hylien, qui s'amusait du spectacle qu'offrait le musicien, lui bloquait le passage.
Puis une autre air se fit entendre, et encore une autre, et encore... C'est la fête de la musique? Ou tout simplement qu'ils étaient de bonne humeur pour jouer? En s'approchant de la fontaine, il força le passage mais tomba quand les individus en face de lui, le fit tomber par terre. " Aie aie aie ..." dit-il en levant la tête vers la personne qui fit de l'ocarina. Le soleil l'éblouissait et la personne portait un capuchon, on ne pouvait distinguer son visage, mis à part quelques cheveux de couleur argent.


" C'est une chouette musique ! " dit-il en souriant


Amar Sundi


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(vide)

[J’précise que je n’ai pas Rp depuis bien des années et je m’excuse pour mes piètres qualités en cette matière. Puise qu’il s’agit d’un RP musicale, je précise que Mos Eisley utilise un luth renaissance et que j’me suis basé sur la musique pour la description de la chorale (même si j’ai du mal à voir des gens danser la dessus xD).]

Quel beau pays que celui d’Hyrule. Bien des récits parlent des héros qui foulèrent la terre des Déesses mais jamais Mos Eisley n’eut imaginé qu’elle soit si fidèle à l’image véhiculé par ses légendes. Contournant le Ranch Lonlon par la droite, il aperçut le Bourg d’Hyrule vers le lointain. Bon nombres de ses histoires y trouvaient leurs sources et les pierres blanches des murailles l’attiraient comme un aimant. Il devait s’y rendre, il devait voir, reconnaitre les ruelles dont il avait tant de fois colporté les récits. Coup de chance, le soleil venait poindre par-dessus les grandes tours blanches du château, reflétant la beauté immaculé de la pierre employé. Mos esquissa un sourire en pressant le pas, une douce brise venait accompagner le soleil pour frôler la joue du musicien. Tous deux digne de la saison par leurs fraicheurs. D’un pas décidé, il s’approcha du pont levis, ce mêlant aux paysans venu vendre ou acheté de quoi sustenter leurs familles. Passé le regard oblique porté sur lui par les divers gardes, Mos put enfin s’extasier tout son saoule des rues pavés de la capitale, reconnaissant peu à peu les lieux des récits. La faim lui tiraillait le ventre mais il avait épuisé sa dernière piécette et les prix des marchands dépassaient de très loin ses faibles possibilités que lui laissait sa bourse.
Subitement, en sortant d’une ruelle, il découvrit un petit attroupement autours d’une fontaine. Les gens y dansaient et chantaient en oubliant les étales vides et les crèves la faim qui ceinturait la place du marché. Mos Eisley plissa les yeux en signe de contentement et s’approcha petit à petit. Au milieu du groupe se trouvait une jeune femme, dansant, jouant d’un instrument à vent en forme de tête d’oie. Rapidement, par mouvementent dynamique, elle enhardissait la foule qui s’agrandissait de plus en plus pour la voir danser. Lentement, il fit descendre la sangle de son épaule pour ouvrir l’étui de son luth. Lentement, il s’approcha de la fontaine, forçant le passage s’il le fallait, et s’assis sur un des rebords du point d’eau. C’était un parfait moment pour jouer et récolté de quoi ce sustenter. Le luth en main, il écouta quelque instant le rythme des percussions avant de faire résonner les cordes grésillant de son luth, rajoutant une tonalité plus joyeuse a cette chorale improvisé car l’esprit du conteur ne s’aurait attristé de pauvres villageois. En ce grattant le ventre, Mos Eisley regarda avec plus d’insistance : étrange cette idée de danser avec une capuche, surtout qu’elle venait de crée un regroupement assez important autours d’elle… Ho, qu’importe pensa le vieil homme, l’important était surtout sa jeunesse, elle ne devait même pas avoir la moitié de son âge, et la pureté du file de ses jambes. Lorsqu’il attaquait la sixième corde, un garçon perça la foule et tombas avec fracas sur le sol, infligeant au luthiste une fausse note. Très vite, Mos ce mit à rire, pouvait-on en vouloir à un enfant de faire des erreurs de son âge ? D’un geste il fretta les sept cordes d’une traite et repris le rythme de la musique, observant les jeunes gens aux centres de la foule. Maintenant qu’il avait vaincus la foule des badauds, allait-il l’invité à danser ? Tant de joie pour une musique si triste, cela le dépassait.

Subitement, les gens se mirent à parler entre eux, formant de petit conciliabule, gênant les musiciens. Déçus, il s’arrêta de jouer pour observer la joueuse d’ocarina.


Comme elle se l'était promis, elle était revenu. Cependant, Saria était toujours aussi perdus dans la cité Hylienne. Encore dans un cul de sac, elle soupira. Demi tour, tournant talons.
Elle déambulait, encore perdue, lorsqu'une douce mélodie toucha son oreille et son coeur. La musique ~
La sage se laissa guider par le son pour se retrouver sur une place où une jeune femme encapuchonnée dansait sur le rebord d'une fontaine. Elle s'approcha comme elle put de cette jeune femme pour pouvoir écouter plus près encore ce doux son, mais sa petite taille, parmi les autres, la faisait se noyer dans la masse. Contrarié elle se dégagea de tous ces gens.
Se mettant un peu plus sur le côté elle entrepris tout de même de prêter l'oreille à cette chanson qu'elle ne connaissait pas.
Un moment passa où, les yeux fermer, elle s’enivra de la mélopée. Et c'est sans s'en rendre compte, qu'elle porta son propre instrument à ses lèvres pour accompagner la saltimbanque inconnue. Improvisant les point et contre points, pendant un temps la sage entrepris d'apporter sa note à la portée de la femme.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Encore une journée où il ne pouvait être tranquille... Le Goron s'approchait à grands et lourds pas du bourg d'Hyrule. Habitué à l'atmosphère volcanique de sa montagne, la froideur "d'en dessous" fit frémir la peau rocailleuse de Darunia. Il se décida à s'arrêter quelques minutes dans la première taverne de la Place du Marché pour y boire une quelconque boisson qui puisse le réchauffer un peu, bien que la lumière apportée par le soleil provoqua un sourire sur son visage peu jovial.
Arrivé au niveau du pont-levis, il pressa le pas pour parvenir plus rapidement à destination. En vérité, il était ici pour rendre visite à la Princesse, afin de régler quelques détails importants. Sa marche se stoppa, s'arrêtant à l'entrée du bourg. Il fixa plusieurs fois chacun des deux gardes qui en gardaient l'accès, puis reprit sa course de plus belle, intimidant les miliciens.

