Le loup et l'oiseau

[ Hors timeline ]

Fallavier de Monmouth


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Un terrible mal de tête lui forait le crâne de l'intérieur, dès son réveil. Le vulgaire rideau de toile laissait passer autant de lumière que le souhaitait un gentilhomme voulant commencer la journée au levé du soleil. Mais ce n'était nullement ce que souhaitait Fallavier, qui, en plus de ne même plus pouvoir se rappeler de la veille, avait l'horreur de faire face à une gueule de bois dès les premières lueurs du matin.

Il releva la tête de son oreiller, laissant perler un mince filet de bave dans sa barbe. Il vérifia soigneusement s'il ne partageait la couche d'aucune obscure personne. Cela arrivait bien trop souvent, sous l'emprise de l'alcool, de se retrouver devant des situations indésirables au réveil. Évidemment, cela n'était jamais arrivé au chevalier, qui préférait tout de même rester sur ses gardes.

Le Chevalier au Loup vivait dans cette auberge depuis bien longtemps, tellement longtemps qu'il pouvait réciter les noms de tous les domestiques et les employés du bâtiment. Il avait espéré en arrivant au Bourg qu'il lui aurait suffi de se présenter à la cour de la Reine pour qu'il se fasse faire accepté au sein de l'armée d'Hyrule. Mais la réalité en était toute autre. Les gardes avaient refusé de lui ouvrir les portes et encore moins de lui laisser le temps de formuler quelque demande. Tout ce qu'ils disaient, c'était que le général n'était pas là. Quel général ? Fallavier aurait pu le demander, mais il serait passé pour qui auprès de ces gardes, s'il ne connaissait pas « le général » ?

Son mal de tête s'était quelque peu atténué quand il traversa la porte de l'auberge pour déboucher sur cette ruelle qui lui était maintenant si familière. Le chevalier ne rendait vraiment pas honneur à son grade, avec la crasseuse chemise blanche et le simple pantalon de cuir qu'il portait, mais était-ce bien important pour Fallavier de se parer de sa fidèle cotte de maille en cette journée des plus banales ? Certainement pas.

Le soleil venait à peine de se lever, mais déjà sur la Place du Marché s'activaient les marchands et leur bazar. Quelques rêveurs s'étaient assis au bord de la fontaine, le regard dans le vide, et le chevalier se serait bien mis à faire comme eux s'il ne la vit pas.

Une chevelure argentée. Et un arc. Fallavier la cherchait depuis bien longtemps. Et la voilà qu'elle était là. Devant lui. Il fallait qu'il voie le visage de la jeune fille pour en être certain. Être certain que ce soit Lenneth Vif-Argent.

Le Chevalier au Loup s’adonnait désormais à une pratique qu'il n'appréciait que très peu. À travers toute la place, passant entre les étoiles, il suivait le « Vif-Argent », faisant semblant de s'intéresser à quelque fruit de quelque marchand pour ne pas se faire découvrir. Il n'avait pas l'air des plus discrets, surtout avec sa mine dépravée.

Et, comble pour une filature, il attira presque tous les regards de la Place du Marché sur lui. Il venait de renverser par terre une corbeille de fruits, et le marchand ne se gênait pas pour lui crier dessus. Fallavier de Monmouth grinça des dents et fit son sourire le plus faussement bienveillant au marchand. Sa journée commençait bien.


Eorah Vif-Argent


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Eorah se glissa dans la cité d’Hyrule. Toujours a la recherche de son frère, depuis que la Sorcière de Cocorico les avait puni 3 mois plus tôt. La métisse laissa ses pas la guider a travers la ville, ses yeux comparant la cité pleine de vie, avec les ruines qu’elle-même connaissait.

Plus elle découvrait ce monde, plus Eorah souhaitait le protéger, et éviter qu’il ne finisse détruit comme celui de ses origines. Peut être était il pas trop tard ? Enfin, pour l’instant, il lui fallait remettre la main sur Théos et ensuite, les jumeaux décideraient ensemble de leur vie.

Le soleil brillait doucement, a peine levé, le vent était violent et plusieurs fois, la jeune femme rattrapa de justesse son capuchon pour ne pas qu’il tombe de ses épaules … Jusqu'à ce qu’elle cesse de lutter, et le laissa tranquillement reposer entre ses omoplates, a coté de son arc.

Aujourd’hui était jour de marché, chose nouvelle pour la métisse qui se laissa aller a flâner un peu du coté des instruments de musique et des joailliers. Elle restait une jeune femme, tout de même, peu importe son activité guerrière. Elle fit l’acquisition d’un violon, tout en bois précieux qu’elle saisit avec beaucoup de déférence. C’était un instrument cher mais la jeune femme savait en jouer à la perfection.

Eorah souriait en coin, rêvassant sur son instrument, quand un cri lui fit lever la tête. Un marchand hurlait a s’en déchirer les cordes vocales sur un homme visiblement ébréché. Eorah haussa les épaules, et s’approcha.


« Un plein panier ! Non mais vous êtes fou ma parole ! Faut décuver avant de sortir de son lit ! »

Eorah leva la main et la posa sur l’épaule du marchant. Aussitôt, son Esprit entra en communication avec celui du commerçant et lui intima le calme. L’homme cessa de suite de crier et s’en fut vaquer a ses activités.


« Faites attention à l’ avenir » lança Eorah au chevalier avant de se détourner de lui, les bras chargé du violon, et de faire mine de s’en aller.

L’homme lui était étrange, il avait un regard noir, presque fou, et la jeune femme avait put capter de ses pensées, comme une envie de meurtre. Pour ne pas se mettre plus en danger, elle traversa la foule, avant de bondir comme un Kokiri sur un balcon et de voir si l’étranger la suivait.


Fallavier de Monmouth


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Assommé par les vociférations du marchand, Fallavier resta sur place, hébété. Certains passants regardaient la scène avec dédain, d'autres souriaient, amusés. Était-ce si amusant de voir un chevalier se faire insulté des plus violentes injures ? Peut-être bien. Mais en Cenred, tout le monde aurait reconnu ce grand chevalier qu'était Fallavier de Monmouth, et bien aucun marchand n'aurait osé lui envoyer dans la face des paroles aussi peu décolorées. Mais il se trouvait dans le Bourg d'Hyrule. Là où personne ne portait de respect au chevalier peu vertueux qui se soûlait la gueule la veille. Car c'était la réputation que le chevalier errant s'était malheureusement donnée, au cours de ces semaines passées par ici.

Il vit alors une main féminine se poser sur l'épaule du marchand et, aussitôt, ce dernier oublia de finir sa liste de ses cents insultes préférées. Le Chevalier au Loup tourna le regard dans la direction de la jeune femme. Celle qu'il accusait d'être Lenneth. Mais si les deux femmes portaient la même chevelure, elles ne possédaient néanmoins pas les mêmes yeux. Rouges, qu'ils étaient. Et Fallavier savait bien que le Vif-Argent n'avait jamais eu les yeux rouges.


