Dans quels Enfers danses-tu, frère ?

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John Doe


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L’hiver retirait, peu à peu, ses griffes si glaciales du sol exsangue. La brise gardait cependant une haleine fraiche et munie de crocs givrés. Cette matinée qui allait devenir exécrable était baignée de quelque chose de plus froid que les simples frimas hivernaux. Car une rumeur à glacer les os se répandait tel un chancre mortel. D’abord par simples bribes, on annonçait la mort de l’usurpateur phénix. On disait ensuite que Link, blessé au cœur par la corruption de la légion Phénix, aurait abattu la tête de serpent malade de son faux chef. Billevesée.

C’est au centre des affaires Hyrulien, dans les entrailles même de la Place du marché, que le Mille-Casaque discourait avec un bandit sans haut-fait notable. Ses yeux de fouine n’exprimaient que peur, c’était un foie jaune connu des sombres ruelles du bourg. Le magouilleur phénixien donna un estomac de dodongo noir, repu de rubis. Le malandrin prit ses jambes à son coup et c’est en voyant sa fuite qu’Arkhams se questionna sur les capacités du lâche. Il venait de débourser quelques 50rubis pour que le bandit lui trouve un fournisseur d’herbes Zora dont raffolent les bourgeois en mal de sensations fortes. Le Mille-fois Traitre regarda autours de lui, vérifiant que nul œil indiscret n’ait perçu ce rendez-vous mafieux.



« Cela n’en fait qu’un de moins, il est vrai.
- Certes. Et les Déesses savent que les rues croulent de canailles de cet acabit.
- Le Chevalier Noir avait une certaine renommée, son trépas est un bienfait. »


Le couple de dames n’avait fait que passer au bout de la rue, mais leur conversation n’échappa pas à Arkhams. Cette absurde rumeur commençait à l’agacer, il devait en savoir plus. Une fois la place principale atteinte, le Lord sans terre retira sa sombre cape qui préservait son anonymat. Ses cuirs bouillis arboraient les couleurs du Phénix tâché d’encre. Les badauds posaient ainsi un autre regard sur lui, passant de coupe-jarret lambda à officier des Chevaliers à Plumes.

Le Mille-Casaque se posa sur le cercle pierreux de la grand fontaine, il avait ainsi une vue imprenable sur une grande partie des lieux et ses oreilles ne perdaient pas une miette des derniers ragots. Des racontars inutiles, pour la plupart, mais toujours cet odieux bruit de fond qui décrivait la nécrologie de son frère d’arme Astre. Arkhams croqua dans sa pomme, un gout suave puis amer se répandit sur sa langue serpentine. Il attendait qu’une personne fiable, qu’il connaissait, se présente par chance dans la Place du Marché pour glaner quelque information sur toute cette affaire. Il sourit néanmoins, son teint verdâtre affreux luisait au soleil et faisait fuir les marmots. Une si belle matinée ne pouvait assurément qu’être merveilleuse. Il était heureux.


Eorah Vif-Argent


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La nuit tombe, l'air est froid.
Ma main rencontre le panneau de bois, pousse la porte.
Dans la taverne, une foule de gens.
Des hommes qui vont prendre un réconfort après l'effort.
Des mendiants, qui viennent boire leur récolte du jour
Des soulards en quête de bagarres...
L'odeur de bière et de sueur est partout, elle me fait froncer le nez.
Une fois de plus, je tire sur le bord de mon capuchon. Bien que cela ne sert a rien et que peu de monde s'attarde a dévisager un inconnu en cape. Ou une inconnue. Ce qui est bien. L'épée dans mon dos est camouflée par le tissus, cachée dessous. Inutilisable dans ses conditions, mais deux dagues continuent a pendre sur mes hanches. Pas totalement sans défenses.

Du regard je fouille la salle, je cherche quelqu'un. Qui dit avoir des renseignements a me fournir. Je suis curieuse de voir ca.
Soudain il y a un grand brouhaha.
Un homme plus qu’éméché se met a hurler :


"Tout ça ne serais p-p-p-pas ar'vé a l'époq' d'Conan! Jamais n'aurais d'passer l'flambeau. Sur'out pas a c'te catin!!! C'ment qu'elle s'ap'lais déjà?
-Laisse tomber!
-N'an, j'laisse p-p-pas t'ber! L'aut' elle a f'tu l'Ch'valier Ph'nix dans l'merde! C'est d-d-d'sa faute!"

Je m'assied a une table, soupirant. Pas nouveau pour moi, d'entendre ce genre de commentaires. Déjà a l'époque, mes propres troupes m'avaient tourné le dos, me laissant seule avec une guilde en train de couler. Tout ça parce que je suis une femme ...

Du coin de l'oeil j'appercut une forme, tout en muscle et cheveux blond s'approcher du soulaud et lui murmurer quelques mots.
La réaction fusa immédiate :

"C'ment ca la p-p-p ... la c'tin Argent est 'core d's'monde? J'pensais que l'aut' Tenebreux l'avait exp'dier dans l'autre? Y aurais put au moins b-b-b-bien faire ce b'lot là! 'Core un incapable!"

L'inconnu quitta l'homme ivre et s'approcha de ma table. Il s'y assit lourdement et appuya les coudes sur le plateau de bois. Je fis de même, car a l'attitude de mon voisin je devinais que mon rendez vous était arrivé. Puis il se pencha en avant scrutant sous mon capuchon, visage flou et pourtant, ... souriant :


"Pas si morte, n'est pas Lenneth? Hummm ?..."
"Tu le vois bien. Je t'attendais, merci d’être venu ... Thor. Prends tes aises, nous ne serons pas seuls. Quelqu'un d'autre dois nous rejoindre."

Donc l'oiseau messager avait sut le trouver ...
Parfais.
Thor,
J'ai quelque chose a te demander. Retrouve moi a l'Auberge au bourg d'Hyrule a la nouvelle lune.
Lenneth

Avec un sourire aux lèvres je levais une main pour attirer l'attention de la serveuse.
Ma capuche retomba un peu, révélant mon visage et quelques mèches argentées.
D'un coup sec je retirais le tout sur mon visage, tout en étudiant les faciès alentours.
M'avait-on vue?

[HRP : Akr' je ne t'ignore pas. J'essaye de créer une situation ou ce que tu désire peut avoir lieux. N'oublie pas que Len' est portée pour décédée. Ce RP se déroule trois semaines après le RP musical.]


Thor Odinson


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Thor,
J'ai quelque chose a te demander. Retrouve moi a l'Auberge au bourg d'Hyrule a la nouvelle lune.
Lenneth

Dans l'ombre d'une des innombrables ruelles de la Place du Marché, le Nordique attendait, guettant la venu de la femme, qui lui avait écrit. Vêtus de son vêtement noir à capuche, il ne pouvait être vu, mais très bien voir. En face, se trouvait un bar, lieu de rendez-vous avec son amie, la prétendue morte.

Les minutes passaient, mais personne ne semblait arriver. Il décida finalement, de rentrer dans le bar, discrètement, sans se faire remarquer. Il poussa la porte dès lors les odeurs nauséabondes, typique des bars, se firent ressentir. Il y a longtemps que ce parfum de transpirations n'avait pas parcouru ses narines, que de souvenirs, les bouteilles d'alcools lui manquaient, il n'y avait pas touché depuis qu'il était ici, en ses terres.