Cris et rires retentissaient alors que Darunia arrivait sur la Place. Il ne connaissait pas énormément les lieux, étant donné qu'il n'avait pas visité la ville depuis bien longtemps. Alors qu'il cherchait une taverne de ses yeux globuleux couleur d'automne, un son particulier pointait ses différentes intonations dans les oreilles du chef de la montagne. Il ne lui fallut que peu de temps pour reconnaître ces choses qui provoquaient cette multitude de sonorités différentes : des instruments de musique. En tant qu'amateur de cette pratique peu répandue en cette sombre époque, il en chercha la source. Il ne tarda pas à trouver ces musiciens, au milieu d'une foule active, joyeuse et dansante.
Darunia bousculait un à un les spectateurs, cherchant à se retrouver au devant de la scène, afin d'admirer les artistes en pratique. En observant brièvement les visages de chacun, son regard ne tarda pas à s'arrêter sur le faciès de Saria, bien évidemment musicienne dans ce groupe clandestin.


« Haha ! Voilà un évènement réjouissant ! » cria-t-il tout en s'éloignant de la foule pour se mettre à danser. Les notes de musique provoquaient toujours chez Darunia cette pulsion monstrueuse qu'était son envie de danser. Cette enivrante mélodie lui fit improviser quelques pas devant la multitude d'Hyliens et d'habitants de tous genres, admiratifs de la performance que les artistes offraient en ce jour.

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Link

Héros du Temps

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La neige commençait seulement à ne plus tenir. Les temps s'étaient radoucis, et ce que certains désignaient comme un manteau divin tendait à disparaitre. L'épaisse chaleur que dégageait le soleil trouait cette fourrure immaculée supposée envelopper délicatement les épaules de chacune des Trois. Et les sabots d'une jument lourdement chargée n'aidaient en rien cette soierie blanche (qui inondait encore si aisément les terres du Saint Royaume quelques jours plus tôt) à rester propre et épargnée.

Le destrier avait l'habitude de suporter un cavalier unique ; et bien que la Prêtresse de Nayru ne fut pas bien lourde, l'animal peinait plus que s'il n'avait eu à soulever Link seul. L'Hylien n'avait pas besoin de le savoir pour le sentir, aussi préférait-il ne pas forcer la cadence. Epona n'avait pas grand chose du cheval de trait — c'était au contraire un palefrois rapide, dont la charge n'avait que rarement excédé celle d'un cavalier et de quelques armes. Une épée, un écu, un arc, quelques flèches.

Le trajet du Ranch à la place devint dès lors plus long qu'il ne pouvait l'être en temps normal. Les escales plus nombreuses qu'elles ne l'auraient été s'il avait été seul. Là où il n'aurait de toute évidence pas pris le temps de s'arrêter, chaque soir fut organisé un bivouac. Ses maigres réserves de viandes séchées diminuaient bien vite à son goût sans qu'il ne tienne à en parler, ou à rationner Flora.

Au bout de quelques jours, la silhouette du Castel-Royal et de sa place forte se dessinèrent au loin. Le Fils-de-Personne poussa un petit soupir de soulagement, heureux d'avoir enfin parcouru ce petit bout de chemin. Et, malgré la fille de foi qui siégeait devant lui, il lança sa monture au galop qu'il n'hésita qu'un instant à tripler. Puisque le Rusadir restait sans réponse, il irait le chercher. Après tout ; c'était lui qui lui avait demandé de repasser par le domaine de Talon, aussi l'Hylien se permettait de penser qu'il avait quelque chose d'important à lui confier.

Les fers de l'équidé raisonnaient avec force sur le bois humide et verglacé ça et là du Pont-Levis, annonçant sa venue en trombe. Ils passèrent la herse remontée et tenue tant par le givre que par les différents mécanisme qui s'exerçaient sur elle sans un regard pour les deux soldats qui avalaient un bouillon en vitesse. Et ceux-ci s'écartèrent sans un mot devant la flamboyante robe du plus rapide de tous les coureurs d'Hyrule.

Ils ralentirent quand le bois et le fer noir laissèrent place d'abord aux allées pavés puis à la boue charriée par chacune des paires de chausses qui drapaient chacune des paires de jambes Hyliennes.


"Nous y voilà." Fit-il à l'oreille de la sacerdoce. « Tu es de retour à la place du marché. Tu as quelque chose de spécifique à faire ? Ou tu préfères que je te laisse dès maintenant sur aux portes du Temple du Temps ? » Le Faux-Kokiri avait stabilisé Epona parallèlement à l'arche qui marquait l'entrée sur la Grand-Place. Son regard portait au loin, à deux ou trois-cent toises, vers la fontaine où il avait croisé pour la première fois respectivement Malon et Zelda.

Bien que la Grand-Place fut usuellement pleine de vie et de monde, l'autrefois Champion du Courage ne put s'empêcher d'être étonné de l'affluence qu'il y avait sur les lieux. Il lui semblait presque entendre quelques notes égayer ces heures sombres. Le Héros plissa les yeux pour voir aussi loin qu'il lui était possible, et pour un peu il aurait mis sa main en visière au dessus des deux billes polaires qui ornaient son visage. Si un « Allez ! Circulez ! » n'avait pas d'abord raisonné au fond de ses tympans.

Un petit coup sur les rennes poussa la jument à avancer au pas, et avant que l'avatar de la Sagesse n'ai pu lui répondre, ils progressaient à nouveau vers la Place du Marché. Le petit esprit qui avait pris l'habitude de tourner autour du pommeau de son épée laissa le même vent que celui qui portaient la musique aux oreilles des deux Hyliens le disperser et s'effaça en silence, certainement inquieté par cette foule aussi dense que compacte. Là aussi, la neige avait été mis particulièrement à mal, entre commerçants fauchés et clients attirés par certains prix des plus affriolants. L'activité avait tôt fait de la balayer, si bien au sens propre qu'au sens figuré.

La danse qu'entreprenaient de plus en plus des riverains arracha un sourire franc au tout-de-vert-vêtu. Il était heureux de voir que la joie et la bonne humeur pouvaient encore venir conquérir et prendre d'assaut les derniers havres de paix d'Hyrule sans que quiconque ne se plaise à les en déloger. Son ouïe ne l'avait pas trompée quand elle lui avait fait miroiter quelque festive mélodie, et ses lèvres s'élargirent encore quand il aperçu Darunia qui se prenait à danser lui aussi. Le mastodonte de pierre et de roc rythmait de ses simples pas chaque note que pouvaient jouer les deux ocarinas – il en était persuadé, c'étaient là le son d'ocarinas –. L'image du chef Goron en train de se secouer comme un demeuré lui tira un rire clair qui tranchait avec son habituelle mine inquiète et son ton grave.