« Faites attention à l’ avenir »

Et elle repartit, tandis que Fallavier l'accompagnait du regard dans sa marche. Il fallait qu'il se repose, à tout prix. Était-ce bien Fallavier de Monmouth, qui avait envisagé de suivre cette femme durant toute la journée jusqu'à la voir s'en aller dans une sombre ruelle ? Où était-ce la bête assoiffée de vengeance qui sommeillait en lui ?

Le Chevalier au Loup soupira. Il s'excusa auprès du marchand, lequel répondit par un simple « Mais vous excuser de quoi, messire ? ». Bien sûr, comme s'il avait oublié qu'il le traitait de tous les noms il y avait à peine une minute... Fallavier préféra tout de même laisser l'homme tranquille, et alla seulement s'installer à une table d'un sympathique restaurant en plein air. Un serveur vint lui alors demander ce qu'il voulait prendre.


« La plus grande bouteille d'eau qu'il vous est possible de servir. »

Et quand il entama cette liqueur divine d'après-débauche, le chevalier ne manqua pas de remarquer discrètement la jeune fille de tout à l'heure perchée sur un balcon. Décidément, la ressemblance avec le Vif-Argent était flagrante...


Roshu Aaron


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Assis au bord du lit, le jeune sorcier essaya d’émerger. Le réveil est toujours une épreuve très difficile, on se sent barbouillé ou comme si une brume enveloppait notre tête, un brouillard où on perçoit la réalité différemment, le cerveau n'étant pas 100% opérationnelle, il se laissa remonter à la surface, tout en regardant le soleil se lever dans le ciel, petit à petit. Puis il se leva et se retourna vers la salle de bain. Fixant le miroir brisé, il pris alors un morceau et regarda le reflet. Ça lui rappelait ce jour où par un excès de colère, il donna un coup de poing violent à ce pauvre miroir. Pendant un instant, il cru voir une personne aux cheveux bleu foncé avec un marque rouge à l’œil droit le fixer, il lâcha instantanément le bout du miroir, tombant sur l’évier.

Roshu se prépara à sortir de son appartement, après avoir bu du café. A cet âge, c'est fortement déconseillé mais le jeune homme cru toujours avoir l'âge de boire du café alors qu'il en avait 3 de moins, c'est pour ça qu'en entrant dans une taverne, il se fait toujours renvoyé à l’extérieur par un garde à gros coup de pied au derrière ... On ne perd pas de vieille habitude. Dans son placard, il prit sa veste noire et blanche à coté de sa ancienne veste bleue, présentant des traces de brûlure et de déchirure, il oublia à chaque fois de l'amener à un couturier pour le recoudre. Et comme toujours il prit sa baguette de sorcier dans son tiroir, il repensa à celle qu'il avait abandonner à la forteresse, se demandant s'il a un nouveau propriétaire ou a été cassé par un monstre en armure. Tant pis, ça lui avait coûté quand même une grosse bourse de rubis remplie.

Toujours le même tapage en sortant, sauf que ça à l'air différent, comme s'il avait raté quelque chose. Une grande partie de la foule se retournait pour retourner à leurs activités. Le solarien resta prés de la porte des logements pour observer le monde. Un marchand de fruit, un noble, un soldat, une femme sur un balcon ... Il s'arrêta net sur elle. Elle avait un air de famille mais c'étais impossible que ça soit elle. Il se frotta les yeux une fois mais ce n'étais pas une illusion, c'étais bien Lenneth. Il couru alors sans se faire remarqué, elle semblait regardait dans une autre direction, observant quelqu'un peut être. Alors il s'arrêta brusquement et essaya de voir où elle regardait. Son regard semble se poser vers ce restaurent de plein air.

Roshu s'avança alors vers cette endroit. Un endroit qu'il fréquentait de temps en temps, on dit qu'il serve de bon petit plat à base de poisson et du vin. En arrivant, il reconnu son ami, assis sur une table en train de boire une bouteille d'eau, il se retourna pour voir si la fille était toujours là, ce fut le cas. Peut être qu'elle observe Fallavier mais pourquoi? Puis il se souvint que ce qu'il a dit à son ami et ce qu'il a vu dans un journal il y a quelques mois. Si cela s’avère être la même personne, alors il est peut être en danger. Il entra dans la terrasse et s'assit prés du chevalier, qui venait de finir sa gorgée.


"Alors Fallavier, comment avance votre enquête ? "
Il engagea la conversation, tout en regardant du coté de la mystérieuse fille, il mit une main dans sa poche mais garda l'autre prés de son étui...

[HRP: Je m'incruste un peu ^^" si ça pose problème au niveau des tours par exemple, je peux tres bien attendre]


Eorah Vif-Argent


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Eorah fronçât les sourcils. Un autre homme la dévisageait maintenant. Faut dire que grimper ici avait pas été des plus discret, surtout qu'elle l'avait fait sans se camoufler avec l'Esprit. Effacer sa présence aux yeux des autres, la métisse en était devenue maitresse. Sauf que voila, la rencontre avec le chevalier éméché l'avait troublée. Il lui rappelait un des personnages de contes que sa mère lui racontait. comment se nommait-il déjà ... Mortalié? ... Non Fallavier!

Mais le nouveau venu ne lui disait rien. La jeune femme se trouvait un avantage de connaitre les héros de l'ancien temps, mais elle avait oublié que sa propre présence en ces lieux perturbait le cours normal de l'Histoire.
Un instant, la jeune femme aux cheveux d'argent se sentit un lien avec le Héros du Temps, lequel avait aussi voyagé entre les limbes pour sauver le pays. Peut être était-elle une héroïne d'une nouvelle génération? Qui sait?

En tout cas il ne fallait pas qu'Eorah reste la. Les deux individus en contre bas la reluquaient ouvertement, le nouveau était même franchement hostile, les yeux perçants de la métisse pouvaient voir sa main sur son arme. C'est quoi cette arme la d'ailleurs? La métisse pencha la tête de coté pour étudier leurs postures. Le chevalier semblait décuver a grandes rasades.

Bon plus qu'une seule solution. Elle rabattit son capuchon sur son visage, malgré le vent, laissa a regret le violon qu'elle venait d'acheter, et sauta souplement dans la foule, disparaissant aux yeux de ses poursuivants. En un instant, ses mains sautèrent jusqu’à ses lames qu'elle saisit, tout en les gardant camouflée sous sa pelisse.

Eorah soupira et se faufila dans la foule, se glissant entre les badauds, se coulant le long des étals. Elle souhaitait se faire la plus discrète possible, surtout ne pas être vue. Son objectif était de contourner les deux hommes et de les prendre a revers.