Il s'assit au comptoir et demanda une bouteille de rhum, qu'il déboucha d'un coup avant de la porter à ses lèvres. Le liquide rougeâtre glissa rapidement dans sa gorge déposant sur sa langue, le goût prononcé et sucré de la boisson, avant de rejoindre la gorge et de tomber dans l'oesophage. Il avala quelques gorgés sans s'arrêter, puis reboucha la bouteille.


"Tout ça ne serais p-p-p-pas ar'vé a l'époq' d'Conan! Jamais n'aurais d'passer l'flambeau. Sur'out pas a c'te catin!!! C'ment qu'elle s'ap'lais déjà »
-Laisse tomber!
-N'an, j'laisse p-p-pas t'ber! L'aut' elle a f'tu l'Ch'valier Ph'nix dans l'merde! C'est d-d-d'sa faute!"

Le blond sourit, puis s'approcha du malade

« Elle est ici... » lui dit il discrètement

"C'ment ca la p-p-p ... la c'tin Argent est 'core d's'monde? J'pensais que l'aut' Tenebreux l'avait exp'dier dans l'autre? Y aurais put au moins b-b-b-bien faire ce b'lot là! 'Core un incapable!"

Toujours le sourire aux lèvres Thor s'approcha de la table, où était assise son hôte, blottit dans sa capuche il s'assit et lui fit remarquer

"Pas si morte, n'est pas Lenneth? Hummm ?..."
"Tu le vois bien. Je t'attendais, merci d’être venu ... Thor. Prends tes aises, nous ne serons pas seuls. Quelqu'un d'autre dois nous rejoindre."
C'était bien elle, il ne s'était pas trompé, au fond il en était content, car en un temps, elle avait été de son côté et il la considérait comme une amie et rare sont ses amis. Elle avait l'air en forme, du moins sa voix lui laissait le penser, tout comme lui, quelques mèches argentée laissait paraître. Il y devait y avoir une autre personne selon elle, qui était-ce ? Où est elle ? Viendra-elle ?


« Je t'écoute, tu voulais me.. »

Il fut interrompu par une personne, qu'il venait de remarquer, l'homme qu'il devait voir mourir, l'unique bleu chevelu qu'il connaissait, cet homme, s'approcha de leur table. Le Puissant garda son calme, sachant que c'était l'occasion de jouer la surprise et d'en découdre...


Roshu Aaron


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Le jeune sorcier aux cheveux bleus s'était assis sur le bord de sa fenêtre. Il observait, pensif comme à son habitude, les habitants du marché se promener sous la lune donc une partie était des chiens errants. Le sorcier avait un regard vide, certains habitants et un garde avertissaient Roshu, de peur qu'il tombe mais il se tenait correctement, balançant ses 2 jambes . Et puis s'il faisait une mauvaise chute, il s'en sortirait avec quelques blessures superficiels. Sa main gauche tenait le bord et dans sa main droite, il tenait une lettre :
Roshu ,
J'ai quelque chose a te demander. Retrouve moi a l'Auberge au bourg d'Hyrule a la nouvelle lune.
Lenneth

C'étais un oiseau qui avait donné cette lettre le matin même. A la lecture, il étais à la fois bouleversé et en colère. Car aprés les premières secondes de la lecture, il était content que Lenneth soit de retour parmi les vivants mais le souvenir de son meurtre refit surface." Impossible qu'elle soit vivante ..." se disait-il et alors la colère fit son apparition, utilisé le nom du défunte pour attirer le sorcier était vraiment la mauvaise solution. Sentant un piège ou quelque chose de cet envergure, Roshu était armé de ses 2 baguettes de sorciers, toujours une dans son étui et l'autre entre sa chemise et son pantalon. Il fixa la lune encore quelques secondes avant de faire un saut. Il atterrissait non en douceur et manquât de tomber, il se releva sous les yeux ébahis des chiens.

L'auberge se situait dans une ruelle, sombre à cause de la nuit. Il ouvrit la porte en bois et l'ambiance de la nuit et du calme se changeait en une ambiance pour le moins chaleureuse. Les ivrognes étaient joviaux et agressifs, la bière coulait à flot dans ce lieu. Une personne qui n'était qu'a moitié saoul se présentait devant le jeune solarien en le demandant de " se casser d'ici"


" J'ai l'age de boire, voyons, laissez moi passer "

Il s'écarta de cet homme et observait toutes les personnes présentes dans la salle. Celui qui attirait plus son attention était assis à table avec une personne donc le visage n'est pas visible à cause du capuchon. Roshu reconnu le grilleur de foule, le blond avec son énorme gourdin. Le jeune homme le soupçonne d'être l'auteur de cette plaisanterie, sa main droite se porta vers le haut de son étui et s'avançait lentement en sa direction. Arrivé à sa table, il montra la lettre sortit de sa poche

" Ecoutez moi bien, ce n'est pas drôle d'utilisé le nom d'un défunt pour m’appâter dans cet endroit chaleureux."

Il ne distinguait pas que la vrai auteur était à coté, en face du musclé. Roshu fit un léger mouvement de tête vers cette personne puis revient vers Thor

" Surtout ce nom..." Dit-il à voix basse


Au frais ! On l'avait mis au frais ! Tout ce temps ! Du début de l'hiver aux dernières giboulées, on l'avait laissé moisir dans une cellule du Castel-Royal. Lui ! Lui qui avait fièrement servi l'armée d'Hyrule en tout temps, qu'il pleuve, qu'il vente, et presque quand il neigeait. Si on ne l'avait pas collé aux fers avant les premières neiges, alors oui, il aurait monté la garde aussi fièrement que ne l'exigeait son rôle. Foutu borgne qui avait exigé sa comparution immédiate en cour martiale. Aaah ! S'il le retrouvait, il lui ferait avaler sa langue, pour sûr..!

Jered, fils de Jace frappa doucement son plastron de fer sur lequel il avait tenté de peindre un Phénix rougeoyant et fort de larges ailes de feu. Le résultat n'était pas aussi probant qu'il l'avait espéré, mais suffirait certainement à tromper les badauds qu'il protégeait autrefois avec une ferveur que la prison lui avait volé.
Il n'avait jamais été qu'un gamin en mal d'aventures et de demoiselles. Sur les terres de son fermier de père, on ne trouvait guère que des vaches, des boeufs et des chèvres. Pas de quoi distraire un garçon dans la force de l'âge. Bercé depuis toujours par les récits de héros épiques et les histoires de batailles opposant le bon au vilain, il avait voulu s'improviser ce genre de paladin brillant et invincible. Ses pas le conduisirent à la Citadelle d'Hylia en quelques mois. Miné par les refus et les échecs, il avait entrepris de dépenser la maigre solde qu'il avait emporté dans une taverne méconnue du Bourg. Il s'était réveillé le lendemain dans une caserne, avec une armure de près de cent-trente livres sur le dos. Avant même de se lever, il avait trouvé ça bien trop lourd pour lui.

Trois mois après, seulement, il était radié de l'Armée Royale. Il ne parvenait toujours pas à comprendre pourquoi. Tous les contes faisaient mention d'hommes-liges et autres chevaliers-servants dont la galanterie étaient à la hauteur de leur habilité à l'épée. La vérité était qu'il n'avait jamais tenu une épée durant les quinzes cours printemps qu'il avait eu loisir de connaître, mais qu'il était autrement plus intéressé par l'effet qu'elle faisait à sa hanche sur ces dames.