"Heil ! Yeeeha !" Lança-t-il, avec un timbre particulièrement enjoué, comme pour accompagner la gigue endiablée de son plus vieux Frère-de-Sang. « Place ! Place pour le Roi-sur-la-Montagne ! » Reprit-il, après qu'il eu réussi à calmer le fou rire qui avait manqué de le prendre. Et bien vite, ses mains commencèrent à battre le temps elles aussi. La foule s'écarta doucement pour laisser le Patriarche du Mont du Péril danser. Ses yeux croisèrent aussi la musicienne qui avait initié l'évenement, et devant elle il s'autorisa une révérence. Il ne souhaitait ni couvrir de la voix sa musique, ni la décontenancer d'un geste trop voyant. Ses remerciements resteraient donc aussi sincères que silencieux.

"Que dirais-tu de te joindre à la fête ?" Glissa-t-il à l'encontre de la demoiselle qui chevauchait devant lui, une main sur sa hanche. « Tu permets ? » S'enquit-il ensuite à un Hylien dont il ignorait tout, mais qui avait déjà joué pour les Nuits d'Or. Talon Dethan lui confia si tôt sa lyre que ses doigts vinrent chatouiller les cordes. Bien longtemps qu'il n'avait plus joué !

[Mes excuses pour la médiocrité du post et bon jeu à tous les participants !]


Cecilia Iole Mentina


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(vide)

Perchée sur un arbre à proximité de l’entrée du village Cocorico, l’alchimiste regardait en direction du bourg d’Hyrule. Cela faisait depuis un moment déjà qu’elle ne s’y était pas rendue, depuis les événements du temple du temps avec la troupe des dragmires. Il fallait qu’elle s’y rendre pour acheter quelques ingrédients et autre pour ses potions mais l’envie de retourner dans ce lieu n’était pas du tout là, surtout depuis qu’elle avait entendu des rumeurs comme quoi un groupe inconnu aurait fait des siennes sur la place du marché et que la garde avait dû intervenir pour rétablir l’ordre. Le nom « Rédemption d’Ambre » était ressorti comme le groupe qui avait tenté de s’imposer contre les perturbateurs avant que la garde royale n’intervienne, nom qu’elle avait déjà entendu alors qu’elle se trouvait avec Swann dans le cimetière au village Cocorico. Elle savait que sa sœur ne s’y trouvait pas à ce moment-là mais entendre ce nom de nouveau la laissait perplexe. Pendant un moment, elle fixa au loin l’entrée du bourg tout en se demandant si cela valait vraiment le coup de se rendre à nouveau dans ce lieu.

Ce fut le cri de son étalon qui la sortit de ses songes, elle tourna la tête dans la direction de la bête. Cela faisait depuis un moment qu’elle n’avait pas fait un tour en cheval et elle pouvait en profiter, même si c’était à contre cœur, pour se rendre à la place du marché. La danseuse posa la paume de ses mains sur la branche où elle se trouvait et prit appui avant de se laisser doucement tomber. L’altitude à laquelle elle se trouvait n’était pas très haute, elle put facilement se rattraper et une fois les pieds au sol, elle s’approcha de l’animal avant de poser sa main droite sur son nez pendant que sa main gauche caressait son pelage blanc. Elle ne regrettait pas de l’avoir acheté la dernière fois au ranch Lon Lon car en peu de temps, il s’est révélé être un compagnon dont elle ne pouvait plus se passer. Tout doucement, la main se déplaça vers le dos de la bête avant que Cecilia monte sur son dos puis sans attendre, l’étalon partit en direction du bourg d’Hyrule.

Les minutes, puis les heures, semblaient interminables. L’alchimiste n’avait jamais pensé que le chemin pour rejoindre la place du marché serait aussi long et pénible, mais elle fut néanmoins rassurée lorsqu’elle put voir le pont-levis menant enfin à l’endroit où elle souhaitait aller. L’étalon ralentit l’allure puis entra doucement dans la ville. Par sécurité, la danseuse fit s’arrêter son compagnon et descendit de son dos. Il était préférable que l’animal reste à l’entrée de la ville, elle n’avait pas prévu de s’absenter bien longtemps de toute façon et elle le retrouverait rapidement. Elle le regarda pendant un moment dans les yeux pour le rassurer puis elle lui tourna le dos et s’aventura dans les rues du bourg en direction de la place du marché. Tout ce qu’elle espérait, c’était que tout se passe bien.

Au fur et à mesure qu’elle s’approchait de la place, un petit bruit à peine perceptible s’intensifia. Se demandant au début de quoi il s’agissait, elle put entendre une mélodie constituée de plusieurs instruments. Est-ce qu’il y avait un petit festival dans le coin ? En tout cas, guidée par ce son assez agréable, la danseuse se dirigea vers la grande place et put ainsi constater que plusieurs musiciens jouaient de la musique alors que des villageois dansaient. L’ambiance était très joviale et cela fit sourire Cecilia. Néanmoins, elle s’arrêta brusquement lorsqu’une douleur vive la saisit au niveau de son bras droit. Elle portait un petit châle brun, cachant ainsi ses bras, mais elle savait ce qui lui provoquait cette douleur. C’était tout de même la première fois que l’objet l’interpellait de cette manière, comme si quelque chose avait attiré son attention dans la foule. L’alchimiste jeta un petit coup d’œil parmi tous les villageois et musiciens mais il n’y avait rien de suspect, elle ne voyait pas du tout pourquoi le bracelet avait réagi ainsi.

En temps normal, elle aurait plutôt fait demi-tour par sécurité car il ne fallait pas tenter le diable avec un tel objet mais cela faisait depuis bien longtemps qu’elle ne s’était pas amusée, qu’elle n’avait pas pris part à une fête comme celle-ci. Son cœur la guida ainsi au milieu de la grande place et après avoir rejoint les quelques villageois qui dansaient, elle se mit à danser à son tour, oubliant tous ses soucis et ses maux. Même si la douleur à son bras droit l’handicapait un peu et la faisait souffrir, elle continuait de danser, venant même à oublier la raison pour laquelle elle était venue au bourg.


Le roulis régulier la perturbait. Epona avançait doucement, comme pour ne pas se fatiguer. Montée en amazone, la jeune fille s’agrippait au plus possible au cavalier. Voila quelques jours qu’ils parcouraient la plaine. Et ya beau dire, elle n’aimait pas vraiment monter. Non que ce fut désagréable. Mais vu qu’elle n’y voyait pas, elle perdit tout repère lorsque Link la soulevât pour la jucher sur le destrier. Maintenant, l’oracle bleu avait même le mal de mer …

Non pas que Flora dédaignait l’honneur que le jeune homme lui faisait. Au contraire. Elle connaissait les légendes sur le « Garçon-de-la-Forêt » et pouvoir compter Link dans ses amis, c’est une réjouissance. Car tout deux sont amis, pas vrais ?