Bientôt elle fut au coins de la taverne ... Elle appuya son dos au mur, et jeta un regard rapide....
Mince, ils ne regardaient plus le balcon. L'avait-ils déjà repérée?


"Théos pourquoi es tu jamais la quand j'ai besoin de toi"murmura la métisse.


Fallavier de Monmouth


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Chaque gorgée de cette eau le ramenait de plus en plus à un état d'esprit acceptable. Fallavier regrettait d'être aussi dépendant de l'alcool, surtout en se sentant des plus vifs quand il était sobre. Mais il ne pouvait certainement rien y faire à son stade et il ne décrocherait sans doute jamais à la piquette. Du coin de l’œil, il surveillait toujours la position de la jeune fille. Il avait un mauvais pressentiment. Ces yeux rouges lui rappelaient légèrement quelque chose. Mais lui rappeler quoi, le chevalier ne sut le dire.

« Alors Fallavier, comment avance votre enquête ? »

Le chevalier errant sursauta presque, avant de soupirer en reconnaissant cet homme qu'était nouvellement Roshu Aaron. Il avait tout le temps l'impression d'être devant un inconnu, mais il devait décidément se faire à l'idée que Roshu Aaron n'était plus. Maintenant, c'était Gallyfrey, ce jeune homme aux cheveux blancs. Avant de répondre, il prit soin de vérifier si la fille se trouvait toujours sur ce balcon. Elle avait disparu.

« Gallyfrey ! Quel plaisir de vous revoir ! Il se trouve que j'ai réussi à trouver quelques indices que ce voleur a laissés. Je vous le dis ; bientôt, je le trouverai et je le livrerai à la Cour Royal ! »

Il fit un clin d’œil au sorcier, afin de ne pas paraître complètement fou. Normalement, Gallyfrey avait compris. Ils avaient déjà bien attiré sur eux l'attention de la « Lenneth ». Ils ne devaient maintenant éviter de mettre à mal leur dernière couverture et leur dernière chance de ne pas être découverts.

« Et vous, de votre côté ? Avez-vous trouvé le moindre renseignement sur le goron que vous recherchez ? »

Pourvu que Roshu Aaron comprenne son manège et qu'il rentre dans son jeu...


Roshu Aaron


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Il enleva sa main de son étui pour lever le bras, faisant signe au serveur d'apporter une autre bouteille d'eau. Le jeune sorcier oublié la fausse menace en une fraction de seconde, il avait un peu soif après le café de ce matin. Gallyfrey se tourna vers le chevalier, qui fixa le balcon encore une fois. Il fit de même et s’aperçoit que cette personne a disparue. Le danger inexistant s'est envolé. Cela devait être une simple coïncidence, une drôle de coïncidence... Il regarda encore une fois la foule en face de lui, au cas où si elle ne s'étais pas faufilé mais il ne remarqua rien. Le garçon aux cheveux blanc détourna son regard cette fois vers Fallavier, qui lui répondit.

La réponse du chevalier laissa perplexe le sorcier, en sourcillant. Peut être était il vraiment à la recherche d'un voleur mais le clin d’œil trahissait ces dires. Roshu comprit son manège, en lâchant un "Oh". Il esquisse un léger sourire, signe qu'il a comprit. On lui apporta une bouteille d'eau, qu'il versa dans un verre et l'avale en un coup.


"Non, je ne l'ai pas trouvé. J'ose espéré que vous l'ayez pas tuer avant mon intervention"

Cette fois, il met les mains dans ses poches. C'est vrai que mettre sa main sur son arme pouvait paraître suspect et dangereux mais il ne voulait pas redevenir cette homme là, il faut dire que l'instinct avait reprit le dessus. Le sorcier regardait encore une fois la foule, toujours à la recherche de cette personne et toujours rien. Il se retourna même pour voir derrière lui mais rien mis à part des gens en train de manger ou boire et des serveurs. Cette attitude était un peu louche. Il était sur ses gardes.

"C'était qui, à votre avis?"

Le sorcier, bougea ses yeux vers le balcon, en essayant d'entrer dans le jeu de Fallavier. C'est difficile d'être sous couverture et de devoir parler en codant ces phrases, il n'avait pas du tout l'habitude. Ce qu'il devait faire tous les jours d'ailleurs... Il reprit alors un autre verre d'eau mais on lui interrompit alors qu'il n'avait pas encore vidé la moitié ...


Eorah Vif-Argent


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« Rah bon sang ! »

Les deux se doutaient de quelque chose. Eorah le lisait dans leur physionomie. Mais elle ne voulait pas simplement s’enfuir, et laisser un tel danger lui courir après. Non. Elle se devait d’agir, et tout de suite. Rangeant une de ses lames, la métisse garda l’autre bien en main. Puis elle fit un pas glissé, et se jetta au cou de Fallavier. Lequel lui tournait bien sur le dos.

« Oh, mon chéri, ca fait longtemps que tu m’attends ? »

Beuurk, le chevalier etait bien plus agé qu'elle. Et le fait de le serrer ainsi, de sentir son haleine avinée donna des hauts le coeur a la Sheikah. Dans un même geste, Eorah piqua les reins du chevalier, et lança un regard sombre par-dessous sa capuche en direction de Gallyfrey. Puis d’une voix très basse, elle murmura :

« Ne faites rien de stupide si vous tenez tout les deux a la vie. »

Son visage changea du tout au tout, souriant chaleureusement aux passants, alors qu’elle tirait le chevalier ivre dans une ruelle. Tout petit bout de femme elle avait pourtant une bonne poigne. Ou c’était les deux hommes, trop heureux de l’aubaine, pour attraper la Sheikah, qui la suivirent docilement ? Va savoir.

« Qui etes vous » lança-t-elle aux deux quand ils furent au fond de la ruelle. Sa dague cachée dans ses vêtements, mais toujours prête a s’en servir, Eorah se mit à tisser l’Esprit, dans l’espoir de faire tourner la tête aux passants, et de distraire assez ses vis-à-vis si ils devenaient trop dangereux.


Fallavier de Monmouth


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Roshu Aaron fronça les sourcils, avant de sourire légèrement. Il avait compris. Leur petit jeu devait certainement être espionné par la jeune dame qui ressemblait tant au Vif-Argent. Elle avait disparue de ce balcon depuis bien longtemps, certainement pour se rapprocher de ces deux individus qui la lorgnaient d'un si mauvais œil. Lesquels n'étaient certainement pas les meilleurs dans l'art du mensonge et de la discrétion, évidemment.

« Non, je ne l'ai pas trouvé. J'ose espéré que vous l'ayez pas tuer avant mon intervention. »
« Oh, je ne me serais jamais permis de vous devancer, Gallyfrey ! »

Le chevalier errant tourna le regard vers la droite, vers la place. La disparition de la jeune femme commençait à lui être pesante. Ces yeux rouges... Il devait se rappeler de quelque chose à leur sujet. Mais de quoi donc ? En tous cas, on ne pouvait dire que ces yeux-là étaient emplis de bienveillance.