Jusqu'à présent elle ne l'avait pas beaucoup aidé, en réalité. C'était aussi pour ça qu'il avait décidé de troquer l'armure – qu'il n'avait de toute façon plus le droit de porter – contre un plastron de ferraille bien moins lourd à porter. 6 livres 50, à tout casser, et le prestige était le même si pas plus important encore. Après tout ; avec cet aigle flamboyant sur le torse, il était devenu un de ces mythiques Chevaliers du Phénix. A l'effigie du très mythique Light, du non moins célèbre Son Goku, de leur légendaire chef Bartleby. C'était uniquement ainsi qu'il pourrait séduire des femmes d'une trempe certaine comme la sublime Sakuya, ou Seitha la forte.


"Je suis un Chevalier. Personne ne peut rien me dire. Ils n'ont pas le droit." Se répétait celui qu'on connaissait encore comme « Le Bleu » au poste de guet Sud de la Capitale. Et si on lui présentait un décret ou quoique ce soit, ça ne serait de toute façon pas un mal. Il n'aurait qu'à faire celui qui comprenait et cacher son illettrisme, avant de leur asséner un implacable « Merci bien, marauds, mais je suis Chevalier » qui les pousserait à s'écarter et se repentir.

Il posa la main sur la garde de l'épée courte qu'il avait acheté pour la modique somme de mille-huit cent rubis. Plus que n'en avait jamais possédé son pauvre père, même à la mort de sa mère et la réception de son héritage. Il ne savait même pas comment la tenir – tout juste qu'il ne fallait pas saisir la lame, mais ça c'était parce qu'il avait déjà fait l'expérience avec un couteau à saucisson, gamin – mais l'arme lui donnait le sentiment d'être un de ces héros des contes et légendes Hyliennes.

Jered fils de Jace tourna dans une petite ruelle qui débouchait ensuite sur l'une des artères principales. Là, il trouva la taverne où il avait signé le contrat qui avait fait de lui un soldat — puis un mutin. Il n'avait de toute façon pas souvenir de l'endroit en particulier. Simplement qu'il avait voyagé en une nuit de sa chopine a son ancienne armure. Long chemin pour un ivrogne latent. Sans ménagement, il donna un violent coup de pied dans le bois de la porte, certain de l'assurance que lui procurait son blason. La douleur s'installa avec une fulgurance qu'il n'aurait jamais cru dans toute sa jambe qui restait toute engourdie. Et c'est à ce moment là seulement qu'il craignit de s'être fracturé la cheville. Contenant une grimace quand il posa le pied au sol – ça ne faisait pas très héroïque – il s'annonça d'une voix qu'il voulait la plus forte possible.


"Place pour la Chevalerie du Phénix ! Marauds, Roturiers, Malfrats, laissez passer sa Seigneurerie ! Je suis Chevalier au service de l'Ordre Originel de Conan !"

Dieu qu'il avait mal au pied ! La peste soit cette porte trop épaisse pour qu'il ne parvienne à la défoncer d'un coup de pied. Il avait l'impression – même s'il ne savait pas ce que ça faisait – qu'on lui arrachait les ongles à la tenaille pour ensuite frapper sa chair mise à nue avec une masse. C'était du moins l'image qui lui envahissait l'esprit. « Je suis Chevalier Phénix..! » Reprit-il d'une toute petite voix presque suppliante, alors que tous les regards s'étaient tournés sur lui.

Ses propres yeux – d'un marron à l'épreuve de toutes les châtaignes qu'il avait ramassées petit – scrutèrent la salle avec autant de crédibilité que ne pourrait avoir un merlan frit jouant les durs.

"Ma très chère dame !" Brailla-t-il de sa voix fluette d'adolescent, avant de se diriger vers la femme encapuchonnée dont il avait eu le temps d'apercevoir quelques mèches argentées qui lui rappelait le soir de sa rixe avec « Le Borgne ». Quant il fut arrivé à sa hauteur, il jeta un bref regard aux deux coquins qui siégeaient à ses côtés. « Pfeuh. » Laissa-t-il sortir de ses lèvres maigrelettes, malgré lui. « Je crois que nous nous connaissons... Et puisque votre époux n'est pas là.. » Commença le fils de fermier, en posant le doigt sur la joue de celle dont il ignorait jusqu'au nom. « ... Permettez que je découvre ce si beau visage, tout Hyrule devrait pouvoir en profiter une fois dans sa vie..! » Son doigt s'était attardé jusqu'à caresser lascivement – aussi lascivement que ne peut le faire un gosse avec bien plus d'étoiles dans les yeux qu'il n'a de poils sur le menton – avant de se diriger droit sur le capuchon. Sans attendre une quelconque réponse, il commença à faire tomber l'étoffe, sans même se douter que tous les paires d'yeux des lieux restaient rivés sur lui et la jeune femme.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



John Doe


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Le merveilleux tourna bride. L'extase de la matinée vira rapidement en lassitude, il était clair qu'Arkhams attendait pour rien. De toutes les conversions que ses oreilles avaient eu la malchance d'espionner, on y faisait mention nul part d'un éventuel tragique accident d'Astre. Il savait pourtant que son décès ne serait pas une affaire d'état, le peuple ne jubilait de la mort de quelqu'un que lorsque le défunt portait les armoiries clinquantes et vantardes des Dragmire. La journée n'était pas perdue pour autant, le Lord connaissait à présent le nom des boutiques où l'on vendait le picrate le moins cher, qui proposait des ristournes imbattables sur les produits de première nécessité. Quelques diables se plaignaient même de la subite disparition des armes et fées au prix du rubis symbolique de la tristement regrettée échoppe Phénixienne. Pourtant au fait des dernières nouvelles de leur clan, le Mille-Casaque était inquiet quant à cette fermeture subite. Bien qu'il dut réprimer un sourire quant aux déceptions de ces Hyliens clients de la boutique estampillée Oiseau de Feu.

Le soleil commençait à cuire lentement mais surement l'écailleux épiderme du Lord, il brillait tellement les éclats solaires, pourtant timides en fin d'hiver, étaient puissants. Son physique si atypique devenait dangereux, un garde stupide finirait bien par le confondre avec un Lizalfos particulièrement véloce. Pauvre comme Job, Arkhams dut troquer la tradition du jeté de rubis dans la fontaine pour quiconque s'assied sur son bord par un crachat nourri dans l'eau cristalline. C'était sa contribution à la société et à l'éducation des marmots qui enfreignaient la loi et buvaient à cette source, chose interdite.

D'un bond faiblard, le Chevalier Corbeau des Phénix se remit sur ses pattes tout en rajustant sa cape discrète. Un malabar au teint d'ébène le bouscula, la capuche tomba et révéla au grand jour l'intégralité de la tête serpentine du Vil Larron. Le nègre réprima un hoquet de dégout, Arkhams ricana.



« Jamais vu de lézard, esclave ? » [/b]


La boutade ne plut pas à l'homme du Sud, il fit craquer les jointures de ses mains gigantesques. Arkhams enchaina, taquin en cette belle matinée.


« Je n'ai pas d'argent en poche, cherches toi donc un autre maitre. » [/b]


Grognement guttural du monstrueux balourd, prêt à en découdre et à tordre le coup à l'insulte et à Arkhams. Il aurait pu déclencher une rixe inter-ethnique si un apparent soldat au tabard Phénixien ne les dépassa pas à l'instant même. Le Noir réprima ses bas instincts, soupira puis partit rejoindre la foule. Le Lord remercia l'intervention involontaire de son collègue qu'il n'avait jamais vu. Il filait à grand train vers une auberge, sans même le saluer.