Ce matin, les sabots de la jument rousse frappaient en cadence les planches du pont levis. La jeune fille sentit les remugles du marché, les étals des boutiquiers.
Puis doucement, les oreilles si sensibles de la petite prêtresse captèrent des sons, des rires, et le rythme battus par des dizaines de pieds.

Elle leva la tête vers Link, alors que celui-ci lui demandais si elle souhaitait rentrer au Temple.

« Que se passe t-il ? »

Il ne lui répondit pas, s’approchant du son. Alors la prêtresse comprit qu’il s’agissait de musique, de sons d’ocarinas, d’un violoncelle, ou un autre instrument à corde. Le bruit des pas, c’était le Goron, Darunia ?, dont la jeune fille avait déjà fait connaissance, a la rivière Zora et qui dansait tout simplement. Le cri du Héros-tout-de-vert-vêtu la fit sourire. Elle mêla même sa voix a celle du jeune homme.

Puis quand le Héros stoppa sa monture, et qu’il la fit descendre, la jeune fille resta proche de lui. Allant jusqu'à lui attraper, d’une main légère, la ceinture. Faut dire que c'est pas rassurant comme situation.

La musique était partout. Les gens chantaient, dansaient. Cela lui fit penser aux Nuit d’Or, et à la bonne ambiance qui en avait découlé. Que cela paraissait lointain. Pourtant même ici, durant cette matinée gelée, la prêtresse était de bonne humeur. Aussi, elle lâchât le héros, pour se mettre a chanter, d’abord doucement, timidement, puis avec plus d’assurance. Rien de bien compliqué, de simples vocalises, qui se mêlaient aux sons des différents instruments.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Eorah Vif-Argent


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(vide)

[HRP : il n'y a pas vraiment de tours pour ce RP. J'imagine mal les invités d'une fête arriver tout en même temps ^^. N'ayez pas d'hésitation pour participer! Pour la fin, j'ai essayé d'obliquer a nouveau vers le jour du crépuscule.]

Je regarde tous ces gens qui arrivent. Ça et là des badauds, simplement curieux.
Un son attire mon oreille. A mes pieds, un homme, d'un certain age deja. Mais un virtuose avec son instrument a cordes.
Un éclat bleus m'arrache un sourire et une mélodie joyeuse. Voici Roshu, qui me manque depuis mon décès. L'air naïf, si enfantin. J'aimerais retirer mon capuchon et lui serrer les mains. Puis lui dire : "T'en fais pas mon ami, je me porte bien".
Mais ce sera pas pour aujourd'hui.

Là bas, un autre ocarina. Je tourne mon regard et salue d'une révérence la Sage Verte. Vers elle aussi, j'ai envie de courir, de la serrer dans mes bras, lui dire "merci ma 'tite sœur." Mais là rien de plus que mon cœur qui se sert.

La foule s'amasse, trépigne. Beaucoup ronchonnent sur le fait que la ménestrel garde sa capuche. Ah! Si seulement ils savaient. Je ne peux pas me le permettre ... Je finirais avec les prêtres et les fanatiques aux fesses et le bucher pour destination. Car même a Hyrule, c'est mal vu de ressusciter.

Un grondement sourd, et la foule se sépare, révélant Darunia. J'ouvre de grands yeux rond devant la montagne de roches. Je ne l'ai pas vu depuis notre confrontation, face a Astre et Arkhams lors de la réunion du Chevalier Phénix. Le Goron s’était fait mon garde du corps. Un frère d'arme, un compagnon de campagne. Mais ce qui me surprends le plus, c'est que le Chef tout en muscle et rocher s’éloigne pour aller danser.
Pour le coup s'en est presque trop.

Prise d'une impulsion, je descend de la margelle de la fontaine et d'un pas chassé, me dirige vers le Goron pour échanger un pas de danse avec lui, quand un
"Heil ! Yeeeha !" résonne.

Cessant un instant de jouer, je dévisage celui qui arrive. Tout de vert vêtu. Sur un cheval roux.
Pas besoin qu'on me le présente. J'avais assez entendu d'histoire sur le Héros du Temps pour le reconnaitre.
Mais c'est une chose de connaitre son histoire, s'en est une autre de le voir s'incliner devant sois, comme si j’étais une grande dame.
Abasourdie, je m'incline aussi vers lui, stupéfaite. Puis je le regarde faire descendre de son cheval, la seconde personne, que je n'avais pas tout de suite remarqué.
Toute petite et bleue, je sais qui elle est a son handicap. Roshu m'avait parlé de la Prêtresse de Nayru.
Ce a quoi je ne m'attendais pas, c'est la participation de la sacerdoce et du Héros, l'un jouant de la lyre, l'autre chantant.

Alors je me repris enfin, et j’échangeais ces pas avec Darunia, riant sous ma capuche.

Puis je retournais vers la fontaine et m'y juchais a nouveau.

"Peuple d'Hyrule!"

J'attendis que tout les regards soient sur moi avant de continuer, mensonge mais seulement a demi :

"Je suis l'esprit d'une Sheikah, récemment trépassée. Je suis là pour soulager ma peine. Merci a vous, et profitons ensemble de cette belle journée."


La sage stoppa sa mélodie pour un instant lorsqu'elle reconnut son frère, et un très grand ami. Elle rit à gorge déployée lorsqu'elle vit ce dernier danser, avec toute la fougue dont il était capable. Son frère fit faire de la place pour que le roi du mont puisse s'exprimer de tout son corps. Non loin une belle jeune fille dansait elle aussi, gracieusement. Tant de grâce impressionna la kokiri. Une quantité de gens s'était au final joint à la musicienne initial. Cette dernière fit un léger discours, quelques mots tout au plus. Ce qu'elle dit lui fit penser à une vieille amie. Ravalant sa peine qui remontait, la kokiri se laissa porter par l'ambiance.
Saria se laissa entrainer par tout ça, et bien vite l'enfant qu'elle était repris le dessus sur son habituel sagacité. Elle bondit sur la fontaine à son tour, et mis son beau chapeau que les skullkids lui avait fait sur sa petite tête, lui donnant presque l'air d'un petit épouvantail des bois.
Son chant résonna alors. Quelques peu modifier pour l'occasion cependant. Elle y apporta quelques variations. L'idée était de transmettre la joie t l'allégresse qui la transportait en ce moment.