« C'était qui à votre avis ? »
« Un moineau ressemblant à un rapace. »

En deux longues gorgées, Fallavier de Monmouth finit son verre d'eau. Il entreprit de se lever quand, soudain, des bras de femme l'étreignit. Eh bien, ils étaient découverts.

« Oh, mon chéri, ca fait longtemps que tu m’attends ? »

Elle aussi se la jouait mystérieuse. Et voilà que la garce menaçait d'éventrer Fallavier avec une quelconque lame... Mais elle ne pouvait tuer un homme devant tant de témoins sans se faire poursuivre par cents gardes du Bourg d'Hyrule. Le chevalier ne mourrait pas maintenant, en tous cas.

« Ne faites rien de stupide si vous tenez tout les deux a la vie. »

Fallavier soutint le regard de Roshu Aaron, avant d'esquisser un léger signe de la tête. « Suis-nous et venges-moi si cela tourne mal, l'ami », c'était tout ce qu'il voulait essayer de dire. Le chevalier se leva. Toujours dans l'étreinte de la jeune femme qui le menait à l'abri des regards indiscrets. Derrière, baguette en main, Gallyfrey les suivait. Quand ils furent arrivés dans une ruelle sombre, la jeune femme lâcha Fallavier.

« Qui êtes-vous? »

Il n'était plus question de cacher quoique ce soit, désormais. Le chevalier et le sorcier sortiraient sans doute vainqueurs d'un futur combat, mais la jeune femme semblait bien trop agile pour ne pas entraîner avec elle l'un des deux hommes dans la mort. Fallavier ne pouvait dégainer sa lame sans qu'elle soit accompagnée d'un son crissant, et la jeune femme avait sans doute sa lame dans la main... Il ne pouvait risquer cela. Mais Roshu Aaron avait tous le temps sa baguette de sorcier dans la main droite, sans aucun doute plus discrète qu'une longue épée en acier...

« Nous sommes chevaliers, chère Dame. Chevaliers du Phénix même, cela doit certainement vous dire quelque chose, Vif-Argent ? »

Et il soutint d'un regard menaçant celui de « Lenneth ».

[Et vraiment désolé pour le retard :/]


Roshu Aaron


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Et c'est après avoir bu une gorgée d'eau qu'elle attaqua. Il fut surpris mais s'attendait à une attaque. Une feinte car il croyait que Fallavier attendait vraiment quelqu'un. D'abord elle le visa, en le menaçant d'une dague. Personne ne s’aperçut et continuait à vivre leurs vies. Roshu cacha sa baguette dans sa manche. Il ne voulait pas en venir à l'attaquer. Son visage était caché par son capuchon, là où était assis le sorcier, il ne distinguait à peine. La voix avait changer de ton, plus agressive. Le chevalier ne fit qu'un signe à Gallyfrey, n'intervenant pas et au contraire, se laissant faire.

Ils sortirent du restaurent pour aller vers une ruelle, toujours sous la menace de celle-ci. La foule ne remarqua rien. Heureusement pour elle. Roshu ne pouvait rien faire encore, Fallavier était exposé, pas d'intervention magique, il n'avait qu'une solution: la diplomatie. Bien sûr qu'il ne voulait pas en venir au arme directement, qui que ce soit. Et s'il s’avère être elle, c'est une raison de plus de la laisser en vie.

Alors qu'ils entrèrent dans la ruelle, le sorcier restait impassible et ne répondait pas à sa question. Il jeta un coup d’œil aux chevalier avant de regarder la jeune fille. Le solarien reflechissait toujours si c'étais Lenneth ou pas, les yeux sont différents mais la tête est assez semblable...  Lorsque Fallavier cracha le morceau, il s'étonna lorsqu'il dit que nous étions des Chevaliers du Phoenix. Pouvait il reprendre le nom de cette guilde qu'il a quitté ? Gallyfrey rajouta alors :


"2 semaines." Une nouvelle couverture. Si c'étais bien elle, celle ci ne pouvait pas connaitre la nouvelle tête de Roshu. Alors il inventa ce mensonge à l'instant même. Un mensonge qui parait plausible. Sauf si elle est Chevalier du Phoenix, ils sont alors mal barré
"Je suis nouveau chez eux. Et lui c'est mon coéquipier.En disant cela, il fit un léger mouvement de la tête vers Fallavier puis il sortit sa baguette de sa manche et le montra à la fille.
"Je ne compte pas m'en servir. Ceci sera ma dernière option. Rangez votre arme et parlons calmement"

Il rangea sa baguette dans son étui, essayant ainsi de calmer l'atmosphère tendu. Roshu se tourna vers Fallavier en faisant signe de ne pas attaquer. Puis continua :
" Êtes vous vraiment Vif-Argent?"


Eorah Vif-Argent


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Etrange. Si l’un des deux hommes était clairement agressif et violent, Eorah avait l’impression que le plus jeune était plus … réservé. Mais pas moins dangereux. La jeune métisse était encore épuisée de son affrontement contre l’étranger dans la plaine pas moins de deux jours plus tôt. Impossible de se servir pleinement de son Esprit et de tisser une Toile pour sortir de ce piège. Le pire c’est qu’elle s’y était fourrée toute seule.

Elle plissa les yeux, mais ne rengaina pas pour autant. Ces deux  là utilisaient un peu trop le surnom de sa mère à son gout. Eorah n’aimait pas ca, mais alors pas du tout. La métisse serra les dents et fini par lâcher :


« Celle que vous nommez ainsi, ce n’est pas moi … C’est ma mère. »

Elle lut la surprise dans leurs yeux, aussitôt remplacée par la suspicion.

« Difficile à croire n’est ce pas ? Non je ne suis pas Lenneth, je suis sa fille, Eorah. Je viens d’un futur ou le Phénix a disparut. D’ailleurs en ce temps aussi, l’oiseau d’or est mort. »

Mort, en même temps qu’une jeune femme aux cheveux d’argent, dans une foret en flammes. Mort en même temps qu’un homme aux yeux rubis, pendu seul au sommet d’une montagne. Lenneth et Astre étaient les vrais derniers chevaliers. Eorah et son frère leurs héritiers. Bien qu’on ne sache pas qui fut le géniteur des jumeaux, je précise.

Et pourtant, la métisse soutient leurs regard, ses yeux couleur sang voguant de l’un a l’autre, en bond régulier. Le peu de magie qu’elle pouvait utiliser fini par prendre effet, s’attaquant a l’esprit sans défense d’un enfant qui passait par la, au bout de la ruelle. La menotte prisonnière de la main de sa mère, le garçonnet leva son autre main et désigna du doigt le trio :


« M’man, regarde, les messieurs, ils attaquent la dame ! »

De la ce fut la réaction en chaine. Un boucher, aux épaules larges comme celles d’un bœuf, et au cou de taureaux s’avança pour alpaguer les deux « chevaliers ».