Ni une ni deux, Arkhams rechaussa la capuche sur sa vilaine trogne et fendit la foule jusqu'au troquet. Le supposé Phénix, torse gonflé comme un signe en rut, se dirigea vers une table occupée par de mystérieux clients trop discrets pour être tout à fait honnêtes. Deux hommes et une femme soigneusement camouflée de tissu. La curiosité l'emporta sur sa fierté, le Mille-Casaque préféra occuper une tablée voisine et admirer la scène, plutôt que de réprimander son discourtois collègue.


Eorah Vif-Argent


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J’allais rétorquer à Roshu et lui dire ma façon de penser quand il y eut un grand fracas et un cri :
« Place pour la Chevalerie du Phénix ! Marauds, Roturiers, Malfrats laissez passer sa Seigneurerie ! Je suis Chevalier au service de l'Ordre Originel de Conan ! »


Un froncement de sourcils, une moue sévère. Pour qui il se prend celui-ci ? Les deux derniers de l’Ordre de Conan sont à ma table. Et il n’en fait pas partie.

Calme toi, Len’ t’es censée être dans l’au-delà.

J’observais le jeune homme tituber d’une table à l’autre, boitillant – visiblement aussi bien dégourdi que rasé – jusqu’à ce qu’il se décidât à s’installer. Pas de chance, il fit cela juste en face de moi. Une lueur se mit à briller dans ses yeux foncés. Un sursaut et je reconnus le « Bleu » le gamin de la herse, cette fameuse nuit, alors que Roshu et moi devions amener Arkhams a Conan dans la forêt. Stupéfaite je n'écoutais pas, pourtant j'aurais dût...

La main de l’ex-soldat se tendit et effleura ma joue, suivit la marque sur ma peau, cicatrice encore rouge, comme s’il estimait le prix d’une fille de joie… Avant de faire tomber l’étoffe qui me cachait le visage. Manque de bol, mon manteau cachait aussi la garde de l’épée d’Astre, car a quoi servirait un si grand capuchon, si ce n’est camoufler une arme et un fasciès ? Mais tous ceux qui avaient croisé le Chevalier Noir savaient ce que je portais. Et donc la rumeur devenait plausible.

On entendit la foule retenir son souffle et un hoquet choqué. Je levais le regard vers le « Bleu » et lui dis d’un ton froid :


« Je suis Lenneth au Vif Argent. Je suis la Dernière Leader du Chevalier Phénix et la compagne du Chevalier Noir, et je ne me souviens pas de toi dans mes rangs. »


Tout en parlant je m’étais d’abord appuyée sur la table, puis levée, de façon a marqué mon ascendance sur le clampin.
Mais alors que j’allais me rassoir sans faire d’histoires, j’aperçus du coin de l’œil, un homme à capuche, qui nous observait, les yeux avides. Comme tout le monde dans cette salle à en juger par le silence.

Pourtant, je ne put détacher mes yeux de ceux, luisant de l'autre là bas. Mon cœur s’accélérât, l'arme dans mon dos devint lourde.
J'ouvris les lèvres et murmurait dans le plus inaudible des souffles :


« Arkhams. »


Thor Odinson


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« Range ça »

Il avait remarqué la méfiance du sorcier, la main sur sa baguette, prêt à en finir avec l'homme du nord. Qu'espérait il ? Qu'il se battrait là, maintenant, dans ce bar ? S'il devait y avoir un combat, alors sa cape était inutile...

«Le temps n'est pas à la chamaillerie sorcier... Range ça » lui répétât-il

Il ne daigna pas répondre aux accusations du bleu chevelu, sachant l'autre encapuchonnée saurait mieux le faire que lui. La main à la bouteille, il souleva le verre et déversa le contenu dans sa gorge. Le goût de bière lui avait manqué aussi. Dieu, mais quelle folie l'avait pris, pour ne plus toucher aux alcools ? Il souriait lorsqu'il y pensait.

Le liquide ambré passa à peine sa gorge, que le bois abîmé de la porte d'entrée vint accrocher celui du mur. Un nabot fit son apparition, un petit garçon qui devait avoir vécu treize années de sa vie sinon moins. Celui-ci avançait, fièrement, puis déclara être un homme des chevalier du phénix.

Le garnement s'était approché de leur table puis se tourna vers Lenneth, puis d'un bref coup du doigt il retira la capuche de la revenante. Sur le coup de la surprise, l'homme d'Asgard manqua de s'étouffer avec la bouteille. Puis, la femme se leva et déclina son identité a tout le bar.

Il soupira. Voilà qu'un abrutit avait tout gâché... Il se leva à son tour et sans dire un mot, d'un revers de la main droite, claqua la joue du niais-petit-enfant, qui alla trouver le sol collant de l'établissement. Toujours muet, le blond retira sa capuche, laissant apparaître sa chevelure et son visage barb
u.

« Arkhams » avait elle dit, se tournant vers un homme en particulier

« Qui-ça ? »


Roshu Aaron


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Il fixait Thor, en réfléchissant ce qu'il devait faire dans ce genre de situation. Le jeune sorcier n'avait pas encore ouvert son étui contenant son arme pour lui permettre d'asséner une attaque à son ennemi de foudre. Mais Roshu ne pouvait pas l'attaquer, pas devant tous le monde, tous les civils présent qui paniqueraient ou participeraient au combat. Le garçon regardait un peu partout dans l'auberge, furtivement et du coin de l’œil.

Alors le blond avait remarqué l'attitude agressive du Solarien, lui demandant de ranger son arme. Stupéfait de sa réaction, il enleva sa main de son étui, lentement. Roshu ne posa pas de question, il regarda derrière et prit la chaise.


"Alors racontez moi tout" S'adressant à Thor ainsi qu'à la personne dont le visage est caché par le capuchon

Roshu réfléchissait sur l'identité de l'individu se tenant à ses cotés, il la dévisageait et penche de peu sa tête de coté. Puis il porta ses yeux sur la table, ne sachant pas quoi faire. S'enfuir, combattre, rien faire . Observant Thor en train de boire, il entendît les propos d'un ivrogne pour le moins déplaisant à son égard, un homme se prétendant Chevalier du Phoenix hurlant sur tous les toits son appartenance dans cette guilde. Pourquoi faire?
Le "vrai" chevalier tourna sa tête vers cet individu. Inconnu au bataillon, le jeune sorcier soupira.

L'homme s'approcha de la table de Roshu, Thor et la mystérieuse personne. Semblant quelque peu hostile à l'encontre des hommes, il étais attiré par "la dame", commença la discussion avec "elle". Sa main s'approchait du capuchon de la jeune femme pour afficher son visage. Roshu n'aimait pas le ton qu'il prenait, il voulait empêcher que cet imbécile manque de respect à cette personne, même s'il ne connait pas encore son identité.


"Hey !" En portant sa main sur son bras mais c'étais trop tard ...

Lenneth se dévoila au grand jour, au grand étonnement de Roshu qui restait bouche bée. Ce dernier était pétrifié en voyant la jeune femme. Ses yeux était grand ouvert, il essaya de parler mais sa voix ne sortait pas de sa bouche. Il ne pouvait pas parler. On entendait des "Le... Len...Le" [/i] venant du sorcier. La jeune femme et Thor se leva de leurs chaises, tandis que Roshu restait assis, encaissant le choc psychologique qu'il vient de subir.