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Cecilia Iole Mentina


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(vide)

Il y avait de plus en plus de personnes qui se trouvaient sur la place du marché, que ça soit des musiciens, des danseurs, des spectateurs ou des chanteurs. Du peu que Cecilia avait pu voir, une femme vêtue en bleu avait commencé à chanter, à côté d'elle se trouvait un homme vêtu en vert comme les kokiris. Le contraste des couleurs amusait la danseuse qui ne s'était pas attardée sur ce détail, préférant continuer sa danse. A ce moment là, une voix perça parmi tous les instruments. L'une des musiciennes s'était rendue jusqu'à la fontaine et avait tenu à ce que tous les participants à la petite fête l'écoutent. Son discours fut bref et très vite, la musique et les chants reprirent mais l'alchimiste s'était stoppée nette. Tout à l'heure, elle avait brièvement regardé les musiciens et avait aperçu cet homme habillé tout en vert. Cela lui rappelait quelque chose qu'elle avait entendu à propos du héros du temps, un hylien aux cheveux blonds et qui était vêtu comme un kokiri. Est-ce que cet homme serait le fameux héros du temps ?

L'homme jouait de la lyre, la mélodie qui se dégageait de l'instrument était apaisante. Pendant l'espace d'un instant, la danseuse se sentait mieux, comme si l'un des nombreux fardeaux qu'elle portait sur ses épaules venait de disparaitre. Mais le sentiment qui s'empara d'elle peu de temps après exprimait autre chose. Cecilia souleva légèrement son châle, de sorte à ce que personne ne puisse voir ce qui se cachait en dessous, pour observer le bracelet qu'elle portait autour de son bras qui commençait à lui brûler la peau. Cela faisait depuis plusieurs semaines qu'elle avait récupéré ce bijou au temple du temps, son ancienne propriétaire étant la prêtresse de Din qui s'était ralliée aux Dragmires, et c'était la première fois que l'objet réagissait de cette manière, comme s'il avait trouvé ce qu'il recherchait. Elle ne pouvait pas le garder plus longtemps, elle commençait à avoir de plus en plus de mal à lutter contre le pouvoir qu'il dégageait, mais sortir une telle chose au beau milieu de la place était quelque chose d’insensé.

La danseuse se mit à rire, elle allait devoir utiliser ses talents de comédienne pour pouvoir approcher le jeune homme. Elle reprit sa danse et se dirigea vers le groupe de musicien avant de s'approcher du blondinet et de lui chuchoter quelques paroles près de son oreille.


"J'ai en ma possession un bracelet qui devrait vous intéresser..."

Doucement, elle se dirigea derrière lui, continuant sa danse, avant que sa main droite vienne agripper le bras du blondinet pour l'entrainer dans la foule. Il y avait beaucoup trop de personnes autour d'eux et vu le monde et la joie qu'il y avait, l'absence du héros du temps allait sûrement passer inaperçu. De toute façon, il n'allait pas disparaître définitivement, juste le temps que la danseuse puisse lui rendre son bien. Elle l'emmena jusqu'à une ruelle déserte avant de lâcher le bras du jeune homme et de regarder s'il y avait quelqu'un qui les observait. Une fois rassurée, l'alchimiste se tourna vers lui et s'empressa de lui expliquer pourquoi elle l'avait amené jusqu'ici.

"Je suis désolée de vous avoir amené jusque là sans rien vous dire mais vous comprenez..." Elle retira son châle, laissant ainsi apparaitre le bijou en or qu'elle portait à son bras. "Il vaut mieux que personne ne sache quelque chose à propos de cet artefact."

Sur ces mots, l'alchimiste retira doucement le bijou qui ornait son bras puis elle l'observa. Il semblait si ordinaire et pourtant, il recelait un pouvoir que personne ne pouvait contrôler mise à part son vrai propriétaire. Depuis tout le temps où il était séparé de lui, il n'avait pas cessé de le chercher, quitte à s'attaquer à toutes les personnes qui le portaient. Maintenant, plus personne n'allait être pervertit par ce pouvoir car il allait enfin retrouver celui qu'il cherche depuis tout ce temps.

"Je ne sais pas pourquoi, mais je sais que cet objet vous appartient et j'aimerais vous le rendre."

Elle jeta un dernier regard sur le bijou avant de le tendre au blondinet. Elle avait fini par s'y habituer, plus ou moins mais savoir qu'elle ne porterait plus sur elle un objet aussi dangereux la rassurait.


Elle avait agrippé a nouveau la ceinture du Héros du Temps pendant son "chant". Juste une légère pression rien de bien méchant.
Pourtant, a un moment, Flora sentit le jeune homme partir, disparaissant de sous ses doigts.


"Link?"

Pas de réponse de sa part.
Il reviendra non? La jeune fille se mit a avoir peur, car il y avait trop de monde. On la bouscula, pour s'approcher des musiciens, pour avoir plus de place pour se trémousser.

"Liink?"

Flora s’était mise a pleurer, de peur et de colère plus qu'autre chose.
Elle cherchait a s’éloigner de la foule, ou a revenir auprès d'Epona, mais plus moyen de retrouver son chemin. La prêtresse de Nayru était complétement déboussolée.

Soudain, une main s'est abatue sur son épaule.


"Nayru?"


Elle avait tourné vivement la tête.
L'homme sentait le cheval et le foin.

"Oui?"

Le paysan expliqua alors qu'il venait de Cocorico, que sa femme était en train de donner la vie et qu'il y avait un problème. Il parlait tout en tirant sur le bras de l'aveugle pour la sortir de la foule et l'entrainer vers son chariot.

"Mais ... commença la petite prêtresse, je dois avertir mon compagnon."

Alors un enfant, a en juger par la voix s’approchât et promis, en échange d'un sous, de porter le message. Flora le paya et se laissa entrainer par le paysan....

*******************************************************

Le gamin scruta les foules, détaillant les gens.
Vêtements verts, chapeau vert, cheval roux.

Le bambin repéra l'homme en question, alors qu'il parlait avec une femme, plutôt jolie.
C'est qu'il doit aimer les belles demoiselles, s’était il dit amusé.
Puis il avait attendu que le couple se sépare et alla jusqu'au Heros. Puis il lui attrapa le bas de la tunique et la secoua vivement.


"Hey! La Dame bleue, elle m'a dis de te dire qu'on la demande a Cocorico. L'paysan lui a pas vraiment laissé le choix, de toutes façons. Et elle te demande si tu peux, de la retrouver la bas. M'est avis qu'elle pourrait pas retrouver son chemin seule, pas vrais?"


[Flo' quitte le RP]

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Héros du Temps

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(vide)

Il lui semblait qu'il n'avait pas joué de lyre depuis des siècles, si pas des millénaires. Aucune image ne lui venait en tête quand il fermait les yeux en se demandant quand avait été la dernière fois qu'il jouait de l'instrument. A peine le balancement d'un espèce de boulier tressé, devant un mur qui lui semblait familier, mais rongé par la végétation. Et pourtant... Ses doigts se souvenaient. Ils n'avaient rien oublié et se promenaient allègrement de corde en corde, comme s'il avait toujours su employer ce genre de cithare antique. Car ça n'était non pas un modèle médiéval qu'il avait su récupérer, mais bien un de ceux qui avait gardé l'esthétique des temps passés, avant les heures sombres.