« Hey ! On vous a jamais appris la galanterie ? »

Profitant de la confusion, Eorah se glissa dans la foule, les armes subitement rangée. Elle se mêla aux petites gens. Bientôt sa voix résonna, claire sur la place du marché.

« Je suis Eorah au Vif Argent. Je suis la Grande Inquisitrice, et j’ai pour mission d’assainir les rues d’Hyrule de sa vermine. »

La mi-Kokiri s’était juchée sur la margelle du puits, répétant sans le vouloir les actions de sa mère, quelques mois auparavant. Elle pointa a son tour Fallavier et Gallyfrey du doigt et s’exclama :

« La vermine, comme eux. »

La foule se mit a gronder. Eorah cria : « Attrapez-les ! Il faut les bruler ! Au nom des Déesses ! »

[HRP : Je me permets de lancer ma guilde vous me pardonnerez ^^]


Fallavier de Monmouth


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Le Chevalier au Loup commençait à se rendre compte que la situation tournait de plus en plus en leur faveur, à lui et à son compagnon. Que pouvait-il bien risquer après tout ? La jeune femme savait certainement que ce ne serait que folie de tenter quoique ce soit, avec un Roshu Aaron qui prendrait alors soin de mettre immédiatement un terme à quelconque affrontement. Fallavier ne put réprimer un léger sourire. Eh bien, voilà qu'il pouvait maintenant employer cette expression qu'il avait néanmoins horreur d'entendre : « L'arroseur arrosé. ». Le chevalier n'était pas friand de ces obscures expressions et, après tout, pouvait-on seulement en utiliser une en de telles circonstances ? Certainement pas.

Le sorcier, quant à lui, préféra opter pour des manières moins directes que celle de son coéquipier. Ainsi, avec un calme et une politesse que Fallavier ne possédaient sans doute pas, il renchérit les paroles crues du chevalier errant.


« Êtes vous vraiment Vif-Argent? »
« Celle que vous nommez ainsi, ce n’est pas moi … C’est ma mère. », dit-elle en contemplant leur étonnement « Difficile à croire n’est ce pas ? Non je ne suis pas Lenneth, je suis sa fille, Eorah. Je viens d’un futur ou le Phénix a disparut. D’ailleurs en ce temps aussi, l’oiseau d’or est mort. »

Fallavier de Monmouth regarda Eorah Vif-Argent d'un œil mauvais, comme si la jeune femme était frappé de folie. Enfin, c'était bien ce que pensait le Chevalier au Loup. Venir du futur ? Et puis quoi encore ? Non, c'était impensable. La magie existait, de mythiques créatures parcouraient la terre, mais des voyages inter-temporels...?

« Eh bien, admettons que vous venez du futur, futur où l'assassin qu'est votre mère est, je l'espère morte... Vous n'êtes pas sans savoir que votre chère maman Lenneth a commis des crimes et usurper le commandement d'une des plus vénérables guilde d'Hyrule. Mais Lenneth s'est enfuie, et voilà qu'il reste ici sa « présumée » fille... Au nom de la Famille Royale et du Phénix, je vous arrête, fille d'usurpatrice. Gallyfr... »

Tout ce qui se suivit se passa à une vitesse incroyable. Une fille les remarqua et ne put s'empêcher de crier à l'agression. Ce qui devait être alors un boucher se dirigea alors vers Fallavier et Roshu, les toisant du haut de ses deux mètres. Le chevalier errant tourna la tête vers la fille de Lenneth, mais Eorah s'était déjà éclipsée....

« Je suis Eorah au Vif Argent. Je suis la Grande Inquisitrice, et j’ai pour mission d’assainir les rues d’Hyrule de sa vermine. La vermine, comme eux. Attrapez-les ! Il faut les bruler ! Au nom des Déesses ! »

Le boucher approcha sa main de Roshu Aaron, mais Fallavier avait déjà dégainé. Dans une cascade de sang, la main était tombée sur le sol en même tant que son ancien propriétaire, qui serrait son moignon en criant à s'en déchirer les poumons. Le chevalier vit avec horreur ce spectacle, ses yeux jonglant entre sa lame ensanglantée, la main gisante par terre, et la foule qui s'avançait de plus en plus vers eux. Qu'avait-il donc fait...?

« Non... non, non non... ce n'est pas... »

Une flèche manqua de se ficher dans la tête du Chevalier au Loup, qui alors, essaya tant bien que mal de reprendre ses esprits.

« Roshu ! Cours !! »


Roshu Aaron


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Les garçons perdirent le contrôle des événements. La jeune fille était toujours sur ses gardes malgré l'arme magique du sorcier ranger dans son étui. D'ailleurs il pensait que le mettre dans cet poche accrocher à sa ceinture pouvait, peut être, le ralentir. S'il mit sa baguette dans la poche intérieur de sa veste noir, il gagnerais quelques millisecondes qui seront crucial au combat. Mais là n'était pas la question. Cette personne lâcha d'un ton assez calme qu'elle était la fille de Lenneth, ce qui étonna plus d'un.

Gallyfrey sortit un "Quoi?!" provenant du plus profond de ces tripes, heureusement que personne n'entendit. Voilà que cette personne se présente que tant que fille de Vif Argent, provenant d'un futur où les Phoenix ont disparus. Encore une autre magie perdue, si le chevalier semblait réticent, le sorcier, lui, cru à cette version. Ce dernier fut aussi arrivé dans ce royaume à cause d'une faille spatio-temporelle. Et là, un éclair de génie frappa Roshu. Sois elle est victime d'un attaque "temporelle" donc elle a été transporté ici sans consentement, sois elle utilise cette magie. C'est ce que Roshu voulait depuis qu'il s'est installé ici. Utilisé cette magie pour retourner chez lui !

Fallavier engagea l'échange, il fallait vraiment qu'elle parle de cette magie, à tout prix. Le sorcier restait un peu à l'écart, reculant un peu. Mettant les mains dans ses poches, il attendit que son ami ait fini de parler, sauf qu'ils sont interrompus par une petite fille. Roshu se tourna vite vers cette fille qui attira la colère d'un groupe d'homme, d'une âme héroïque et d'un courage sans précédent semblable à une bête protégeant sa chérie. Un boucher, armé d'une hache, s'approcha du sorcier avant d'être démembrer par le chevalier. Beaucoup trop de sang commence à couler dans la citadelle. Cette fille avait ordonné l'ordre à ces personnes de nous tuer. Le sorcier s'en mordit les lèvres, le voilà maintenant comme un horrible personnage, un bandit à deux sous.