Il vit le jeune homme au sol, laissant afficher un rictus au visage du sorcier, ça l'amusait mais revenons au chose sérieuse. Car dès que Lenneth prononça le nom d'Arkhams, son esprit tilta subitement. Roshu se leva et fixait le chevalier du Phoenix.[/i]

" Ah tiens regarder qui voilà, ça ne pouvait pas tomber mieux ! "

Le Solarien s'approcha d'Arkhams en mettant ses mains dans les poches de son pantalon. Il avait une idée en tête depuis très très longtemps.

" Depuis un moment que je voulais te voir"

Il prit de sa poche l'insigne du Phoenix qu'il avait cousus sur le bras de la veste et qu'il avait arracher quelques jours plus tôt et le donna à Arkhams.

" Je démissionne "

Il n'en pouvait plus de rester avec eux. Il n'y a plus de sens de rester pour lui avec ces personnes. Puis il se retourna vers Lenneth et Thor comme si il avait disparu en un instant, il ne prêta plus attention à ce chevalier. Roshu demanda à la jeune femme, en tapant ses 2 mains.

"Bien ! Qu'avais tu à me dire?"


John Doe


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(vide)

La scène n’était qu’un méli-mélo de diverses intrigues personnelles. Cette soupe bouillonnante de révélations choquantes n’était pas sans rappeler quelques missiles teigneux se dirigeant vers une flamme. La témérité n’étant pas inscrite dans l’infinie liste des qualités d’Arkhams, ce dernier se contentait d’agir en spectateur. Mais à son grand dam, il fut pris à parti par un règlement de compte. Roshu Aaron, le Phénix qui n’en était plus vraiment un, se dirigea avec détermination à la table déserte du Tourne-Casaque. Il jeta alors sur le bois mal entretenu une petite pièce d’acier aux couleurs chatoyantes. Le Lord baissa les yeux sur l’objet insolite. Il parcourait du regard la manufacture du médaillon et ne put s’empêcher de rire sous cape. Les anciens Chevaliers du Phénix portaient sur eux un artefact représentant leur affiliation. Le style était banale et l’objet relativement commun. La guilde moribonde à l’époque était déjà si peu inspirée pour inventer un tel procédé grotesque. Arkhams nota alors dans un coin de son esprit de créer quelque chose de plus sinistre et de plus original qu’un piteux médaillon aux vifs coloris.

Le démissionnaire annonça sa décision avec un aplomb digne d’un jeune homme plein de conviction. Sa naïveté l’aveuglait encore pour croire qu’il aurait un avenir en dehors des Phénix. Cependant le Lord ne faisait pas dans la philanthropie ni même dans la pitié et la fraternité. Que Roshu se cassât les dents dans un Hyrule où seuls les clans dominaient, il n’en avait rien à faire. Arkhams sortit sa main écailleuse de sous sa lourde cape noire pour tâter de l’ongle l’insigne phénixien d’un passé révolu. Le mage partit tout pendant que le Traitre réfléchissait. Une fois seul, il réajusta son capuchon en le baissant sur son front verdâtre et luisant.

Plus loin, la tablée garnie d’un Thor étonné, d’une Lenneth fière d’être en vie et d’un Roshu impatient, redevint le centre d’attention d’Arkhams. Il n’était pas encore l’heure pour lui de régler ses propres affaires avec ces gens-là, il n’y ferait qu’ajouter de l’huile sur le feu de la situation déjà potentiellement explosive. La femme prétendument morte finirait bien par lui tomber sur le râble, maintenant qu’elle avait découvert sa funeste présence.

Le talisman du Phénix luisait autant que les yeux avides du Lord sans Foi, prêt à fuir les lieux si cela tournait mal. Il ne comptait pas être en pris avec une rixe de comptoir après s’être discrètement évadé des geôles royales. Mais, toujours un brin taquin, Arkhams balança dans le dos de Roshu Aaron une supplique qui aurait sans doute son petit effet. Sa voix était calme, imprégné d’un on ne savait quoi d’acide et de vicieux.



« Conan fait partie de notre petit … conglomérat. »[/b]


Le Mille-Casaque ne connaissait pas du tout les liens qui unissaient l’ancien Chef à Roshu. Il paria à cet instant sur une relation d’idolâtrie non assumée, ou sur une espèce de filiation père-fils. Il n’avait aucune intention de vouloir retenir le gamin dans ses rangs, mais seulement de torturer peut être sa conscience. Ce mage serait bientôt un fuyard qui en savait trop sur le compte des Nouveaux Chevaliers du Phénix. Un tel homme se devait de mourir, liquidé par ses anciens pairs pour éviter qu’une quelconque information compromettante ne s’échappe de la bouche distraite du jeune garçon. Le poignard qui éventrerait ce déserteur pourrait même être celui de Conan lui-même, par une sombre manigance de son propre cru, qui sait ? L’idée parut si séduisante qu’Arkhams ne put s’empêcher de se pourlécher les lèvres.


Il vit le gamin s'écrouler comme une loque et fut pris d'une furieuse envie de cracher son fiel à la gueule de ces raclures de Chevaliers. Claus continua de laver son verre, l'air de rien, derrière le comptoir. Les yeux vides, les cheveux sales qui lui retombaient sur le visage et la longue barbe poivre et sel qui lui bouffait les joues comme une vache se jette sur son herbe quotidienne pour la broutter lui donnait presque l'air d'un de ces bandits de grands chemins. D'un de ces phénix, pensa-t-il. Sa main droite glissa sous le bar. Ses doigts s'enroulèrent autour du bois, alors que son chiffon continuait de s'activer pour lustrer le récipient à picrate.

"Hé, toi !" Beugla-t-il, d'une voix rauque, trahissant sa consommation régulière de tabac à pipe. Ses yeux se posèrent sur le grand gaillard aux cheveux blonds et à la musculature préfabriquée. « Pose ta sale paluche sur un seul de mes clients, et tu ressors sans. J'sais charcuter un boeuf, y'a pas grande différence. » Sa voix tonna haut et fort, provoquant le silence dans une salle qui le connaissait pourtant pour son amabilité. Sa main ramena la hache par devant de la muraille de bois, qu'il entailla profondément en enfonçant le fer dans la tranche. La menace n'était pas à prendre à la légère — Claus avait déjà eu suffisamment d'ennuis avec la garde pour des rixes pas très orthodoxes. Il ne craignait pas de trancher une main belliqueuse.

L'homme sembla se taire, au moins pour instant, mais le tavernier préféra laisser son arme bien en évidence des fois que l'idée ne reprenne l'un ou l'autre des malotrus qu'il accueillait déjà bien aimablement. Claus reprit son activité première, s'éloignant de cette petite muraille boisée qui lui arrivait un peu plus haut de la taille. Il avança jusqu'à une barrique de mauvais vin qu'il avait déjà ouvert. Bourru, il plongea un godet dans le tonnelet fendu. La boisson lui dégoulina sur les doigts et sur l'anse de terre cuite.

Malgré tout son mépris pour les Chevaliers Phénix, depuis cette décadence qui les avait frappé (il les préférait morts que parjures), il s'approcha, cette grosse tasse pleine en main, du gamin qui clamait son affiliation. Arrivé près de l'enfant, il s'agenouilla et le releva sans le brusquer. « Bois, gamin. Et ferme là ensuite. » Lâcha-t-il, abrupt, avant de faire courir ce jus de raisin dégueulasse entre les lèvres du gosse.