Il laissa donc ses mains murmurer de simple mots doux aux filins argentés. Hommage aux Trois, épuré. Il n'avait pas d'autre vocation que celle d'accompagner les envolées de deux ocarinas, un luth (qui s'était tristement tût) et une voix qu'il commençait à connaître suffisamment pour pouvoir la reconnaitre avec une facilité peut être surprenante.

Les notes restaient suspendues et ses yeux fermés. Sa main cessa un instant de pincer les cordes tandis qu'il laissait au Seigneur-sur-la-Montagne le soin de marquer le temps de ses puissants pas de danse. Un temps. Deux temps. Trois temps. Une mesure. Il reprit, entonnant en choeur le chant de sa petite soeur — qu'il avait reconnu sans même la voir. La joie se diffusait au sein de la maigre caisse de résonance de la lyre, et semblait s'étendre sur la Grand-Place. Bientôt les danseurs ne furent plus que deux, mais dix, vingt, trop pour qu'il ne les dénombre, les yeux ainsi plongés dans l'obscurités de deux suaires de chair.

Il fut bousculé, et avant qu'il n'ouvre à nouveau les yeux et ne cherche son amie du regard, il avait été séparé de Flora. Avant, aussi, qu'il n'ai eu le temps de prononcer quoique ce soit, une petite voix flutée murmura doucement, mais avec un ton qui trahissait une bonne humeur – peut être un peu taquine ? – à son oreille. On se saisit de son bras et on l'entraina. L'Hylien lança un regard circulaire sans apercevoir la Prêtresse qui l'avait accompagné jusqu'à l'ors. Son poing se serra alors qu'il s'apprêtait à se dégager. Un coup d'épaule suffirait à le sauver de n'importe quelle poigne — à l'exception de celle de Darunia. Mais son plus vieux « Frère de Sang » dansait encore.

C'était, sans aucun doute possible, une femme qui s'était agrippée à lui. Il espera l'espace d'un instant qu'elle n'était pas de celles qui travaillaient tant bien que mal pour gagner quelques sous — il n'aurait voulu la blesser d'un mouvement ample des omoplates. Mais le Fils-de-Personne ne put amorcer aucun des déplacements qui lui aurait alloué la possibilité de s'extraire à l'emprise de la danseuse. Devant ses yeux passèrent soudainement un loup prisonnier d'un nénuphar, ainsi qu'un petit feu-follet aux reflets bleutés.

Alors que le Héros déchu aurait pu sans mal s'extirper, une violente faiblesse s'empara de lui, comme si on venait de le frapper en plein foie. Il était incomplet. Sans l'avoir véritablement oublié, il avait presque su mettre ça de côté. La réalité venait avec une vigueur qui le fit chanceler. La nausée le gagna, sans qu'il ne se laisse aller plus qu'il ne l'avait fait jusqu'à présent.

Elle l'avait emmené dans une petite ruelle, qu'il connaissait pour y avoir joué avec Malon, enfant. Il y avait aussi croisé une petite blonde qu'il n'avait plus jamais revu — lui semblait-il. C'était une triste et maigre avenue, qui n'avait comme seul et unique avantage que celui d'être tranquille et silencieuse. Bien connue des vieillards, moins des gens douteux.


"Uh..." Soupira-t-il, une fois qu'ils furent arrivés. Le simple fait qu'elle l'ai guidé jusqu'ici posait un terme à toutes les conclusions qu'il avait pu tirer plutôt. Si quand il s'agissait de jouer de la lyre aucune image n'avait su lui revenir, il ne manquait pas cette fois-ci d'être assailli par celles qu'il avait déjà vu en rêve. Celles qui l'avaient poussé à plonger du haut des Gorges de Gérudo.

C'est à peine s'il fut surpris de la voir se dévêtir partiellement. Tout aussi jolie que pouvait être la demoiselle, il était ailleurs. Les courbes que la nature lui avait offerte n'aurait su le tirer de cette transe qui par deux fois déjà s'était saisie de lui. Il savait, sans avoir à écouter la belle-enfant, ce qu'elle avait pour lui.
Elle dénuda son bras, l'or attrapa ses yeux mieux qu'aucune femme n'aurait pu le faire.


"Mer..." Commença-t-il, soufflé. Le Bracelet avait sur lui cette attirance qu'il n'avait jamais retrouvé ailleurs qu'en ce Loup gigantesque et ce minuscule Esprit-des-Bois. C'était viscéral. Il avait l'impression de glisser jusqu'au bijou que lui tendait la jeune femme. « Merci. » Glissa-t-il en remontant enfin et seulement son regard boréal jusqu'aux yeux verts de la Gérudo.

Ses doigts se refermèrent sur le cercle d'or fin. Tout devint flou autour de lui, le monde se mit à tourner avec la brise qui composait la bulle dans laquelle on l'enfermait. Link se retrouva seul, le bracelet entre les doigts, dans un monde tout autre. Les sons de la fête ne lui parvenait plus, pas plus que les odeurs, ou les sensations qu'importe les quelles. Il était dans un univers immense avec pour seules frontières une horizon infinie. Des lieux au dessus d'une mer de nuage, le Voyageur de Temps flottait au milieu de nuées bleues qu'il rêvait de découvrir. Il avait vu les abysses, les profondeurs des forêts comme celles des terres, connu la splendeur des monts, mais n'avais jamais pénétré les cieux.

Un cri retentit au dessus de lui, et il renversa aussitôt son crâne. Un immense aigle Vermeil glatissait en investissant l'espace infinie. A l'Ouest, un hurlement tinta à son oreille pointue. Et quand il se retourna, un immense loup blanc lui passa devant, le contraignant à se déporter sur la droite. C'est alors qu'une petite fée se mit à tournoyer tout autour de lui, partant du bas pour finir au dessus de son crâne. Sans véritablement comprendre ce qui lui arrivait, il pinça à nouveau les cordes. Sonate ancienne et mystique chez les Mojos puis triste lamentation initialement interprétée à l'orgue. Chant sombre et méconnu de tous les peuples, mais ô combien apaisant. Un commerçant itinérant au grand sourire lui avait enseigné, des années auparavant.