Son camarade l'ordonna de courir, Gallyfrey était paralysé par la mare de sang qui a jaillit juste devant lui. Il n'étais plus l'heure à la diplomatie, un groupe d'homme armé de différent objet, voir uniquement de leurs poings. Le Solarien se retourna pour courir dans les ruelles de la citadelle. Lorsqu'ils les distançaient de quelques mètres, il dit à Fallavier:
" Attendez, je vais les retenir"
Il se retourna subitement, en sortant rapidement sa baguette de son étui et visa la foule. Mais il s'arrêta quelques secondes, ne prononçant aucun sort pour le moment. Il ne pouvait tous simplement pas cramer tous ces personnes. Alors il baissa son arme en direction du sol avant de lancer des traînés de flammes dorés, ce qui les stoppa net à leurs courses, à moins qu'il n'ose sauté à travers le barrage de feu, impossible. Mais des archers arrivèrent et commença à tirer à travers les flammes. Le sorcier s'enfuit directement.

Il retrouva le chevalier hors de la ruelle, vers la grande place. A bout de souffle, il s'assis au sol. Ils doivent être hors danger normalement. Alors Roshu s'empressa de dire

" Bon sang, sous le feu de l'action, si vous pouviez éviter de dire mon vrai nom ..."
Le sorcier essaya de reprendre vite son souffle avant de reprendre leur fuite. Cette Eorah était peut être toujours dans le coin et c'est dangereux de rester ici. Elle pouvait contrôler la foule, elle "domine" le marché.
" Il faut la retrouver, coûte que coûte... On est maintenant sur sa liste des personnes à exterminer ! Bon sang, moi qui pensait ne plus me retrouver sur cette "liste" ..."
Gallyfrey réfléchit à voix haute, mais essaya de ne pas s'attirer les regards de la foule.
" Il nous faut un plan... La retrouver, ça c'est un plan !"


Eorah Vif-Argent


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Eorah regardait la foule qui chassa a grand coup de flèches et de hurlement les deux hommes. Elle fit sa part en tirant une de ses propres flèches, a empennage rayés gris et blanc. Puis, une fois que la populace fut concentrée sur cette mission, elle sauta à bas du puits et se glissa dans la foule.

D’une main elle rabattit son capuchon sur son visage et compara ce que le Chevalier de Monmouth lui avait dit et les histoires de sa mère. Lenneth parlait souvent de « Fuir a la Monmouth » justement pour se moquer de Fallavier, lequel avait lâchement fuit quand Conan lui avait passé les rennes de la guilde phénicienne, par jalousie ou par colère de devoir rendre compte a une femme.

Et le voila, plusieurs mois après les faits, a crier a l’usurpation ? Eorah n’avait qu’une envie : bruler vif cet homme, se charger de déposer elle-même la torcher qui allumerait le brasier de sa mort. Si un jour la paix avait été possible entre ces deux âmes, le Chevalier l’avait piétinée avec ses aérations et ses fausses accusations
.

« Insolent. » murmura la fille aux cheveux d’argent.

Elle fendit la foule, traversa la place pour retourner sur le balcon ou son violon était resté caché. Elle y fut en deux bonds gracieux, et pareil pour descendre. Un groupe d’enfants attirés par son curieux paquet virent se regrouper autour de la métisse. Bientôt le papier qui protégeait l’instrument tomba et un air s’éleva, pour la plus grande joie des petits. La métisse joua pendant un long moment, oubliant les deux hommes et les mensonges sur sa mère.


Fallavier de Monmouth


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Fallavier de Monmouth s'adossa contre le mur de cette ruelle où ils s'étaient arrêtés, lui et Gallyfrey. La course avait été éreintante, mais le sorcier avait réussi grâce à quelque sortilège à arrêter les poursuivants. Sur quels fanatiques le chevalier était encore tombé ? On ne pourchassait pas des gens seulement parce qu'une illuminée ordonnait de les brûler. Non, tout cela n'était pas normal. Haletant, Fallavier attendit son ami, occupé à ralentir la foule furieuse. Quand Roshu Aaron arriva, le chevalier ne put s'empêcher d'éprouver un léger soulagement. On ne sait pas ce qui nous attend, au détour d'une ruelle. Une dizaine de citoyens aurait tout aussi bien pu apparaître à la place du sorcier, et alors...

« Bon sang, sous le feu de l'action, si vous pouviez éviter de dire mon vrai nom... »
« Désolé, j'oublie que vous n'êtes plus Aaron, des fois. »

Fallavier repensa alors à cet homme à qui il avait coupé la main. Ce n'était pas pour améliorer la situation, loin de là. Le chevalier et le sorcier passeraient pour des meurtriers, si le boucher parvenait à ne pas survivre. Et alors, sans doute plus jamais auraient-ils le droit d'entrer de nouveau dans le Bourg. Ils seraient des criminels... Et le Chevalier au Loup pourrait dire au revoir à tous ses espoirs de servir la Reine. Il soupira. Qu'avait-il donc fait ?

« Il faut la retrouver, coûte que coûte... On est maintenant sur sa liste des personnes à exterminer ! Bon sang, moi qui pensait ne plus me retrouver sur cette "liste" ... Il nous faut un plan... La retrouver, ça c'est un plan ! »
« Ou bien partir, ça aussi c'est un plan. On nous recherche, Gallyfrey. Ce ne serait que folie d'essayer de retrouver Vif-Argent alors que tous les citoyens souhaitent notre peau. »

À chaque fois qu'il pensait au plan du sorcier, l'image de l'homme gisant à terre, amputé de sa main droite, lui revenait sans cesse en tête. Et s'il continuait, que ce passerait-il donc ? Tuerait-il quelqu'un seulement pour capturer cette Eorah ? Il était chevalier, après tout. Il devrait protéger la veuve et l'orphelin, au lieu de mutiler des hommes et d'essayer de tuer une femme.

Mais le Phénix persistait à brûler dans sa tête, de la plus belle lumière qui soit.


« Mais bon... »

Il ne pouvait abandonner le Phénix comme il ne pouvait abandonner son ami.

« Vous ne savez que trop bien que je fais toujours tout pour me mettre dans de sales pétrins. »

Un léger sourire vint apparaître sur son visage, avant de regarder vers les toits des bâtiments qui les surplombaient.

« Pouvez-vous nous faire grimper, là-haut ? Ce serait préférable de ne pas se faire à nouveau pourchasser par ces illuminés. C'est par les airs qu'on la retrouvera, cette putain. »


Roshu Aaron


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Après tout, la poursuite de la fille mystérieuse était compromise. Les chasseurs se trouvent maintenant chassés. Roshu voulait la faire aucun mal, juste quelques questions sur ce voyage dans le temps. Il n'avait trouvé plus aucun indice depuis plusieurs mois et là il venait d'apprendre que cette fille vient du futur. Quelle miracle, c'est Noel avant l'heure. Le sorcier gagna en détermination et en volonté, il trouva son nouveau objectif, objectif qu'il avait perdu lors de la contre attaque de la forteresse où tout a était qu'une succession de défaite entre les plusieurs morts et l’échec de la reprise.