Avant qu'il n'ai fini de lui faire tout avaler, Claus releva les yeux, surpris par les gueules de ses camarades-ivrognes.
« Quoi encore ? Vous avez vu un fantôme ou quoi ?! » Grogna-t-il, vraiment agacé, avant de ne lever les yeux vers la demoiselle courtisée. Foutredieu ! Pourquoi sa fille a lui n'avait-elle pas tant de prétendants ? Tout juste s'il parviendrait à la marier avec une vache, ou un chien de montagne. Et encore. Il en aurait été heureux.

La jeune femme était mignonne, c'est vrai. Quoiqu'une grosse marque barrait sa joue. Sans ça elle aurait pu être séduisante, peut être. Mais il n'avait jamais aimé la chair à canon. Puis...


"Ah ! NON !" Fit-il, le visage se teintant de rouge. « Milles enclumes tabassées ! PAS DE FOUTU MORTS-VIVANTS CHEZ MOI ! SUPPOT DU MÂLIN ! » Hurla-t-il, faisant le lien entre La Lenneth morte, et ce « Chevalier Noir ».

"Mes amis !" Lança-t-il, avant de jeter la chope aux pieds de Lenneth. « Pour notre belle auberge ! » Meugla-t-il en récupérant sa hache.
...Alea Jacta Est ...

Un D2 (Dé à deux faces) est jeté pour déterminer la résultante des actions de Claus le tenancier. Le risque est encouru tant par Thor, Roshu, Lenneth que par Arkhams (les quatre étant manifestement liés, et les piliers de bar de l'auberge manifestement trop avinés pour s'apercevoir qu'Arkhams n'est pas un ami du groupuscule formé par la demoiselle au Vif-Argent).

°D2

Si le résultat est 1
La rixe est déclenchée par Claus. L'ensemble de la taverne — Jered compris, se retourne contre le Phénix Noir, les deux Phénix émérite, et l'Âme émérite. Lord Arkhams, Roshu Aaron, Lenneth au Vif-Argent et Thor Odison doivent faire face (de quelque façon que ce fut, et pas nécessairement ensembles) à une cinquantaine d'Hyliens de forces et carrures inégales. (On trouve un échantillon représentatif de l'ensemble de la population Hylienne ; des gros, des frêles, des forts, des rusés, etc)

Si le résultat est 2
Claus n'est suivi que par quelques uns de ses amis proches. Le risque est nettement diminué, et la bagarre éventuellement évitable.

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'Dé à 2 faces' :

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Eorah Vif-Argent


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(vide)

« Bien ! Qu'avais-tu à me dire ? »

Comme une bulle qui éclate, je revenais à moi. Pour planter mes yeux de nuit sur le garçon en face.
Thor venais d’assommer le Bleu juste a cet instant, et j’eu mal au cœur en constatant sa jeunesse. Pauvre gamin.


« Je…, heu … »

Qu’avais-je à lui dire ? Rien sinon que j’étais en vie, et que j’avais pour ambition de détruire notre ancienne guilde. Et que je voulais le savoir en sécurité, loin du Phénix. Mais Roshu avait devancé mes attentions en rendant devant moi le blason d’or au serpent.
Je reportais les yeux sur Arkhams, oubliant à nouveau tout ce qui se passait autour de nous.
Les badauds, Thor, Roshu, le Bleu. Ils vidèrent mon Esprit, pour ne laisser que le Kokiri et moi-même en face à face.

Je m’avançais doucement vers le Lord Milles casaques, louvoyant entre les tables et les guerriers qui murmuraient sur mon passage :


« C’est vrais ça ? Mais il parait que la forêt l’a brulée. »
« T’as vu ? Elle a une marque sur la joue ! Quel gâchis, ça aurait fait une superbe catin pour le bordel de Cathy ! »

Ces paroles me firent faire volte face et je jetais un violent coup de poing dans l’estomac de celui qui me voulait fille de joie. J’avais ma fierté tout de même !
Le silence régnât un instant autour de nous, interrompu par les hoquets convulsifs de celui que je venais de frapper.
J’ignorais tout cela et, allait me planter en face du lézard. Je ne l’avais jamais apprécié, lui. Il me répugnait. Pourtant mon sang métissé résonant a sa proximité et la part Enfant-de-la-Foret en moi dansa de joie au contact de ce « parent » éloigné.
Je le regardais du plus haut que je le pouvais et lui dit tout de go :


« Astre est mort. »

Impitoyable, je ne lui laissais pas le temps digérer la nouvelle. Pour lui le Chevalier a été un frère à la fois de cœur, de misère et d’arme.


« Il s’est pendu, sur le Mont du Péril, après que toi et tes lèche-culs vous le soyez abandonné. »

D’un geste vif, j’agrippais la tunique du Phénix et l’attirais à moi. De l’autre main, j’attrapais la garde de la lame dans mon dos.

« Pour ça, mon cher, je vais te tuer, avec l’arme de ton frère, et après, je chasserais tes suppôts. Kuro, sa catin aux cheveux verts, et la louve blanche. Puis je les torturerais, et les brulerais vifs, les uns après les autres. De toi a moi, tu n'as même pas été foutu de créer le Phénix dont il rêvait! Au contraire de moi, qui ai abattu les Âmes Perdues de l’intérieur! J'ai tué Hollowtimes, Lyv et Lokis, comme Astre me l'avait demandé! »

Ma colère, mêlée à mon chagrin m’aveuglaient, autant que les sentiments que j’avais pour Astre m’ont rendue aveugle. Je sortis l’épée d’un pouce de son fourreau, mes yeux luisaient de colère, ma main tremblait de rage, mon souffle s’était accéléré :

« Tu n’aurais jamais dû l’abandonner, tu seras le premier à en crever ! »

Un beuglement retentit, me forçant a lever les yeux de ma proie, pour les poser sur le tenancier :


« Ah ! NON ! Milles enclumes tabassées ! PAS DE FOUTU MORTS-VIVANTS CHEZ MOI ! SUPPOT DU MÂLIN ! »

« Avons-nous l’air de morts vivants ? »

Mon regard est blasé, mon expression, indéfinissable.
Enfer ! pourquoi ce genre de choses est elle inévitable ?
Je soupirais et sans pour autant lâcher le col de mon vis-à-vis, je tournais mes yeux de nuit sur le gros homme, armé d’une hache. D’un coup d’œil, je constatais qu’il était suivit d’une dizaine de comparse.
Sans attendre, je tirais Arkhams en arrière, et feulait a Thor :


« Prends Roshu et le gamin et cassez vous d’ici, ca sent le moisi ! »


Serrant toujours la bride au Kokiri, je plongeais au plus profond de moi-même, cherchant a toucher mon don, au fin fond de mon âme. Voila bien longtemps, depuis la mort d’Astre en fait, que je ne m’en étais pas servie.
Pourtant il était bien la, prêt a jaillir.
Imbibée de l’Esprit je me mis a tisser une toile complexe. Les adversaires étaient trop nombreux, je ne pourrais pas tous les maitriser ainsi, mais si je concentrais mon don sur l’aubergiste, peut être que nous pourrons nous enfuir. Doucement, la main sur la garde de l’épée d’Astre, je me mis a tisser ma toile …


Thor Odinson


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(vide)

La femme aux cheveux argents, c'était brusquement tournée vers un homme en particulier. L'air intrigué, sourcils froncés, on pouvait très clairement voir, sans comprendre, qu'elle lui en voulait. Elle s'approcha de lui, déterminée à passer tous les obstacles qui se présenteraient et lorsqu'elle fut assez proche, elle lui saisit le col. Qui l'eut cru, une femme comme elle, d'apparence délicate, puisse, à la simple force de ses bras, faire quitter le sol, à un homme, tout de même bien plus lourd ? Quel genre de biceps ce cache sous ses manches ?