Les Trois êtres reprirent leur course céleste. Le Vermeil, le Loup et la Fée s'allièrent et convergèrent trop loin pour qu'il ne puisse encore les voir. « Tranche », murmura une voix qu'il connaissait sans l'avoir entendu pour vrai. Link, Fils-de-Personne, élu de l'Épée de Légende tira l'acier au clair. La lame brillait d'une intensité nouvelle. Les Trois se jetèrent sur lui — il les perça d'un estoc. Autour du fer sacré, le Vermeil – sceau céleste –, le Loup – sceau de vie –, et l'Esprit – sceau de mémoire et de pensée – se mirent à danser. Quand le ballet les mena enfin jusqu'à la garde, Excalibur naquit à nouveau. La lame purificatrice.

Ce monde de bleu et de blanc dans lequel il évoluait se dissipa petit à petit, et il revint progressivement sur la place du marché. La tête lui tournait, il eut besoin de s'appuyer contre un mur de sa main droite. Et dans sans main gauche, Excalibur s'illuminait plus que jamais. Entourée par trois flammes purificatrices, chacune parée d'une couleur propre à une Déesse, l'Épée de Maître le consacrait à nouveau Héros du Temps.


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Il parait que la musique adoucit les cœurs et soigne les plaies de l’âme.
Je crois que ça ne marche que pour les blessures superficielles.

Je m’étais éloignée de la foule, fatiguée et toute endolorie par mes blessures encore récentes. Et aussi a cause de la peine que me procurait le fait de me retrouver nez a nez avec la Sagette de la Foret, le Roi Goron et mon 'tit Solarien.

D'un poing rageur j'essuyais les larmes traitresses qui menaçaient de déborder, et je traversait une ruelle.
L'ombre des maison procurait une sensation de sécurité et d’étouffement, les deux a la fois.

Une fois a l’abri des regards "indiscrets" - y'a toujours du monde partout en ville - je soupirais et laissait libre cours a ces larmes.
Mon capuchon partit en arrière révélant mes cheveux de métisse.

Un bruit résonne, des voix s'approchent. Une femme, un homme. Ils parlent bas, sur le ton de la connivence.
Je lève la tête avec dans l'idée d'aller batifoler ailleurs que sous mon nez, mais je reconnais le Héros du Temps.
Doucement je me retranche dans l'ombre d'un tas de casier de bois, et observe cet homme qu'on dit être le Sauveur. L'observe tomber en transe, trancher dans le vide de la ruelle. L'observe alors qu'il semble revenir d'on ne saurait où. Cligner des yeux alors qu'on est en pleine pénombre, comme s'il sortait d'un rêve.

Le faux Kokiri fit mine de s'en aller, la caisse devant moi, tomba en avant, dans un grand fracas.


Cecilia Iole Mentina


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(vide)

Au début, le héros ne semblait pas être en confiance. Il fallait le comprendre, Cecilia l'avait attrapé sans vraiment prévenir et elle l'avait amené dans une ruelle vide. Mais son regard semblait changer, comme s'il commençait à se douter de ce qui allait se passer. Il n'arrivait pas à quitter ses yeux du bracelet mais il finit par regarder l'alchimiste dans les yeux avant de la remercier. Elle ne put s'empêcher de sourire avant de reposer son regard vers le bijou qui quittait ses mains pour retourner à son propriétaire. Elle sentait l'un de ses fardeaux disparaitre petit à petit, même libre ! Cet objet commençait tellement à s'imposer qu'elle s'était refermée sur elle-même. Mais maintenant, tout était terminé.

Elle releva la tête, il n'y avait aucun bruit, aucun mouvement, comme si le temps s'était figé. Le blondinet n'était plus là, il n'y avait qu'une sorte de bulle composée de plumes devant elle, pile à la place où il se trouvait. N'ayant pas suivi ce qui se passait, elle regarda autour d'elle mais il n'y avait personne. Était-il dans cette bulle ? Elle allait le savoir très vite dès que la barrière serait dissipée. Cela dura quand même quelques minutes avant qu'elle ne disparaisse totalement, faisant réapparaitre derrière elle le héros du temps et confirmant ainsi l’hypothèse de la danseuse. Mais avant qu'elle ne puisse poser une question, le jeune homme s'était appuyé contre le mur, sûrement dû à un contre-coup après ce qui venait de se passer. Cecilia avait l'impression de se retrouver dans une situation assez délicate, elle avait envie de l'aider mais elle ne savait pas réellement quoi faire étant donné qu'il n'était pas vraiment blessé.


"Est-ce que ça va ?"

Question stupide étant donné qu'il n'avait pas l'air d'être en grande forme mais elle n'avait pas pu s'empêcher de lui poser la question, histoire de se rassurer. Ce fut à ce moment-là qu'elle aperçut l'arme qu'il tenait dans sa main gauche, comment ne pas la remarquer avec la lumière qu'elle faisait ? L'épée était magnifique et elle semblait avoir retrouvé un éclat qu'elle avait perdue. L'alchimiste se mit à sourire, tout semblait s'arranger finalement.

"Vous..." Elle ferma les yeux et porta sa main droite devant ses lèvres avant de rire. "Tu devrais te reposer. Cet artefact possédait un grand pouvoir dont tu n'étais plus habitué, ce qui explique le contre-coup que tu viens de subir." Elle rouvrit les yeux et croisa les bras tout en continuant de le regarder en souriant. A vrai dire, elle avait encore du mal à réaliser ce qui venait de se passer car tout s'était déroulé très rapidement. "Mais bon, je pense que je ne t'apprends rien n'est-ce pas ?"

Son rôle était maintenant terminé. Elle avait récupéré le bracelet dans le temple du temps pour le rapporter au héros du temps bien qu'au départ, elle ne savait pas que cet objet lui appartenait. Qui aurait cru que c'était à la place du marché, pendant une petite fête qu'elle allait le rencontrer et lui redonner enfin son bien ? Elle ne put s'empêcher de détourner le regard lorsqu'elle se remémora le fait qu'elle avait failli ne pas venir en ce lieu. Au final, elle n'avait rien loupé, vraiment rien.

L'alchimiste se mit à soupirer avant de prendre un air plus sérieux et ferma les yeux avant de s'incliner légèrement.


"Enfin... Désolée d'avoir tarder et de t'avoir amener le bracelet que maintenant, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais."


Link

Héros du Temps

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(vide)

Des plumes volaient encore devant ses yeux, et il se détacha progressivement du mur, reprenant lentement conscience de ce qu'il se passait. Faisant fi des trois flammes qui serpentaient paresseusement le long de l'acier, il rangea l'Épée purificatrice. Ses yeux se ré-accoutumèrent doucement à l'obscurité ambiante et inhérente à toute forme de ruelle qui composaient la Citadelle d'Hylia. Si le soleil brillait fort, par delà les toits, ils ne pouvaient profiter que de sa chaleur plutôt que de sa lumière. Il ne faisait pas non plus extrêmement sombre, loin de là — mais face à la pureté que pouvait dégager un soleil dans un océans de nuées vierge de tout cumulus, rien ne pouvait lutter.