Certes, il ne vivait plus comme un sorte de mercenaire, c'est à dire en traquant les gens qui était sur les avis de recherches. Il se ressouvint de sa rencontre avec cette femme accompagné de son panthère où Roshu se présentait comme un homme fait pour l'action et le combat. On dirait qu'il est maintenant devenu plus mature pour quelqu'un qui fait 2 ans de moins. Il se reconcentra sur Eorah, si elle est bien la fille de Lenneth, alors elle peut manipuler les esprits des gens. Le Solarien avait été témoin dans le passé de ce pouvoir. Peut être était ce grâce à cette magie qu'une dizaine de personne poursuivait les anciens Phoenix. Elle s'auto-proclamait aussi la Grande Inquisitrice, une sorte de guilde, de police et ces gens était membres ?

Beaucoup trop de question restant en suspens mais il ne fallait pas rester ici. Fallavier rétorqua au plan du sorcier en un éclair. La fuite pouvait être une possibilité, le jeune sorcier était très réticent, malheureusement il avait raison. Un bon nombre de citoyen voulaient nous traquer, si il y a du mouvement suspect dans la citadelle, les gardes pouvaient réagir et nous envoyer directement dans les cachots. Le jeune sorcier a vécu cette expérience pendant 3 jours...
Son compagne d'arme revint sur sa décision, on ne pouvait pas repartir bredouille.

« Vous ne savez que trop bien que je fais toujours tout pour me mettre dans de sales pétrins. »

Cette phrase qu'il venait de prononcer remit Roshu de bonne humeur, il esquissa un sourire et fermait les yeux.
"Comme aux bon vieux temps ... "
Le garçon aux cheveux blanc se releva rapidement, enlevant la poussière sur sa veste.
" Ah peut être que le bon vieux temps n'est pas encore fini !
Fallavier suggéra de monter sur le toit pour essayer de la retrouver. Un plan que le sorcier accepta sans sourciller sauf qu'il y avait un petit problème: la carcasse du chevalier. Mais pourquoi pas essayer.
Il prit le bras du chevalier pour le mettre derrière sa tête, histoire d'essayer de le porter. La carrure d'un gamin de 15 ans ne pouvait pas porter le poids d'un homme de 40 ans. C'est comme si un gamin portait son père. Le sorcier pointa sa baguette en direction du sol avant de lancer une grande impulsion aérienne avec son Aero Pulse


" Geronimo !"

Ce fut un échec cuisant, il était beaucoup trop lourd. Ils restèrent cloués au sol, devant un groupe de personne hilare, peut être parce que Roshu était beaucoup trop confiant, lors de sa tentative, il affichait un grand sourire... Puis lui vint une autre idée.

" Suivez moi !"

Gallyfrey se fraya un chemin pour aller jusqu’à son appartement. Il pensa aller sur le toi en passant par la fenêtre de son appartement. Il ouvra brusquement la porte, Fallavier le suivait. Lorsqu'il arriva dans sa chambre, il ouvrit la fenêtre et monta sur le rebord de la fenêtre puis monta sur le toit. D'ici il entendit un air provenant du sol. Un groupe d'enfant entourait cette personne. La cible a été localisé. Le Solarien prévient le paladin en faisant signe de la tête. Maintenant il fallait trouver un autre plan ...


Eorah Vif-Argent


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Eorah n’avait pas remarqué l’horrible manège qui se préparait.

Trop occupée à distraire les enfants, trop heureuse de jouer a nouveau d’un instrument, la métisse se laissait aller à une douce quiétude. Les deux hommes, les « Phéniciens » étaient oubliés, la foule dispersée.

Il est vrais que la Grande Inquisitrice n’aurait pas du se relâcher ainsi. Mais bon que pouvait faire une femme face a un magicien et un fuyard ? Le combat aurait été égal si Monmouth avait pris les jambes à son cou comme dans les histoires … Mais non, il ne l’avait pas fait. Peut être était ce dut a l’âge d’Eorah ? C’est toujours plus facile de s’en prendre à plus petit et faible que soit. La métisse était petite et d’apparence fragile. D’apparence seulement, hein ! N’allez pas croire qu’elle était incapable de se défendre !

L’archet courait sur les cordes, produisant un son à faire soupirer les moins romantiques. Si Lenneth voyait sa fille, la Sheikah n’aurait pas put s’empêcher de la comparer a Syphille, le Kokiri violoniste. Peut être était ce l’héritage qui parlait ?

Les minutes passèrent, Eorah jouait de la musique.
Elle ne prit pas garde aux deux ombres derrière elle. Tout ce que la métisse put faire c’est sursauter, quand un grand sac de toile se referma sur elle …

Rapidement, ses mains furent attachées dans le dos, à travers l’étoffe. Des sons lui parvenaient, étouffés par le tissus, mais elle reconnu les protestations de ses auditeurs et les voix de Gallyfrey et Monmouth. La Sheikah tenta de lutter alors qu’on la kidnappait, mais ses agresseurs semblaient avoir bien monté leur coup.


[HRP : C'est Fall et Roshu qui attrapent Eorah, je fais avancer la chose ^^]


Fallavier de Monmouth


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« Faîtes quoique ce soit pour prendre la fuite et cette épée s'enfoncera dans votre gosier. »

Il tenait sans trembler son épée, pointée sur le cou de la jeune Eorah. Cette fois-ci, ils avaient gagné. La fille était tombée dans le piège du chevalier et du sorcier, sans même n'avoir pu se défendre. Eh bien, voilà maintenant qu'elle se retrouvait ligotée à cette vieille et grinçante chaise en bois, dans cette petite grange à deux pas de la citadelle. Ils avaient préféré ne pas s'attirer plus de problèmes en restant au bourg, et certainement était-ce une bonne idée, car si par malheur la « fille » de Lenneth parvenait à s'échapper, elle serait visible dans la plaine d'Hyrule telle un feu de camp dans la nuit. À côté du chevalier se tenait Roshu Aaron, ou Gallyfrey, qui prenait soin lui aussi de pointer la jeune fille de son « arme ». Aucune chance de s'enfuir pour elle. Aucune.