Elle lui adressa la parole. Les mots et les menaces fusaient aussi vite que les battements de son cœur. Puis le grincement du fer qui s'éveillait de son fourreaux rendit la situation, quelque peut délicate.

L'homme du nord, ne comprenait pas bien ce qu'il lui arrivait, lui qui avait été sollicité pour une raison pour une raison encore inconnu, se retrouvait dans une jolie merde. De leur discussion il ne retint qu'une seule partie : « Pour ça je vais te tuer ». Ses mots qu'elle avait prononcées dans un mélange de chagrins, de colère et de désir de vengeance, avaient raisonnés dans tout le bâtiment, sans pour autant affecter buveurs et joueurs.

Puis, un homme, barbus, le verre à la main, le chiffon dans l'autre, interpella le blond, d'une manière loin de la courtoisie

« Hé, toi ! »

Contrairement à la revenante, l'intonation et la tonalité qu'il mit dans sa voix, fut assez puissant pour faire taire la salle entière, qui finalement eurent les yeux rivés vers la scène. Tous ses yeux, toutes ses rétines qui convergeaient toute vers le même point, lui donnait l'impression d'être au centre de la pièce.

Le gérant brandit une hache qu'il fracassa sur la table. Une tentative d'intimidation, elle devrait le faire rire, mais il s'en abstint. Il fixa le fer, enfoncé dans le bois et sourit

« Quel gâchis » murmura-t-il

L'homme posa son matériel et remplis une belle tasse d'un-certain-liquide qu'il apporta au gamin, qui plus tôt encore sonné se redressa et commença à déglutir son breuvage. L'Asgardien ce retint d'envoyer son pied dans les cotes du barman et le laissa se relever. Son regard vide se tourna vers Lenneth et d'un coup il sursauta retira sa hache du comptoir et s'écria

« PAS DE FOUTU MORTS-VIVANTS CHEZ MOI ! SUPPOT DU MÂLIN ! Mes amis !Pour notre belle auberge ! »

Une dizaine d'hommes seulement répondirent à son appel, se dirigeant vers le groupe. Quant à l'aubergiste, il était face au Nordique, vêtu de son armure -sans cape- alors que Lenneth l'interpella


« Prends Roshu et le gamin et cassez vous d'ici, ca sent le moisi ! »

Il fixait l'imbécile dans les yeux. Le sourire qui se dessina sur son visage, suffisait à donner une réponse à sa compagne. En garde, face au barbu, le blond déporta d'un geste vif, son poing vers la droite et le redirigea vers la joue du barman.


Roshu Aaron


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(vide)

Il s'avançait du coté de Lenneth et Thor. Le jeune sorcier écoutait les brèves paroles de la jeune femme, attentif sur ce qu'elle allait dire mais ce n'étais que de l'hésitation. Elle ne savait pas quoi dire à Roshu. Mais beaucoup de question restent sans réponse pour lui, en particulier sur le comment de sa résurrection, peut-être encore une de ces magies perdues ou interdites? Une magie où les morts reviendrait à la vie serait banni de Solar mais ici, l'est- elle? Les réponses viendront avec le temps, l'important maintenant c'est qu'elle soit en vie et à priori en pleine forme

Arkhams, lui, se contente de lâcher une phrase qui arrêta net l'ancien chevalier. Conan était de retour chez eux, de retour après avoir déserté les rangs. Les nouvelles courent ce soir, l'air du changement se fit sentir, Roshu subit des chocs mentaux, d'abord Lenneth puis Conan et après quoi? Un ancien ennemi mort qui va revenir le tuer ? Il se tenait de dos au chevalier noir et lentement, il tourna la tête à gauche, fit un regard vers ce dernier, il ouvrit la bouche mais il ne disait rien, pendant quelques secondes, laissant le temps de réfléchir à ce qu'il allait dire. Conan était comme un père pour lui, la personne qui l'avait accueilli lors de son arrivée sur ces terres. Mais il lançait, calmement:


"J'aurais préférer qu'il soit mort plutôt que chez vous"

Il était considéré comme porté disparu, plus aucune nouvelle de lui depuis des lustres et voilà qu'il refait surface, sans prévenir ses anciens amis. L'ancienne génération qu'avait connu Roshu est maintenant enterrer pour de bon. Le jeune sorcier se tenait près de Thor quand Lenneth s'avança vers Arkhams, au passage donnant une raclée à l'ivrogne. Le jeune sorcier lâcha un "Oh!"Le pauvre, même s'il avait provoqué la revenante. Il regardait la scène avec son allié provisoire, les mains dans les poches de son pantalon, montrant l'étui de son arme droite et l'autre arme gauche coincé entre sa chemise et son pantalon.

Dans la discussion entre Lenneth et Arkhams, il apprit que Astre était mort. Voila pourquoi il y avait un silence entre le jeune sorcier et le chef des phoenix. Il baissa la tête, le remord de ne pas avoir tuer de ses mains celui qui commis un crime affreux. Roshu releva la tête et continue à rester simple spectateur mais il écoute d'une oreille indiscrète ce que disait le tavernier au blond. Le garçon aux cheveux bleus glissa à ce dernier


"C'est vrai que tu es allés un peu fort sur ce gars... Mais c'étais bien mérité !"Dit-il en lâchant un rire

Il n'avait pas reconnu le Bleu, celui qui avait fait gêner à l'escorte d'Arkhams quelques mois auparavant, où ils avaient endurer la pluie, la fatigue pour venir à bout de la mission. Le hasard fait de drôle de coïncidence Lorsqu'il vit Lenneth brandit une arme sur le Chevalier, Roshu s'avança vers les 2 personnes pour essayer de calmer la jeune Sheikah quand d'un coup une voix résonnait brutalement. Le tavernier, croyant à l'apparition du diable, prit les armes pour combattre le démon.


"Dites moi que je rêve..."En mettant la main sur son visage

Roshu prévoyait à l'avance ce qu'il allait arrivé: Une bagarre dans la taverne qui causera de nombreux blessés, peut être mortel, l'arrivée de la garde royale qui va arrêter une fois de plus les mauvaises personnes... Le jeune sorcier ne voulait pas retourner en prison encore une fois juste parce qu'il voulait sauvé une noble cause . La petite armée du tavernier se formaient devant Roshu et le groupe. Ce dernier observa et analysa ceux qui voulait se battre contre Thor,Lenneth et Arkhams. Mais la jeune femme voulait que le jeune sorcier soit épargné de ce combat et qu'il soit emmener par Thor. Le garçon se tourna vers le nordique et lui adressa


"Tu ne le fera pas, l'autre se débrouillera seul."

Roshu ne fuira pas, il prit ses 2 armes et pointa à vers les amis du tavernier. Il sait pas ce qu'il va faire mais ce qui est sûr pour lui c'est qu'il sortira vivant de ce lieu, lui et Lenneth. Il serai content si Arkhams trépasse, un peu moins si c'est Thor qui passe parce qu'il voulait le botter le cul lui même. Il en profita pour dire à Thor

"N'en profite pas pour m’asséner le coup de grâce, je n'ai pas envie de mourir ici."