Portée par le vent, une Vermeille flottait avec légèreté, dernière trace de son passage dans les cieux, au devant de la Mer-de-Nuages. Le Fils-de-Personne avait, l'espace d'un instant, pu voir ce qui se trouvait là-haut. Cet univers qui ne cessait de le hanter depuis qu'Excalibur avait été scellée lui avait été offert pour quelques secondes à peine (tout lui avait semblé si rapide), mais un sentiment de bien-être l'envahissait déjà. La plenitude était à nouveau sienne. Il était de nouveau complet, et le resterait. Rien ni personne ne saurait encore le séparer et le briser comme cela avait été fait.

La plume rouge tomba jusque dans sa main droite qu'il tenait paume vers le ciel. Avec deux doigts, l'Hylien maintenait l'anse de la lyre, suffisamment fort pour ne pas qu'elle bouge d'un millimètre, tandis qu'avec le reste de sa main il accueillait – avec une douceur insoupçonnée – les mémoires d'un passé qu'il ne saisissait qu'à peine. De plus en plus, mais il restait à des lieux et des coudées d'en comprendre la moindre des nuances.


"Merci." Souffla-t-il, couvant des yeux les « ruines » de son passage dans un passé séculaire. Millénaire ? Il n'aurait su dire. « Ca va, oui. Ne t'inquiètes pas. Merci encore. » Si le sourire n'était pas clairement visible, il restait nettement audible. Il ne souhaitait pas contredire la demoiselle qui venait de le ramener à lui, en un sens ; mais il ne souffrait d'aucun coutre-coup et n'avait nul besoin de repos. En réalité, il n'avait peut être jamais été si bien qu'il ne l'était en l'instant présent. Si être un et unique semblait normal à l'intégrité du monde vivant... Non. Si être un et unique était aussi naturel que respirer, il avait réalisé à quel point il était douloureux de ne plus l'être. Il avait été pris par un mal indescriptible tant il était vague et flou — comme la pénombre qui s'était emparé de lui au Chateau-Royal.

"... Mais ?!" Lança-t-il, éberlué, alors que la demoiselle s'inclinait. C'était beaucoup trop de protocole pour quelqu'un qui n'avait guère qu'appris à considérer tout le monde avec une spontanéité innocente. Au point de tutoyer les Princesses comme les fermières. « Relèves-toi, enfin ! Je ne connais même pas ton prénom ! » Lâcha l'Hylien, toujours aussi surpris de la réaction de la jeune femme, et curieux d'en savoir plus sur celle qui l'avait sauvé, en un sens.

C'était sans compter sur le fracas qui retentit dans son dos. L'Hylien intima le silence à la danseuse d'un doigt sur les lèvres, avant de jeter un regard de biais en arrière, pour apercevoir une caisse de bois s'effondrer après avoir glissé sur une autre, puis... — s'écraser par terre, exploser en rondins, planches, tiges boisées et clous.

Distinguant une silhouette, malgré la poussière qui se levait sur cette presque scène de crime, il s'avança de façon telle qu'il était pratiquement impossible d'y voir une intention belliqueuse. « Est-ce que... » commença-t-il, s'avançant un peu plus en dehors de la ruelle, la main gauche tendue (la droite tenant encore la Lyre qu'il avait emprunté, et la plume du Vermeil dont il refusait de se séparer).


"Hey! La Dame bleue, elle m'a dis de te dire qu'on la demande a Cocorico. L'paysan lui a pas vraiment laissé le choix, de toutes façons. Et elle te demande si tu peux, de la retrouver la bas. M'est avis qu'elle pourrait pas retrouver son chemin seule, pas vrais?" Le coupa d'une traite un gamin qui semblait l'avoir cherché depuis des heures. A peine avait-il passé un bras en dehors de la protection qu'offraient les maisons, qu'on lui sautait dessus.


Cecilia Iole Mentina


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L'alchimiste ne put s'empêcher de rire un peu lorsqu'il lui avait demandé qu'elle se relève. Malgré son statut, il se considérait comme quelqu'un de normal, ne souhaitant pas respecter les protocoles et autres trucs de ce genre. L'idée qu'elle s'était faite de cet homme avant qu'elle le rencontre était totalement erronée. Elle se redressa et baissa légèrement sa tête vers la droite tout en continuant de l'observer. Au final, il était très difficile de penser qu'il était le héros du temps mais l'épée qu'il portait pouvait facilement dissiper tous les soupçons. Mais alors qu'elle allait se présenter à son interlocuteur, un bruit de fracas retentit à proximité de l'endroit où ils se trouvaient. L'hylien lui fit signe de ne rien dire avant d'aller voir de plus près. Cecilia le suivit tout en gardant une certaine distance par mesure de sécurité, l'une de ses mains s'étaient d'ailleurs faufiler jusqu'à sa taille et s'était attardée sur le manche de son arme, au cas où il faudrait se défendre.

Finalement, un petit garçon surgit de nulle part avec un message d'une certaine dame bleue. Elle se souvenait que le blondinet était arrivé sur la place du marché en compagnie d'une femme vêtue tout en bleu, il devait sûrement parler d'elle. La danseuse ne put s'empêcher de sourire en entendant les paroles de l'enfant avant de détourner le regard.


"Il semblerait que tu sois très demandé."

Elle reposa son regard sur le héros du temps toujours en souriant. Il fallait croire qu'il n'avait pas un seul moment pour lui puisqu'un seul pas au-delà de ces maisons avait brisé ce petit moment paisible. La danseuse reposa son châle sur ses épaules, même si elle n'avait plus rien à cacher, puis elle fit demi-tour avant de faire quelques pas dans la direction opposée à celle où se trouvait le jeune homme. Elle finit par s'arrêter après quelques secondes et leva la tête vers le ciel, il était temps pour elle de rentrer.

Elle finit finalement par se retourner pour faire face à nouveau au blondinet.


"On peut toujours continuer la discussion en marchant vers la plaine d'Hyrule." Elle baissa la tête et ferma les yeux et marqua une petite pause avant de continuer. "De toute façon, j'avais prévu de terminer quelque chose dès que je quitterais la place."

Quelque chose de pas vraiment réjouissant vu le ton qu'elle avait pris en prononçant ses paroles mais elle ne voulait pas s'attarder dessus, ce n'était pas la peine. Elle rouvrit doucement les yeux et leva la tête avant de sourire, peut-être histoire de le rassurer, ou était-ce pour se rassurer elle-même.

"Au fait, je m'appelle Cecilia Iole Mentina, mais Cecilia suffira."

Elle finit par se retourner et commença à marcher doucement pour ne pas le semer.


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