« Nous avons bon nombre de questions à vous poser, Vif-Argent. Peut-être que si vous daignez y répondre tranquillement et sans aucune tentative de corruption, ce ne sera pas ma lame qui viendra mettre fin à votre vie, mais celle du bourreau royal. Eh, n'est-ce pas une mort trop honorable pour celle que vous êtes ? Nous sommes bien cléments, alors, répondez à nos questions, si vous souhaitez mourir plus honorablement. »

Il avait presque collé son visage à celle de la jeune femme lorsqu'il avait prononcé ces derniers mots. Durant un long instant, il plongea son regard dans les yeux rouges d'Eorah. Elle ne pouvait les tenir que d'un seul homme. À un moment, il pensa à Astre, mais il chassa cette idée. Lenneth au Vif-Argent, aussi manipulatrice soit-elle, n'aurait pas pu faire cela, pas avec Astre. Quoique, si elle avait donné les rênes de la guilde à Astre et Arkhams comme cela du jour au lendemain... Non, non. Impensable. Ces yeux rouges, ils ne descendaient que de ce Nerezzo. Un Phénixien auquel Fallavier n'avait jamais adressé la parole, certainement à cause de ces sombres yeux de sang. Une couleur qui glaçait... le sang.

Le chevalier cligna des yeux, avant de reculer et de s'asseoir sur une chaise. Son haleine d'ivrogne n'était pas des plus agréables à supporter, et Fallavier était quand même assez courtois pour ne pas l'infliger à une dame. Même si elle descendait d'un monstre.


« Pourquoi être venue ici, à notre époque, au lieu d'être restée chez-vous ? »

Et le Chevalier au Loup tourna la tête vers son compagnon d'armes.

« Je crois également que Gallyfrey aimerait vous demander quelque chose. »


Roshu Aaron


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Perchés sur le toit, le sorcier aux cheveux blanc exposa son plan, qu'il n'était d'ailleurs pas fier mais ils n'avaient pas d'autre choix, elle pouvait encore s'enfuir et appelés ses moutons et le cercle vicieux recommencerait jusqu'à ce que mort s'en suive, par exemple. Il retourna dans son appartement par la fenêtre et pris un grand sac marron, assez grand pour y mettre une personne. Le sac en main, Gallyfrey s'arrêta quelques secondes, il prit la peine de se demander encore et encore si ce n'était que la seule solution pour obtenir des réponses.

Ils sortirent dehors, rejoignirent le groupe d'enfant qui s'étaient encerclés autour d'elle. La jeune fille continuait de jouer avec son violon, comme si elle était en transe, cette dernière ne remarquait rien, pas même les 2 chevaliers du Phoenix se fondre derrière elle et à la capturer. Pendant que Fallavier embarqua Eorah et sous les protestations des enfants, le jeune Roshu essayait de calmer le groupe


" Ce n'est pas du tout ce que vous croyez ! On ne fait pas ça pour..."
"Vous allez la vendre !"
" Quoi?"
" Ou vendre ses organes ! Ou encore la réduire en esclavage !"
"Non ! Mais vous avez vraiment de l'imagination pour des enfants de ... 10 ans ?" Puis les gamins commencèrent à donner des coups de poings, ayant les mêmes dégâts qu'une pichenette, jusqu'à un qui à failli toucher une partie sensible du jeune garçon, il cria alors à Fallavier, qui portait le sac " Courez !"

Ils trouvèrent une vieille maison, hors de la citadelle. Le jeune sorcier avait le cœur qui battait plus rapidement, lui qui voulait les réponses au plus vite mais il restait sérieux, une attitude solennelle et silencieuse. Le chevalier et le sorcier ne parlaient pas jusqu'à qu'ils soient arrivés. Ils installèrent Eorah sur une chaise en bois, mains liés. Fallavier commença à l'interroger, Roshu se mit à l'écart, à l'ombre, attendant son tour.

Puis lorsqu'il décida de parler, il s'avança vers la sheikah, les mains dans les poches, ne la menaçant pas. Plusieurs questions lui vint en tête, il n'arrivait pas à en choisir une rapidement, alors il attendait quelques secondes puis commença à parler


" Comment avez vous fait pour voyager dans le temps? C'est totalement impossible sauf si vous maîtrisez une magie ancienne, perdue ... interdite. Et puis si vous avez utilisez ce genre de magie, il y a des répercussions ... Les paradoxes par exemple ... "
Le jeune sorcier tournait autour d'Eorah lorsqu'il parlait. Il avait étudié le sujet tellement de fois lors de sa quête pour chercher un moyen de rentrer chez lui qu'il connaissait par cœur toute les théories à propos du voyage dans le temps et des voyages dimensionnelles, la relation était éphémère mais elle existait.


Eorah Vif-Argent


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A quoi bon essayer de raisonner quelqu’un qui croit tout savoir et qui est convaincu d’avoir juste. Eorah laissa ses yeux, hérités de son père, vagabonder sur Fallavier alors que celui-ci lui positionnait gaiement au visage. Si les mains de la métisse n’avaient pas été liées, elle aurait fait le geste éloquent de s’essuyer la joue, lentement et fortement, pour montrer qu’elle n’appréciait pas. Puis dans un sursaut de galanterie, plus ou moins douteuse, il se recula, comme si il remarquait seulement en cet instant, a quel point il puait la vinasse.

Eorah tourna la tête vers Gallyfrey. Celui-ci bredouilla quelque chose à propos de magie interdite. Eorah ouvrit de grands yeux. Alors comme ca ils pensaient vraiment qu’elle avait fait exprès de venir dans ce temps moisi, pour ne pas dire pourri ? A mais, mes cocos, si la Sheikah avait put choisir, elle aurait remonté le temps bien plus loin, au temps ou le Héros était un enfant, et aurais poignardé sans scrupule le porteur de la Force pour pas que cette stupide guerre ai lieu.

Mais ca, pfff, impossible que ces deux la croient. Alors Eorah bascula la tête en arrière, en soupirant.


« A quoi bon vous répondre, vous pensez tous savoir … »

Eorah battit des cils et redressa sa frimousse pour regarder d’un air hautain les deux hommes.

« Causez toujours, j’en sais plus sur vous que vous-même. »

Elle tourna ses prunelles de sang vers Fallavier. Elle avait lu dans l’esprit du chevalier le trouble qui l’habitait à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle.


« Que peut bien vous faire qui fut mon père ? C’est un géniteur ! Un donneur de gènes et rien de plus ! Gardez votre indiscrétion pour vous, ce n’est pas convenable ! »

Et pour ponctuer son indignation, Eorah cracha au visage du chevalier, un long filet de salive, qui vient gentiment atterrir sur la joue de celui-ci. Puis ce fut le tour de Roshu :

« Et toi, le "pur", celui que mère chercha à épargner, que fichais tu dans cette foutu foret ? Quant a ta magie interdite et a tes questions, pourquoi ne veux tu donc pas te faire une vie ici, plutôt que de rêver a ton passer ? Tu n’y retourneras jamais ! »

Pas de crachat pour l’enfant aux cheveux blancs, Eorah ne voulait plus gaspiller sa salive. La métisse darda de ses yeux étincelants les deux hommes, entravée, se demandant ce que leur honneur bafoué allait leur faire faire.


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