Il vit un ennemi chargé avec un couteau blanc, Roshu a le temps d'utiliser une Aero Pulse qui propulsa l'assaillant de l'autre coté de la salle, tandis que le sorcier vacilla un peu à cause de la puissance du vent. Avant d'engager et d'utiliser des sorts plus mortels, il lança un avertissement.

"Attendez ! Réfléchissez à ce que vous allez faire, je ne veux pas utiliser des moyens plus ... Dangereuse sur vous. Ne me forcez pas à le faire.

Prévenir avant d'agir, c'est ce qu'il veut faire pour essayer d'éviter des pertes inutiles... Mais servira-t-il dans ce cas?


Quand Claus avait gueulé son ordre, les bavardages s’étaient à peine atténués et on entendait encore les rires et les conversations malgré l’apparente issue dramatique qui se présageait. Le tenancier grogna, plutôt insatisfait par le statisme des buveurs. Ces crétins avilis par le vin, avinés donc, vidaient leur verre en continuant de balbutier leur verve d’abreuvés. On aurait dit des veaux devant un lavoir : personne n’aurait pu les faire lever de leur siège.

« Eh, Claus ! Elle vient cette bière ?! » gueula par-dessus le brouhaha un client visiblement insatisfait. Le barman cracha par terre et répondit avec de l’acier dans sa voix : « Ferme ta gueule ! ». La colère roulait sous sa peau, gonflant les muscles de ses bras qui n’avaient pas perdu de leur superbe même après toutes ces années.

La revenante avait crié à la grosse blondasse de ramasser le bleu –comme en témoignait la couleur de ses cheveux- et de fuir tandis qu’elle et son comparse s’occuperaient de la bande de Claus. Ce dernier jeta un coup d’œil aux courageux et téméraires qui l’avaient suivi : Théran, cuisinier de son état, avait pris plus d’un verre et l’alcool avait exacerbé sa violence naturelle. Les vaisseaux éclatés qui lui rougissaient le regard ajoutaient une brutalité à son visage. Au moins il encaisserait les coups et redoublerait de violence. Il n’assumerait la douleur que le lendemain, avec en prime un joli mal de crâne. Ah, les joies de l’ébriété… Kemal le Sheikah avait les yeux plissés ; il n’avait pas bu autre chose que son jus de pissenlit. Il n’en était pas moins dangereux que Théran, car une haine froide l’animait envers tout ennemi de la royauté. C’était un Sheikah avec une morale dure et rigoureuse, à l’ancienne. Tirn gardait les yeux baissés, mais sa main droite tenait fermement un poignard. La peur décuplait son instinct de survie. Malgré cette trouille qui lui ferait faire faire des actes inconsidérés, il n’était pas de ceux qui étaient restés au comptoir, à siroter leur consommation en faisant mine de ne rien apercevoir. Derrière, il y avait cinq hommes que Claus avait déjà croisé au petit matin, lorsqu’il fermait son bar. C’était des petits truands sans foi ni loi, qui venaient délester les ivrognes à la fermeture de l’établissement. Claus n’avait aucune affinité particulière avec eux, excepté qu’il touchait un pourcentage du butin et fermait les yeux sur les rapines produites sur ses propres clients. Il posa son regard brûlant sur les adversaires…

Quelle belle fine équipe ils faisaient : un kokiri au visage ravagé par les années, une morte-vivante revêche et déterminée à défendre chèrement sa peau fraichement exhumée, une montagne de muscles avec un pois-chiche dans le crâne, et pour finir un gamin qui pissait encore vert. A peine avait-il terminé de se faire un jugement sur leur physique que le bleu balança un sort et l’un des truands partit à la renverse. Claus se retourna et poussa un soupir de soulagement : l’homme n’avait pas éclaté l’énorme miroir derrière le comptoir, il avait seulement bousculé quelques couillons et embrassé le sommeil. Le gamin-sorcier se mit à parler, mais personne ne l’écoutait : l’heure était à la confrontation, pas à la paix signée avec du thé et des petits gâteaux.

La nonchalance du kokiri le mettait mal à l’aise, plus encore que cette fillette revenue des enfers. Arkhams avait sa réputation : on le disait seigneur, on le disait traître, on le disait fantôme, on le disait vampire. Toutes ces balivernes contenaient un fond de vérité, Claus en était certain. Jamais on n’avait vu un kokiri avec un visage si détruit.

Les quatre truands toujours debout se jetèrent soudainement vers le gamin qui avait neutralisé l’un des leurs, tandis que Kemal le Sheikah avançait prudemment vers Arkhams. Théran bouscula le tenancier pour passer devant lui et s’occuper de la donzelle. Il leva haut sa main, prêt à l’abattre sur la « zombie ». Ses yeux brillaient d’une lueur malsaine : visiblement, sa violence ne se limitait pas au plan guerrier ; sa libido était aussi enflammée. Tirn se rapprocha du blond, avec une détermination nouvelle dans le regard. Son poignard pourrait faire des ravages. Claus, hache à la main, fit un bond en avant, avant d’effectuer de grands moulinets avec son arme. Aussi dangereux pour ses ennemis que ses amis.

...Le Sort en est jeté ...

Un D2 (Dé à deux faces) est jeté pour déterminer la résultante des actions de Claus le tenancier. Le risque est encouru tant par Thor, Roshu, Lenneth que par Arkhams (les quatre étant manifestement liés, et les piliers de bar de l'auberge manifestement trop avinés pour s'apercevoir qu'Arkhams n'est pas un ami du groupuscule formé par la demoiselle au Vif-Argent).

°D2

Si le résultat est 1
1. Roshu Aaron parvient à éviter les coups de ses quatre adversaires et une ouverture sur la gauche lui permettrait de fuir hors de l’auberge. Kemal reste prudent face à Arkhams et attend un mouvement de son adversaire. Théran gifle Lenneth et la fait tomber au sol. Tirn plonge son poignard vers le genou de Thor, mais une inflexion du blond lui permet d’éviter le coup. Tirn est ainsi déséquilibré et mis en danger. Claus blesse sans s’en rendre compte Théran d’un coup de hache.
Récapitulatif : Roshu en bon état avec possibilité de fuite mais en grand danger, Lenneth au sol (pas K.O.), Arkhams en bon état, Thor en bon état. Les quatre truands en bon état, Kemal en bon état, Tirn en mauvaise posture (possibilité de lui briser le bras [droit] qu’il tend dans le vide), Théran neutralisé, Claus stupéfait de son action mis en danger par les quelques secondes de son incrédulité.

Si le résultat est 2
2. Roshu Aaron se fait rentrer dedans par les quatre truands, tombe au sol, et subit un passage à tabac d’une rare violence. Il est de fait hors de combat. Kemal saute sur Arkhams avec une agilité féroce et s’apprête à le blesser, sans tentative de dialogue. Lenneth évite le coup de Théran et lui fait un croche-patte, neutralisant Théran qui ne parvient plus à se relever à cause de son ébriété. Tirn parvient à enfoncer son poignard derrière le genou droit de Thor, limitant drastiquement les chances du blond de riposter ensuite. Claus blesse Lenneth d’un coup de hache, limitant drastiquement les chances de la jeune femme de riposter ensuite.
Récapitulatif : Roshu K.O., Thor et Lenneth blessés, Arkhams obligé de combattre. Les quatre truands occupés à dévaliser le corps inerte de Roshu, Kemal sur le point de frapper Arkhams, Théran K.O, Tirn en bon état, Claus en bon état.

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